Paternité - Baddack et Kakarotto [Terminé]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Mar Avr 11, 2017 19:53

Merci. J'espère que la fin sera à la hauteur des vos attentes.
je ne sais toujours pas si je vais continuer après, mais en tout cas, je peut vous dire que ça fait depuis la saga cyborgs que j'ai prévu cette fin. il y a environ 6 ans, donc.

le prochain chapitre est en relecture et arrive ce week-end. ( vu que j'ai finit Andromeda, je vais pouvoir m'y remettre )
et il y aura aussi un chapitre de DBM vs Paternité bientôt, le niveau de spoil approchant du seuil tolérable.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar xela26 le Mar Avr 11, 2017 22:15

j'ai toute confiance en toi Rebel, tu tiens le bon Buu :lol: :lol: :lol: :mrgreen: :mrgreen:
Allez je sors
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Jeu Avr 13, 2017 21:12

voilà la suite
relecture par Broly97

Chapitre 121 : L’espoir et le désespoir.


Kakarotto était assis en tailleur et écoutait le récit de son fils. Végéta se tenait derrière, les bras croisés. Il semblait se désintéresser de l’histoire, mais n’en perdait en fait pas une miette.
— Et donc, cette épée te permettra de vaincre Buu ?
— Je pense, oui.
— C’est l’épée la plus puissante de l’univers, ne doutez pas ! asséna Kibito.
Kakarotto se leva.
— Fait voir ? » Il récupéra l’épée, et fit quelques moulinets avec. « C’est vrai qu’elle est lourde.
Végéta s’approcha et la prit des mains de l’autre saiyan.
— Est-ce que ça marchera vraiment ? Buu n’est pas du genre à pouvoir être coupé.
Il remarqua la mine contrariée du serviteur divin et, un sourire fugace aux lèvres, lança l’épée en l’air puis la rattrapa après qu’elle eut fait un tour complet, avant de la rendre à Son Goku.
— Il faut l’essayer, dit Kakarotto.
Il se dirigea vers un énorme rocher qu’il arracha du sol.
— Je vais couper ça comme du tofu.
— Attendez, Kakarotto, fit Kaioshin. Autant essayer avec quelque chose de valable.
Le dieu fit un mouvement et un cube de métal sombre de trois mètres de côté apparu au-dessus du saiyan, qui jeta son rocher pour l’attraper.
Le tenant en équilibre, il le tapota avec le doigt, obtenant un son cristallin.
— Qu’est-ce que c’est ?
— C’est du katchin, le métal le plus solide de l’univers. Il sera parfait pour tester la Z-Sword.
— Très bien. Prêt ? Demanda Kakarotto.
— Prêt ! fit Goku en se mettant en garde, l’épée levée.
Le père lança le cube.
Goku le frappa de toutes ses forces en hurlant.
L’épée se brisa et Goku se prit le bloc de métal en pleine figure, ce qui le projeta au sol alors que le cube labourait le sol derrière lui.
— LA Z-SWORD ! Hurla Kaioshin.
— Vous n’auriez peut-être pas du utiliser un métal aussi dur.
— Mais c’est la Z-Sword, l’épée légendaire du Kaioshinkai, elle devrait donner une puissance sans égal.
— C’était peut-être exagéré, comme légende, fit Goku qui se relevait. Je crois que j’ai le nez cassé.
— Je… je vais te soigner, dit Kibito, en avançant avec l’air abattu.
Kakarotto, Kaioshin et Kibito se regroupèrent devant Goku et regardèrent le manche de l’épée, désormais inutile.
— Qu’est-ce qu’on peut faire ? Implora le dieu.
— Dites… fit Végéta.
— L’épée était très lourde, je suis devenu plus fort, c’était peut-être ça, dont parlait la légende.
— Oui, sûrement !
— Hé !
— Mais est-ce que ça sera suffisant contre Buu ? Tu as gagné en endurance ?
— Je ne sais pas. Je pense.
— HÉ !!
Tout le monde regarda le prince de saiyans qui tendit le doigt, montrant quelque chose derrière Goku.
— C’est qui ce type ?
Un vieil homme, de petite taille, à la peau mauve, habillé comme le dieu et son serviteur, avec une crête de cheveux fillasse et une petite moustache, les observait de ses yeux globuleux.
— Vous n’avez pas l’air très rapide à la détente, dites-moi.
— Qui…qui êtes vous ? Demanda Kaioshin.
— Je suis le Kaioshin d’il y a quinze générations.
Devant la stupéfaction de son jeune homologue, il continua ses explications.
— Autrefois, un terrible malfrat, qui avait peur de mes pouvoirs, m’a enfermé dans cette épée. Vous m’avez libéré en la brisant. Encore que j’aurais cru que je serai sauvé par un dieu, pas par un mortel. Quelle époque !
Kakarotto parlait avec son fils et Végéta.
— Il n’a pas l’air si fort. Je vais le tester, fit-il en lui lançant un kikoha qu’il reçut en pleine figure.
— ÇA VA PAS LA TÊTE, ESPÈCE DE SALE CON ! TU M’AS FAIT MAL !
— Qui aurait peur de ce vantard ? dit Végéta d’un ton dédaigneux.
— Bande d’idiots, ce n’est pas de ma puissance dont mon ennemi avait peur, mais de mon talent !
— Votre talent ?
— Vous n’en saurez pas plus ! Fit le vieux dieu, en tirant la langue.
— Et en échange de magazines cochons ?
— Kakarotto, enfin ! Cria Kaioshin.
— Ha ! Ridicule ! Comme si ça pouvait m’intéresser.
— Tu vois, c’est un dieu.
— Oui, grâce à ma vue divine, je peux voir toutes les scènes érotiques dans l’univers !
— Et avec une vraie femme ? Même si elle est d’âge mûr ?
Végéta attrapa Kakarotto par le col.
— Dis-moi, tu penses à ta femme, là ?
— Euh ! Chichi me tuerait si je lui proposais.
— Et si tu as l’idée de proposer ça à Bulma, c’est moi qui vais te tuer.
— Euh…
La tête que fit le saiyan était suffisamment explicite pour que végéta comprenne. Il le repoussa, dégouté, et regarda le doyen Kaioshin.
— Vous voulez des jolies filles ? Très bien ! Un de mes amis a des tas de call girls à son service. Et si on sauve l’univers, je suis sûr qu’il sera ravi de vous les présenter.
— Mh ! Je vois dans ton esprit que tu dis la vérité, même si ça ne te plait guère. J’accepte. » Il pointa le doigt sur Son Goku. « C’est lui qui a brisé l’épée, donc c’est lui qui recevra mon talent. Vous, allez voir ailleurs si j’y suis. Ça prendra une journée.
— Tant que ça ?
— C’est ça ou rien. Maintenant, du balai.
Il monta au sommet d’une petite colline, suivi par Son Goku, alors que Kaioshin et Kibito faisaient le pied de grue plus bas.
Kakarotto et Végéta étaient partis plus loin pour s’entrainer.
— Je vais commencer le rituel qui va augmenter ton potentiel.
— Augmenter mon potentiel ? Mais ça a déjà été fait. Par le doyen namek.
— Rah ! Les nameks sont un peuple ancien et sage, mais mes pouvoirs sont divins, le niveau n’est pas le même. Je vais augmenter ta force au-delà de ses limites. Bien au-delà.
Dendé avait fini de soigner Goku, qui se releva.
— Tu es juste rétabli, ta force n’a pas augmenté. Ça ne fera que rendre ton agonie plus longue. Ironisa Buu.

