par kouki le Mar Juin 05, 2018 21:00
Hi les amis ! AVS reprend !
Je suis vraiment en retard et je m'excuse, dû à une période de très grosse dépression, mais je ne vais pas vous faire perdre votre temps avec ça !
AVS reprend, et j'espère un rythme plus rapide, ce que j'essaierai de faire !
Un nouveau sondage a été ajouté et surtout.... J'espère que ça vous plaira !
J'ai corrigé comme j'ai pu les coquilles, s'il en reste, m'en voulez pas trop, ça fait des jours que je dors à 10h du matin :'D
( prochain truc par contre, je vais numéroter les chapitres avant le prochain chap' je pense x) ! )
Chapitre : Futur imparfait ?
------------------------------- Saiyen :
Kairy n’arrivait pas à croire en ce qu’elle avait vue. Dan avait maitrisé ce... combat ? Non, ce n’était même pas un combat, c’était juste Uchikina qui avait essayé sans réussir de donner des coups. Et il était loin d’être au maximum de sa puissance. Elle le sentait. Il n’était même pas essoufflé, comme s’il ne s’était qu’échauffé contre Uchikina.
Esharotto, elle, savait que Dan s’entrainait avec Ikary, mais elle n’aurait jamais cru qu’il atteindrait un tel niveau de maitrise. Il avait progressé aussi bien en force qu’en technique, si bien qu’il n’avait rien à voir avec celui qui avait posé les pieds sur Vegeta pour la première fois, 4 mois auparavant.
Les deux équipières fixèrent au même moment leur regard sur Ikary. C’était normal, après tout, vu sa partenaire d’entrainement. Avec elle, il devait soit mourir, soit suivre le rythme, et il avait sûrement dû se dépasser nombres de fois pour suivre le rythme.
- Hé, le cafard, ce qu’il a fait là, c’était ça, le lien ?
Prince tourna la tête vers Ikary, surpris qu’elle daigne lui adresser la parole. Il posa à nouveau le regard sur son frère adoptif qui rentrait dans la salle d’attente pour regarder la suite du tournoi.
- C’est ça, je ne m’attendais pas à ce qu’il le sorte dès le premier combat, mais c’est normal, après tout.
- J’ai pas compris c’est quoi ce lien.
Esharotto et Kairy, déjà bien surprise de voir leur cheffe adresser la parole à Prince sans se moquer de lui, le furent encore plus en entendant parler de ce ‘’ Lien ‘’. Qu’est-ce que c’était que ça ? Une nouvelle technique ?
- C’est difficile d’expliquer le lien, mais pour résumer, la personne crée un lien avec l’univers qui l’entoure, en corps, âme, et esprit. Le premier niveau est d’avoir une perception exceptionnelle de l’entourage. Il ne ressent pas la puissance de son adversaire comme avec le détecteur, mais il détecte son âme, sa présence en quelque sorte. Mais là, ce n’est que le premier niveau de maitrise.
- Il peut aller plus loin ?
- Comme j’ai dis, c’est plus compliqué que ça. Le Lien nécessite plus qu’un simple entrainement physique, mais une véritable maitrise, il doit être en parfaite harmonie, ressentir une volonté sans faille pour exploiter son véritable potentiel, et ce n’est qu’à ce moment là qu’il pourra passer à la spécialisation.
Ikary n’avait pas besoin de poser la question pour que Prince comprenne qu’elle voulait en savoir plus. Il sentit même une goutte de sueur perler son front quand il vit presque les oreilles d’Esharotto et Kairy devenir surdimensionné pour saisir la moindre information.
- La spécialisation, elle, dépend cette fois de ce que la personne est : selon ton vécu, ton caractère, tes hobbys et bien d’autres paramètres, ta spécialisation sera différente d’un autre utilisateur du lien. Le Lien organique permet d’avoir une parfaite maitrise de ses organes, du corps et peut même modifier la structure de celui-ci. Le Lien de l’Esprit, lui, permet de gagner des pouvoirs sensoriel et psychique dont le potentiel est assez inconnu jusqu’à lors. Je m’arrête là, car il n’y a que des listes exhaustives des types de Liens.
- J’imagine donc que tu n’as aucune idée de quel type de lien aura ton frère.
Prince n’eut pas à répondre. Ce n’était pas une question, juste une constatation. Ikary, elle, était assez surprise qu’il ne l’ai jamais utilisé contre elle, mais après courte reflexion, elle comprit la logique. Contre elle, il avait surtout cherché à se compléter en tant que guerrier, sans artifice. Il avait forgé sa puissance et son style de combat pour ne pas dépendre de ce pouvoir.
Quoi qu’il en disait, Dan restait un Saiyen. Il tirait son plaisir d’un véritable combat qui confrontait la puissance physique et énergétique. Ce pouvoir était utile pour en finir bien et vite avec un adversaire qui ne valait rien, mais elle était sûr qu’il montrerait sa pleine puissance contre un adversaire à son niveau.
Et elle savait parfaitement qui pouvait lui donner un tel challenge. Les deux nouveaux adversaires se firent face dans l’arène. L’un d’eux était justement celui auquel elle pensait.
Le regard dur, la cicatrice en croix sur la joue, cette chevelure hirsute en forme d’ananas. Bardock faisait face à son adversaire, gardant un air sérieux et grave.
Même si son adversaire était loin de valoir son niveau, il n’était pas du genre à sous estimer ses adversaires.
- Tu es sûr de vouloir m’affronter, Toma ?
- Faut bien que j’essaie, chef !
Toma était l’un des plus vieil ami de Bardock et son second dans son équipe. Il savait de quoi était capable son chef, mais par respect pour lui, il n’allait pas abandonner. Toma contracta ses muscles assez développés et déchaina son aura autours de lui, secouant sa chevelure redressé en pique, excepté une touffe de cheveux en queue de cheval qui s’agita de concert avec le reste de sa chevelure.
- 7500, pas mal, aussi fort que toi y a un mois ! Lâcha Esharotto.
Esharotto lança un regard à Ikary qui restait silencieuse. Elle n’avait pas besoin de parler, la réputation de l’équipe de Bardock était proprement incroyable, pour une équipe de basse classe. Leur chef semblait toujours avoir l’astuce ou l’idée pour sortir son équipe du mauvais pas.
Ils ont sut survivre et se dépasser. Ils étaient à présent parmi les meilleurs et Bardock et Tomas étaient les premiers à pouvoir enfin avoir la possibilité d’atteindre le prochain rang. Bardock l’aurait déjà gagné à la précédente édition s’il n’avait pas fait face à son frère.
Ikary lança un regard à Leek, le gagnant de la dernière édition. Heureusement que Dan n’allait pas l’affronter, il n’avait aucune chance contre lui. A présent, il était même devenu le partenaire d’entrainement du Prince et le quatrième Saiyen le plus fort après leur père, le roi et le prince.
Sur le terrain, Bardock se mit en position de combat, prêt à affronter son subordonné et lui rendre le respect qu’il lui montrait.
Toma se projeta à toute vitesse sur Bardock qui bloqua aisément le premier coup de poing, ainsi que l’enchainement qui suivit. Il repoussa son subordonné d’un coup de pied latéral. Celui-ci se reprit d’une pirouette arrière et lança une boule d’énergie sur celle de Tomas et provoqua un nuage de fumée.
