Consoles et jeux rétros

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Lenidem le Mar Août 30, 2022 23:15

Je vois. Perso, je n'ai eu Goldeneye que très tard, et je n'ai jamais joué à des FPS sur PC, donc forcément, je n'avais pas de point de comparaison.
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.


En cas de souci sur le forum, me contacter par MP ou à cette adresse : lenidem.lunionsacree@hotmail.com
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mer Août 31, 2022 8:30

Y'a les Starfox aussi que j'aime boarf. Globalement c'est super bien noté mais je suis pas fan. Et je l'ai ait tous fini à part l'épisode SNES (auquel j'ai quand même joué un peu).
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Mer Août 31, 2022 13:41

Même celui sur Gamecube ?
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mer Août 31, 2022 14:08

Ah non j'ai zappé les deux jeux GameCube.

Bon Ben tous sauf ceux de la Gamecube. Y compris Starfox Adventure, celui qui fait souvent polémique.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Sep 05, 2022 11:18

Purée, en vous lisant je me dis que mon top 50 de jeux que j'aurais aimé connaître devrait facile être un top 200 :mrgreen:

Saga : Rage of the Vikings (PC, 1998)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Ce jeu, je ne me souviens plus comment, mais je l’avais installé sur mon ordi. Je crois que je l’ai vraiment voulu, je l’ai réclamé ou je me le suis acheté tout seul, séduit par la promesse de voir ce que donnait cette fameuse rage des Vikings à l’écran. Au final, je l’ai lancé une dizaine de fois en tout, je pense. Et encore, j’ai persévéré parce que j’avais très envie de me plonger dedans. En fait, je n’y comprenais rien ; pour la première fois dans un RTS, je me retrouvais bloqué parce que je ne savais même pas comment faire évoluer mon village. En cherchant à réécouter l’OST sur Youtube pour intégrer les morceaux à ma playlist nostalgie des jeux vidéo, j’ai lu pas mal de commentaires. Tous, sans exception, vantaient les mérites de ce bijou de stratégie, à quel point cela avait bercé leur enfance et enchanté leurs journées. Pas un seul ne râlait contre les bugs, le manque d’informations disponibles, ni toutes les features qui ne fonctionnaient pas. Avais-je raté quelque chose à l’époque ? Impossible qu’autant de monde ait adoré Saga : Rage of the Vikings, vu comme moi j’avais galéré. Je veux bien admettre ne jamais avoir été très doué pour quelque jeu que ce soit, mais je savais quand même dans quelle direction aller ! Là, rien, mon cerveau restait bloqué. Ça mérite une petite enquête !

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Retour sur Expérience Fantasmée

Bon, en cherchant un peu en dehors des commentaires Youtube, on voit qu’un pléthore de gens ont également détesté Saga. Et en me replongeant un peu dedans, j’ai vite compris pourquoi. Interface bordélique à souhait, graphismes ultra dépassés même à l’époque, décors pauvres à en pleurer (et qui n’ont rien de Viking, celtique ou autre), animations pitoyables, rythme complètement bizarre, combats incompréhensibles, réactions des unités super débiles. Nan mais, quand on doit recommencer cent fois la même mission parce que nos soldats détruisent un bâtiment dès qu’il entre dans leur champ de vision, alors que l’objectif est de le piller sans le casser, parce qu’on n’a pas le temps de cliquer sur le bon bouton du menu trop mal foutu avant que notre armée crame l’entrepôt en question… il y a de quoi devenir zinzin. Ajoutez à cela une campagne inexistante (pas de scénario global, ni de missions liées entre elles qui forment un tout), juste de simples maps aux objectifs parfois irréalisables (du style vaincre une armée avec un seul guerrier, car les autres unités sont bloquées sur une île, et il n’existe aucun moyen de construire ou capturer de bateau), je me dis que si je remontais le temps, je lâcherais ce truc moisi tout pareil que la première fois.
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Sauf que dans toute ce marasme, de bonnes idées parviennent à pointer le bout de leur nez, parfois, de temps en temps, quand les bugs et l’ennui le permettent. Déjà, toutes les races jouables possèdent leurs représentants masculins et féminins, quelque chose d’assez rare pour le souligner, dans le monde ultra viril des RTS. Quoique là encore, on n’échappe pas aux clichés sexistes bien bidons. Les hommes vikings sont appelés guerriers, tandis que les femmes… restent des femmes. Pourtant elles ont accès aux mêmes activités, à savoir construire, récolter des ressources, se battre, mais aussi se reproduire ! Feature intéressante, le fait d’envoyer un mâle et une femelle dans une maison pendant quelques minutes pour les voir ressortir à trois au lieu de deux (la progéniture n’apparaît pas sous forme d’enfant, mais d’adulte déjà formé et éduqué, pratique). Ça change du bouton “créer unité”. Bon, il paraît qu’on peut faire se reproduire des individus d’espèces différentes (genre humain avec nain, elfe avec troll, des trucs du style). Je n’ai jamais vu ça du temps où je jouais, mais nom d’un farfadet, ça m’aurait fait peur. Que fait la police ? Lancer le chantier d’un bâtiment envoie les gens couper du bois pour… bah pour la charpente, les poutres et les planches, tout ça. Ça n'aide pas à la fluidité de l’ensemble, mais ça le rend plus crédible, ce dont ce jeu a bien besoin. Un cycle de saisons (été / hiver, faut pas pousser non plus), ne change pas grand chose, à part que le paysage devient blanc et l’eau gèle quand il fait froid. Et encore, juste sur le bord des plages, je ne crois pas avoir vu d’autres paramètres changer. N’empêche, ça permet de rendre des zones accessibles seulement pendant un temps limité, pas mal.
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Enfin, l’asymétrie entre les différentes races jouables, non seulement au niveau de leurs caractéristiques physiques, mais aussi leur savoir-faire, ça fait plaisir. Par exemple, les nains peuvent extraire le métal des montagnes. Si on ne joue pas les nains, il faut donc commercer avec eux pour récupérer ce fameux minerai. Dommage que je n’aie jamais compris comment faire du temps de Windows 98, ou que dans la moitié des missions, il n’y ait pas le moindre nain avec qui interagir. Mais de qui se fout-on ? Entre ce jeu qui n’explique rien et les applis d’aujourd’hui où on te guide par la main sans jamais te lâcher, on peut trouver un paquet de nuances sympathiques, non ? J’ai cru voir un bâtiment permettant de recruter des unités d’autres factions, dans certaines vidéos (seulement des femmes, d’ailleurs, les hommes ne se vendent pas, dans Saga : Rage of the Vikings). Parmi les autres mécaniques que j’ai réussi à capter dans les reviews de gameplay faites par des personnes très motivées (il n’y en a pas beaucoup), je retiens l’honneur, qui sert à soumettre des ennemis quand leur valeur est plus basse que la nôtre (tuer une femme, ou une femelle de n’importe quelle race fait baisser l’honneur, mais pas les hommes. Une femme, ça se protège et se chouchoute, vous ne saviez pas ?). J’ai vaguement lu ça et là qu’on peut promouvoir les unités au rang de druide pour leur donner accès à la magie. Mais rien vu sur Youtube à ce sujet, et encore moins via mes souvenirs de ma propre expérience. Bon, c’est pas mal, mais ça ne fait pas oublier tout de qui déconne.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

La bande-son a été composée par un certain Robert Basarte. Pas beaucoup d’infos sur lui, à part qu’il a bossé sur le film Le Boulet avec Benoît Poelvoorde, et qu’il a gratté un peu avec le groupe Pigalle. Il n’a même pas de page Wiki, le pauvre ! Reste que le peu d’ambiance nordique / viking / grands froids hostiles qu’on peut trouver dans Saga machin, c’est grâce à lui. Sans Robert, zéro immersion, zéro identité ; pas étonnant, vu la tronche des graphismes qu’on se paye. Qu’on alterne entre le rock un peu torturé, les mélodies guillerettes à la flûte, voire des choses un peu plus électroniques, bah on se croirait presque au milieu d’un fjord à fracasser nos ennemis à coup de hache, torse nu par moins dix degrés. Tant qu’on ne regarde pas l’écran, hein. En voilà au moins un qui avait compris comment rendre un jeu attractif, bordel.



