Tendou Buu a écrit:Aouch...Il s'en est prit plein la tête Kakarotto;bon c'est pas étonnant il a désobéit aux ordres,très bien joué la reprise du faux SSJ de la toei de l'OAV avec Slug(dont j'ai oublié le titre),là c'est presque génial(presque à cause du facteur Toei...),n'empêche que PAS OFFICIEL,PAS CANON!!!!!!
Sinon c'est pour la première quoi qu'il réfléchit à cette possibilité notre bon vieux Végéta?

merci^^ et effectivement, jusque là, vegeta s'est cru le Légendaire super saiyen, unique à chaque millénaire. là, il commence à se poser des questions.
Thib a écrit:False super saiyajin ! *jouis*
Bon sérieusement, j'ai adoré, même si j'ai franchement eu peur, au vu du titre, que Végéta démembre carrément Kakarotto pour le punir. J'aime bien le fait que Styx soit vraiment amoureuse de son mec, je croyais que c'était surtout pour le sexe, mais non

content que mon idée sur Styx te plaise.
RMR a écrit:Très intéressant ! Mais du coup, je me demande à quoi vous allez faire correspondre cette transformation.
je peux répondre maintenant ou dans mon prochain chap, c'est pas une grosse révélation alors comme vous voulez
edit: ajout de chapitre
Chapitre 21: Etranges nouvelles
Le palais impérial était certainement une des construction les plus somptueuses de la galaxie. Haut de plusieurs centaines de mètres de haut, et érigé peu de temps après la victoire finale de l’empereur, il était fait de formes arrondies, et brillaient à l’horizon comme un phare gigantesque. Le maitre des lieux avait voulu une demeure mêlant la pierre et le métal, le traditionnel et le moderne, le mécanique et l’électronique de dernière génération. En superficie, on aurait dit une ville dans la ville, qui abritait des jardins semblable à de véritables jungle, des baraquements pour le personnel et une des bases militaires principales de l’empire. Mais près de Cinquante pourcent du vaste complexe était la demeure personnel et privée du maitre de l’univers. Tout en haut de la tour d’Eridan, la plus haute de toutes, se situait la salle du trône richement décorée, écrasant tout visiteur de l’opulence du maitre des lieux. Ainsi le souverain affichait publiquement qu’il était au dessus du commun des mortels. Et c’est non loin de cette salle, dans un des somptueux corridors y menant que Styx marchait lentement dans un état d’angoisse dont elle ne laissait rien paraitre devant les gardes, mais qui était bien réel. Kakarotto et Nappa étaient arrivés tout récemment, convoqués par leur supérieur pour discuter d’un problème qu’il avait gardé secret, même pour ses meilleurs hommes. Bien qu’elle se ficha éperdument de cette histoire, elle s’était précipité pour retrouver le saiyen partit si longtemps loin d’elle… La dernière fois qu’elle l’avait vu, c’était il y avait peut être deux mois, lors de cette fameuse révolte. Il était revenue a la capital quelques jours avant de repartir dans son propre palais. Et maintenant, il fallait absolument qu’elle le voit, qu’elle lui parle… C’était essentiel… Et terrifiant. Elle arriva finalement aux portes de la salle du trône, qu’elle repoussa sans un bruit. Elle pris aussi conscience de son invisibilité. La peur l’avait instinctivement se replier dans l’ombre. Elle avança lentement au couvert des piliers massifs, se dirigeant vers l’extrémité de la salle. Plus elle avançait, plus les voix se faisaient, puis un rire retentit, « son » rire.
- Je n’arriverais jamais à te comprendre Nappa, qu’une grosse brute de ton espèce puisse être aussi coquet… Regardez moi ça, c’est ridicule.
L’invisible jeune femme s’approcha du bord du pilier ou elle était tapie pour observer la scène.
Kakarotto était bien là, à quelques mètres du trône impérial, surélevé par rapport aux deux saiyens. À coté de ce siège, une silhouette de taille moyenne, d’une prestance étonnante avec son habit somptueux de souverain, observait pensivement à travers la baie vitrée recouvrant tout un pan du mur et donnant une vue imprenable sur l’horizon et le crépuscule. Il ne disait pas un mot tandis que son bras droit raillait le doyen de la salle. Ce dernier avait engraissé, bien que toujours nettement taillé pour le combat. Il avait troqué son armure pour une tenue d’apparat noire agrémenté ici et la de décoration harmonieuse d’un gris léger. Un long manteau noir lui aussi complétait l’ensemble. Il ne faisait pas spécialement chic, mais son charisme était certain. Mais il fallait admettre que la touffe de cheveux noirs sur le sommet de son crane était belle et bien ridicule, oui.
