Eh bien ! Encore un bon chapitre, ça commence à faire beaucoup, là![]()
Plains-toi, tiens ! XD
la plupart de mes questions trouvent leur réponse dans le chapitre et dans ta réponse :p
Pour le coup j'ai un peu spoilé, j'avoue. Et j'ai eu flemme de changer mon spoil après, j'avoue encore. ^^
Chichi qui apprend les bases du combat à Joanna, c'est sympa, même très, étant donné qu'elle est très peu souvent mise en valeur en tant que combattante, dans la plupart des fanfictions.
Surtout qu'il ne faut pas oublier que dans l'original, elle a entraîné Goten ! Cela montre clairement qu'elle n'a jamais vraiment perdu la main, à mes yeux !
Et puis ses réelles motivations rendent le personnage encore plus humain, c'est vraiment cool.
Mais j'ai-j'ai-j'ai simplement réfléchi selon la logique du perso... 'x'
Du coup, je me demande si Gohan connait déjà le Super Saïyan, et s'il va l'apprendre à Joanna ?
Ben là, je ne dirai rien, na !
pour accentuer le côté Mary-Sue
Et là non plus, na !
En tout cas, hâte de voir la suite !
Elle arrive !!
Et une fois de plus merci pour ta fidélité ! <3
@Xela :
Moi aussi, j'ai beaucoup apprécié Chichi dans ton chap.
Merciiii ! ^///^
Elle percute que ses amis ne seront plus là pour les tirer d'affaire et que le grand avenir de Gohan est compromis.
Elle est du genre têtu, mais elle n'est pas bête...
Faut bien que Gohan ait hérité son intelligence de quelque part !

/me s'enfuit sous les huées des fans de Gokû
J'espère que Gohan entrainera feu du ciel aussice serait sympa de voir un loup combattant !
Feu de Ciel est déjà un combattant, à sa manière. ^^
Peut-être est-il le Kulilin de ce nouveau groupe ?

Sans plus attendre, voici la suite qui n'apportera cette fois pas de réponse à vos commentaires !!

Et qui fera râler Masenko, qui le trouvera un peu court. Je la connais, à force.