- Merde…
Toma était parfaitement conscient que Bardock était avantagé dans ce genre de situation.
Il se retourna et dévia un coup de poing à l’aide d’un coup de bras latérale qui dévia le coup et laissa la garde de Bardock ouverte. De l’autre main, il forma très vite une boule d’énergie qui percuta de plein fouet contre le ventre de Bardock qui fut projeté en arrière.
Toma le poursuivit pour continuer sur sa lancée victorieuse, mais le père de Raditz et Kakarotto se reprit d’une pirouette arrière aérienne et lança une salve de Kikoha pour ralentir Toma dans sa lancée.
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Dan n’en ratait pas une miette depuis la salle d’attente. Ce combat était extrêmement serré, malgré qu’il soit évident que le fameux Bardock se retenait.
- Psst… hé, Dan !
Dan se tourna vers la voix qui l’appelait. C’était une jeune femme incroyablement grande, qui dépassait probablement le mètre 95. Elle arborait des cheveux mi long qui lui arrivait jusqu’aux épaules. Elle était assez enveloppée, sans être grosse.
Elle était accompagnait d’une autre qui lui ressemblait beaucoup, d’une taille identique. Cependant, elle était plus musclée qu’elle, et arborait un air plus ennuyé qui contrastait avec l’air doux et attentionné de l’autre.
Elles étaient toutes les deux plus âgés que lui, au vu du physique ayant largement atteint la maturité des deux jeunes femmes. Les Saiyens mâles n’arborait un corps physique de jeunes hommes qu’à 17 ans, tandis que les femelles y arrivait à 15 ou 16 ans.
Cela ne l’étonnait pas de voir deux Saiyens qui se ressemblaient autant. Beaucoup de Saiyens se ressemblaient énormément si bien qu’il n’était plus vraiment étonné de voir tant de Saiyens qui avaient un physique similaire.
- Plait-il ?
- Le docteur Ishi te convoque !
Dan cligna des yeux. Le Docteur Ishi ? ça faisait un moment qu’il ne l’avait pas vu malgré sa promesse ! Le frère de Prince lança un regard autours de lui, et nota qu’aucun autre Saiyen ne prêta attention à lui.
Il s’approcha des deux filles assez discrètement et les suivirent, en partie à contrecoeur à l’idée de rater un tel combat, mais content de revoir le médecin.
Elles le guidèrent jusqu’à la sortie de l’arène où le médecin l’attendait, adossé au mur.
- Salut Dan.
- Salut, I… !!!
La plus musclée des deux filles mit sa main sur la bouche de Dan.
- Il n’est pas censé être là, il devrait être au centre de commande, mais il tenait à te voir, donc reste un peu plus discret, s’il te plait.
Dan hocha timidement la tête tandis qu’elle retira sa main de sa bouche. Elle était assez effrayante, avec son regard froid. Ou peut-être juste blasé ?
Quoi qu’il en soit, Dan obtempéra et diminua le volume de sa voix.
- Excuses les manières de Kyuri, elle est de mauvaise humeur quand elle ne dort pas assez.
- C'est-à-dire 20 heures par jour ! Lâcha la plus enveloppée des deux.
- Tais-toi Ryuki… grogna Kyuri.
- Excusez-moi de vous interrompre, mais pourquoi je suis là ?
Le médecin s’approcha de lui et attrapa son bras droit dont il palpa les muscles. Il fit de même avec l’autre bras. Il restait silencieux. Il examina ses mains, avant de daigner répondre à sa question.
- Le combat contre Ikary t’a laissé assez amoché, et à peine sortie de la cuve que tu es retourné à l’entrainement sans te ménager. Je n’ai pas pu me libérer ces temps-ci à cause d’une grosse surcharge de travail, et je voulais m’assurer que tu étais prêt pour la suite du tournoi.
- Oh… merci ! Mais je n’ai ressenti aucun trouble lors du…
Ishi l’interrompit en levant la main.
- Le Ki est une énergie qu’il ne faut pas utiliser à tout va. Plusieurs pathologies sont liées à une utilisation irresponsable du Ki. Parfois, cela prend du temps pour se déclarer, et en général, il est trop tard quand cela arrive. En général, certains symptômes peuvent être repérés juste après un combat.
- Mais je n’ai pas utilisé de boules d’énergie…
- Le Ki est une énergie vitale et organique. Si tu bouge, respire, marche, et surtout quand tu te bat, tu utilise ton Ki.
- Oh…
Ishi mit son poing sur sa bouche pour tousser, puis remit ses lunettes en place.
- Tu es en bonne santé. Tes muscles sont souples et ton rythme cardiaque est stable.
- Qu’est-ce que… j’aurais ressenti si j’avais eu ce que vous dites… ?
- Ryuki, explique-lui. Ne m’en veux pas, Dan, ce n’est pas parce que je ne veux pas te répondre, mais si elle veut m’assister correctement, je dois la tester régulièrement.
La plus enveloppée des deux Saiyennes toussa, et leva le doigt en l’air.
- C’est simple. Ton corps ayant connu un déséquilibre énergétique, il aurait tenté tant bien que mal de répartir cette énergie dans ton corps, sans l’endommager. La partie la plus sensible à ce changement est le cœur, car il fait partie des organes majeurs qui produisent du Ki, avec le cerveau, la ratte et les poumons. Je vais t’épargner trop de détails techniques, mais pour résumer, tu aurais pu fragiliser le cœur qui aurait été sensible à de nombreuses maladies, ou tu aurais pu endommager de façon irréparable tes muscles !
Dan était un peu effrayé par ces descriptions. Heureusement qu’il avait évité… ça. Après qu’elle ait terminée sa tirade, Ishi la félicita, mais ajouta encore une précision.
- Je n’ai pas fait cet examen dès ta sortie de cuve car cela nécessite un peu de temps avant que les réels symptômes apparaissent. J’espère que tu sauras rester prudent lors du tournoi.
Dan était sincèrement touché par l’attention du médecin qui lui fit un mince sourire en retour. Des Saiyens aussi attentionnés manquait cruellement, et c’était tout aussi étonnant que cela vienne du frère de Nappa lui-même.
- Merci !
- Bon, je dois retourner au travail. Toi, essaie d’éviter d’aller trop loin, et si quelqu’un te pose la question, tu ne m’as pas vu, d’accord ?
- Vu qui ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler !
- Merci ! Lâcha Ryuki avec un grand sourire.
Dan lui fit un grand sourire, auquel Ishi répondit par un autre, plus franc que le précédent. Il appréciait assez ce gamin qui avait malheureusement hérité de la manie terrible des Saiyens de toujours pouvoir aller trop loin.
Il se retourna, accompagnée des deux grandes femmes. Ryuki lui déposa un petit baiser sur la joue avant de partir, accompagnée de Kyuri qui se contenta d’un vague geste de la main.
- A une autre fois, Dan chou !
- M…Merci…
-Et prend soin de toi, Dan-Chou !
Dan rougit comme une tomate. Dan-chou ? C’était… aussi gênant qu’agréable qu’une fille aussi mignonne lui donne un petit surnom. Dan se contenta de lui sourire et de la saluer de la main.
Il resta planter sur sa position, un sourire, que Prince aurait qualifié de stupide, peint sur le visage. Puis il sursauta.
