
Voici une courte fanfiction en deux chapitres sur les Kaïoshins. C'était supposé n'être que le prologue d'une fanfic bien plus longue. Peut-être verra-t-elle le jour, peut-être pas, mais en attendant, je trouve que ce prologue fait un très bon stand-alone. Bon, voici le premier chapitre. J'espère que vous apprécierez.
Le commencement d’une légende
Des flammes violettes éclairaient les murs pierreux et noircis de cet ancien temple blasphématoire. Des bas-reliefs monstrueux à l’effigie de bêtes et de monstres informes se nourrissant d’hommes semblaient animés par les lueurs violacées des torches. Les scènes de meurtres hideuses s’élevaient à perte de vue dans les noirceurs insondables et infinies des hauts plafonds du sanctuaire démoniaque dont les hauteurs paraissaient rejoindre l’espace. Tout au fond de cette pièce impie se trouvait un trône sombre et grossier taillé à même les âmes des malheureux ayant servis le sorcier Asumôdaï. Il était toujours possible d’apercevoir les visages terrifiés et souffrants de ceux qui formaient ce siège repoussant. Plusieurs hurlaient sans bruits, tentant désespérément d’arracher leur peau de bois avec leurs ongles longs et crochus. Devant le trône se trouvait un autel de pierre arborant les mêmes bas-reliefs repoussants que les murs. Un drap rougi par le sang d’innocents recouvrait la stèle maudite ainsi que deux chandeliers grotesques fais de fer forgé et brûlant d’une forte lumière violette. Les nombreux disciples du sorcier se tordaient dans la pièce, produisant de répugnants sons gutturaux de leurs gorges remplies de sang. Plusieurs tenaient dans leurs serres et leurs mains griffues des lambeaux de chair indiscernable et s’en délectaient. Ils semblaient bouger au même rythme saccadé et animé par les flammes que les gravures recouvrant les murs. C’était une masse vivante, informe, noire et sordide qui recouvrait le sol du temple en se gavant de sang et d’os. Une dizaine de prêtres noirs sans visage vêtus de grandes robes foncés restaient debout près des murs sur de petits blocs surélevés et entonnaient des chants démoniaques profonds et terrifiants. Seules de longues mains griffues étaient visibles hors de leurs robes amples et se joignaient au niveau de la poitrine des êtres encapuchonnés.
Le démon présidant cette macabre assemblée était le sorcier Asumôdaï. Il observait ses disciples avec contentement, assis sur son trône de mort. Ses yeux étaient creux dans son visage, entièrement ombragés par ses arcades sourcilières dépourvues de pilosité. Les contours de ses yeux étaient rougis par le manque de sommeil, la haine et le mal et plusieurs veines éclatées violaçaient son visage. Ses petits yeux continuellement plissés étaient entièrement noirs, sans iris ni cornée, et l’absence de reflets dans ces yeux les rendaient terrifiants. De profondes rides creusaient son visage, surtout autour des yeux, sur le front et dans le cou en remontant sur le menton. Sa peau crevassée était d’un bleu blanchâtre qui glaçait le sang. Il ressemblait à un mort noyé. Des canines surdimensionnées pointaient hors de sa gueule, lui donnant un sourire de vampire alors qu’il regardait ses créatures se trémousser. Accroupi sur lui-même, son dos recourbé par une petite bosse, le roi-sorcier faisait claquer ensemble ses longs ongles noirs, les coudes appuyés sur les cuisses. Son habit parfaitement en ordre jurait avec les loques que portaient les monstres dans la salle. Une longue soutane noire avec un mantelet aussi sombre par dessus un rochet rouge sang. Un épais châle de soie teint dans le sang recouvrait ses épaules menues. Par-dessus ces habits ecclésiastiques, le mage sombre portait une lourde cape de fourrure noire légèrement tachetée de jaune doré. Son corps frêle et desséché semblait crouler sous les vêtements lourds et épais. Sur sa tête trônait une mitre magnifique faîte de soie noire et de broderies dorées. Elle était rehaussée de plusieurs décorations en or pur et une plaque d’or dans laquelle était gravé un visage de démon finissait d’orner le couvre-chef du sorcier.