- Fermes là, Kakarotto! Mêles toi de tes affaires!
Ce dernier souriait toujours d’une oreille à l’autre devant son ami rouge de colère:
- Non mais franchement… Je savais que tu avais mauvais gout, j’ai vu ta demeure, mais alors, te faire implanter cet espèce de plumeau sur le crane, c’est trop drôle! Tu as battu tout les records là, vraiment.
- Mais tu vas te taire oui! Tu as vu comme tu es habillé, monsieur je sais tout? S’il y en as un qui n’a pas de leçon à me donner, c’est bien toi!
L’insulté portait sa tenue de combat habituelle, plastron léger sur pantalon orange avec ceinture bleue sombre. Et il ne semblait pas gêné le moins du monde, si ce n’est pour son compagnon. Il secoua la tête de gauche à droite avec un sourire:
- La paix et le pouvoir ne te vont, vieil homme… Tu t’empâtes de jour en jour avec toutes tes excentricités… Elle est belle, l’élite saiyenne.
N’y tenant plus, le colosse bondit sur le railleur, poing en avant. Ce dernier esquiva tranquillement avec un sourire moqueur chaque attaque, sans riposter ou même faire mine de bloquer. Le jeu dura quelques instant, avant que ne retentisse une voix:
- ÇA SUFFIT!!
Un frisson parcouru l’échine de Styx lorsque l’ordre retentit. Cette voix portait en elle les accents d’une autorité quasi divine, et d’une puissance sans limite. On se sentait obligé d’obéir à ce commandement, ce que firent d’ailleurs les deux subalternes qui se figèrent et reprirent immédiatement leur sérieux, les bêtises précédentes effacées de leur mémoire. Le propriétaire de cette voix, ainsi que de l’essentiel de l’espace connu, se tourna devant ses vassaux dans un ample mouvement de sa cape argentée. Une luxuriante tenue royale, de la même matière argentée, resplendissait aux yeux des spectateurs. Le haut, une tunique ornée de motif tourbillonnant, était refermé sur le torse par plusieurs attaches. Sur les épaules, on pouvait voir les fixations de la cape. Les manches étaient presque inexistantes, laissant les bras au muscles parfaitement dessinés à l’air libre. Le bas de la tenue ressemblait beaucoup à celui de Kakarotto, hormis pour ce gris argenté omniprésent. Des bottes simples et pratiques complétaient l’ensemble. En un mot comme en cent, l’empereur vegeta respirait le pouvoir et la grandeur. Sa tenue royale n’était que pacotille devant l’aura royale qu’il dégageait. Il avança vers ses seigneurs et les invectiva durement:
- Je ne vous ai pas convoqués pour ces conneries, nous avons à parler d’affaires extrêmement graves, pas du ridicule affiché de Nappa. Dois-je vous faire taire moi-même?
- Non…
- Non… Bien sur que non Vegeta.
- Bien. Alors nous pouvons commencer.
Kakarotto demanda:
- Euh… On n’attends pas Raditz?
Vegeta le regarda, puis se dirigea vers son trône ou il prit place, puis répondit:
- C’est justement la raison de cette entrevue, Raditz a disparu.
Deux « Quoi? » simultanés résonnèrent dans la vaste salle avant que Kakarotto ne fasse un pas en avant:
- Qu’est-il arrivé?
- Nous n’en savons rien… J’ai tenté de joindre le palais de Raditz sur Rédana, sans succès. Il semble que les communications aient été coupés.
- Tu as envoyé des troupes enquêter?
- Deux bataillons, disparus également.
- Deux? Deux cents hommes portés disparus?
- Plus les milliers d’habitants de Rédana, et un seigneur saiyen dans le lot…
Les trois souverains universels tombèrent dans le silence. Styx se sentait véritablement écrasé par toute cette tension palpable, qui n’était pas pour l’apaiser…
Enfin, Kakarotto ouvrit la bouche:
- La seule façon de savoir, c’est d’y aller.