- MERDE ! Le combat !
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Bardock et Toma se repoussèrent mutuellement. Les deux avaient échangé un long duel au corps à corps qui s’était soldé par un apparent match nul, mais il était clair que le véritable gagnant de la joute était le chef.
Le Saiyen à la cicatrice arborait quelques blessures et était légèrement essoufflé. Il essuya avec son protège poignet le sang qui coulait de sa lèvre inférieur.
Toma, lui était beaucoup plus touché. Il avait un œil fermé, des blessures parcouraient l’ensemble de son corps, et il saignait beaucoup plus que son adversaire. Il tentait de retrouver un semblant de souffle
Bardock reprit les hostilités et lança une boule d’énergie à même le sol, ce qui forma un écran de poussière et de fumée qui masqua la vision de Toma.
Toma, épuisé, en vint à la rapide et stupide conclusion que Bardock répétait la même stratégie contre lui que plus tôt.
Mais cette fois, cela n’avait pas raté.
Toma s’était retourné comme auparavant en lançant un coup de bras latérale, mais cette fois-ci, Bardock attrapa le bras. Avant même de comprendre son erreur, le coup de poing de l’autre bras de Bardock s’écrasa sur son visage et le sonna fortement. La puissance du coup était telle qu’il fut renvoyé vers l’arrière et percuta le mur de l’arène.
Toma se releva groggy. Son patron avait une salle tendance à frapper très fort là où ça faisait mal, et il en avait encore sous le coude.
Mais lui aussi, n’avait rien montré.
Tomas mit ses mains en face de son torse, les paumes collés et concentra une énorme quantité d’énergie. Sa puissance montait en flèche et les détecteurs s’agitaient.
- Crois moi, Bardock, tu auras beau avoir vu venir ça, tu ne pourras PAS L’ESQUIVER !
Une puissante boule d’énergie d’une taille ridicule, à peine 2 centimètres de diamètre, se forma entre ses mains. Mais cette taille permettait à son énergie d’être d’autant plus concentré et de ne pas se disperser n’importe comment. C’était une technique extrêmement difficile à maitriser car il fallait garder un contrôle parfait sur chaque processus de cette attaque.
Leek lâcha un ‘’ wow ‘’ impressionné, sans pour autant être aussi effaré que les autres spectateurs. C’était pas mal, comme technique, surtout que cela venait d’un Saiyen, race réputé pour leur amour du ‘’ taper d’abord, puis réfléchir ensuite ‘’
Heureusement qu’un bouclier d’énergie translucide protégeait les spectateurs des déflagrations. Ce bon vieux bouclier pouvait tenir un choc maximum de 30.000 unités. Même son père ne le casserait pas, même en donnant tout ce qu’il avait.
Mais au vu de la déflagration, Bardock ne pouvait pas éviter l’attaque. Même lui aurait du mal à s’en sortir sans problème.
- Qu’est-ce que tu vas faire maintenant, Bardock ?
Comme pour lui répondre, Bardock se mit en position pour pratiquer sa prochaine technique. Il pivota légèrement sur le côté, positionna ses mains près de son torse. Les paumes étaient l’une face à l’autre.
- KAAAA….
Une lumière commença à se former entre ses mains, d’abord une faible lueur qui s’intensifia au fil des secondes, de concert avec la montée en puissance de la technique de Tomas.
Les deux Saiyens se fixaient en chien de faïence, un sourire d’excitation aux lèvres. Tomas était fier de pousser son chef aussi loin, tandis que celui-ci était fier des progrès de son équipier.
Et surtout, ils prenaient un énorme plaisir dans ce combat.
- MEEEE…..
Les détecteurs s’agitaient à nouveau. Les détecteurs se déchainaient en bip qui signalait une importante concentration d’énergie.
- HAAA……
Puis Bardock disparu au moment où Thomas mit ses mains au dessus de sa tête pour lancer sa technique dévastatrice. Il réapparut en face de lui, un sourire goguenard aux lèvres.
- …. MEHAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!
Il lança directement ses mains vers l’avant, et lança une surpuissante vague d’énergie qui emporta le pauvre Tomas et dissipa sa boule d’énergie. Le subordonné fut repoussé par la vague d’énergie d’un bleu clair et percuta de plein fouet le bouclier.
---------------------------- Partie terrienne :
Il y a un mois :
- On va commencer la première phase de ton entrainement, Bonken ! T’apprendre à utiliser correctement ta force !
Bonken recula instinctivement. Il ne faisait pas vraiment confiance à cette folle aux cheveux argenté, et sa phrase pouvait aussi bien signifier qu’elle allait l’entrainer, que le battre comme plâtre pour ‘’ l’endurcir ‘’.
Cependant, lors qu’elle désigna de son pouce un rocher immense d’a peu près 5 mètres qui avait fait partie d’un immense building, avant de devenir l’un des dernier témoins d’une époque de paix révolue depuis bien moins longtemps que les gens ne le pensait en général.
- Tu vas me péter ce rocher avec ton poing.
- Hein ?! mais je…
- Fais le où je t’explose le crâne avec le mien, de poing !
Il se remit sur la défensive avant de hocher frénétiquement de la tête. Il s’approcha du rocher qu’il fixa quelques secondes avant d’inspire, comme pour s’imprégner de l’aura de ce monument du passé.
Son poing fusa avec une force telle qu’il aurait probablement brisé la mâchoire de n’importe quel homme n’ayant jamais reçu de formation de combat, et fissura même le rocher. Mais celui-ci tînt bon et ne souffrit d’aucune autre affliction.
Quant au jeune homme, il se massait le poing, tentant de contenir le hurlement de pure douleur tant bien que mal grâce à la fragile barrière de ses lèvres. S’il cédait, il allait alerter chaque Xenomorphe dans un périmètre de plusieurs kilomètres à la ronde, de leur présence.
- Ne tape comme si ton poing était juste une partie séparée de ton corps !
- Qu’est-ce que tu raconte ?
- Ce n’est pas censé être toi le génie ?
Sans attendre de réponse, elle s’approcha de la masse solide. Elle pivota son corps sur la droite et arma son poing. Lors qu’elle lança celui-ci sur le rocher, son épaule suivit le mouvement, de même que ses hanches.
Le rocher explosa en un millier de petits fragment dans l’un vint percuter Bonken sur le front, lui arrachant un petit couinement de douleur.
- Tu ne dois pas compter juste sur la puissance de ton poing, il doit être le réceptacle de la puissance de ton corps entier. Avec ta force actuel, tu aurais pu exploser ce rocher si tu avais su optimiser ta force comme ça.
Bonken resta bouche bé. Il n’avait jamais vu la nécessité de consulter des ouvrages sur les arts martiaux, ayant compté sur sa force brute supérieure à la moyenne et à sa croyance que les arts martiaux n’étaient que de la masturbation intellectuelle pour bourrin.
Il sentit un frisson d’excitation. Ce n’était pas tant les arts martiaux ou les combats qui l’excitaient à ce point, c’était la perspective de savoir. Un nouveau domaine dont il devait percer les mystères.
- Dit, Katani, est-ce que les arts martiaux sont aussi variés ? Est-ce qu’il y a plein de choses à savoir ? à apprendre ?
- Hmm ? oui, pourquoi ?
