Consoles et jeux rétros

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Août 23, 2021 10:25

J'ai joué à un Worms 3D sur Playstation 1 il me semble. J'aimais bien le concept mais ça ne m'a pas emporté comme ceux en 2D.
En tout cas tu me confortes dans l'idée que le tout premier Worms n'était pas hyper connu... et que j'étais un petit con à me la raconter là-dessus :mrgreen:

On enchaîne avec l'un de mes RTS préférés. Antarka il me semble que ça va te parler aussi ^^

Total Annihilation (PC, 1997)

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Type de jeu

Massacre permanent, sans commune mesure avec ce que l’univers a jamais connu. Mais ça va, ce sont juste des robots qui se tapent dessus.

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Premier contact

Au beau milieu de l’année 1998, je ne jure plus ou moins que par les jeux de stratégie en temps réel. Pas encore remis des Command and Conquer, complètement obsédé par Age of Empires, et embarqué par la folie Starcraft dans les cyber-cafés ! Sans parler de Z, Dark Reign, War Wind… Cette année, comme presque tous les étés à l’époque, je passe une semaine chez un gars rencontré en vacances en Dordogne à sept ans, et devenu un ami depuis. Et cette année, un jeu a fait passer les explorations de mares, les ascensions de bottes de foin et les sessions de dessin au second plan : Total Annihilation !

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Retour sur expérience

Ouais, encore un RTS de plus. Mais j’ai eu beau fournir tous les efforts possibles pour résister à la tentation, j’ai succombé à son charme, en cinq secondes. Total Annihilation, c’était le jeu de tous les extrêmes ! Le premier à tout afficher en vraie 3D dynamique : les unités et le terrain, quoi. Et quelles unités ! Des robots titanesques, des tanks gros comme des pétroliers, des croiseurs longs comme une file d’attente à la CAF, des avions, des hovercrafts… Il y avait tout là-dedans, un choix gargantuesque, pour de la baston épique et quasi ininterrompue. Là où on envoyait des escouades de quinze machins dans les jeux de stratégie classiques, Total Annihilation nous donnait la possibilité de balancer une armada de cinquante machines de guerre sur un adversaire qui faisait de même. Avec un flux continu de renforts, s’il vous plaît ! De quoi tarir notre soif d’action de préado quasi hyperactif. Dommage que les PC de l'époque (et même des dix années à venir) surchauffaient au bout de trois minutes de jeu.

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Flashback spécial ambiance

Le début de chaque partie installe une ambiance calme mais oppressante. Planète inconnue aux paysages fabuleux, notre commandeur seul face aux éléments, notre base qui prend forme petit à petit… On se sent intrusif et vulnérable. Passées les premières minutes, on change d’atmosphère pour laisser place à un festival de son et lumière à base de lasers, canons plasma, roquettes à protons et autres gadgets capables de raser des pays entiers. Forcément, avec les graphismes et les ordis des nineties, se repérer dans ce maelstrom de feu et d’acier représentait la véritable prouesse du joueur. À l’aube de l’an 2000, Total Annihilation nous a donné une vision assez barbare d’un lointain futur, où les machines ont éradiqué les hommes et s’affrontent dans un conflit parti pour durer jusqu’à la fin des temps. Pour quelle raison déjà ? Les robots eux-mêmes l’ont oublié, mais qu’importe : Terminator peut aller se rhabiller. Mission accomplie.

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Réécoute de la bande-son

Command and Conquer s’étant vu gratifier d’une B.O. d’électro-rock crâneur, je m’attendais à envoyer mes robots au casse-pipe sur des rythmiques techno-futuristes. En fait non, Jeremy Soule, le célèbre compositeur, a choisi la voie de l'orchestre symphonique épique. Bien qu’ayant déjà été initié au mélange jeu vidéo + musique classique par le passé, je n’avais jamais été autant emporté. J’ai trouvé le cocktail juste parfait. Rien n’aurait pu mieux coller, en fait. Canon Repressor à blindage en titanium et ensemble de cuivres, ça s’accorde super bien, je vous jure.



Moment Nostalgie

Après être rentré de chez mon pote de vacances, j’ai direct économisé pour m’acheter le jeu. Puis je l'ai terminé, reterminé, jusqu'à en connaître la moindre petite puce électronique. Ensuite seulement, j’ai découvert qu’une communauté de fans s’amusait à créer et intégrer encore plus d’unités dans le jeu ! Bordel et jubilation +9000, je venais de découvrir les moddeurs et leur imagination sans limites. Les heures passées sur des ébauches toutes moisies de sites internet à chercher des packs d’unités, à les télécharger à raison de 0,3 kilo octets par seconde, puis à les faire fonctionner, font partie des meilleurs souvenirs de ma face geek asociale.

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Dernière édition par Paulemile le Lun Nov 15, 2021 15:14, édité 1 fois.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Lun Août 23, 2021 19:25

Rien à ajouter à ton test.

Ce jeu, je l'ai vraiment purgé dans tout les sens. Quand j'y repense, niveau jeux vidéo, c'était absolument dingue ce qu'on a vu sur PC entre début 1997 et fin 1998. Juste 2 ans, et des dizaines (centaines ?) de jeux incroyables, sans compter une évolution technique incomparable selon moi avec ce qui peut se faire aujourd'hui.