Bilan pas du tout argumenté

Ce jeu ressemble à une démo pas finie, un projet bâclé qui aurait nécessité plusieurs mois de développement supplémentaires pour se faire une place dans le marché saturé des RTS à la fin des années 90. La preuve, il existait même un onglet dans le menu qui disait que des mises à jour étaient disponibles pour ajouter du contenu et corriger des bugs à depuis internet. Je n’ai jamais osé cliquer sur le bouton en question, ce type de méthode me faisait bien trop peur, avant, persuadé que ça ne fonctionnerait jamais, et que ça balancerait plein de virus sur l’ordi de beau-papa (il m’a bien berné avec cet argument à la noix, le salaud). J’avais aussi peur que ça nous bouffe tout notre forfait, ou que si la connexion se coupait en plein téléchargement, le jeu serait détruit à tout jamais. Je n’étais pas un gamin très courageux, même devant un PC. Malgré tout, si j’avais pris le temps d’étudier le concept pour apprendre à en maîtriser les subtilités (comprendre : contourner les machins qui ne fonctionnaient pas), j’aurais sans doute passé de très bons moments (et j’aurais moins joué à Age of Empires, sans doute). Pas certain que beaucoup de mes amis m’auraient suivi là-dedans. En 1999, il y avait mille et une choses plus intéressantes à faire que de se prendre la tête sur un jeu codé avec les coudes.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Lun Sep 05, 2022 17:56

En parlant de vieux trucs, il y a la Méga Drive Mini 2 en Préco : https://www.amazon.fr/gp/product/B0B7BDN73B

J'ai jamais eu de Console Sega, peut être l'occasion de m'y mettre.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Lun Sep 05, 2022 18:42

J'en parlais page précédente je crois.

Perso, je trouve la première Mini plus sexy que celle-ci, dont le catalogue est ptetre plus élitiste mais moins représentatif du catalogue Megadrive tel que le possédait la plupart des gens. Genre Sonic CD est mon préféré, mais si on a jamais fait Sonic 1 et 2 avant...

Beaucoup de jeux absolument mythique sur la première Mini : les deux premiers Sonic, Wonder Boy 4 et 5, Altered Beast, du Shining Force, du Fantasy Star, la legende de Thor...
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Oct 10, 2022 13:20

Salut les nerds !

Lands of Lore (PC, 1993)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Lands of Lore (autrement écrit LoL, avant que ça ne devienne la manière la plus célèbre de rire par écrit, ou l’abréviation de League of Legends, aka le jeu le plus toxique de la Terre), je l’ai complètement loupé à sa sortie. Disons que même son remaster sorti en 1994, avec l’ajout de voix digitalisées est arrivé un peu tôt, puisque le PC a intégré mon domicile un an plus tard seulement. Je n’en ai même jamais entendu parler avant que je ne me mette à feuilleter les magazines, dans lesquels j’ai découvert Lands of Lore 2 et 3. Ils en faisaient des tonnes : articles sur plusieurs pages, démos sur CD, couvertures entières dédiées (souvent avec des meufs presque à poil en 3D toute moche, mais ça fonctionnait quand même sur les petits prépubères pas du tout déconstruits comme nous). Et si ça m’a vaguement intéressé à l’époque, j’aurais sans aucun doute largement préféré le premier opus aux suivants. Pour les graphismes d’abord, en vraie 2D pixel art, technique abandonnée par la suite, mais aussi pour la résonance particulière qu’il entretient avec l’un de mes jeux de Megadrive préférés, lui aussi estampillé Westwood Studios (même si pas super génial, en vérité). Dommage hein ! Même aujourd’hui, je me dis parfois que j’ai vu le jour un ou deux ans trop tard.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Ouais, dès les premières secondes, j’ai pensé :”Mais ça ressemble tellement à Warriors of the Eternal Sun !” Cette progression laborieuse à travers donjons tortueux et cavernes hostiles, la tension omniprésente, la peur qui nous tenaille quand un sprite ennemi apparaît à l’écran, ou pire, le monstre qui débarque dans notre dos pour massacrer notre équipe de héros sans même se faire remarquer. On nous impose la même interface hideuse, avec un espace de jeu minuscule, le reste de l’écran rempli de rien, ou de pas grand-chose. Bon, OK, ça nous affiche l’inventaire sans avoir besoin de cliquer sur trois boutons, et pouvoir admirer le portrait de nos personnages (assez amusants, surtout quand ils ont mal partout) tout au long de la partie, ça apporte sa petite touche qui rend le titre attachant. Sur mon jeu de console, cette partie “Dungeon Crawler” ne représentait que la moitié du gameplay. Mais la moitié la plus épique et intense, puisque l’autre se résumait à se planquer derrière des buissons et canarder au lance-pierres
des bestioles incapables de nous voir à travers trois arbustes pas plus hauts que des genoux.
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Mais recentrons-nous sur Lands of Lore. Le début du jeu nous propose de choisir notre leader, parmi… quatre hommes. Oui, un félin humanoïde s’est glissé parmi eux, mais techniquement, il s’appelle monsieur aussi. Le second ressemble comme deux gouttes de sang à Freddy Krueger, et les deux derniers ont la même tronche que ce semi-beau gosse du lycée qui a plus ou moins raté sa vie. Au moins dans Warriors Machin, chaque classe de personnage se déclinait en version masculine ET féminine ! Merci à toi d’avoir respecté la parité dès ma plus tendre enfance, médiocre petit jeu de console. Puis là, on se retrouve à choisir entre le sempiternel triptyque Mage / Guerrier / Voleur (qui ne me sortait pas encore par les yeux, quand j’avais huit ans). Du coup, quel rôle jouent les femmes là-dedans ? Petit un : Sorcière toute moche (grande méchante juste ultra méchante pour aucune raison, encore plus caricaturale que dans Blanche-Neige, presque soixante-ans plus tard, hein). Petit deux : personnage complètement inutile qui se montre pour qu’on la mate (jolie, bien foutue, pas très futée), qui se décline en blanche blonde, blanche brune ou blanche rousse, je crois. Si l’on parvient à faire abstraction, les dialogues nous renvoient les mêmes poncifs au visage chaque fois qu’une damoiselle apparaît à l’écran (elle est triste et en détresse, il faut l’aider, il faut lui retrouver son matériel de couture). Dommage, car les dialogues de la version remasterisée en 1994 font souvent rigoler ; pas grâce à la qualité de l’écriture, mais à tout une combinaison de paramètres qui les rendent ridicules (diction hachée, hors de propos, hors timing, la tête improbable des gens qui parlent… etc.). Et pourtant, Sir Patrick Stewart lui-même nous gratifie de sa présence au casting.
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Alors, maintenant qu’on a bien ricané, que fait-on dans un Dungeon-Crawler de référence comme celui-ci ? On avance, on tape des créatures, on ramasse des trucs, on active des leviers (parfois bien cachés sous de petits pixels bizarres sur une porte dérobée)... Et on dort aussi. On dort beaucoup ! Les mecs ne font que pioncer, en fait ! Allez, j’ai perdu trois points de vie en me faisant mordre par un rat, je pionce douze heures pour guérir. J’ai lancé un sortilège m’autorisant à lire un message sur un parchemin cramé, je me couche par terre pendant deux jours ! Eh, les gars, ça ne vous dérange pas de laisser votre roi en misère totale pendant des mois à cause de vos huit siestes quotidiennes ? Vous vous trouvez au milieu d’un corridor rempli de monstres sanguinaires, pour rappel. D’ailleurs, les bestioles s’amusent parfois à réveiller les insouciants, qui forcément, se prennent des roustes avant de pouvoir riposter. Et donc quoi ? Bah ouais, il faut redormir derrière ! Quelle bande de pleutres narcoleptiques.
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Mis à part ce détail, le contenu foisonne de petits trucs sympas, à commencer par la variété des décors (même si on parle juste de couleurs et de motifs de parois, héhéhé), le nombre d’objets et sortilèges disponibles, ainsi que la diversité du bestiaire à massacrer. On commence à mettre des claques à des petites mouches, et on termine en fracassant des boules de feu atomiques sur des spectres géants en armure. Tout ça via un système de progression que je n’ai pas tellement pu étudier. Tout ça doit se faire automatiquement, je suppose. Le scénario ne nous vend pas beaucoup de rêve, avec cette histoire de sorcière sortie de nulle part qui rend le roi inconscient pour conquérir le monde (il est même enfermé dans une sorte de cercueil de verre par sa femme, encore un clin d’œil à Blanche-Neige ?). J’ai quand même souri aux nombreux rebondissements, intervenant à chaque fois que les héros trouvent un moyen de sauver leur souverain. “Ah mais en fait la sorcière a balancé une autre malédiction entre temps, alors il faut qu’on retourne chercher un autre élixir pour fabriquer une autre formule magique qui soignera enfin le roi !” Le schéma doit se répéter quatre ou cinq fois, sans exagérer. Les développeurs auraient pu faire durer le jeu pour l’éternité, avec cette formule. Pourquoi pas. Par contre, un peu déçu que le combat final se déroule exactement comme tous les autres. Mais après tout, on ne fait que tabasser une pauvre vieille femme bossue avec dix verrues sur le nez.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Tiens, tiens, un jeu Westwood ! Frank Klepacki a-t-il pianoté quelques mélodies pour Lands of Lore ? Bien sûr que oui ! Bon, honnêtement, je ne l’aurais jamais deviné. La bande son ne m’a pas emporté des masses, même si le format MIDI conserve tout son charme après tant d’années. Ça reste même moins ambitieux que Warriors of the Eternal Sun sorti un an plus tôt, je trouve. De la musique de jeu vidéo fantasy consensuelle et convenue, quoi. Avec plus de soixante morceaux dont une bonne moitié ne dépasse pas la minute, j’ai du mal à m’attacher. Et puis, je n’ai pas grandi avec, hein ; c’est ça qui change tout, aussi.