Le jeune homme ne répondit pas. Ses lèvres s’étirèrent dans un long sourire d’excitation sans qui ne s’en rende lui-même compte. Il allait apprendre chaque aspect de cet art pour récupérer sa famille.
Bonken appréciait se remémorer certains souvenir de son entrainement avec Katani. C’était comme un mantra qu’il se répétait pour oublier sa nervosité. Son corps était à présent une arme capable de briser n’importe quel homme, de survivre au puissant tir d’un fusil à pompe, mais pourtant, cette ville le rongeait peu à peu.
A chaque fois qu’il inspirait, il semblait comme remplir ses poumons de cette atmosphère pesante qui régnait dans cette ville.
Les gens s’étaient organisaient pour vivre dans des habitats de fortunes, mais même cette parodie de civilisation ne faisait que souligner ses imperfection et accentuait sa laideur. Comme une sorte de représentation de l’effet de ‘’ la vallée dérangeante ‘’.
Il n’y avait ni joie de vivre, ni aucune sorte de bon sentiment. La rue était parcouru de gens défigurait par des probables assauts de Xenomorphes, d’autres étaient tapit dans l’ombre de ruelles pour surgir sur une victime, pour la dépouiller.
C’était ça qui le rendait nerveux. Dans ce monde, la seconde espèce la plus dangereuse était ses propres paires.
La distance qui le séparait du palais de fortune du chef de la ville n’excédait pas les dix mètres, mais pourtant, il avait l’impression que la traversée avait durée des heures, durant lesquelles son esprit restait son alerte, son entrainement avec Katani lui ayant permit d’augmenter sa perception de l’espace qui l’entourait.
Son crochet du droit était prêt à être dégainer à la moindre intention meurtrière son égard qu’il repérerait.
Il commençait à se demander si Katani ne l’avait pas plongé dans cette atmosphère juste pour l’endurcir mentalement.
Mais cette expérience lui faisait réaliser une autre vérité bien plus terrifiante.
Si la seconde espèce la plus dangereuse l’inquiétait autant, comment allait il réagir en face l’espèce qui avait menait la précédente jusqu’au bord de l’extinction ?
Arrivé devant la porte du palais, il tenta de dissiper sa peur et toqua contre la double porte qui protégeait l’entrée au palais. Son esprit se mit en ébullition pour chercher un sujet de réflexion qui empêchait celui-ci de replongeait dans la tourmente de la tension engendrée par l’attente qui ne dura que quelques instants pourtant.
- C’est qui ?
La puissante voix qui avait grondé la question sans aucune forme de politesse rassura pourtant le jeune homme. Il sentit ses muscles qui relâchaient leur pression, tandis que son cœur reprenait son rythme de croisière.
- C’est pour la mission, dont l’affiche parle.
- Alors ouvre la porte.
Bonken haussa un sourcille. C’était si facile que ça ? Il suffisait juste de venir et d’ouvrir la porte ? Ils avaient si confiance que ça en leur force, ces Giras ?
Il posa sa main sur la porte qu’il tenta de pousser, sans succès. Elle était extrêmement lourde.
La compréhension se fit dans l’esprit du jeune homme. C’était aussi bien un système de sécurité qu’un moyen de filtrer les candidats pour la mission du chef. Seuls ceux qui pouvaient ouvrir la porte seront acceptés pour le boulot.
Et bien soit. Bonken posa ses mains, une sur chaque partie de la double porte. Il serra la mâchoire tandis qu’il concentra le poids de son corps vers l’avant. Au début imperceptiblement, la porte commença à s’ouvrir de plus en plus aisément, si bien qu’en une dizaine de seconde, la porte était grande ouvre, laissant entrer la lumière du soleil dans le couloir qui menait à la salle trône.
- Je suppose que je peux entrer ?
Le Giras qui était positionné un demi-mètre plus loin resta bouche-bé, et prit quelques secondes avant de balbutier sa réponse. Il fallait dire que la vision de ce jeune homme dont les traits était à peine discernable à cause de la lumière derrière lui et de la casquette qui assombrissait encore plus ses traits, ce qui soulignait encore plus la brillance de ses yeux bleus artificiel.
Sa veste lui donnait un aspect plus impressionnant, semblant le rendre plus imposant.
- C’est …c’est tout droit !
- Merci.
Lors que la porte se referma, il failli se frapper pour avoir été si stupide. Il avait eu peur de ce freluquet ? Ses traits étaient fin et il ne semblait aussi impressionnant que par le biais de sa veste qui cachait un corps qui devait être musclé mais bien moins qu’il ne l’avait cru.
Cependant, il restait impressionné par la performance de ce gamin qui avait eu la force d’ouvrir cette porte. Certes deux personnes avant lui l’avaient fait avec un peu plus d’aisance que lui, mais il n’arrivait pas encore à croire en la facilité avec laquelle un simple humain avait ouvert cette porte.
Bonken lui, continuait sa route. Ses yeux s’égarèrent sur les murs décorés de tableaux représentant la grandeur de Guilan, et qui plagiait clairement de célèbres chefs d’œuvre.
Le couloir le mena directement a une grande salle. Sur l’autre bout était assit sur un trône rudimentaire celui qu’il imaginait être Guilan. Il était plus gros que les autres Giras qu’il avait croisé plus tôt.
En face du trône, étaient assit autours d’une table rudimentaire un groupe de personne assez hétéroclite. Certains avaient déjà l’air d’avoir une expérience dans le domaine de mercenariat au vu des terribles brûlures et cicatrices qui scarifiaient le visage de certains d’entre eux.
- Tiens, un autre jeunot… Lâcha dédaigneusement un des mercenaires.
- Allons, il me semble que vous n’êtes pas bien vieux, mon ami !
Le premier des deux interlocuteurs paraissait assez jeune, s’il s’en tenait à ses traits. Au vu de sa corpulence cependant, il n’avait pas l’air très vieux, peut être du même âge que lui, ou un peu plus. Il était trapu, même si ses rondeurs semblaient indiquer une certaine robustesse. Ses petits yeux ridés et boudeur, allié a ses joues potelés lui donnaient un air de hamster. Il portait un kimono orange et sans manche, rayé, ainsi qu’un katana accroché au dos.
Le second, par contre, n’avait pas gros chose d’un combattant, à première vue. Ses cheveux argentés étaient coiffé vers l’arrière et il portait une paire de lunette qui semblait ternir la couleur d’un violet surnaturel de ses yeux. Il portait une simple écharpe pourpre, un haut jaune terne, et un pantalon bouffon de couleur violet.
- Bien, il semble que nous soyons complets. Tu peux t’assoir, petit.
Bonken hocha la tête et obtempéra à la demande du Giras. Il chercha une place où s’assoir quand l’un d’eux l’interpela pour lui indiquer une place à côté de lui. Il semblait être l’autre jeunot auquel le petit gros grincheux faisait référence. Il portait un casque à corne ainsi qu’une armure légère pour protéger son buste. Il portait un simple pantalon en toile en guise de bas.
Son sourire avenant détendit Bonken. Après avoir passé du temps dans ce ville, ainsi qu’un mois en compagnie de l’espèce de folle qui l’avait entrainait, un visage avenant semblait pour lui comme un oasis au yeux d’une personne qui aurait erré dans le désert.
- Moi, j’m’appel Shinagawa Obito, et toi ?