C'est clairement les jeux PC qui m'ont fait acheter une N64, parce que cette console faisait des trucs différents du PC, la ou les PlayStation 1 (puis 2), à mes yeux c'était du PC en vachement moins bien.

Total Annihilation, il est pas connu en fait en dehors de cercle de geek fans de RTS. Mais ça restera à jamais, pour moi, le jeu qui m'a fait lâcher Âge of Empire.

Puis Âge of Empire II m'a fait lâcher Total Annihilation :mrgreen:



Édit :



Allez hop. J'ai envie de parler d'un jeu NES.

Le premier Tortue Ninja, énormément de monde connait. Quasiment tout ceux qui ont possédé une NES l'ont eu, et les autres en ont au moins entendu parler via le JDG (qui exagère vraiment, ce jeu était difficile mais finissable, et certainement pas plus difficile que la concurrence).

Mais moi je vais parler de Tortue Ninja 2 sur NES.


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Bon, le jeu n'a quasiment aucun point commun avec son prédécesseur. Jusqu'au genre. Ici on a un beat them All (genre Street of Rage ou Golden Axe). Paraît que les Tortues Ninja suivant (sur Super NES) ont repris la formule mais perso j'ai pas joué à ceux la.

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Et, si j'ai parlé de Kung Fu dans le même genre y'a pas si longtemps, ce jeu est incroyablement plus abouti, plus beau, plus tout. On a du mal à croire qu'il s'agit de la même génération de console.




Ce jeu, il m'appartenait pas. Un pote à mon petit frère nous l'avait prêté, et ma foi c'est ma plus grosse claque sur NES.

Déjà ça se voit sur les captures d'écrans. C'est beau. On est vraiment sur NES ? Bah ouais.


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Juste beau ? Nan. C'est varié aussi. Que ce soit les decors, le es ennemis, voire le gameplay. Oui bien-sûr la plupart du temps on se déplace à pied, mais jamais j'oublierais le niveau ou on se ballade sur des skates.



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Et le plus beau ? Un mode deux joueurs en coopératif. A un c'est bien ? A deux c'est beaucoup mieux.


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Et clairement, si le jeu est difficile à finir du premier coup, il se plie néanmoins dans la journée si on persévère un peu. Faut compter une grosse heure du début du jeu à sa toute fin, et peu probable d'échouer plus de 2-3 fois. On est loin de la difficulté de son ainé.


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Perso les Beat them All, j'y ait surtout joué sur 16 bits. Et je trouve que ce jeu rivalise très bien avec Street of Rage, et je le préfère largement aux Golden Axe et leur jouabilité plutôt approximative.


Un must-have de la NES. Le jeu ou j'ai passé le plus de temps sur cette console avec Mario Bros 3. Il a tout d'un hit.



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Pour la petite anecdote, je l'avais acheté (10 balles) y'a quelques années à mon frère, persuadé qu'il possédait encore la NES. À notre grand désarroi commun, c'était pas le cas. Et c'est ainsi qu'on s'est retrouvé à Paris, un dimanche, à chercher à tout prix une NES d'occaz avec deux manettes, qu'on a fini par payer 90€. Mais ça valait le coup, on a purgé ce jeu toute la nuit.

Et actuellement, c'est moi qui l'ait :mrgreen:
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Lun Août 23, 2021 19:54

En parlant de AOE II ! 8-)

Age of Empires II : The Age of Kings !


Age of Empire II The Age of Kings (vous avez besoin d'une traduction ? :mrgreen: ) est un STR sortie en 1999 sur PC et en 2001 sur PS2.

Je répète un RTS sortie SUR PLAYSATION 2 ! :shock:

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Permettant d'incarner une dizaine de Civilisation, XIII pour être exacte, pouvant s'affronter en Solo ou en Multi dans différents modes de jeux (Domination, Capture de Drapeaux ect.) En recoltant differents ressources pour construire des bâtiments, crée des unités dont une unique par Civilisation, et des technologie, le ba-ba quoi.

Et avec aussi une campagne d'intro avec William Wallace (NOTRE LIBERTE !) et des campagnes plus longues avec Jeanne d'Arc,, Gengis Khan, Saladin et Frédéric Barberousse .

Ainsi qu'un glossaire assez documenté.

A l'époque j'avais poncé le jeu comme un ouf mais j'ai terminé aucune campagne parce que j'étais pas très douée. J'avais 6 ANS ! 8-)

Et c'était très amusant surtout quand The Conquerors s'y est ajoutée.

En revanche j'ai pas encore touchée à la Définitive Edition, enfin Définitive façon de parler.

Je reviens plus tard, on essaye de me piquer mes champs de maïs.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Lun Août 23, 2021 21:10

Il est sorti sur PS2 ce jeu ? Mais il aurait tourné sur PS1 sans soucis.

D'ailleurs ils avaient sorti StarCraft sur N64, super version au passage.


AoE2, avec Warcraft III, c'était le jeu ou j'etais absolument invincible. En tout cas dans mon entourage direct et dans nos LAN. En 1 vs 1 je faisais du rush paysan pour avoir un peu de défi. À deux contre moi je perdais JAMAIS. Même à 3 vs 1 en général je gagnais. On avait gagné en 6 vs 2 avec mon frère, ils étaient tellement dégoûtés en face, d'autant que paraît il y'avait des potes de mon frère qui faisaient des compétitions AoE.