Souhaitant se relever de son siège, le vieil homme empoigna un bâton qui était appuyé sur le trône, juste à côté de lui. Le sceptre faisait environ la même taille que son propriétaire, soit un peu plus d’un mètre et demi. Le bâton était parfaitement sculpté dans le métal le plus rare de l’univers. Asumôdaï avait mis des années et toutes ses connaissances magiques pour tailler le magnifique bloc de katchin noir presqu’indestructible qu’il avait un jour réussi à trouver durant ses voyages. Un joyau de la taille d’un crâne avait été inséré à la tête de la baguette et était doucement logé dans un espace taillé exprès pour celui-ci. Le bâton du mage se terminait donc en pointe suite à une boule où reposait l’immense pierre d’un bleu de la couleur des plus profonds abysses marins. Une lueur magique, nourrie en permanence par les pouvoirs du sorcier, pointait dans le cristal depuis ce qui semblait être l’autre bout de l’univers. S’appuyant sur ce bâton hors du commun pour se relever et avancer, il se dirigea vers l’autel de pierre. Il leva sa baguette dans les airs et une lumière sombre mais vive et aveuglante obligea les créatures des ténèbres qui se nourrissaient dans la salle à se couvrir les yeux et stopper leur festin. Elles se mirent toutes à genou en apposant le front contre le sol et en allongeant leurs bras en avant en signe de soumission. Les prêtres noirs vêtus de robe ne mirent qu’un genou en terre en fixant humblement le sol, cessant leurs chants sataniques.
«Mes enfants, comme vous le savez, je vous aime! Vous êtes tous égaux à mes yeux et nous allons régner ensemble sur l’univers. Vous allez pouvoir vous nourrir autant que vous le souhaitez et tuer! Causer le chaos! Une fois que nous serrons roi et maître de l’univers entier tous vos désirs seront réalité! Demain sera un grand jour. C’est demain que nous révélons au monde notre présence et que nous les faisons s’agenouiller devant nous! Cette fois, les Kaiôshins ne pourront rien contre nous. Chacun de vous a été créé à partir de mes pouvoirs, vous êtes invincibles. Ne ressentez pas la peur car rien ne peut vous arriver! Je suis immensément plus puissant que lorsque j’ai créé ma dernière armée, mais ces vils dieux ont déjà tout eux, ils ne seront pas préparés et leur puissance sera la même que dans les souvenirs de vos vies antérieurs. Rappelez-vous leur puissance et voyez comme la votre est supérieure! Maintenant, prenez des forces et nourrissez-vous! discourut le créateur de toutes ces affreuses bêtes.»
Suite au monologue d’Asumôdaï, celui-ci leva à nouveau son bâton sous les hurlements fous de la foule et des portails s’ouvrirent alors que la pierre s’illuminait. Des êtres innocents et enlevés cruellement à leur vie paisible tombèrent des portails en criant. Se trouvant encerclés par d’immondes créatures, plusieurs firent immédiatement leurs prières alors que les disciples du sorcier se jetaient sur eux pour les dévorer. Les chants démoniaques avaient repris et l’ambiance était plus macabre que jamais alors que les pauvres victimes s’époumonaient à mort. Alors que le chef de cette famille repoussante riait aux éclats devant un tel spectacle, un dernier portail, plus grand et plus brillant que les autres, s’ouvrit au fond de la salle. Cinq personnes en sortirent. Ils avaient l’air furieux et leur regard qui avait l’air habitué à la douceur et à la paix était d’une dureté qui ne semblait pas convenir aux nouveaux arrivants. Ils portaient tous le même habit étrange et coloré. Leur peau allait du rose au violet et leur taille variait grandement comme leur âge.