- Euh, Bonken. Juste Bonken.
- Enchanté, le Bonken !
Bonken haussa un sourcille à l’entente de l’insolite accent. Il savait que la Terre était parcourue de multiples dialectes et d’accent, donc il ne s’en étonna pas outre mesure.
- Enchanté aussi.
- Je vous laisse vous présenter avant de vous parler de la mission qui vous a réuni en ce lieu.
- Moi, c’est Yajirobé. Lâcha le grincheux de tout à l’heure.
- Je m’appel Dave Miller. Continua le jeune homme sympathique aux cheveux gris.
Les yeux de celui-ci croisèrent les siens, et pendant l’espace d’un instant, de multiples flashs s’emparèrent de lui.
- Tu ne peux pas.
La voix sinistre s’échappa des lèvres d’une sorte de créature composée de mélasse violette. Les sclérotiques étaient d’un noir qui ne mettait que plus en valeur ses pupilles blanches et brillantes. Son sourire se voulait sympathique, mais avec une telle apparence et le ton de sa voix, cela semblait plus ressembler à un sourire de pur sadisme.
Et IL le savait.
Bonken tremblait. Ce flash n’avait duré qu’une fraction de seconde, mais pour lui, il semblait s’être étiré sur plusieurs minutes. Personne ne semblait l’avoir remarqué et Bonken fit son possible pour se reprendre. C’était quoi ce monstre ? C’était … à peine humain…
Il fit son possible pour avoir l’air le moins affecté possible. Il tenta de suivre les présentations du Lieutenant Murasaki, ex membre du Red Ribbon, et qui travaillait actuellement comme mercenaire à sa propre solde. Il portait une tenue de ninja violette, ainsi qu’un katana dans le dos. Ses cheveux était attaché sur le haut de son crâne en queue de cheval.
Bactérie, ex participant a la 21eme et dernière édition du Tenkaichi Budokai et a présent combattant qui se bat pour améliorer la condition de vie des humains de la capitale de l’Est. L’odeur qu’il dégageait était immonde, mais selon lui, il avait fait un effort d’hygiène pour se présenter ici. Bonken n’était étrangement pas curieux de savoir à quel niveau de puanteur s’élevait ordinairement l’odeur de Bactérie.
Shinagawa à côté de lui n’eu pas besoin de se présenter, et se contenta de vaguement le saluer en levant la main, les doigts plié mis à part l’index et le majeur, en lançant un ‘’ Yo ! ‘’ discrêt.
- Je m’appel Bonken…enchanté..
Personne ne se formalisa du ton du jeune homme. Certains prirent ça pour de la timidité, d’autres n’en avaient pas grand-chose à faire. Ils étaient là pour le boulot, pas pour une réunion.
- Hmm, bien, vous vous êtes présenté, on peut commencer… Vous êtes ici pour retrouver un vieux biblot, un vieux trésor pour ma collection…
Il jeta négligemment une photo que les mercenaires se passèrent. Une photo sur laquelle apparaissait une boule orange brillante avec deux étoiles au centre.
Murasaki, qui avait jadis fait partie de la prestigieuse armée du Red Ribbon, désormais éteinte, eu un sourire goguenard. Un vieux bibelot ? Ce Lézard vicelard connaissait probablement la véritable valeur de cet objet, il n’avait probablement pas envie de se faire voler la Dragon Ball par un mercenaire attiré par l’aura tentatrice de l’artefact.
Non pas qu’il était parmi-ceux là. Il avait été en première loge pour savoir que la promesse d’un vœu, une fois les sept Dragon Ball réunis, n’était qu’un moyen de s’attirer plus vite les foudres de la mort sur soi.
Il allait se contenter de garder pour lui le véritable pouvoir de la Dragon Ball et juste la rapporter à son client. Après les évènements de la chute du Red Ribbon, son unique vœu dans la vie était de survivre. Tout simplement.
Beaucoup en étaient venu à se dire que ces boules donnaient effectivement un vœu, mais qu’au final, ils attiraient tout aussi bien la malchance. Beaucoup avaient tendance à oublier que presque tout le monde avait un vœu à prononcer, et une grosse partie d’entre eux étaient prêt à tout pour y arriver.
- Vous voulez sincèrement nous faire croire que c’est juste ‘’ pour votre collection ‘’ ? Un vieux bibelot requière-t-il réellement la présence de plusieurs mercenaires, surtout au prix que vous promettez ?
Dave, qui n’avait pipé mot depuis le début de la conversation, avait soulevé un point intéressant. Bonken n’avait rien voulu dire. Il ne cherchait à vrai dire que la récompense promise, il n’en avait rien à faire de ce que cette boule valait.
Le Gira, lui, serra imperceptiblement la mâchoire. Cela commençait mal si les mercenaires commençaient à avoir des envies de traitrises.
- Attention, je ne dis pas que cet ornement de mauvais gout m’intéresse, mais je doute que l’obtenir sera aussi facile que ça, si vous désirez user de nos services.
Le Gira se détendit. Il ne semblait pas au courant de la particularité de la boule.
Murasaki, quant à lui, fixa son regard sur le visage imperceptible de David. Etait-il aussi ignorant par rapport à légende des Dragon Ball ? Voulait-il qu’on évite de le soupçonner de traitrise ? Murasaki était devenu paranoïaque avec les temps qui courait et il voyait le mal partout.
Il vivait dans une époque où les Xenomorphes étaient peut être moins inquiétants finalement que les humains voulant s’en sortir.
- Ce dit ornement ce trouves dans un nid Xenomorphe. A l’origine, une expédition avait été menée pour retrouvé cette œuvre d’art, mais après la réussite de l’expédition, les membres de l’équipes avaient décidé de se reposer avant de reprendre la route et ils avaient choisis cet endroit.
Bonken grimaça. Ce n’était pas très agréable, mais tellement facile, d’imaginer le sort des malheureux qui ont fini dans un nid.
Le Giras sortit une carte qu’il déposa sur la table qui affichait la localisation de la grotte. Celle-ci se situait très près de la capitale de l’est. L’employeur fournissait le moyen de transport en groupe, et ils n’auront qu’à récupérer cette boule de cristal et la transporter jusqu’à l’employeur.
Bonken omis volontaire de rappeler à sa propre personne le danger de mort qu’il vivra, mais actuellement, il s’inquiétait surtout pour Katani. Où était-elle ? Allait-elle bien ? Il n’avait pas envie de la perdre. Elle était la seule personne qui lui restait pour l’instant, il avait émotionnellement besoin de sa présence.
- Bien, des questions ?
Bonken n’en avait aucune. Aucune question n’allait les préparer à ce qu’ils allaient vivre. Ils avaient seulement à survivre du mieux qu’ils pouvaient. Ses équipiers semblèrent du même avis que lui.
Le Giras semblait satisfait au vu de son sourire et les emmena dans une autre salle qui semblait servir de hangar à véhicule. Ils n’allaient bien sur pas y aller à pied et aller donc se mouvoir par le biais d’un véhicule d’un assez grand modèle.
Celui-ci ressemblait à une petite maison sur roue qui leur servirait d’abris le temps d’arriver à cette grotte. Bonken appréciait la perspective de retrouver un toit au dessus de sa tête. Ses yeux se fixèrent sur Dave qui gardait un petit sourire calme et nonchalant, et remettait souvent en place ses lunettes.