— Ça ne marchera pas.
— Comment fais-tu ça ?
— Hein, quoi ?
— Tu vois le futur ?
— Oui, c’est une malédiction, en quelque sorte.
— Jouer avec le temps est proscrit, normalement. Mais passons. Tu dis que ça ne marchera pas ? MA technique ne marchera pas ?
— Vous voulez me mettre au maximum de puissance, c’est ça ?
— C’est ça. Tu deviendras le numéro un de l’univers.
Goku hocha la tête.
— Mais ça voudra dire que je ne pourrais plus l’augmenter par moi même. Y compris en combat. Ça n’ira pas contre Buu, qui progresse lui à chaque instant. Je l’ai vu copier et améliorer mes techniques en un clin d’œil.
— Tu vois une autre solution ?
— Il me faudrait une énergie infinie, comme les cyborgs.
— Des cyborgs ? Mais ça n’est pas possible pour des êtres vivants !
Le métis pencha la tête de côté et resta immobile, l’air pensif.
— Peut-être que si. J’ai une idée.



Tout le monde s’activait au palais.
Le soleil était levé depuis maintenant quatre heures et le délai lassé par Buu avait expiré.
Dendé observait attentivement les actions du majin, prêt à avertir s’il recommençait à tuer les gens.
Il ne s’était absolument pas attendu à ce qu’il venait de voir.
— Piccolo ! Hurla-t-il. Viens vite !
L’ancien dieu se trouvait dans le vaisseau, qui avait été nettoyé et réparé sous la supervision de Bulma.
Piccolo avait utilisé ses pouvoirs de création pour ajouter un étage, des lits, et tout ce qu’il fallait pour survivre deux semaines à vingt personnes. Il était passablement épuisé, mais il n’était pas le seul.
Bulma était échevelée, n’ayant dormi que deux fois une heure. Elle effectuait les derniers réglages pour le voyage, secondée par Nappa, dont les connaissances en navigation cosmique n’étaient pas négligeables.
Chichi s’était effondrée et dormait d’un sommeil de plomb, ses deux enfants, éveillés, à ses côtés, après avoir aidé Mister Popo à préparer et engranger assez de nourriture.
Ryoko somnolait avec Junior, dont Raditz caressait machinalement les cheveux, le visage empli de tristesse.
Mary semblait la seule en pleine forme. Elle tenait Marron endormie sur ses genoux, alors que Krilin, tout comme Yamcha, aidait le guerrier namek dans son œuvre.
Karine et Tortue Géniale aidaient aussi, bien que sachant qu’ils ne seraient pas du voyage.
— Je reviens, Dendé m’appelle.
— Du nouveau ? Demanda Raditz.
— Je ne sais pas. Mieux vaut finir vite, au cas où.
Il sortit, suivi par Gohan et Natchi, poussés par la curiosité.
— Que se passe-t-il ? Demanda le mentor à son protégé.
— C’est Mister Satan…
Piccolo grimaça.
— C’est ce que je craignais, il n’était qu’en sursis. J’espère au moins qu’il n’a pas souffert.
— En fait… Il a convaincu Buu de ne plus tuer.
— QUOI ! Mais, comment ?!
— Il a été gentil avec lui, et ils sont devenus amis, en quelque sorte.
Le namek en resta abasourdi. Comment cet idiot avait-il fait ?
Non, il fallait qu’il soit honnête avec lui-même.
Comment n’y avait-il pas pensé ? Encore une fois, il avait la preuve qu’il sous-estimait les humains.
— Il reste dangereux quand même. Les enfants, allez chercher votre grand-père. Il faut qu’il le sache.
— J’y vais ! Cria Gohan en courant vers la salle de l’Esprit et du Temps.
— Je vais chercher Videl !, ajouta Natchi.
Piccolo voulu lui dire que ce n’était pas la peine, mais renonça. Ça n’était peut-être pas une mauvaise idée.

Baddack bloquait les assauts de Trunks, mais les coups du garçon étaient de plus en plus puissants.
Il était presque prêt pour le transfert. Et il savait que Végéta aurait été fier de son fils.
— Grand-père !
Le saiyan attrapa le bras du métis aux cheveux mauves pour rompre son attaque et regarda son petit-fils.
— Gohan ? Qu’est-ce qui se passe ?
— Piccolo veut te voir. Y’a Satan qui est ami avec Buu.
Baddack ne comprit rien mais fonça vers la porte.
— Hé, je voulais continuer, moi. Fit Trunks. J’ai fait des progrès.
— Moi aussi, répondit Gohan. Il réfléchit un instant avant de refermer la porte.

Baddack arrivé, Dendé lui fit un résumé détaillé des évènements.
— Je suis pas sûr qu’il y ait plus de risques.
— Moi non plus, dit Piccolo. Mais dis-moi, tu n’avais pas prévu ça ?
Le saiyan prit un air affligé.
— Je… Si, mais j’en ai pas tenu compte, tellement c’était ridicule.
Le namek opina mais n’ajouta rien.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Baddack regarda Videl qui venait d’arriver accompagnée de Natchi.
— Ton père a… sauvé la situation. Je dis ça sérieusement, ajouta-y-il en voyant la figure vexée de la jeune humaine.
— Comment ça ?
Après que Dendé ait répété ses explications, Baddack réfléchit.
— Je vais aller le voir. C’est peut-être possible d’arriver à un arrangement.
— Tu devines quelque chose ?
— Non, c’est trop flou, on est, comment dire, à un carrefour avec plein de routes possibles.
— Alors il faut continuer de préparer le vaisseau.
— Oui, fit Baddack en mettant deux doigts sur son front.
— Attends ! Lui cria Piccolo.
— Quoi ?
— Il y a un risque qu’il prenne ton arrivée pour une attaque.
Le saiyan réalisa qu’il allait commettre une erreur.
— C’est vrai. Il se tourna vers Videl. Où est ta mère ?
— Elle dort dans une chambre du palais.
— Va la chercher.