Bilan pas du tout argumenté

Peut-être que si j’avais installé ce jeu sur mon ordi imaginaire acheté en 1993, je n’aurais pas tergiversé aussi longtemps sur Warriors of the Eternal Sun (que je me suis refait une quinzaine de fois jusqu’à mes vingt ans, tout de même). Ça m’aurait aussi permis de discuter d’un truc que mes potes connaissaient, au lieu de passer pour le mec qui joue à des bidules obscurs parce qu’il ne sait pas quoi choisir quand sa mère accepte de lui offrir une cartouche de Megadrive au supermarché (véridique). Enfin, j’aurais pu me faire un semblant de culture en Dungeon Crawler, genre que j’ai complètement snobé à l’insu de mon plein gré. Je me vois bien jouer à ça le soir, alors qu’il fait nuit dehors, et me faire flipper tout seul quand un lézard géant me croque la jambe en surgissant d’une galerie invisible. À chaque fin de mission, j’aurais admiré les scènes narratives comme seules les nineties savaient les faire : mal bricolées, avec des personnages qui tirent des tronches pas possibles, hilarantes donc. Si j’avais eu un ordi plus tôt, ma pauvre Megadrive aurait intégré le placard de ma chambre bien plus vite que prévu. Pas certain de vouloir vivre ce dénouement alternatif, en fin de compte.

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Caesar III (PC, 1998)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Un jour, au collège, ma prof d’histoire m’a changé de place pour que je “bavarde” un peu moins. Elle m’a installé à côté de l’une des cailleras les plus célèbres de l’établissement, en pensant que, terrorisé par cette petite frappe, je me tiendrais tranquille. La technique a fonctionné un certain temps, jusqu’à ce que le mec se mette à me parler ordi et CD-ROM. Sous ses airs de gros caïd et ses survets Lacoste monochromes, il vouait un énorme culte aux jeux vidéo de gestion. Dès lors, au lieu d’écouter le cours, il m’a vanté les mérites de merveilles nommées Anno 1602 et Caesar III. Eh, ça valait bien quelques leçons d’histoire, finalement. C’était bien mieux, même. En fait, je lui en veux un peu, au gars. Parce qu’il m’a raconté tant de merveilleuses aventures sur Caesar III que j’ai eu l’impression d’y avoir joué toute ma vie. Du coup, je ne l’ai jamais acheté, et je n’ai jamais pu apprécier l’expérience de mes propres yeux. Je pourrais le dire à ma prof, tiens. Elle a effectivement réussi à me punir en m’asseyant à cet endroit de la classe.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Caesar III, je crois me souvenir que la moitié des gamers de mon collège le possédaient. Ça fait beaucoup de petits gamins adeptes de jeux de gestion, quand même. Je peux comprendre, remarque : l’Empire Romain, on avait tous plus ou moins fantasmé dessus en cours d’histoire. Et là, on avait de quoi revivre nos leçons, mais en beaucoup plus cool qu’en écoutant un adulte déblatérer des poncifs appris par cœur, avec des graphismes sublimes de surcroît. La fin des années 90 avaient beau nous abreuver de 3D affreuse sur une majorité de titres, il restait encore pas mal de jeux qui persistaient dans le pixel art, pour le plus grand plaisir de mes rétines. Quand la carte se retrouve remplie de bâtiments et de petits citoyens qui courent partout, ça envoie du sacrément lourd. Tant au niveau de la diversité que de la précision et des détails.

Ce titre nous donne donc toutes les clés pour bâtir de jolies cités romaines, via une boucle bien connue dans le sous genre city builder. La population a des besoins, le joueur les comble via certains bâtiments, la population évolue, les gens deviennent un peu plus relous, le joueur les calme en construisant d’autres édifices. Ces ingrats de bobo-impérialo-patriciens en réclament toujours plus… et on regarde dehors, il fait nuit noire, on a passé toute la journée devant l’ordi s’en rendre compte. Les jeux de gestion sont connus pour leur tendance ultra chronophage. Caesar III semble être connu pour sa tendance ultra chronophage parmi les jeux de gestion. Je vous laisse imaginer à quel point les heures défilent vite. Surtout qu’en termes de contenu, on a de quoi faire, entre les temples dédiés à différents dieux, les théâtres et amphithéâtres, les bâtiments médicaux, les industries de production (poterie, olives… etc.).
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Heureusement qu’à l’instar d’Anno, l’aspect militaire n’occupe qu’une toute petite partie du gameplay. Qui a envie de passer des semaines entières à façonner une jolie métropole romaine, pour la voir rasée par les méchants grecs en trois minutes ? Moi qui avais toujours connu la baston quasi permanente dans n’importe quel jeu (aussi bien Mickey qui écrase des champignons maléfiques dans Castle of Illusion, que des robots géants qui s’étripent à travers tout l’univers dans Total Annihilation), voilà qui m’aurait fait un peu de bien. S’occuper du bien-être de petits individus haut de trois pixels en leur bâtissant fontaines, parcs, universités et jolies baraques ; cela ne vaut-il pas n’importe quel massacre d’extra-terrestres au bazooka en compagnie de Duke Nukem 3D ? Je crois que si, mais peut-être suis-je juste de bonne humeur aujourd’hui.

Les vidéos de joueurs nous racontent souvent la même chose au sujet de Caesar III, mis à part qu’ils n’en peuvent plus de le kiffer, je veux dire, même au vingt et unième siècle hein. Pour optimiser les zones d’influences des constructions - totalement superflues - comme les réservoirs d’eau et les greniers de nourriture, il faut bâtir des blocs d’habitations en respectant une taille bien précise, installer des routes tout autour, placer les fontaines et les temples à des endroits bien définis, et d’autres trucs que je n’ai pas bien saisi, vu que je n’ai jamais touché à ce petit chef-d’œuvre. Et je ne vais pas me taper cinquante vidéos sur le sujet non plus ; ce jeu a déjà assez bouffé de mon temps libre alors que je ne l’ai jamais installé sur aucun disque dur. Il existe aussi une ribambelle de reviews sur des mods qui ajoutent du contenu, améliorent certains petits défauts et réactualisent les graphismes (toujours en pixel art, encore heureux). Bref, à l’instar d’un Heroes of Might and Magic III, une communauté de fans travaille toujours activement à peaufiner leur jeu vidéo préféré, preuve s’il en est de la qualité du produit de base. Bravo les mecs, j'espère pour vous que la vie réelle ne vous demande pas beaucoup d’implication.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Compositeur : Robert Euvino. Connais pas. Il semblerait qu’il ait commencé sa carrière sur Caesar III, justement. Il a ensuite bossé sur la série des Stronghold (que je n’ai jamais touchée non plus, mais j’ai failli aussi, je vous jure !). Je n’ai aucune idée de la musique que jouaient les romains durant l’Antiquité, mais ça pourrait très bien sonner comme dans Caesar III. Le gars a sans doute très bien bossé. Seul souci, la bande-son se termine plutôt vite ! Ça me chagrine un peu, car les morceaux accompagnent à merveille nos sessions de planification municipale. Lors d’une partie, on alterne donc entre cinq titres d’ambiance (plus quelques-uns pour les combats). Sachant qu’une fois le jeu lancé, on passe facile trois jours dessus sans boire ni manger, la B.O. peut vite monter au cerveau et mettre le bazar dans la tête. Il en aurait fallu dix fois plus pour ne jamais pouvoir se lasser. Même en matant quelques heures de vidéos Youtube en un mois, j’ai fini par en avoir marre.



