Eh bien, je crains que la réponse ne vienne jamais, nous ne saurons pas pourquoi vous êtes méchants les gars :p
J'espère tout de même te revoir sur ce topic hasane, ce sera un plaisir. ^^
Bon, je suppose que je vous dois une explication pour le temps qu'a pris ce chapitre a sortir. En fait, je suis bloqué dessus depuis avant mon départ en vacances, depuis le lendemain de la sortie du dernier chapitre en date en fait. Non pas seulement à cause du contenu de ce chapitre, mais aussi de ce que ça implique pour les contenus des chapitres qui allaient suivre. Je prévoyais de suivre un chemin linéaire pour expliquer les évènements, j'avais commencé dans ce chapitre là. Cela m'a pris beaucoup de temps, choisir de qui et de quoi je parlais, d'où et de comment. Résultat, je me suis retrouvé avec un chapitre assez mastoc que j'hésitais à vous mettre. J'ai commencé le suivant hier.
Je me suis réveillé à trois heures du matin cette nuit. J'ai supprimé tout ce que j'avais écris, et je vous propose ce chapitre 20 là. Avant que vous ne me sautiez à la gorge : je ne vous dit pas que c'est un mauvais chapitre ou quoi que ce soit. C''est ... disons expérimental.
Voilà. Donc :
Chapitre 19 : Défense.Journal électronique conservé dans les archives impériales, accessibles uniquement aux hauts gradés, supposé écrit par Syldal Nomora. Entrée 1.«
Tout a été préparé.
Il y a quelque chose d'horrible dans le fait d'écrire cela. « Préparé », comme si nous en étions seulement capable. Cela fait des siècles, des millénaires, que la Galaxie n'a pas connu de véritable guerre. Des siècles que la République est là pour l'empêcher, pour maintenir et garantir la paix partout. Et nous sommes là, à nous prétendre prêt pour ce qui va nous tomber dessus. Bien caché dans le bunker le plus sécurisé qui existe, nous devons être très crédible.
Néanmoins, ils disent tous que nous avons toutes nos chances. Nous disposons de plus de plans de secours qu'il n'y a de lettre dans l'alphabet galactique. Ce Cold, aussi puissant soit-il, ne pourra pas échapper à tous.
Du moins, c'est que nous espérons tous.
Je ne peux pas le dire à voix haute, je ne suis même pas supposé le penser, mais je n'ai jamais autant craint pour la sûreté de la République. Jusque là, nous avions réussi à juguler tout être qui dépassait de loin la puissance moyenne de l'univers. Mais on parle ici d'un individu qui va bien au-delà de ça ; plus puissant que Taris lui-même. Et dire que notre pire scénario avant cela était la rébellion de ce même Taris. Lui qui pourrait devenir notre meilleur espoir.
Si je n'avais pas si peur de voir ma République tomber dans le chaos, je soulèverais bien l'ironie de la situation devant lui.
Pour l'heure, le plus important est, selon les meilleurs de nos stratèges, de neutraliser l'armée de Cold. Lui sera toujours aussi dangereux une fois cela fait, mais il perdra d'un seul coup une bonne partie de son influence. Il sera alors temps de se concentrer sur lui, ou de négocier si cela est possible.
Ça, c'est le travail de l'Amiral Lowkin. Nous avons réuni près de deux milliers de vaisseaux, la plus grosse concentration jamais vu depuis des milliers d'années, assez pour pulvériser entièrement la flotte de Cold quand elle arrivera dans l'espace républicain. J'ai conscience qu'il s'agit là d'une attitude extrême, et il ne me serait jamais venu à l'idée d'engager mon gouvernement vers une position si agressive, mais il semble évident à tout le monde que nous ne pourrons pas négocier avec Cold sans être en position de force.
Espérons simplement que le Nihilien comprenne rapidement qu'il serait plus intelligent de sa part d'employer la diplomatie. »
L'Amiral Lowkin n'avait jamais eu à hurler sur ses subordonnés, il avait toujours été capable de se faire entendre et respecter sans cela. C'était donc la première fois de sa carrière qu'il se voyait obliger de hausser la voix pour couvrir le chaos qui commençait à envahir la salle des commandes.