Satan gisait sur le sol, agonisant. Du sang coulait de sa poitrine …

Cette vision inquiétait Baddack, car il en voyait les conséquences d’un œil nouveau.
— Qu’y a-t-il ?
Lilith semblait avoir beaucoup pleuré, ses yeux rouges et son maquillage dégoulinant le prouvaient, mais sa voix et son regard étaient fermes.
— C’est votre mari. Il va peut-être… sauver la situation.
— Mark ? Comment ça ?
— Il a réussi à devenir ami avec Buu. Mais vraiment ami.
— Aussi surprenant que ça puisse paraître, ajouta Piccolo.
— Pas tant que ça, il a toujours su y faire avec les gens.
— Sûrement. Écoutez, j’ai besoin de votre aide. Voulez-vous servir d’intermédiaire avec Buu ? Si moi j’y vais, il risque de croire à une attaque, mais vous, vous pourrez l’approcher.
— Mais, c’est terriblement dangereux ! Hurla Videl. Pas ques…
Lilith la fit taire en lui mettant son index sur la bouche.
— Est-ce que ça permettra de sortir de ce cauchemar ?
— Il y a une petite chance que oui.
— Alors allons-y.
Baddack mis sa main sur l’épaule de la chanteuse.
— Piccolo, est-ce qu’il reste des gens en vie prêt de Buu ?
— Quelques-uns dans un village, à vingt-cinq kilomètres de sa maison, dans cette direction.
Baddack regarda au loin le temps de se concentrer, et disparu.
Les passants hurlèrent et s’enfuient en voyant soudainement apparaître deux personnes, mais Baddack n’en fit pas cas, il y avait plus important à faire dans l’immédiat.
— Bon, Buu est là-bas. On y va.
— Il est vraiment à vingt-cinq kilomètres ? On fait comment, on emprunte une voiture ?
Lilith cria quand Baddack la prit dans ses bras.
— Pas la peine. On y sera dans dix minutes.
Il se mit à courir. Lilith se protégea les yeux en plaquant sa main dessus. C’était comme rouler avec une décapotable sans pare-brise sur l’autoroute. Elle tourna finalement la tête vers l’arrière.
— Vous savez que je suis mariée, hein ?
— Oui, c’est votre mari qu’on va voir, justement.
Il n’y avait aucune trace d’ironie dans sa voix. Lilith en fut honteuse. Cet homme était clairement réglo.
— Et votre femme ?
— On était pas mariés. Pas comme vous l’entendez. Et elle est morte après la naissance de Kakarotto.
— Désolé.
— Vous y êtes pour rien. Elle était malade et avait refusé de se faire soigner. Quand j’ai appris ça, je lui en ai voulu. Je me suis senti trahi.
Lilith grimaça d’horreur en entendant ça. Elle préféra changer de sujet.
— Qu’est-ce que vous voulez que je fasse, exactement ?
— Il faut dire à Buu que je demande une trêve, c’est tout. S’il accepte, je viendrai le voir.
— D’accord, je ferai de mon mieux.
Baddack ralentit enfin après quelques minutes en arrivant dans un village en ruine.
— On est plus très loin. Un kilomètre environ. Vous pouvez continuer à pied ?
Lilith se secoua un peu. Elle se passa la main dans les cheveux, qui étaient tout emmêlés.
— Oui, ça ira. » Elle regarda autour et fut prise de nausées « Ce sont les victimes de Buu ?
— Sûrement, il… attendez !
Baddack observa les corps d’un peu plus près.
— Quoi ?
— Ce sont des blessures par balles. Quelqu’un tue des gens.
Un coup de feu retentit au loin, suivit de plusieurs bruits d’explosions.
— MERDE !
Baddack attrapa Lilith et fonça. Arrivés en vue de la maison de Buu, ils se cachèrent et virent Satan se battre contre un homme puis, après l’avoir vaincu, appeler Buu.
Ils étaient trop loin pour que Baddack puisse entendre, mais il sentit une force vitale très faible. Un animal, peut-être.
Au grand soulagement du saiyan, la puissance de Buu semblait être redescendue.
— Bon, allez-y, c’est le…
Un autre coup de feu se fit entendre, et Satan tomba.
— NON ! Hurla Lilith.
La colère de Buu sembla augmenter sa puissance alors qu’il soignait le lutteur.
— Merde merde merde merde MERDE ! JE SUIS ARRIVÉ TROP TARD !
Il attrapa la chanteuse et retourna au palais par transfert instantané.
— Mais… Et Mark ? VOUS L’AVEZ ABANDONNÉ !
Mais Baddack l’ignora. Autour de lui, tous les combattants ressentaient l’énergie du majin.
— Il faut partir tout de suite ! Où sont les enfants !
— Natchi est dans le vaisseau, Gohan et Trunks dans la salle. Répondit Piccolo.
— Va chercher les garçons. Krilin, va chercher Natchi ! Raditz, Nappa !
— Quoi ?
Il regarda son fils et son ami.
— Buu arrive. Vous savez quoi faire. Je transmets mes visions aux enfants et je vous rejoins.
Nappa sourit avant de faire exploser sa puissance, imité juste après par Raditz.
— C’est parti pour le baroud d’honneur, fit le colosse.
Krilin arriva à ce moment accompagné de Natchi. Baddack se plaça derrière la fillette.
— Ça va faire mal.
— Vas-y !
Mais tous se figèrent en même temps et levèrent la tête.
Même s’il avait drastiquement changé d’apparence, il restait reconnaissable.
— Coucou ! Fit Buu.


À suivre...>>>
Dernière édition par Rebel O'Conner le Lun Mai 15, 2017 18:44, édité 1 fois.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Bushido le Ven Avr 14, 2017 4:22

Cette tension qu'on ressent dans tout le chapitre...
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar PegasusSeiya le Ven Avr 14, 2017 23:25

Je me répète, mais tu es vraiment en train de faire le meilleur arc de ta fic. Si tu te décides d'arrêter à l'arc Buu, tu termineras en apothéose.

Spoiler
Mais je ne serais pas contre le fait que la fic continue jusqu'au 197 ans de Baddack.


Bref, continue comme ça ;)
Ma fanfic sur Mirai Gohan (en cours): Une autre destinée

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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar omurah le Jeu Avr 20, 2017 20:02

Très intéressant cette histoire d'énergie infinie et d'idée de Gohan, je suis ça de près, ça m'intrigue !
Chapitre haletant, j'y ai vraiment cru, arrivé à un moment, au fait qu'ils allaient réussir à empêcher la naissance de Super Buu :o
Mais non, et c'est pas plus mal, que la fête continue :D :twisted:
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Ven Avr 21, 2017 17:30

omurah a écrit:Très intéressant cette histoire d'énergie infinie et d'idée de Gohan, je suis ça de près, ça m'intrigue !


normalement, mes plus fidèles lecteurs doivent avoir toutes les infos pour, sinon comprendre, au moins deviner.

voici la suite, relecture par Broly97


Chapitre 122 : Mort et Vie

Buu surplombait le parvis du palais céleste et observa d’un air amusé tout ce qui s’y trouvait.
Il n’était plus celui qu’il avait été. Le Buu obèse, à l’air enfantin et capricieux avait laissé place à un Buu mince et musclé, au regard purement malveillant et irradiant une folie presque palpable.
Il tendit le bras et fit sauter le vaisseau sans avertissement.
— Oups, ça avait l’air important, ça, non ?
Tous regardèrent les débris avec horreur.
— Ryoko ! Junior ! Non ! Murmura Raditz, dévasté.
— MAMAN !
— Natchi, non !
La fillette fonça sur Buu en hurlant. Il la reçut par un revers du poing. Elle alla s’écraser contre le mur du palais, désarticulée, le cou brisé net.
Raditz et Nappa attaquèrent, au summum de leurs puissances.
La vanité de cette tentative fut évidente pour Baddack.
Mais le désespoir qui l’assaillait aiguisa son esprit.
Il hurla.
— Retenez-le, je vais chercher l’arme secrète !
Il fonça vers la porte de la salle en attrapant Piccolo au passage.
— Qu’est-ce que… balbutia ce dernier.
— Tu fermeras la porte en sortant.
Une fois dans la salle, le saiyan lâcha le namek sur le côté et fonça vers les deux enfants qui se battaient encore, inconscients du drame qui se jouait à l’extérieur.
— Cachez vos forces ! Tout de suite !
Le cri était autant sonore que mental, et les enfants, figés, perdirent leurs transformations.
Baddack les saisit par le col et les lança, l’un après l’autre, vers Piccolo, qui les attrapa de justesse, au moment où Buu passait la porte.
Piccolo compris soudain le plain du doyen des saiyans. Il sortit à toute vitesse et referma la porte.

— C’est quoi ton arme secrète ? Je veux savoir, même si tu me battras pas avec !
Pour toute réponse, Baddack tira des boules d’énergie, innombrables, percutants le majin comme une pluie d’orage.
l’assaut dura une minute, et prit fin quand Baddack tomba au sol, épuisé.
Buu approcha de lui, lentement, alors que son corps brulé se reformait.
— C’est pas avec ça que tu pourras me tuer.
— Héhéhéhéhé ! C’était pas le but.
— Oh, et c’était quoi, ton but ?
— T’enfermer ici. Dans cette dimension. Y’avait qu’une seule porte.
Le majin se retourna et vit les décombres du bâtiment de l’entrée.
Il saisit Baddack à la gorge.
— Toi ! Tu vas ME LE PAYER !

