The Vegeta Dynasty [+16]

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

The Vegeta Dynasty [+16]

Messagepar Gakin le Mar Avr 22, 2025 21:31

Image

Je me lance dans la publication d'une nouvelle histoire centrée sur la famille Vegeta, avec un peu de background sur les Saiyens en général.
Cette fiction est classée +16, car il y aura un chapitre érotique dans le lot (je mettrais une mise en garde le moment venu ^_^)


SYNOPSIS

Histoire sur les différents Vegeta ayant régné sur le peuple Saiyens. Rien de plus à ajouter, je crois.


Nombre de chapitres de prévu
Seulement 15 chapitres.

Rythme de parution
Un chapitre toutes les deux semaines (le vendredi).

Le canon
Comme pour l'autre fanfiction, je refais à ma sauce toutes les idées qui me plaisent dans l'univers Dragon Ball (manga, anime, films, oav, fanmangas, fanfictions, jeux vidéo, dessins, etc.).
Cette histoire est prise en compte dans mon autre fanfiction "Dragon Ball - Next Journey"

SOMMAIRE
Chapitre 0 – L’Origine des Saiyens
Chapitre 1 – Découverte de la Patrouille Galactique
Chapitre 2 – Un atterrissage presque en douceur
Chapitre 3 – Nouveau foyer
Chapitre 4 – Tsufuls et Saiyens
Chapitre 5 – L'Union Sacrée



Bonne lecture à tous !!
Dernière édition par Gakin le Dim Juin 29, 2025 19:59, édité 3 fois.
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Re: The Vegeta Dynasty

Messagepar Gakin le Mar Avr 22, 2025 21:34

CHAPITRE 0 : L’ORIGINE DES SAIYENS


Sur la lointaine planète Sadala, une évolution étonnante définit les origines des Saiyens et des Sadaliens, deux peuples nés d’une même racine mais destinés à s’opposer pour le contrôle de leur monde. L’histoire de Sadala, marquée par des transformations physiques et sociétales, est un témoignage de lutte, de légendes et de survie.


L’Âge de Pierre : L’Évolution des Oozarus

Il y a des millions d’années, les premiers habitants de Sadala étaient des créatures titanesques connues sous le nom d’Oozarus. Ces singes géants possédaient une puissance brute inégalée, mais leur intelligence était primitive. Sous la lumière de la pleine lune, leur rage s’intensifiait, transformant ces bêtes en prédateurs incontrôlables.

Au fil des ères, les Oozarus évoluèrent. Leurs corps se rétrécirent, leurs traits devinrent plus humains, tout en conservant une queue de singe et la capacité de se transformer en Oozaru lors des nuits de pleine lune. Ce nouvel état intermédiaire donna naissance aux Saiyens au Sud et aux Sadaliens au Nord, deux peuples qui commencèrent à se distinguer dans leur évolution physique et culturelle.


L’Âge des Sadaliens

Dans les régions du Nord, les Sadaliens bénéficièrent d’un environnement fertile et clément, leur permettant de développer une société structurée et prospère. Ils construisirent des villages, cultivèrent la terre et mirent en place des systèmes de troc et de gouvernance primitive. Leur organisation leur donna une supériorité initiale sur leurs cousins du Sud.

Au Sud, les Saiyens luttaient pour survivre dans un environnement aride et hostile. Répartis en petites tribus, ils s’appuyaient sur leur force brute et leur résistance pour chasser les bêtes sauvages et trouver des ressources rares. Bien que moins avancés technologiquement, leur nature belliqueuse les rendait redoutables.


L’Âge des Chefs

Alors que les siècles passaient, les Saiyens commencèrent à s’organiser en clans sous la direction de chefs choisis pour leur force physique. Chez eux, la puissance individuelle était la seule mesure de valeur, et les chefs étaient défiés régulièrement pour leur position. Cette coutume devint la base de leur société, où seuls les plus forts survivaient.

Pendant ce temps, les Sadaliens continuaient à prospérer. Ils voyaient les Saiyens comme des sauvages indisciplinés, incapables de constituer une véritable menace. Mais cette perception changea lorsque les Saiyens commencèrent à adopter des stratégies collectives inspirées de leurs ennemis du Nord.


L’Âge Légendaire

En l’an -2 238, un Saiyen nommé Yamoshi bouleversa l’histoire de Sadala. Guerrier d’une force exceptionnelle, il était animé par un sens profond de la justice. Lorsque ses camarades furent tués, il libéra une puissance enfouie au plus profond de lui. Sa transformation en Super Saiyen, marquée par une aura dorée et une force décuplée, fut le point de départ d’une légende qui allait transcender les générations.
Yamoshi utilisa ce pouvoir pour vaincre ses ennemis, mais il fut rapidement submergé par son état. Sa transformation exigeait une énergie colossale et ne pouvait être maintenue longtemps. Bien qu’il unifiât temporairement les Saiyens, Yamoshi mourut peu après, laissant derrière lui une légende qui inspira de nombreux guerriers.

En l’an -1 238, un second Super Saiyen émergea, réaffirmant l’existence de cette transformation mythique. Bien que moins marquant que Yamoshi, il prépara le terrain pour l’avenir.

En l’an -238, un troisième Super Saiyen fit son apparition, mais son cas était différent. Portant une mutation génétique rare, sa force augmentait continuellement, mais au prix de son humanité. Devenu une créature sauvage, il massacra Saiyens et Sadaliens sans distinction, semant la terreur sur toute la planète. Ce guerrier incontrôlable établit l’association du Super Saiyen à une menace destructrice et incontrôlable, renforçant l’idée que cette puissance était une arme à double tranchant.


L’Âge des Gladiateurs

En l’an 633, les tensions entre le Nord et le Sud atteignirent leur paroxysme. Les Saiyens, unifiés sous la bannière d’une reine redoutable, déclarèrent la guerre aux Sadaliens. Leur objectif : renverser la suprématie du Nord et conquérir les terres fertiles qui leur avaient été refusées pendant des siècles.


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Rendez-vous ce vendredi 25 pour le chapitre 1 !!
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Re: The Vegeta Dynasty [+16]

Messagepar Gakin le Ven Avr 25, 2025 18:36

CHAPITRE 1 – DÉCOUVERTE DE LA PATROUILLE GALACTIQUE


La planète Sadala était plongée dans le chaos. Au Sud, les Saiyens, guerriers féroces au corps endurci par des décennies de survie dans des terres arides, rassemblaient leurs forces pour une guerre totale. Au Nord, les Sadaliens, peuple plus avancé et prospérant dans des plaines verdoyantes, s’étaient préparés à repousser une invasion imminente. Depuis des siècles, les tensions entre les deux peuples avaient alimenté de petits conflits, mais en cette année 633, les escarmouches frontalières s’étaient transformées en une guerre ouverte.

Les Saiyens accusaient les Sadaliens de monopoliser les terres fertiles et de restreindre les échanges commerciaux, utilisant ces accusations pour justifier leurs pillages répétés. De leur côté, les Sadaliens, bien qu’en position de force grâce à leur organisation militaire et leurs armes sophistiquées, refusaient de se transformer en Oozaru – ces singes géants destructeurs qu’ils considéraient comme une régression barbare. Leur refus catégorique de perdre la raison dans un état bestial était une question d’honneur et de principe. Mais les Saiyens, eux, n’avaient pas de telles réserves. Lors de chaque pleine lune, les Oozarus Saiyens semaient la désolation dans les villages Sadaliens, rasant des fortifications entières et forçant l’ennemi à battre en retraite.

En dépit de leur supériorité militaire apparente, les Sadaliens commençaient à fléchir. Leurs stratégies étaient bien rodées. Leurs armes n’étaient pas suffisantes face à la brutalité imprévisible des Saiyens et à leur endurance surnaturelle. Cependant, les Saiyens n’étaient pas unifiés. Chaque clan menait ses propres combats, dispersant leurs forces et ralentissant leurs avancées. Cette désorganisation aurait pu coûter cher aux guerriers du Sud, mais un événement inattendu allait bouleverser le cours de la guerre.

Dans un camp reculé des montagnes du Sud, une jeune Saiyenne de seize ans observait en silence les préparatifs d’une attaque. Petite pour son âge, avec une silhouette élancée mais des muscles d’acier, Vegeta dégageait une aura redoutable. Orpheline depuis son enfance, elle avait survécu en se battant, grimpant les échelons des clans Saiyens à une vitesse fulgurante. Sa puissance, inexplicable pour quelqu’un d’aussi jeune, suscitait autant d’admiration que de peur.

Durant des semaines, Vegeta étudiait les échecs des siens. Le roi actuel, un colosse brutal mais sans vision, envoyait les guerriers dans des batailles inutiles, sacrifiant leurs vies sans réelle stratégie. Cette approche archaïque révoltait Vegeta qui voyait dans l’unité, la clé de leur victoire contre leurs voisins. Mais pour imposer cette vision, elle savait qu’elle devrait agir.

Par une nuit sans lune, elle lança son défi. Dans la tradition Saiyenne, le leadership se gagnait par la force. Vegeta affronta le roi devant des centaines de guerriers rassemblés, et le combat, bien qu’intense, ne dura pas longtemps. Elle était plus rapide, plus intelligente et, surtout, impitoyable. D’un coup de poing chargé de Ki, elle mit à genoux le souverain, avant de l’achever sans hésitation. A cet instant, Vegeta devint reine.

Sous son règne, les clans Saiyens furent unifiés pour la première fois depuis des générations. Elle instaura une discipline stricte, mettant fin aux querelles internes et réorganisant les troupes.

Malgré tout, Vegeta comprit l’importance de l’Oozaru comme une arme décisive. Là où les Sadaliens voyaient cette transformation comme une faiblesse, elle y voyait une force.