Bon après ils se vengeaient sur Counter Strike, me rappelle avoir perdu 50 à 2, alors que j'essayais vraiment, et que l'un des potes de mon frère jouait au couteau. :x
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Août 30, 2021 11:14

Antarka a écrit:Rien à ajouter à ton test.

Ce jeu, je l'ai vraiment purgé dans tout les sens. Quand j'y repense, niveau jeux vidéo, c'était absolument dingue ce qu'on a vu sur PC entre début 1997 et fin 1998. Juste 2 ans, et des dizaines (centaines ?) de jeux incroyables, sans compter une évolution technique incomparable selon moi avec ce qui peut se faire aujourd'hui.
C'est clairement les jeux PC qui m'ont fait acheter une N64, parce que cette console faisait des trucs différents du PC, la ou les PlayStation 1 (puis 2), à mes yeux c'était du PC en vachement moins bien.

Total Annihilation, il est pas connu en fait en dehors de cercle de geek fans de RTS. Mais ça restera à jamais, pour moi, le jeu qui m'a fait lâcher Âge of Empire.
Puis Âge of Empire II m'a fait lâcher Total Annihilation :mrgreen:


Tiens c'est marrant, je suis incapable de me souvenir si j'ai joué à TotalA avant AoE ou l'inverse. Sachant que AoE est sorti en 98 en Europe et que j'étais au taquet pour y jouer direct, mais que j'ai découvert TotalA durant l'été 98 aussi.
J'ai quand même vachement plus joué à Total Annihilation, surtout avec les mods.
Mais ouais, cette époque était dingue pour les RTS. Je dirais même que ça a commencé en 1996, mais les grosses évolutions de gameplay / graphisme ou autre, c'est plutôt 1997 oui.

Sinon c'est cool de parler de TMNT2, il est souvent éclipsé par le 1. D'ailleurs, j'ai seulement joué au 1 sur NES. On a eu beau tryhard comme des dingues avec mon pote, on n'a jamais pu le terminer.
Pour ce qui est de TMNT sur la SNES, mon test du 4 fait partie de mon Top50 ^^ Je le posterai un de ces jours.

Et merci pour ton test de AoE II, Xeha. Je comprends toujours pas comment je n'ai jamais pu jouer à ce jeu. J'ai bavé sur les screens de magazines pendant des mois et au final... j'y ai jamais touché. J'étais trop barré dans Heroes of Might and Magic 3 à la maison et à Starcraft dans les cyber-cafés, je pense.
Faut vraiment que je me fasse une liste de jeux que j'aurais aimé connaître et à côté desquels je suis passé. La liste est tellement longue.

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La suite :

Master of Orion 2 : Battle at Antares (PC, 1996)

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Spoiler
Type de jeu

Apologie du capitalisme maquillé en jeu de conquête spatiale. Spoiler alert : écraser tous ceux qui croiseront votre route est la clé de la victoire. Comme en vrai, finalement.

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Premier contact

Je sais que c’est redondant mais j’ai découvert Master of Orion grâce au cousin, toujours le même. Je descends les marches qui mènent à sa chambre et sur son écran d’ordi, je tombe sur une carte représentant un bout de galaxie, dans laquelle chaque étoile possède une ou plusieurs planètes, sur lesquelles on peut créer des colonies, au sein desquelles on fait prospérer sa population, sur la peau de laquelle on fait se multiplier des bactéries… non ça s’arrête à la population, et c’est déjà pas mal.

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Retour sur expérience

Alors qu’on soit bien clair : même si je trouvais ça génial, je n’ai jamais compris grand chose à la multitude de choix possibles, d’options et d’améliorations qui fourmillent dans ce jeu. Je cliquais un peu n’importe où en espérant que ça fonctionne. Sans surprise, je galérais pas mal à finir une partie mais ce n’était pas bien grave. J’adorais recommencer avec une nouvelle race de créatures fascinantes ou de bestioles hideuses, dans une nouvelle galaxie générée aléatoirement. La rejouabilité était presque infinie, et même si les graphismes n’étaient pas incroyables par rapport à la moyenne de l’époque, voire clairement moches parfois, on se croirait souvent perdu dans l’espace pour de vrai. Le charme tout particulier qui émane de ce jeu semble avoir disparu des titres actuels, et ce pour l’éternité. Versons une petite larme que nous relâcherons ensuite dans le vide intersidéral.

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Flashback spécial ambiance

Parmi tous les jeux de gestion qui m’ont fasciné, Master of Orion II possédait l’identité la plus forte, selon moi. Le thème de l’espace, combiné à la direction artistique bancale mais charmante et à l’interface un peu bordélique, sans oublier la profondeur presque surnaturelle du gameplay... le tout donnait un mélange explosif, fait d’oppression, d’émerveillement et d’angoisse positive (je n’ai pas plus d’explications à donner sur ce terme). Partir explorer une étoile, découvrir qu’elle se trouve sur le territoire d’une amibe spatiale qui gobe notre petit vaisseau, revenir l’exterminer avec une flotte de quarante croiseurs pour enfin coloniser la petite planète du système... et découvrir qu’elle est toxique, inhabitable, sans ressources, ça n’a pas de prix.