Piccolo posa les enfants et regarda derrière lui.
La porte avait disparu.
— Où est Baddack ? Demanda Dendé.
— Il… il est resté dans la salle, il a détruit la porte de l’intérieur. Il s’est sacrifié pour nous sauver. Encore une fois.
— Et Buu ? Demanda Raditz.
— Enfermé dedans. Pour l’éternité.
Malgré les pertes terribles qu’ils venaient tous de subir, une lueur d’espoir reflua chez les survivants.
— On pourra ressusciter tout le monde, alors ? Demanda Nappa.
— Les dragon balls ne seront pas actives avant six mois.
— Je vais voir ce que je peux faire, fit le jeune dieu de la Terre.
— Alors Ryoko, et Junior, et papa, et Bulma, et Chichi, et les autres reviendrons ?
— Qu’est-ce qui est arrivé à ma maman ?
— Et à la mienne ?
Alors que les deux enfants commencèrent à chercher partout, Piccolo regarda le saiyan.
— Tout le monde reviendra, sauf Baddack.
— Quoi ? Pourquoi ?
— Son âme restera enfermée avec Buu, rien ne pourra plus sortir de la salle, même pas une âme.
— Et… si on demande à Shenron ?
— Il ferait une ouverture, et Buu risquerait de s’échapper aussi. On ne peut pas prendre ce risque. Je suis sûr qu’il a agi en toute connaissance de cause.
Le silence s’installa quelques instants, avant d’être brisé par le cri de Son Gohan.
— NON ! GRANDE SŒUR !
Le garçon tenait le corps sans vie de sa sœur et pleurait à chaudes larmes. Derrière lui, Trunks était tétanisé par l’horreur.
Dendé s’approcha d’eux.
— Ils reviendront tous, soyez-en assurés.
Le silence revint sur l’esplanade, chacun tentant de réaliser que c’était vraiment fini.
Un rayon surgit de nulle part, sans signe avant coureur.
Il semblait avoir été créé par une petite sphère blanche qui ne faisait guère plus de vingt centimètres de diamètre.
Piccolo la regarda avant de comprendre. La peur apparut sur son visage.
— Non !
Il voulut lancer une attaque dessus, à l’incompréhension générale, mais ne fut pas assez rapide.
Alors qu’il rassemblait toute son énergie dans sa main, une substance rose jaillit de la sphère comme du dentifrice d’un tube pressé à fond.
La substance forma une flaque avant de reprendre une forme humanoïde.
— Je vous ai manqué ? Demanda Buu.
Son aspect avait encore changé. Ses muscles étaient plus marqués, et un nez était apparu sur sa figure. Il portait aussi de nouveaux vêtements. Un T-shirt blanc, et un bandana rouge.

— Non ! C’est pas vrai ! Hurla Kakarotto en voyant la scène depuis une boule de cristal créée par le vieux Kaioshin.
— Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Goku, assit en tailleur devant le doyen Kaioshin.
— Rien, rien, fit Végéta, l’air tourmenté. Occupe-toi de ton machin. Encore combien de temps ?
— Une petite heure, répondit le vieux dieu.
Le prince attrapa Kaioshin par le col.
— Tu peux pas les sauver ?
— Non, c’est... » le jeune dieu suprême hésita à continuer quand il vit que Végéta était au bord des larmes lui aussi. « Kibito ?

Raditz lança l’attaque en hurlant et en tirant tout ce qu’il pouvait sur le majin, qui évitait habilement toutes les boules d’énergie.
Ce dernier leva le bras nonchalamment et stoppa sans effort apparent la technique de Piccolo.
— Lequel ? Fit-il.
Nappa lui sauta dessus en criant à ce moment précis.
— Raaaaaah ! Crève, pourriture !
— Ah, toi, plutôt.
Il ne fit rien pour esquiver le poing du colosse qui l’atteignit en pleine tête, ce qui la fit exploser.
Mais le saiyan se rendit rapidement compte que sa main se trouvait engluée dans la substance de Buu.
— Putain, lâche-moi !
Mais ses efforts furent vains, il commença à s’enfoncer dans le corps du majin.
Piccolo et Raditz commencèrent à bombarder Buu, tout en tentant d’éviter Nappa, mais tous les coups furent évités sans problème, et le saiyan disparut.
Buu se reforma, plus grand, plus musclé, les traits plus anguleux, et il développa son énergie, qui avait encore augmenté.

Gohan était agenouillé devant le corps de Natchi. Il regardait Buu. L’assassin de son frère. L’assassin de son père. L’assassin de sa mère. L’assassin de sa sœur. L’assassin de son grand-père.
Une rage sans bornes commençait à se déverser en lui. Lui donnait l’envie de se battre. Le besoin de se battre. Lui, le seul survivant de sa famille.
Il se leva, déterminé.
Sa force montait graduellement. Il sentait la puissance l’envahir.
— Gohan, qu’est-ce que tu fais ?
— Je vais tuer Buu, Trunks. Je vais le tuer.
Le garçon aux cheveux mauves tenta de le retenir en le prenant par le bras.
— Attends !
— Il n’y a rien à attendre. Tout est fichu. On va…
De grandes mais saisirent les deux enfants, qui se sentirent retournés.
— … tous mourir.
Les deux garçons furent surpris de se retrouver ailleurs, dans une plaine qui se perdait à l’horizon.
Ils virent trois personnes.
— Papa ?
— Papa ?
Gohan sauta au cou de Kakarotto et se mit à pleurer, alors que Trunks était étreint par Végéta, tandis que Kaioshin se tenait derrière eux.
— Merci, Kibito, fit ce dernier.
— Papa, tu es vivant ? Cria Gohan.
— Non, je suis mort, et Végéta aussi. Mais lui est vivant.
Il désigna des personnes au sommet d’une petite colline.
Gohan lâcha son père et fonça vers son frère, rapidement rejoint par Trunks.
— Goku ? Tu es vivant ?
— Oui. Et bientôt, je serais plus fort que jamais, et j’irai affronter Buu.

Buu regarda aux alentours. Il lui semblait avoir senti une énergie, mais elle avait disparue.
Il reporta son attention à Piccolo et Raditz, qui cherchait à le toucher avec leurs attaques, sans succès.
— À votre tour.
Se déplaçant trop vite pour eux, il fonça vers le saiyan et le namek et les saisit à la gorge. Ses mains se liquéfièrent et la substance qui le composait commença à recouvrir leurs visages.
— Piccolo ! cria Dendé en se dirigeant vers son mentor.
Mais Krilin le stoppa.
— Il faut que tu vives, enfuis-toi !
— Mais…
— Une diversion de quelques secondes suffira.
Videl, non loin, avait entendu, et fonça sur le majin en hurlant, mais il se contenta de lancer un rayon avec son tentacule céphalique, la transformant en statue de sel, qui se brisa en heurtant le sol. Il regarda vers Krilin, qui sentit sa dernière heure arriver.
Mais Lilith s’interposa, d’abondantes larmes coulant de ses yeux, et elle fit la seule chose qu’elle savait faire.
— When I find myself in times of trouble
Mother Mary comes to me
Speaking words of wisdom, let it be

Surpris, Buu la regarda, et lâcha ses victimes.
— And in my hour of darkness
She is standing right in front of me
Speaking words of wisdom, let it be

il commença à lui caresser la joue. Elle tressaillit, mais continua à chanter.
— Oh, let it be, let it be, let it be, let it …
Puis il lui arracha la tête en éclatant de rire.
Il s’envola doucement, et regarda l’esplanade.
Au sol, Piccolo et Raditz se contorsionnaient, tenant d’échapper à la chair du majin qui était restée collée à eux. Quand ils furent tout deux enveloppés, les boules roses s’envolèrent vers leur propriétaire, qui désintégra le palais.
— Hahahahaha ! J’ai gagné ! Plus personne ne peut s’opposer à moi ! » Il se calma avant d’ajouter, pour lui-même. « Alors, je détruis la Terre ? Où alors je finis de manger tous les terriens d’abord ?
Pour toute réponse, il fonça vers le village du domaine sacré de la tour Karine.
Il se posa devant un homme âgé, mais grand et musclé et le transforma en gâteau, qu’il avala goulûment. La panique s’empara des habitants du petit village.
Dans la forêt, plus loin, Dendé se sentait inutile. Mais il en profita pour mettre le maximum de distance entre lui et le monstre. Même s’il n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire


— La Terre va être détruite ! Hurla Kakarotto. On doit faire quelque chose ! n’importe quoi !
— Il nous faut juste encore un peu de temps, cria le doyen des dieux.
— Du temps, on en a pas, justement ! rétorqua Végéta. On y va maintenant !
— Vous êtes morts, vous n’avez pas le droit d’intervenir dans le monde des mortels, fit remarquer Kibito.
Végéta le regarda.
— Mais la vielle peut le permettre, pas vrai ? Elle me l’avait dit, c’est le roi je-ne-sais-quoi qui lui permet.
— Mamie voyante ? Oui, c’est vrai ! Grand-père me l’avait expliqué ! On va la voir tout de suite !
— Pas besoin de cette vieille bique ! Ce type, c’est pas le dieu suprême de l’univers ? Il a qu’à nous donner la permission lui ! Hein que tu peux nous le permettre, hein ?