Elle proclama ceci :

« Ce que les Sadaliens considèrent comme une régression, nous le transformerons en victoire. Ils craignent leur propre pouvoir. Nous n’avons pas ce luxe. Chaque pleine lune, nous leur rappellerons qu’ils ont choisi d’être faibles. »

Parallèlement aux transformations en Oozaru, les Saiyens se perfectionnèrent également dans les arts martiaux. Bien que la discipline ne fût pas leur fort dans les entraînements, leur instinct naturel pour le combat et leur brutalité compensèrent largement cette faiblesse. Les Sadaliens, de leur côté, excellaient également dans les arts martiaux, combinant leur technique raffinée à leurs armes et attaques de Ki, mais ils restaient inférieurs en termes de pure endurance face à leurs adversaires du Nord.

Mais les Sadaliens ne se laissèrent pas submerger sans riposter. Leurs généraux élaborèrent des tactiques visant à exploiter les failles des Saiyens. Utilisant des armes d’énergie concentrée, des pièges sophistiqués et des formations de combat martiales précises, ils infligèrent plusieurs défaites aux Saiyens, ralentissant leur avancée. Cependant, ces victoires furent de courte durée. Vegeta, stratège accomplie, ajustait rapidement ses plans, apprenant de chaque défaite pour perfectionner ses attaques.

En l’an 634, sous le règne de Vegeta, les Saiyens remportèrent plusieurs victoires décisives. Sous son commandement, leurs forces assiégèrent les principales villes Sadaliennes, coupant leurs lignes de ravitaillement et affaiblissant leur moral. Chaque bataille rapprochait un peu plus les Saiyens de leur objectif ultime : la domination totale.

La guerre atteignit son paroxysme l’année suivante, lorsque les Saiyens lancèrent une offensive massive contre la capitale Sadalienne. Le siège dura plusieurs mois, mais l’issue était inévitable. Les Sadaliens, épuisés et dépassés, furent incapables de résister à la furie de leurs ennemis. Lorsque la capitale tomba, ce fut un massacre.

Les survivants Sadaliens furent traqués et éliminés sans pitié. Quelques-uns, dans un ultime acte de survie, se déguisèrent en Saiyens, coupant leur queue et adoptant les coutumes de leurs ennemis pour échapper à la purge. Ces réfugiés, rares et dispersés, disparurent dans l’anonymat, leur culture et leur peuple anéantis.

La guerre prit fin.

Vegeta, désormais reine incontestée, célébra la victoire des Saiyens. Le Nord et le Sud de Sadala étaient enfin unifiés sous une seule bannière, marquant le début d’une nouvelle ère. Les terres fertiles du Nord, autrefois le cœur de la prospérité Sadalienne, devinrent le symbole de la domination Saiyenne.

Cependant, cette victoire n’était pas sans conséquences. La planète Sadala, ravagée par des années de guerre, était en ruines. Les Saiyens, bien qu’excellents pour détruire, éprouvaient des difficultés à reconstruire. Même avec l’aide de quelques artisans et personnes formées par les Sadaliens, leur aptitude naturelle pour la destruction surpassait de loin leurs compétences en création et organisation. Sadala, bien que conquise, portait encore les stigmates de la guerre, reflétant la dualité d’un peuple forgé dans le chaos et la violence.

* * * * * * *

Des semaines s’étaient écoulées depuis la fin de la grande guerre qui avait déchirée la planète Sadala. La victoire des Saiyens avait laissé la planète en ruines, et le peuple, épuisé par des années de conflits, peinait à se relever. Les bâtiments effondrés jonchaient les plaines, les terres autrefois fertiles étaient brûlées ou stériles, et les Saiyens eux-mêmes semblaient perdus dans ce monde qu’ils avaient conquis mais qu’ils ne savaient pas reconstruire.

La reine Vegeta, cependant, restait une figure imposante. Assise sur un trône endommagé dans une salle presque en ruines, elle fixait d’un regard perçant les rares Saiyens assez téméraires pour la défier. Depuis sa montée au pouvoir, plusieurs guerriers avaient tenté de prendre sa place, croyant pouvoir profiter de la faiblesse temporaire du peuple. Mais leur arrogance leur avait coûté cher. À chaque tentative de renversement, Vegeta les éliminait avec une facilité déconcertante, renforçant sa position de leader incontestée.

Un jour, alors que la reine était seule dans la salle du trône, un léger bourdonnement brisa le silence. Un robot minuscule, de la taille d’une abeille, passa par un trou béant dans le plafond et vola jusqu’à se poser devant Vegeta. Elle fronça les sourcils, intriguée.

La machine s’activa et une voix claire, presque humaine, émana d’elle :

— Salutations. Je suis une unité envoyée par la Patrouille Galactique.

Vegeta haussa un sourcil.

— La quoi ?

Le robot continua, imperturbable.

— La Patrouille Galactique est une organisation chargée de maintenir la paix et l’ordre dans l’univers. Nous surveillons les conflits et intervenons lorsque cela est nécessaire. Nous avons observé le récent conflit sur cette planète depuis notre quartier général.

La reine resta silencieuse un instant, digérant ces informations.

— L’univers ? Explique-toi.

Le robot, comme s’il avait prévu la question, projeta une image holographique montrant des étoiles, des galaxies et des planètes.

— Votre monde, Sadala, fait partie d’un vaste univers composé de milliards de galaxies. Chaque galaxie contient des milliers de planètes, certaines habitées, d’autres non. La Patrouille Galactique opère dans de nombreuses régions pour protéger ces mondes.

Vegeta croisa les bras, une lueur d’intérêt dans les yeux.

— Et pourquoi êtes-vous ici ?
— Nous avons observé le conflit de votre planète. Nous arriverons dans trois jours pour vous apporter notre aide à la reconstruction.

Un sourire fin se dessina sur les lèvres de la reine.

— Puis-je demander combien de personnes vous pouvez envoyer pour nous aider ? Nous avons besoin de main-d’œuvre.
— Autant que nécessaire, répondit le robot avant de s’envoler dans le ciel, disparaissant aussi vite qu’il était arrivé.

Vegeta se tourna alors vers son conseiller, un Saiyen vieillissant aux traits marqués par les batailles. Elle afficha un sourire maléfique.

— Nous venons de trouver une solution. Prépare les autres.

Trois jours plus tard, une flotte de vaisseaux de la Patrouille Galactique atterrit sur Sadala. Les Saiyens, sur ordre de la reine, accueillirent les étrangers avec des sourires forcés et des salutations respectueuses. Vegeta elle-même se présenta avec une courtoisie feinte, serrant la main des officiers et exprimant sa gratitude pour leur aide.

Pendant plusieurs jours, les Saiyens jouèrent leur rôle à la perfection. Ils aidèrent les patrouilleurs à déblayer les débris, reconstruire des bâtiments et distribuer des ressources. Mais derrière cette façade de coopération, Vegeta avait un plan. Tandis que certains Saiyens travaillaient aux côtés des patrouilleurs, d’autres infiltraient leurs rangs, posant des questions innocentes sur leurs vaisseaux, leurs technologies, et les mystères de l’univers. Ils apprirent l’existence des Kaiō, des Kaioshins, et des races capables de survivre dans le vide spatial.

Un jour, Vegeta aborda un patrouilleur avec une demande spécifique.

— Nous avons repéré un étrange animal à la peau très dure entre la forêt et le désert. Il s’agit peut-être d’une « navette » comme vous l’appelez.

Intrigué, le patrouilleur accepta de l’accompagner pour vérifier l’objet. Il avait une peau orange et une moustache plus foncée en plus de son uniforme officielle de la fameuse Patrouille. La reine mena l’officier dans une région à l’écart, où les plaines desséchées s’étendaient à perte de vue, bordées par une forêt dense d’un côté et des dunes de sable de l’autre. Cette zone, autrefois riche en ressources naturelles, portait encore les cicatrices de la guerre : des cratères de Ki, des carcasses de bêtes calcinées et des vestiges de campements abandonnés.

Au centre de cette désolation, une sphère métallique reposait sur ses pattes, à moitié ensevelie sous le sable.

— Cela ressemble à une sonde Tsufule, déclara le patrouilleur après avoir examiné l’appareil.
— Et leur planète ? Où se trouve-t-elle ? demanda Vegeta, feignant l’ignorance.

Le patrouilleur consulta un gadget dans sa main, semblable à un galet, cherchant la localisation exacte. Après un moment, il réussi à trouver les coordonnées de cette dernière.

Elle hocha la tête avec un sourire, puis, levant la main vers le ciel, tira une vague de Ki lumineuse.

Le patrouilleur recula, surpris.

— Pourquoi avez-vous fait ça ?
— Un scorpion volant. Il allait vous attaquer, répondit-elle d’un ton convaincant. Mais en réalité, ce tir était un signal.

À la capitale, les Saiyens se mirent à l’attaque. En un instant, ce qui avait semblé être une collaboration harmonieuse se transforma en un bain de sang. Les guerriers Saiyens, déchaînés, utilisèrent leur force brute et leurs vagues de Ki pour submerger les patrouilleurs, volant leurs vaisseaux et capturant quelques otages pour les piloter.

Dans la zone isolée, le patrouilleur avec Vegeta reçut un appel urgent.

— Nous sommes attaqués ! Les bombes à extinction ne fonctionnent pas sur eux !

Vegeta, impassible, répondit avec un calme glacé :

— Les scorpions volants sont nombreux cette saison. Vous devriez rejoindre vos camarades.

Le patrouilleur, confus mais obéissant, suivit Vegeta vers la capitale. Mais lorsqu’ils arrivèrent, il fut horrifié par ce qu’il vit. Des corps jonchaient le sol : quelques Saiyens, mais surtout des patrouilleurs galactiques, massacrés dans une violence indescriptible. En arrière-plan, des batailles faisaient encore rage, des tirs de pistolets lasers se mêlant aux explosions de Ki.