Comme si ce n’était jamais plus qu’une mission de routine et qu’il connaissait déjà le résultat de celle-ci.
- ça va, le Bonken ?
- Hm ? hein ? Ah, je vais bien, juste une impression.
- ‘ta l’heure, t’étais tout pâle.
Bonken comprit qu’il faisait référence à sa crise où il s’était souvenu de cette créature visqueuse pourpre. Même encore maintenant, il était terrifié. Il ne savait même pas ce que c’était, ou comment il avait pu survivre à…ça..
Car il en était sûr, cette chose ne lui voulait pas du tout du bien. Ce sourire maléfique, son aspect rébutant… Il n’avait pas envie de revoir cette créature.
Bonken reposa son regard sur le sympathique Shinagawa qui attendait patiemment la réponse et ne fît guère remarque du blanc dans la conversation.
Il n’avait pas à lui raconter la vérité, non seulement cela n’avait aucune importance pour son interlocuteur, et il le prendrait pour un fou s’il lui racontait qu’il était amnésique et avait des visions d’un homme boue violet qui voulait lui faire du mal.
- C’est rien, je pensais à quelqu’un.
- Ta famille ? J’imagine que c’pas pour rien que tu as pris ce boulot, non ?
- T’es plutôt curieux, toi, non ?
Le jeune homme se frotta l’arrière du crâne, et s’excusa d’avoir posé des questions qu’il imaginait intime. Tout le monde n’avait pas forcément envie de parler de sa situation familiale. Certains n’en avait même pas, ou avait perdu ceci depuis l’invasion des Aliens.
- C’est rien, et pour te répondre, c’est en quelque sorte pour ma famille que je suis là.
- Moi aussi ! On pourra s’entraider ensemble pour survivre !
Bonken lui fit un mince sourire, qui ressemblait surtout à un simple relèvement de la commissure des lèvres. Il était sympathique et il n’avait pas une mauvaise impression qui se dégageait de lui. Il allait faire son possible pour qu’ils survivent tous. Après tout, il avait été entrainé par Katani. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui arriver de pire ?
--------------------------------------- Arène :
Kuriza était frustré. Cela faisait des années qu’il était entrainé par Kaioshin, et il n’était même pas encore au niveau de ses prédécesseurs. Enfin, Kaioshin était bien trop occupé à enquêter sur une race, une technique ou quoi que ce soit leur permettant de vaincre Sor’Ano, tandis que lui et Kibito s’entrainaient à temps partiel, et passaient le plus clair de leur temps à chercher où le cocon de Buu était à présent.
Surtout que leurs recherches ne menaient à rien. L’univers était immense, composé de millions, voir des milliards de planètes. C’était comme chercher un grain de sable dans un océan. Le temps qu’ils le trouvent, celui-ci aura peut être déjà réussi à ressusciter Buu.
- Et Shin’ qui pense encore que la salvation viendra de ses précieux singes….
- C’est une race de combattants surpuissants…
- Vraiment ? On dirait une bande de chimpanzé qui n’a aucune conscience des problèmes que subit l’univers et qui organisent des tournois pour se lancer des crottes l’un contre l’autre !
Kibito avait depuis longtemps remarqué que son jeune élève avait hérité de l’impulsivité de Freeza, ainsi que son mépris des Saiyens et son arrogance. Mais il était bien loin d’être aussi mauvais que lui, c’était déjà un bon point qu’ils s’étaient accordé depuis qu’ils avaient commencé à l’élever.
- Ils sont pleins de ressources.
- Vraiment ? Je les prends en même temps, qu’ils viennent !
- C’est peut être parce que vous pensez comme cela que vous ne progressez pas assez.
Kuriza grimaça et darda ses pupilles rouge sur le subordonné de Kaioshin.
- Pardon ?! Tu veux vérifier par toi-même ?!
- Votre force ne doit pas servir à me prouver quoi que ce soit, mais à protéger l’univers. En cela, vous n’êtes pas différents des Saiyens dont vous vous moquez.
Kuriza grimaça, les bras croisés, et détourna la tête, énervé. Kibito, quant à lui, soupira. Le chemin était long pour que la paix revienne. Actuellement, ils étaient loin d’être dans la meilleure des positions.
Les Saiyens n’avaient rien montré de particulièrement impressionnant, Kuriza n’avait aucune chance contre Sor’Ano en l’état actuel des choses. Beerus ne voulait pas intervenir car il voulait attendre l’avènement d’un ‘’ guerrier dont-il avait eu la prémonition ‘’.
Bien sur, il gardait un œil particulièrement aiguisé sur le Kaioshin auquel il était lié pour éviter qu’il se fasse tuer et ne l’emporte avec lui dans la tombe. Cependant, leurs objectifs étaient en un sens lié : ils attendaient l’avènement d’un Saiyen particulièrement fort ou au potentiel suffisant pour vaincre Sor’Ano et l’entrainer pour vaincre celui-ci.
Leur temps était limité et il était hors de question de prendre n’importe quel Saiyen au risque de perdre du temps à entrainer quelqu’un qui n’aura jamais aucune chance d’être utile.
- Qu’en ait-il des agents que tu as envoyés un peu partout dans l’univers pour enquêter sur Buu ?
Certains hommes avaient su rester fidèle à Freeza , et bien qu’ils avaient du mal à se faire à la conversion de conquérant à enquêteurs, ils avaient accepté de venir en aide au descendant légitime de Freeza. Certains d’entre eux étaient des espions et enquêteurs particulièrement doué.
D’autres n’avaient jamais été affilié à l’armée de Freeza, Coola ou Cold, mais avaient été grassement payé pour enquêter exclusivement pour eux et garder ça secret.
Ils avaient même su avoir l’appuie d’une créature ancienne assez vieille pour avoir selon elle ‘’ connue le précédent Super Saiyen ‘’. Mais cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus donné de signe de vie. Etait-elle morte ? Une ombre pouvait-elle être tué ?
- Des pistes inintéressantes ou fausses pour l’instant.
Kuriza espérait que Kaioshin se débrouillerait mieux dans sa partie de la quête. Actuellement, ils n’avaient ni Buu, ni un moyen de vaincre Sor’Ano.
- Tâchons au moins de parfaire ton entrainement, Kuriza.
Le fils de Freeza sourit et écarta les bras. Il ne maitrisait pas encore sa véritable forme et ne pouvait donc pas encore rester en permanence dans celle-ci. Mais il espérait que d’ici un an ou deux, celui-ci maitriserait complètement sa véritable forme. L’entrainement serait largement plus fructueux, ainsi.
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Alsé et Raditz étaient tout les deux assit dans les gradins. A côté du Saiyen s’était assit à côté de Pyro, les bras croisés, l’air neutre. A côté d’Alsé était assise la ‘’ Princesse aux lames ‘’, Okami. Sur le terrain se tenait Yabuki.
Si quelqu’un avait été près de lui, il aurait entendu, malgré l’immobilité complète du vampire, des craquements d’articulations.
Face à lui se tenait une sorte de géant de 3 mètres et demi, constitué de roches dont le corps était partiellement recouvert de bulbes rocheux, brillant, et de couleur jaune. Il avait de petites jambes comparé à son torse ridiculement trop énorme pour ces petits membres postérieur.