Le plus grand et musclé d’entre eux ouvrit la parole :
«Asumôdaï! Qu’est-ce que cette folie?! Comment as-tu pu oser créer toutes ces atrocités? s’exclama-t-il.
-Cette folie? Et la votre? Vous n’espériez quand même pas sortir d’ici vivant? Vous croyiez réellement qu’un être doté d’un intellect aussi supérieur que le mien ne se préparerait pas après la défaite que j’ai subit il y a des siècles? Mon armée est plus forte que jamais, et ma puissance est maintenant sans limite grâce aux connaissances que j’ai acquise, se vanta le sorcier.
-Nous savons tout. Tu ne pourras jamais nous vaincre par la connaissance, vil démon, se rassura le plus jeune des Dieux, grand et svelte avec de longs cheveux acajou.
-Vraiment? Alors peut-être vous ai-je sous-estimé. Peut-être avez-vous le même niveau intellectuel que le mien, mais j’en doute, maître Muzai, nargua Asumôdaï, un sourire narquois dévoilant ses dents pointues.
-Qu… Quoi?! Seul les autres Kaiôshins connaissent le nom de leurs compères! Comment a-t-il fait? se demanda le Kaiôshin de l’Est, une jeune femme au teint violet et aux cheveux d’une blancheur de neige coiffés en natte.
-Ce savoir, je l’ai obtenu à force de sacrifice et d’efforts! Avec tout ce que j’ai donné, je mérite de contrôler le monde! Si je voulais, je pourrais libérer les Makaiôshins, un exploit qu’ils tentent eux même de réaliser depuis des millions d’années! continua la menace universelle.
-Il connait l’existence des Makaiôshins. Nul ouvrage dans l’univers de parle de tout cela. Je crois que nous avons fait une erreur en venant ici. Grand maître, vous devez nous sortir d’ici. Chacun de ces monstres a le pouvoir de détruire plusieurs étoiles. Nous devons nous préparer davantage, supplia Muzai, le jeune Kaiôshin du Sud qu’avait nommé Asumôdaï.»
Grand maître Kaiôshin? Cette déclaration fit tiquer le sorcier. Il n’y avait pas de grand maître parmi cette génération de Kaiôshin. C’est alors qu’il remarqua que Jogon, l’ancien conseiller des Kaiôshins, faisait partie du groupe, ce qui était anormal. De la même façon, il n’avait pas vu Chie, le Kaiôshin du Nord qui ne faisait rien d’autre que de courir après les filles de l’univers. Un nouveau qu’il ne connaissait pas avait pris la place de grand maître. Pourtant il était très vieux. Il devait avoir plusieurs milliards d’années vu comment il était ridé.
«C’est qui ce vieux crouton?! Il n’y a pas de grand maître! Je ne le connais pas, il n’existe pas! s’énerva l’être maléfique.»
Il souleva ensuite sa canne en direction de celui dont il ne connaissait pas le nom, illuminant son visage et lui permettant de mieux l’observer malgré la distance. Celui-ci portait aussi une moustache blanche et avait de gros yeux globuleux. Il lui sourit de façon stupide, révélant une dent manquante. Soudain il su. Ces traits lui étaient familiers.
«Toi! Espèce de monstre! Tu as fusionné avec ma sœur! Tu es Chie, ce stupide pervers encore plus indigne que les autres d’être appelé Kaiôshin! Ma chère sœur… Tu vas le regretter! Mes enfants, attaquez! cria-t-il, faisant enfin cesser le repas des immondes bêtes dans la salle.»
Tous se retournèrent instantanément vers les cinq dieux. Ils se mirent en position de combat alors qu’un grondement montait dans la salle. D’un seul coup, telle une masse unique, la foule se jetèrent en même temps sur les Kaiôshins. Kiryoku, le Kaiôshin de l’Ouest et le plus puissant envoya un puissant kikô-ha en direction de l’armée infernale. Des centaines de rayons rougeoyants sortirent de tous les orifices des créatures informes et avalèrent l’attaque capable de détruire un système solaire. Ils craignirent tous que leur fin était arrivée, mais l’attaque combinée de la horde frappa un mur invisible. Les faisceaux rouges n’explosèrent pas comme des attaques de ki habituelles, mais coulèrent contre la paroi et se mirent à faire fondre le sol tel de l’acide. Le grand Kaïoshin suait à grosses gouttes, les bras tendu dans les airs. Sans aucun doute possible, c’était lui qui avait érigé le bouclier salvateur.