— Atcha !
— À tes souhaits, vieille peau. Quelqu’un doit dire du mal de toi.
— Je t’ai rien demandé, vieux pervers.
— Maître, voyons ! Fit Krilin.
— On a le droit de boire ? Demanda Yamcha.
— Si tu payes. Répondit Mamie.

— Ou…oui. Mais si vous mourrez là-bas, vos âmes seront détruites, à tout jamais.
— Non ! On veut pas ! crièrent Gohan et Trunks de concert.
— Il y a un moyen. Les enfants ? » Le vieux Kaioshin enleva ses boucles d’oreilles. « Donnez ça à vos pères.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Une démonstration vaut mieux qu’un discours. Kaioshin, Kibito, enlevez une de vos boucles, un celle de gauche, l’autre celle de droite. Ha la la ! Vous êtes vraiment ignorants, les jeunes d’aujourd’hui. C’est le grand secret des kaioshins.
Le dieu et son serviteur firent ce que l’ancien leur avait dit. Ils furent soudain attirés violemment l’un vers l’autre, et après un flash aveuglant, il ne restait qu’une personne, ressemblant à Kaioshin, mais plus grand, avec des cheveux longs, et la peau plus foncée.
— C’est incroyable ! Cette force, cria ce dernier. Je vais pouvoir affronter Buu !
— Non, tu te ferais tuer. Mais eux pourront le contenir pendant que j’en finis avec Goku.
Trunks regarda le nouveau Kaioshin et eu un grand sourire.
— Trop génial ! Gohan, faut qu’on essaye ! Il mit ensuite la boucle à son oreille.
— NON ! C’est irréversible ! Hurla le doyen.
— Quoi ?! Fit Kaioshin. Vous auriez pu le dire avant !
Végéta fit la grimace en entendant ça.
— Vous aviez l’intention de nous le dire ou pas ?
Gohan regarda un peu tout le monde avant de demander.
— Ça veut dire quoi, “ivérersible“ ?
Puis il mit la boucle.

À suivre...>>>
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar ll5746 le Ven Avr 21, 2017 17:48

Bon chapitre avec le sacrifice inutile de Baddack, je me demande si Goku sera plus fort que Buu après que celui ci ait absorber Baddack et Nappa.

J'ai hâte de lire la suite :D
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar PegasusSeiya le Sam Avr 22, 2017 15:21

Est-ce que tu va tenir compte de l'info que l'on appris dans DBS pour la fusion potalas
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Bushido le Sam Avr 22, 2017 16:33

C'est une véritable hécatombe.

Les personnages meurent tous les uns après les autres à une vitesse qu'on a du mal à réaliser que c'est arrivé.

Je me pose a même question que mon voisin du dessus.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Dim Avr 23, 2017 9:10

question intéressante.
pour l'instant, je n'ai pas l'intention de faire la saga Black, pour la bonne raison que Trunks du futur n'existe pas.
après, il n'est pas dit non plus que les potalas marchent dans ma fic comme dans le manga.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Ven Avr 28, 2017 19:18

voici la suite, corrections par Broly97

Chapitre 123 : Trhan !


Un terrible éclair de lumière obligea tout le monde à se cacher les yeux.
L’instant d’après, se trouvait, à la place des deux enfants, un être nouveau.
Il portait un kimono vert, comme Trunks, mais passé par-dessus un T-shirt à manches longues orange.
Ses cheveux, noirs, coiffés mi-longs et lisses, étaient barrés d’une mèche mauve ébouriffée, qui lui traversait le sommet du crâne.
Il avait aussi les yeux vairons, un noir, à droite, et un bleu, à gauche.
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— Mais qu’est-ce que vous avez fait ! Hurla Végéta.
VOUS ? IL N’Y A PAS DE ”VOUS”, JUSTE MOI, TRHAN.
Il parlait avec les voix des deux enfants simultanément.
Il regarda ses mains.
D’ACCORD. IRRÉVERSIBLE. JE COMPRENDS LE SENS MAINTENANT.
— Donne-nous les boucles d’oreilles, ordonna Kakarotto.
POUR QUE VOUS DISPARAISSIEZ DÉFINITIVEMENT ? PAS QUESTION ! JE M’OCCUPE DE BUU.
— Si tu y vas, c’est toi qui vas te faire tuer, ou pire ! Cria Végéta.
— Ils ont raison, Trhan, fit Kaioshin. Buu doit avoir les pouvoirs Baddack, et tu ne pourras rien y faire.
SI. GRAND-PÈRE M’AVAIT DIT, OU PLUTÔT IL AVAIT DIT À GOHAN, QUE SES VISIONS NE MARCHAIENT PAS CONTRE QUELQU’UN DE TROP FORT. ET SERAIT LA MÊME CHOSE AVEC VOUS.
— Non, eux sont morts, ils n’ont plus de destin, précisa Kaioshin.
— Et tu n’es pas assez fort ! Alors donne-nous ça !
— Ça s’appelle des potalas, au fait. Et il faut que vous me les rendiez, leur cria le doyen des dieux.
Mais Trhan l’ignora, et développa son énergie, repoussant ainsi ses pères qui s’approchaient.
Même non transformé, il les dépassait en termes de puissance.
Kakarotto et Végéta hésitèrent après avoir ressenti ça.
— Raison de plus pour qu’on y aille. Si on fusionne, on sera encore plus fort que toi, asséna Kakarotto.
— Kaioshin, quoi qu’il arrive, ne l’emmène pas sur Terre, dit Végéta au dieu.
— Je n’en ai pas l’intention. Rends-nous ces potalas, on trouvera un moyen de vous séparer.
Trhan mit deux doigts sur son front.
JE PEUX Y ALLER SEUL, DE TOUTE FAÇON.
Puis il disparut.
— Tu as appris le transfert instantané à ton fils ?
— J’ai essayé, mais il n’avait pas encore réussi.
— Alors il a compris grâce à l’intelligence de Trunks. Merde. Kaioshin, il faut que tu nous envoies là-bas, vite !
— On est pas assez forts.
— On s’en fout, on pourra au moins perturber Buu, vu qu’il ne peut pas deviner ce qu’on fait.
— Heu, dites ! Cria le doyen. Mais ils l’ignorèrent.
— C’est dangereux pour vous.
— On a fait notre choix, asséna Kakarotto.
— Il suffit simplement de… commença le vieux dieu, mais ils disparurent avant la fin de sa phrase.
Goku, qui avait regardé tout ça sans vraiment avoir le temps de réagir, demanda au doyen.
— Il suffisait de quoi ?
— Ils n’avaient qu’à utiliser les potalas de Kaioshin. Quelle bande d’idiots.