- Pff…
Nappa ne semblait pas très enthousiaste:
- Rédana est entouré par plusieurs nébuleuses, ce serait pas étonnant que ce soit elles qui bloquent le signal. Suffit d’attendre.
Kakarotto serra les dents, exaspéré:
- Et les deux bataillons, imbécile? ils se sont perdues dans les nébuleuses?
- Arrêtes de me manquer de respect, enfoiré!
- Alors ouvres là pour autre chose que dire des conneries!
- Silence.
Un ton calme et froid, qui étouffa la réplique dans l’œuf. Kakarotto se tourna, soupirant rageusement en balayant la salle du regard. Il se calma rapidement et se retourna vers son maitre.
- Bien. Puisque sa graisseuse altesse ne veut pas bouger son cul pour aider un des derniers représentant de sa race, je vais aller faire un tour sur Rédana. Au pire, ce sera l’occasion de revoir mon frère, ça fait un bail.
Vegeta hocha légèrement la tête en signe d’assentiment, avant d’ajouter:
- Emmènes des ingénieurs avec toi au cas où. Rédana n’est pas très loin, tu as trois jours pour reprendre contact, passé ce délai, Nappa se fera une joie de se déplacer.
Il lança un regard mauvais à ce dernier.
- N’est-ce pas?
Une goutte de sueur coula depuis la racine des implants noirs, et le colosse bégaya:
- Ou… Oui… Bien sur.
- Quelle joie…
- C’est parfait, tu as tes ordres Kakarotto, trouves ce qui est arrivé et fais moi un rapport, ne me déçois pas.
- Comme toujours.
Et le saiyen tourna les talons et partit à grandes enjambées.
Styx s’éloigna le plus discrètement possible des membres restant du trio. Elle devait rattraper Kakarotto au plus vite. Elle passa la porte comme une ombre et remarqua alors l’absence de garde.
- Tu peux me dire ce que tu fous là?
Son cœur fit un bond et elle se retourna. Son saiyen était adossé au mur, bras croisés en la fixant dans les yeux malgré son camouflage. Evidemment, il avait cet étrange don de toujours arrivé à la repérer. Impossible de lui échapper, ou de le prendre en traitre. C’est ce qui l’avait séduite au début. Elle abaissa sa protection et se sentit soudain très petite et très vulnérable devant celui qui la possédait toute entière, bien malgré elle.
- Je… Il fallait que je te parle…
- C’était important au point que tu espionnes une réunion privée?
Elle déglutit. Le peu de courage qui lui restait semblait s’être évanoui.
- Oui… Enfin… Non… Mais, ce que je veux dire, c’est que… Je…
- Viens en au fait, inutile de te dire que j’ai pas toute le journée, tu nous surveilles depuis le début je suppose.
Et Styx y repensa alors d’un œil différent. Elle baissa les yeux et dis d’une voix faible:
- Ça peut attendre, nous en parlerons à ton retour…
Kakarotto resta un moment là, du mécontentement peint sur le visage, avant de tourner brusquement la tête à l’opposé:
- Tsh…
Et il partit sans un mot de plus.
- Kakarotto, attends!
Il s’immobilisa sans lui faire face.
- Sois prudent, d’accord?
Il resta un instant sans bouger, puis repris sa route sans rien ajouter. Il disparut au tournant du couloir.
Styx tremblait. Elle n’avait pas pu lui dire. Mais elle avait une bonne raison. De ce qu’elle en avait entendu, cette mission risquait d’être plus dangereuse que prévu, et il fallait que son saiyen soit parfaitement focalisé sur son objectif si les choses se corsaient. Et comment l’aurait-il pu si elle lui avait annoncé cette impensable nouvelle qui risquait de tout changer…
Chapitre 22: Rahab
Le Victory filait droit à travers le tissu de l’hyper espace. De la forme d’une goutte effilé de quatre cent mètres de long, recouvert d’un alliage sombre lui faisant refléter les profondeurs de l’espace, il était le tout premier vaisseau de guerre de la classe Astral mise au point par les scientifiques de l’empereur Vegeta. La partie bombée de la « goutte » représentait la proue, sa pointe la poupe. Il abritait une centaine de membre d’équipage et il était suffisamment grand pour contenir toute une flottille de capsule de largage, de chasseur de combat classe Lambda et environ deux cents soldats en plus du personnel de bord. Ce premier modèle, ultra moderne et doté de la pointe de la technologie (suffisamment pour faire passer les anciennes horreurs volantes de l’empire de Freezer pour des avions en papier), avait été placé sous le commandement du bras droit de Vegeta, le seigneur Kakarotto. Ce dernier en avait alors fait son vaisseau personnel, et tout l’équipage lui était fidèle jusqu’à la mort depuis bien longtemps. Et il se trouvait en cet instant même sur la passerelle, bras croisés, regardant le spectacle mouvant de la distorsion hyper spatial au dehors. Un spectacle amusant les dix premières heures mais au bout d’un moment…
- Combien de temps? Lança-t-il au second non loin de lui.
