Salut Batroux ! Tu as pris ton temps mais ça valait le coût apparemment ^^ Je suis content que tu ai globalement aimé mon tome 1. (Pour ceux qui ne veulent pas lire mes réponses : le chapitre est plus bas :p)
Batroux a écrit:Non pas que ce soit ta faute, au contraire, mais pour moi, la partie sur les Cyborgs dans Dragon Ball n'est clairement pas ma préférée, je trouve ces "méchants" chiant en fait. Donc de fait, cette partie partait avec un handicap et aussi j'ai trouvé qu'elle souffrait de longueur, bien inutile. Parfois j'avais l'impression que tu ne savais pas trop où tu allais et que du coup tu te rattrapais aux branches comme tu pouvais.
Je plaide coupable. Sans aller jusqu'à dire que je trouve ces persos chiants, je trouvais clairement moins de truc à dire qu'avec des Végéta, des Buu ou même des Broly. De plus, c'était le premier gros combat que j'ai écris, donc ça part un peu dans tous les sens, en effet.
Batroux a écrit:J'ai eu la sensation que tout était calibré, millimétré au mot près. Que tu n'accordais que très peu de chance d'évoluer à tes personnages à part l'évolution que toi tu veux leur donner (je ne sais pas si c'est trop clair.).
Je vois ce que tu veux dire même si paradoxalement, le tome 1 est sans doute la partie où je prévoyais le moins ce que je faisais. Je pense que c'est dû au manque d'évolution global des personnages du tome, enfin tu me diras. Du coup, on a l'impression que je ne leur laisse pas vraiment "d'envergure", je suppose.
Batroux a écrit:Non pas que tu les traites mal, que tu les mets mal en valeur, hein c'est juste que personnellement, ils ne m'intéressent pas. Contrairement par exemple à Sibéria et Kalta du coup. Je mets ça sur le compte qu'ils n'ont que trop peu d’interactions avec le Tyran. A part de l'entraînement et des regards noirs que jette Freezer. Tu vois où est le souci, pour moi en tout cas ?
Bien sûr je comprend que tu ne voulais pas faire faire du copinage entre la main et Freezer, quelle honte il se serait tapé.
Oh oui, je vois bien le soucis, et tu en relève toi-même la raison : la famille Cold est constituée de personnage très sympa à faire agir ensemble, mais dès qu'ils doivent interagir avec le reste de la "plèbe" ça devient beaucoup plus compliqué parce que justement, ils ont un certain "standing" à tenir. C'était à la fois le bon côté et le mauvais de Freezer et sa famille. Donc je comprends très bien ton ressenti, et sans te spoiler je pense que c'est un point qui change bien dans la suite.
Batroux a écrit:Mais aussi le développement des autres, Vegeta en l'occurrence qui a un très bon traitement (un peu déçu de sa mort, un seul coup, j'aurais aimé voir Freezer s'acharner sur le sayien)
Eh bien, techniquement, Freezer s'est déjà acharné sur lui précédemment. Je n'avais pas envie qu'il continu et je voulais vraiment donner l'impression du coup de la dernière chance : soit il tuait Végéta maintenant, soit le Saiyen atteignait le paroxysme de son SSJ2 et là ... C'était la fin pour un peu tout le monde.
Batroux a écrit:Les autres arcs sont très bien aussi, je pense à celui de Babidi dont le plus gros défaut est la mort de Buu à mon sens (Merde quoi, tu l'as fait buté par Tao Paï Paï !) J'aurais préféré là encore un acharnement des Colds que par Tao Paï Paï (qui n'est pas un personnage que j'affectionne, donc point de vue complètement subjectif).
Là pareil c'est un choix parfaitement assumé de ma part et je savais que tout le monde n'accrocherait pas à Tao Paï Paï tuant Buu :p Tu remarqueras que c'est tout de même Freezer qui donne le coup de grâce. De plus, je préférais mettre Dabra en véritable boss, de la même manière que j'avais mis C-17 et C-18 en boss de la saga Cyborg. Les vrais méchants (Cell et Buu) étant beaucoup plus éclipsés.
Batroux a écrit:En fait si je devais faire représenter mon intérêt pour ta fic, je le ferais sous forme de feu rouge:
Feu Rouge: Au début pas emballé
Feu Orange: Merde j'aime bien les Cold.
Feu Vert: Non putain Freezer et Cooler ne peuvent pas mourir !
My work is done. L'objectif du tome 1 a toujours été que la fin soit "dégoûtante" même si c'est Freezer qui meure. Je sais bien que les premiers chapitres sont loin d'être tops, peut-être que les retoucherais un jour. (Mais pour l'heure, j'dois finir le reste ...)