Heureusement pour lui, ses bras largement plus énorme suffisaient à compenser le déséquilibre. Le Vampire nota mentalement qu’il devrait viser les jambes s’il n’arrivait pas à prendre le dessus physiquement.
Son visage était assez… étrange. Son visage était formé d’un sourire assez… étrange. Comme s’il était gravé dans la roche car il ne semblait pas pouvoir se mouvoir outre mesure. Ses yeux brillaient étaient des trous où on pouvait déceler une petite lueur de couleur jaune.
- Regardes bien, Raditz. Ce combat va te montrer quelle est la meilleure façon de se battre ici…
- C’est l’heure du combat ! Le vampire multicentenaire Yabuki, va affronter Ro’Ky ! Que le combat COMMENCE !
Raditz passa son regard du vampire au Vashé, avant de revenir au vampire. Il garda le silence et attendit de voir ce qui allait suivre. De quoi Alsé voulait-il lui parler ?
Le géant rocheux ouvrit les hostilités et fonça sur Yabuki qui bloqua de la main droite le coup de poing qui lui fit racler le sol sur plusieurs mètres avant qu’il ne s’arrête brusquement.
Il avait réussi à faire ressortir des pointes d’os de ses talons qui se plantèrent sur le sol pour stopper net la charge.
- Qu… ?!
- Yabuki a un contrôle parfait de son organisme. Il peut modeler à sa guise la constitution de ses os, la taille de ses membres, jusqu’à une certaine limite bien sur, mais tu noteras que c’est assez impressionnant.
Pendant qu’Alsé décrivait le fonctionnement de l’organisme de Yabuki, celui-ci en profita pour multiplier la taille du poing de son autre bras. Malheureusement pour lui, la main rocheuse vint parer le poing.
- Pas mal….
- Et tu n’as rien vu !
Yabuki haussa un sourcil en voyant les bulbes rocheux de Ro’Ky changer de couleur, passant du jaune à l’orange. La bouche et les yeux de l’homme de pierre brillèrent de plus belle et tira un puissant rayon jaune qui avala entièrement l’homme aux cheveux rouges.
Lors que le rayon cessa, seuls les os restaient du haut du corps de Yabuki. Raditz grimaça face à la vision peu ragoutante de l’ossement du vampire sur lesquelles persistaient des morceaux de chair plus ou moins calcinés.
Il pouvait même noter la présence de crocs plus prononcé que chez les humanoïdes du même type que les Saiyens, qui témoignaient de sa nature vampire.
- Il …il est mort ! Lâcha Raditz.
- Tu crois ? Lâcha Okami.
Il ne savait pas trop si c’était de la moquerie dû à la méconnaissance des capacités de Yabuki qu’avait Raditz, ou le fait qu’il énonçait une évidence.
La réponse vint sous la forme de bruits d’os et de chaire très peu ragoutants, même pour quelqu’un ayant le cœur solide comme Raditz. Il en avait vu des horreurs, mais là…
L’homme de roche n’avait pas attendu, guère handicapé par la surprise, et tenta de briser ce qui restait du corps du jeune homme multi centenaire.
- SURPRISE !
Ro’Ky cessa son offensive sous l’effet de surprise qui avait cette fois-ci réussi à prendre sur lui.
Des orbites vides de Yabuki se formèrent des yeux dans un bruit qui secoua l’estomac de Raditz encore plus intensément.
Ses deux pupilles louchèrent et tirèrent deux rayon qui se croisèrent, ce qui forma un rayon bien plus puissant qui partir en ligne droite et percuta le front de Ro’Ky, ce qui le fit reculer sous la puissance du projectile.
Pendant que Ro’Ky reprenait son équilibre, le corps du vampire se reformait. Raditz assista à un baller dégoutant d’organes, de nerfs, de veines et de muscles qui s’entrelaçaient, se remettaient à leur place d’origine.
Le Saiyen en vint à ressentir une certaine joie lors que la peau avait finit de recouvrir le corps reformé.
- Bon, sinon, on reprend ?! Cria le vampire à son adversaire.
Alsé lança un regard de gamin à Raditz. Ses pupilles brillaient comme s’il avait vu la chose la plus cool de sa vie.
- C’est cool, hein ?!
- C’est dégueulasse !
- Non, mais toi, t’a des gouts de merde… Hein que c’est cool, Pyro ?
- Non, je confirme, c’est dégueulasse.
Alsé gonfla des joues, tandis que Raditz était rassuré d’être en présence d’au moins une personne qui partageait son avis.
- On s’y fait, à ça ? Lança le Saiyen à Pyro.
- Non, jamais, mais tu verras, d’ici un mois, tu pourras manger de la viande sans avoir envie de vomir.
Tandis que Raditz se posait des questions sur l’impacte qu’aurait sa vie dans cette arène sur l'équilibre de son esprit , sur le terrain, Ro’Ky reprit vite ses esprits et son équilibre.
Les deux adversaires se chargèrent à nouveau. Leurs poings s’entrechoquèrent, et firent résonner le bruits d’os et de pierres qui se brisaient mutuellement.
Yabuki profita de son agilité supérieur et sa physionomie particulièrement malléable pour déboiter les articulations de sa jambe, ce qui lui donna l’allonge nécessaire pour faucher la jambe droite de Ro’Ky, point faible des membres de sa race.
L’homme de pierre tomba sur le coté droit et se rattrapa par le biais de son bras immense, et posa sa main au sol pour garder l’équilibre.
Mais le vampire continua sur sa lancée et lança un coup du tranchant de la main pour percuter l’autre côté, laissé à découvert par l’homme de pierre. Cependant, Ro’Ky ne dit pas son dernier mot et utilisa son autre bras pour le balayer et l’envoyer rouler plus loin le temps qu’il reprenne son équilibre.
Conscient qu’il est désavantagé dans un combat au corps à corps, il décida de le maintenir à présent à distance. Heureusement pour lui, il était assez solide pour s’en être sorti sans grands dégâts de la joute avec Yabuki, mais il préférait rester prudent.
Ses bulbes qui étaient redevenus jaune étaient repassés à l’orange, mais plus foncé que celui de tout à l’heure.
Il balaya l’air devant lui d’un coup de bras et libéra une nuée de boules d’énergie qui ne laissèrent à Yabuki que le temps de se protéger en mettant ses mains en face de lui pour se protéger du gros des dégâts.
- T’es plus fort que prévu...Heh…
Son adversaire ne répondit et pointa son poing sur lui. Des pointes de roches se formèrent et furent projeter sur le vampire qui esquivait tant bien que mal.
Sous la surprise, la cible faillit se faire perforer par plusieurs lances de pierre. Il évita d’une pirouette agile sur le côté droit, suivit par les projectiles de Ro’Ky qui le suivaient à toute vitesse. Ses jambes prirent appuie sur le mur qui délimitait l’arène et bondit vers la gauche, directement vers la vague de tirs qui le suivait.
- Qu’est-ce qu’il fait, il est fou ?
- C’est une tactique dangereuse, mais il prend le risque de prendre quelques lames pour surprendre son ennemi… Qui penserait que quelqu’un qui esquive des tirs le ferait en traversant la trajectoire des tirs ? Analysa Okami.
- Et ainsi, surprendre et perturber l’adversaire le temps qu’il s’adapte à la nouvelle trajectoire.