Buu avala goulument un gros wagashi manju blanc.
— Délicieux.
— Chaozu, non !
— À toi maintenant.
Ten Shin han se concentra et fit pousser une nouvelle paire de bras sur son dos.
Buu resta un instant interloqué par le spectacle, ce qui permit à l’artiste martial de lancer son attaque.
— Nibaï Kikoho !
La région fut entièrement rasée par la déflagration.
Ten posa un genou à terre, le temps de reprendre son souffle.
— Jolie technique.
Surpris, l’humain aux trois yeux releva la tête. Un nuage rose flottait devant lui, et une bouche s’était formée en plein milieu.
Il fouilla dans ses poches et sortit une petite bouteille, qu’il déboucha avec sa paire de mains supplémentaires.
— Mafuba !
— Oh ! Ça je connais !
Buu reforma son torse et fit un mouvement.
— Contre-Mafuba !
Ten fut pris dans le tourbillon et finit dans sa propre bouteille, que Buu transforma en baba au rhum.
Il venait de le manger quand un inconnu apparut devant lui.
— Oh ! Quand y en a plus y en a encore.
TU VAS PAYER POUR TOUS TES CRIMES, MONSTRE !
— Ah oui ? Je vais plutôt te transformer en gâteau au chocolat.
Pour toute réponse, Trhan se transforma en super-saiyan.
FINAL KAMÉHAMÉHA !
L’attaque creusa une tranchée de plusieurs dizaines de mètres de diamètre et qui se perdait à l’horizon.
Trhan sauta de côté pour éviter un rayon qui visait son dos.
— Magnifique ! Et moi qui croyais que je ne pourrais plus augmenter ma puissance. Je vais me faire un plaisir de t’absorber.
ÇA N’ARRIVERA PAS. JE SUIS PLUS FORT QUE TOI.
— Ah oui ?
Le majin sera les poings et se concentra. De la vapeur sortit des pores situés sur les côtés de son crâne. Sa puissance décupla.
Le double demi-saiyan fit de même et passa en super-saiyan 2.
OUI !
Sans avertissement, il frappa à la tête, mais celle-ci éclata et le retint prisonnier.
Une bouche apparut sur le ventre de Buu.
— Ça a été rapide.
Trhan concentra son énergie dans son poing et la fit exploser, se libérant.
JE NE ME FERAI PAS AVOIR COMME NAPPA.
Buu se reconstitua et mit ses deux mains, paumes vers l’avant, sur le front.
— Masenko !
Trhan dévia l’attaque d’un revers, et envoya deux kikohas, qui éclatèrent les bras du majin.
— Très bien, si tu le prends comme ça.
Il ferma les yeux, puis les rouvrit, et sourit alors qu’il se reconstituait.
La fusion envoya une pluie d’attaques, puissantes malgré leur taille.
Mais Buu les évita toutes. Il tendit la paume.
— Spirit Canon !
Trhan bloqua l’attaque d’une main, et grimaça, non de douleur, mais de rage.
TU OSES !
Il fit exploser l’attaque copiée sur Baddack, et profita de la fumée produite par l’onde de choc pour passer derrière son adversaire à pleine vitesse.
Mais Buu se retourna.
— Mafuba !
Bien qu’imparfaite, l’attaque copiée sur Ten Shin Han stoppa le mouvement du jeune super-saiyan comme prévu.
Buu regarda le sol et tira un laser de son œil gauche, et y envoya la spirale.
Le calme revint pendant une dizaine de seconde, puis la terre se mit à trembler.
Trhan ressortit, plein de terre, les vêtements abimés, et encore plus furieux.
Il chercha le monstre du regard, pour voir qu’il se trouvait juste derrière lui. Il s’était fait pousser une deuxième paire de bras, et avait placé ses mains en triangle, formant une sorte de tunnel entre son visage et celui de son adversaire.
— Nibaï…
— Kienzan !
Le disque coupa les quatre bras du majin.
— Big Bang Attack !
La boule les détruisit.
PAPAS !, fit Trhan en prenant du champ par rapport à Buu. VOUS N’AURIEZ PAS DÛ VENIR.
— Sans nous, tu aurais été battu !
— Tu as besoin de nous !
Trhan regarda Buu, qui ne semblait pas comprendre la situation.
CEST VRAI.
— Vous êtes morts, vous deux ! J’y ai veillé !
— Ben c’était pas suffisant, persifla Végéta.
Le majin sourit.
— Je vois. Vous êtes revenu du royaume des morts. Mais vous l’êtes toujours, d’où les auréoles.
— Comment tu sais ça ? s’étonna Kakarotto.
— Je sais beaucoup de choses, fit Buu, en prenant le visage et la voix de Piccolo.
ESPÈCE DEcommença Trhan, fonçant vers le monstre rose.
— Non, ne répond pas à ses provocations !
Le jeune guerrier voulut frapper le majin, qui esquiva, mais fut brutalement repoussé par une attaque de ki de Végéta, qui le renvoya sur le chemin de la fusion, qui le fit éclater.
— On est peut-être pas assez fort pour te battre, mais on peut bien perturber tes plans sans que tu puisses le prévoir.
— Alors je vous tuerai en premier !
Il tira sur le prince, mais son attaque fut déviée par Kakarotto, Et une boule d’énergie de Trhan explosa sur son dos. Une deuxième la suivait. Il se retourna pour la bloquer, le bras tendu devant lui, paume ouverte, mais un disque trancha le dit bras, et la deuxième boule explosa à son tour.
— Enfoiré !!!
Alors qu’une troisième boule, encore plus grosse, arrivait de la part de la fusion, Buu copia le kienzan et l’envoya sur Kakarotto, tout en gardant un œil sur Végéta.
Il bloqua la boule, cette fois, la tenant dans sa main ouverte.
— Kaméhaméha !
L’attaque fétiche de la tortue, venue du guerrier en dogi orange, surprit Buu qui pensait son ennemi de l’autre côté. Son torse fut transpercé de part en part, mais sans plus de conséquences que de l’énerver.
— Final Flash !
L’attaque du prince pulvérisa ses jambes.
AAAAH !
Trhan, qui avait encore le contrôle de son attaque, la fit exploser.
Végéta et Kakarotto s’éloignèrent pour éviter les dégâts.
Ils cherchèrent le majin du regard, et virent une épaisse fumée rose se condenser rapidement pour le reformer.
— Vous allez le payer très cher.
Il se mit à lancer de petites boules de ki dans toutes les directions. Rapidement, l’espace en fut saturé, dans un rayon de plus de cinq-cent mètres.
Les trois guerriers regardèrent attentivement les projectiles, stationnaires.
ÇA N’A PAS L’AIR DANGEREUX.
Mais Buu fit un mouvement, fermant les mains l’une contre l’autre.
— Crevez !
Les boules foncèrent soudainement vers les trois super-saiyans en trois groupes.
Tournant sur lui-même, végéta les fit exploser par ses propres projectiles, alors que Kakarotto les esquivait en s’éloignant.
Trhan fut quant à lui noyé dans une explosion continue.
Buu, voyant, ça, intensifia l’attaque sur les deux adultes.
DAH DAH DAH DAH DAH !
Trhan lui lança dessus une pluie de kikohas, sans se soucier de ceux qui le touchaient.
La diversion fut suffisante pour que ses deux pères puissent échapper au champ de mines explosives.
Sous les attaques continues, le majin enrageait pour de bon. Si les deux n’avaient pas été morts, il aurait pu les battre tous sans problème. Mais ils passaient leur temps à se protéger l’un l’autre, et surtout, il les voulait intacts. Pour l’instant, aucun coup ne le blessait vraiment, mais il y avait le risque que ça change, le gamin était dangereux. Il fallait qu’il agisse, et vite. Tant pis pour les deux adultes.
En voyant Végéta qui se mettait en position pour l’attaquer, il eut une idée. Tant pis s’il ne les absorbait pas.
Il écarta les bras, et fit exploser sa propre énergie, dans un éclat aveuglant.
Buu explosa, comme Végéta l’avait fait, une journée auparavant, détruisant tout autour de lui. Mais il savait qu’il survivrait.
NOOOON ! Hurla Trhan. Il fonça pour sauver les deux saiyans.
Le métis fusionné vit arriver la déflagration sur Végéta, presque au ralenti, mais il ne pouvait pas bouger suffisamment vite, son esprit réagissant bien plus rapidement que son corps. De l’autre côté de l’explosion, Kakarotto allait aussi être touché, quelques centièmes de secondes après. Trhan s’approchait du prince, sachant que malgré tout, il arriverait trop tard, quand du coin de l’œil, il vit comme une comète foncer sur Kakarotto. Une Boule d’énergie d’une lumière dorée éclatante, suivit d’une queue translucide dans les mêmes teintes. Elle happa le saiyan et fit le tour de l’explosion pour foncer sur Végéta avant d’obliquer vers Trhan, qui tenta instinctivement de se mettre en garde. En vain.
Le choc lui fit presque perdre conscience.
Quand il récupéra ses sens, il vit que l’explosion le rattrapait, et le rattrapa. Mais il était comme protégé, et n’avait subi aucuns dégâts.
Il vit Végéta et Kakarotto, sonnés mais indemnes, soutenus par…
— Désolé, je n’ai pas eu le temps de faire attention.
GOKU !
Le jeune homme était en super-saiyan 3, les cheveux longs et les sourcils absents, et il portait un kimono semblable à celui de son père, mais violet.
— Occupe-toi d’eux, moi je m’occupe de Buu.
JE PEUX T’AIDER.
— Merci, ça ira. Il faut que tu les protèges avant tout.
COMPTE SUR MOI, dit la fusion, alors que Goku se dirigea vers Buu, qui commença déjà à se reformer.