Bilan pas du tout argumenté

Même si je n’en ai pas testé des centaines, j’ai toujours adoré les jeux de gestion ; depuis la découverte de Colonization chez mon cousin aux alentours de 1995, à Anno 1404 en 2009, en passant par Monsters in my Backyard sur Facebook (mais celui-là, je ne m’en vante pas tellement). Mais en grande partie à cause de leur aspect chronophage, je n’ai jamais réellement basculé, malgré quelques trébuchades du style Master of Orion II ou Sim City Enhanced. Je pense pouvoir affirmer sans me tromper que Caesar III m’aurait fait tomber pour de bon si j’avais pris la décision de l’acquérir. J’aurais lâché tout un tas d’autres jeux pour passer les innombrables heures nécessaires à la maîtrise de son gameplay. Et je n’aurais sans doute plus jamais lâché le genre gestion, auquel j’ai réussi à résister un minimum. J’aurais aussi laissé tomber le sport, les promenades, les interactions sociales et la nourriture. Surtout que le même studio a ensuite développé le même concept, mais dans l’Egypte Antique (Pharaoh), puis en Grèce (Zeus : Master of Olympus). Ça doit sûrement valoir le coup d’y jeter un œil encore aujourd’hui, tiens. Quand j’aurai le temps, hein. Bref, mon CV vidéoludique en aurait été transformé. Adieu Dungeon Keeper (quoique, c’est de la gestion aussi), adieu Dark Reign, Starcraft et l’Oddyssee d’Abe ! Aurais-je même daigné toucher à Heroes III ? Oh bordel, j’arrête. Ça fait trop peur.

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Final Fight 3 (1995, Super NES)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Le genre baston à scrolling horizontal m’a toujours un peu intéressé, si on peut utiliser le mot intéressé lorsque l’on parle de coups de latte et de patates plus violentes encore que celles de Chuck Norris. J’ai longtemps hésité à parler de Double Dragon II sur Atari ST, qui nous faisait hurler de rire quand on y jouait chez mon meilleur pote. Ou encore le Double Dragon sur Game Gear qui m’a un peu fasciné malgré sa médiocrité unanimement reconnue, et que je n’ai jamais réussi à terminer. Mais aucun de ces deux titres n’a dépassé l’aura de Final Fight, que d’autres copains m’ont autorisé à tester deux ou trois fois dans ma vie, comme une sorte de graal suprême. Grâce à eux (ou plutôt à cause), j’ai porté ce jeu aux nues pendant des années, sans y avoir jamais rejoué une seule seconde de ma vie. Alors autant parler de la quintessence de la licence direct, le troisième opus, dont je ne connais absolument rien. J’ai comme l’impression que je vais regretter de ne pas y avoir joué.

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Retour sur Expérience Fantasmée

D’emblée, je trouve le tout très similaire à Streets of Rage. Mais genre, vraiment très très très. Ce dernier se serait-il un peu trop inspiré ? Est-ce que Capcom a râlé en voyant un quasi-clone de Final Fight se pointer sur Megadrive, et en plus lui voler la vedette ? En tout cas, autant dans la direction artistique que les animations et l’interface (avec les noms et la barre de vie des ennemis qui s’affiche), on a vraiment l’impression de jouer à la même chose avec un emballage différent. Comme quand on mangeait des Frosties ou la sous-marque d’Auchan, qui a déjà su faire la différence à l’aveugle ? Au final, ça fait super plaisir de goûter aux deux. Surtout qu’on a droit à quelques petits détails croustillants, comme la spécialisation des protagonistes dans un type d’arme particulier. Pardon, j’ai changé de sujet en pleine phrase.
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Le chara-design des personnages se démarque aussi pas mal, heureusement, quoiqu’on puisse comparer Guy à Axel dans le rôle du justicier classique, et Lucia à Blaze pour la caution bonnasse en poum-poum short qui permet de booster les ventes. On pourrait même aller jusqu’à faire un parallèle entre Zan le vieux cyborg de SorR 3 et Dean, un grand gaillard aux faux airs de Guile de Street Fighter, vu qu’ils peuvent électrocuter leurs ennemis en tapant dessus. Mais là pour le coup, ce serait Final Fight qui aurait copié sur Streets of Rage. Ha ! Sacrée revanche ! Reste le gros catcheur dans la force de l’âge, sorte de Tom Selleck qui aurait passé toute sa jeunesse à côté de Schwarzenegger à la salle, à moins qu’il soit pote avec Zangief, tiens. Bon, une équipe de ce style, ça fait toujours le boulot en 1995, mais un peu plus de diversité n’aurait pas fait de mal. Heureusement que tous ces thugs disposent de coups spéciaux pour pimenter un peu le bazar, certaines attaques attestent d’ailleurs du fait que Street Fighter est effectivement passé par-là.
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Du côté des niveaux, on trouve un commissariat, un bar, un bus, un bâteau, un quartier chinois, une usine… Ouais ça ne casse pas trois barres de fer à un loubard. Je ne dis pas qu’il aurait fallu inventer des régions inconnues ou transposer l’action sur des mondes extraterrestres, mais un peu de folie aurait ajouté du cachet à un jeu qui en avait bien besoin. Car en général, les critiques ont répété à peu près les mêmes choses que pour Streets of Rage 3 : “C’est très cool mais déjà vu, ça commence à tourner en rond quand même, ça manque d’un truc, l’atmosphère paraît fade par rapport aux précédents.” La possibilité d’emprunter différents trajets au cours du jeu sauve un peu le truc. (une feature que j’adorais dans les BTA). En plus, ça modifie la fin de l’histoire ! On pouvait également l’influencer via la difficulté et le choix du combattant qu’on allait incarner pour massacrer les méchants sur son passage. Là franchement, bravo.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

On doit la bande-son à un certain Katsunari Kitajima, qui a semble-t-il bossé sur ce Final Fight précis et… un jeu marvel à la même époque, c’est tout. Connais pas, donc. Bon, sans manquer de respect à qui que ce soit, on va tout de suite arrêter les comparaisons avec Streets of Rage. On se situe un cran bien en-dessous, sans trop de surprise. On reconnaît bien la patte auditive de la SNES, mais on dirait que rien n’a changé depuis le début des nineties. Ça sonne toujours comme un vieux U.N. Squadron pas toujours très inspiré au niveau du choix des instrus. Quant aux mélodies, si j’apprécie parfois leur vibe sombre, je les trouve parfois un peu trop compliquées et surchargées. Si ça peut donner des trucs badass, souvent c’est juste trop lourd, quoi. Après, avec des titres comme Explosive Situation, Heavy Hitters et Street Fighters (ils sont allés le chercher loin celui-là), je ne sais pas à quoi je devais m’attendre d’autre. Purée, dire que j’adorerais toujours cette B.O. aujourd’hui si je l’avais connue gamin. Allez, il y en a quand même trois ou quatre qui me font un petit quelque chose, dont celle-ci, avec son air tout mélancolique. Elle annonce une page qui se tourne, après avoir buté des centaines de gangsters. Qui n’aurait pas besoin de changer d’air après ça, en même temps ?



Bilan pas du tout argumenté

À part les deux frangins qui m’ont fait découvrir, je crois n’avoir connu personne ayant joué à Final Fight, bizarrement. En tout cas personne qui n’ait daigné en parler. Si je m’étais plongé dedans moi-même, ça m’aurait donné de quoi parader devant les potes. Peut-être aurais-je découvert que certains appréciaient aussi, et n’avaient juste jamais osé évoquer le sujet en communauté. On bavait déjà tous devant la Playstation à cette époque, ceux qui jouaient encore à la SNES se sentaient probablement un peu isolés. Bref, on aurait pu se faire quelques parties ensemble (en squattant chez eux pour jouer à la SNES, bien sûr. Peu importe qu’on se bastonne sur Streets of Rage, Golden Axe ou Final Fight, ça aurait été jouissif tout pareil. Mais le must, c’était quand même de tous les posséder et de tous se les faire dans la même journée. Du binge gaming à l’ancienne.

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Land of Illusion : Starring Mickey Mouse (Master System, 1992)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Castle of Illusion sur Megadrive fait partie de mon panthéon vidéoludique. Fidèle à mon manque de suivi concernant les suites et les portages, je n’ai appris l’existence d’une suite que très tard. Mais tard genre trente ans trop tard, quoi. En premier lieu, je voulais donc discuter de World of Illusion, mais en faisant quelques recherches dessus, je n’ai pas retrouvé la patte magique de son prédécesseur. Par contre, en me replongeant dans la Master System, un souvenir m’a sauté en pleine tronche : j’avais aussi joué à la version 8-bits de Castle of Illusion. Alors que j’avais totalement oublié cette courte période de mon enfance, sa puissance nostalgique a manqué de me faire tomber de ma chaise. Et pour le coup, sa suite, à côté de laquelle je suis évidemment passé aussi, conserve toute l’atmosphère qui m’avait conquis à l’époque. Legend of Illusion aurait fonctionné aussi, remarque. Mais écrire sur une suite de suite, ça reste encore trop compliqué à concevoir pour mon cerveau semi-autiste (et puis en tant qu’exclu Brésilienne, je n’aurais de toute façon jamais pu l’obtenir).

