Pensyves a écrit:du grand Vegeta, la tortue des nihiliens sport infernal :p Pas mal , sinon le procés j'ai bien aimé bien que vite reglé ...
Ravi que ça te plaise:). J'ai pas voulu trop m'apesentir sur le procès, Enma à pas mal de boulot et le cas Bao ne nécessitait pas trop de temps.
Pinklaeti17 a écrit:Sympa l'expédition en Enfer

! Le procès de Bao était bien aussi, Vegeta a du en subir un, non

? En parlant de celui-ci, on voit qu'il s'est déjà trouvé une occupation, le temps que sa peine s'achève

; je plains le pauvre Freeza

! À part encore quelques fautes d'orthographe par ici et là, le reste est bien; j'ai bien aimé les deux chapitres

.
Merci! Pour Végéta, étant donné son passif et son actif, son procès (s'il y a eu) a été encore plus expéditif que celui de Bao

MàJ du 17 octobre pour la suite... Enjoy
Chapitre 2: Terres perduesBao volait maintenant depuis un bon moment. Il lui tardait d'arriver rapidement au lieu d'émission de forces. La bas, il saurait trouver des gens qui l'éclaireraient sur sa situation. Le Ciel rosâtre et le couvercle nuageux le surplombaient toujours, telle une pesante chape de plomb, alors qu'au sol, le paysage était toujours aussi déchiqueté. Ça et la apparaissaient quelques arbustes ou herbes d'une allure qu'il n'avait encore jamais vue. Tel spécimen était vraiment pour ses jeunes yeux, un concentré de laideur alors que l'autre représentait tout ce qu'il y avait de plus attirant. Mais l'assemblage global demeurait étrange.
Le fils de Cell continuait de voler à vive allure, n'ayant pas trop de temps à perdre dans la contemplation de la "nature", nature qui se faisait de plus en plus foisonnante sous lui. Ayant imperceptiblement ralenti pour admirer l'étrange spectacle, il se reprit pour accélérer jusqu'à sa destination finale. Avant qu'il ne passe à une vitesse supérieure, un mouvement fugace attira son attention au sol, dans la savane d'herbes et bosquets étranges. Bao stoppa net son vol. Il fixa au sol la zone ou il avait cru voir quelque chose mais rien ne bougeait. Au bout de quelques minutes, il se préparait à repartir, quand un énorme animal bondit du sol vers lui pour le happer. Le Cell junior, qui l'avait vu, esquiva cette charge qui n'avait l'air que trop hostile et se mit immédiatement en garde martiale. A son grand étonnement, l'animal retomba dans sur la savane, son pelage gris bien visible sur la tendance multicolore de la végétation. Qu'est ce que c'était ?? Et que lui voulait-il se demandait Bao. Il ne réfléchit pas plus quand la bête grise recommença son attaque, qu'il esquiva tout aussi aisément que la précédente. Pourquoi ne restait-il pas en l'air?? C'est qu'il ne savait pas voler ou quoi??
"- Ah ah Ah !!! Tu sais pas flotter??" lui demanda Bao, que la bête attaquait encore et encore. Finalement, il se posa dans les hautes herbes, déterminé à supprimer une bonne fois pour toute cet animal stupide, pas très fort eu égard de l'énergie qu'il dégageait. La bête, bien plus grande et imposante que lui, ressemblait avec un espèce de gros lion. Un trèèèèès gros lion au poil gris clair et aux yeux rouges à pupilles noires. Et contrairement à son presque sosie terrien, l'animal avait une double rangée de dents, avec des canines très proéminentes,
"-Cool, ça faisait longtemps que j'avais pas joué avec des animaux" se réjouit d'avance Bao.
L'Olimax, car la bête un était un, était content. Après avoir repéré sa proie, il avait réussi à l'attirer au sol avec succès. Lui restait maintenant à la dévorer et la stocker, commes les précédentes. Sa proie était petite, de taille similaire aux bipèdes de son monde natal qu'il terrorisait et dévorait, du temps de son vivant.