Batroux a écrit:Après un truc qui m'a carrément gonflé ce sont tes "Bons je vous préviens, ce chapitre c'est de la merde" genre tous les deux chapitres, je trouvais ça naze et ça m'a énervé ! Espèce d'Attention Whore en Mode CHibi Dam'z Va!
Inikisha m'a dit que tu ne le faisais plus dans le Tome 2 et tant mieux parce que je t'aurais chié dessus.
Ahah ! Oui, je le fais moins, voire plus du tout, rassure toi, tu pourras profiter tranquillement des chapitres du tome 2, et plus tard du tome 0.
Et à propos de tome 0 : voilà la suite.
Chapitre 24 : Discours.Une deuxième perfusion avait été ajouté à son autre bras, Taris sentait très bien l'aiguille qui transperçait sa peau pour répandre son produit dans son corps. Et pourtant, il se sentait de moins en moins engourdi, alors que les sbires de Cold n'avait eu de cesse que d'augmenter les doses depuis plusieurs jours. Comme il l'avait prévu, son organisme était en train de s'adapter progressivement à leur prison chimique. Encore quelques jours et il serait libre de ses mouvements, et alors il leur ferait payer durement le traitement qu'il avait reçu.
En attendant, il était contraint à vivre dans le noir de sa cellule. Ou plutôt, ils étaient contraints de le faire.
« Cold aurait dû nous tuer depuis le début, murmura la voix de Daemon à ses côtés. »
L'autre soldat d'élite avait été capturé également, mais lui ne s'adaptait pas vraiment au produit chimique, son corps n'avait pas bougé depuis des jours et même ses lèvres semblaient avoir un mal de chien à se déplacer.
« Je ne comprends pas ce qu'il cherche, reprit-il.
- Notre coopération, sans doute, analysa Taris. Il a besoin de nos informations, et notre puissance lui serait bien utile pour maintenir ses conquêtes sous contrôle. »
Daemon partit dans un ricanement amusé, qui ressemblait plus à un halètement, dans sa position.
« Il n'a aucune chance. La République a mis des milliers d'années à se forger, et les planètes ne sont jamais d'accord entre elles. Elles se rebelleront. »
Taris ne répondit pas. Il aurait aimé partager l'optimisme de son compagnon de cellule, mais il avait vu de quoi Cold était capable. Le monstre avait des arguments que personne n'avait jamais été capable d'opposer à la République.
« Toi aussi, tu peux détruire une planète, déclara Daemon, comme s'il avait lu dans les pensées de son collègue. »
Mais je ne l'ai pas fait, pensa Taris. Y aurais-je seulement pensé ?
S'il avait été élevé dans d'autres conditions, serait-il devenu le tyran que Cold était ? Ou bien n'en aurait-il jamais eu la force ?
Il en était encore à se poser ces questions quand un carré de lumière s'ouvrit brusquement dans le mur de leur cellule. La silhouette majestueuse de Cold ne tarda pas à se dessiner dans l'ouverture.
« Ah, vous êtes toujours en vie, commença la voix glacée du Roi. Tant mieux, j'ai quelques questions à vous poser.
- Va te faire foutre, murmura Daemon. »
Cold ne prit même pas la peine de répondre, s'agenouillant et tournant son regard vers Taris. Les deux soldats étaient repliés au sol, le corps paralysés par le produit qu'on leur injectait, mais le regard rubis du Nihilien avisa les infimes mouvements des mains de Taris. Il était plus libre qu'il ne voudrait le leur faire croire.
Le tyran choisit pourtant de faire comme si de rien n'était, s'adressant à eux avec un léger sourire.
« Je suppose que le nom de "La Guilde" vous dit quelque chose ? »
Et comment ; en tant que garants de la paix au sein de la République, ils ne pouvaient ignorer l'existence de cette organisation qu'ils avaient affrontés à de multiples reprises. Ce fut Taris qui choisit de répondre en premier.
« Eh ben quoi ? Ils t'ont proposés une alliance peut-être ? Cela ne m'étonnerait même pas de leur part...
- Ils ont cherchés à me tuer en fait, un certain Persée. Il m'a dit que vous le connaissiez, d'ailleurs. »
La mention de Persée fit aussitôt relever la tête au soldat d'élite : il l'avait déjà affronté plusieurs fois, sans jamais réussir à le vaincre ou à se faire battre. Le plus puissant soldat que la Guilde avait à sa disposition, et un être rendu indestructible par son armure. Pourtant, puisque Cold était encore là, à leur parler, cela devait signifier qu'il avait échoué lui-aussi.