« Que la Huitième cesse le tir, la Quatrième va prendre le relais ! Nous ne devons pas leur laisser une seconde de répit ! »
Comme s'ils en avaient besoin, ne cessait-il de penser. Il pouvait le voir partout, sur les écrans et même à travers la baie d'observation. Aucun de leur tir ne passait, alors même qu'ils avaient déchaînés toutes leur puissance de feu à l'instant même où la flotte adverse était apparu. Tous les tirs semblaient exploser avant d'atteindre les vaisseaux de Cold. De fait, on ne pouvait plus discerner la flotte ennemie derrière les nombreuses explosions, mais les senseurs indiquaient qu'elle était toujours là.
« Aucun bouclier ne peut résister à ça, prononça-t-il à l'attention des techniciens, après que la radio ait été coupée.
- Ce n'est pas un bouclier, Monsieur. »
L'Amiral se retourna en une demi-seconde vers le technicien qui venait de parler. Ses quatre mains virevoltaient sur le clavier, jusqu'à ce qu'une image de plus en plus nette se dévoile sur l'écran.
Cold. Cela ne faisait aucun doute. Lowkin n'avait pas la moindre idée de l'apparence de son ennemi, mais cela ne pouvait être que lui. Un être de petite taille, cornu, et possédant apparemment une cape. Ladite cape flottait derrière lui, donnant l'impression qu'il avait des ailes. Il respirait dans l'espace. Et sa main tendue indiquait que le « bouclier » qu'ils affrontaient tout à l'heure n'était que la matérialisation de sa propre puissance.
Ainsi, il était si fort que ça. Cela semblait impossible. Cela devait être impossible. On ne pouvait pas affronter ça. L'Amiral devait trouver un nouveau plan. Mais il fut interrompu dans ses réflexions.
« Amiral ! La Quatrième ! »
Un seul regard suffit à lui faire comprendre : les écrans n'affichaient plus qu'une suite ininterrompue d'explosions. Là où s'était trouvé une flotte, il ne restait que des débris qui se dispersaient dans l'espace.
Il passait à l'attaque.
Lowkin était un insecte, il possédait trois cerveaux, normalement conçu pour coordonner les trois parties de son corps, mais les siens pouvaient réfléchir à une stratégie, tous en même temps. Il ne lui fallut qu'un tiers de seconde pour se décider.
« A tous les vaisseaux : cessez le feu ! Croiseurs : bouclier au maximum, position de défense, couvrez vos flottes. A toutes les corvettes, chasseurs, tout le monde : Retraite immédiate ! Je répète : Retraite ! Repliez vous sur Passaros ! »
Il n'y eu aucune protestation, pas la moindre brise de rébellion. Chaque Commandant savait ce qu'il avait à faire, tous les Croiseurs modifièrent leur cap pour se placer devant leur flotte et ainsi offrir une maigre protection aux autres vaisseaux.
« Monsieur, demanda le pilote de l'Alanna, vaisseau amiral de Lowkin. Que faisons-nous ? »
Lowkin n'eut pas une seconde d'hésitation.
« Bouclier au maximum, avancez au plus près de nos ennemis. Je veux pouvoir contempler ce Cold dans le blanc des yeux. »
Personne ne répondit. Son équipage était professionnel, ils savaient tous ce qu'ils avaient à faire. Il n'y avait plus rien à dire, simplement à espérer.
A pas lents, l'Amiral avança jusqu'à la baie d'observation, ses yeux à facette capturant la destruction de la Neuvième sur l'écran proche. Face à la baie, il se laissa entourer par l'immensité sombre de l'espace, et par la force de la flotte face à eux. Il avait les meilleurs yeux de la flotte et pouvait encore voir les croiseurs qui l'escortaient. Une dernière charge, plus que symbolique. Ils fonçaient à la mort, mais ils le faisaient aussi vite que possible.
Le Sarid explosa en premier, projetant des débris partout aux alentours. La plupart s'écrasèrent ou s'embrasèrent en touchant les boucliers des autres croiseurs, mais cela affaiblit suffisamment le Syldal pour qu'il explose à son tour, lui qui était pourtant le nouveau fleuron de la flotte.