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Retour sur Expérience Fantasmée

Commençons par énoncer cette incompréhension. Pourquoi une souris en calbute rouge vivait-elle autant d’aventures de malade ? Bon, la question pourrait se poser pour tous les héros bizarroïdes de plateformers, OK. Certes, mais là, on parle vraiment vraiment d’une aventure du malade, de type Link’s Awakening, vu qu’ici, Mickey s’endort en lisant, et s’embarque pour une grande épopée onirique. On nous sert encore une visite de château habité par une entité maléfique, mais cette fois pour sauver un village en récupérant le cristal qui servait à le protéger (ouais, on se balade dans un rêve, on s’en fout un peu de la cohérence).
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Déjà, j’apprécie beaucoup l’ajout d’une map, bien qu’elle ne serve pas à grand-chose. On sent que Super Mario Bros 3 a fait des émules, même si on n’égale pas le maître sur ce point-là. Mickey démarre sa quête dans le sempiternel niveau de la forêt enchantée (tout comme Sonic s’échauffe forcément dans des collines verdoyantes). Les autres stages se nomment “Lac”, “Château du Forgeron”, “Ruines du Château”, “Petite Caverne”, “Champ de Fleurs”, “Atelier de Jouets”, “Ruines du Palais”, “Falaises Escarpées”, “Désert”, “Château de la Gentille Princesse”, “Château de Sable”, “Île” et “Château de Phantom”. Ça fait beaucoup de châteaux ! Dommage, parce qu’il y avait quand même le potentiel pour apporter un peu d’originalité au genre, qui nous ressert souvent les mêmes archétypes de niveaux.
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Le gameplay reste similaire à celui de Castle of Illusion sur Master System, pas de celui sur Megadrive (deux équipes totalement différentes ont chacune bossé sur une version du jeu). Au lieu de lancer des pommes à l’horizontale, on porte des gros objets pour les lâcher un peu plus loin via une trajectoire parabolique un peu plus réaliste (ça rappelle Super Mario Bros 2, tiens). On sent l’influence de Quackshot aussi, dans le sens où Mickey récupère des objets après avoir vaincu des boss, qui lui permettent de revenir dans des lieux déjà visités et de débloquer de nouvelles zones. Au final, ça reste assez sous-exploité, et ça donne surtout l’illusion d’un jeu pas linéaire, alors qu’il l’est quand même à 99%. En même temps, on joue à Land of Illusion, eh ! Normal qu’on se fasse un peu blouser sur la marchandise. J’aurais aimé que ça pimente l’expérience un peu plus.

Bon, je chipote, parce que pour la Master System, c’est déjà pas mal ! Ça reste un super bon jeu avec une ambiance ultra classe. On affronte un gros vampire mutant en boss final et pas une énième sorcière jalouse de la beauté d’une souris femelle (sérieux, quand va-t-on laisser les sorcières tranquilles ?). Certes, quand la gentille princesse (Minnie avec un chapeau pointu), promet d’embrasser Mickey s’il réussit à vaincre le grand méchant, on grince des dents à se les fissurer, mais les nineties étaient pétries de ce genre de poncifs qu’on trouve insupportables aujourd’hui. Fallait bien le motiver à traverser le monde alors qu’il lisait tranquille dans son canapé, le Mickey ! Nan, j’arrête. Même pour rire, j’y arrive pas.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Partant du principe que la B.O. de Castle of Illusion sur Megadrive représente une sorte d’idéal indétrônable, évidemment, les morceaux de ce Land of Illusion flottent une ou deux marches en-dessous. Alors que pour Castle of Illusion, on avait la même équipe en charge de composer la musique sur les deux machines de Sega, elle n’a cette fois rien à voir. Exit Tokuhiko Uwabo et Shigenori Kamiya (qui ont aussi pianoté des mélodies sur Quackshot, tiens). Les autres se débrouillent quand même plutôt bien aussi, n’empêche. On oscille entre titres sombres et mélodies guillerettes, pas forcément dans les stages les plus appropriés, selon moi, mais ça s’écoute sans soupirer d’ennui. Peut-être que je m’en foutrais si je ne pleurais pas le passage aux années 2000 et la disparition des nineties tous les jours, dix heures par jour. Allez, je propose un truc un peu gai pour une fois, ça va cinq minutes de se prendre pour un émo ténébreux qui ne jure que par la noirceur des morceaux qu’il écoute.



Bilan pas du tout argumenté

Purée, dès que je me refais un jeu de la Master System, je regrette de ne pas avoir profité de cette console comme si ma vie en dépendait. J’aurais dû la piquer à mon père, au lieu de la laisser moisir dans un placard, jusqu’à ce qu’il la foute aux ordures. Encore la faute à la Playstation, tout ça. Je ne lui en ai pas voulu sur le coup, je m’en foutais un peu. Aujourd’hui, quand j’y repense, je hurle limite à l’hérésie. Elle fonctionnait encore à la perfection, bordel ! Contrairement à ma Megadrive, que j’avais fini par user jusqu’au moindre petit composant électronique. Quoi qu’il en soit, si je n’aimais pas trop Mickey en BD, je l’adorais en jeu vidéo. Là toute de suite, j’ai un énorme seum de n’avoir jamais touché à Land of Illusion (et tant qu’on y est, à World of Illusion sur Megadrive et Legend of Illusion sur Game Gear aussi, en fait). Ça aurait ajouté un très très bon plateformer à mon CV de gamerin (gamer-gamin, quoi. Nan ? Pas possible ?).

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Heika le Jeu Oct 13, 2022 22:19

'Tain, Mickey et le serpent géant, j'ai jamais joué à ce jeu, mais je connais la scène ! XD
Peut-être qu'elle était en photo assez souvent dans les magazines de jeux vidéo de l'époque... ?

Encore merci pour toutes ces revues, Paulemile ! Que ce soit pour des expériences vécus ou pour des expériences que tu aurais aimé avoir, j'adore lire tes articles ! ^^



On n'avait pas parlé de Toejam & Earl, il n'y a pas si longtemps ?
Au moins mentionné, il me semble... ?
Parce que -merci mon frérot pour l'info- Toejam & Earl - Back In the Groove est gratuit pendant quelques jours sur Epic Launcher !
Bon, je crois avoir lu qu'il était moins bon que le premier, mais... Gratuit, c'est dans mes prix.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Oct 17, 2022 12:39

Heika a écrit:'Tain, Mickey et le serpent géant, j'ai jamais joué à ce jeu, mais je connais la scène ! XD
Peut-être qu'elle était en photo assez souvent dans les magazines de jeux vidéo de l'époque... ?

Salut !
Ouais j'ai un vague souvenir de ce serpent aussi. J'imagine qu'il était affiché en gros dans les magazines, qui nous survendaient le truc à fond :P

Heika a écrit:Encore merci pour toutes ces revues, Paulemile ! Que ce soit pour des expériences vécus ou pour des expériences que tu aurais aimé avoir, j'adore lire tes articles ! ^^

Merci ^^ Ca fait plaisir.
Je me demande toujours si ça intéresse du monde, si je ne raconte pas un peu trop ma vie dedans, et si pour les jeux que j'aurais aimé avoir, je ne devrais pas changer un peu le ton en accentuant le fait que je n'y connais rien à ce que je dis ^^
Bref, je suis content.

Heika a écrit:On n'avait pas parlé de Toejam & Earl, il n'y a pas si longtemps ?
Au moins mentionné, il me semble... ?
Parce que -merci mon frérot pour l'info- Toejam & Earl - Back In the Groove est gratuit pendant quelques jours sur Epic Launcher !
Bon, je crois avoir lu qu'il était moins bon que le premier, mais... Gratuit, c'est dans mes prix.

Ah oui Toejam & Earl j'en avais fait un article de mon premier top50, j'adore trop ce jeu. C'est pas toi qui m'a dit que tu y jouais avec ta mère ou un truc comme ça ? ^^
Et tu vois, je ne savais même pas qu'une suite spirituelle existait, ça a l'air tellement ouf :shock:
Je m'étais arrêté au 2 en scrolling horizontal et le 3 en 3D toute pourrie. Trop cool de voir qu'ils ont refait un jeu avec le même gameplay que le 1.
Merci pour l'info ^^

Rien à voir avec Toejam, mais voici la suite :

War Wind 2 : Human Onslaught (PC, 1997)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

J’ai beaucoup joué au premier War Wind. Je fais partie des gens qui l’ont défendu à l’époque, et qui le défendraient encore, si jamais quelqu’un avait l’idée saugrenue de discuter d’un sujet si obsolète aujourd’hui. Je l’adorais toujours quand j’ai vu sa suite garnir les étagères des magasins. Je n’ai jamais acheté cette dernière, pour plusieurs raisons, notamment le fait que les humains y avaient rejoint les rangs des races jouables, et que ça ne m’a pas plu sur le coup. Et puis j’ai joué à mille autres trucs ; quand j’ai repensé à Human Onslaught, il n’existait déjà plus dans la mémoire de personne. Mais comme il ne restait déjà plus ou moins que moi sur Terre pour vénérer War Wind, ai-je réellement raté de belles tranches d’asociabilité vidéoludique en laissant son successeur de côté ?