À suivre...>>
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar PegasusSeiya le Ven Avr 28, 2017 21:24

Pas très fan du design de Trhan mais sinon j'ai adoré le chapitre.

Edit: pour son design, je l'aurais imaginé comme ça Image
Cela vient d'une des fusions du jeu Dragon Ball Fusion
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Lun Mai 08, 2017 10:06

je n'avais pas vu ton edit.

Pour Trhan, je l'ai pensé comme un opposé complet de Gotenks, physiquement et mentalement. c'est pour ça qu'il a la coupe de cheveux de trunks mais qu'il est plus proche de gohan/goten niveau visage.
mais j'admet que ça donne moins bien avec les cheveux noirs.
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Re: Paternité - Baddack et Kakarotto [Fanfic]

Messagepar Rebel O'Conner le Sam Mai 20, 2017 15:21

hé, j'ai dépassé les 60000 visites.
merci.

voici le chapitre.


Chapitre 124 : Goku

— Toi! Combien il y en a qui vont encore revenir ?
— Je suis le dernier. Celui qui te tuera.
Buu éclata de rire.
— Ha ha ha ha ha ! Si les autres sont encore en vie, c’est uniquement parce que j’ai tout fait pour les laisser vivants. Mais si tu veux combattre seul, alors ça sera facile.
Puis sans avertissement, il fonça sur Goku.
Ce dernier se contenta de sourire avant de s’écarter au dernier moment pour frapper d’un uppercut au ventre qui trancha le majin en deux.
Les morceaux se liquéfièrent pour englober le super-saiyan, mais celui-ci écarta les bras et éjecta la matière d’une violente attaque de ki.
Buu se reforma et envoya une attaque.
— Masenko !
Goku concentra son énergie dans la main droite, et attrapa le rayon, avant de le renvoyer directement sur la tête du majin, qui éclata en bulles rose.
Les bulles se condensèrent pour reformer le visage du majin, qui hurla, furieux, alors que de la vapeur sortait sous pression des pores de son crane.
— Tu m’énerves !

— Ouh…
Kakarotto et Végéta reprenaient leurs esprits. Ils étaient allongés sur le sol, relativement loin du combat que Trhan, qui leur tournait le dos, regardait avec attention. Il était transformé, mais bloquait sa force.
— Qu’est-ce qui s’est passé ?
GOKU VOUS A SAUVÉ. IL SE BAT CONTRE BUU, ET MOI, JE VOUS PROTÈGE.
— On a pas besoin d’être protégés !
— Si, Végéta, il a raison. Tant qu’on est là, on risque de gêner Goku. Trhan, tu peux nous ramener au Kaioshinkai ?
NON. JAI DÉJÀ ESSAYÉ. KAIOSHIN NE DÉGAGE PAS D’ÉNERGIE, JE NE PEUX PAS LE REJOINDRE. DAILLEURS, IL VAUT MIEUX QUE VOUS CACHIEZ VOS PUISSANCES POUR NE PAS DONNER DE POINT D’ENCRAGE À BUU.

Les deux adversaires s’échangeaient coup sur coup, mais Buu perdait clairement du terrain.
Chaque fois qu’il tentait de feinter pour l’absorber, Goku sentait la ruse et évitait.
Il jeta un regard en coin aux trois spectateurs. S’il réussissait à les assimiler, il gagnerait contre le métis.
Il allait devoir se montrer plus malin.
Et puis, quelque chose clochait.
— La dernière fois, tu n’as pas tenu aussi longtemps.
Goku enchaina deux coups avant de répondre.
— Je peux tenir cette forme toute la journée si je veux, désormais. Mais inutile de la faire durer autant, puisque tu vas mourir.
— Ah oui ? Taioken !
Goku se couvrit les yeux à temps, et intensifia sa perception.
Il sentit une minuscule aura passer à côté de lui.
— Trhan ! Il t’envoie un morceau de lui ! Repousse-le !
La fusion développa sa puissance au maximum, et envoya une onde de choc tout autour, pour atteindre ce qu’il ne voyait pas.
Buu sourit et se concentra sur son énergie pour…
Le ki de Goku le submergea, l’envoya valdinguer, tout en l’empêchant de se concentrer sur Trhan.
— Pas de ça, non.
Buu sentit sa colère augmenter d’un cran.
— Dans ce cas…
il se mit en position et augmenta son énergie à son paroxisme.
— KA...MÉ...HA...MÉ…
Goku prit la même position, mais concentra beaucoup moins d’énergie. Il attendit.
— ...HAAAAA !! Hurla Buu.
Le métis sembla devenir flou une fraction de seconde.
— K… ka...kam...amé...méh...éha...ham...amé...méh...éha...HAA !!
Les deux attaques s’entrechoquèrent. Celle de Buu était clairement plus puissante, pourtant elle recula immédiatement et fut retournée à l’envoyeur.
Le majin grimaça de peur et s‘éleva pour éviter l’énergie qui fonçait sur lui. Ses jambes furent touchées et désintégrées.

— Qu’est-ce qu’il a fait ? j’ai rien compris, fit Kakarotto.
— Son attaque était bien moins puissante, pourtant il a surpassé Buu, ajouta Végéta.
CE N’ÉTAIT PAS UNE ATTAQUE. IL A ENVOYÉ ONZE KAMÉHAMÉHA QUASI SIMULTANÉMENT.
— Impressionnant. Plus rapides à lancer, et plus puissants ensemble qu’un seul concentré.