La chaîne ne s'arrêta plus alors, et l'espace autour de l'Alanna semblait s'embraser un peu plus à chaque seconde. Lowkin ne pouvait plus le voir de toute façon, toutes son attention, tous ses cerveaux, étaient focalisés sur la flotte en face, qui se rapprochait à toute vitesse. Il se souvenait de la position de Cold, il pouvait presque le discerner.
Il fallut encore attendre quelques cruelles secondes pour que l'Alanna se retrouve seul à pousser les dernières limites de ses réacteurs. Derrière lui, les dernières miettes de la flotte parvenaient à s'échapper. Lowkin avait fait tout ce qu'il pouvait. Il n'avait pas le moindre regret.
C'est à cela qu'il pensait lorsqu'il les distingua enfin. Ses yeux. Ces deux billes d'un rouge profond. Des yeux de sang … et de feu.
C'est à cet instant que l'Alanna et tout son équipage furent pulvérisés.
Entrée 3.«
La Flotte est perdue. Presque entièrement. On m'a dit que Lowkin avait réussit à sauver tout ce que l'on pouvait sauver, et l'on ne pouvait pas sauver grand chose manifestement. Comment Cold s'était débrouillé exactement, cela reste encore à définir, mais on parle déjà de sa propre puissance.
Qu'il soit capable de détruire un vaisseau à distance, cela ne me surprend pas. Qu'il soit capable de soutenir les tirs de toute une flotte, avant de vaporiser la flotte en question, en revanche.
Nous affrontons un monstre.
Et je suis sensé rassurer les gens, leur expliquer que quoiqu'il arrive, leur monde ne s'effondrera pas. La République est le fondement de la vie et de la sécurité de nombreux mondes. Sans nous, la Galaxie sombrerait dans le chaos. Des espèces entières tomberaient sous le joug de ceux qui s'imaginent que la puissance leur offre le droit de dominer les autres.
Aujourd'hui, l'un des êtres les plus puissants qui puisse exister nous attaque, et je suis sensé faire croire aux gens que tout ira bien, et que nous contrôlons la situation.
Le docteur Chakwas est revenu aujourd'hui. Son plan … est probablement le dernier que je voudrais employer. Mais avec la destruction quasi-totale de notre flotte, nous avons perdu un certain nombre de lettres de l'alphabet.
Oh, il reste aussi Taris. La matérialisation de ce que nous avons toujours combattu. Le fait que la République, celle-là même qui cherche à prouver que la puissance ne permet pas de gouverner, utilise en dernier recours un être dont la principale qualité est la puissance, m'a toujours inspiré un profond dégoût. Lui-même ne m'inspire que mépris ; prétentieux et hargneux, il ne comprend pas la moitié de ce que son boulot est sensé inspiré. Mais il respecte assez les idéaux de la République pour en faire un bon agent.
Et me voilà, hésitant à l'envoyer combattre, de peur de perdre un atout précieux dès le début du jeu.
Appliquer l'idée de Chakwas mettrait fin à la guerre, mais pourrait potentiellement mener au pire génocide jamais perpétré. Que deviendrais-je en acceptant une telle idée ? Bien pire que Cold, c'est certain. Et Taris … le perdre maintenant signifierait la fin définitive de l'espoir. On ne peut pas se le permettre, pas maintenant.
Cold se dirige vers Passaros, probablement l'une de nos planètes les plus fournis militaires. Ses habitants n'ont cessés de s’entre tuer depuis qu'ils ont maîtrisés la technologie dite du « caillou taillé », leur seule défense planétaire devrait suffire à arrêter la flotte de Cold.
Pour une fois que leur querelle pourrait s'avérer utile : ils semblent s'être mis d'accord sur le fait qu'arrêter Cold est la priorité absolue. Nous pourrions bel et bien avoir une chance. »
Le souffle de l'explosion fit exploser les écrans de la salle de contrôle. Le Patriarche de Passaros avait cependant trouver refuge dans un coin de la pièce qui fut épargné par les débris et les éclats de verre.