«Ah ouais, ce n’est pas de la gnognotte hé hé, rigola le dieu des dieux.
-La dernière fois, nous les avions vaincus au corps à corps à quatre. Maintenant nous aurions de la difficulté à en vaincre un seul en un contre un, fit remarquer Omoi, la femme du groupe.
-Mais non, ne t’en fait pas ma beauté d’Orient. Je vais les finir tout de suite, tous, dit le vieux Kaiôshin.»
Alors que les bêtes maléfiques s’amassaient au pied du bouclier, celui-ci explosa et envoya tous les agresseurs dans les airs. Ils s’arrêtèrent ensuite entre ciel et terre, contrôlés par les pouvoirs du grand maître. Le Kaiôshin fit alors de rapides mouvements de mains et toutes les créatures entrèrent en collision au centre de la pièce. Des veines se mirent à saillir sur les tempes du vieillard.
«V… Voilà, articula-t-il difficilement.»
L’immense boule de corps s’affaissa sur elle-même dans un craquement affreux. Beaucoup de sang se mit à couler par terre. Rapprochant ses mains de plus en plus, l’amas visqueux et dégoulinant se mis rapetisser à nouveau d’un coup sec puis le grand maître relâcha son emprise. Tous les corps tombèrent au sol, désarticulés et sans vie.
«Évidemment, il a pris les pouvoirs de ma sœur… ragea Asumôdaï.
-Sorcier! C’est ta sœur qui m’a pris un de mes potalas sans rien me demander, ce n’est pas de ma faute si j’étais beau gosse. Je ne peux pas dire que je suis fan de l’apparence que ça m’a donné, mais les pouvoirs compensent amplement. Jamais un Kaiôshin n’a été aussi puissant et je sais maintenant grâce à l’aperçu de tes pouvoirs que j’ai eu de ta sœur que tu es une menace inimaginable pour toute vie dans l’univers. Je suis désolé, mais nous allons devoir t’achever, expliqua le grand maître Kaiôshin.»
Le mage noir hurla en faisant s’enflammer son sceptre magique. Un éclair gigantesque défonça le toit du temple pour s’abattre sur le petit groupe. D’un balayement de la main, le grand maître fît dévier l’arc électrique qui détruisit le mur et se perdit au loin. Les quatre autres Kaiôshins foncèrent vers le sorcier, prêts à vaincre aisément cet adversaire faible et fragile.
«Dégagez! Je n’ai rien à faire de vous, insectes! pesta-t-il lorsque ses assaillants furent rendu à portée de coup.»
Alors que les quatre dieux étaient alertes et le poing en avant près à frapper, le vieillard fût plus rapide qu’eux. Sa mitre dorée roula sur le sol et sa lourde cape de fourrure glissa de son dos. Posant une main par terre pour se soulever, le petit bossu envoya un coup de pied à Muzai et un deuxième de son autre jambe à Kiryoku qui étaient plus près, les expulsant au loin sans même qu’ils ne puissent voir ce qui venait de les frapper. Omoi s’arrêta d’un coup en voyant ses amis s’envoler suite à un coup imprévisible. Reportant son attention sur le sorcier, elle s’aperçu qu’il avait disparu. Elle se retourna soudainement en criant et en relâchant un kikô-ha d’une puissance que seul un Kaiôshin pouvait posséder.
«Trop lente gamine, fit une voix qui venait de derrière elle, là où elle regardait moins d'une seconde plus tôt.
-Omoi! J’arrive! s’écria Jogon qui faisait volte-face, remarquant lui aussi la disparition de leur ennemi.»