Car de son vivant, il avait commis de nombreux crimes, pris de nombreuses vies, d’où son arrivée ici. Mais son cérébrum animal ne le concevait pas ainsi: Pour lui, il était simplement vivant, arrivé par hasard sur cette terre infernale après moult péripéties. Les Olimax étaient les animaux dominants de sa planète d'origine et étaient au somment de leur chaine alimentaire. Ils partageaient bien sur leur planète avec d'autres espèces vivantes, animaux comme végétaux, dont des bipèdes, très intelligents, mais heureusement pour son espèce désespérément faibles. En tant que maitres de leur monde, les autres espèces se soumettaient plus ou moins intelligemment, en se battant pour perdre ou en sacrifiant certains de leur membres pour calmer leur courroux, comme les bipèdes par exemple.
Il en avait été ainsi jusqu’à son arrivée au pouvoir en tant que mâle dominant. Jeune déjà, il torturait plus que de raison ses proies, les tuait quand il n'avait plus faim, et avait plusieurs fois éliminés les petits de ses géniteurs, futurs rivaux potentiels pour son accession à la domination des meutes. Arrivé au pouvoir suprême, il ne s'était plus contenté des sacrifices tacites des bipèdes et autres espèces. Il transforma les meutes, les modelant en de grandes hordes sans pitiés, massacrant et égorgeant tout sur leur passage, rien que pour son plaisir. Mais son règne de la terreur s'était poursuivi auprès de ses congénères : Il avait massacré sans raison ses Olimax les plus fidèles pour le plaisir, éliminé ses rejetons de peur qu'ils ne le détronent et s'était même nourri de leur chair. La planète devenait chaque jour de plus un vrai tombeau. Tous ça, jusqu'au jour ou de puissants animaux, des bipèdes pour la plupart, étaient apparus dans leurs régions.
Ils étaient très intelligents, maitrisaient le feux, et surtout, étaient puissants. L'Olimax, qui régnait sans partage tel un tyran, fut vaincu pour la première fois de sa vie. Il fut ensuite transporté dans une cage.... pour en ressortir dans une région qu'il n'avait jamais vue, avec des odeurs qu'il n'avait jamais senti, un ciel d'une couleur qui lui était inconnue. L'intelligence limité de l'Olimax ne pouvait concevoir qu'il avait été transporté sur une autre planète. Il fut ensuite libéré et crut qu'il pourrait reprendre ses activités de massacre habituelles. Mais cette fois, c'est lui qui avait été chassé. Il était le gibier d'un prédateur, et eut peur la première et dernière fois de sa vie. La partie de chasse s'avéra fatale pour lui: Son terrifiant chasseur, un petit être bipède cornu aux yeux rouges sang, avait eu raison de lui très facilement. Puis il était arrivé sur ses terres. Il se crut libre à nouveaux, mais il déchanta rapidement: L'existence était insupportable ici, avec un air vicié, de la pluie qui vous perçait jusqu’à l'os, le soleil et la lumière qui vous brulait, vous tuait, le poids qui vous explosait l’intérieur... mais il revenait toujours à la vie, même si parfois il aurait souhaité en finir.
Il y avait des proies aussi parfois, qu'il dévorait mais qui revenaient pour êtres dévorés à nouveau. Et puis récemment, le démon à cornes était revenu. Même s'il avait changé de forme il avait reconnu son regard à glacer le sang, accompagné d'autres membres de se race.... Il fallait se faire discret. Et la cette petite proie apparaissait... Ce serait du tout cuit, une nouvelle et tendre chair à broyer et à torturer, ça le calmerait... sentir sa gorge brisée sous ses crocs, le sang tiède jaillissant et coulant dans sa gorge....Ça le calmerait.
Bao observait la bête qui s'approchait doucement mais fermement, respirant bruyamment :
"- Arf, Arf, Arf, Arf..."
"Hé ho !! "
"- Rrrrr"
"- Tu parles ??"
"- Rrrrr"
La proie lui adressait des braillements, comme les bipèdes de sa planète le faisaient à son approche, terrorisés par la peur. Mais celui la n'avait pas peur, il le sentait. Tant mieux pour lui, il l'attraperait plus facilement ! L'Orimax gardait toutefois son calme et marchait d'un pas mesuré, voulant éviter que sa victime ne prenne peur et s'enfuie dans les airs.... Il se sentait assez proche, c'était le moment de surprendre sa proie...