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-23-
« Gohan, tu as écrit quoi, là ?
-Là ? C’est ‘chaise’, voyons…
-Mais… Chaise ne commence pas par un ‘i’… »
Le garçon regarda la jeune femme pour voir si elle plaisantait, mais son visage montrait qu’elle était parfaitement sérieuse.
« Bien sûr que si… »
Ce fut au tour de Joanna de regarder l’enfant avec perplexité. Il y avait comme un problème.
Chichi avait donc accepté que Son Gohan s’entraîne au détriment de ses études, à condition que Joanna aussi se mette à étudier un minimum. Elle s’était montrée inflexible dès qu’elle s’était rendue compte que la jeune femme avait un gros souci en lecture : elle lisait, très souvent sans comprendre, d’ailleurs, ce qui était écrit avec l’alphabet, mais elle ne connaissait aucun des signes composant le syllabaire utilisé conjointement.
Son Gohan lui avait expliqué qu’il y avait quelques siècles de cela, une personne avait réussi à devenir l’unique Roi de la Terre et à unir tous les peuples. Cependant, il y avait alors deux langages dominants, chacun avec son système d’écriture, et nul ne voulait céder son identité culturelle face à l’autre. Alors les deux langues furent progressivement mélangées, et les deux écritures imposées.
Joanna connaissait les vingt-six lettres de l’alphabet, mais aucun caractère du syllabaire. Elle pouvait donc potentiellement lire au moins la moitié des productions imprimées, mais elle avait beau se souvenir des lettres, les mots qu’elle avait face à elle lui semblaient relever du charabia. Elle ne pouvait donc rien lire.
Ce constat navrant -du point de vue de Chichi, du moins- fut l’élément déclencheur de la conciliation. Il était hors de question de se retrouver dans une situation aussi compliquée que celle qu’ils avaient traversé récemment. Joanna pouvait s’absenter, mais elle devait laisser une note pour les prévenir, et si jamais il y avait un souci durant son absence, elle devait pouvoir lire tout message laissé à son attention à son retour.
Son Gohan avait déjà enseigné les trois premières lignes du syllabaire à son amie, les A, KA, SA, et, pour renforcer l’assimilation, il lui avait préparé des lignes de mots à réécrire, pour qu’elle puisse associer les écritures à des objets connus.
Et Joanna fixait les pages, les unes après les autres, dépitée. Voilà où ils en étaient.
« Bien sûr que si, que ‘chaise’ commence par un C… OU un Shé, mais il n’y a pas ce son dans le syllabaire… » Elle se gratta la tête, un peu énervée.
« Mais… Qu’est-ce-que tu lis, alors, si ce n’est pas ‘chaise’ ? » L’enfant, malgré son dépit, cherchait à comprendre où pouvait être le problème.
La jeune femme énuméra ce qu’elle avait sous les yeux : « Isu, ashi, saku, aka, iku… » Elle s’arrêta en voyant l’air effaré de son professeur. « Qu’est-ce-qu’il y a ?
-Ta façon de les dire… C’est… Bizarre…
-Comment ça ?
-Reprenons ‘chaise’, par exemple : jusqu’à présent tu le prononçais très bien, mais quand tu as lu le mot, c’était comme… Comme si tu déchiffrais un langage inconnu. J’ai reconnu ‘chaise’, mais tu l’as si mal prononcé, et avec un accent terrible… »
La jeune femme se chiffonna les cheveux, énervée. « Mais c’est quoi mon problème, mince ?? Je ne suis pas fichue de lire correctement ! Et comprendre ce que je lis, alors là !! Bon, c’est quoi, les autres mots ?
-Chaise, jambe, fleurir, rouge, aller, » répondit Son Gohan.
-Chaise, jambe, fleurir, rouge, aller ? Mais il n’y a aucune ressemblance entre ce que je dis et ce que je lis ! » D’exaspération, elle lança les feuilles en l’air.
L’enfant se leva brusquement, surpris. « Attends, Joanna ! Recommence !
-Quoi donc ? A jeter les feuilles ? Attends, je les ramasse…
-Non, avant ! Recommence à dire les mots ! »
Elle regarda l’enfant pendant quelques instants, interdite, puis obtempéra. « Euh… Chaise, jambe… Rouge ? Aller ? Il m’en manque un…
-Ça a l’air d’être ça… » Répondit le jeune professeur, semblant se parler à lui-même. « Recommence encore une fois, s’il te plaît ? Chaise, jambe, fleurir, rouge, aller.
-Chaise, jambe, fleurir, rouge, aller. Qu’est-ce-qu’il y a de surprenant ?
-Tes lèvres, Joanna ! »
Elle porta les mains à sa bouche, la tâta, puis demanda, plongée dans la plus totale incompréhension : « Mes lèvres ? Qu’est-ce-qu’elles ont, mes lèvres ?
-Quand tu parles, elles ne semblent pas former les mots entendus.
-Oh. » Elle prit quelques instants pour réfléchir, puis reprit : « Je ne comprends pas.
-Regarde mes lèvres, dans ce cas. Je vais redire les cinq mots. Essaie de les lire sur mes lèvres.
-Euh… D’accord ? »
Son Gohan prononça une fois les cinq mots de vocabulaire. Puis une seconde fois. « Alors ?
-On dirait un film avec doublage… Les sont entendus sont les bons, mais les mouvements des lèvres ne correspondent pas… C’est quoi, cette histoire débile ?
-Je crois que tu ne parles pas la même langue que nous… » Conclut l’enfant. « Et ce serait pour cela que tu sais écrire et décomposer les mots, mais que tu n’en saisis pas le sens.
-Ça se tient, en effet… » Joanna s’affala sur la table, découragée. « Donc je n’ai pas simplement à apprendre à lire et à écrire, mais carrément à apprendre une langue étrangère…
-Tu parles quelle langue, toi ? » Lui demanda l’enfant, curieux.
« Le français. Je pratique la langue française depuis toute petite.
-C’est d’où, le français ? » Continua-t-il de l’interroger.
Elle ne sut répondre. Elle passa de longues minutes à réfléchir en fronçant les sourcils, puis soupira de résignation. « Ça vient du pays où je suis née, je suppose. Je ne sais pas comment j’ai réussi à me rappeler de cela, mais je n’arrive pas à me souvenir de quoi que ce soit d’autre… »
Son Gohan lui tapota l’épaule pour la réconforter, comme il la voyait attristée. « Voyons le bon côté des choses… ?
-Lequel ?
-Au moins, tu n’as pas eu de problème pour communiquer avec les gens d’ici, peu importe tes origines. C'est peut-être une caractéristique héritée d’un de tes parents ? Après tout, nous savons que tu as du sang Saiyen, mais qu’est-ce-qui nous dit que ton autre moitié est humaine ? Tu peux même avoir trois races d’origines différentes, s’il y a eu un métissage au niveau de tes parents et de tes grands-parents !
-Ce n’est pas bête, ce que tu dis… » Réfléchit Joanna, avant de continuer, perplexe : « Quel genre de parent pourrait avoir le don de traduction instantanée ?
-De race, tu veux dire ?
-Oui, pardon.
-La race française, peut-être ?
-J’ai un doute. Mais en tout cas, je suis soulagée d’avoir compris le problème. » Elle soupira, résignée. « L’apprentissage s’annonce difficile… »