Sykia tome 3 : la planète Vegeta chap 26

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Lun Mars 20, 2017 23:51

Le lundi, c'est spagghetis ! Ou pas.

Plus que 5 chapitres !
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-21-




Trunks rejoignit sa mère une heure plus tard, le visage décidé.
« Tu comptes lui demander de t’accompagner dans le futur ? » Lui demanda-t-elle de but en blanc pour l’embêter encore un peu, tant qu’elle en avait encore l’occasion.
-Pas cette fois-ci. » Bulma le regarda avec des yeux ronds en entendant sa réponse. Satisfait d’avoir enfin réussi à la déconcerter, il s’expliqua : « Je ne veux pas la faire venir dans mon futur pour le moment. Il est trop dangereux, et horrible.
-Mais tu vas vite le rendre sûr ! » S’exclama Bulma. « Tu es devenu tellement fort, les Humains Artificiels n’ont plus à te faire peur !
-Je n’ai plus peur d’eux, je vous rassure, Mère. Je vais les battre, et m’atteler à la reconstruction de mon monde. Puis Cell arrivera, je le tuerai, et je reviendrai la chercher.

-Haaa, c’est vrai que Cell existe encore, dans ton futur… Tu es donc finalement amoureux d’elle ?
-En fait, je la voyais plus comme une petite sœur, quelqu’un à protéger, dont il faut prendre soin… Mais si elle est amoureuse de moi… » Il rougit un peu. « Dans mon futur, je n’ai personne qui m’attend. En dehors de vous, Mère, évidemment. Je doute de trouver quelqu’un, à mon époque… »
Bulma le laissa continuer, mais pensa que ce serait l’inverse qui serait surprenant.
« Joanna… Je lui plais, et je l’aime bien. Elle est toute mignonne, et attachante. Je pense que je n’aurai pas meilleure chance de fonder une famille. »
Bulma soupira, un peu navrée. « Ce n’est pas de l’amour, ça… Si c’est juste pour ses sentiments à elle, tu sais, elle est jeune, elle a le temps de trouver quelqu’un d’autre !
-Mais j’ai envie de passer du temps avec elle ! Et de la protéger.
-On va dire que c’est un début, même si ce n’est pas tout à fait ça… » Elle fronça les sourcils, perplexe. « Mais… Tu sais qu’elle est censée retourner dans son monde ? »

Il hocha la tête. « Oui. C’est pour ça que je ne reviendrai que dans sept ans. Si dans sept ans elle est toujours là, alors… » Il rougit de nouveau. « On verra si je continue de lui plaire. En plus, ça lui laissera le temps de grandir un peu…
-Tu prends des risques, là. Un autre pourrait te la piquer. Surtout qu’à cet âge, on se laisse facilement séduire par tous les charmants garçons qui passent… » Le mit en garde la femme, en se rappelant sa jeunesse.
« J’ai décidé de prendre ce risque. De toute façon, il n’y a qu’ici que l’on peut chercher comment lui permettre de rentrer chez elle. Chez moi, nous n’avons plus beaucoup de matériel, nous perdrions des années pour arriver à une année de vos recherches. »
Bulma soupira. « C’est toi qui vois, Trunks. J’espère simplement que tu n’auras pas à regretter ce choix. Bon, je vais voir ton père, j’ai une ou deux questions à lui poser… »
Elle s’éloigna, en laissant son fils perplexe.



La porte s’était refermée avec un bruit de dégazage de vérin. La chambre était désormais silencieuse.
Joanna se redressa et se leva prudemment pour aller écouter à la porte. Elle entendit leurs pas s’éloigner. Elle retourna au lit où elle se laissa tomber.
Elle avait tellement honte de les avoir écoutés en cachette ! Mais au moins, cela lui avait appris qu’elle n’avait pas réussi à leur cacher la relation étrange qu’elle avait pu entretenir malgré elle avec le monstre.
Elle était étrange. C’étaient leurs mots. Elle avait déjà suffisamment peur de son corps sans entendre qu’elle inquiétait aussi les autres… Ces changements de dimension, ce… Cette faculté… Qui lui avait sauvé la vie face à Cell… Vegeta ! Pourquoi Vegeta était-il venu la chercher ? Il avait dit à Piccolo que c’était pour exploiter une faiblesse, et à elle… Rien en fait. Mais n’aurait-il pas pu le déstabiliser seul ? Elle avait le sentiment qu’il l’avait « utilisée » à contrecœur. Son honneur était ce qui comptait le plus à ses yeux, avant même sa compagne et son fils. User d’un tel stratagème… Ça ne collait tellement pas au personnage qu’elle avait là aussi préféré l’omettre. Et puis Vegeta sortait bien plus glorieux de ce mensonge, et ça, ça plaisait à Joanna.



Après s’être passé de l’eau sur le visage, elle regarda par la fenêtre la nuit qui tombait. Elle jeta un œil à l’heure indiquée par la pendule sur la table de chevet. Dix-huit heures passées, presque dix-neuf heures. Une explosion attira de nouveau son attention vers l’extérieur. Des gens lançaient des feux d’artifice. D’autres vagabondaient joyeusement dans la rue. L’humeur générale était à la fête. Ils étaient sauvés, ils le savaient. Et cette fois, en plus, ils avaient conscience du danger auquel ils avaient échappés.

Ses parents et son frère lui revinrent à l’esprit. Ils devaient être affolés, inquiets… La culpabilité lui serra les entrailles. Comment pourrait-elle les rassurer ? Rentrer ne faisait pas partie de ses projets immédiats. Elle voulait d’abord explorer ce monde, découvrir tout ce qu’elle avait pu voir dans le dessin animé, et alors, enfin… Mais comment pourrait-elle quitter à tout jamais tous ces gens ? Trunks allait repartir pour son futur, à son grand dam, mais il restait toujours Vegeta, Bulma, Son Gohan, Kuririn et tous les autres. Elle ne leur portait pas le même genre de sentiments qu’au garçon aux cheveux violets, mais elle voulait les connaître plus, être leur amie. Ils étaient déjà des gens importants pour elle.

Rouges, bleues, vertes, blanches… Les gerbes de lumières se reflétaient dans ses yeux, mais son regard était plongé dans ses pensées. Pour la première fois de sa vie, elle réfléchissait à son avenir. Que pourrait-elle faire, dans ce monde ? Pas grand-chose, en fait. Elle n’était bonne à rien de particulier et ne savait pas faire grand-chose, comme elle n’avait jamais fait d’activité sportive ou culturelle en dehors des heures de cour normales. En fait, elle était même plutôt médiocre en sport… Elle était dotée d’une grande sensibilité, et ses proches la voyaient assez se tourner vers un domaine artistique, mais les seuls métiers qu’elle avait déclaré vouloir faire jusqu’à présent étaient pilote d’avion de chasse et pilote de formule 1, et ce uniquement dans le but de faire plaisir à son père. Et c’était il y avait plus de cinq ans de cela…

Elle fronça les sourcils. Que pourrait-elle faire, dans son monde ? Rien de plus, en fait. C’était assez déstabilisant, comme pensée… Que pouvait-elle faire là-bas de plus qu’ici ? Etudier, se marier, avoir une vie rangée, c’était faisable partout. Rencontrer des extra-terrestres, c’était réalisable, ici. Et réalisé, d’ailleurs. La joie qu’elle ressentit à cette pensée la surprit au point qu’elle éclata de rire. Elle se laissa retomber sur le lit en laissant son hilarité se calmer. Que pouvait-elle faire de plus que chez elle, dans ce monde ? Vivre. Elle ne s’était jamais sentie aussi vivante, aussi en phase avec son monde d’origine. Là-bas, elle ne s’était jamais intéressée à rien de particulier. Ici, elle voulait tout connaître. C’était merveilleusement grisant.



La lumière du jour entra timidement par la fenêtre, et rampa lentement vers le lit. Elle monta doucement le long de la couverture, puis se glissa sur le dessus jusqu’à avoir tout envahi. Satisfaite, elle envoya les rayons danser la samba sur le visage endormi.
Joanna leur tourna tout d’abord le dos en grognant, puis se redressa brusquement, comme son cerveau avait décidé de s’activer à son tour. Regarde où tu te trouves, lui disait-il. Regarde, ce n’est pas ta chambre, ce n’est pas ton lit. Personne n’est venu ouvrir tes volets, il n’y a pas école, et tu as des gens à voir. En réponse à l’excitation du cerveau, son cœur se mit à battre plus vite. Oui, ils sont là, pas loin ! Cell n’est plus qu’un cauchemar juste bon à te hanter la nuit, mais eux sont bien vivants, et à portée de main !

Elle sauta du lit en jetant un œil par la fenêtre. Une ville avec des maisons en forme de dômes ! Elle se précipita à la porte et l’ouvrit. Une porte coulissante mécanique ! Elle se perdit dans les couloirs et se retrouva à l’entrée, à temps pour voir le porteur de journaux. En mobylette volante ! Elle rentra de nouveau, et fut arrêtée par la secrétaire. Un robot-secrétaire !
« Veuillez donner votre nom et annoncer la raison de votre visite, » ne cessait-il de répéter tout en l’empêchant d’accéder à la partie habitation.
« Je suis Joanna, je suis arrivée hier avec Trunks et Yamcha ! J’ai dormi ici cette nuit ! » Ne cessait-elle de répéter en retour.
« Vous n’êtes pas Trunks. Vous n’êtes pas Yamcha. » Répondait inlassablement la machine.
« Mais c’est pas vrai ! Quelle stupide machine ! » S’énerva la jeune fille, au bord des larmes.

La porte de la partie habitation s’ouvrit enfin miraculeusement, livrant le passage à Mme Brief, en robe de chambre.
« Joanna ! Quelle surprise ! Je croyais que tu étais restée dormir… » S’exclama-t-elle, surprise. « Tu es drôlement matinale, tout le monde dort encore ! Il vaudrait peut-être mieux que tu repasses dans deux heures…
-Mais j’ai dormi ici… » La préadolescente n’avait même plus envie de pleurer tellement elle était sidérée. Elle regarda la femme aller au portail prendre un carton de six bouteilles de lait et revenir.

« Joanna ? Qu’est-ce-que tu fais dehors ? » S’étonna Bulma dans son dos.
« Je me suis perdue, et je me suis retrouvée dehors… » Se mit à chouiner la jeune fille de soulagement.
« Maman, pourquoi tu ne l’as pas faite rentrer ?? » Se fâcha la jeune mère en remontant son fils en bas-âge dans ses bras.
« Elle n’était pas rentrée chez elle, hier ? » S’étonna Mme Brief en toute innocence.
« Maman ! Je t’ai dit, hier qu’elle n’a nulle part où aller ! … Qu’est-ce-que j’ai fait pour avoir de pareils parents ? » Elle tendit son bébé à la préadolescente. « On va de suite régler ce problème. Il est inadmissible qu’une invitée se retrouve ainsi à la porte. » Elle pianota sur un terminal tandis que son fils mâchonnait un doigt de sa baby sitter improvisée en signe de faim.

« Bienvenue, Mademoiselle Joanna. Passez une excellente journée, » dit soudainement la secrétaire.
« Voilà ! C’est réglé ! » Bulma entraîna Joanna dans le couloir. « Tu as bien dormi ?
-Je crois que j’ai rêvé de Cell, à un moment…
-Tu as hurlé dans ton sommeil. Trunks a réussi à te calmer et il est resté un peu à te veiller, après ça. » Les paroles de Bulma la stoppèrent net.
Elle rougit violemment et se retrouva incapable de dire un mot. Trunks était passé la voir en pleine nuit, et elle n’en avait même pas le souvenir…
« Tu as remis ces habits après t’être lavée ? » Demanda Bulma pour changer de sujet.
« Je… Je ne me suis pas lavée… » Murmura Joanna, rouge de honte, cette fois. « J’avais tellement peur de ne pas vous revoir…

-Le petit déjeuner ne sera prêt que dans une trentaine de minutes. Tu as le temps d’aller te changer. Tu n’as sûrement pas envie de te montrer dans cet état à Trunks, n’est-ce-pas ? »
Joanna lui répondit en secouant vigoureusement la tête. « Bulma… Ça se voit tant que ça ?
-Quoi donc ? Que tu as dormi habillée ?
-Non… Pour Trunks… »
Bulma soupira. « Je suis une fille, moi aussi. Je sais reconnaître ces choses-là.
-Et… Ça ne vous dérange pas ?
-Que mon fils te plaise ? J’en suis fière ! Mon fils, c’est le plus beau ! » Bulma réussit à faire sourire la jeune fille avec son arrogante déclaration. « Allez, rends-moi mon glouton de bébé, ou il va te dévorer, et va te changer. Ta chambre est au 3e étage, couloir de droite. »
Joanna partit prestement s’exécuter, le cœur de nouveau joyeux.
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Mer Mars 22, 2017 2:30

Je commente (très) tardivement, mais je lis généralement tous les chapitres le jour de leur publication, signe que mon intérêt ne décroit pas ^^
Je me prends à imaginer des suites abracadabrantesquement cools genre Joanna qui retourne dans le monde réel et trouve le moyen d'avoir la suite de DBZ par avance pour pouvoir débloquer une situation donnée en retournant dans le monde de DB avec un "coup d'avance", ou encore Joanna qui fait tout pour joindre Toriyama dans la vie réelle en lui demandant de modifier une partie de l'histoire, des fois que ça pourrait se répercuter dans le monde de DB xD ; voire Joanna qui cherche le personnage de Toriyama... directement dans le monde de DB ! Avec un concept comme le cross-reality y'a moyen d'aller super loin dans le délire omg

Pour rebondir sur l'avant-dernier chapitre (ou celui d'avant je sais pu) Végéta fait du Végéta, et il le fait mieux que personne, j'adore !
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Sam Mars 25, 2017 0:33

@ Omurah :
Spoiler
Je commente (très) tardivement

L'essentiel c'est de participer, je crois ? XD
Mais tu n'as pas dit comment tu trouvais le changement au chapitre 18... é__è

, mais je lis généralement tous les chapitres le jour de leur publication, signe que mon intérêt ne décroit pas ^^

Merci merci merci merci !! >w<


Je me prends à imaginer des suites abracadabrantesquement cools genre Joanna qui retourne dans le monde réel

C'est tellement loin dans la suite de l'histoire... Teeeeeellement loin... T^T (je spoile, je sais)

et trouve le moyen d'avoir la suite de DBZ par avance

Ca, c'est dans le "what if" écrit à mes 18 ans, où Joanna change de monde alors que le manga et la série sont bouclés...

pour pouvoir débloquer une situation donnée en retournant dans le monde de DB avec un "coup d'avance",

Ca, ça reste développable... (ouais, quand j'étais jeune, j'étais pas forte pour créer de véritables changements dans la trame de l'histoire... U__U' )

ou encore Joanna qui fait tout pour joindre Toriyama dans la vie réelle

Ca, ça DEVRAIT figurer dans le what-if sus-cité. Voire même Tori-sensei himself qui prend contact...

en lui demandant de modifier une partie de l'histoire, des fois que ça pourrait se répercuter dans le monde de DB xD

Ca, je prends note de l'idée. ;)

le personnage de Toriyama... directement dans le monde de DB

Et ça, c'est au programme dans le projet de fanfic qui a germé le 1er Janvier 2017 dans ma tête. :3 Il a une tête d'oiseau, of course, et il s'appelle Akatori San (明鳥山), les mêmes kanjis que ses noms et prénoms de chez nous, mais associés différemment... "Oiseau Lumineux" comme prénom, et "Montagne" comme nom de famille (en lecture ON, c'est à dire 'san' au lieu de 'yama', tout comme on dit "Fuji san" au lieu de Fuji yama"). Mais c'est une reconstruction de son nom assez dégueulasse, faut que j'en débatte avec mon amie qui a fait maîtrise de japonais, pour voir si c'est pas trop hérétique comme façon de faire... XD

Avec un concept comme le cross-reality y'a moyen d'aller super loin dans le délire omg

Avant de vous rejoindre, je n'avais pas conscience d'avoir frôlé le haut de l'iceberg CrossReality, en effet... :D

Pour rebondir sur l'avant-dernier chapitre (ou celui d'avant je sais pu) Végéta fait du Végéta, et il le fait mieux que personne, j'adore !