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Retour sur Expérience Fantasmée

L’un des points forts du premier War Wind résidait dans sa mise à disposition de quatre races jouables. On n’en voyait pas souvent plus de deux dans les RTS de l’époque, et ça me faisait bien baver. Et puis, ces factions aux thèmes graphiques bien définis, au background bien particulier et au style très marqué, ça envoyait du rêve quand même. Human Onslaught propose toujours autant de camps, mais un poil plus bordéliques. En gros, on a fusionné les quatre races déjà existantes en deux, et ajouté DEUX camps exclusivement composés d’humains : de ce que j’ai compris, des soldats bourrins sans cervelle d’un côté, et des cerveaux hypertrophiés sans physique de l’autre. Ce choix réussit l’exploit de tuer l’identité de la franchise, en introduisant ces sempiternels homo sapiens, dont personne n’avait déploré l’absence. De plus, les deux camps fusionnant les races existantes perdent également leur identité si bien mise en valeur dans le 1. En faisant preuve d’énormément de tolérance à la bêtise, j’arrive à comprendre le choix des développeurs. Les humains, ça fait vendre, alors ajoutons des humains. Comme on n’a plus assez de place pour laisser les anciennes factions telles quelles (je suppose), on va rassembler les Tha’Roon esclavagistes avec leurs victimes dociles (les Obblinox, trop stupides pour avoir réussi à se rebeller correctement). De l’autre côté, on va mettre ensemble les victimes pas dociles (les Eaggra, un peu moins bêtes que les Obblinox), avec les sages mystiques (les Shama’Li) qui prônent l’harmonie sur Terre, enfin Yavaun, la planète où se situe l’action. Résultat, plus rien n’a de cohérence, on comprend que dalle aux troupes que l’on recrute. Bravo les mecs ! Vous vous tirez l’une des plus belles balles dans le pied de l’Histoire du jeu vidéo.
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Côté gameplay, ça ne s’arrange pas. Même si en 1996, on avait l’habitude de cliquer trente fois pour effectuer une action simpliste, War Wind poussait le vice ultra, ultra loin. Avec une interface hyper mal foutue, qui ne s’affichait qu’en cliquant droit sur les unités (et qui donc proposait une interface différente en fonction du rôle de celles-ci). Human Onslaught conserve tout ce barda, mais décide aussi de massacrer l’une des features phares de son aïeul : le recrutement. Avant, il fallait bâtir un genre de réfectoire dans lequel apparaissait du sang-neuf à intervalles réguliers. Si j’ai bien compris le nouveau système, il faut désormais trouver des villages et enrôler ses habitants. À noter que ces villages peuvent se faire raser par des ennemis ou des monstres, réduisant d’autant la possibilité de grossir nos rangs. Chaque partie possède donc un nombre fini d’unités que le joueur peut créer. Ça la fout super mal dans un RTS, quand même.
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Heureusement, la débâcle s’arrête là. War Wind 2 apporte son lot de petites améliorations plutôt sympathiques. L’inverse aurait été tout à fait honteux. Parmi elles, la possibilité d’embarquer certaines troupes issues des précédentes missions. Plutôt utile lorsqu’on sait que chacune d’entre elles peut bénéficier d’améliorations sur plusieurs points : la vitesse, les dégâts causés ou la résistance. Très utile, même, vu que contrairement aux RTS classiques, War Wind demande au joueur d’améliorer ses unités UNE PAR UNE ! Et pas toutes celles du même type à la fois. Donc ouais, embarquez vos troupes déjà boostées, hein, ça vous épargnera de longues minutes de micro-gestion. Autre point plutôt cool, les chants entonnés par le Leader (sorte d’unité suprême qui ne doit pas mourir, sinon la partie se termine direct), qui n’existaient pas dans le 1 et qui donnent certains bonus.
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Enfin, j’ai soufflé de soulagement, lorsque j’ai vu que les animaux sauvages parcouraient toujours les niveaux de War Wind 2. J’avais adoré les voir se balader (et défoncer ma base ou mes unités) dans le premier du nom, ça apporte énormément à l’immersion, je trouve. Dommage que certaines n’aient pas suivi le train en marche (comme cette espèce de gros visage rampant doté de conscience, ou le nuage de fumée toxique qui vaporise tout sur son passage, huuuh, trop flippant). Les héros existent toujours aussi, même s’ils n’ont plus grand chose à voir avec ceux d’avant. Les objets traînant par terre qui filent des bonus à ceux qui les ramassent, le système de furtivité pareil (les unités se cachent ou disparaissent aux yeux des ennemis selon divers degrés, allant d’à peine masqué à carrément invisible). J’ai sans doute oublié des trucs, mais eh, y a pas grand-monde qui a pris la peine de faire de jolies vidéos de Human Onslaught sur Youtube. C’est dire à quel point le pauvre a sombré dans l’oubli.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Alors côté son, ça donne quoi ? En lançant le menu principal, on nous gratifie de la même musique que dans le menu de War Wind 1. Et bah, on a eu la flemme ou quoi ?
Je n’ai pas trouvé d’info concernant le nom du compositeur. J’imagine que Jamie McMenamy a rempilé pour une nouvelle aventure, à en juger par le style de la plupart des morceaux. Et puis, ils n’allaient quand même pas créditer un autre gars alors que c’est la même musique de menu que le 1, bordel de bordel ! Mais bon, Jamie n’a même pas consigné ses travaux sur son site perso. Peut-être fait-il partie de ces gens qui préfèrent avoir oublié que War Wind existait, tiens. Bref, reprenons. La B.O. exsude de sombreur, parfait ! Toujours un peu tribale mystique (Homeland), un peu plus SF par moments (Hybrid Planet), parfois aurait même sa place sur une vieille compile techno (Jungle Dance), tandis que d’autres titres sonnent très militaires et très peu inspirés (Marine). Tout ça laisse une impression de patchwork décousu, beaucoup moins homogène que ce qu’a proposé War Wind 1. Reste qu’on y trouve quelques perles auditives malgré tout.



Bilan pas du tout argumenté

OK, bon, j’avoue ! Je comprends pourquoi War Wind 2 n’a intéressé personne. Et je pense que j’ai bien fait de ne pas y jouer ; j’avais déjà suffisamment écorné ma réputation en laissant le 1 siphonner mon âme pendant autant de temps. Je crois que quelques amis gamers m’ont à tout jamais considéré comme un creep infréquentable à cause de ça. Il n’empêche qu’une partie de moi (la plus masochiste, probablement), ressent de petits frissons en visionnant le peu de contenu intéressant trouvable sur internet. Parce que Human Onslaught a au moins réussi une prouesse : conserver l’ambiance magique de son prédécesseur. Nan mais cette atmosphère de fou, quoi ! Arpenter les paysages abîmés (mais magnifiques dans leur désolation) d’une planète inconnue au son de flutiaux ancestraux, rencontrer des animaux fabuleux, fuir des aberrations nées de pollution et de corruption, construire des ponts case par case, se rendre compte une heure plus tard qu’on y a dépensé tout son argent, se faire massacrer sa base par une seule bestiole démoniaque pendant qu’on se bat à l’autre bout de la carte, en ne comprenant rien à la mêlée générale qui a cours sous nos yeux, passer des heures à upgrader chacun de nos petits soldats pour les perdre en trois secondes sur des mines invisibles, saigner des tympans quand trois effets sonores affreux se superposent dans un maelström saturé… autant d’activités qui donnent à ce jeu un charme qui surpasse de loin 98% des autres RTS. Rien que pour ça, j’aurais dû le tester un coup.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Lun Oct 17, 2022 14:46

Pour ma défense, j'avais que 3 ans quand ce jeu est sorti.
Que ton cœur soit la clé qui te guide.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Heika le Sam Oct 22, 2022 23:54

Paulemile a écrit:Salut !
Ouais j'ai un vague souvenir de ce serpent aussi. J'imagine qu'il était affiché en gros dans les magazines, qui nous survendaient le truc à fond :P

Sûrement ! XD
Ou alors ils avaient le sens de l'ironie... :'D

Paulemile a écrit:Merci ^^ Ca fait plaisir.
Je me demande toujours si ça intéresse du monde, si je ne raconte pas un peu trop ma vie dedans, et si pour les jeux que j'aurais aimé avoir, je ne devrais pas changer un peu le ton en accentuant le fait que je n'y connais rien à ce que je dis ^^
Bref, je suis content.