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Réécoute de la bande-son

Tout pareil que l’ambiance visuelle, la musique est immersive, planante et inquiétante à souhait, selon les actions qui lui sont associées. On tremble de peur à la rencontre d’une race extraterrestre belliqueuse, on se sent apaisé quand on s’entretient avec des êtres bienveillants. Mention spéciale aux morceaux qui accompagnent le joueur durant ses phases d’exploration. Là, on sent que l’espace, ça fait flipper ! Combien d’astronautes ont changé de carrière après avoir joué à Master of Orion ? Sans doute beaucoup. Par ailleurs, ce sont les différents titres de la B.O. qui transmettent le mieux les informations dans le jeu. Enfin le texte aussi, mais mon niveau d’anglais à onze ans était encore très limité.



Moment Nostalgie

Ah, cette époque bénie où j’avais pour seul problème d’obtenir l’autorisation de squatter l’ordi quatre heures de suite, tous les jours de la semaine, pour façonner et chouchouter mon empire spatial... ou pour me faire exploser la tronche en trois minutes par l’IA du jeu. Heureusement qu’il faisait beau dehors et qu’avec quelques potes, on trouvait encore le temps de jouer dans le parc en bas de chez moi. Ça permettait de relativiser sur notre condition de petite poussière perdue dans l’immensité du cosmos.

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Et encore la suite :

Castle of Illusion, Starring Mickey Mouse (Mega Drive, 1990)

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Type de jeu

Dessin animé interactif dans lequel sauver Minnie revient à voyager entre plusieurs dimensions.

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Premier contact

Bon là, j’avoue que je ne sais plus si j’ai reçu ce jeu comme cadeau d’anniversaire ou sur un coup de tête altruiste de ma maman pendant une virée au supermarché. Tout ce dont je me souviens, c’est d’avoir été conquis aussitôt. Autant le personnage de Mickey me sortait par les yeux dans les magazines ou les Super Picsou Géant, autant il a fait partie de mes héros vidéoludiques préférés. Je ne l’ai incarné que dans ce seul titre, mais ce fut bien suffisant.
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Retour sur expérience

Quand j’avais pour projet de faire plein de cauchemars, je jouais à Ghouls and Ghosts. Si je voulais passer une journée avec un sourire niais collé au visage, je jouais à Castle of Illusion. Et puis c’était un peu moins dur quand même, donc j’ai pu le terminer sans avoir à sortir l’émulateur vingt ans plus tard. Les mécaniques du plateformer simple et efficace sont bien présentes, quoiqu’un peu classiques. Ici encore, il est question de porter secours à une femme kidnappée, même si c’est une souris. Mais eh, c’était à la mode, ça ne choquait pas encore grand monde. Et moi j’avais cinq ou six ans, laissez-moi tranquille.
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Flashback spécial ambiance

Les niveaux n’ont aucun lien entre eux, comme dans beaucoup de titres du genre. Au moins, ici c’est expliqué par le fait qu’on se balade dans un château magique dont chaque porte renferme un monde à part entière. Les thèmes sont forts et travaillés, de la forêt à la bibliothèque, en passant par le pays des jouets ou les ruines antiques. On était en plein dans l’âge d’or des jeux de plateforme à cette époque et celui-ci est une petite pépite visuelle qui puise souvent son inspiration dans Fantasia, ce qui est une bonne chose (ou alors il faut que je revoie le film). On sent que ce n’est pas juste un titre balancé sur le marché pour faire la promo d’un dessin animé qui sort au ciné au même moment (même si Aladdin et le Roi Lion sont des jeux très cool aussi).
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Réécoute de la bande-son

Le gameplay et le level design n’avaient rien de révolutionnaire mais la musique par contre… c’est elle qui fait que le charme opère toujours. Quand j’étais gosse, j’aimais tout ce que je voyais et entendais pour peu que ce soit un jeu vidéo mais quand même. On est dans le haut du panier, comme si le même soin avait été apporté aux morceaux qu’aux chansons des films Disney.


Moment Nostalgie

Je me revois avec ma sœur dans notre chambre en journée, il fait beau (c’est tout l’inverse de Ghouls and Ghosts où j’étais tout seul la nuit, y a un truc inconscient qui travaille, c’est obligé). On se dandine sur la musique du premier niveau dans la forêt, avant de stresser comme des malades sur celui du tunnel inondé. Même après avoir terminé ce jeu vingt fois, j’y suis toujours revenu pour m'imprégner de cette atmosphère envoûtante qui s’en dégage. Même qu’aujourd’hui, quand le poids de la vie appuie sur mes maigres épaules, je me réécoute le thème sonore de ce fameux premier niveau et je me dandine comme avant, comme ce brave Mickey (qui m'avait l'air bien serein pour un gars qui a perdu sa petite amie). Mes problèmes s’envolent.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Lun Août 30, 2021 17:13

Moi je parlerais bien de Kingdom Hearts mais on verra ça plus tard. (Quand je serai Numéro 1 du Forum !)

A la place on vas parler de ......

Pokémon Colosseum !