Sassu ga Bejîta, comme on dit en Japonais... ^^
Merci beaucoup du compliment !



Un chapitre court, mais je n'arrive pas à l'associer au précédent ou au suivant... :/
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-22-


Peu après le petit déjeuner, un invité inattendu fit son entrée.
« Piccolo ! » Le salua Bulma avec surprise. « Personne ne t’a donc prévenu ?
-Si, Gohan m’a dit que ton fils ne repart que demain, » lui répondit le Namek.
Joanna se redressa de surprise. « Quoi ?? Trunks ne part pas aujourd’hui ?
-Ça te dérange ? » Demanda Piccolo en fronçant un peu les sourcils.
« Pas du tout ! Au contraire !

-Ah bon. Il n’est pas encore levé ?
-Sa nuit a été un peu mouvementée : la petite a fait un cauchemar, et il s’est occupée d’elle jusqu’à ce qu’elle se calme. » Joanna rougit violemment. Qu’avait-elle besoin de crier ça sur tous les toits ?
« Ça m’arrange, en fait, » fit Piccolo. « Hier il ne m’a pas laissé l’interroger. Là, il ne va rien pouvoir dire. » Les yeux noirs étaient fixés sur la jeune fille, très mal à l’aise.
« J’ai l’intention de l’étudier, » l’informa Bulma. « Veux-tu te joindre à moi ?
-Pourquoi pas, » accepta le Namek. « Tu as peut-être des moyens que je ne possède pas d’en savoir plus sur elle. »

Joanna n’osait plus bouger de sa chaise. Elle se sentait prise au piège, et appelait Trunks de tout son cœur pour qu’il vienne la sauver. Bulma elle-même lui faisait peur, à parler d’elle comme d’un cobaye…
« Que se passe-t-il, Joanna ? » S’inquiéta la femme. « Tu es toute pâle…
-Je ne suis pas un monstre… » Gémit la préadolescente en réponse.
« Bien sûr que non. … C’est parce que j’ai parlé de t’étudier ? C’est pour t’aider à rentrer chez toi, rassure-toi. En apprendre plus sur toi pour trouver le moyen de te renvoyer dans ton monde, auprès de ta famille… Ils te manquent, non ? »

Joanna approuva. « Mais je ne veux pas partir.
-Si on comprend pourquoi, et surtout comment tu changes de monde, nous pourrons t’aider à apprendre à maîtriser ton don. Et tu pourras revenir aussi souvent que tu voudras, » lui expliqua Bulma sur le ton de l’évidence.
Son don. Pas sa bizarrerie. A bien y réfléchir, il y avait dans ce monde tout un tas de gens capables des choses les plus étranges, alors changer de dimension finissait par être presque normal, finalement… Cette pensée la soulagea d’un poids.



« Je vais procéder à des examens médicaux pour connaître ta structure interne et la comparer à la nôtre, ainsi que des analyses d’ADN, » expliqua Bulma à Joanna et à Piccolo. La jeune fille avait dû se mettre en sous-vêtements, et se sentait démunie, avec juste un peignoir sur le dos. La femme leur désignait des machines étranges tout en continuant : « J’ai heureusement développé tout cela à l’époque où est arrivé Vegeta, pour être sûre d’avoir ce qu’il fallait pour le soigner en cas de gros problème. Il m’a expliqué que là d’où il venait ils n’avaient pas ce genre de souci comme ils avaient des machines s’adaptant automatiquement au génotype des blessés, mais c’est une technologie que je ne possède malheureusement pas…
-Fais ce que tu as à faire au lieu de perdre du temps ! » S’impatienta le Namek.

« Oui, oui… » Soupira Bulma. « Viens, Joanna. Nous allons commencer par une radio de ton squelette, puis un IRM… »
Lorsque la jeune fille sortit de sa troisième machine d’examen, elle eut la surprise de découvrir un spectateur de plus en la personne de Trunks. Il lui tendit un verre de jus. « Ça va, Joanna ? Comment tu te sens ? Pas trop oppressée par tout cela ? »
Prise au dépourvu, elle se cacha derrière la porte de l’appareil. « T-Trunks ? Qu’est-ce-que… Qu’est-ce-que tu fais là ?
-Je suis venu te soutenir, bien sûr. Tu croyais que j’allais te laisser seule affronter ma mère et Piccolo ?
-Je suis en sous-vêtements…
-J’ai l’habitude de voir ma mère en maillot de bains, tu sais… Et puis tu as encore un corps assez enfantin, » rajouta-t-il après un instant de réflexion, pour la rassurer.
-Idiot ! » Lui cria-t-elle, au bord des larmes. « Va-t’en !

-Quoi ? Mais… » Il ne comprenait plus rien. Qu’avait-il donc dit pour la mettre en colère ?
« Mais comment je t’ai donc élevé ? » Intervint Bulma. « Tu crois que ce sont des choses à dire à une jeune fille ?
-Mais qu’est-ce-que j’ai dit, Mère ? » Pour toute réponse, il fut envoyé méditer sur ses paroles dans le couloir, en compagnie de Piccolo.
« Les garçons… Tous des idiots, » commenta la femme. « Tu pourras aller te rhabiller après la prise de sang. »
La jeune fille ne répondit rien, maussade. D’accord, elle n’avait pas encore beaucoup de poitrine, mais suffisamment pour devoir porter au moins une brassière. Elle faisait du 75B, tout de même !
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Masenko le Dim Mars 26, 2017 22:24

Oyé, oyé !

Voici le com des trois derniers chapitres :

Je trouve que cette histoire est TRES (trop ?) axée sur les obsessions et rêves d'une jeune adolescente ... ;) Du coup quand j'oublie ça, je trouve que ça tire un peu en longueur toutes ces histoires d'installation à Capsule Corp et l'histoire d'amour a priori naissante.

Et je trouve que Trunks... adopte un peu trop vite Joanna en mode "ça sera ma meuf plus tard quoi, cool! Tant pis si là pour le moment c'est pas clair...Elle est amoureuse donc ça viendra hein" au point d'envisager de l'emmener avec lui...

Mais bon, quand on remet ton histoire dans ton univers crossreality, c'est déjà beaucoup plus acceptable vu que à l'époque, j'imagine que tu as plus commencé à écrire cette histoire en te disant "j'ai envie de rentrer dans ce monde, que vais-je inventer comme histoire ? .." et non pas "j'ai un super scénar et pourquoi pas me mettre moi en plus dans l'histoire?" ;)

Bref, j'attends toujours la suite où les événements et les rapports entre tous les personnages vont prendre autant de place que les états d'âme de Joanna. à ce niveau-là, c'était plus équilibré les chapitres au tournoi etc. C'est pour ça que j'me dit que ces trois chap-ci pourraient n'en faire qu'un seul vu que ça reprend la même idée : "installation de Joanna à la Capsule Corp + réflexions". Cela dit, je comprends ton découpage : basé sur les ressentis de la jeune fille et le temps qui passe. Dans ce cas-là effectivement tu ne pouvais pas intégrer le chap 22 avant.


Niveau style d'écriture, c'est toujours aussi chouette ! Je trouve tes passages d'une scène à l'autre très clairs et justifiés, peu de chichis et on comprend tout ce qui se passe.

Alors voilà, c'est toujours agréable à lire et je n'ai aucunement l'intention d'arrêter... Même si l'approche est perturbante, elle est attirante :)

Vivement le chap 23 :D
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Dim Mars 26, 2017 23:45

Heika a écrit:Mais tu n'as pas dit comment tu trouvais le changement au chapitre 18... é__è

Gomen, j'avais complètement zappé :o

Eh bien, c'est nickel comme ça je trouve !

Et concernant le dernier chapitre, un bon point pour moi, c'est que la part faite aux introspections est bien calibrée et pas trop grande, il y a une bonne partie des scènes qui se vivent en "live" et ça c'est cool, le live. J'ai rien contre les introspections, au contraire, mais c'est à manier avec grande mesure (selon mes goûts très très personnels tout du moins), et jusqu'ici tu le fais très bien ^^

J'ai l'impression que le monde tourne très vite autour de Joanna.

Ok ; ça peut se comprendre, vu son lien à Cell qui en a quand même fait voir de toutes les couleurs à tout le monde. Joanna ne débarque pas en mode no-name absolu, donc. Mais dis-donc, avec Trunks ça va super vite ! Eh bien ma foi tant mieux, au moins comme ça on tourne pas autour du pot 107 ans ! xD
(quoi que je ne doute pas de ta capacité à injecter de la surprise et déjouer les attentes 8-))
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Lun Mars 27, 2017 1:28

@ Masenko :
Spoiler
Oyé, oyé !

Je suis toute ouïe !

Voici le com des trois derniers chapitres :

Je trouve que cette histoire est TRES (trop ?) axée sur les obsessions et rêves d'une jeune adolescente ... ;)

En même temps, je n'ai pas fait de publicité mensongère sur ma présentation d'histoire... XD
Dans ce premier tome écrit de A à Z (à une bonne relecture et quelques corrections près), composé de 26 chapitres, vous trouverez :
*du mièvre
*de l'adolescente avec son assaisonnement Mary-Sue

;)

Du coup quand j'oublie ça, je trouve que ça tire un peu en longueur toutes ces histoires d'installation à Capsule Corp et l'histoire d'amour a priori naissante.

Je laisse la parole à mon côté avocat de la défense :
"L'auteure a bien conscience que cet ouvrage serait plus à proposer aux Editions Harlequin -section adolescentes, s'il en existe une-qu'à un public d'amoureux de combats et d'aventures tels que vous. Elle se doutait bien que ses derniers chapitres ne seraient pas aussi bien accueillis que ceux du milieu, ce qui est compréhensible car ce n'est pas tout à fait ce qu'attend le public de ce forum. L'installation est plutôt détaillée, car l'auteure a toujours été frustrée dans ce genre d'histoires par les écourtages scénaristiques de ce genre de moments, et s'excuse auprès des personnes qui n'ont jamais déploré leurs absences, contrairement à elle. Mais l'auteure, dans ce passage, se voyait mal sauter des moments sans risquer de créer des incohérences... Pour l'histoire d'amour à priori naissante, l'auteure plaide coupable."

Et je trouve que Trunks... adopte un peu trop vite Joanna en mode "ça sera ma meuf plus tard quoi, cool! Tant pis si là pour le moment c'est pas clair...Elle est amoureuse donc ça viendra hein" au point d'envisager de l'emmener avec lui...

Et encore, j'ai réécrit ce passage il y a quelques semaines...
En premier, il semblait tout simplement avoir quelque peu flashé sur la très jeune fille, mais au final cette vision m'a dérangée. Je ne suis pas très portée histoire d'amour avec grande différence d'âge. (notez ça dans le marbre, et ressortez-le-moi si on arrive du côté du "tome" 7...)Quoique déjà dans le 3, il y a matière à redire...
Bref, tout ça pour dire que j'ai privilégié une approche psychologique plus... Logique. beaucoup d'hommes sont ainsi : ils sont en couple par confort, par peur de la solitude.
Je ne dis pas que vous êtes tous comme ça, messieurs, okéé ? ;)
Quelqu'un, je ne retrouve pas qui Omurah, je dirais sans trop m'avancer? ni où, avait dit qu'il avait eu peur que je "déifie" trop Trunks, que je l'idéalise trop dans l'histoire. Là, il a un... Pas vraiment travers, mais réflexe naturel de quelqu'un qui croit qu'il ne pourra jamais plaire car n'a jamais côtoyé de fille, et qui trouve quelqu'un (plutôt dans ses goûts, du moins pour le moment) qui n'a d'yeux que pour lui. Donc : "oh, chic, je n'ai pas à me tracasser pour mon avenir !"
Ca me fait penser au sujet sur les histoires d'amour dans Dragon Ball, que j'ai lu sans commenter. ;)
La preuve qu'il fait ça par confort : il la laisse au lieu de l'emmener. Et si elle est partie entre temps, bon bah, faudra se retrousser les manches pour trouver quelqu'un d'autre...
Mais après, c'est mon point de vue qui n'engage que moi, comme toujours. ^^

Mais bon, quand on remet ton histoire dans ton univers crossreality, c'est déjà beaucoup plus acceptable vu que à l'époque, j'imagine que tu as plus commencé à écrire cette histoire en te disant "j'ai envie de rentrer dans ce monde, que vais-je inventer comme histoire ? .." et non pas "j'ai un super scénar et pourquoi pas me mettre moi en plus dans l'histoire?" ;)

Sûr que je n'allais pas trouver de "super scénar" avant... Avant... Euuuh...
Dire que je suis MJ depuis 2004.
On comprend pourquoi mes scénars n'ont pas beaucoup bougé jusqu'à il y a peu.
J'étais très nulle en histoire originale. Je pense, j'espère l'être un peu moins depuis peu. U__U'
Cette histoire-là, je ne peux que la connaître par coeur, vu que je l'ai faite, refaite, rerefaite, rererefaite... @__@ Sans avoir de véritable changement scénaristique.
A 13 ans, j'ai fait : "Je veux de l'aventure et de la romance dans ce monde". Trunks, malheureuse victime de mes fantasmes, je l'ai choisi sciemment, pas par coup de foudre pour le perso : "Gohan, il est un peu trop jeune... Ah, pis quand il va grandir, il va avoir une copine ? Hooo... Voyons, n°17 est pas mal, mais il n'apparaît que peu... Bah, Trunks est bien, pis c'est un Saiyen, et il est libre. Tope-là !" :D

Bref, j'attends toujours la suite où les événements et les rapports entre tous les personnages vont prendre autant de place que les états d'âme de Joanna.