Buu regarda ses jambes, ou plutôt son absence de jambe. Il commença à paniquer. Cette attaque l’avait blessé. Ses cellules avaient été détruites. Définitivement et irrémédiablement détruites.
Il regarda Goku et tendit les mains devant lui.
— Attends, attends ! Si tu me détruis, ceux que j’ai absorbés disparaitrons aussi !
— Tu as leurs souvenirs ? Dis-moi toi même ce qu’ils en penseraient.
Buu fouilla dans sa mémoire et son inquiétude se mua en peur.
Ils n’auraient pas hésité à se sacrifier. Ils l’avaient fait, d’ailleurs. Tous. C’était leur plan.
— Et toi ! Hurla-t-il à l’adresse de Trhan. Tu n’as pas envie de venger les tiens ?
TU CROIS M’AVOIR AVEC UNE RUSE AUSSI STUPIDE ? JE NE TOMBERAI PAS DANS TON PIÈGE.
Goku envoya une multitude de petites boules d’énergie, qui entourèrent les deux adversaires, formant une sphère parfaite d’une vingtaine de mètres de diamètre.
— K…
Le super-saiyan disparut pour apparaître derrière Buu.
— ...k…
Il apparut sur le côté. Puis au-dessus. Puis derrière. Puis devant.
Rapidement, Buu eut l’impression de le voir partout, en une centaine d’exemplaires.
— …k…k…k…k…k…k…ka…
Sa peur se mua en pure terreur. Aucune échappatoire. Et il ne sentait aucune énergie en dehors de celle de Goku, trop rapide pour qu’il se fixe dessus.
— …ka…ka…ka…ka…ka…kam…kam…kam…kam…amé…
Le majin regarda partout, cherchant une faille. Plus que quelques secondes.
— …amé…amé…amé…méh...méh...éha...éha...éha...
Il tira un kikoha avec toute son énergie au hasard, et s’arracha la tête.
— …ham…ham…ham…ham…amé…amé…amé…méh...méh...éha...HAAA !!
— Mafuba !
L’explosion fut éblouissante. Et bien que concentrée en un seul point, l’onde de choc fut terrible, et ravagea la planète sur des centaines de kilomètres.
Trhan, déployant toute son énergie, créa un mur de force pour se protéger et protéger ses pères.
Quand la poussière retomba, elle montra un décor désolé. La roche avait été liquéfiée par la puissante déflagration et s’écoulait, telle de la lave, brulant les rares matières qui n’avaient pas été détruites.
Au-dessus de ce spectacle de désolation, Goku irradiait de lumière et de puissance.
Il se calma et redevint normal.
Kakarotto eut un rire nerveux.
— Hé hé hé ! Il… il a réussit.
Végéta hocha la tête.
— Ouais, pas mal.
Trhan s’assit, épuisé et dé-transformé.
C’EST FINIT.
Il eut un grand sourire.
— Non, c’était juste le premier round.
Ils se retournèrent et eurent juste le temps de voir un fin voile rose avec un visage au milieu se refermer sur eux.
— Noooooon ! Hurla Goku en retournant au stade trois.
Il fonça, mais il était trop tard. Buu se reforma, et sa puissance décupla.
Il reçut le métis par un coup de poing au visage, rompant son assaut et l’envoyant plus loin.
— Ha, c’est génial. Tu as failli m’avoir, mais maintenant, c’est moi qui vais mener la danse.
— K… ka…kam…amé…méh…éha…ham…amé…méh…éha…HAA !!
— K… ka...kam...amé...méh...éha...ham...amé...méh...éha…ha…HAA !!
Les attaques multiples s’annulèrent, sauf la dernière du majin qui passa.
Goku fut projeté sur plus de deux cents kilomètres avant de réussir à se libérer.
Il se releva et vit Buu atterrir devant lui, les bras croisés, un sourire narquois sur les lèvres. Un sourire à la Végéta.
— Plus que toi, maintenant, et c’est fini.
Le métis serra les poings.
— Salopard. Tu m’as fait tout le mal qu’il était possible de me faire. Je n’ai…
La terre, déjà bien mise à mal, commença à trembler.
— … plus rien…
Ses yeux s’injectèrent de sang, assombrissant le blanc de ses yeux d’un rouge sombre.
— … À PERDRE !
Les éclairs parcourant son aura se multiplièrent et sa puissance commença à augmenter.
— Ne fais pas ça, Goku !
Surpris d’entendre la voix de son père, l’interpelé leva la tête et chercha du regard.
Mais il n’y avait que Buu, qui profita de la milliseconde d’hésitation de son adversaire.
— Kienzan !
Goku, tout à sa concentration, ne put que tenter d’esquiver, mais le disque l’atteignit tout de même au niveau de l’abdomen, trancha la chair en profondeur sur son flanc gauche.
— Arh !
Il mit la main sur sa blessure. Elle était très profonde. Du sang giclait.
— Je pensais te blesser un peu plus, mais ça suffira, dit Buu. Et maintenant, tu vas faire partie de moi, pour l’éternité.
Dans un sursaut de volonté, Goku tira toute l’énergie qui lui restait sur le majin qui fut réduit à l’état de vapeur.
Quand il eut fini de se reformer, il constata qu’il était seul.
Goku s’était servi de l’attaque pour se propulser au loin.
Mais ça ne décontenança pas Buu. Il sourit, sûr de la victoire, et suivit la tranchée crée par l’explosion.

Allongé sur le sol, à moitié recouvert de débris végétaux, Goku sentait sa conscience s’amenuiser.
Il n’avait pas vraiment mal, mais sa vie s’échappait par sa blessure en même temps que le sang.
Plus encore, la sensation d’échec qui l’emplissait risquait d’être sa dernière.
Àl’aide

— Où est-il ? Retrouvez -le ! Je dois le soigner !
— Je fais ce que je peux ! Il est très difficile à détecter, même pour moi !
Les deux Kaioshins, affolés, regardaient la boule de cristal du plus vieux, qui cherchait frénétiquement le super-saiyan.

L’obscurité. La douleur. Qui disparaissait.
La mort ?
C’était plus doux qu’il ne croyait.
C’était…
— Ahhhh !
— Ça va aller, Goku.
Le souffle court, il regarda son sauveur.
— Dendé ? Tu es vivant ?
Le jeune namek était livide, mais il eut un sourire.
— Krilin m’a sauvé, et j’ai pu te sauver à mon tour. Mais…
— Quoi !? C’est qui ce gosse ? Dendé ? Ça n’en finit pas !
Goku se releva et fit face à Buu en développant toute sa puissance. Il hurla.
— MAÎTRE KAIOSHIN ! SI VOUS M’ENTENDEZ, VENEZ METTRE DENDÉ À L’ABRI !
Il fonça vers le monstre.
Mais le majin s’arracha le bras et le lança vers le dieu de la Terre.
Goku s’arrêta et voulut le désintégrer, mais il se rendit compte immédiatement que s’il tirait, il toucherait son ami.
Il fit demi-tour à pleine vitesse pour l’attraper, mais il au moment où il prenait le jeune namek dans les bras, le morceau du majin arrivait déjà sur eux.
Il intensifia son énergie au maximum dans l’espoir de se protéger, mais en vain.
Le bras coupé devint un grand voile plat qui les engloutit.
Buu en fut totalement surpris.
Il éclata de rire alors que la masse rose se dirigeait vers lui.
— Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ! Je n’aurais jamais cru que ça finirait comme ça ! Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ! J’ai gagné !!

Les deux Kaioshins étaient figés par l’horreur.
Ils ne venaient de retrouver leur champion que pour voir sa défaite.
— Tout est fini, fit le plus jeune des deux.
— Non, attends, regarde ce qui se passe.
Il regarda.
— Il ne se passe rien de plus.
— Justement !

De son côté, Buu regardait ses mains et s’étonnait de ne pas se transformer plus.
— Mon corps s’est stabilisé ? Bah ! Je verrai plus tard, pour l’instant…
Il dirigea la paume vers le sol et chargea son énergie.
— …je vais détruire la Terre.
Il resta ainsi un instant avant de renoncer.
— Non, avant, il reste une chose à faire.
Il s’envola à pleine vitesse.

Satan avançait dans le désert. Il portait Béé, le petit chien, dans ses bras.
Tous deux étaient épuisés, assoiffés et affamés.
Il tentait de rejoindre une ville, mais celles qu’il connaissait étaient à des dizaines de kilomètres.
La terre avait tremblé, et ce vent…
Il craignait le pire.
Il hurla de terreur et tomba à la renverse quand Buu se posa devant lui.
— Satan.

À suivre...>>>
Dernière édition par Rebel O'Conner le Sam Juin 03, 2017 22:46, édité 1 fois.
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