Pokémon Colosseum sortie sur LA Gamecube en 2004 est un action RPG basé sur la license Pokémon (LOL) qui raconte l'histoire de Mickael membre de la Team Snatch des voleurs locaux de la Région Rhode décide de faire saurer leur base après s'être surement réveillée de très mauvaise humeur.

Il s'emparera au passage d'un Snatcheur, un appareil de voler les Pokemon d'un Dresseur.

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Enfin en théorie puisque que les seules Pokémon que tu as le droit de "voler" sont ceux de la Team Ombre, des Pokemon Obscur dont on as lavé la conscience pour les rendre plus forts, que tu devras purifier avec l'aide de Celebi.

Tu devras aussi escorter une demoiselle en détresse Emilie de la Team Ombre, et n'espérez pas un bisou sur le front.

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Sinon coté gameplay c'est un jeu Pokémon fonctionnant en 2VS2 débutant directement au niveau 25 avec Mentali et Noctali comme Starters.

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Avec 50 Pokémon capturables dont 48 Obscur, renforçant la difficulté plus élevée que d'habitude, accompagnée de graphismes très correctes pour de la Gamecube et qui donne une petite leçon à E/B.

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(C'est laquelle la plus belle des 2 honnêtement ?)


Quant à l'OST elle est juste Parfaite ! https://youtu.be/YAfzfCQ5_A0

Dommage que ce jeu soit sortie sur le demi-bide qu'as été LA Gamecube et que Gamefreak et The Pokémon Compagny n'en avait rien à cirer.

Enfin qui sait un Remake Switch un jour.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Lun Août 30, 2021 17:25

Xehanort a écrit:
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(C'est laquelle la plus belle des 2 honnêtement ?)



De très loin la seconde image. La première ça aurait tourné easy sur Dreamcast, voire sur N64.


Mais je connais aucun de ces deux jeux après.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Sep 03, 2021 10:18

Warriors of the Eternal Sun (Mega Drive, 1992)

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Type de jeu

Quête épique sans queue ni tête, vue à peu près du dessus et codée avec les pieds.

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Premier contact

Je me souviens bien. C’était avec ma mère dans le super méga grand Auchan du Havre (celui qui vend le plus de Pastis en France), un soir de semaine. Peut-être a-t-elle eu pitié de me voir si désespéré dans ce magasin rempli de bouffe et de machines à laver, toujours est-il que j’ai eu le droit d’acheter le jeu vidéo de mon choix, à la condition qu’il ne soit pas trop cher. Après avoir fouiné quelques minutes, j’ai pris la boîte avec l’image d’un guerrier qui s’apprête à combattre un dragon. Design éculé mais ultra efficace sur un gamin de mon âge qui vivait plus dans sa tête que dans le monde réel. Le résultat affiché sur la télé n’avait rien à voir avec le joli dessin sur lequel j’ai flashé, c’était même super moche ; raison pour laquelle aucun de mes potes n’a souhaité m’accompagner dans cette aventure. Je ne peux pas leur en vouloir. Pourtant, jusqu’à mes quinze ou seize ans, je suis resté scotché à cet étrange objet vidéoludique comme un papillon de nuit à un vieux lampadaire de village en Ardèche (sans manquer de respect aux Ardéchois).
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Retour sur expérience

Sans hésiter, c’est la découverte de l’aspect “jeu de rôle” qui m’a foutu dedans, comme dirait l’autre. La progression des personnages, le gain de niveau, l’achat de meilleur équipement, l’apprentissage de nouveaux sortilèges... Une cassure s’est faite à ce moment-là dans mon petit cœur d’enfant geek. Désormais, j’ai classé les jeux en deux catégories : les titres dépourvus de système évolutif (qui ne méritent que peu d’attention de ma part) et les autres (qui ont droit à tout mon amour et à mon temps libre). Les mécaniques sont à moitié pétées, il y a des dizaines de manières de finir le jeu en exploitant des failles dans le gameplay, les trois-quarts des pouvoirs magiques ne servent à rien mais ça reste l’éclate !
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Flashback spécial ambiance

On ne va pas se mentir, ce jeu n’a pas grand chose pour plaire. Graphismes médiocres, potentiel gâché et contenu frustrant. Je suis encore aujourd’hui incapable d’expliquer pourquoi j'ai adoré, en développant une sorte de syndrôme de Stockholm, sans doute. Une énergie surnaturelle m’a pourtant poussé à en décortiquer chaque pixel pour essayer d'en découvrir tous les secrets, comme si ma survie dans le monde réel en dépendait. Le mélange de clichés RPG à l’ancienne et de délires abracadabrantesques, comme la téléportation d’un château entier dans une dimension inconnue, a donné à ce titre une identité unique, un peu par miracle. Les combats en extérieur se déroulent au tour par tour, en vue de dessus, avec des ennemis qu'on canarde à distance sans enjeu. Ben oui, ils sont trop bêtes pour contourner un buisson derrière lequel quatre abrutis armés de lance-pierres sont cachés. Le reste se passe dans des grottes en temps réel, à la première personne et là, c'est vraiment flippant et parfois très compliqué de s’en sortir ! Ça n’a pas beaucoup de sens et c’est ce qui fait tout son charme. Enfin je crois.
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Réécoute de la bande-son

L’OST a été composé par le mythique Frank Klepacki, qui n'avait alors que dix-huit ans si j’en crois sa page Wiki. Même si elle est souvent grinçante et étrange, la musique annonce déjà le potentiel immense du monsieur. À l’image du reste, je suis tombé aussitôt amoureux de chacun des morceaux, sans jugement. Même si certains ont toujours une place près de mon cœur aujourd’hui, je trouve que le gosse que j’étais avait un seuil de tolérance quand même sacrément élevé.