Le patrouilleur se tourna vers elle, cherchant une explication. Mais avant qu’il ne puisse dire un mot, elle arracha le gadget de sa paume, le tenant dans sa main comme un trophée.

— J’ai besoin de ça, déclara-t-elle froidement.

Il tenta de réagir, mais elle était plus rapide. En une fraction de seconde, elle planta une lame de Ki dans sa poitrine, l’abattant sans une once de remords.

— En revanche, je n’ai plus besoin de toi. Murmura-elle alors qu’il tombait à genoux, son regard rempli de confusion et de douleur

Vegeta tourna les talons, le gadget en main, alors que les cris des derniers patrouilleurs se mêlaient au rugissement triomphal de ses guerriers. Les Saiyens, bien que brisée, avaient trouvé un moyen de les propulser bien au-delà des limites de leur monde.

* * * * * * *

Des jours après avoir exterminé les derniers vestiges de la Patrouille Galactique sur Sadala, le peuple Saiyen entreprit un nouveau chapitre de son histoire : l’exode. Leur planète, en ruines, ne pouvait plus les soutenir.

Dans les immenses étendues de Sadala, les Saiyens s’affairaient à préparer les vaisseaux volés. Ces engins, bien plus avancés que tout ce qu’ils avaient connu, étaient à peine compris par leurs nouveaux propriétaires. Heureusement, les otages capturés — une femme à la peau jaune au visage délicat et un homme à la peau épaisse et hérissée de piques — avaient été contraints de leur enseigner les bases du pilotage.

Alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer, Vegeta rassembla son peuple et ordonna un dernier changement.

— Abandonnez vos armures, déclara-t-elle, sa voix résonnant comme un ordre incontestable.

Un guerrier Saiyen, perplexe, s’avança.

— Pourquoi s’en débarrasser ? Elles sont le symbole de notre force.

La reine sourit légèrement.

— Parce que nous ne voulons pas montrer notre force, du moins pas encore. Enfilez ces peaux de bêtes. Nous devons paraître primitifs, faibles et insignifiants. Cela fera baisser la garde de nos ennemis et leur donnera un faux sentiment de supériorité.

Les Saiyens, bien qu’intrigués, s’exécutèrent. Ils troquèrent leurs armures imposantes contre des vêtements grossiers faits de peaux de bêtes, donnant l’apparence d’un peuple sauvage et rudimentaire.

Une fois les préparatifs terminés, les Saiyens montèrent à bord des vaisseaux. Les otages furent répartis dans le vaisseau principal où se trouvait Vegeta. La femme à la peau jaune semblait inquiète, tandis que l’homme hérissé, malgré ses blessures, regardait autour de lui avec défiance.

Les moteurs des vaisseaux grondèrent, et les Saiyens quittèrent leur planète natale, leurs regards tournés vers l’horizon cosmique.

* * * * * * *

Pendant deux jours, Vegeta passa la majeure partie de son temps avec ses otages, les interrogeant avec une précision glaçante.

— Quelle est la nature de cette planète Plant ? demanda-t-elle en fixant l’homme.
— C’est une planète verdoyante, riche en ressources. Elle est gouvernée par un système complexe, répondit-il, la voix tremblante mais digne.

La reine leva un sourcil.

— Complexe ? Précisez.

L’homme déglutit avant de répondre.

— Plant est dirigée par trois rois, une reine, et un grand roi qui sert de figure centrale pour maintenir l’équilibre. Ils n’ont pas d’armée proprement dite mais s’appuient sur une technologie avancée pour leur défense.

Vegeta nota mentalement chaque détail, un sourire satisfait sur les lèvres. À chaque question, elle réaffirmait son contrôle, promettant aux otages qu’ils seraient libérés une fois leur mission accomplie.

Une fois que les vaisseaux approchaient de l’orbite de Plant, Vegeta rassembla les Saiyens par communication interne.

— Préparez-vous, déclara-t-elle avec une voix autoritaire.

L’homme hérissé fronça les sourcils.

— Se préparer à quoi ? demanda-t-il, méfiant.

La reine se tourna lentement vers lui, un sourire glacé étirant ses lèvres.

— Au crash.

Les otages protestèrent immédiatement.

— Et votre promesse de nous libérer ? hurla l’homme, la colère brûlant dans ses yeux.
— Ah, c’est vrai, j’avais oublié… dit Vegeta en roulant des yeux, le geste exagéré pour ridiculiser son captif.

Sans attendre, elle leva une main et tira un rayon d’énergie qui traversa la tête du patrouilleur. Il s’effondra, inerte, son corps hérissé de piques tombant lourdement au sol.

— La mort est une forme de liberté, murmura Vegeta avec une voix douce.

La patrouilleuse, paralysée par la peur, fixa la Saiyenne avec des yeux écarquillés. La reine s’approcha lentement d’elle, s’accroupissant à son niveau.

Un long silence passa, seulement rompu par les tremblements de cette dernière. La proximité de la reine était oppressante.

La patrouilleuse détourna légèrement la tête, son corps raidi par un mélange de peur et de colère. Ses joues étaient encore trempées de larmes qu’elle ne parvenait pas à retenir, mais l’idée que cette femme sadique puisse s’en amuser la révoltait. Vegeta, impassible, saisit doucement son menton d’une main ferme et le ramena en place, obligeant leur regard à se croiser.

— Ne détourne pas les yeux, ordonna la reine d’un ton bas, presque murmuré, mais chargé d’une autorité implacable.

La patrouilleuse, frémissante, n’eut d’autre choix que d’obéir. Vegeta inclina légèrement la tête, observant chaque trait de son visage avec une intensité troublante. Puis, lentement, elle passa sa langue sur une larme qui roulait sur la joue de sa victime, un sourire ambigu naissant sur ses lèvres.

—Même dans la douleur, tu restes belle, murmura-t-elle, sa voix douce mais empreinte d’une ironie mordante.

La patrouilleuse recula instinctivement, son estomac se nouant de dégoût et d’impuissance, mais elle était clouée sur place par la peur viscérale qu’inspirait cette femme. Ses émotions tourbillonnaient : la honte d’être réduite à un tel état, la rage de ne pouvoir réagir, et une terreur sourde face à l’imprévisibilité de Vegeta.

La reine se redressa avec une lenteur calculée, laissant planer un silence insupportable, comme si elle savourait l’effet qu’elle avait sur la patrouilleuse. Elle se détourna finalement, s’éloignant de quelques pas, puis s’immobilisa brusquement.

— Dommage que ce monde n’ait pas de place pour toi, souffla-t-elle sans se retourner.

Sa queue, jusqu’alors enroulée autour de sa taille, se déroula lentement, s’éleva avec une grâce mortelle, et avant que la patrouilleuse ne puisse comprendre, un rayon de Ki jaillit, transperçant son cœur. Le corps s’effondra sans un bruit, et Vegeta, indifférente, continua son chemin, ses pas résonnant dans la pièce silencieuse.

— Il est temps pour moi de goûter à autre chose : la victoire, conclut-elle, un sourire narquois sur les lèvres, avant de quitter la pièce.

La reine des Saiyens se dirigea alors vers les commandes du vaisseau principal. Elle activa le système de communication interne, sa voix résonnant dans tous les autres vaisseaux.

— Guerriers, levez les yeux vers votre avenir, déclara-t-elle, nous avons quitté notre monde en ruines pour en conquérir un nouveau. Mais avant de le faire nôtre, nous devons montrer à ses habitants ce qu’il en coûte de nous sous-estimer.

Elle marqua une pause, savourant l’anticipation palpable de son peuple. Puis, avec un éclat de triomphe dans la voix, elle cria :

— Écrasez-vous !

Tous les vaisseaux Saiyens obéirent à l’unisson, plongeant en piqué à toute vitesse vers la surface de Plant. L’atmosphère s’enflamma autour des engins, les transformant en météores menaçants, annonciateurs d’une invasion dévastatrice.

Dans le cockpit, Vegeta observa les flammes qui léchaient les hublots avec un sourire satisfait.

— Plant… prépare-toi à rencontrer tes nouveaux maîtres, se murmura-t-elle.
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Re: The Vegeta Dynasty [+16]

Messagepar Gakin le Ven Mai 09, 2025 18:47

CHAPITRE 2 – UN ATTERRISSAGE PRESQUE EN DOUCEUR


La matinée était encore fraîche sur la planète Plant. La lumière du jour baignait déjà la surface rugueuse, révélant ses montagnes imposantes et ses vastes forêts. Soudain, des vaisseaux de la Patrouille Galactique déchirèrent le ciel et s’écrasèrent violemment, faisant trembler le sol dans un vacarme assourdissant. Des bâtiments s’effondrèrent sous l’impact, des habitants furent balayés par l’explosion. La planète semblait vivre un cauchemar silencieux, le paysage désolé n’était plus qu’un champ de ruines, de carcasses fumantes et de débris métalliques.

Parmi les Saiyens, les survivants émergeaient difficilement des navettes fracassées. Plusieurs d’entre eux portaient des blessures visibles : des plaies ouvertes, des membres cassés, des visages couverts de sang et de poussière. Certains se soutenaient les uns les autres, titubants, tandis que d’autres, allongés sur le sol, ne se relèveraient plus jamais. Le crash avait été violent, coûtant la vie à plusieurs guerriers, et même les plus robustes n’en étaient pas sortis indemnes.

Des silhouettes massives, coiffées de crinières rebelles et vêtues de peaux de bêtes, se regroupèrent autour de leur reine. Vegeta s’avança avec assurance malgré de fines coupures sur l’ensemble du corps. Son regard perçant balayait les environs, jaugeant la situation avec la précision d’un prédateur.