Bao, déçu que le gros lion ne lui réponde pas et lassé de sa démarche lente vers lui, comptait maintenant lui secouer les puces. Mais ce ne serait plus la peine:
"-GRRRRRRRRRRAAAAOOOOOO!" l'Orimax cria en faisant exploser son énergie. En un bond, il fut devant Bao, dont il happa le corps jusqu'au buste d'un rapide coup de gueule. Tant pis pour l'amusement, la bête n'avait plus qu'a resserrer ses mâchoires pour couper sa proie en deux. Elle s'appliqua à faire selon son désir, mais sans succès. Le viande du petit gibier était plus dure que prévue. L'orimax força pour briser sa proie mais contre toute attente, ce ne fut pas le le corps qui céda mais sa gueule qui se rouvrit:
"-Grrrooo ??"
"- Beurk, tu pues de la bouche, le lion !!" Déclara Bao, qui tenait maintenant l'Orimax par ses mâchoires en se dégageant. Mais la bête ne voulait pas s'avouer vaincue.
"- GRAAAAOOOOO !!!" Dans une dernier accès de fierté, elle tenta de resserrer son étreinte faiblissante et donna même de violents coups de pattes à son petit adversaire. En vain: ses griffes, pourtant si mortellement affutés, se brisèrent sur le torse du petit bipède, lui causant une douleur insoutenable. Mais ce n'était pas fini: Le bipède lui ferma d'un coup le gosier avant de le soulever avec facilité par celui ci, le maintenant queue à l'air et tête en bas, dans un position des plus instables. L'Orimax, déjà plus en position verticale, allait lourdement s'affaler sur le sol quand il sentit les mains qui le fermaient le museau bouger :
"- Hoo !! Hoo !!" cria Bao, en tentant de maintenir le gros lion en l'air. Il avait tenté de l'attaquer par surprise en faisant masquant son ki jusqu'au dernier moment. Bao avait cru qu'il pourrait l'amuser mais il n'avait vraiment pas le niveau. Alors il s'était trouvé cette façon de faire, essayer de le maintenir en l'air, comme un bâton, c'était plus marrant. Mais l'animal n'était pas un bout de bois inerte. Il n'y mettait vraiment pas de bonne volonté, en se tortillant sans cesse, rajoutant de la difficulté à l'exercice, faisant quasiment exprès pour qu'il n'y arrive pas!!
Agacé, Bao bazarda le lion au sol et lui décocha un Kikoha qui lui transperça le torse. L'animal s'effondra sur le coup, râlant quelques instants avant de se taire définitivement. L'amusement étant terminé, Bao reprit son vol vers les puissances qu'il sentait toujours, sans remarquer que le corps de l'animal vaincu s'était mis à luire, au niveau de sa blessure, d'une lumière bleutée....
Bao volant à pleine vitesse, s'écartant de ce coin ou il avait passé un petit moment sympa, mais maintenant, il devait avoir des réponses, vu que le lion ne l'avait pas trop aidé. Après un long moment de vol, la végétation changeait sous lui: Les étranges assemblages qu'il avait quitté faisaient place à des formations plus réduites, plus rabougries, plus chétives. Avant de disparaitre. Bao, pas troublé pour autant, continuait de voler, un peu plus lentement qu'auparavant, quand même un peu intrigué par le paysage qui lui défilait sous lui, de plus en plus lunaire. En bas, parfois, il apercevait des formes des humains et d'autres créatures plus étranges les unes que les autres, qu'il n'avait jamais vu sur terre Toutes avaient l'air fatiguées, exténuées.
Le fils défunt de Cell, remarquant qu'il volait de moins en moins vite, se pressa pour accélérer à nouveau. Mais quelque chose n'allait pas. Il avait beau mettre plus d'énergie pour avancer, sa vitesse n'était pas comme elle devait être. Pire encore, un peu plus tard, il n'accélérait même plus du tout. Il ralentissait même, en étant en plus attiré par le sol, ou des formes plus ou moins animales semblaient écrasés.