« Je venais donc voir si ce qu'il m'avait dit à propos de la Guilde était vrai, reprit Cold. Cela me semble une organisation gênante, je préférerais m'en débarrasser au plus vite. »
Taris eu un ricanement sec, qui se termina en quinte de toux.
« Cela nous fait au moins un point commun ... »
Il n'était pas vraiment surpris d'apprendre que Persée avait trahi aussi rapidement ses patrons, ces gens-là n'avaient aucun honneur ou dignité, ils ne faisaient cela que pour leur vie et leur confort. A coup sûr, l'armure noire devait être ralliée à Cold à présent, une raison de plus pour ne pas le rejoindre.
« Bien, j'en conclus qu'il a dit la vérité. »
Le Nihilien se releva et se retourna sans rien ajouter, ne s'arrêtant qu'à la sortie de la salle.
« Oh, une dernière chose. Nous vous avons installé un holo-projecteur, il y a quelque chose que vous ne devez surtout pas raté. »
Alors que le carré de lumière par lequel était entré Cold disparaissait, un autre le remplaça, à peu près au même endroit. C'était la chaîne principale de l'holonet, et il se diffusait en ce moment un de ces feuilletons inutiles.
« Je crois qu'il veut nous tuer d'ennui, tenta de plaisanter Daemon. »
Sous le programme, un texte se mit à défiler lentement, qui provoqua un frisson dans le dos des deux soldats.
« Allocution du Président Syldar dans une heure. »
L'allocution était prévue pour bientôt, et Marla avait fait tout son possible pour rentrer à temps chez elle. Sa planète faisait partie des quelques chanceuses à avoir un horaire à peu près calé sur celui de la planète-capitale de la République. Elle pourrait donc assister au discours en direct, en rentrant du travail. Tout le monde voulait le voir, tout le monde avait peur. La Guerre était là, ce n'était plus un secret depuis longtemps, mais l'on voulait savoir où elle allait s'arrêter. Et surtout : quand ?
Elle ouvrit rapidement la porte et constata que son compagnon était déjà là, l'holo-écran allumé sur la bonne chaîne. Elle lui sourit, s'installa à ses côtés et le laissa passer une tentacule autour de ses épaules pour se lover contre lui.
« Il arrive, annonça-t-il de sa voix rocailleuse. »
Et en effet, la grande silhouette blanche du Président se détachait sur l'écran sombre qui s'étendait derrière le pupitre. C'était un vieil homme, aux yeux jaunes brillants sur lesquels la caméra zooma lentement alors qu'il s'avançait jusqu'à la place. Il ne parla pas, regardant d'abord tout autour de lui, la foule qui s'était pressée sur les lieux, puis vers chaque caméra pour que son regard capte aussi les spectateurs des milliers de monde qui allait suivre ce qu'il allait dire.
« Mes chers concitoyens, de Sarid ou d’ailleurs. Vous êtes probablement tous au courant des troubles que traversent actuellement notre République, commença-t-il. »
Sa voix était claire et sonnait juste. Il ne cherchait pas à camoufler la réalité, il se contentait de l'exposer face à ses concitoyens. Marla souriait, elle avait toujours apprécier ce président, ce n'était pas pour rien qu'elle avait voté pour lui. Il dégageait une aura de calme qui la rassurait, avec toutes ces rumeurs sur la guerre qui s'étendait vers eux.
« Nous sommes attaqués par un ennemi aux origines inconnues qui semblent persuadés qu’il peut s’attaquer à nous et détruire le gouvernement que nous avons mis des siècles à construire. »
Il fit une pause pour que chacun prenne la mesure de ce que cela impliquait : la République existait depuis des milliers d'années et toutes les planètes coopéraient maintenant ensembles, depuis des siècles. Faire s'effondrer ce système, c'était condamné à mort des centaines de peuples.
« Je peux vous assurer que cela n’arrivera pas ! »
On pouvait entendre les hurlements d'approbation de la foule, et Marla ressentit un frisson dans son système nerveux central.
« Nous nous battrons ! L’Assemblée vient de voter la mobilisation de toutes les ressources disponibles pour cet effort de guerre ! »
Elle ne savait pas exactement ce que cela voulait dire, mais cela ne pouvait qu'être bon pour repousser l'ennemi.
« S’il croit qu’il peut s’attaquer à la Grande République, il est temps qu’il comprenne son erreur. Nous mobilisons la plus grande armée qui n’ait jamais vu le jour. Je peux maintenant vous assurer que cette crise sera terminée bien avant que je ne doive prendre ma retraite ! »
Marla ne put empêcher un rire amusé de la secouer un peu en entendant la dernière phrase. L'espoir revenait, ce Cold, qui qu'il soit, ne pouvait pas vaincre la République, pas comme ça.