Je te rassure : les états d'âme se calment dans le "tome" 2. Et ce pour une bonne raison... No spoil.
Et ça commence à être moins centré sur Joanna, aussi, même si elle reste le personnage central. (da best c'est le 3, quand même.)
Mes "tomes" mûrissent en même temps que Joanna, je dirais ? ;p

à ce niveau-là, c'était plus équilibré les chapitres au tournoi etc.

Ah, bah il y avait plus d'action, je suis la première à le reconnaître ! Là, on est dans une phase d'analyse, introspection (pardon...) et réflexion...

C'est pour ça que j'me dit que ces trois chap-ci pourraient n'en faire qu'un seul vu que ça reprend la même idée : "installation de Joanna à la Capsule Corp + réflexions". Cela dit, je comprends ton découpage : basé sur les ressentis de la jeune fille et le temps qui passe. Dans ce cas-là effectivement tu ne pouvais pas intégrer le chap 22 avant.

Et encore, il y avait 4 chapitres pour ce passage, au total. XD
Si ce n'est pas 5, mais comme je n'ai pas la version imprimée sous la main, je ne peux pas confirmer. Ce redécoupage, c'est aussi grâce à toi. ;)
Mais vraiment les fusionner, ça... Déséquilibre... :/

Niveau style d'écriture, c'est toujours aussi chouette ! Je trouve tes passages d'une scène à l'autre très clairs et justifiés, peu de chichis et on comprend tout ce qui se passe.

Bon, j'ai toujours la forme, même si le fond ne suit plus trop ! XD

Alors voilà, c'est toujours agréable à lire et je n'ai aucunement l'intention d'arrêter... Même si l'approche est perturbante, elle est attirante :)

Heika, celle qui fait aimer les plaisirs défendus.
...
Je crois que je me suis trompée de slogan, là.

J'en profite : tu croyais souffrir avec ces chapitres d'amourette adolescente ?
Tu comprendras le sens du mot "souffrance" en lisant la version originale de l'écrit !! Tu ne tiendras pas jusqu'au bout !
(ni moi non plus, d'ailleurs, en la retranscrivant...)

Vivement le chap 23 :D

Il arrive ! ^^/
(pour le meilleur comme pour le pire... XD)



@ Omurah :
Spoiler
Heika a écrit:Mais tu n'as pas dit comment tu trouvais le changement au chapitre 18... é__è

Gomen, j'avais complètement zappé :o

Eh bien, c'est nickel comme ça je trouve !

Ouf ! Je suis contente que tu apprécies !
Et merci pour cette amélioration ! <3

Et concernant le dernier chapitre, un bon point pour moi, c'est que la part faite aux introspections est bien calibrée et pas trop grande, il y a une bonne partie des scènes qui se vivent en "live" et ça c'est cool, le live. J'ai rien contre les introspections, au contraire, mais c'est à manier avec grande mesure (selon mes goûts très très personnels tout du moins), et jusqu'ici tu le fais très bien ^^

Toi, toi, t'es mon pote d'introspection, toi ! (merci de ne pas surinterpréter cette phrase, chers lecteurs !) Il y a de nouveau de l'introspection -de plein de persos, en plus !- dans le "tome" 3, qu'on se le dise ! XD
Le travers que j'espère éviter : tomber dans trop de gloomy, lors des introspections. :/
Je sais que je suis championne sur ça, donc je m'attends au tournant.

J'ai l'impression que le monde tourne très vite autour de Joanna.

Parce qu'elle le vaut bien. Euh...
Ce que je n'ai pas dit dans la réponse à Masenko : il n'y en a que pour elle, là, parce que c'est un point noir, une énigme vivante, une aberration, même. Il y a trop d'interrogations la concernant, et c'est dur de réfréner les curiosités... (Trunks aurait peut-être mieux fait de la laisser avec Piccolo, à ce compte-là ! XD )

Ok ; ça peut se comprendre, vu son lien à Cell qui en a quand même fait voir de toutes les couleurs à tout le monde. Joanna ne débarque pas en mode no-name absolu, donc.

THE scène sans intérêt :
Le tournoi se termine, et là BLAM ! Joanna sort de derrière un rocher. "Hé, salut, vous ne m'aviez pas vu, mais j'étais là pendant tout le tournoi, vous voulez bien m'emmener avec vous ?"
XD

Mais dis-donc, avec Trunks ça va super vite !

Mais c'est pas de l'amour, ça... :/ (cf la réponse à Masenko ci-dessus, pour le développement ;) )
C'est à peine mieux, à bien y réfléchir, que sa relation à sens unique avec Xavier... ^^''

Eh bien ma foi tant mieux, au moins comme ça on tourne pas autour du pot 107 ans ! xD
(quoi que je ne doute pas de ta capacité à injecter de la surprise et déjouer les attentes 8-))

*insert rire faussement machiavélique, mais bien gêné*
Que dire... ^^'
Wait and see ? ;)
Et là, c'était quoique, pas quoi que ! :p

Encore merci à vous deux d'avoir pris la peine de commenter !!!

Voici un chapitre 23 plus consistant !
@ Masenko> ... Désolée ? ^^'
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

-23-




Quand, de nouveau habillée, elle rejoignit les autres, elle était toujours d’humeur boudeuse. Elle ruminait sur sa destinée qui prenait un malin plaisir à la faire tomber amoureuse de garçons qui ne s’intéressaient pas à elle.
Trunks, de son côté, n’avait toujours pas compris en quoi ses propos avaient pu être blessants. Il arriva à la conclusion qu’en s’excusant, même s’il ne savait pas de quoi, il réussirait sûrement à se faire pardonner. Après tout, si cela fonctionnait avec sa mère, ça fonctionnerait sûrement avec elle aussi… Si elle n’avait pas déjà oublié. Quand il vit la tête de la préadolescente, il conclut que le plan « excuses » était plus que nécessaire. Qu’est-ce-que ça pouvait être compliqué, les filles…

Il ouvrit la bouche mais Piccolo le devança.
« Qu’as-tu trouvé, Bulma ?
-Pour le moment, je peux vous dire qu’elle a une anatomie parfaitement humaine, du squelette aux différents organes. L’analyse sanguine est en cours, je devrais avoir les résultats d’ici un quart d’heure. »
Cette réponse sembla satisfaire le Namek qui s’assit et joignit les doigts, coudes sur les genoux. Il fixa la jeune fille de ses yeux noirs insondables. « Nous t’écoutons. »

Prise de court, elle ne répondit rien. Par contre elle sentit une bouffée de chaleur lui monter au visage. A défaut de trouver des mots, elle se dandina sur place, très mal à l’aise, et quêta de l’aide du regard auprès de Bulma. La femme haussa les sourcils, en réponse à la requête silencieuse, mais n’apporta pas pour autant de lumière sur la question.
« Je… Je ne sais pas quoi vous dire… » Finit enfin par murmurer gauchement Joanna.
« Commençons par tes changements de monde, » clarifia la femme.

Parce qu’il y avait autre chose à voir ? Joanna répondit tout de même : « J’ai déjà tout dit, je crois… ?
-Raconte-nous plus précisément ce qu’il s’est passé.
-Ben… La première fois, je me suis cognée au coude de Xavier, et je me suis évanouie… C’est tout…
-Qu’est-ce-que tu ressentais, quand c’est arrivé ?
-… J’ai eu mal ?
-Avant que ça n’arrive, » commença à s’impatienter Piccolo.

« Euh… Je crois que j’avais peur. Xavier me fait toujours un peu peur, quand il s’énerve comme ça…
-Ça lui arrive souvent, de s’énerver ?
-Oui, assez souvent… » Déplora-t-elle.
« Et dans ces cas-là, tu fais quoi ?
-Je me fais toute petite…
-Peut-on dire que tu as agi comme d’habitude ?
-Oh non ! J’avais trop peur qu’il ne casse encore sa manette et qu’il se fâche avec mon frère, et qu’on ne puisse plus revenir le voir ! Alors j’ai voulu l’arrêter, et c’est là que je me suis cognée à son coude. Quand je me suis réveillée, je me suis demandée si c’était une sorte de punition divine pour avoir osé lui tenir tête… » Elle baissa la tête, de nouveau accablée par cette pensée.
« Une punition… Les Dieux de ton monde ont de tels pouvoirs ?
-Non, j’ai jamais entendu parler de choses comme ça ! » Répondit-elle en redressant la tête, surprise par plus d’un point. « Et puis c’est finalement pas une punition, mais plutôt une récompense ! » Se réjouit-elle. « Parce que j’ai pu tous vous rencontrer ! … Même si ça a été dur…

-Comment es-tu rentrée, la première fois ? » Continua Piccolo.
« Cell m’a attaquée. J’étais terrorisée. J’ai tout de suite perdu connaissance. Je ne me souviens même pas d’avoir reçu son coup. » Comprenant enfin ce sur quoi voulait s’attarder le Namek, elle continua la liste de ses voyages : lors de son deuxième aller, elle était très énervée, et le contact de la main de Xavier sur son bras l’avait surprise ; pour son deuxième retour, elle s’était jetée sur son compagnon de voyage, malgré sa peur, de crainte de le voir mourir. Elle n’avait pensé qu’à le protéger. Et à son dernier voyage vers ce monde…
« Je n’avais plus vraiment peur, en fait… Il allait tuer mes parents, et je me suis jetée sur lui avec l’espoir que ça nous renvoie ici, et ça a réussi.
-Résumons : nous n’avons pas deux cas identiques de déplacement. Peur et inquiétude. Terreur. Colère. Peur et instinct de protection. Volonté de protection.

-La peur est ce qui revient le plus souvent, » souligna Trunks.
« Tout à fait. Donc il se pourrait qu’en t’attaquant, on te force à rentrer chez toi.
-Non mais ça ne va pas la tête ?? » S’écria Bulma, scandalisée. « Avec vos forces de brutes, vous la tueriez avant qu’elle n’ait réussi à faire quoi que ce soit ! Et puis après, comment elle ferait pour revenir ? En se jetant d’une falaise ? Et si ça ne fonctionne pas ? Tu arriveras peut-être à vivre tranquille en te disant qu’elle est en train de vivre sa vie dans son monde, mais moi je la verrai morte de mille et une façons !
-Je ne veux pas partir, » commenta Joanna d’un air buté.

« Si tu ne veux pas rentrer, ça complique en effet la chose, » continua de réfléchir Piccolo. « Surtout que si on veut réellement te faire peur, il faudra t’attaquer avec l’intention de te faire du mal. Mais cela sera sûrement impossible.
-Pourquoi donc ? » L’interrogea Trunks, surpris.
« Pour la raison qui a poussé Cell a épargner sa vie. » Joanna se leva brusquement en entendant ça ; son sang semblait s’être retiré de son visage. Elle avait totalement oublié qu’elle en avait parlé au Palais de Dieu.
« C’est de dont vous m’aviez parlé hier soir, Mère ? Ce que vous m’aviez dit avoir réussi à faire dire à Père… » Vegeta ? Qu’avait-il dit ? Les jambes de la jeune fille se mirent à trembler.

« Oui, ça n’a pas été facile, » expliqua Bulma à Piccolo, « mais j’ai fini par obtenir de Vegeta ce qui s’était passé pendant que Gohan luttait contre Cell. Yamcha, quand il est parti, m’a dit qu’il avait été très étonné de voir que Vegeta avait pris Joanna dans ses bras. Il y avait trop de poussière dégagée par leurs énergies, Yamcha n’a pas pu voir ce qui s’était passé alors.
-Ca ne lui avait pas plu d’être surpris en une telle posture, » rappela Piccolo. « T’aurait-il raconté qu’il avait eu le sentiment de devoir la protéger ?
-Oui, c’était plus fort que tout. Il fallait qu’il la rejoigne pour la protéger. »

Les jambes de la jeune fille ne la portèrent plus, et elle dut se rasseoir. Elle les regardait parler d’elle un peu comme si elle n’était pas là, et elle sentait une sueur glacée lui couler dans le dos.
« Il faut dire que Cell était totalement obnubilé par le fait de nous écraser, à ce moment-là, » réfléchit Piccolo. « Dis-moi, petite, est-ce-que tu étais réveillée, quand Vegeta est venu te chercher ?
-Non… Et qu’est-ce-que ça peut bien faire, de toute façon ? » Rétorqua-t-elle, sur la défensive.
A sa grande surprise, l’homme vert lui sourit. « Cela prouve que tu ne nous as pas menti, ou cherché à nous manipuler. Excuse-moi de t’avoir soupçonnée. »
Joanna regarda le Namek sans pouvoir dire quoi que ce soit. Il l’avait soupçonnée ! … Mais… De quoi l’avait-il soupçonnée ? Mentir sur quoi ? C’était absurde, simplement absurde !