Les Tsufuls, bien plus petits, fixaient ces étrangers d’un air inquiet. L’apparition soudaine et brutale des Saiyens avait suffi à semer la panique.

Vegeta leva lentement les mains, dans un geste de soumission calculé. Son port de tête, sa posture... Rien en elle ne respirait réellement l’humilité. Derrière elle, ses guerriers imitèrent son mouvement à contrecœur, bien conscient du rôle qu’ils devaient jouer.

Une voix tremblante fendit le silence.

— Arrêtez-vous là ! Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous ici ?

Une demi-douzaine de soldats Tsufuls apparut, armes levées, prêtes à tirer. Leurs détecteurs énergétiques affichaient des relevés affolants. Ils encerclèrent les Saiyens, adoptant la formation de chasseurs traquant une bête féroce. Les guerriers de Vegeta se contentèrent d’échanger des regards silencieux, nullement impressionnés.

D’un ton assuré, la reine déclara :

— Je suis Vegeta, souveraine des Saiyens. Nous venons en paix.

Un rire sans joie s’échappa du soldat qui semblait diriger le groupe.

— En paix ? Votre arrivée a détruit des bâtiments, causé des morts. Si c’est ainsi que vous définissez la paix, je n’ose imaginer ce qu’est votre guerre.

Vegeta ne cilla pas.

— Nous fuyons une menace qui a ravagé notre planète, dit-elle en posant brièvement les yeux sur ses propres blessés. La Patrouille Galactique nous a secourus et escortés ici, mais nos vaisseaux étaient trop endommagés… Nous nous sommes écrasés en catastrophe. Nous avons perdu beaucoup des nôtres.

Son ton était calme, posé, empreint d’une détresse feinte mais crédible.

Les soldats échangèrent des regards méfiants.

— Et où sont les patrouilleurs, alors ? lança l’un d’eux. Je n’en vois aucun.

Autour d’eux, les Tsufuls s’étaient rapprochés, murmurant entre eux. Leurs yeux ne quittaient pas les Saiyens, méfiants.

Vegeta poussa un soupir étudié, baissant légèrement la tête.

— Ils sont morts, répondit-elle avec gravité. Deux d’entre eux n’ont pas survécu au crash. Les autres se sont sacrifiés pour que nous puissions fuir.

Elle mentait avec une aisance déconcertante, fixant le soldat droit dans les yeux. Ce dernier hésita, son regard allant de la reine à ses hommes. Ses doigts se crispèrent sur son arme.

— Une attaque ennemie, hein ? fit-il, sceptique. Difficile à croire…

Les autres soldats hochèrent la tête. La méfiance transpirait de leur posture. Mais Vegeta perçut aussi une faille : l’incertitude.

— C’est la vérité, insista-t-elle. Regardez-nous, nous avons déjà payé le prix fort. Nous avons perdu des vies, nous ne cherchons qu’un endroit où survivre.

Sa voix était teintée d’un désespoir maîtrisé, jouant parfaitement le rôle de la souveraine exilée.

Le soldat la toisa encore un instant, puis lâcha finalement :

— Vous avez causé des dégâts considérables… Nous allons vous escorter jusqu’à la capitale centrale. Le Conseil décidera de votre sort. Mais ne tentez rien de suspect.

Vegeta esquissa un léger sourire avant d’acquiescer. Puis, pivotant légèrement, elle s’adressa à ses guerriers d’un ton ferme :

— Je veux que chacun de vous reste ici. Aucun mouvement sans autorisation.

Son regard appuya son ordre, et bien que contrariés, les Saiyens s’exécutèrent. Ils savaient que, pour l’instant, le jeu de la reine était leur meilleure chance de survie… et de conquête.

* * * * * * *

Dans la capitale centrale, le palais du Grand Roi Tarin se dressait avec majesté, imposante structure de pierre claire dont l’architecture ancienne reflétait les premières lueurs du jour. En son sein, les souverains Tsufuls prenaient place dans une vaste salle, leurs trônes alignés de part et d’autre de celui du Grand Roi, encore inoccupé.

Ils étaient tous là : Kashi, le roi de l’Est, au regard sombre et à la posture raide ; Naba, la reine du Sud, nonchalamment installée, son sourire en coin révélant un amusement constant ; Zak, le souverain de l’Ouest, dont l’attitude désinvolte tranchait avec l’atmosphère tendue ; et enfin Mika, le roi du Nord, observateur silencieux dont les yeux perçants captaient chaque détail.

Seul le Grand Roi Tarin manquait encore à l’appel. Il devait être informé de la situation avant de rejoindre le conseil.

— Ces Saiyens sont une menace ! grogna Kashi, les poings serrés. Ils ont détruit nos terres, tué nos hommes... Nous devrions les éliminer sur-le-champ !

Premier à exprimer son irritation, il fixait ses homologues d’un regard dur. Sa courte barbe blanche accentuait l’âpreté de ses traits, tandis que sa stature imposante dominait la salle.

— Oh, Kashi, cesse donc de faire l’enfant, rétorqua Naba en riant légèrement. Ce ne sont que des bêtes égarées. Laissons-les là et oublions-les, c’est tout.

Vêtue d’une robe émeraude aux reflets soyeux, elle croisa les jambes avec indolence. Ses cheveux blancs s’échappaient d’un chignon lâche, et son expression moqueuse ne la quittait jamais.

— Ou bien, ajouta Zak avec un sourire espiègle, nous pourrions les forcer à combattre dans des arènes. Après tout, quel meilleur usage pour du bétail ?

Son éclat de rire résonna dans la pièce. Paré d’habits richement brodés d’or et d’argent, il affichait son insouciance avec ostentation, ses yeux pétillants de malice. Sa chevelure blonde était toujours impeccablement coiffée. Zak était un provocateur né, cherchant toujours à provoquer les autres, même dans des moments graves comme celui-ci.

— Nous devrions éviter de nous précipiter, intervint enfin Mika, d’un ton mesuré. Oui, ils sont une menace... mais peut-être pas de la façon dont nous le pensons.

Les autres se tournèrent vers lui. Son visage impassible ne trahissait aucune émotion, mais son regard scrutait chacun de ses pairs, pesant leurs réactions.

Soudain, la grande porte s’ouvrit avec fracas.

Le Grand Roi Tarin fit son entrée, imposant dans sa longue cape aux tons sobres. Sa moustache blanche encadrait un sourire indulgent, bien que ses épaules voûtées trahissent une certaine fatigue. Il s’avança d’un pas assuré jusqu’à son trône, et d’un même mouvement, tous se levèrent en signe de respect.

— Mes amis, lança-t-il d’une voix chaleureuse, la journée commence bien, n’est-ce pas ?

Un léger rire accompagna ses paroles, dissipant un instant la tension.

— Vous trouvez cela amusant ? gronda Kashi, visiblement peu enclin à plaisanter. Ces envahisseurs ont massacré les nôtres et dévasté nos terres. Nous devons agir !
— Je comprends ta colère, Kashi, répondit Tarin avec calme. Mais nous précipiter dans un conflit pourrait être plus dangereux encore.

Sa voix était posée, chaque mot soigneusement choisi.

— Seriez-vous en train de les défendre, Grand Roi ? siffla Naba, son sourire toujours accroché à ses lèvres. Qui sait ce qu’ils nous cachent ?
— Peut-être, admit Tarin, son regard balayant l’assemblée. Ou peut-être sont-ils simplement des êtres perdus. Dans tous les cas, ils sont déjà ici.

Zak haussa un sourcil.

— Et si cette soi-disant menace qu’ils fuient, c’était nous ?
— Ou s’ils n’étaient que de simples sauvages, ajouta Naba, désinvolte. Nous pourrions tout aussi bien les laisser mourir dans leur propre misère.
— Ce que nous voyons n’est peut-être qu’une façade, fit remarquer Tarin. Ils peuvent cacher quelque chose... ou ne rien cacher du tout.

Mika, resté silencieux jusqu’alors, prit la parole d’un ton grave :

— Et s’ils étaient là pour nous espionner, nous observer avant de nous attaquer ?

Tarin hocha la tête, pensif.

— C’est une possibilité. Mais nous manquons d’informations. Tirer des conclusions hâtives serait une erreur. Nous devons les surveiller, les étudier.

Il marqua une pause, laissant ses paroles s’imprimer dans les esprits. Puis, après un dernier regard à l’assemblée, il ordonna d’une voix ferme :

— Faites-la entrer.



**************************************************


=== Le coin information ===

Kashi [ カシ ] : provient de cassis

Naba [ ナバ ] : provient de banane

Zak [ ザク ] : provient de grenade en japonais

Mika [ みか ] : provient de mandarine en japonais

Tarin [ タリン ] : provient de nectarine
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Re: The Vegeta Dynasty [+16]

Messagepar Gakin le Sam Mai 24, 2025 19:22

CHAPITRE 3 – NOUVEAU FOYER


La lumière tamisée des cristaux suspendus baignait la grande salle d’audience d’une lueur douce. Face au trône du Grand Roi Tarin, Vegeta se tenait droite, les mains jointes dans une posture mesurée, oscillant entre humilité et autorité. Elle arborait toujours ses vêtements de peaux, rappel discret de son prétendu statut de réfugiée primitive. Les autres souverains Tsufuls, installés sur leurs sièges surélevés, entouraient Tarin, leur petite taille contrastant avec la stature imposante de la Saiyenne.

Leurs expressions trahissaient diverses émotions. Zak, avachi, les mains croisées derrière la tête, semblait désintéressé, son regard vagabondant dans la pièce. Naba affichait un sourire cynique, sa méfiance presque palpable. Mika, quant à lui, restait en retrait, scrutant la Saiyenne avec une intensité silencieuse. Kashi, fidèle à lui-même, restait rigide, lèvres pincées, l’air peu convaincu.

