Divinity : Original Sin

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Divinity : Original Sin

Messagepar Paulemile le Mar Avr 12, 2022 14:19

Salut ! Je ne sais pas si des gens connaissent, mais ça vaut le coup !

Quand j’arrivais à faire une pause de LoL (2/3


Divinity Original Sin (PC, 2014)

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Pourquoi je m’y suis mis ?

Dans une phase de lassitude vis-à-vis de Diablo, et de pure haine envers League of Legends, j’ai éprouvé le besoin de changer d’horizons. Je ne sais plus comment j’ai découvert l’existence de Divinity, mais j’ai lu deux ou trois tests, et contrairement à mes habitudes, j’ai acheté le jeu sans réfléchir pendant trois mois. Bien m’en a pris, car j’ai beaucoup apprécié ce vent de fraîcheur, cette nouvelle ambiance et cet univers inédit. Durant quelques semaines, j’ai même cru pouvoir m’extirper de la toile tissée par LoL. Évidemment non, je n’ai pas réussi, mais j’ai compris qu’il existait une possibilité d’y parvenir, un jour, avec un alignement des planètes parfait…

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Pourquoi j’ai aimé ?

Que ce soit au niveau du point de vue, de la formation d’équipe et de la direction artistique, j’ai tout de suite rapproché Divinity d’un Baldur’s Gate un peu modernisé. Et ça tombait bien, parce que j’avais à peine joué au sus-nommé. Tout juste j’avais observé la partie d’un pote sur le 1 et sur le 2, mais sans mettre mes propres mains dans le cambouis. La raison ? Ce système de combat que j’ai trouvé ubuesque, où on doit mettre en pause à chaque action pour ne pas crever contre un bébé rat malade. J’ai toujours détesté ce truc, et ça m’a empêché d’apprécier Baldur’s Gate à sa juste valeur.

Bref, qui dit RPG à l’ancienne, dit grosse customisation de personnage, aussi bien graphique qu’en termes d’aptitudes. On passe facilement plus d’une demi-heure à façonner son petit avatar pour qu’il nous convienne. C’est bon signe, pas vrai ? Et que serait ce menu de création sans sa belle liste de classes, bien sûr ! D’ailleurs, même si on retrouve les classiques Mage / Guerrier / Voleur qui me sortent par les yeux aujourd’hui, il en existe d’autres plus exotiques, comme le Battlemage ou l'Inquisiteur, pour un total de douze. Rien de révolutionnaire pour quiconque ayant déjà ouvert un livre de règles Dungeons and Dragons, mais il faut admettre que ça laisse plus de choix que dans pas mal d’autres moutures du genre.
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Bon, une fois lancé dans l’aventure, je constate qu’on se retrouve ENCORE dans un IP peuplé d’Orcs, Trolls et Gobelins. Franchement, qui n’en a pas marre de se taper les mêmes créatures à buter dans tous les jeux ? J’ai trouvé le bestiaire pas hyper-hyper fourni, en plus. Mais au final, en réduisant un peu mes exigences, j’ai réussi à m’y faire. J’ai focalisé mon attention sur le système de combat fonctionnel et stylé, moins sur la tronche des machins qu’on affronte, et voilà. Le fight, donc, fait passer le jeu dans une phase de tour par tour assez dynamique et intelligente, beaucoup plus intuitive que dans Baldur’s Gate. Ouf, me voilà rassuré ! Ça fourmille d’options pour prendre l’avantage, comme attaquer dans le dos, oindre les ennemis d’huile pour qu’ils brûlent plus vite, leur lancer de la foudre au visage alors qu’ils ont marché dans une flaque d’eau juste avant... etc. Sérieux, on ne s’ennuie pas, surtout dans les modes difficiles, où ça devient… vraiment difficile.

Divinity Original Sin étant un RPG, je m’attendais à avoir de la lecture. Mais autant ? Là non, pas vraiment. Il y a largement plus de parlotte que de combat. Au début, j’ai un peu flippé de m’ennuyer. Les romans de fantasy, j’avais déjà donné. Au final, j’ai presque regretté qu’il n’y en ait pas encore plus, tant on apprécie la qualité de l’écriture. Bizarrement, je ne me souviens plus du tout du scénario, mais je me rappelle d’un truc assez unanimement réputé pour sa qualité. Enfin voilà, j’ai beaucoup apprécié prendre mon temps pour discutailler avec tel pêcheur ou telle boulangère. On se balade tranquille, on profite du soleil, ça change des 300 apm nécessaires pour gagner une partie de LoL, purée. On se voit de plus gratifié de phases d’exploration, de résolution d’énigmes, de détection de pièges (ou pas), histoire de diversifier un peu tout ça.
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J’ai donc fait progresser ma petite troupe sans me prendre la tête, à un rythme tout à fait acceptable et à travers des décors qui ravissent les pupilles. On se surprend à flâner dans les villages juste pour le plaisir, au lieu d’aller tabasser du monstre, et ça ne pose aucun problème. Tout comme le scénario, impossible de me souvenir de la musique, mais une petite réécoute me fait comprendre que j’aurais dû m’y attarder un peu plus.



Pourquoi j’ai arrêté ?

Plutôt bien avancé dans le jeu, je me suis retrouvé bloqué, à un moment où il faut explorer une galerie souterraine, faire exploser des tonneaux et récupérer des objets dans une cabane en bois, ou un truc du genre. J’ai tout fouillé plusieurs fois, j’ai retourné chaque recoin de la caverne, je suis revenu sur mes pas pour voir si je n’avais pas raté une étape pour valider la quête, rien. J’y ai passé plusieurs heures et ça a fini par m’agacer au point d’aller lire une soluce en ligne. J’avais tout fait bien comme il fallait, juste que lors de l’explosion d’un tonneau, un passage devait s’ouvrir, ce qui ne s’est jamais produit. Mon jeu était buggé, magnifique nouvelle ! Ça m’a tellement saoulé que je l’ai désinstallé, sans jamais y revenir par la suite. Et pour faire passer la frustration, quoi de mieux que de retomber dans LoL plus que jamais ? Allez, on repart pour deux ans de grind sans but, saturé de crises de rage et de frustrations. Je n’étais pas encore passé Diamant à l’époque, cet objectif me hantait encore en permanence. Bref, Divinity aurait mérité beaucoup plus d’attention de ma part, je n’ai pas rendu justice à la profondeur de son gameplay, ni à la qualité de sa réalisation. Mais ce bug à la con, quoi ! J’en ai encore des frissons de haine.

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