« Qu’est-ce-que tu avais précisément en tête, Piccolo ? » Demanda Bulma, perplexe. Trunks était aussi curieux que sa mère de connaître la réponse.
« Bulma, tu n’en as pas été témoin direct, mais ton fils l’a été, pour sa part : cette fillette a réussi à avoir à sa botte Cell, créature qui n’avait pourtant qu’une chose en tête, à savoir son propre plaisir. Puis quelque chose a semble-t-il fait que Cell s’est libéré de son emprise et est redevenu une menace pour sa vie. Là, la personne la plus puissante dans son environnement immédiat s’est vue contrainte de se porter à son secours. Ou plutôt… La seconde personne la plus puissante. Car Gohan était occupé à lutter face à Cell. Et si quoi que ce soit l’avait alors distrait, nous serions tous morts. Il y a donc eu une sorte de sélection… Et enfin Shenron s’est montré très respectueux et familier avec elle. Il n’a jamais été ainsi, même avec son créateur. Cela prouve que nous sommes en présence d’un être extrêmement puissant.
-Hein ? Moi ?

-Déjà hier j’avais quelques soupçons, mais en y réfléchissant cette nuit, j’en suis venu à imaginer une hypothèse, » continua l’homme sans prêter attention à l’interruption. « Nous étions peut-être en présence d’un nouvel ennemi qui se jouait de nous, et qui s’était joué de Cell, ou du moins d’un être aux pouvoirs incroyables qui cherchait à s’amuser à nos dépends. »
Joanna ne pouvait rien dire, choquée qu’il ait pu croire cela d’elle. Ses larmes coulaient silencieusement sur ses joues. Trunks s’installa à côté d’elle et lui tendit un mouchoir.
« Il sait que ce n’est pas vrai, maintenant. Sèche tes larmes, s’il te plaît…
-Et maintenant ? Je suis quoi, pour vous ? » Demanda-t-elle avec amertume au Namek.

« Il y a deux hypothèses : tu es une personne avec de grands pouvoirs inconnus qu’elle ne maîtrise pas, ou une humaine tout à fait banale qui s’est trouvée être le jouet d’un individu doté de grands pouvoirs. Si la seconde hypothèse est la bonne, il se pourrait qu’il ne t’arrive plus rien, puisque notre monde est de nouveau en paix.
-En plus, selon ton monde, notre vie n’est qu’une histoire tournant autour de p’tit Son, » renchérit Bulma. « Mais il a décidé de ne pas revenir, donc c’est un peu la fin de l’histoire… Nous ne devrions plus avoir de problèmes, et tu ne seras plus en danger comme avec Cell. Ça se tient… Par contre cela signifie que tu es désormais bloquée ici. As-tu déjà fait le vœu de venir dans notre monde ?
-Non, pas du tout ! Prendre le risque de ne plus revoir Xavier ? C’était hors de question.
-Pourtant, maintenant, tu ne veux plus partir…
-Oui, mais maintenant, je m’en fiche de Xavier. Il n’a jamais fait attention à moi… » Bougonna-t-elle en remuant sur son siège, rouge. Elle prit bien soin de ne pas regarder le jeune homme à côté d’elle. Ni personne, d’ailleurs.

« Si cela vient finalement de toi, comme certains éléments tendent à laisser penser, il semblerait que l’on puisse s’en prémunir, d’une façon ou d’une autre, » reprit Piccolo, qui ne voulait rien laisser au hasard. « Quand je réfléchissais, la nuit dernière, un détail m’est revenu : j’ai ressenti ce besoin de me précipiter à ta rescousse, brièvement. Cela signifie donc qu’il existait une possibilité que Vegeta ne cède pas. Qu’est-ce qui a fait que cela ait fonctionné ?
-Il s’est servi de moi pour attaquer Cell, » rappela Joanna.
« En effet. Ça a heureusement fonctionné. Est-ce la surprise, ou bien le fait de penser à toi et donc de peut-être retomber sous ce pouvoir qui a causé sa perte ? Nous ne le saurons jamais. Il nous reste à voir un dernier point, » souligna Piccolo avant de se faire interrompre par une sonnerie.

« Ah, les résultats sanguins sont prêts ! » Bulma étudia les données obtenues durant de longues secondes sous les regards attentifs des autres. « Hmm… Cela n’a rien de significatif, finalement…
-Je suis bien humaine ? » Demanda Joanna, inquiète.
« Ça, je n’en sais rien. Tu n’es pas une humaine de ce monde, c’est tout ce que je peux te dire. Tu partages quatre-vingt-cinq pour cent du patrimoine génétique de notre monde.
-Donc elle est métisse, comme ton fils ? » Conclut Piccolo.
« Nous ne pouvons pas réellement partir sur une telle conclusion : elle est la seule de son monde que nous pouvons analyser. Les Humains normaux de chez elle ont peut-être tous ce code génétique. Mais peut-être qu’elle n’est pas normale chez eux aussi, et ne le sait pas. »

Joanna se renfonça dans son siège, découragée. Elle avait tant espérée être définitivement soulagée grâce à ces résultats ! Avoir des super pouvoirs, c’était toujours sympa à imaginer, mais quand l’imaginaire rejoignait le réel, finalement, ça n’était plus si amusant, venait-elle de découvrir… Surtout quand la seule chose que ça apportait était des problèmes.
« Reprenons, » fit Piccolo qui n’avait pas oublié qu’il avait encore quelque chose à voir. Joanna n’avait pas non plus oublié, et avait secrètement espéré que le détournement d’idée offert par les résultats l’aurait fait passer à autre chose, mais une telle pensée avait été finalement bien vaine…
« Ne pourrait-on pas faire une pause ? Joanna doit être épuisée, » l’interrompit Trunks, soucieux.
« Ce sont mes dernières questions » expliqua le Namek en regardant la jeune fille. « Après, je ne t’ennuierai plus.
-Bon, d’accord… » Elle avait bien conscience qu’elle n’était pas vraiment en position de refuser : il était adulte, et on ne désobéit pas à un adulte. Ils savent les choses mieux qu’une enfant de son âge.

Piccolo la remercia tout de même d’un signe de la tête. « Quand le Dragon Sacré est apparu, tu as eu cette marque, sur le bras, en forme d’éclair. Est-ce-que cela t’était déjà arrivé ? »
Elle se mit à chercher dans ses souvenirs. Ce n’était pas évident, il s’était passé tellement de choses étonnantes ! Mais des éclairs sur son bras… En dehors du moment de l’invocation du Dragon… Mais il y avait aussi…
« Les picotements ! Je ne sais pas si c’est lié, mais j’ai regardé mon bras parce que je le sentais picoter… Une sorte de chatouillement… C’est là que j’ai vu cette… Marque, cet éclair… » Elle tripota son bras, perplexe. « Mais quand je l’ai touchée, c’est comme quand je touche ma peau maintenant, je n’ai rien senti de particulier… Non, vraiment aucune différence… Sauf le fourmillement… Je crois que je l’ai senti à d’autres moments, mais je n’en suis pas sûre… » Elle sursauta. « Ha si ! Quand j’ai frappé Cell ! Là, je sais que je l’ai ressenti ! … Euh… Quoi ? »
Ses trois interlocuteurs la regardaient, sans rien dire, les yeux ronds.
« Tu as… Quoi ? » Lui demanda Trunks, incrédule.
« Je… J’ai… » Joanna écarquilla les yeux à son tour et se cacha le visage dans les mains, rouge. « J’ai… J’ai frappé… Cell… »

Piccolo se pencha en avant, avide de détails. « C’était à quel moment ? Quelle a été sa réaction ?
-Ça ne lui a rien fait, » précisa-t-elle en premier lieu, au cas où.
« On s’en doute.
« C’est quand je suis venue avec Xavier… Il l’a fait voler avec sa force, sans le toucher. Je me suis précipitée vers Xavier, j’avais peur, peur de ce qui arrivait et qu’il soit mort, et là Cell s’est approché pour le tuer… En fait, je… Je me suis énervée… Ça faisait trois jours qu’on me traitait de menteuse chez moi, que Xavier était accusé de m’avoir fait du mal… C’est déjà comme ça que j’ai changé de monde avec lui, parce que j’étais énervée à cause de ses parents et de son frère et de sa sœur qui l’accusaient, et… Et j’en avais tellement marre… Les gens sont tellement bêtes, à accuser et à rejeter comme ça… Et là, Cell qui venait de lui casser un bras ! »
Piccolo pensa, sans l’interrompre, que le gamin avait eu beaucoup de chance de ne s’en tirer qu’avec un bras cassé…

« Et là il a parlé de le tuer, et… Je sais pas, je me suis jetée sur lui sans réfléchir, je voulais lui faire mal comme il avait fait mal à Xavier… Et paf ! Je l’ai tapé au ventre ! … Et je me suis faite mal au poing. Et Cell était content. Très très content. Il a cherché à m’étrangler, puis il m’a lâché et c’est là qu’il m’a expliqué qu’il ne pouvait pas me tuer, mais qu’il me torturerait, après le tournoi, dans l’espoir de me voir me suicider. » Même si la menace ne planait plus, s’en souvenir était pénible, et elle s’était recroquevillée. Trunks lui frotta le dos en signe d’encouragement, et elle eut la surprise de sentir aussi une main sur sa tête.
« Bravo, petite, » fit Piccolo en lui chiffonnant un peu les cheveux. « Tu t’es montrée courageuse. Je suis fier de toi.
-Ha ? J’ai pourtant fait que pleurer… » Mais être félicité par cet homme, si sévère, c’était tout de même réconfortant.
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Masenko le Lun Mars 27, 2017 15:35

"Elle se doutait bien que ses derniers chapitres ne seraient pas aussi bien accueillis que ceux du milieu, ce qui est compréhensible car ce n'est pas tout à fait ce qu'attend le public de ce forum. L'installation est plutôt détaillée, car l'auteure a toujours été frustrée dans ce genre d'histoires par les écourtages scénaristiques de ce genre de moments, et s'excuse auprès des personnes qui n'ont jamais déploré leurs absences, contrairement à elle. Mais l'auteure, dans ce passage, se voyait mal sauter des moments sans risquer de créer des incohérences... Pour l'histoire d'amour à priori naissante, l'auteure plaide coupable."


Je te rappelle que ma propre fic est une succession de petits moments de la vie quotidienne ignorés xD Disons donc que c'est pas ça qui me perturbe que du contraire :) Mais disons que je me contrôle pour ne sélectionner que des passages qui servent le scénario direct ou peut être quasiment directement impactant sur le développement des personnages et que là, à cause du découpage des chapitres, j'avais la sensation que ça se répétait pas mal...

En premier, il semblait tout simplement avoir quelque peu flashé sur la très jeune fille, mais au final cette vision m'a dérangée. Je ne suis pas très portée histoire d'amour avec grande différence d'âge. (notez ça dans le marbre, et ressortez-le-moi si on arrive du côté du "tome" 7...)Quoique déjà dans le 3, il y a matière à redire...


héhé ! :D C'est pas un mal... On est pas sensé écrire QUE des choses qu'on approuve pour nous et/ou dans notre monde... ;) Que du contraire, ça démontre qu'on accepte le monde comme il est et qu'on ne pense pas détenir la Réponde Universelle !
Bref, tout ça pour dire que j'ai privilégié une approche psychologique plus... Logique. beaucoup d'hommes sont ainsi : ils sont en couple par confort, par peur de la solitude.
Je ne dis pas que vous êtes tous comme ça, messieurs, okéé ? ;)
Quelqu'un, je ne retrouve pas qui Omurah, je dirais sans trop m'avancer? ni où, avait dit qu'il avait eu peur que je "déifie" trop Trunks, que je l'idéalise trop dans l'histoire. Là, il a un... Pas vraiment travers, mais réflexe naturel de quelqu'un qui croit qu'il ne pourra jamais plaire car n'a jamais côtoyé de fille, et qui trouve quelqu'un (plutôt dans ses goûts, du moins pour le moment) qui n'a d'yeux que pour lui. Donc : "oh, chic, je n'ai pas à me tracasser pour mon avenir !"


Mouais, à propos de ton analyse des hommes, je suis moyen d'accord... Beaucoup de femmes sont comme ça aussi, c'est pas un travers "masculin" selon moi ... C'est un réflexe de protection humain en général ... Peut-être que chez les hommes c'est moins "subtile" mais beaucoup de femmes ont aussi un mec avec lequel elles se disent "C'est bon ainsi avec celui-là... je vais arrêter de chercher" ... (mais ça, c'est mon côté "l'homme et la femme sont égaux par rapport aux émotions" ;) )
(mais bon ça c'est HS donc laisse tomber xD)

Et c'est pas un mauvais plan de justement "l'humaniser" parce que perso je le vois un peu comme le vrai mec parfait donc dans ses réactions aussi. Là tu me ramènes un peu sur terre quoi :) (même le Trunks du futur n'est pas parfait... La vie c'est nul :( (lol))

A 13 ans, j'ai fait : "Je veux de l'aventure et de la romance dans ce monde". Trunks, malheureuse victime de mes fantasmes, je l'ai choisi sciemment, pas par coup de foudre pour le perso : "Gohan, il est un peu trop jeune... Ah, pis quand il va grandir, il va avoir une copine ? Hooo... Voyons, n°17 est pas mal, mais il n'apparaît que peu... Bah, Trunks est bien, pis c'est un Saiyen, et il est libre. Tope-là !"


xD

Et encore, il y avait 4 chapitres pour ce passage, au total. XD
Si ce n'est pas 5, mais comme je n'ai pas la version imprimée sous la main, je ne peux pas confirmer. Ce redécoupage, c'est aussi grâce à toi. ;)
Mais vraiment les fusionner, ça... Déséquilibre... :/


Je te donnais juste un ressenti, c'est toi qui est la plus à même de savoir ce qui est bon pour ton histoire :) j'ai pas la science infuse ! ;) Clair que ça aurait fait "déséquilibré" des petits chapitres au début et un ou deux beaucoup plus gros plus loin. C'était une réflexion pour t'aider pour la suite (à faire évoluer ta manière de construire tes chapitres ou au contraire te la conforter "je fais ça comme ça parce que je trouve que c'est le mieux et que ça se justifie parfaitement")

Et ne pense pas que je n'aime pas du tout le fond :) c'est des p'tits ressentis concernant une impression de "lenteur" dû aux chapitres courts qui n'arrivent pas tous en même temps. J'aurais lu les trois d'un coup je n'aurais sans doute pas eu le souci ! ;)

J'aime bien l'histoire sinon je ne lirais plus :) j'ai juste méga hâte à la suiiite !