D’un pas mesuré, Vegeta s’approcha et inclina légèrement la tête, un sourire poli effleurant ses lèvres.

— Grand Roi Tarin, dit-elle d’un ton maîtrisé, je vous remercie de votre accueil. Je sais combien la présence de mon peuple représente un fardeau.

Tarin croisa les doigts devant lui, son visage exprimant à la fois sérieux et une légère fascination.

— Votre arrivée n’a pas été sans conséquences. Vos vaisseaux ont causé des dégâts, des pertes... Nous devons décider de la meilleure façon de gérer cette situation.

Vegeta adopta un ton doux, presque charmeur.

— Votre sollicitude vous honore, Grand Roi. Peu de dirigeants auraient fait preuve d’autant de compassion envers des étrangers, surtout après un tel drame.

Ses mots semblaient frapper juste. Tarin se redressa légèrement, flatté mais méfiant. Avant qu’il ne puisse répondre, Kashi intervint, frappant l’accoudoir de son siège.

— Le carnage causé par vos vaisseaux est une insulte à notre hospitalité avant même qu’elle ne soit offerte !

Vegeta baissa légèrement la tête, ses yeux tristes et sa voix modulée d’une fausse sincérité.

— Votre colère est légitime. Nous avons eu à peine le temps de stabiliser nos vaisseaux. Chaque manœuvre était une lutte désespérée contre la gravité et le chaos. Croyez-moi, si nous avions pu éviter ces pertes, nous l’aurions fait.

Zak esquissa un sourire provocateur.

— Curieux tout de même… Vos guerriers semblaient bien organisés après cet « accident ». Ce n’est pas vraiment l’attitude de réfugiés égarés, si vous voulez mon avis.

Vegeta soutint le regard de Tarin en répondant d’une voix sereine :

— Nous sommes des Saiyens. Nos instincts de survie et notre discipline nous ont permis de réagir rapidement. Certes, nous n’avons pas votre technologie, mais nous savons protéger les nôtres.

Naba croisa les bras, sa voix teintée d’ironie.

— Oh, et vous les avez bien protégés. D’ailleurs, vos propres morts ne semblent pas vous affecter. Si nous avions perdu autant des nôtres, nous en serions bouleversés.

Un murmure d’approbation parcourut l’assemblée. Même le Grand Roi fronça légèrement les sourcils, guettant la réaction de la sauvageonne.

Vegeta détourna le regard comme si une douleur intérieure l’habitait, puis inspira profondément avant de répondre, sa voix basse et empreinte d’un ton solennel :

— Nous avons une autre manière de porter le deuil. Nos pertes sont gravées dans nos cœurs, mais nous refusons de nous laisser submerger. Ceux qui sont tombés… sont morts en guerriers. Leur rendre hommage par des larmes serait un affront à leur mémoire.

Sa voix trembla subtilement, simulant une émotion contenue. Un silence s’installa, rompu par Zak, toujours prêt à jeter une remarque provocante.

— Donc, plutôt que de pleurer, vous partez en quête de nouveaux ennuis pour honorer vos morts ?

Mika, jusque-là discret, murmura presque de manière presque inaudible :

— Peut-être considèrent-ils même ce crash comme une victoire…

Vegeta ne répondit pas immédiatement, laissant le poids des accusations planer dans l’air. Puis, elle leva les yeux vers Tarin, inclina légèrement la tête, et parla avec une maîtrise qui lui était propre.

— Chaque culture a ses propres traditions. Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez la nôtre. Mais sachez que nous vous sommes infiniment reconnaissants de nous permettre de survivre, malgré les dommages causés. Nous avons une dette envers vous.

Tarin l’observa longuement, cherchant à percer son masque.

— Bien. Nous allons discuter de votre sort. Veuillez nous attendre ici.

Elle hocha la tête, tandis que l’ensemble des souverains s’en allait délibérer dans une salle annexe.

Tarin balaya l’assemblée du regard avant de déclarer :

— Si leur récit est véridique, nous ne pouvons pas les laisser errer indéfiniment. Ils doivent trouver un endroit où se stabiliser, au moins temporairement.

La Reine Naba tapota nerveusement le bord de la table.

— Temporairement ? lança-t-elle d’un ton acerbe. Nos ressources ne sont pas infinies, Grand Roi. Pourquoi devrions-nous les supporter plus longtemps que nécessaire ?

Le Roi Kashi, toujours aussi provocateur, croisa les bras.

— Pourquoi ne pas les envoyer dans les plaines du Nord ? suggéra-t-il. Elles sont suffisamment isolées pour qu’ils ne dérangent personne.

Mika réagit aussitôt, son regard perçant fixé sur lui.

— Les plaines du Nord ? répliqua-t-il. Elles sont essentielles à nos projets agricoles. Ce n’est pas une solution viable.

Un sourire amusé effleura les lèvres de Zak, le Roi de l’Ouest. Ses doigts tambourinèrent sur le bois poli de la table.

— Et les grottes ? proposa-t-il. Celles des anciens habitants de la planète. Abandonnées depuis des générations, elles sont assez éloignées pour éviter tout problème.

Le Grand Roi hocha lentement la tête.

— Les grottes des Anciens… Une idée intéressante. Elles sont naturellement fortifiées, ce qui limiterait les risques d’incidents avec notre peuple. De plus, ce choix enverrait un message clair : ils sont ici en tant qu’hôtes, pas comme nos égaux.

Zak éclata de rire.

— Parfait ! s’exclama-t-il. Ils vivront comme de véritables primitifs. Après tout, cela correspond bien à l’image qu’ils projettent, non ?

Tarin fronça les sourcils mais ignora la provocation. Il se tourna vers Mika, le plus pragmatique du groupe.

— Qu’en pensez-vous ?

Mika acquiesça lentement.

— C’est une solution acceptable. Elle limite les troubles, mais il faudra les surveiller de près. Je ne leur fais pas confiance.

Un sourire narquois étira les lèvres de Naba.

— Personne ne leur fait confiance, souffla-t-elle. Ils nous disent simplement ce que nous voulons entendre. Mais au moins, cette solution nous évite une révolte de nos citoyens.

Tarin conclut d’un ton grave :

— Alors c’est décidé. Les Saiyens seront installés dans les grottes des Anciens. Il se tourna vers Zak. Vous superviserez leur installation. Puis vers Mika. Vous organiserez des patrouilles régulières pour surveiller leurs activités.

L’assemblée échangea des regards entendus. La décision était prise.

De retour dans la salle d’audience, Tarin prit la parole à nouveau.

— Reine Vegeta, votre peuple est en position précaire. Nous avons longuement débattu. Nos ressources sont limitées, et vos pertes ne sont pas sans impact pour nous.

Vegeta s’avança légèrement, captant toute l’attention du roi. Les gardes s’agitèrent, mais Tarin leva la main pour les calmer.

— Grand Roi, nous ne demandons qu’une chose : un refuge. Un lieu où reconstruire nos vies. Je suis prête à prouver notre bonne foi.

Son regard brillant et sa voix douce captivaient le souverain. Le Grand Roi, bien qu'encore méfiant, ne pouvait s’empêcher d’être intrigué par cette femme. Après un instant de réflexion, il répondit d’un ton mesuré :

— Vos paroles sont convaincantes. Mais elles ne suffisent pas. Nous devrons surveiller votre peuple de près. Il vous faudra respecter les règles de notre société.
— Nous en avons pleinement conscience. Je vous assure que les Saiyens sauront s’en montrer dignes.

Elle s’inclina légèrement, un geste calculé pour montrer une gratitude feinte tout en attirant l’attention sur sa posture gracieuse. Les autres dirigeants échangèrent des regards, certains plus sceptiques que d’autres.

Mika, calme mais méfiant, prit la parole :

— Nous espérons que vos actions parleront aussi bien que vos mots.

Vegeta s’adressa alors à l’assemblée.

— Vos inquiétudes sont fondées. Mais sachez que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour mériter votre confiance. Je ne demande qu’une chance.

Ses yeux s’attardèrent un instant de plus sur Tarin, insufflant à ses mots une chaleur subtile. Bien qu’habitué aux flatteries diplomatiques, il sembla néanmoins troublé avant de reprendre :

— Nous avons décidé d’installer votre peuple temporairement dans les grottes des Anciens, à l’Ouest. Ces structures sont solides et assez éloignées pour éviter tout incident.

Vegeta inclina la tête respectueusement.

— Vous avez toute ma gratitude, Grand Roi. Nous n’oublierons jamais ce geste.

Elle fit un pas en arrière, son sourire subtil ne quittant pas son visage. Avant de quitter la salle, elle se tourna une dernière fois vers lui et ajouta, d’une voix presque caressante :

— Je suis convaincue que nos peuples peuvent prospérer ensemble, sous votre sage gouvernance.

Tarin, toujours sur ses gardes, ne put s’empêcher d’être charmé par ces paroles. Il finit par répondre, plus doucement

— Nous verrons, Reine Vegeta. Pour l’instant, votre peuple a un abri. Ne nous donnez pas de raisons de regretter notre générosité.

Zak, amusé, se pencha vers Mika.

— Elle manie les mots comme une arme. Le vieux Tarin commence déjà à vaciller.

Mika acquiesça, silencieux, mais attentif.

* * * * * * *

Le cortège Saiyen, composé de quelques centaines de survivants, avançait en silence sous l'œil méfiant des soldats Tsufuls.

En tête, la Reine Vegeta marchait d’un pas assuré, le visage impassible, ses yeux fixés droit devant.