Bao continuait à forcer, à dégager plus d'énergie, plus de pouvoir, pour pouvoir continuer à avancer, avec de moins en moins de succès: La surface de cette terre maudite était maintenant de plus en plus proche et le fils de Cell pouvait maintenant distinguer les détails de ceux qui s'y trouvaient: Des êtres de toutes sortes écrasés, broyés par un poids extérieur. Beaucoup étaient ventre contre terre, immobiles et tremblants pour tenter de se relever. D'autres avaient réussi à se dresser sur certains de leurs appendices mais ne pouvaient faire plus. Tous n'avaient pas cette chance: Des corps étaient brisés, en sang. Des ventres explosés laissaient voir les entrailles d'une pauvre créature. D'autres dégageaient une étrange lueur bleue...
Non, Bao ne devait surtout pas se laisser attirer par cette terre maudite sinon il allait avoir des problèmes. Mais la volonté du petit être ne plus lutter contre le poids qui l’écrasait de plus en plus fort maintenant. C'était comme s'il portait le monde entier surr ses frêles épaules. Le sol était maintenant tout proche, à quelques mètres, et les corps agonisants avaient laissé place une une véritable marre de sang dégageant ici et la cette étrange lumière bleuâtre.
Bao chuta à son tour et s'écrasa face contre terre, son poids se multipliant encore de manière inimaginable dès son contact avec la mer de sang. Il tenta de se relever et pu à peine se mettre à quatre pattes, comme les infortunés qu'il avait vu tantôt et y arriva tant bien que mal. Mais sa position était intenable à terme. Bao perdit la notion du temps, les membres écrasés, et le crâne douloureux.
Dans un accès de lucidité, il comprit que tôt ou tard, il allait faillir, comme les autres, s'il ne réagissait pas. Il devait agir, mais que faire?? La pression , gigantesque, lui sapait lentement mais surement ses réserves d'énergie. Bientôt, il n'aurait plus les moyens de faire quoi que ce soit... Mais quoi?? Voler était maintenant impossible et marcher pour rebrousser chemin?? Un doux rêve. Non, il lui fallait d'abord quitter la terre ferme et rejoindre les cieux ou la pression était moins forte avant de rebrousser chemin. Pour ça il lui restait encore une petite possibilité.
Bao, tentant le tout pour le tout, ressembla son énergie et difficilement, joignit ses deux mains pour concentrer son énergie. La sphère qui se forma bientôt vaporisa la marra de sang sous elle. Quand il eu fini de rassembler le maximum d'énergie qu'il pouvait, il la libéra d'un coup. Sous une gravité normale, l'explosion qui aurait suivie aurait été gigantesque. Mais dans ce cas la, la déflagration était à peine plus puissante qu'une roquette terrienne, expulsant Bao à une dizaine de mètres dans le ciel. La pression était toujours très forte, mais plus assez pour empêcher le Cell jr, avec les forces qui lui restaient, de continuer sur sa lancée pour prendre un peu plus de hauteur. Bao, maintenant un plus léger et mobile, scruta son environnement et vola rapidement vers la zone d’où il venait, là ou la mer de sang semblait s’arrêter. Il espérait ne pas s'être tromper, sinon....
Heureusement il avait vu juste: Il était retombé mais la pression était déjà moins forte que celle du lieu qu'il avait quitté. Mais il pouvait marcher, et il se sentait déjà plus léger à mesure qu'il rebroussait chemin, même s'il était toujours attiré vers le sol. Persévérant, il n'abandonna pas et bientôt, la tendance sembla s'inverser. La pression devenait moins forte et lui permit un vol plus aisé. Bao prit de l'altitude, ne prêtant bientôt plus grande attention aux damnés au sol, pris dans la nasse. Ces faiblards avait échoués et étaient pris dans la nasse. S'ils n'avaient pu s'en sortir, c'était bien leur faute !! Bien faits pour eux !! Pensa-t-il en trouvant un chemin détourné vers les forces qui pulsaient toujours au loin.