Asumôdaï était arrivé à passé derrière Omoi deux fois sans qu’elle ne s'en rende compte. Il l’attrapa ensuite par le crâne et serra tellement fort qu’elle se mit à hurler de douleur. Elle perdit le contrôle de son ki et pendait maintenant dans le vide, soutenue simplement par le sorcier qui souriait sadiquement. Lorsque le compagnon de la Kaiôshin arriva, il se prit un coup de sceptre sous le menton qui l’envoya dans les airs.
«Meurs! menaça-t-il ensuite.»
Un orbe magique fila vers l’ancien conseiller des dieux, mais un kikô-ha hors norme l’engloutit et fonça vers celui qui gardait Omoi captive. Celui-ci failli s’étouffer de surprise et se défendit instinctivement en mettant son otage devant lui, dans la trajectoire de l’attaque. La rafale d’énergie disparu alors avant de réapparaître dans le dos de l’être maléfique qui ne put réagir tant sa surprise fût grande. Il lâcha la femme et se recroquevilla sur lui-même. Les quelques flammes violettes toujours enflammées dans la salle s’éteignirent et semblèrent aspirées par le mage, tout comme l’immense amas d’énergie qui menaçait sa vie.
Ayant repris du poil de la bête, Muzai et Kiryoku foncèrent à nouveau sur le sorcier qui venait d’absorber l’attaque de leur chef qui se trouvait haut dans les airs, là où aurait dû se trouver Jogon.
«Non, ne bougez pas! hurla le chef en question.»
Le sorcier explosa alors brusquement, laissant échapper le surplus d’énergie qu’il avait absorbé. Les deux Kaiôshins furent mis inconscients par l’explosion de ki et envoyer contre les murs de pierre du temple. Asumôdaï rigolait machiavéliquement en regardant son ennemi qui le surplombait.
«Bien entendu, tu as pris aussi les pouvoirs de contrôle de l’espace de ma sœur, compris le génie maléfique.
-Oui, c’était la spécialité de ta sœur, mais arrête de parler comme si j’étais toujours Chie, le Kaiôshin du Nord. Les potalas créés une personne totalement nouvelle et complète, expliqua le grand maître.
-Ne me parle pas comme à un enfant, je sais tout ça. Ton ancienne personnalité a quand même de beaucoup supplanté la sienne.
-Comment veux-tu que ça en soit autrement? J’étais un Kaiôshin, les potalas ont été créé pour nous. Ta sœur n’était qu’une sorcière, l’opposé de ce que j’étais. Bien sûr que les potalas vont faire tendre vers ce qu’il y a de meilleur, expliqua le vieillard violet.
-Ne parle pas comme ça de ma sœur! Si tu as aussi ses souvenirs, tu dois bien savoir que j’ai aussi un contrôle parfait sur le temps, comme tu en as un sur l’espace, demanda Asumôdaï.
-Comment aurais-tu pris de cours mes pauvres compagnons sans ça? répliqua le Kaiôshin, faisant fulminer le sorcier.»
Les deux adversaires foncèrent l’un vers l’autre et le temps et l’espace craqua lorsque les deux vieux combattants usèrent à l’excès de déplacements spatio-temporels, tentant de prendre l’autre de court. C’était un duel de téléportations et de voyages temporels.
«Je savais déjà faire tout ça lorsque vous m’aviez affronté il y a trois siècles et vous m’aviez tout de même vaincu, ne crois pas que je ne me suis pas amélioré. Je peux maintenant contrôler le temps à la perfection.»
Levant sa baguette vers son ennemi, le temps se figea autour de la fusion. L’air se craqua alors que le temps à cet endroit semblait sur le point de disparaître complètement, amenant aussi le Kaiôshin.
«Ainsi, tu n’auras jamais existé. Ma sœur ne contrôlait pas ses pouvoirs aussi bien que moi, c’est impossible que tu te sortes de là, s’évertua le sorcier en suant abondement.»