Raditz comprit, à la suite de cette stratégie, qu’il avait trop analysé le combat sous le prisme de la personne qui ne pouvait pas se régénérer qu’il était. Lui-même aurait été surprit par cette astuce.
Yabuki encaissa comme prévu quelques lames qui se plantèrent sur ses avants bras qu’il mit en protection en face de lui. Il espérait que le changement brusque et imprévisible de la trajectoire perturberait assez le tireur pour crée une ouverture.
Malheureusement pour lui, Ro’Ky semblait s’être longuement affuté au maniement de cette technique car les tirs le suivaient à nouveau.L’homme de pierre semble s’être adapté au pouvoir de régénération du vampire et se prépare à tout de sa part.
Après quelques secondes où Yabuki enchaina les cabrioles et les esquives pour éviter les pointes en pierre, son bras droit fut tranché par une lame de roc. Celui-ci tomba au sol inerte, tandis que Yabuki fît reformer le membre manquant.
Raditz remarqua Yabuki commençait à être épuisé par ses régénérations successives. Il était plus essoufflé que Ro’Ky. Et ses esquives avaient beau être d’une ingéniosité et d’une agilité remarquable, Ro’Ky était beaucoup moins fatigué que lui.
- Déjà fatigué ? Se moqua Ro’Ky.
- Parle pour toi !
En effet, Ro’Ky était lui aussi épuisé après avoir formé et lancé ces projectiles. Mais pour Raditz, il avait clairement l’avantage : il l’était clairement moins épuisé que Yabuki qui suait à grosse goutte.
Le vampire se projeta comme un félin sur l’homme de pierre, dans ce qui semblait être une ruade désespéré. Il tenta un enchainement de coups beaucoup moins vif et rapide qu’avant, et surtout, parcouru d’ouverture que Ro’Ky n’hésita pas à mettre à profit et le projeta d’un coup de poing sur le mur qui délimitait l’arène.
L’homme de pierre s’approcha du vampire comme un prédateur qui craignait la force du désespoir de sa proie acculé au pied du mur.
Lors qu’il fût suffisamment proche, la-dites proie bomba le torse. Raditz eu envie de devenir végétarien en voyant son torse s’ouvrir. Le Saiyen cru un instant qu’il avait été parasité par un Xenomorphe, avant de comprendre que c’était les os qui composaient sa cage thoracique qui s’étaient ‘’ ouvert ‘’ comme une bouche.
Un puissant rayon fusa sur Ro’Ky dont les bulbes virèrent au rouge, tandis qu’un bouclier le recouvrit.
Les bras de Ro’Ky ne souffrirent d’aucun tremblement malgré la puissance qu’il mettait dans ce bouclier. La vague d’énergie était largement en deça de ce qui était nécessaire pour briser son bouclier d’énergie.
Le bouclier n’eut donc aucun mal à contenir la puissance du rayon jusqu’à ce que le lanceur ne s’épuise.
Ro’Ky fît disparaitre la sphère d’énergie qui l’avait entouré tandis que son adversaire s’écroula sur l’arrière. La ‘’ bouche ‘’ du vampire se referma. Il avait tout donné, mais c’était fini.
Une large tranchée s’était creusée entre lui et le vampire, qui se divisait en deux à la droite et à la gauche de l’homme de pierre qui se tenait sur un morceau de terrain non endommagé, protégé qu’il avait été par le bouclier.
Ro’Ky de pierre devait avouer que s’il avait été un mammifère, il aurait sué après ce combat. Il l’avait poussé à utiliser beaucoup d’énergie pour gagner ce combat..
Les bulbes de l’homme de pierre passèrent du rouge au jaune terne, presque beige. Même si son bouclier pouvait supporter des assauts largement assez puissant pour le réduire en miette, l’utiliser lui valait d’utiliser beaucoup d’énergie, mais cette fois-ci, il avait gagné. Il allait achever son adversaire sous les hurlements des gladiateurs qui composaient le public.
- Bon ben, il a perdu.
- En effet, Okami, mais c’était un beau combat, hein ?
Raditz avait du mal à croire à ce tableau. Le vampire avait connu une cuisante défaite, et ils en discutaient comme s’il avait perdu à un jeu.
Même les Saiyens avaient un certain sens de la camaraderie et ils ne riaient pas quant un de leur proche ou équipier périssait au combat.
Cependant, Le Saiyen coupa vite le fil de ses pensés et refixa son regard sur le terrain au bruit d’une pierre perforé de pars en pars. Le combat n’était pas fini ?
- Que…. ?!
Le bras arraché plus tôt par Ro’Ky. Il avait perforé de pars en pars l’homme de pierre depuis son dos. Le Vampire pouvait même contrôler les membres tombés et séparés du reste du corps ?!
Il vit le vampire se relever, guère épuisé et dont l’essoufflement avait disparu. Il épousseta son épaule. Il ne souriait même pas.
- Yabuki avait feint l’épuisement ?!
Pyro bailla un coup avant de préciser un peu plus Raditz la nature tour du Vampire.
- Il a un contrôle parfait de son organisme, il peut même produire de la sueur pour faire croire à de la fatigue.
- Tu pensais qu’on parlait de qui quant on parlait du vainqueur ? Se moqua Alsé.
Yabuki avait remarqué que les bulbes de Ro’Ky avaient changé de couleur lors qu’il avait utilisé son énergie. Ils étaient passés du jaune à l’orange. Le vampire en avait donc déduit que si Ro’Ky utilisait sa puissance au maximum, ils passeraient au rouge.
Il avait aussi compris du court duel qui l’avait opposé à l’homme de Pierre que même s’il avait donné son maximum, il en serait ressorti épuisé du combat, donc il avait concocté cette petite stratégie lors qu’il avait perdu son bras. Il feint le comportement d’une proie désespéré et a poussé le colosse de pierre à utiliser le maximum d’énergie.
Ainsi, il l’avait épuisé suffisamment pour la dernière phase du plan d’attaque, ajouté au fait que Ro’Ky avait baissée sa garde. Le bras fiché dans le torse de l’homme de pierre brilla fortement.
- Qu’est-ce que… QU’EST-CE QUI SE PASSE ?!
- Tu t’es bien battu, Ro’Ky, mais j’ai des centaines d’années d’avance sur toi ! lâcha le vampire.
Une explosion suivit sa déclaration. Le vampire mît ses bras en face de lui pour se protéger de la déflagration. L’explosion avait transformé l’homme de pierre en fragments de roches éparpillé un peu partout dans l’arène.
Raditz peinait encore à croire en cette fin de combat. Il ne revint à lui que lors qu’Alsé mit sa main sur son épaule.
- Tu as compris, Raditz ? Ici, il ne faut jamais baisser sa garde, ni croire hâtivement en sa victoire, ni même se reposer sur ses lauriers. Tu vas devoir apprendre à te battre selon cette façon, parce qu’ici, les arrogants ne font pas les fiers très longtemps.
Raditz hocha la tête, comprenant parfaitement le sens des paroles d’Alsé. S’il avait affronté le vampire, il serait déjà mort. A présent, il devait apprendre à être beaucoup plus prudent, car il n’avait aucune idée de ce qui allait se tramer pour lui et qui il allait affronter, et même quels capacités aurait son prochain adversaire.