Sheinatia, capitale infernale...Il y avait eu du changement, au palais, récemment. La direction tricéphale des enfers avait été remplacé par un nouvel arrivant. La rumeur, puis la nouvelle, confirmée, avait fait le tour de toute la ville. Des demeures les moins décrépies aux masses qui dormaient à même le sol près des remparts de la cité, en passant par les taudis les plus bondés. Un changement de plus. Décidément, cela commençait à faire beaucoup, pensaient les plus anciens condamnés, les plus dangereux réprouvés. Avant, les dynasties duraient plusieurs centaines d'années, quelques dizaines pour les règnes express. Mais ces derniers temps, les condamnés surpuissants se bousculaient les un à la suite des autres, pour terminer par les anciens seigneurs de la galaxie Nord. Eux mêmes détrônés peu après leur arrivée. C'était du jamais vu.
Mais c'était de bonne augure pour un individu qui avait cessé de se cacher. La fin de la tyrannie Cold en enfer l'arrangeait bien, lui et son compagnon, actuellement foudroyé par la virus de la fièvre rouge.
Celui ci n'était pas avec lui, qui se rendait au palais rencontrer le nouveau maître des lieux. Son ancien chef d'équipe, de son vivant. Radditz avait été introduit dans la salle d'audience du Palais du Défi, nom officiel de cette bâtisse qui tenait plus d'un château provincial délabré que d'un véritable palais impérial. Mais c'était ce qu'il y avait de mieux en enfer pour se protéger des rayons mortels, des pluies acides, des températures extrêmes et de la gravité capricieuse, dans une certaine mesure.
Radditz avait patienté avec d'autres réprouvés dans une salle d'attente mais avait été introduit assez rapidement dans la salle d'audience, par un Namek qui lui rappelait de bien mauvais souvenirs. Le nouveau maître des enfers, Végéta, l'attendait sur son trône, un monobloc de la même matière que le sol maudit qu'il foulait souvent, assez finement travaillé pour lui donner une certaine prestance et une cachet plus qu'affirmé.
"- Et bien, mon cher Radditz !! Ça faisait longtemps !!"
"- Végéta !! " se borna à répondre le frère de Goku.
"- Pff !! C'est tout ce que tu as à me dire pour nos retrouvailles !!"
"- ...Alors la rumeur était bien vraie !! Tu t'es débarrassé de la tyrannie des Colds !!"
"- Tu en doutais ?? C'est pour ça que tu as attendu si longtemps pour venir me saluer ?? » questionna narquoisement Végéta. Radditz ne nia pas, à quoi bon :
« - Tu n'imagines pas Végéta, ce que nous aurions enduré si Freezer avait mis la main sur nous...La vrai mort nous aurait été plus douce.... Heureusement, nous avons pu lui échapper jusqu'à ton arrivée »
« - Sur vous ?? Tu veux dire toi et Nappa j'imagine. D'ailleurs ou est-il, ce gros balourd ?? »
«- Il n'a pas pu venir aujourd'hui, il était souffrant il y a peu et se remet ». Ce n'était qu'une demi-vérité.
« -On aura tout le temps de se voir, je ne me formalise pas pour cet impair. »
Végéta s'était levé de son siège dès le début de la conversation pour s'approcher du sayan chevelu. Sayan chevelu qui profitait de la proximité de son prince pour mieux l'observer.
Les années qu'il avait prit ne se voyaient quasiment pas. Il était aussi physiquement bien plus dessiné et musclé que dans son souvenir. Par contre, niveau caractère, le Végéta qu'il avait en face de lui n'avait rien à voir avec celui qu'il avait connu de son vivant. Il était par le passé déjà assez sur de lui et arrogant, mais c'était le masque qu'il affichait en permanence pour pouvoir résister psychologiquement, tenir dans l'empire de Freezer, au sein duquel ils étaient constamment rabaissés, et ou ils avaient des ennemis mortels. Mais la, la confiance qu'il dégageait ne semblait pas surfaite et son arrogance légèrement tempérée. Oui, le prince avait acquis durant ces dernières années de vies une chose qu'il n'avait jamais pu obtenir du vivant de son vivant à lui, Radditz. Quelque chose qui lui avait permis de se débarrasser des 3 tyrans en même temps. Le super sayan, selon les bruits qui couraient, même avant son damnation.
«- Végéta... Tu en as pour combien de temps ici ? » le questionna Radditz, tout de go. Végéta fixa son ancien subordonné avec intensité puis lâcha, sobrement :
« - 160 ans. Et toi ?? »
« - Pareil. Mais vu que ça fait 6 ans que je suis la... Il me reste encore 154 ans à tirer ici »
« - Mff, ça te fera quatre ans à passer à te cacher des Colds après ma disparition définitive ! » se moqua Végéta. Le frère de Goku allait répondre, quand un boucan du diable se fit entendre, venant de la salle d'attente.