Pour le ton (pare que le ton, c'est bon. Euh, le thon.) on sait d'emblée que tu n'as PAS joué à ce jeu, et justement, c'est ce qui rend l'article si intéressant ! Pourquoi forcer le trait ? Tu risquerais d'alourdir le texte, je pense...
Les histoires "tranche de vie" des jeux testés, les histoires fantasmées de ce qui aurait pu être si tu y avais joué, ça rend le tout bien plus vivant. ^^
Pour moi, du moins. ^^


Paulemile a écrit:Ah oui Toejam & Earl j'en avais fait un article de mon premier top50, j'adore trop ce jeu. C'est pas toi qui m'a dit que tu y jouais avec ta mère ou un truc comme ça ? ^^
Et tu vois, je ne savais même pas qu'une suite spirituelle existait, ça a l'air tellement ouf :shock:
Je m'étais arrêté au 2 en scrolling horizontal et le 3 en 3D toute pourrie. Trop cool de voir qu'ils ont refait un jeu avec le même gameplay que le 1.
Merci pour l'info ^^

AH ! Voilà ! Tu y avais joué !
(j'ai eu flemme de remonter le sujet, j'avoue. :P )
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN............................................................................................
Je viens de terminer la partie normale.
Et franchement, la fin sur la planète, avec une des plages adaptée en chanson, c'est la classe !
Et puis, il n'est pas beau, notre ToeJam Old School, ainsi ?
Spoiler
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Pour le coup, j'étais persuadée que ce n'était qu'un portage du 2, et je ne savais même pas qu'il y avait eu un 3 !! (Merci pour l'info ! XD)
Et dans le générique de fin, avec les crédits, j'ai vu la mention "Kickstarter"... OH !! O__O
Donc ce jeu a été fait "par des passionnés" ! ... Euh, "pour des passionnés", pardon.
Heureusement que je n'ai pas lu cet article avant maintenant, vu le costard qu'il taille à ce jeu...
Alors oui, c'est plus un remake qu'une suite quelconque, non il n'y a pas vraiment de nouveauté (on gagnait déjà de l'XP, dans le premier du nom ? Et des niveaux ? Et des bonus ? Je suppose... ?), non, côté gameplay, pas de risque de voir des choses fifolles se développer, mais...

QU'EST-CE QUE C'ETAIT BOOOON !!!

Vais-je pour autant m'essayer au défi des niveaux aléatoires ?
... Peut-être.
Faut dire que j'en ai bavé, avec la partie normale.
Il y a la possibilité de sauvegarder. Sauf que ça se sauvegarde de base automatiquement. Et impossible de savoir où peut être caché ce fichu dossier de sauvegarde, sur l'ordi.
Parce que... JE ME SUIS FAITE RETAMER 2X AU NIVEAU 21 ET A CHAQUE FOIS LE GAME OVER EFFACE TOUTE LA SAUVEGARDE !!!! RAAAAH !!!
J'ai ragé, mais j'ai ragé !
A chaque fois, c'était tellement bête, la façon dont je me suis faite poutrer la tête par ces faces de gondoles !!
En plus, au niveau 21, il ne manque que 2 pièces ! DEUX PIECES !!!!! DEUX CACAHUETTES DE FICHUES PIECES !!!! (Oui, cacahuettes, c'est plus joli qu'un certain mot en P sorti dans ces moments de rage.)

En plus, je n'ai pas pu m'accoder jusqu'à présent pour faire une partie en ligne avec mon frère. Il a du le prendre, lui aussi.
...
Je crois.
...
J'espère...
...
Sérieux, il me filerait le tuyau sans le récupérer pour lui ? Vous y croyez ?
Ahem.

Je ne me lasse pas des musiques, c'est fou.
Pourtant, le nombre de jeux plus récents où j'ai pu chercher dans les paramètres comment couper la musique, voire comment couper le son intégralement à défaut, parce que ça finissait par me saouler...
Je pense qu'il doit y avoir une part de nostalgie là-dedans, je le reconnais.


Mon gros regret, c'est de ne pas avoir réussi à faire replonger ma mère dedans.
Je lui ai pourtant suggéré de prendre la manette, mais...
"Je suis trop vieille pour ces choses-là."
Oui, ma maman adorée, quand on décide de l'être, on l'est... Et je sais que tous les soucis que nous avons sont un rempart infranchissable à un changement d'avis, car je n'ai pas de solution miracle pour les effacer.

Chers amis, ne fuyez pas la réalité qui vous est imposée, mais n'oubliez pas pour autant votre coeur d'enfant.
Affrontez du mieux que vous le pouvez ce que cette vie, dans cet univers, sur cette Terre, dans cette ligne temporelle met sur votre route, et protégez celle qui vous sauvera plus d'une fois, votre âme d'enfant.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Dim Oct 23, 2022 9:13

Curieusement, j'avais jamais persévèré sur Tomjoe & Earl.

A l'époque, je l'avais totalement snobé. Faut dire que j'avais été plutôt rebuté par l'aspect graphique. A l'epoque j'étais à fond sur les Sonic, sur Earthworms Jims, sur du Beat them all. Bref, des Jeux magnifiques ou tu réfléchissais pas.

Je l'ai clairement vraiment découvert y'a 3 ans, en prenant la Megadrive-mini.

Et ma foi, tout en reconnaissant que c'est un jeu excellent, la sauce n'a pas pris. On s'est assez acharné dessus pour le finir avec mon frère, mais nous a pas laissé un souvenir de fou.

Dur de definir pourquoi. Je dirais que j'etais, comme la maman d'Heika, un peu trop vieux.

Bref, si je suivais l'exemple de PaulEmile, après les catégories de jeu "j'ai kiffé" et "j'aurais kiffé", si je devais créer une liste " J'aurais dû les kiffer, si je les avais découvert 25-30 ans plus tôt", ce jeu serait probablement dans le top 3.
#jesuiswoke
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Oct 28, 2022 15:05

Sérieux Heika, je kifferais lire ta propre expérience du vieux ToeJam et de celui-là. Tu veux pas écrire un petit truc ? Quoique c'est déjà pas mal, ce que t'as posté.

Antarka, si je devais trouver un ou deux défauts à ToeJam & Earl, c'est sur sa maniabilité. Franchement parfois, impossible de ne pas crever contre tel ou tel ennemi trop rapide, quand bien même on a les meilleurs bonus activés. Y a un truc qui déconne dans cette maniabilité. C'est trop imprécis. Le level design est un peu fade au bout d'un moment, aussi. Sur les 4-5 premiers niveaux, ça passe, mais un jeu tout entier sur le même schéma, ça gave.
Bon effectivement les graphismes, pas dingues non plus ^^ Mais moi ça m'a conquis quand même à l'époque.

A part ça, une pépite de fou.
Moi c'est Earthworm Jim que j'ai snobé. Je sais pas pourquoi mais j'aimais pas du tout le personnage. Pourtant sans ce préjugé débile, je pense que j'aurais adoré.

Bref, on enchaîne !

Final Fantasy Tactics (1997, Playstation)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