J'en profite : tu croyais souffrir avec ces chapitres d'amourette adolescente ?
Tu comprendras le sens du mot "souffrance" en lisant la version originale de l'écrit !! Tu ne tiendras pas jusqu'au bout !
(ni moi non plus, d'ailleurs, en la retranscrivant...)


Ooohh que si, je peux tout à fait imaginer... Et je t'admire beaucoup parce que toi tu as osé retranscrire donc relire ... :D Perso mes vieux écrits (y'en a peut-être encore un qui traine sur le fofo d'ailleurs...) quand j'ai relu j'ai touuut jarté et recommencé en gardant que ce qui était encore cohérent à ce que j'envisageais aujourd'hui ^^ (c'est à dire quelques noms/personnages + quelques éléments de scénarios...)


Voici un chapitre 23 plus consistant !
@ Masenko> ... Désolée ? ^^'


Désolée de quoi ?! il était très cool ce chapitre ! ça faisait avancer l'histoire toutes ces conversations ! :)

(quand j'ai lu "désolée" je m'attendais à ce que Trunks emporte Joanna sur une licorne au pays des chats pour lui faire plaisir :D ;) :) )


Plus que troaaaâ ! :D (comment je sais trooop bien compter :p)
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Mer Mars 29, 2017 21:17

@ Masenko :
Spoiler
Je te rappelle que ma propre fic est une succession de petits moments de la vie quotidienne ignorés xD Disons donc que c'est pas ça qui me perturbe que du contraire :) Mais disons que je me contrôle pour ne sélectionner que des passages qui servent le scénario direct ou peut être quasiment directement impactant sur le développement des personnages et que là, à cause du découpage des chapitres, j'avais la sensation que ça se répétait pas mal...

Ne t'en fais pas, tes remarques ne sont pas paroles dans le désert. ;)
J'y réfléchis beaucoup, depuis que tu m'en as parlé.
Côté répétition, je n'ai que le récit de Joanna sur "je viens d'un monde où vous êtes blablabla" qui me vient d'office en tête (sans avoir relu les 3 chapitres incriminés), et ça je sais que c'est voulu : au lieu de faire une version résumée "Joanna dut de nouveau raconter son histoire aux personnes présentes, car des quatre présents seul Yamcha avait déjà eu droit au récit de son incroyable venue. Les différences de narration de la jeune fille ne lui échappèrent pas, comme elle était très intimidée par le prince des Saiyens au caractère irascible qui marquait son agacement en posant bruyamment ses assiettes quand il trouvait qu'elle digressait trop.", j'ai laissé en développé pour... Vous faire autant suer que cela a fait suer Vegeta. Oui, je l'ai fait exprès, sur ce passage. Et je me suis vraiment marrée en l'écrivant. ;)

Une anecdote qui n'apporte rien, je le reconnais, c'est le coup de faire semblant de dormir dans la voiture. Mais là, tellement de gens l'ont fait, c'est pour tenter de faire sourire le lecteur au même titre que les clins d'oeils au début des années 90. ^^

Par contre, je rajoute quelques lignes dans le chapitre 20 :
« Je me demande ce qu’elle nous cache, » murmura Bulma sur le trajet.
« Vous croyez qu’elle nous aurait menti ? » S’étonna Trunks sur le même ton.
« Non, elle ne semble pas être ce genre de personne. Mais quand elle nous a parlé de sa deuxième rencontre avec Cell, elle est immédiatement passée à la suite. Yamcha m’a dit qu’au Palais de Dieu, elle leur a raconté que Cell l’avait menacée : il ne pouvait pas la tuer, mais il la ferait souffrir jusqu’à ce qu’elle se donne la mort.
-Il ne pouvait pas la tuer ? » S’étonna le jeune homme.
« Pouvait, voulait, aucune idée. Il ne faut pas oublier qu’on parle d’une fille qui aurait changé de dimension plusieurs fois.
-C’est tellement incroyable, cette histoire…
-Je ne te le fais pas dire. En fait, elle ne connaitrait pas autant de choses sur nous, je crois que je lui aurais ri au nez.
-Son Goku n’avait pas eu de problème pour me croire, quand je lui ai dit que je venais du futur… » Réfléchit le jeune homme.
« Mais on parle de p’tit Son, là. Tu en aurais parlé à n’importe qui d’autre, ça n’aurait pas été admis aussi facilement… Tout comme j’ai du mal à comprendre que Cell n’ait rien pu lui faire. Ou voulu, ou… Peu importe. A partir de là, on peut se demander : quelles autres choses étranges peut-elle faire ? A moins que Cell n’ait juste voulu la garder pour pouvoir retourner dans son monde et le détruire, après avoir détruit le nôtre ? Bref, que ce soit vrai ou pas, ce monstre n’a pas perdu de temps pour la torturer. »
Ils marchèrent un peu en silence, et arrivèrent à la chambre.

Ca, c'est en réponse au "bah, au final, ils ne font pas grand cas de savoir qu'ils sont des personnages dans un autre monde..."
Le jour où ils auront un manga Dragon Ball dans les mains, LA, il y aura une VRAIE réaction ! XD

Maintenant je laisse mijoter pour la critique émise (et écoutée) du reste, car je pars du principe que si on me dit quelque chose, c'est qu'il y a quelque chose, et à moi de voir si c'est à prendre en compte ou pas, mais en ayant bien réfléchi au problème, pas de façon péremptoire ! ^^
(même si je sais que mes réactions premières de justification laissent penser le contraire. Mais si je n'exprime pas ma défense, je n'arrive pas à réfléchir correctement, après. '__' )

En premier, il semblait tout simplement avoir quelque peu flashé sur la très jeune fille, mais au final cette vision m'a dérangée. Je ne suis pas très portée histoire d'amour avec grande différence d'âge. (notez ça dans le marbre, et ressortez-le-moi si on arrive du côté du "tome" 7...)Quoique déjà dans le 3, il y a matière à redire...

héhé ! :D C'est pas un mal... On est pas sensé écrire QUE des choses qu'on approuve pour nous et/ou dans notre monde... ;) Que du contraire, ça démontre qu'on accepte le monde comme il est et qu'on ne pense pas détenir la Réponde Universelle !

C'est surtout les relations amoureuses entre enfants et adultes qui me dérangent. Donc comme les personnages concernés sont adultes, même avec des différences d'âges, dans les références mentionnées, je ne vais pas tant que ça contre moi. :3
Pis sinon, si on veut plier le monde à sa volonté, faut juste avoir des arguments d'une logique imparable pour que personne ne puisse critiquer ! :D

Et c'est pas un mauvais plan de justement "l'humaniser" parce que perso je le vois un peu comme le vrai mec parfait donc dans ses réactions aussi. Là tu me ramènes un peu sur terre quoi :) (même le Trunks du futur n'est pas parfait... La vie c'est nul :( (lol))

On a eu une discussion très intéressante sur ce sujet, un soir, avec Kouki et Cupnero !
Son Goku n'est pas quelqu'un de parfait, même s'il a le coeur pur.
Et Trunks, qui aurait pu passer pour une version de Goku-améliorée-tirant-vers-la-perfection (c'était l'idée qui m'était venue et qui avait lancé la conversation en question, faut pas chercher pourquoi ça m'est passé par la tête) n'est absolument pas parfait. Il n'a pas le coeur pur, déjà. Et il a fait des choses qui sont discutables...

Je te donnais juste un ressenti, c'est toi qui es la plus à même de savoir ce qui est bon pour ton histoire :)

Mais tous les ressentis sont intéressants !
Et non, parfois l'auteur n'est pas le mieux placé pour savoir ce qui est bon pour son histoire, car on est peu objectif. ;)

j'ai pas la science infuse ! ;)

Moi non plus, j'ai raté la vente privée de sachets de thé Science... A infuser délicatement... Il avait l'air tellement bon, pourtant... :/
Clair que ça aurait fait "déséquilibré" des petits chapitres au début et un ou deux beaucoup plus gros plus loin. C'était une réflexion pour t'aider pour la suite (à faire évoluer ta manière de construire tes chapitres ou au contraire te la conforter "je fais ça comme ça parce que je trouve que c'est le mieux et que ça se justifie parfaitement")

Il y a quand même du changement, grâce à vous tous, dans la taille des chapitres. ^^
Ca fait une sorte de progression dans la forme, aussi...

Et ne pense pas que je n'aime pas du tout le fond :) c'est des p'tits ressentis concernant une impression de "lenteur" dû aux chapitres courts qui n'arrivent pas tous en même temps. J'aurais lu les trois d'un coup je n'aurais sans doute pas eu le souci ! ;)

C'est comme si je lisais les romans d'Anne Robillard un chapitre tous les 4 jours, je crois que j'en aurais bouffé le livre de frustration. :/

J'aime bien l'histoire sinon je ne lirais plus :) j'ai juste méga hâte de la suiiite !

La voilà !! \o/

Ooohh que si, je peux tout à fait imaginer... Et je t'admire beaucoup parce que toi tu as osé retranscrire donc relire ... :D

En fait...
J'ai relu mes 6 carnets d'une traite en 2015, et je n'y ai à peu près pas touché depuis. A la rigueur pour voir les titres d'époque, lire en diagonale les 3/4/5 pour prendre des notes sur la chronologie un peu compliquée, mais c'est TOUT.
Ce tome 1, je le connais tellement par coeur que je pense qu'il est désormais gravé dans mes os. Et dans quelques siècles, des archéologues trouveront mon squelette et ce sera une découverte capitale : "le squelette-histoire, ou quand nos ancêtres ne savaient plus comment préserver leurs contes".

Perso mes vieux écrits (y'en a peut-être encore un qui traine sur le fofo d'ailleurs...) quand j'ai relu j'ai touuut jarté et recommencé en gardant que ce qui était encore cohérent à ce que j'envisageais aujourd'hui ^^ (c'est à dire quelques noms/personnages + quelques éléments de scénarios...)

Le tome 2, il en reste quoi ?
*rien de la première moitié, ça a été jeté et remplacé par autre chose (tout en gardant quelques éléments clefs, of course...)
*l'idée largement remaniée de la 2e moitié
Le 3... C'est la même chose, mais tout en n'ayant plus rien à voir...
Bref...
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. 'x'
Par contre je ne jette pas, même les passages de l'écriture actuelle que j'ai jarté... ^^' Je ne jette pas. Le drame de ma vie. De mon chez-moi plein comme un oeuf.

Désolée de quoi ?! il était très cool ce chapitre ! ça faisait avancer l'histoire toutes ces conversations ! :)

Pour le coup, je me suis dit qu'il était un peu redondant, ou qu'il ne faisait pas avancer l'intrigue... ^^' Mais là, le chapitre qui vient, je crois que là je peux dire "désolée", car il a sans doute encore le défaut de ne pas faire vraiment avancer l'intrigue.
Même si en même temps j'ai quand même l'impression que si, même pour les précédents... @__@
Je suis mauvais juge.

(quand j'ai lu "désolée" je m'attendais à ce que Trunks emporte Joanna sur une licorne au pays des chats pour lui faire plaisir :D ;) :) )

Bon, alors... Désolééééée !! >.<
Il y a :
*Trunks
*emporter
*Joanna
*chat
*licorne
et ce n'est même pas fait exprès.

Plus que troaaaâ ! :D (comment je sais trooop bien compter :p)

Mais en fait il n'y a plus que la publication d'aujourd'hui et la suivante, qui sera la dernière !
Car le dernier chapitre est tellement court -même à mes yeux !!- que c'est plus un épilogue qu'autre chose, et vous laisser terminer, tous, sur si peu, je me dis que ce n'est pas une bonne idée. Donc ce sera les deux derniers ensemble.



Avant-dernière publication !!
Déjà ??
Woaaah ! @__@
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-24-





Toutes ces discussions et ces examens les avaient amenés à l’heure du déjeuner.
« Piccolo, tu veux rester manger ? » Lui proposa Bulma.
« Je n’ai pas besoin de rester plus longtemps, je rentre, » déclina-t-il.
La femme le raccompagna à l’entrée, même s’il connaissait très bien le chemin. « Piccolo, je peux te poser une dernière question ?
-Pourquoi serais-tu venu, sinon ?
-Tu en penses quoi, finalement ? Cela restera entre nous.
-Impossible de savoir, pour le moment. La réaction de Shenron me laisse croire qu’elle est réellement particulière, qu’elle n’est pas le jouet d’un ennemi invisible. Mais une seule chose est sûre : que ça vienne d’elle ou d’une personne extérieure, cette petite n’est pas notre ennemie. Il vaut cependant mieux la surveiller, pour son bien.
-Je pense qu’on peut compter sur Trunks pour cela, » fit la mère avec un sourire.
« Je la surveillerai, quand il sera parti. » Il la salua et s’envola.


Après avoir mangé, Bulma conseilla aux deux jeunes d’aller découvrir la ville.
« Va voir à quoi elle aurait dû ressembler, sans ces satanés Humains Artificiels.
-D’accord ! Comme ça je saurai dans quel sens diriger les efforts pour la reconstruction de mon époque ! »
Un quart d’heure plus tard, ils étaient partis.
« Trunks… » Se risqua Joanna timidement. « Pourquoi tu es resté un jour de plus ?
-Parce que je ne voulais pas que tu restes seule face à Piccolo. Ils auraient sûrement fait les examens et l’interrogatoire après mon départ, et je ne pouvais me résoudre à te laisser affronter ça seule. Au final, je n’ai pas été très utile…
-Merci d’être resté, Trunks… Je me serais sentie très mal, si tu n’avais pas été là… » Elle glissa sa main dans celle du garçon, sans oser le regarder, le rouge aux joues. Il la serra doucement, réconfortant, et ne l’enleva pas.