Un Saiyen s’approcha discrètement et murmura à son oreille :

— Ils nous prennent pour des bêtes.

Vegeta ne détourna pas le regard. Elle s’était déjà faite à l’idée qu’ils joueraient le rôle de victimes pour mieux s’infiltrer dans ce monde inconnu. Tout ceci n’était qu’une étape de son plan.

Un rictus fugace tordit ses lèvres.

— Laissez-les croire ce qu’ils veulent. Cela ne fera que servir nos intérêts quand le moment viendra.

Sa voix était calme, froide, implacable. Elle baissa légèrement le ton.

— Observez tout. Chaque pierre, chaque structure, chaque machine. Nous devons comprendre leur monde avant de le prendre.

Sentant l’impatience de son interlocuteur, elle ajouta :

— Patience. Leur planète sera bientôt la nôtre.

Le convoi approchait des immenses formations rocheuses sculptées par une civilisation disparue. Elles s’élevaient telles des géants silencieux au milieu des plaines arides. Malgré leur apparence primitive, l’architecture trahissait une ingéniosité ancienne. Certains Saiyens, fascinés, échangèrent des murmures admiratifs.

Devant l’entrée béante des cavernes, Zak, qui supervisait l’installation en personne, fit un geste théâtral, son sourire narquois bien en évidence.

— Et voilà ! Votre nouveau chez-vous. Vous devriez vous sentir à l’aise, non ? Après tout, cela correspond à votre… mode de vie.

Les Saiyens restèrent silencieux. Un silence lourd, plus éloquent que n’importe quelle réplique.

Vegeta se tourna vers Zak, son regard glacé tranchant à travers l’obscurité.

— C’est parfait. répondit-elle avec un sourire poli, mais dénué de chaleur. Mon peuple est habitué aux défis. Nous ferons de ces grottes un foyer, ne vous en faites pas pour nous.

Elle pénétra dans la cavité, observant les lieux avec attention. L’air sentait la terre humide et la mousse. De vieilles torches tremblaient faiblement, projetant des ombres vacillantes sur les murs recouverts de motifs anciens. Tout ici respirait l’histoire d’un autre temps. Un contraste saisissant avec l’opulence des cités Tsufuls.

Derrière elle, les Saiyens entraient un à un. Leur posture demeurait imposante, mais l’éclat de leur puissance semblait terni par l’état dans lequel ils se trouvaient : vêtus de peaux de bêtes, la chair meurtrie et leur air fatigué. Un peuple primitif, docile et manipulable en apparence. Une illusion parfaite.

Un soldat Tsuful s’avança et déclara d’une voix neutre :

— Vous êtes autorisés à utiliser les ressources locales, mais toute tentative de quitter cette zone sera considérée comme une violation de notre accord.

Vegeta hocha la tête, son expression inchangée.

— Nous comprenons. Votre roi a été plus que généreux.

Plus loin, les Tsufuls les observaient depuis l’ombre, leurs yeux fixés sur eux avec une méfiance teintée de curiosité.

Mais les Saiyens n’y prêtaient pas attention. Ils étaient déjà en train de s’installer. Certains exploraient les cavernes à la recherche d’abris adéquats, d’autres allumaient des feux pour briser l’obscurité. De petits groupes faisaient des allers-retours entre les débris du crash et les grottes, récupérant tout ce qui pouvait leur être utile : couvertures, nourriture, outils. Rien ne devait être gaspillé.

Un jeune Saiyen s’approcha de Vegeta.

— Ma Reine, nous avons retrouvé des corps parmi les décombres. Que devons-nous faire ?

Son regard se posa sur le tas de pierres sous lequel reposaient les dépouilles mutilées. Sa voix resta ferme, impassible :

— Enterrez-les. Faites-le avec respect, mais ne perdez pas de temps.

Le Saiyen hocha la tête et s’éloigna.

Un autre, plus âgé, observa la scène avec un sourire en coin.

— Je ne les ai jamais vus aussi efficaces.

Vegeta répondit d’un ton mesuré :

— Ils pensent nous avoir réduits à l’impuissance. Mais ces grottes seront le berceau de notre renouveau.

Elle regarda son peuple s’activer avec une efficacité brutale. Les cavernes se transformaient peu à peu en campement organisé. Des cris et des rires secs fusaient, étranges échos entre les murs rocheux. Une célébration de survie déguisée en deuil.

La nuit tomba.

Le vent murmurait à travers la pierre, les insectes chantaient doucement, et le souffle rauque des cavernes emplissait l’air d’une présence oppressante. Les Saiyens s’endormaient à même le sol, luttant contre la fatigue et la douleur.

Vegeta, elle, restait debout à l’entrée de la caverne principale, le regard fixé sur l’horizon.

Un Saiyen s’approcha, les poings serrés, la voix tendue par la frustration.

— Pourquoi devons-nous attendre ici comme des prisonniers ? murmura-t-il, comme s’il craignait d’être entendu.

Sans le regarder, Vegeta répondit d’un ton tranchant :

— Parce que nous devons attendre que le moment soit propice. Pour nous. Pour eux.

Ses traits étaient marqués par la fatigue, mais son regard restait dur. Le Saiyen la fixa, défiant presque son silence.

— Et s’ils tentent quelque chose ? lâcha-t-il en lançant un coup d’œil à l’extérieur, prêt à bondir à la moindre menace.

Vegeta lui offrit un sourire énigmatique.

— Alors, nous serons prêts.

Ses yeux revinrent vers la nuit étoilée.

Les Tsufuls croyaient avoir logé un peuple brisé. Mais elle, elle voyait les Saiyens pour ce qu’ils étaient vraiment. Une meute de prédateurs. Qui attendait son heure.
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Messagepar Gakin le Ven Juin 06, 2025 16:57

CHAPITRE 4 – TSUFULS ET SAIYENS


Cela faisait plusieurs mois que les Saiyens avaient trouvé refuge sur la planète Plant. Sous l’égide du grand roi Tarin, une figure d’autorité respectée parmi les Tsufuls, les discussions avec la reine Vegeta avaient fini par aboutir à un accord fragile. Les Saiyens pouvaient désormais se déplacer librement dans trois des capitales principales — Est, Sud et Ouest —, mais la capitale Nord leur restait formellement interdite. Mika, le roi de cette région, se montrait inflexible dans sa méfiance envers les nouveaux arrivants.

Cette autorisation ne s’était pas faite sans effort. Vegeta, dans un jeu de diplomatie qu’elle maîtrisait à merveille, avait usé de son charisme et de son intelligence pour convaincre Tarin de la sincérité de son peuple. Elle avait décrit les Saiyens comme des survivants pacifiques, cherchant désespérément un nouveau foyer après avoir tout perdu.

De son côté, Tarin avait partagé des fragments de l’histoire des Tsufuls. Leur peuple, autrefois prospère sur une autre planète, avait épuisé les ressources naturelles de leur monde natal. Contraints de migrer, ils avaient découvert Plant, une planète riche en biodiversité mais marquée par une tragédie ancienne. Il y a des siècles, un empereur galactique cruel avait exterminé la race indigène de la planète, laissant derrière lui un monde déserté. Les Tsufuls avaient saisi cette opportunité pour s’y établir, reconstruisant avec méthode et modération, veillant à ne pas reproduire les erreurs de leur passé.

À mesure que les discussions progressaient, Vegeta enrichissait son propre récit pour rendre son histoire plus crédible. Elle avait décrit les Saiyens comme un peuple vivant en harmonie avec la nature, jusqu’à ce que la Patrouille Galactique les contacte pour demander leur aide face à une menace galactique. L’intervention des Saiyens avait coûté cher : en leur absence, des envahisseurs avaient attaqué leur planète natale, la réduisant en cendres. Tentant de reprendre leur monde, les survivants avaient été repoussés par une flotte ennemie bien organisée. Ils avaient alors fui, contraints de chercher refuge ailleurs.

Plant, selon les informations de la Patrouille, était la seule planète proche dotée de défenses suffisantes pour les protéger. Le voyage avait été périlleux, de nombreux vaisseaux ayant été détruits en chemin. Ceux qui avaient survécu avaient dû s’écraser, d’où les dégâts causés à leur arrivée. Ce récit, aussi fictif qu’il fût, avait éveillé chez Tarin une certaine compassion.

Pour Vegeta, chaque échange était une manœuvre soigneusement calculée. Elle dissimulait son mépris pour les Tsufuls derrière des sourires polis et une fausse humilité. Elle voyait dans leur organisation méthodique une faiblesse qu’elle pourrait exploiter. Ses véritables intentions restaient cachées, même si certains, comme le roi Mika, ne cachaient pas leur méfiance. Mika voyait clair dans le jeu des Saiyens. Il avertit Tarin à plusieurs reprises, lui décrivant les Saiyens comme des prédateurs déguisés en victimes.

Tarin, bien que prudent, n’était pas totalement imperméable aux inquiétudes de Mika. Il observait attentivement le comportement des Saiyens. Leur discipline, leur façon de se déplacer dans les capitales, laissait entrevoir une retenue qui trahissait leur nature. Ces visiteurs ne se contentaient pas de découvrir la culture Tsuful : ils l’étudiaient avec une minutie alarmante.

Pendant ce temps, Vegeta supervisait discrètement les activités de son peuple. Les Saiyens, sous ses ordres, se faisaient discrets, mais n’en perdaient pas une miette. Ils analysaient les structures, mémorisaient les plans des capitales et notaient chaque détail technique ou stratégique. Ces observations seraient essentielles pour la prochaine phase de leur plan.

Malgré cette surveillance constante, le Grand Roi continuait à discuter régulièrement avec Vegeta. Lors de leurs entretiens, il semblait parfois s’ouvrir davantage, partageant des récits sur les luttes et les réalisations des Tsufuls. Il espérait peut-être éveiller chez les Saiyens une admiration pour leur résilience et leur mode de vie respectueux de l’environnement.