Moment Nostalgie

Je me revois gamin seul dans ma chambre, les soirs d'hiver, à faire longer des kilomètres de murs à mes personnages pour espérer découvrir une grotte cachée. L’exact inverse d’une expérience distrayante, à première vue. J'ai fait venir ma mère des dizaines de fois pour me traduire les messages en anglais de PNJ totalement inutiles, convaincu que je pouvais influer sur le déroulement de la partie si je résolvais des énigmes qui n'existaient que dans ma tête (exemple d’anecdote : un habitant du château a perdu son chat. Je me suis dit qu’en le retrouvant, le gars me donnerait un objet me permettant d’ouvrir un passage dans une caverne qui s’ouvrirait sur un monde encore plus grand… j’en passe et des plus embarrassantes). En gros, je perdais mon temps à essayer de voir au-delà du jeu plutôt que d’y jouer. Aussi surprenant que ça paraisse, j’en ai tiré une satisfaction incroyable un paquet de fois.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Lalilalo le Ven Sep 03, 2021 12:17

Est-ce que quelqu'un a joué à Battletoads et aimerait en faire une review ?

Je me souviens d'un jeu d'une difficulté extrême (avec un niveau type train de la mine) dans lequel il fallait avoir des réflexes surhumains et du coup j'ai jamais pu terminer ce jeu. Bizarre que le JDG n'en ait pas parlé.

La Normandie.
Son climat.
Ses fromages.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Ven Sep 03, 2021 12:46

J'y ait joué, un peu la flemme de faire une review.

Ce jeu est vraiment extrêmement difficile oui. À côté de ce jeu, le premier Tortue Ninja sur NES, c'est une promenade de santé totale. C'est typiquement le genre de jeu qui met tes nerfs en pelote, voire te donne envie d'inviter les développeurs chez toi pour leur faire bouffer la manette de la NES, en gardant la bouche fermée si possible que tu puisses aussi leur faire bouffer leurs dents au passage.

Tout veut te tuer dans ce jeu, même les décors. Et la gestion des collisions était vraiment bancales me rappelle (genre tes coups de poings ont aucun d'effet à cause de la hitbox pourrave, mais si tu t'approches d'un quart de millimètre de l'ennemi, bien entendu tu te prend une mandale fatale). Et certains passages plates formes qui rendent fou aussi, genre quand tu sautes pile sur le bord et que tu passes au travers.



Perso j'y prenais pas tant de plaisir que ça à ce jeu en solo, même s'il avait un ton plutôt rigolo. A deux c'était sympa par contre. Mais ça souffrait de la concurrence (cf Tortue Ninja 2 dont j'ai parlé y'a quelques semaines, bien plus fun et moins difficile).


PaulEmile : connaît pas le jeu dont tu parles. Mais ton anecdote avec le Dragon sur la jaquette m'a bien fait rire. J'étais très vulnérable aux dragons aussi quand j'étais gamin. C'est ainsi d'ailleurs que j'ai acquis Traysia sur Megadrive qui est, je pense, l'un des 3 plus mauvais jeux auquel j'ai joué dans ma vie.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Sep 03, 2021 13:35

Antarka a écrit:PaulEmile : connaît pas le jeu dont tu parles. Mais ton anecdote avec le Dragon sur la jaquette m'a bien fait rire. J'étais très vulnérable aux dragons aussi quand j'étais gamin. C'est ainsi d'ailleurs que j'ai acquis Traysia sur Megadrive qui est, je pense, l'un des 3 plus mauvais jeux auquel j'ai joué dans ma vie.

Ah j'étais pas le seul à me faire avoir, alors :mrgreen: Franchement j'ai aimé jouer à ce jeu, mais je ne peux pas le considérer comme bon, objectivement. Et sans dragon sur la jacquette, je ne l'aurais jamais pris.

Sinon jamais joué à Battletoads. Ca fait partie de mes grosses lacunes vidéoludiques, même si apparemment je n'ai pas perdu grand chose.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Claude Lindsay le Ven Sep 03, 2021 17:17

J’ai beaucoup aimé, paul émile, ta review sur Warriors of the eternal Sun

Je ne connaissais pas ce jeu. Ton retour est intéressant. Il relève un des travers de l’époque. L’extérieur était souvent superbe, voire aguicheur. Le contenu, beaucoup moins. Ça n’était pas propre au jeu vidéo : les comics de l’époque aussi arborait souvent une couverture sublime et un contenu de moindre qualité ( la cerise sur le McDo c’est quand il était en noir et blanc ).