La ville était en fête, avec ses banderoles suspendues aux balcons, ses confettis qui volaient, et ses portraits de Mister Satan placardés partout avec un gros « Vainqueur » dessus. Les haut-parleurs tonitruaient une musique joyeuse et victorieuse, les gens riaient, les enfants s’amusaient ; pas de cri, pas d’altercation, rien qu’une paisible ambiance bon-enfant.
Elle tira son ami vers une affiche. « Ca dit quoi ?
-Que Mister Satan, le sauveur du monde, passera dans cette capitale dans deux jours.
-Oh, quel dommage… Tu vas le rater ! » Ils éclatèrent de rire.
Quelques personnes un peu plus physionomistes que les autres se tournèrent sur leur passage, persuadés de les avoir déjà vus quelque part, sans réussir à remettre où…

Trunks fit découvrir à Joanna un grand magasin. Le terme de « grand » magasin n’était pas exagéré : non seulement il prenait tout l’immeuble, mais chaque étage était accessible, et comprenait un domaine.
« Il n’y a QUE des vêtements au troisième étage ? » Elle était ébahie. « Et au cinquième, ce sont les accessoires high-tech, tu dis ? Mais comment ils font pour avoir autant d’affaires à vendre ? »
Sa candeur fit rire le jeune homme. « On croirait entendre une personne de la campagne ! » La taquina-t-il.
« Je ne suis jamais allée dans une aussi grande ville ! » Protesta-t-elle. « Je ne sais même pas si ce genre de magasin existe à Paris… »
Il l’entraîna vers l’ascenseur. « Puisque tu n’y crois pas, viens donc voir ! »

Le rayon textile était effectivement impressionnant, mais celui qui émerveilla le plus la jeune fille fut celui des jouets, en particulier le rayon peluches. « Comme elles sont douces ! Chez moi, on n’a pas de tissu aussi moelleux… Oh, regarde ce dragon ! Il ressemble trop à Shé… Euh, Shenron ! Et ce chat, il est trop joli ! Et cette licorne ! »
Trunks la regardait s’extasier, une pointe de mélancolie au cœur. Dans son futur, il n’avait pas vraiment eu l’occasion de voir qui que ce soit se comporter de façon aussi sereine et naturelle. Chacun regardait par-dessus son épaule, pour vérifier que les deux Humain Artificiels n’étaient pas arrivés pour les tuer. C’était un réflexe. Les rayons n’étaient pas aussi bien garnis, les vivres et les biens divers commençaient même à manquer. Non, c’était le meilleur choix à faire. Lui prendrait trois ans, et il reviendrait à une époque où elle en aurait au moins six de plus. Et si entre temps elle l’avait oublié… Du moment qu’elle était heureuse…

Après s’être vu offrir quelques peluches, Joanna se retrouva de nouveau dans l’ascenseur qui montait cette fois-ci vers la terrasse et son restaurant. Elle les regarda, Trunks et elle, dans le reflet du miroir qui tapissait le fond. De quoi avaient-ils l’air, aux yeux des gens ? D’un couple ? … Non, on ne pouvait pas dire qu’ils en avaient l’attitude… Un frère et une sœur, un grand-frère protecteur et sa jeune sœur. Elle était décidément trop jeune pour être considérée autrement. De toute façon, elle n’avait pas oublié sa réflexion sur « son corps d’enfant ». Il avait été le petit frère par procuration de Son Gohan, elle était devenue sa petite sœur…



Quand ils sortirent de l’ascenseur, aucun des deux n’avait faim.
« Trunks… Je peux faire un caprice, s’il te plaît ?
-Il te manque une peluche ? Je suis sûr que c’est ce mouton tout plat sur lequel tu as longuement hésité ! Ne bouge pas, je retourne le chercher !
-Non, attends ! Ce n’est pas ça… » Elle se rapprocha de lui et posa son front contre son torse. « Je voudrais… Voler. » Elle leva son visage vers le sien. « Emmène-moi, s’il te plaît. Fais-moi visiter tout ce que tu voudras de ce monde. »
Il lui sourit et la prit dans ses bras. En s’envolant, il repensa à cet instant où elle lui avait demandé de l’emmener. Cet instant où son cœur avait raté un battement, croyant qu’elle lui demandait de l’emmener dans son futur. Mais non. Il attendrait, et si elle voulait toujours de lui dans quelques années, il lui ferait découvrir un monde beau, en pleine reconstruction, et non un monde de mort.
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Jeu Mars 30, 2017 18:27

Chapitre 23 très cérébral avec Piccolo, c'est totalement ma came, bien joué !
Pour le dernier chapitre, c'est du propre, mention spéciale à Trunks qui est toujours bien propre sur lui, pas d'OOC en vue mon capitaine. C'est cool en plus, c'est pas un personnage qu'on voit énormément dans les fics, du coup le voir être développé m'intéresse ^^
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Dim Avr 02, 2017 22:38

@Omurah :
Spoiler
Chapitre 23 très cérébral avec Piccolo, c'est totalement ma came, bien joué !

/gimme five, bro
Surtout depuis qu'il a fusionné avec Kamisama, Piccolo est THE cérébral de l'équipe... ^^

Pour le dernier chapitre, c'est du propre,

J'espère bien, vu la tonne de Mr Propre que j'ai mis, hein. J'ai encore des crampes dans le bras.
Je laisse cette phrase, tant pis pour la suite. XD

mention spéciale à Trunks qui est toujours bien propre sur lui, pas d'OOC en vue mon capitaine.

L'écueil a été évité de peu, moussaillon !

C'est cool en plus, c'est pas un personnage qu'on voit énormément dans les fics, du coup le voir être développé m'intéresse ^^

COMMENT ???
Mais que fait le syndicat des fangirls de Trunks ?? !!
C'est inadmissible !!!
Je m'insurge !



Ce soir, c'est la fin.
En 2 posts d'affilée, parce que le dernier chapitre est très très court, et que ce n'est pas la saison des tomates.
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-25-




Ils volèrent en silence. Joanna regardait le paysage sans vraiment le voir, plongée dans ses pensées. Ce qu’elle avait vraiment désiré, quand elle avait fait sa demande, c’était en effet qu’il la prenne dans ses bras, comme elle l’était en cet instant… Ça et le suivre dans le futur.
A moins qu’elle ne le ramène dans son monde à elle ? Après tout, si c’était son pouvoir à elle, elle pouvait le faire… Elle se concentra fort, très fort. Et sursauta. Qu’était-elle en train de faire ? Si c’était son pouvoir à elle, elle pouvait l’emmener, mais… Qu’adviendrait-il dans ce cas de son futur ? Qui irait tuer les Humains Artificiels et Cell ?

Elle leva son visage vers le sien. Il lui sourit en retour. « Tu es fatiguée ? Tu veux rentrer ?
-Non, je réfléchissais… Et toi ? Tu n’es pas fatigué ?
-Ne t’inquiète pas, c’est une balade très plaisante, pour moi. »
Lui, si gentil et adorable, elle avait failli l’enlever de force. Et pour quoi ? Pour qu’il se retrouve comme Cell, un fantôme aux yeux du monde entier ? Mais peut-être qu’une fois synchronisé, il aurait été enfin visible ? Elle n’avait pas voulu prendre le risque de vérifier avec le monstre, mais ça pourrait valoir le coup d’essayer… Si c’était bien elle qui détenait ce pouvoir de changement de monde. Mais elle ne le ferait pas d’ici. Si jamais elle arrivait à lui demander de partir ensemble, et qu’il acceptait… Une fois qu’il aurait vaincu les Humains Artificiels, elle tenterait le coup. Et… Comment avait-elle pu oublier cette idée-là ?

« Trunks ! Il faut emporter un vaisseau ! Il faut trouver les Nameks, ils ont toujours des Dragon Balls ! Nous… Tu pourras ressusciter tout le monde, comme cela ! »
Le jeune homme la regarda, ébahi. « … Ça peut valoir le coup d’essayer… » Soudainement plus joyeux, il se mit à faire des loopings, pour la plus grande joie de sa passagère.



Une fois rentrés, ils se précipitèrent auprès de Bulma pour lui parler de cette idée.
« Hum… Le souci, c’est que par mesure de sécurité, les Nameks sont partis sans laisser d’adresse…
-Mais… Vous êtes déjà allée sur leur première planète, madame… Vous avez les connaissances nécessaires pour créer un détecteur de monde qui y ressemble !
-En effet, je pense que je pourrais…
-Dendé ! » L’interrompit son fils. « Dendé doit savoir, lui ! » Il se précipita dans le couloir, mais une protestation de la jeune fille le freina.
« Hé ! Ne me laisse pas ici !
-Désolé… » Ils partirent ainsi pour le Palais de Dieu.



Le plus surpris de leur visite fut Piccolo.
« Je pensais que tu m’avais suffisamment vu pour une vie, » dit-il à la jeune fille.
« Tant que vous ne m’embêtez pas avec vos questions, je vous aime bien… » » Bougonna-t-elle en retour, ce qui le fit sourire.
« Dende, excusez-nous de vous déranger, » dit Trunks de son côté, « mais serait-il possible de savoir où vivent désormais les Nameks ?
-Je ne suis pas sûr… » Répondit le garçon vert, hésitant.

« Je voudrais leur demander l’autorisation d’utiliser leurs Dragon Balls pour ressusciter nos amis, dans mon futur. Je ferai bien évidemment attention à ne pas leur créer d’ennuis.
-Je suppose qu’on pourrait essayer ? » Quand il était arrivé sur Terre, avec Son Goku, Dende avait été bouleversé d’apprendre que tous ses amis étaient morts, dans un futur qui ne se produirait désormais plus pour eux. Il n’était pas sûr que ce soit une chose à faire, mais après tout, si au moins Son Gohan pouvait ressusciter, dans le futur du jeune homme… Et puis peut-être que le Grand Chef refuserait… Mais Trunks aurait essayé.

« Attendez, » les interrompit Piccolo, s’attirant des regards étonnés. « Avant de vous emballer, réfléchissez : même si Porunga peut réaliser trois vœux, il ne peut ressusciter qu’une seule personne à la fois. En plus, s’il n’y a plus de corps, il faut utiliser un vœu supplémentaire, comme pour la résurrection de Kuririn…
-Du moment que vous êtes ressuscité, c’est si important d’utiliser un ou deux vœux ? » Demanda Joanna, que le sérieux et la rigueur du Namek agaçait.

« Je ne sais pas jusqu’où vont tes connaissances de notre monde, petite fille, mais Shenron n’a pas le pouvoir de ressusciter une personne morte depuis longtemps. » Cela ne lui plaisait pas de briser leurs espoirs, mais il jugeait de son devoir de les ramener à la raison avant de subir une cruelle déception. Il continua donc, impitoyable : « Porunga a peut-être un plus grand pouvoir, et pourrait ressusciter Dieu dans ton monde, Trunks, ce qui réactiverait les boules du Dragon. Mais seules les plus récentes victimes des Humains Artificiels pourraient revenir à la vie…Quand bien même Shenron n’aurait pas cette limitation de temps pour les résurrections, il ne peut ressusciter une personne qui est déjà morte une fois. En dehors de Son Gohan, nous sommes tous morts au moins une fois. Et je rappelle que je pars du postulat que Dieu peut être ressuscité, ce qui me semble malheureusement impossible. Donc Porunga pourrait ressusciter Son Gohan, et uniquement lui. » Piccolo posa son regard sur le jeune homme du futur pour sonder ses réactions.

Trunks semblait réfléchir, la tête basse et le dos voûté.
« C’est méchant !! » En pleurs, Joanna n’avait pu s’empêcher de crier sur le Namek. Elle sursauta. « Ha ! Mais si Dende vient, comme il l’a fait ici, il ranimera les boules ! Shenron a plus de pouvoirs avec lui qu’avant ! »
Une main se posa sur la frêle épaule. Elle tourna la tête vers Trunks qui souriait tristement.
« Ça ira, Joanna.
-Mais…

-Je ne suis pas venu avec l’idée de ramener nos amis, à mon époque. Je suis venu pour éviter qu’ils ne disparaissent, ici. Mon monde est tel qu’il est, et je n’ai jamais compté que sur nos forces, à ma mère, aux survivants, et à moi-même, pour le changer et l’améliorer. Ce n’est pas Shenron qui réalisera un miracle, mais moi-même, avec mes propres forces. Je ramènerai la paix, même si cela ne ramènera pas les morts à la vie. C’est tout ce dont nous avons besoin. Et une fois mon monde en paix, nous pourrons tous enfin faire le deuil de ceux que nous avons perdu. »
Piccolo hocha la tête. « Tu es d’une grande sagesse, Trunks. »

Cette sagesse n’était pas au goût de la préadolescente qui les regardait, choquée.
« Ce n’est pas juste !! » Elle s’enfuit en courant pour se cacher dans un coin et pleurer amèrement.
« Joanna ! » Trunks voulut la retenir, mais Piccolo l’en empêcha.
« Laisse-la réfléchir seule. Elle finira bien par comprendre et revenir. »
Le jeune homme ne répondit rien, désolé pour sa jeune amie et le cœur un peu lourd malgré tout.



« Psst, Joanna… »
L’interpellée releva la tête, surprise. Cela faisait quelques minutes qu’elle s’était réfugiée derrière le sanctuaire de Dieu, et à la déception de voir son idée rejetée s’ajoutait désormais celle de voir que Trunks n’était pas venu la consoler. Et c’était Dende qui avait visiblement été désigné pour venir voir si elle s’avouait vaincue.
Elle se releva. « D’accord, je reviens… » Une si belle journée, qu’elle avait si magnifiquement gâchée avec son idée apparemment stupide. Mais elle ne pouvait s’empêcher de se dire que ça aurait pu fonctionner.
« Ce n’est pas pour ça que je suis là, » dit le jeune Namek en murmurant. « Tiens… » Il lui tendit un bout de papier.
Elle l’ouvrit et regarda ce qui était écrit, perplexe. « C’est quoi ? »
Le sourire revint sur son visage quand il lui expliqua.



Dende et Joanna revinrent rapidement auprès des autres après cela.
La jeune fille était toujours bougonne.
« Pardon… » Dit-elle à tout le monde et à personne en particulier, sans réellement le penser.
« Tiens, bois un thé, » proposa Mr Popo qui avait amené une collation.
Elle obéit sans rechigner, toujours silencieuse, pendant que le Namek et l’homme du futur parlaient de tout et de rien à côté.
Le duo prit rapidement congé, après cela.

« Dende… Je ne suis pas sûr que lui donner les coordonnées de la nouvelle planète Namek ait été une bonne idée, » dit Piccolo en regardant les Humains disparaître au loin.
« Je me doutais que vous m’entendriez, monsieur Piccolo. » La voix du jeune Namek tremblait légèrement. « Je l’ai fait car je sais que monsieur Trunks ne l’utilisera jamais. Ainsi la jeune fille pourra rentrer dans son univers le cœur plus serein, en s’imaginant avoir pu lui être utile… »
Son aîné le gratifia d’un sourire. « Ce qu’elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal, c’est bien ça ? »
Dende hocha la tête.
« Je suppose qu’il me faudra t’apprendre à te montrer plus inflexible… » Conclut Piccolo.