De son côté, elle affinait son discours à chaque rencontre. Lorsqu’elle expliquait comment son peuple avait été arraché à son monde natal, elle laissait transparaître une douleur apparente, jouant sur la corde sensible de la compassion. Tarin, bien que réservé, semblait touché par cette version des faits.

La reine guerrière ne laissait jamais entrevoir ses véritables émotions. Derrière son regard impassible se dissimulait une impatience croissante. Elle considérait les Tsufuls comme un peuple faible, naïvement attaché à ses idéaux pacifistes. Leur technologie et leurs infrastructures seraient bientôt entre les mains des Saiyens, pensait-elle, mais pour l’instant, il fallait jouer le jeu.

Cependant, tout le monde n’était pas convaincu par cette façade. Mika, lors de discussions à huis clos avec Tarin, exprimait ouvertement ses doutes. Il décrivait les Saiyens comme des ennemis en devenir, attendant simplement le moment opportun pour révéler leur vraie nature.

Tarin, malgré sa prudence, semblait moins alarmé. Il pensait que les Saiyens, bien qu’impulsifs et brutaux, pouvaient être guidés vers une coexistence pacifique. Mais au fond de lui, il ne pouvait ignorer complètement les signaux d’alertes.

Pour Vegeta, ces mois de diplomatie n’étaient qu’une mise en scène, une étape nécessaire pour atteindre ses objectifs. Elle savait que la patience était sa meilleure alliée, mais chaque jour passé à sourire et à mentir la rapprochait de son véritable but. Les Saiyens n’étaient pas là pour s’intégrer. Ils étaient là pour conquérir.

La lumière douce d’un soleil déclinant baignait la cour extérieure du château du Grand Roi Tarin. Les murs, faits d’un alliage brillant que seuls les Tsufuls maîtrisaient, réfléchissaient des éclats dorés qui illuminaient l’espace. Vegeta, vêtue de ses habituelles peaux de bêtes, déambulait d’un pas lent aux côtés de Tarin. La reine Saiyenne paraissait presque détendue, mais chaque mouvement qu’elle faisait était soigneusement calculé.

Elle écoutait avec un intérêt apparent les explications du petit homme, tout en inclinant légèrement la tête pour laisser une mèche de ses cheveux tomber sur son visage. Une manière subtile de paraître captivée, tout en gardant l’attention sur elle-même.

—Vous pouvez vous transformer ? demanda-t-il, intéressé.
—Oui, à la pleine lune. Mais curieusement, on ne s’est pas transformé une seule fois dans votre monde. Avez-vous trouvé un moyen de maîtriser notre métamorphose, alors que même mon peuple n’a jamais pu la contrôler ? déclara-t-elle d’un ton mielleux, ses yeux plissés comme si elle réfléchissait intensément.

Tarin, vêtu de son habit cérémonial et arborant une posture imposante, fronça légèrement les sourcils. Il semblait flatté par l’attention de la reine, mais restait prudent.

— Mmh… Nous avons simplement appris à canaliser les énergies brutes émanant de la lune grâce à notre technologie, répondit-il.

Il parla d’une structure métallique au sommet du château de la Capitale Est. Une antenne imposante fièrement dressée, reliée à un réseau complexe d’équipements.

— Cette antenne, connectée à un laboratoire lunaire, capte les ondes brutes que la Lune émet lors de sa pleine phase. Ces ondes, que nous appelons zénos, dépassent les 17 millions d’unités en intensité. En les canalisant, nous avons réussi à les transformer en une source d’énergie utile.

Vegeta fit mine d’être impressionnée, ses lèvres s’étirant en un sourire empreint d’admiration. Elle posa une main délicate sur son propre menton, comme pour réfléchir davantage.

— Ingénieux, vraiment, s’exclama-t-elle en s’approchant légèrement, réduisant imperceptiblement la distance entre eux.

Tarin parut légèrement troublé par cette proximité soudaine, mais il se reprit rapidement.

— Mais dites-moi, comment se déroule exactement votre métamorphose ?

Elle se redressa, mettant en avant sa silhouette élégante, et lui répondit avec une voix qui semblait susurrer des secrets ancestraux :

— Lorsque nous regardons la pleine lune, une réaction se déclenche immédiatement. Nos queues deviennent tendues, comme si elles captaient une énergie que nous ne pouvons comprendre. Nos poils s’hérissent, notre corps devient incandescent, et puis... tout change. Nous sommes dans un état de transe. A cet instant, une puissance sauvage prend le dessus.

Elle fit un geste dramatique avec ses mains, simulant la grandeur de cette métamorphose, mais surtout pour attirer l’attention du roi sur les courbes de son corps. Tarin, malgré sa discipline, sentit son regard dévier un instant, incapable de réprimer une certaine fascination pour cette femme qui dégageait à la fois une force brute et une sensualité maîtrisée.

— Intéressant, répondit-il avec lenteur, cherchant à maintenir son ton neutre. Nos pleines lunes semblent luire moins intensément depuis que nous avons commencé à canaliser ces ondes. Peut-être est-ce cela qui atténue vos transformations.

Vegeta feignit une expression de gratitude, portant une main à sa poitrine pour souligner sa reconnaissance.

— Eh bien, je suppose que je dois remercier votre intelligence. Grâce à vous, cette planète n’est pas envahie par des singes géants incontrôlables.

Elle rit légèrement, une sonorité charmante et calculée.

Tarin esquissa un sourire, mais cette fois, il n’était pas seulement flatté. Une chaleur nouvelle montait en lui, un sentiment qu’il n’avait pas ressenti depuis des années. Il tenta de se concentrer sur ses paroles, mais il ne pouvait ignorer cette présence magnétique.

Pendant tout le dialogue, Vegeta exagérait subtilement ses gestes, croisant et décroisant les bras pour mettre en valeur son allure, inclinant la tête pour accentuer son regard pénétrant, ou jouant avec une mèche de cheveux pour maintenir une atmosphère de séduction légère.

— Vous êtes vraiment remarquable, Tarin, ajouta-t-elle, s’approchant un peu plus pour poser brièvement sa main sur l’avant-bras de son interlocuteur. Votre sagesse dépasse tout ce que j’ai connu.

Le Grand Roi resta stoïque, mais une légère rougeur monta à ses joues. Son esprit oscillait entre le respect qu’il devait à cette reine étrangère et un désir qu’il peinait à refouler.

Soudain, Vegeta recula d’un pas, brisant l’intimité qu’elle avait créée. Elle fit volte-face et marcha lentement vers la sortie de la cour, ses mouvements ondulant de manière presque hypnotique.

— Vous m’avez donné beaucoup à réfléchir, lança-t-elle par-dessus son épaule, avec un sourire énigmatique. Peut-être continuerons-nous cette discussion une autre fois.

Tarin la regarda s’éloigner, son esprit envahi par un tourbillon de pensées et d’émotions qu’il n’avait pas anticipé. Une chose était sûre : cette reine possédait un pouvoir bien plus subtil que celui de la force brute.

Vegeta, quant à elle, quittait la scène avec un sourire satisfait.
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Messagepar Gakin le Ven Juin 20, 2025 22:16

Avertissement !
Ce chapitre pouvant être classifié dans un registre « érotique » est réservé aux plus de 16 ans.


Première fois que j'écris un chapitre comme celui-ci. J’ai essayé d’être le moins vulgaire, le plus élégant, métaphorique, poétique que possible.

Chapitre 5 – L’Union Sacrée


La nuit était tombée, jetant une ambiance sombre et sensuelle sur les appartements du grand roi. Le roi Tarin s'allongea sur son lit, laissant son esprit revenir à la discussion de l'après-midi avec la reine Vegeta. Sa voix résonnait dans ses oreilles, sensuelle et autoritaire. Ses gestes se déroulaient dans son esprit, chacun plus séduisant que le précédent. Il ne pouvait s'empêcher de se fixer sur son corps et ses courbes séduisantes.

Les pensées dans son esprit devenaient de plus en plus perverses. Il voulait la posséder complètement, explorer chaque centimètre de sa forme envoûtante. Son désir atteignit de nouveaux sommets alors qu'il imaginait leurs corps enlacés dans une étreinte passionnée.

Soudain, un coup frappé à sa porte interrompit sa rêverie. Avec une respiration suspendue, le grand roi se leva de son lit, torse nu et sans chemise, et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit lentement et fut accueilli par une vue qui lui coupa le souffle : la reine Vegeta se tenait devant lui, l'objet de son désir. Elle dégageait une aura de confiance qui le laissait à la fois émerveillé et excité. La reine était vêtue de peaux d'animaux de la tête aux pieds ; même ses chaussures arboraient ce matériau primal.

Tarin ne pouvait s'empêcher d'admirer sa tenue et comment elle épousait son corps aux bons endroits. Il se sentait comme une proie prise dans son regard.

Les yeux de Vegeta scintillèrent de malice en contemplant la silhouette torse nu du Tsuful. Un sourire tira aux coins de ses lèvres en réalisant à quel point elle avait de pouvoir sur lui.

Sans prononcer un seul mot, la reine des Saiyen réduisit la distance entre eux et pressa ses lèvres contre celles du Tsuful. La chaleur parcourut leurs corps alors que leurs bouches se mêlaient dans un baiser passionné.

Tarin se délectait du goût des lèvres de Vegeta - une combinaison enivrante de douceur et de force. Il sentit ses genoux fléchir sous son toucher, mais il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir plus.

Avec une lueur espiègle dans les yeux, la reine rompit le baiser et commença à se déshabiller lentement devant le regard affamé du grand roi. Elle se déplaçait avec grâce et sensualité, révélant de plus en plus de sa peau impeccable en dessous.

