(en version Word, les 5 et 6 le seront dans pas longtemps, mais j'ai flemme de changer le chiffre à chaque page... XD )
Et pur le coup, les chapitres 32 et 33 sont aussi fusionnés.
Mais comme j'ai, grâce à ce forum (dont certains sujets m'ont donné des idées, et je ne parle pas des fanfics !), rajouté à la correction près de 2000 mots, un chapitre a été fractionné, j'ai donc toujours officiellement 33 chapitres... ;p
Masenko a écrit:perso j'ai assumé mon affection pour DB à la rediffusion "tiens c'est bizarre, j'aimais pas y'a 2-3 ans mais je connais l'histoire par coeur... Bizaaaarre...."
XD
Ca me rappelle du "nan mais de toute façon, j'aime pas, c'est pour les gamins" suivi d'un "mais faut dire que..." Et hop qu'on te sort un extrait avec analyse détaillée des évènements qui renvoient à ce qui a été dit plus tôt dans la saga... ^^
J'aime bien les réactions de la mère de Xavier, je la trouve bien "maman" dans le bon sens du terme héhé
Tu veux dire qu'on sent presque le vécu ? *auréole*
Ca me fait plaisir que tu dises ça, parce que j'ai beaucoup de mal avec les personnages de "mères"... ^^'
Généralement, en jeu de rôle, les mères de mes personnages sont soit mortes, soit des "je men foutiste", mères démissionnaires...
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-7-
Les deux jeunes gens étaient médusés. L’instant d’avant ils étaient en bas de l’escalier de la salle à manger, dans la maison de Xavier, et maintenant ils étaient au milieu de nulle part. Le même nulle part que la dernière fois, constata très vite Joanna avec angoisse.
« Viens vite, Xavier ! » lui murmura-t-elle en l’attrapant. « Il faut partir très vite ! Et très loin ! »
L’adolescent, déboussolé, préféra obtempérer sans poser de question. Mais le duo n’avait pas fait deux pas que le monstre apparut devant eux, à quelques mètres.
« Te revoilà donc, » dit-il joyeusement de sa voix glaciale. « Tu es coriace. Et tu m’as ramené un petit copain. C’est très gentil à toi de penser à m’occuper, je commençais justement à m’ennuyer. »
Joanna serra la main de Xavier, tremblante.
« Je vous connais. Vous êtes Cell, » lui répondit-elle avec une audace insoupçonnée.
« En effet, » répondit le monstre, nullement impressionné.
« Je voudrais savoir : quand sommes-nous ? »
La question interpella la créature verte. « Comment cela ?
-C’est quelle période ? » Insista Joanna tout en respirant profondément et lentement pour tenter de contrôler sa peur. Il fallait absolument le faire parler. Le faire parler le plus longtemps possible pour tenter de trouver une solution, un moyen de fuir.
« Je ne comprends rien à ce que tu me racontes, et tu commences sérieusement à m’aga…
-Vous avez absorbé les deux Cyborgs et donc vous avez dû battre Vegeta et Trunks, » l’interrompit-elle. « Qu’avez-vous fait après ?
-Les Cyborgs ? De quoi parles-tu ? »
Joanna pâlit. Cell ne connaissait pas les Cyborgs ? « C-17 et C-18… » Dit-elle d’une voix tremblante.
« Haa, » fit le monstre en plissant les yeux. « N°17 et n°18… Comment es-tu au courant pour eux ? » La curiosité de Cell était piquée. « Tu connais Vegeta ? »
Le stress permit à la jeune fille de se remémorer des détails de l’épisode du jour. « Quand vous avez battu Trunks, vous lui avez laissé la vie sauve. Vous lui aviez dit que vous les contacteriez tous par les médias. C’est fait ?
-C’est fait.
-Qu’avez-vous dit, exactement ? » Continua-t-elle d’interroger, boostée par l’adrénaline.
« Tu ne regardes donc jamais la télé ? Tu es bizarre, à poser toutes ces questions ennuyeuses ! Mais pour ta gouverne, sache que j’ai invité tous ceux qui le veulent à se présenter à un tournoi dont je serai le seul et unique adversaire. Combats à mort, tous les coups sont permis. L’enjeu est la survie de la terre. Cela aura lieu dans quatre jours.
-Ce n’est pas encore passé ? » S’étonna la jeune fille.
« Super, » se réjouit Xavier qui commençait à se remettre un peu du choc, en voyant Joanna faire face au monstre. « On va pouvoir rencontrer Sangoku… N’est-ce-pas, Joanna ? » Pour lui, tout ceci ne devait être qu’un rêve. Ou un cauchemar.
« Minute, tous les deux, » intervint Cell en souriant d’anticipation. « Je n’ai jamais dit que je vous laisserai partir, ou même vivre. » Sur ces mots, il tendit un bras vers le duo et envoya une petite boule lumineuse sur Xavier. Le temps de comprendre ce qui se passait, l’adolescent volait déjà quelques mètres derrière et atterrissait brutalement hors du ring. Le choc lui fit perdre connaissance.
« Xavier ! » Hurla Joanna avec un temps de retard qui amusa grandement le monstre. Elle courut rejoindre le garçon allongé sur la terre battue. Un de ses bras formait un angle anormal.
« Xavier, réveille-toi, je t’en supplie ! Réveille-toi ! Ne me laisse pas seule, ne meurs pas ! Je t’aime ! Je t’aime trop pour te perdre ! Je t’en supplie ! Ouvre les yeux !
-Quelle touchante déclaration, » fit la voix de Cell qui s’était approché. « Ne t’en fais pas, tu vas vite le rejoindre. »
Joanna se releva, les yeux voilés par la rage qui l’avait envahie, chassant toute once de peur de son être. Jamais elle n’avait éprouvé de colère ni de rancune face à ce destin qui semblait aimer à la faire souffrir depuis qu’elle était entrée au collège. Elle avait toujours tout intériorisé, ne montrant que de l’indifférence lorsque ses camarades les brimaient, elle et son amie, et lorsque la prof de français s’acharnait sur elles de façon aussi injuste ; elle avait à peine pleuré le départ de son amie du collège ; elle avait encaissé la charitable pitié de ses camarades en s’aplatissant de reconnaissance, puis le désintérêt total de sa classe actuelle en pleurant, le soir, dans son lit.
Mais là, quelque chose en elle venait de se briser, la digue de l’indifférence venait de céder et toute la colère étouffée, toute la rage refoulée venait de l’envahir d’un coup.
« Tu vas le payer. »
Un propos aussi présomptueux tira un nouveau sourire au monstre qui s’avançait tranquillement.
Et tout se passa très vite. Même Cell fut pris au dépourvu. Joanna disparut.