J’ai découvert ce jeu grâce à un pote à moi, qui l’a sorti de je ne sais où en import américain, je crois. Si je me souviens bien, il ne se lançait qu’avec l’Action Replay, ce gadget semi-illégal qui nous a permis de jouer avec des CD-gravés, de tricher à peu près à n’importe quoi, et bien plus encore. Il fallait laisser la console ouverte et faire tenir le couvercle avec une tête de LEGO pour que les disques tournent quand même. Du bricolage comme on n’en fait plus, ce qui vaut peut-être mieux, mais qui me permettra aussi de radoter un jour, avec des phrases comme “De mon temps on martyrisait nos Playstation avec…”. Bref, quand je l’ai vu, mon pote, en extase complète devant son petit groupe de personnages en pixel art, j’ai tout de suite succombé au charme, des graphismes d’abord, du gameplay ensuite, qui m’a paru l’une des meilleures inventions jamais imaginées. Du coup, ai-je pris la peine de me lancer dans l’aventure moi-même ? Non, pas du tout, absolument pas. Bordel, mais y a des auto baffes qui se perdent quand j’y repense. Mais pourquoi, pourquoi, alors que j’adorais absolument tout de ce titre, que j’avais même le droit de l’embarquer chez moi pour une durée à peu près indéterminée, l’ai-je délaissé tout en sachant que je raterais là l’une des meilleures expériences vidéoludiques de ma vie ? Je n’ai aucune excuse, vraiment. Allez hop, auto baffe.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Déjà, il faut savoir qu’à la sortie de FF Tactics, tous les gamins et gamines de l’époque vouent déjà un culte extatique à Final Fantasy VII, sorti quelques mois plus tôt. Qu’est-ce que ça change ? Rien, je contextualise en faisant genre j’ai de la culture. Citons plutôt les qualités intrinsèques de ce tactical RPG hors-pair, et adoubé de tous ceux qui ont pu se le procurer. Déjà, l’histoire haletante nous prend aux tripes via un personnage extérieur. Je n’ai rien suivi, hein, mais je crois les gens qui en ont parlé. La narration se pose donc du point de vue d’un historien qui nous raconte les faits, en se plongeant dans ses souvenirs et ses recherches. Je trouve ça super cool. Je trouve aussi super cool que le scénario traite de sujets sociétaux bien réels, comme la place de la religion, les privilèges liés à la richesse, et sûrement d’autres trucs que je n’ai pas décelés en visionnant les playthrough du jeu en diagonale. Mais eh, je fais confiance aux tests que j’ai lus : l’histoire pète la classe, point.
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Le gameplay au tour par tour propose d’embarquer jusqu’à cinq personnages au combat. Sachant qu’on peut former un groupe de seize individus au maximum, ça permet de jongler entre pas mal de combinaisons. Nul doute que les fanatiques de l’optimisation ont dû s’arracher beaucoup de cheveux en cherchant les teams les plus efficaces en fonction des paramètres à prendre en compte. Et des paramètres, il y en a un paquet ! Déjà, chaque personnage, ennemi, créature, monstre… etc. se voit affublé d’un genre de signe du zodiaque. Selon ce signe, et son genre (homme ou femme, on reste simple dans les nineties), il occasionne plus ou moins de dégâts à d’autres (en fonction de leur signe aussi, évidemment). Il faut ajouter à cette analyse la nature du terrain et son élévation pour ne pas se faire surprendre. On équipe ses compagnons de manière classique avec armes, capes et armures pour leur filer de meilleures statistiques de points de vie, attaque et défense… du basique, quoi, mais bien foutu.
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Là où ça devient passionnant, c’est quand à cela sê cumulent les métiers (une feature lancée dans Final Fantasy III je crois). Chaque combattant et combattante peut se voir assigner un métier (comme une classe, en fait, mais en un peu plus cool). Chaque action menée, chaque coup donné, chaque sortilège lancé en combat donne des “Job Points”, qui permettent de débloquer des aptitudes liées au métier qu’excerce le personnage sur le moment. Sur le moment, oui, car ces petits futés peuvent changer de boulot à l’envie, pour se spécialiser dans d’autres machins, tout en conservant des skills appris du métier précédent ! Il existe même des métiers avancés, qui nécessitent une maîtrise minimum en plusieurs autres pour devenir accessibles ! En tout, une vingtaine de jobs différents, plus une bonne dizaine exclusifs à des personnages spécifiques liés à l’histoire. De quoi passer des heures à peaufiner des équipes avant chaque baston. D’ailleurs, on finit assez vite par passer plus de temps à naviguer dans les menus que de réellement jouer, tant l’envie de chouchouter notre petite armée prend le pas sur tout le reste. Au-delà des stats basiques d’armure, de points de vie, de force… etc, les combattants se jugent aussi à leur bravoure et à leur foi. J’apprends en écrivant ces mots que les hommes possèdent une bravoure plus élevée que les femmes. Bon, je crée un hashtag sur Twitter ou c’est comment ? La bravoure permet de taper plus fort avec certaines armes, d’augmenter ses réflexes défensifs, et de trouver plus facilement des trésors via une aptitude spécifique. Même chose avec la foi, mais orienté magie. Je passe les explications sur comment faire monter ou descendre ces stats, ce modeste article approximatif va se changer en page Wikipedia. Pas simple d’écrire un truc concis sans avoir joué, huhuhuh. Il faut juste savoir que les personnages avec une bravoure très basse ou foi très haute vont fuir les combats, voire même fuir le jeu tout court. Les développeurs n’aiment pas trop qu’on croie en dieu, on dirait (et il n’aiment pas trop les lâches non plus). D’ailleurs; l’une des aptitudes utilisées pour diminuer la valeur de foi s’appelle “Enlighten”, éduquer, éclairer la lanterne, quoi. Haha ! Allez hop, encore un hashtag à créer ; mais celui-là, je ne m’en occupe pas.
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Voilà, tout ce système de progression fait tellement plaisir qu’une sorte de manière d’abuser le jeu a vu le jour pour améliorer ses troupes au maximum le plus vite possible : pendant une bataille, on les regroupe dans un coin de la carte, on les fait lancer des sorts inutiles, voire même s’attaquer entre eux avant de se soigner, parce que tout ça donne des points d’expérience ! La scène se déroule sous les yeux ébahis des créatures ennemies, qui n’arriveront au contact que dans six ou sept tours. Voilà à quelles aberrations on aboutit en pondant un gameplay trop stylé ! Mesdames et messieurs qui concevez des jeux vidéo, prenez-en de la graine et revoyez vos compétences à la baisse, merci. Ah on m’annonce que la tendance a déjà bien pris racine depuis pas mal d’années. OK alors, ça va.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Point de Nobuo Uematsu ici ! Mais restez quand même, car le compositeur Hitoshi Sakimoto, que je ferais bien de connaître, ne se laisse pas oublier si facilement. Il a déjà bossé sur pas mal de trucs avant ce projet en particulier (Gauntlet IV, Ogre Battle, Bloody Roar), et sa carrière a continué bien après également (Vagrant Story, Odin’s Sphere, Muramasa : The Demon Blade), jusqu’à aujourd’hui. En collaboration avec Masaharu Iwata (qui a un CV encore plus gros), il livre une B.O. dans le plus pur style JRPG de vieille console, avec tout ce que ça véhicule en termes de bonnes vibes et d’odeurs de renfermé. On se croirait parfois sur la Super NES, ce qui vaut pour l’un des meilleurs compliments possibles, selon moi. Évidemment, on pourrait souvent passer ce genre de son sur n’importe quel autre jeu vidéo de style similaire, et personne n’y verrait que du feu. Oui, je ne peux pas vraiment argumenter contre mon propre raisonnement, ici. Ça s’écoute bien, mais ça manque un poil d’identité, mais en même temps on reconnaît direct le jeu de rôle, sauf que si ça avait un peu plus de charme, on s’y attacherait un peu plus. Nan mais on ne pourrait pas autant s’y attacher si… OK je me suis mis une nouvelle baffe, ça va mieux.



Bilan pas du tout argumenté

Autant pour certains jeux, les recherches et l’écriture de ce genre de texte me rassurent un peu. J’arrive à me convaincre que, bon, si je suis passé à côté, c’est pas bien grave. Autant pour FF Tactics, l’avoir délaissé me fout encore plus en rogne ! Le tactical RPG aurait pu devenir le genre qui me fascine le plus, je le sais ! Mais ma flemme légendaire, qui peut aussi bien me faire foirer ma déclaration d’impots qu’oublier de jouer à des jeux vidéo, en a décidé autrement. Sérieuuuuuuux, quoi ! Voilà pourquoi ma culture du JV reste au ras des pâquerettes. Ma culture tout court, en fait. Voire même ma manière de gérer ma vie. Voilà, j’annonce : si j’avais joué à FF Tactics, je serais devenu une bien meilleure personne sur tous les plans. Accessoirement, j’aurais kiffé comme jamais sur cette spécialisation des personnages aux petits oignons frits. Sans parler des discussions endiablées avec mon pote que cela aurait engendré ; il n’attendait que ça et il n’a reçu qu’une semi-indifférence de ma part sur le sujet. J’ai adoré mon enfance, mais avec le recul, je constate que j’aurais pu faire encore beaucoup mieux.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Ven Oct 28, 2022 16:12

Moi j'ai joué a celui la.

Final Fantasy Tactics Advance ! (2004, Game Boy Advance)


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Excusez moi d'être plus jeune. :D

Niveau système de combat c'est a peu pareil que ca a dit Paulemile a part l'ajout d'un système de Juge point qui vous récompense ou pénalisé si vous respectez les lois imposés par des Juges qui ont piqué l'armure de Dark Vador.

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Niveau scénario on est dans un Isekai bien avant que le terme ne soit popularisé ce que je trouve assez sympa.

C'est aussi dans le même univers que FF12, même so in sent que la vision d'Ivalice de FFA et de FF 12 n'est pas tout a fait la même.

Rien d'autre a ajouter.
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