Trunks et Joanna volaient silencieusement depuis un moment, quand le jeune homme brisa enfin le silence :
« Nous rentrons à la Capsule. Je suppose qu’il est l’heure, de toute façon…
-Pardon, Trunks… J’ai gâché ta dernière journée. »
Ce dernier s’arrêta en plein vol, surpris. « Comment ça ?
-Tu avais tellement mieux à faire, aujourd’hui, que de jouer les nounous… »

Il fronça les sourcils. « Attends un instant… » Il se laissa tomber jusqu’au sol, effrayant un peu la jeune fille qui ne s’y était pas du tout attendu, et la posa. « Tu veux bien m’expliquer ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire… »
Joanna ne put le regarder plus de quelques secondes sans détourner le regard. Il était tellement sincèrement inquiet, après tout ce qu’elle venait de lui faire, que ça lui était insupportable.
« Tu n’aurais pas dû rester avec moi… Tu aurais dû profiter de cette journée pour rester encore un peu avec Vegeta.

-Mais j’ai pris cette journée pour rester avec toi, Joanna. Nous avons passé du temps ensemble, Père et moi, hier soir, et peut-être allons-nous en passer encore un peu ce soir, s’il le veut bien. Mais tu n’as pas à culpabiliser pour ça…
-Je n’aurais jamais dû te parler du Dragon de Namek ! » Reprit-elle en laissant de nouveau ses larmes couler.
Cela le déstabilisa un peu. « Tu es toujours sur cette histoire ?
-Je t’ai fait du mal, alors que je voulais… je voulais… Je n’ai rien, ici, je voulais t’offrir ça, pour ton départ ! Je voulais te rendre heureux, et je t’ai rendu encore plus malheureux ! »

Il la prit doucement par les épaules. « S’il te plaît, regarde-moi. » Elle obéit à moitié, un peu perplexe, et il put reprendre : « Tu n’as pas à culpabiliser. Tu m’as rendu heureux, très heureux, en me parlant de cette idée. C’est vrai que je suis un peu triste que ça ne soit pas possible. Mais tu m’as montré combien tu es quelqu’un de formidable, et de généreux.
-Ha ? » Elle le regarda plus en face, surprise.
« Tu es dans un monde qui n’est pas le tien, et tu as cherché avant tout un moyen pour que je retrouve ma famille et mes amis. Tu es allée au bout de tes ressources pour trouver cette idée, et ça me fait incroyablement plaisir. Alors, en réponse, laisse-moi te dire : je suis heureux de t’avoir rencontré, Joanna. »
Le cœur réchauffé, elle lui fit un timide sourire avant de le serrer dans ses bras.
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Dim Avr 02, 2017 22:43

Pssst, cher Lecteur, avez-vous bien vu le chapitre 25 juste au dessus ?
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-26-




Le lendemain, en fin de matinée, tout le monde s’était réuni dans le jardin de la Capsule Corp. pour faire ses adieux au jeune homme du futur. Le vaisseau attendait, prêt à partir. Il avait une forme de coquetier pour micro-ondes avec des pattes.
En dehors de Vegeta, chacun portait un brassard noir à la mémoire de Son Goku. Les adieux furent chaleureux. Chacun souriait au jeune homme, en dehors de Joanna qui se retenait de pleurer. Tous savaient qu’il allait enfin apporter la paix à son temps, et c’était quelque chose de formidable, après dix-huit longues années d’oppression.
« Prends soin de toi, » lui dit sa mère, les yeux brillants de larmes.
Son père le salua d’un geste, qui bien que bref, montrait combien il s’était attaché à cet étranger de son sang.

« Joanna, porte toi bien, et peut-être arriveras-tu à rentrer chez toi, » lui souhaita-t-il sans réellement l’espérer. Il l’embrassa sur le front. Elle était incapable de lui dire quoi que ce soit en réponse, la gorge nouée et les larmes prêtes à lui échapper. Elle ne put que lui tendre un petit paquet avec un ruban. Elle l’avait préparé la veille au soir, avec l’aide de Bulma, et contenait une boîte dans laquelle avaient été rangé un vaisseau et les coordonnées de la nouvelle planète Namek. La scientifique n’avait pas posé de question, même si elle se doutait un peu de ce dont il s’agissait, car l’idée que sa version du futur et son fils voyageur aient une nouvelle issue de secours en cas de problème la rassurait.

Trunks, le cadeau dans sa veste, monta dans son vaisseau, ferma la coque et pianota sur son clavier. L’appareil trembla un peu et commença à s’élever dans les airs. Arrivé à cinq mètres, il se stabilisa, attendant l’appui final du bouton du départ. Le jeune homme regarda une dernière fois ses amis, et fixa la jeune fille en pleurs en se disant qu’il reviendrait vite, très vite…
Vegeta soupira d’énervement. Qu’est-ce-qu’ils pouvaient être pénibles, ces deux-là ! Il s’avança. « Trunks !! » appela-t-il à plein poumon, faisant converger les regards vers lui.
L’interpellé rouvrit son vaisseau, tout aussi surpris que les autres. « Père ? »
En guise de réponse, le Saiyen attrapa la jeune fille et la lança sans ménagement vers le petit habitacle. « J’ai pas envie de l’entendre chialer tous les jours après toi ! »
Sa compagne hurla de panique. « Mais qu’est-ce-que tu fais ?? Il allait revenir la chercher dans quelques années !!
-Ha ?? Comment voulais-tu que je le sache ??
-Hé, » les interrompit Son Gohan, « je crois qu’il y a eu un problème… »



Le vaisseau était dans le couloir du temps, coque ouverte. Trunks faisait son possible pour retenir la jeune fille, quitte à lui broyer les bras en la serrant, mais elle glissait, lui échappant inexorablement.
Quand son père avait lancé Joanna comme un vulgaire sac, il s’était levé précipitamment pour la rattraper, enclenchant sans le vouloir le bouton du départ. Il avait tout juste pu la saisir à un bras et à une manche, puis le maelström des époques s’était saisi du corps dépassant de la machine pour le tirer dans une autre direction, et profitait de l’ouverture pour s’engouffrer dedans et tenter de pousser le voyageur au fond de son véhicule. La manche se déchira. Trunks, de plus en plus désespéré, saisit le dernier point d’attache à deux mains. Les éclairs fusaient autour d’eux. Ils furent frappés par l’un d’entre eux, et la jeune fille se retrouva précipitée loin de la machine. Son hurlement de terreur fut recouvert par le brouhaha incessant du temps en mouvement. Le cri de désespoir du jeune homme aux mains brûlées fut tout aussi inaudible.
Il ne put que regarder, impuissant, s’éloigner le corps de la jeune fille, frappé par des éclairs, et disparaître dans une lumière dorée.


A suivre
Dernière édition par Heika le Mer Avr 05, 2017 21:19, édité 1 fois.
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Masenko le Lun Avr 03, 2017 23:03

Hello !


La nouille que je suis avais zapé le 25 -__-

J'allais t'écrire que la fin était vachement courte et rapide et que t'avais vraaaaaaaaaiiment bien fait de fusionner les deux derniers xD (et puis je comprenais rien à cette histoire de cadeau... Logique ...)

Puis j'ai enfin vu l'avant-dernier :p

Très intéressant !! :o J'm'en serais voulu de l'avoir loupé xD Cette histoire de Namek est géniale !! :) j'ai encore été agacée par la gnangnantitude de Joanna mais je vais m'habituuuuder hein :p

Et cette fin de chap 26 :o rhooooooooooooooooooooo !!!!!!!!!!!!!!! Inattendue !!

J'ai une tite idée pour le "tome" 2... (nan j'la dirais pas ! :D)

Vivement, vivement !! ^^

(désolée, c'était pas top élaboré :( je m'améliorerai pour la suite :p)
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Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Mer Avr 05, 2017 21:17

@ Masenko :

La nouille que je suis avais zapé le 25 -__-

En effet, maintenant que tu le dis, ça fait cet effet-là aussi. '__'

J'allais t'écrire que la fin était vachement courte et rapide et que t'avais vraaaaaaaaaiiment bien fait de fusionner les deux derniers xD

...
Présenté comme ça, en effet... °__°'
Je crois que même moi, j'aurais pas qualifié ça de chapitres, si ça n'avait fait que 5 lignes chacun... 'x'

(et puis je comprenais rien à cette histoire de cadeau... Logique ...)

"Et là, la princesse accoucha de deux beaux enfants."
Mais, euh... Le prince, il était pas en route pour la libérer, juste avant ? Elle a eu des mioches dans son dos ? Ha, elle s'est bien amusée, durant son incarcération ! ... Ou alors, ça a été terrible... @__@

Puis j'ai enfin vu l'avant-dernier :p

Youpiiii ! \^^/
Je vais quand même mettre une note juste avant le 26 pour les retardataires. ^^'

Très intéressant !! :o J'm'en serais voulu de l'avoir loupé xD Cette histoire de Namek est géniale !! :)

C'est un champ de possibilités qui s'ouvre à nous, non ? 8-)

j'ai encore été agacée par la gnangnantitude de Joanna mais je vais m'habituuuuder hein :p

Mais non, ne t'habitue pas, j'adore t'entendre râler dessus. ^^

Et cette fin de chap 26 :o rhooooooooooooooooooooo !!!!!!!!!!!!!!! Inattendue !!

I win again ! \^^/
Heika, si elle n'a pas son lot de "Wah, tu m'as bien eu", ne se sent pas bien. XD
J'exagère.
Un petit peu.

Tout petit peu.
Quasiment pas.


J'ai une tite idée pour le "tome" 2... (nan j'la dirais pas ! :D)

Justement !!
N'hésite pas !
N'hésitez surtout pas à me dire vos "je pense qu'il va se passer cela", ou vos "j'ai cru que ça irait dans telle direction", ou même encore vos "est-ce-qu'on va trouver de ceci ou du cela, dans la suite ?" !!!
Je ne promets pas d'employer forcément vos idées, mais elles peuvent grandement m'aider pour la suite ! Parce que des fois, je suis en panne d'inspiration. Ou ne pas savoir comment raccrocher des bouts de scenarii.
Voire lire une suggestion et me dire "ha, mais en fait, telle partie serait mieux avec ça !" Ce n'est encore pas arrivé, vu que je n'ai encore reçu aucune suggestion... T^T

Vivement, vivement !! ^^

J'espère réussir à avoir rapidement un début de tome 2 qui me satisfasse !
Parce que évidemment, c'est le début qui me met la grogne, pas plus loin. =__=

(désolée, c'était pas top élaboré :( je m'améliorerai pour la suite :p)

Ne t'en fais pas, je suis déjà super contente que tu aies pris la peine de laisser un message !! <3



En spoiler, je vais vous dévoiler PLEIN... Quelques trucs sur ce tome. Pas très importants, d'ailleurs. Mais ça m'éclate de vous les raconter. ^^
Et aussi le début dudit carnet, pour Masenko. ;)
:edit: trop de spoil tue le spoil. >_<
Spoiler
*Finalement, je cède à la tentation de vous montrer le carnet.
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Voilà ce que j'ai dû relire. Vive mon écriture. =__=
Masenko, tu as plus bas la version lisible ! ;)

*Pour le coup, vous voyez le premier titre : DBZ : Une nouvelle histoire
Original, n'est-ce-pas... ? =__=

*Le carnet a été écrit en 15 jours.

*Le Word (version pré-publication ici) :
-a été écrit en 20 jours.
-comptait 37044 mots.
-a vu une moyenne de 1852 mots écrits par jour.
-a eu comme record 6103 mots écrits en une journée.


Inintéressant, n'est-ce-pas ? ^___^


Et maintenant, place au SUPPLICE !!!
Voici, rien que pour vos yeux, les premiers chapitres du carnet.
Ce que j'ai écrit correspond aux quatre premiers chapitres.
J'ai enlevé les fautes d'orthographes (déjà très rares !), mais pas les fautes de temps ( no comment) ni... De style (pour simplifier).
Et sans espace supplémentaire de confort de lecture du forum. Le supplice, jusqu'au bout.
Attention, vos yeux vont saigner.

DBZ : Une nouvelle histoire vol.1



-1-
~Xavier, je t’aime tant. Tu es brusque, sauvage, grand, instable, nerveux, mais je t’aime.~

« Dis, tu pars où, Gaël ?
-Chez Xavier.
-Je viens ! »
Une fois de plus je m’incruste avec mon frère pour voir l’homme de ma vie. Cet homme s’appelle Xavier, c’est un ami de mon frère et il adore les jeux vidéo. Nous sommes en vacances de Toussaint.
Sur le chemin, mon cœur bat. Sa maison est dans un cul-de-sac. Il a plein de chats.
« Bonjour, Xavier.
-Bonjour. »
Il m’a fait la bise ! Quel bonheur ! Sa peau est douce… Pourquoi suis-je dans tous mes états après une simple bise, vous demandez-vous ? C’est un fait tellement rare, voyez-vous. Mon passe-temps favori, quand je suis chez lui, est de le regarder jouer. (Vu qu’il passe rarement la manette, de toute manière, je n’ai pas le choix.)
L’ennui, c’est qu’il s’énerve facilement et surtout pour un rien. (Quand il perd, par exemple.) Dans ces moments-là, il lui arrive de frapper des gens de sa faille ou de démolir la manette. Il me fait un peu peur. Mais j’ai décidé que s’il avait encore une « crise » j’essaierai de le stopper.
C’est ce que je me dis à chaque fois. Je suis trop timide pour tenter quoi que ce soit. C’est déjà beaucoup que j’ose venir chez lui sans être vraiment invitée. Je profite du fait qu’un jeu m’appartienne. Pâle excuse.
Tiens, il a réussi à réquisitionner une télé pour sa chambre. C’est là que la console vient d’être branchée. Fenêtres et volets fermés pour mieux voir l’écran, ça donne une ambiance tamisée. En plus, j’ai eu l’audace de m’asseoir à côté de lui.