« Ils atterrissent ! Hurla une voix dans la cacophonie générale.
- C'est impossible ! Nos défenses … Nous les tenions ! »
Pourtant, le Patriarche pouvait bien distinguer, sur l'un des rares écrans encore en état de marche, l'étrange vaisseau qui descendait du ciel, apportant avec lui la mort et la destruction. Plus rien ne l'empêchait de se poser. Ils avaient pourtant réussit à les tenir à distance, jusque là.
« Les Ishtaris, Monsieur ! Ils nous prennent à revers ! »
Impossible. Ils avaient conclus une trêve. Ils s'étaient mis d'accord, tous savaient qu'ils devaient d'abord arrêter Cold. Ils n'avaient aucun intérêt à les attaquer maintenant.
La porte du bunker explosa brusquement, laissant un nuage de fumée pénétrer dans la salle de contrôle. A travers lui, le Patriarche put distinguer les troupes qui avançaient. Ce n'était pas celle de Cold.
« Trahison » fut le dernier mot qui lui passa par la tête, alors que le tir l'atteignait en pleine poitrine.
Entrée 6.«
On vient enfin de recevoir des nouvelles de Passaros. La planète est tombée. Personne ne peut me dire exactement pourquoi, ou comment. Une seule corvette s'en est tirée pour nous apporter cette information.
Cold a maintenant une base opérationnelle, et parfaitement protégée, pour lancer ses attaques.
Cette fois, je ne peux plus reculer. Tous les stratèges sont d'accord là-dessus, il me faut prendre une décision difficile. Il faut que nous tentions toutes nos cartes, même si cela est contraire à nos principes, même si cela est contraire à la prudence.
Chakwas dit que la prudence n'a plus de sens dans une situation pareille. Elle sans doute raison. Cela n'empêche pas que condamner plusieurs millions … milliards de personnes à la mort ne me paraît pas aussi simple qu'elle semble le croire.
J'ai envoyé Taris, accompagné d'une armée. Le Maréchal Gvath saura gérer les troupes pendant que Taris s'occupera de Cold, escorté par nos meilleurs hommes. Bien sûr, face à Cold, et même face à Taris, ils feront pâle figure, mais on ne sait jamais quand ils pourraient être utiles.
Dorénavant, il est beaucoup plus difficile de prévoir où Cold va frapper. Je compte sur Gvath pour ne pas arriver en retard sur le champ de bataille que va choisir le Nihilien. »
Entrée 7.«
Cold a eu suffisamment de cran pour diviser son armée. Quelle erreur. Gvath et Taris ont affronté la moitié de ses forces sur Valyria. La moitié qui n'avait pas Cold avec elle.
Victoire écrasante. Notre première. Tout le quartier général a hurlé de joie quand on a annoncé la retraite du dernier vaisseau. L'espoir a reprit le dessus, tout le monde sait à quel point Taris est puissant. Je ne l'aime toujours pas. Mais je crois qu'il peut battre Cold. Nous l'avons peut-être surestimé. Depuis le début. »
« Où est Taris, putain ?! »
Dans le quartier général de Valyria, la tension montait et Gvath avait finalement abandonner définitivement les usages militaires. Après tout, la politesse et l'étiquette n'avait plus vraiment d'importance quand le diable venait vous chercher.
« Plus de signal, Général ! Répondit le responsable de la communication, Jenk. »
Jenk était un Gamor, tout comme le général. Tout le monde trouvait ridicule la façon dont il devait arrondir son dos pour se pencher sur le clavier, mais il n'y avait pas plus efficace que lui. Et Gvath lui faisait entièrement confiance.
« Essayez encore ! »
Au dehors, les explosions devenaient de plus en plus proche ; l'une d'elle venait de pulvériser le mur Nord, leur offrant une magnifique vue sur le champ de bataille en cours. Jusque là, ils s'étaient bien débrouillés : ils étaient plus puissant et plus nombreux. Mais tout venait de changer brusquement : un pan entier du terrain semblait s'être transformé en Enfer et plusieurs compagnies avaient disparus en un instant. Cela ne pouvait évidemment signifier qu'une chose : Cold.