J’ai beaucoup ri en lisant le passage où tu cherchai à résoudre des énigmes imaginaires,en espérant recevoir une aide de personnages qui jamais n’arriva... ça m’a rappelé des souvenirs personnels.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Sep 06, 2021 11:16

Claude Lindsay a écrit:J’ai beaucoup aimé, paul émile, ta review sur Warriors of the eternal Sun

Je ne connaissais pas ce jeu. Ton retour est intéressant. Il relève un des travers de l’époque. L’extérieur était souvent superbe, voire aguicheur. Le contenu, beaucoup moins. Ça n’était pas propre au jeu vidéo : les comics de l’époque aussi arborait souvent une couverture sublime et un contenu de moindre qualité ( la cerise sur le McDo c’est quand il était en noir et blanc ).

J’ai beaucoup ri en lisant le passage où tu cherchai à résoudre des énigmes imaginaires,en espérant recevoir une aide de personnages qui jamais n’arriva... ça m’a rappelé des souvenirs personnels.


Merci pour ton message, Claude Lindsay ^^
Je suis content de voir que ça te rappelle des souvenirs propres à ton expérience de joueur.
D'ailleurs j'ai oublié de raconter qu'un jour, j'ai retrouvé la cartouche par terre dans ma chambre en plein soleil (je l'avais laissée traîner, comme plein d'autres trucs). J'ai lancé le jeu comme ça et tout était buggé, plus rien n'avait de sens. Je dirigeais une équipe de personnages morts dans une zone qui n'est normalement pas accessible. J'ai rencontré un monstre buggé lui aussi (c'était juste une texture de feu qui bouge, je crois) et ça m'a renvoyé à l'écran d'accueil, qui me renvoyait ensuite de nouveau dans cette session de jeu improbable. Le fait que je me retrouve dans une zone normalement bloquée a encore plus entretenu ce sentiment que j'avais d'autres choses à découvrir, mais en fait non ^^
Le lendemain, la cartouche refroidie, j'ai retrouvé ma partie normale :P

Allez, on change d'ambiance :

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Type de jeu

Tentative de faire entrer le mot “Bomberman” dans le dictionnaire, avec pour définition : chaos innommable, à tendance maelström apocalyptique

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Premier contact

Se croyant très malin, mon beau-père a acheté ce jeu pour ma petite sœur, sans doute dans l'espoir qu’elle s’amuse sans moi et que je m’éloigne de la Playstation, qui était SA console à LUI ! Non mais ! Manque de bol, Bomberman ne s’apprécie à sa juste valeur qu’en jouant à plusieurs. Très vite, avec ma cadette, on n’a pas pu passer une journée sans s’affronter en duel. Et comme c’était elle qui réclamait, ben son papa n’allait pas la contrarier, hein. Bon, c’est juste une supposition. Si ça se trouve, cet achat n’était pas pétri de mauvaises intentions. Mais dans le doute...

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Retour sur expérience

Le concept de Bomberman est ultra connu. On pose des bombes par terre pour péter des murs qui libèrent des bonus, qui eux-mêmes améliorent les bombes (ou l’avatar en lui-même), qui peuvent ensuite exploser les adversaires plus facilement. Dans ce titre, qui porte très bien son suffixe “Party Edition”, les développeurs se sont dit :”Eh, si on mettait le max de trucs possibles dans le jeu, qu’on mélangeait tout et qu’on le mettait en vente sans regarder le résultat avant ?” En gros, c’est le bazar complet. Des dizaines de power-ups différents qui modifient le gameplay pour le meilleur ou pour le pire, des animaux sur lesquels on peut grimper, des personnages pourvus d’aptitudes spéciales par équilibrées du tout, des niveaux dotés de passages secrets, zones interactives et… Même quand on meurt, on peut encore lancer des bombes depuis l’extérieur de l’arène ! Bon, voilà. Au-delà de toute logique, ça fonctionne aaaaaarchi bien !

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Flashback spécial ambiance

Je ne sais pas si on peut parler d’une ambiance précise, vu qu’aucun niveau ne ressemble à un autre. Enfin si, quand même, de manière générale, on vit une expérience survoltée à chaque partie. C’est le cirque complet, ça piaille de partout, les effets lumineux se superposent et brouillent la vision. Il faut avoir bien dormi avant de se lancer, quoi. Et aimer le style Kawaii. Encore une fois, ça colle au concept de Bomberman à la perfection, mais ça passe mieux quand on est prévenu avant.

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Réécoute de la bande-son

Sans surprise, la musique a été composée par un clown sous acide qui aimait beaucoup les enfants (ou les détestait, c'est même plus probable). Certains morceaux sont non seulement courts et répétitifs, mais en plus très difficiles à supporter ! En plus, s'y ajoutent les bruits d’explosions incessants, les personnages qui n’arrêtent pas de crier. Euh, eh, oh ! Y a mes tympans qui saignent là, comment ça se passe ? Mais bon, hum… ça colle au thème du jeu, c'est le principal, non ? Je ne suis plus sûr de rien, j'ai surtout besoin de silence.