-2-
Déjà deux heures de passées ! Un bon jeu de baston, et ils ne décollent plus. Ils sont quatre, dont mon frère et Xavier, à se battre. Merci de penser à moi. Je n’ai pu faire qu’un match, et contre l’ordinateur, en plus, car ils étaient partis boire du Coca.
Oh ho, le coin se vide. Les deux copains sont repartis dehors. Hé, mon frère fait de même. Me voilà seule avec l’homme de ma vie. Ô joie ! (Ledit homme qui joue contre la machine pour voir la fin.) Ô joie tout de même.
« Allez, saloperie ! Tu vas marcher ? Ah, le salaud ! Quel coup de petit joueur ! Le chien ! Il m’a battu ! »
Mon chéri, on ne peut pas tout le temps gagner. J’en suis désolée pour toi. Oh, non, il s’en prend encore à la manette ! Mon frère en a marre de la réparer !
J’ai décidé que s’il avait encore une « crise », j’essaierai de le stopper.
J’ai décidé. Pourquoi repousser la décision ? Tu n’es qu’une lâche, Joanna.
Non et non ! Regarde ! Je lui prends la manette des mains !
« Arrête de t’en prendre à cette manette, elle n’y est pour rien ! »
Je me suis entendue crier cela, et…

Xavier regarda le corps étendu sur le sol, une trace de coup rougissait sur sa joue.
« Qu… Qu’est-ce-que… Joanna ? Joanna ! »
Au moment où il se penchait sur la jeune fille, elle se leva, comme portée par une force invisible. Elle disparut.



-3-
Le vent froid et le dallage glacé ranimèrent Joanna.
« Aie, j’ai mal. »
Elle se redressa et s’assit.
« Mon dieu, où suis-je ? Que s’est-il passé ? »
Le paysage était lugubre. Elle se trouvait dans une sorte de clairière entourée de montagnes. Montagnes ? Cela ressemblait plutôt à de gros morceaux de quartz, ou à des tas de sable disséminés un peu partout. Des pavés géants qui se seraient érodés par strates. Les faces étaient abruptes comme des falaises, mais il y avait tout de même des plateaux herbacés.
Tout ça pour vous dire que ce sont des « montagnes » que l’on ne rencontre pas chez nous. Des icebergs ! Voilà à quoi ils ressemblent ! Par contre, ils sont bien en pierre. Non, ils me sont pourtant familiers, mais ce n’est pas à cause de cela.
Bon, sinon, quoi d’autre de remarquable dans le paysage ? Il y a une route qui vient tout près de là où je suis mais elle s’interrompt, comme si tout avait été rasé avant d’y mettre cette « construction ».
La route reprend loin, de l’autre côté. Très loin.
Quant à la construction, voyons, un carré géant d’une hauteur de… D’une demi jambe. Ah, non, ça m’arrive au milieu de la cuisse quand j’ai le pied par terre.
Un grand carré, donc, dallé. Et à chaque coin une sorte de tour finissant en pointe. Pas géniale, la déco. Mais qu’est-ce-qu’il fait froid !
« Aah ! Mes habits ! »
Que s’était-il passé ? J’ai déplu à l’homme que j’aime en ne restant pas terrée dans mon coin ? Enfin, me voilà je-ne-sais-où avec les habits déchirés. Un jean quasiment neuf (et trop large) que ma tante m’avait refilé a un bas de jambe en moins et un mégatrou au niveau de la poche gauche. Comme arrachés. J’ai les deux manches du sweat ainsi que le bas qui manquent (ça me fait un sweat tout riquiqui) et mon joli sous-pull est comme bouffé par des mites géantes. Je vous passe la culotte et le soutien-gorge qui sont quasi inexistants. Eeerk ! On voit mes fesses, avec la poche en moins ! (pour le haut, le sweat est heureusement suffisamment long pour cacher le peu qu’il y a.)
Mais où suis-je ?



-4-
« Bravo ! Quelle audace d’être venue jusqu’ici ! »
Cette voix, dans mon dos. Elle m’est familière. Grave, rauque, plutôt ronronnante, mais au fond glaciale, hautaine, un brin fanfaronne. Je ne voulais pas me retourner. Oh non ! Surtout pas me retourner. Partir. Mais il me tuerait.
Il me tuera de toute façon.
Mais comment est-ce-que je sais cela ? Parce que je crois que je le connais.
Il m’a tellement surprise que je me suis retournée avant d’avoir fini de penser à tout cela. Je me retrouvai nez-à-nez (enfin, façon de parler) avec une sorte de cartilage violacé entre deux morceaux de… De quoi ? Je ne sais.
J’ai levé la tête. Il souriait.
Il est gigantesque. On dirait un peu un insecte. J’ai peur. Oh mon dieu, que j’avais peur ! Il était si grand. Une silhouette presque humaine, avec ses deux ailes ressemblant à une queue-de-pie (vue de face). Sa peau (ou plutôt carapace) était vert clair avec des taches plus foncées sur pesque tout le corps : les bras, les cuisses, les genoux, les coudes, les hanches, les côtes. (ou du moins leurs emplacements, car je doute en ait. C’est comme pour le sexe, il n’en a pas. Au moins, c’est la tentative de viol en moins.)
Sa carapace, donc, était noire aux jambes, ailes, épaules, thorax, (ça faisait une sorte de T avec les pectoraux et le bas de la cage thoracique). Il n’avait pas de cheveux, ni de front. Une sorte de casque vert clair à taches foncées partait de l’arcade sourcillière. Il avait la forme d’un obus coupé en deux dont les deux morceaux auraient été mis autour de sa tête pour faire des oreilles de lapin (en gros). Entre ces deux « oreilles », on pouvait voir le reste du crâne, noir. Sous ce casque de la peau jaune encadrait son visage. Sa avait la même forme qu’un attache-casque, avec protège-menton.
Partant du coin des yeux jusqu’au jaune deux bandes violettes descendaient, droites, jusqu’à la « bordure ». Le reste de la peau du visage (car là elle avait beaucoup plus une apparence de peau humaine que le reste du corps) était grise, tout comme au cou et aux mains.
Les jointures étaient en cartilage comme pour les insectes.
Son regard froid me transperça. Ses yeux roses (m’est avis qu’il n’est pas humain) avaient une expression ironique, haineuse, exprimant son goût de la violence et de la mort. Ils n’avaient aucunement l’air fou, mais au contraire très réfléchis.
Il me salua d’une révérence.
« Je suis très honoré de vous voir ici/ J’avais promis de ne plus tuer jusqu’au jour J mais tu salis mon tatami. »
Et sans cesser de sourire le monstre frappa Joanna qui vola jusqu’à près de trois cent mètres dudit tatami. Et là elle disparut de nouveau, à moitié inconsciente.



-5-
« Joanna ! Réveille-toi ! Je t’en prie ! Joanna ! »*Alors qu’elle allait sombrer dans l’inconscience, les voix de son frère, Gaël, et de Xavier lui firent ouvrir les yeux.
« Gaël ? Xavier ?
-Ne t’en fais pas, soeurette. On va appeler les secours.
-Pourquoi ? »
Elle reprit totalement ses esprit et se leva d’un bond.
« Où est-il ?
-Qui ça ?
-Le monstre !
-Hein ?
-Excusez-moi, j’ai fait un cauchemar, je crois. Faites pas cette tête de déterrés. Ah, j’ai mal aux joues. »
Xavier se leva.
« Excuse-moi de t’avoir frappé.
-Non, c’est moi. J’aurais dû te laisser t’énerver. En tout cas, tu frappes très fort. J’ai hyper mal. »
Elle porta la main à la joue droite. Elle sentit alors un liquide chaud et poisseux. Une fois dans la salle de bain, elle vit un bleu sur sa joue gauche et une pommette ouverte ainsi qu’une trace violacée sur la droite.
« Oh… Oh non. »
Elle voulut passer de l’eau froide sur les impacts pour les rendre moins douloureux mais ses mains tremblaient trop. Tout le reste de son visage était devenu blanc. Les marque n’en ressortaient que plus.
« C-ce n’est pas moi, Joanna. Je te le promets. Quand tu as réapparu, tu avais cette blessure.
-Réapparue ? »
Gaël et Xavier acquiescèrent.
« Tu as disparu après qu’il t’ait frappée.
-Je ne sais pas où j’étais, mais il y avait un monstre. C’est à cause de lui. »
Elle éclata en sanglots et se précipita dans les bras des deux garçons.
« Qu’est-ce-que j’avais peur ! Il était horrible ! »
Les deux garçons étaient désemparés, ne sachant que faire ni que dire.
« Je vais aller appeler des secours.
-Non, j’y vais. Occupe-toi de ta sœur. »
Les deux garçons faisaient mine de s’éloigner. Joanna les retint.
« Restez, s’il vous plaît. Je ne veux pas de secours. »
Mais enfin, d’habitude, tu fais tout pour être plainte, dorlotée, chouchoutée par tout le monde. Est-ce parce que tu es enfin contre Xavier ? Non, ce n’est pas cela. L’heure est grave, voilà pourquoi.
« Que s’est-il passé durant ces quelques secondes où tu as disparue, Joanna ? »
Quelques secondes ? Tu délires, Xavier ! J’ai l’air si surprise que tu me regardes de ces yeux rods ?
« Laisse-là tranquille, elle est choquée. Viens t’asseoir, petite sœur. »
C’est drôle quand même de les voir si gênés, assis autour de moi. Ils sont vraiment rouges. Ils n’osent pas me regarder.
Ils ne me prennent quand même pas pour une extraterrestre ?!
« Je vais te prêter des habits de ma sœur. » Et avant que je n’ai le temps de faire quoi que ce soit, Xavier s’était éclipsé dans l’autre chambre.
« Des habits ? »
C’est vrai que mes vêtements sont abîmés. Pulvérisés, oui. Je ne me suis pas rendu compte que ce qui me restait comme habit là-bas -mais où est-ce donc ?- a eu droit à des modifications. J’ai un bout de jean autour de la cheville, le haut d’une jambe, la ceinture, malgré de nombreux trous arrive à tenir -miracle ?- quant au haut, c’est plus un patchwork décousu qu’autre chose.
Des habits de sa sœur ? Non merci. J’ouvris le placard de Xavier et me servis. Je suis dingue. Pourquoi ai-je fait ça ? C’est trop ample, mais super.
« Je préfère ceux-là. »
De médusé, il passe à gêné. Tu m’étonnes, c’est presque du rentre-dedans que tu lui fais. Non, ma chère, c’est du charme naturel. Comme quand tu étais petite. Tu te souviens ? Tu allais voir les gens et tu leur disais « Bonjour, je m’appelle Joanna. » Bref, tu te décoinces, ma cocotte. Plus de complexes créés par ce maudit collège où tu n’as pas d’amis. Tu es vraiment toi. Mais comment ? Comment ont-ils pu s’évaporer de la sorte ?
Peut-être que ce monstre symbolisait tous ces mauvais côtés et il m’a rejeté loin d’eux.
T’as qu’à chercher plus compliqué, aussi. Ca fait mal , mais je n’ai pas peur. C’est peut-être parce qu’il m’a fait tellement peur, que j’ai eu peur de ne pas m’en sortir. Alors, inconsciemment, j’ai décidé de profiter de la vie dans tous ces complexes.
Hé ! Tu recommences à psychanalyser ! Fais gaffe, tu vas te faire mal au cerveau !
Méchante !



-6-
« Qu’est-ce-qu’on va dire aux parents ? »
Bien pensé, cher frère.
« Si on leur raconte, 1, ils ne nous croiront pas, et 2, tu vas te faire engueuler, Xavier. »
Très bien raisonné, Gaël. C’est vrai que Xavier est à l’origine de toute cela, mais…
« Je ne les laisserai pas te gronder ! On trouvera une histoire !
-Joanna…
-On a combien de temps, avant que quelqu’un n’arrive ?
-Ma mère est partie au champ avec Lucile et les petits. Ils…
-Parfait ! j’y étais avec eux et je me suis pris de gnons et j’ai été dans des branches qui ont déchiquetés mes habits !
-Ca ne marchera pas avec mes parents.
-Pour eux, ce sera : je t’ai emprunté un pull parce que j’avais froid. Les bleus étaient là à mon arrivée.
-Hé, oui ! Tes parents n’étaient pas là quand on est arrivés, Joanna et moi.
-Il vaudrait mieux que vous rentriez maintenant.
-Xavier, ne culpabilise pas. Grâce à cela, je porte tes habits.
-Hein ?
-Oublie cela. Je te taquine. Je suis quand même plus à l’aise qu’en début d’après-midi. Au revoir ! »



-7-
Le soir, je racontais ma petite histoire aux parents -sauf pour les habits, je ne leur ai rien dit- et eus droit à une morale sur les sécurités à respecter avec des chevaux.
Dernière édition par Heika le Sam Avr 08, 2017 12:34, édité 1 fois.
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar xela26 le Ven Avr 07, 2017 14:52

J ai rattrapé mon retard. Globalement j ai rejoint l avis de Masenko , il y a eu un passage à vide avec les trois quatre chapitres trop centrés sur Johana et ses délires autocentrés :mrgreen:
Par contre la fin du dernier chapitre claque reelement. J attends ds la suite avec intérêt :)
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Sykia la planète errante, 1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Sam Avr 08, 2017 12:31

@ Xela : 2 retours négatifs sur un même point montre qu'il y a vraiment un problème. è__é
Pour le moment, je laisse ce texte reposer, mais dans quelques temps je reviendrai dessus pour réfléchir sur ces chapitres 20/21/22 un peu faiblards scénaristiquement parlant.
Par contre, je ne promets pas de réussir à trouver quelque chose... ^^'

Pour le moment, il faut que je rattrape mon retard sur les fics que je lis, et que je retravaille mes premiers chapitres du 2, puisqu'ils ne me satisfont pas. >_< Et je me suis remise à dessiner, aussi.
Il faut d'autant plus soigner ses premiers chapitres qu'ils sont la vitrine de l'histoire, la partie sur laquelle les gens se font une idée !
Alors quand soi-même on se dit en les lisant "oui, mais il manque quelque chose", c'est inquiétant ! ^^


La fin du dernier chapitre...
J'ai cru entendre pétards, feux d'artifices et cris de joie : "Ouiiii, on est enfin débarrassés de Joanna !!"
Et bien NON ! Telle une Terminator, elle vous dit : "I'll be back !" MOUAHAHAHAHA !

Tout ça pour te dire : MERCI ! Merci, Xela, de m'avoir lu, et encore plus merci d'avoir pris du temps pour commenter ! <3
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