« - Qui ose !! » s'énervait déjà Végéta, qui se dirigeait vers la salle pour calmer le malotru. Avant qu'il n'atteigne la porte séparant la salle d’audience de la salle d'attente, celle ci s'ouvrit violemment, laissant débouler un Nappa ivre de rage :
«-Végéta !! Radditz, qu'est ce que t'es venu foutre ici !! Enfoiré !! »
« - Je voulais m'assurer que la rumeur était vraie !! Nappa !! Nous n'aurons plus à nous cacher !! »
« - Radditz !! Écarte toi de lui !! Ce n'est plus le Végéta que tu as connu !! ce n'est qu'un TRAITRE !! »
« - Pourquoi !! Nappa !! Pourquoi tant de haine envers Végéta ?? »
Radditz savait que Végéta pouvait être cruel quand il le voulait, mais, de son vivant, il les avait toujours soutenus. Que s'était-il passé entre eux deux ?? Radditz n'avait jamais demandé à Nappa comment il avait été tué, c'était une règle qu'on apprenait vite quand on arrivai ici. Mais à l'évocation de leur prince, il se rembrunissait, comme s'il lui en voulait...Une mission qui aurait mal tourné ?? Radditz sentait que, pour une raison ou une autre, les deux sayans s'étaient gravement brouillés.
« - Pas le temps de t'expliquer !! Dégage de mon chemin, seconde classe !! » hurla Nappa, poussant sans ménagement un Radditz qui avait tenté de s'interposer entre lui et Végéta.
« C'est d'un hilarant !! » se dit Végéta. « Alors Radditz ne sait pas que j'ai éliminé Nappa...» Mais Nappa, débarrassé du frère de Goku, fonça sur Végéta, dans le but plus qu'évident de le frapper.
« Pff, futile... » songea Végéta, balayant d'un revers celui qu'il avait envoyé ici. Le géant Sayan traversa en sens inverse et plus rapidement qu'à l'aller la pièce, sous le regard ébahit de Radditz, qui se relevait. Nappa percuta le mur séparant la salle d'audience de la salle d'attente et s'affala lourdement, râlant au sol. Végéta se tourna alors vers Radditz :
"-Radditz. Apprends la vérité et hais moi si tu le dois..."
Radditz, étonné par le ton que prenait le défunt prince, l'écoutait:
"-.... Cependant si ce n'est pas le cas, et si même par dela la mort, tu veux te hisser au sommet....."
Le chevelu ne comprenait toujours pas ou il voulait en venir. Nappa s'était relevé, toujours plein de rage et de haine envers son ancien protégé:
"-TRAITRE!!"
"- Rejoins moi" termina Végéta explosant de milles feux en un éclair doré. La haine de Nappa, ébloui et charmé par la beauté de la transformation de son prince, fondit comme neige au soleil, tandis qu'il admirait la chevelure dorée et les yeux bleus nouvellement apparus. Radditz voulut avoir la certitude de ce qu'il voyait, et son prince, voyant sa stupeur, devança la réponse à la question qui restait bloquée dans sa gorge:
"-Oui. C'est ça, le super sayan" Puis il marcha lentement, dépassant premièrement Radditz, puis Nappa, relevé au fond de la pièce.
« - Je vous transmettrais mon enseignement si vous me rejoignez. Ma proposition est aussi valable pour toi, Nappa. Mais si vous vous satisfaisiez de votre pathétique sort...» Estomaqué, le colosse ne répondit pas, fixant le super sayan de ses yeux écarquillés.
« - Ou.. Ou vas tu Végéta ?? »
« - ...J'ai une personne à aller voir. Elle devrait être déjà la, mais j'ai l'impression qu'elle a un peu traîné sur la route » continuait Végéta.
«-On se révéra si vous restez jusqu'à mon retour. Sinon... » conclut-il en partant.
PS: désolé si il reste beaucoup de fautes, j'ai des problèmes avec mon correcteur