« Nous chasserons ses envahisseurs ! Et nous reprendrons ce qu’ils ont osés conquérir par la force ! Personne ne peut s’attaquer à notre République. »
Un frisson parcourut de nouveau les spectateurs et Marla, la foule s'apprêtait à hurler de nouveau. Puis l'écran géant explosa, et c'est un hurlement de terreur qui franchit les hauts parleurs. L'image se brouilla un instant, mais on ne tarda pas à pouvoir distinguer les morceaux de verre qui retombaient sur la foule en masse. Le Président avait été repoussé sur son pupitre, il semblait évanoui.
Derrière lui, dans la fumée qui remplaçait à présent le monstrueux écran, une silhouette sombre se dessina progressivement. Elle avançait, lentement, et l'on prenait conscience de sa taille. Une forme humanoïde immense, avec deux cornes pointés vers le ciel qui se détachait de son crâne. Et puis, ses yeux. Des yeux rouges de sang qui brillaient dans la fumée. Enfin, il se détacha totalement du désastre et la caméra le captura totalement.
Un être à la peau rosé, recouvert de plaque blanche ou d'un violet brillant. Son crâne était ceint d'une sorte de casque fait du même constituant blanc, qui encadrait un bulbe violacé, le tout encadré par des cornes noires comme la nuit. Ses yeux de sang se tournèrent vers la caméra, et c'était comme s'il transperçait chaque spectateur.
« Mon nom est Cold, prononça-t-il d'une voix grave et puissante. »
Il s'était suffisamment approché du pupitre pour que le micro capte ce qu'il avait à dire. D'un geste, il saisit le corps inanimé du président et le souleva comme s'il s'agissait d'une brindille.
« On vous mentait. Vous avez déjà perdu. Je suis un Nihilien. Une race qui a toujours été, et sera toujours, au-dessus de vos pathétiques existences. Je possède le pouvoir de vaporiser la moindre de vos flottes, de vos armées … et de vos planètes. »
Son regard brilla en regardant la caméra, perçant comme s'il voyait les milliards de personnes qui l'observait au même instant.
« La République est morte. J'ai massacré ses armées, tué ses soldats d'élites et abattus ses meilleurs généraux. Vous pouvez continuer de vous battre, vous pouvez choisir de mourir, de perdre vos proches et vos amis. Ou vous pouvez vous rendre, et vous rangez sous ma protection. Je ne tuerais pas ceux qui se soumettront à mon commandement. »
Avec un sourire mauvais, il se tourna vers la poupée inanimée qu'il tenait encore ; le Président Syldar avait rouvert les yeux.
« Que choisissez-vous ? »
Le Président ne répondit pas, mais soudainement la caméra dé-zooma. Une trentaine de soldat avait entourée Cold, ils étaient tous revêtues de la tenue noire qui symbolisait les protecteurs des hauts-gradés de la République. Ils faisaient tous partie de l'élite de l'Univers. Cold ne fit qu'un geste. Un vague geste de la main, qui balaya tout autour de lui.
Ce furent trente cadavre mutilés qui s'effondrèrent, repoussés comme des moustiques.
« Ne m'obligez pas à faire la même démonstration sur vos civils, reprit Cold comme si de rien n'était. Vous savez ce qu'il adviendra de cette planète et de ses habitants si vous refusez … N'est-ce pas ? »
Le Président tremblait manifestement dans la main de Cold, ses trois yeux passèrent lentement de son bourreau à la caméra. Il avait presque l'air de supplier les spectateurs. Autour des épaules de Marla, la tentacule de son compagnon s'était considérablement resserrée, et elle se rendit compte qu'ils tremblaient aussi, tous les deux.
« Très bien, prononça le Président. »
L'image fut coupée avant qu'on ne puisse entendre la suite, remplacé par une image simple : le dirigeant et ambassadeur de la planète de Marla, qui venait de monopoliser toutes les chaînes diffusant actuellement, uniquement sur sa planète bien entendu. Manifestement, c'était une prise fait à la va-vite : une unique caméra, installée face au bureau. Marla n'entendit que le début.
« Mes chers citoyens … à la lumière de ce que nous venons d'apprendre, et de ce qui vient de se passer sur Sarid … J'ai pris une décision. »
La République venait de tomber, Marla en eu la conviction soudaine. La démocratie aussi. Et l'espoir était mort.
« Impossible, murmura Daemon. »
Taris ne répondit pas, son regard toujours fixé sur l'écran, qui ne présentait plus rien d'autre qu'une blancheur immaculée à présent.
Cold venait de réussir. En un instant. En quelques phrases, en une seule menace.
Il avait fait s'effondrer des siècles de civilisation.