Moment Nostalgie

Chez les parents de mon beau-père, les repas de famille étaient in-ter-mi-nables ! Et fréquents de surcroît. Très vite, il a fallu trouver comment s’occuper pour ne pas tomber en dépression juvénile. Heureusement, il y avait un grand jardin et un magnétoscope dans la cuisine, là où les enfants étaient parqués pour manger. Sauf que ce n’était pas suffisant. Quand je dis que les repas étaient interminables, on arrivait à 11h et on repartait à 19h30, quoi ! Ce jeu vidéo nous a littéralement sauvé la vie, à ma petite sœur et moi. La Playstation est devenue une extension de nous-mêmes, dès qu’on partait manger chez les grands-parents. Si par malheur il nous arrivait de l’oublier, notre journée tombait dans un puits de désespoir immense. Ou la variante encore plus atroce ; penser à prendre la console et se rendre compte qu’il n’y a aucun CD-ROM dedans, une fois qu’on l’a installée.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar kyoju kenpu le Mar Sep 07, 2021 8:20

J'ai pas du tout joué à celui là, mais Bomberman est une licence que j'affectionne beaucoup parce qu'ont se tape toujours des barres de rire dessus tant le concept est fun. J'ai même prit le dernier sur PS4 et ont fait des bataillers royale en ligne, c'est vraiment des barres. Il y a quelques années, j'ai joué à la japan expo sur grand écran avec 9 autres joueurs, mais je sais plus c'était lequel.

Pour en revenir au rétro, le bomberman auquel j'ai le plus joué était Mega Bomberman sur Megadrive, celui qui, il me semble, a introduit le concept des kangourus.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Mer Sep 08, 2021 11:19

C'est clair que Bomberman c'est une valeur sûre, quelque soit le support.
J'avais adoré celui de N64 aussi, même si j'y ai à peine touché. Jamais joué à celui sur Megadrive par contre, ce qui reste très étonnant. C'est vrai que je parle des montures comme si c'était nouveau sur celui de Playstation, alors que ça existait avant.

En parlant de valeur sûre, tiens :mrgreen:

Golden Axe (Mega Drive, 1989)

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Type de jeu

Quête héroïque de cape et d’épée, avec des gros muscles à la place de la cape.

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Premier contact

Mon nouveau copain de CP l’avait sur son vieil Atari ST. C’est l'un des premiers trucs qu’il m’a montré quand j'ai commencé à venir jouer chez lui. Il était fier comme pas possible et je tout de suite compris pourquoi. Chaque mercredi ou samedi, il fallait qu’on se fasse une partie de Golden Axe, on était sûrs de passer un super bon moment... et de se taper un fou rire au bout de quelques minutes.
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Retour sur expérience

Quand j’ai su que Golden Axe existait aussi sur la Mega Drive, je me suis jeté dessus pour pouvoir y jouer chez moi. D’ailleurs je me le suis encore refait le week-end dernier sur la nouvelle console miniature, je dirais donc que l’impact sur ma personne a été plutôt violent. Ce jeu a également participé au développement de mon amour pour l’heroic fantasy, qui a perduré de longues années. Tout était génial, là-dedans : les enchaînements de coups, les bruits des méchants qui mouraient, les potions qui permettaient de lancer des sortilèges dévastateurs... Et si par malheur on mettait un coup à son allié sans faire exprès, l'aventure prenait une tout autre tournure. Le but était alors de massacrer l'autre à tout prix, et tant pis s'il fallait recommencer à zéro, c'était juste trop drôle de balancer son pote dans une crevasse sans fond.
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Flashback spécial ambiance

Je pourrais résumer ce jeu en un mot : indémodable ! En fait non, c’est surtout ultra ringard. Le gros barbare qui se bat en slip bleu aux côtés de la belle guerrière en armure bikini rouge, ça sent quand même très fort le mauvais goût des années 80. On voit bien que Conan est passé par là et a laissé quelques séquelles dans l’industrie du divertissement. En même temps, on se croirait réellement en pleine aventure fantastique, aussi bien lors des affrontements contre dragons, squelettes et brigands hauts de trois mètres, que lors des petites pauses entre les niveaux où on tabasse des lutins au coin du feu de camp. À l'époque, ce n'était pas encore la honte d'abuser de ces affreux clichés, c'était même la classe ultime !
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Réécoute de la bande-son

Cette musique, bordel. Quelle claque ! L’ambiance à la fois kitsch et épique lui doit presque tout. C’est grâce à cet OST impeccable qu’on peut presque sentir la poussière s’incruster dans nos yeux quand notre guerrier foule la terre sèche de ses pieds. On sent aussi l’odeur musquée de ses aisselles et l'haleine fétide de ses nombreux ennemis, qui n’ont pas l’air de se laver les dents très souvent. Le summum du culte.


Moment Nostalgie

C'est chez mon super pote de primaire, donc, qu'on a organisé les batailles de jouets les plus incroyables que des gosses puissent imaginer. En même temps, il possédait la plus grosse collection de G.I. Joe de la ville, j’en suis sûr. Dans la cave de sa maison, il y avait une réserve de pièces détachées qui servait à réparer les soldats cassés. On pouvait rester à admirer ce trésor inestimable pendant des heures (des heures de gamin, hein, donc cinq minutes max en vérité). Entre ça et l'armada de figurines de marques diverses qui remplissaient sa chambre, les journées passaient à une vitesse paranormale. Mais la tradition, c’était la partie de Golden Axe en premier, pour se donner la pêche et l’inspiration ! Ça fonctionnait à chaque fois.
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