Sauf que si Cold était là, cela ne présageait rien de bon sur Taris.
« Retrouvez-le ! Beugla encore le Général. »
C'est alors qu'une voix hésitante jaillit des hauts parleurs, emplissant la salle progressivement, instillant la peur brute dans les veines de tous ceux qui l'entendirent.
« Taris est mort … je répète, Taris … mort. Nous … tenons … pas longtemps. Cold … arrive. »
Sans doute un membre de l'unité d'élite qui accompagnait Taris, Gvath n'avait pas le temps de déterminer lequel. Mais il s'en fichait éperdument. En quelques immenses pas, il rejoignit l'écran qui affichait l'état de ses armées. Etendant son bras de trois mètre, il saisit un micro et se mit à hurler directement dans celui-ci.
« Que la Septième et la Sixième se mette en positon aux coordonnées 346, -576. A toutes les autres unités : Retraite ! Je répète : Retraite !
- Vous nous envoyez à la mort ! Protesta une voix inconnue dans son oreille.
- Je vous envoie protéger vos camarades ! Je vous envoie protéger ce pourquoi vous avez signé cette connerie de contrat ! Pour la République, et pour tous ceux qui croient encore en elle ! Les autres peuvent aller s'agenouiller devant Cold et voir comment il prend ça ! »
Il n'y eu pas de réponse.
Gvath éteignit le micro et tourna son regard bleu vers tous ceux qui restaient dans la salle de contrôle.
« Que tous ceux qui ne sont plus utiles ici prennent la première navette. Je reste ici avec les autres pour coordonner nos dernières actions. »
Seuls quelques uns se levèrent pour partir. Ceux qui restaient n'étaient pas du tout les plus utiles. Des gamins qui veulent jouer aux héros, voilà tout, pensa le Général.
« Vous n'êtes plus utiles, commença-t-il en circulant dans les rangs. Vous non plus. Vous, vous, et vous. Allez-vous en.
- Je reste, protesta le responsable des communications. »
Gvath le saisit par le col de son uniforme et le souleva de son siège.
« Vous partez, Jenk.
- Jamais, Gvath. Je ne te laisse pas. »
Il aurait dû le punir pour manquement à la hiérarchie, mais dans une situation pareille, cela n'avait plus grand sens. Au lieu de cela, il le serra brutalement contre lui, posant son énorme patte sur sa joue. Il pouvait sentir ses deux cœurs qui battaient à une vitesse hallucinante.
« Va-t-en, murmura-t-il. »
Il vit distinctement les yeux bleutés s'emplirent de larme, mais il le repoussa violemment, et prit sa place devant la radio. Sans plus le regarder.
Ne restait plus que la Septième et la Sixième dans son esprit à présent.
Entrée 9.«
Nous avons perdu Valyria. Gvath est mort. Taris est mort. Cold a fait un exemple : même les navettes d'évacuation ont été poursuivis et détruites. C'est en tout cas ce que laisse suggérer la dernière communication envoyé par l'une d'elle.
Le Nihilien n'a pas apprécié la défaite, et il nous a maintenant montré ce qu'il pouvait accomplir lorsqu'on le mettait en colère : il a annihilé notre armée, tué notre meilleure soldat. Le quartier général est aussi animé qu'un cimetière depuis trois heures. J'entends encore les sanglots d'une femme que nous avons dû isolée, elle avait sa famille sur Valyria. Et personne n'a la moindre idée du sort réservé à la population.
D'ici, je peux voir Chakwas arriver. Et son plan. Son détestable plan.
Mais que reste-t-il ? Je ne peux pas laisser notre République sombrer dans le chaos. Je dois tuer Cold, quoiqu'il nous en coûte.
J'entends cette femme, ses pleurs, ses cris. Si sa famille a survécu, je vais la condamner. Elle et des milliards de vie. Parce que je le dois. Parce que je ne peux pas simplement dire non. Il y a plus que des vies en jeu.
S'il existe un ou des dieux, où qu'ils soient, quels qu'ils soient ... Qu'ils me prennent en pitié, et qu'ils me pardonnent. »