D'abord vint la cape doublée de fourrure qui ornait ses épaules, glissant facilement pour révéler une chair crémeuse marquée seulement par un éparpillement de cicatrices acquises au cours de batailles menées avec une détermination farouche. Ensuite vint la tunique qui épousait étroitement son ample poitrine et sa taille fine avant de se déverser sur ses hanches galbées pour la laissé tomber à ses pieds. Révélant de longues jambes et un derrière parfaitement sculpté qui implorait son toucher.

Consciente de l'effet qu'elle avait sur lui, elle prit les choses en main. Avec un sourire malicieux, elle s'approcha du Tsuful et commença à retirer l'unique pièce qui recouvrait le bas de son corps de ses doigts habiles, d'une manière tout aussi séduisante. Elle laissait derrière elle une traînée de doux baisers, le marquant comme le sien. L'excitation du roi grandissait à chaque caresse de ses mains délicates et à chaque pression de ses lèvres pulpeuses contre sa chair.

Une fois qu'ils furent tous les deux complètement nus, le roi ne pouvait s'empêcher de la contempler. Elle se tenait devant lui, complètement exposée et vulnérable - une reine réduite à rien de plus qu'une femme consumée par la passion, l'air crépitait d'une énergie électrique. Une subtile odeur de musc flottait dans la pièce alors que leurs deux corps irradiaient de chaleur en anticipation de ce qui allait venir.

La reine Vegeta saisit le physique sculpté de Tarin et le guida vers le lit. Son toucher était à la fois possessif et doux alors qu'elle l'incitait à s'allonger. Un murmure profond, presque imperceptible, vibra dans la poitrine de Vegeta, éveillant une force primale en elle. D'un mouvement félin, elle se précipita vers le Grand Roi, sa grâce féroce mêlée à une détermination inébranlable.

À califourchon sur ses hanches, elle se pencha pour capturer ses lèvres dans un baiser ardent. Leurs corps se pressaient l'un contre l'autre, peau contre peau, alors que la chaleur entre eux s'intensifiait.

L'atmosphère était chargée de désir primal, ponctuée par une symphonie de sons érotiques remplissait l'air alors qu'ils exploraient les corps de l'autre avec une faim fervente. Des gémissements doux et des halètements ponctuaient chaque caresse, intensifiant leur excitation mutuelle. Le goût de la sueur mélangé à l'odeur enivrante de l'excitation remplissait leurs sens alors qu'ils se perdaient l'un dans l'autre.

Les mains du Tsuful engloutirent les seins souples de la reine et les pétrirent doucement, provoquant des gémissements doux qui étaient de la musique à ses oreilles. Alors que ses lèvres se posaient délicatement sur le bouton de rose dressé, il sentit les ongles de cette dernière griffés sa peau, laissant derrière eux une traînée de marques qui servaient de rappels tangibles de leur passion.

Il explora les contours de ses hanches féminines puis traça les contours de sa colonne vertébrale et laissant des frissons dans leur sillage. Pendant ce temps, elle parsemait son cou et sa poitrine de baisers, chacun plus fervent que le précédent.

Abandonnant toute réserve, Vegeta descendit lentement le long du corps de Tarin, jusqu'à se retrouver face à l'évidence de son désir. Le contraste saisissant entre sa petite stature et la taille imposante de ce qu’elle découvrait ajoutait une intensité troublante à cet instant, comme un témoignage vibrant de l'union de leurs deux espèces si différentes.
La Saiyenne enroula ses doigts autour de lui avec une lenteur calculée, savourant chaque instant de cette découverte. Sous sa main, il se révélait ferme mais d'une douceur presque troublante, une contradiction qui l’émerveillait à chaque mouvement.

Le Grand Roi Tsuful laissa échapper un soupir profond, son corps vibrant sous l'effet de ces caresses maîtrisées. Ses yeux restaient fixés sur elle, captivé par son assurance et la délicatesse avec laquelle elle éveillait chaque fibre de son être.

Incapable de se contenir plus longtemps, il saisit la queue de singe de la reine et tira doucement mais fermement. Un soupir surpris échappa de ses lèvres, et une lueur de vulnérabilité traversa son regard. En tant que Saiyen, la queue était une zone érogène, et il avait bien l'intention de l'exploiter.

L'air se remplit d'un mélange enivrant d'anticipation et de reddition alors que la reine se délectait de sa position de soumission. Ce retournement de situation n'a fait qu'alimenter leur passion, alors qu'ils se délectaient tous deux du jeu de dynamiques de pouvoir qui se déroulait entre eux.

Avec un sourire sournois, Tarin se pencha et enroula sa main autour de la queue soyeuse de la reine Vegeta. Il lui donna une tirée espiègle, faisant perdre à la reine sa force pendant un instant alors qu'un choc électrique de plaisir parcourut son corps.

Profitant de ce nouveau pouvoir, le Tsuful retourna la femelle Saiyenne sur le côté avec une agilité surprenante. La reine le regarda avec un mélange de surprise et d'excitation alors qu'il se plaçait entre ses jambes. La scène devant lui était envoûtante - des pétales scintillants implorant d'être savourés.

Se penchant davantage, il sépara doucement les soies délicates de Vegeta, dévoilant sa perle délicate, vibrant de désir. Son souffle chaud caressait cette chair sensible alors qu'il la taquinait sans pitié avec de légers coups de langue.

Vegeta se tordait, submergée par l'intensité du plaisir parcourant chaque terminaison nerveuse de son corps. Elle luttait contre l'envie de crier de plaisir.

Le Grand Roi savourait le goût et le parfum de l'essence de la reine. Il se délectait de la façon dont ses muscles se contractaient et tremblaient sous son toucher, un témoignage silencieux de l'extase parcourant son corps.

Juste au moment où elle se sentait au bord de la libération, il se retira, la laissant désemparée et en quête de plus. Un gémissement de frustration échappa à ses lèvres, mais cela ne fit que l'encourager davantage.

La reine sur le ventre, Tarin se plaça à l'orée de la guerrière, puis avança lentement en elle, savourant chaque mouvement alors qu'elle se moulait à lui, accueillante et réceptive. Elle l'entourait avec une telle intensité, comme une étreinte profonde et infinie.

Un grondement profond, semblable à un murmure de tempête, résonna dans la poitrine du souverain, luttant contre l'envie irrésistible de se fondre dans l'océan de sensations brûlantes qui l'engloutissait. Les ongles de Vegeta, tels des ancrages dans une mer déchaînée, s'enfoncèrent dans les draps. Chaque mouvement entre eux devenait un ballet sacré, mêlant abandon et conquête dans une parfaite synchronie.

Se sentir comblée par ce petit homme éveillait en elle un torrent effervescent, un flot dévorant qui parcourait chaque fibre de son être. Chaque pulsation semblait la pousser au seuil de l'inconnu, défiant sa maîtrise. Pourtant, son regard intense demeurait imprégné de la majesté d'une souveraine, sa fierté irréductible la maintenant ferme malgré l'abandon. Chaque souffle, chaque frisson, était une déclaration silencieuse de son pouvoir, une note vibrante dans une symphonie où désir et domination s'unissaient.

Mais Tarin, attentif à chaque nuance de son corps et à chaque murmure silencieux de ses désirs, comprenait bien au-delà de sa fierté. D'un simple hochement de tête, empreint de complicité, il initia un mouvement en elle – d'abord lent, mesuré, chaque geste une caresse douce mais insistant, avant que le rythme ne prenne de l'ampleur, répondant à l'appel silencieux de leurs corps en parfaite union.

Au fur et à mesure que la nuit avançait, ils se rapprochaient inexorablement du sommet, leurs corps dansant ensemble à un rythme presque hypnotique. Les échos de leurs soupirs et le battement synchronisé de leurs respirations se mêlaient, emplissant l'air d'une mélodie envoûtante, hommage à la profondeur de leur passion.

Il sentit la reine se tendre contre lui, ses muscles se contractant autour de lui dans une étreinte brûlante, signalant l'approche imminente de son apogée. Résolu à la suivre dans cette ascension, il plaça une main ferme contre la tête de lit sculptée, se penchant doucement pour effleurer le point sensible qui déchaînait en elle des vagues de frissons. Ses gestes et ses mouvements se firent unis, en parfaite harmonie, propulsant l'extase dans une montée implacable, toujours plus près du vertige final.

Un cri retenu s’échappa des lèvres de Vegeta, alors qu’elle cédait enfin aux vagues dévastatrices de plaisir qui envahissaient son être. Elle se tendit, chaque fibre de son corps vibrant sous l’élan de cette passion dévorante, alors que l’intensité de son désir l’emportait.

La vision de la reine, perdue dans l’extase de l’instant, troubla le Tsuful au plus profond de lui. Il se rapprocha d’elle, unissant leurs corps dans une danse intime où chaque mouvement semblait suspendu. Avec un rugissement retenu, il offrit tout ce qu’il était, scellant ainsi leur union dans une fusion sacrée.

Un silence doux envahit la pièce, leur souffle commun emplissant l’air.

Quelques instants plus tard, le Grand Roi se retira délicatement, et ils se retrouvèrent côte à côte, les corps toujours liés par cette intense communion. Ils s’allongèrent là, se perdant dans la chaleur de l’après, savourant la quiétude d’un moment d’extase partagée.

Alors que l’épuisement doucement les gagnait, leurs doigts s’entrelacèrent, scellant une promesse silencieuse. À cet instant, Tarin savait que ce qu’ils avaient vécu allait au-delà de la passion ; il avait trouvé en elle non seulement une compagne, mais une âme sœur, une personne qui le comprenait dans les profondeurs de son être.
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