- Environ dix minutes mon seigneur, nous allons arriver en orbite de Rédana dans quelques instants.
Et en effet, quelques secondes après que ces paroles furent prononcées, le vaisseau sortit de l’hyper espace, révélant la petite boule verte, demeure de l’un des seigneurs de l’univers. Kakarotto observa un instant le spectacle, avant de se retourner vers son second pour les opérations au sol:
- Rahab, tiens l’équipe d’ingénieur prête, départ dans quelques minutes.
Le jeune garçon alien le regarda, la mine fatigué, et acquiesça:
- Très bien, Kakarotto.
Le saiyen haussa un sourcil et les membres d’équipage les plus proches se figèrent avec stupéfaction. Un soldat de garde réagi plus violemment que les autres:
- C’est « Seigneur » Kakarotto, microbe.
Le membre du CI tourna son regard vers le sous fifre, et avec un fin sourire, approcha. Puis il lui tendit une main amicale:
- Oui, bien sur, merci de rappeler le protocole de rigueur, soldat; c’est du bon travail.
Un peu étonné, le soldat de métier tendit avec hésitation sa main quand:
- Rahab, non.
La voix grave et autoritaire du seigneur figea le guerrier dans son mouvement, ce qui lui sauva la vie, bien qu’il l’ignora. L’adolescent, visiblement déçu, laissa tomber sa main et parti vers la porte de la salle en ajoutant:
- Si on peut même plus s’amuser… De toute façon, je pense pas qu’une sous merde comme lui m’aurait fait grand-chose…
Et il disparu par l’ouverture. Kakarotto était dubitatif quand à cette nouvelle recrue du CI. Son caractère lui plaisait assez, il ne s’embarrassait pas de protocole, et lui faisait assez penser à lui-même à son âge. Il était impertinent et têtu, et d’une incroyable cruauté par moment. Et en même temps, il était loyal avec ceux qu’il considérait comme des amis. Non, ce qui gênait vraiment le seigneur, c’était son pouvoir, la raison même de son adhésion au CI. C’était de la triche, ni plus ni moins… Pouvoir s’approprier pendant une courte période les capacités de n’importe quel être vivant par simple contact, ce n’était pas loyal. Néanmoins, c’était terriblement efficace. Le petit salaud excellait dans la comédie du pauvre gamin faiblard, pour attirer sa proie sans méfiance jusqu’à lui. Ensuite, un simple contact physique pendant quelques secondes et c’était réglé… Enfin… Au combat, tout les atouts sont bons à prendre, et ça, c’était un sacré atout. Et cette mission loin du commando ne pouvait qu’être profitable de toute manière. Au moins le saiyen ne risquait pas de subir la soif de pouvoir du petit être vicieux.
Foutu hiérarchie! Foutu soldat! Foutu mission! C’était les pensées du jeune Rahab alors qu’il se dirigeait vers la caserne du vaisseau. Quand tout le monde arrêterait de le traiter comme un gamin?? « microbe »… Pff. À une seconde prêt, ce grand con de soldat aurait repeint les murs avec sa cervelle. Mais bien sur, Kakarotto était intervenu… Pourtant il en avait besoin… Tellement besoin. Quand le CI l’avait trouvé, sur sa planète natale, il était le monstre… Le mutant… Le paria… Une mutation génétique très rare de son espèce, normalement capable d’absorber l’énergie de la lumière de leur soleil pour vivre, avait étendu cette capacité à l’énergie vitale des autres êtres vivants. Pour cela, Rahab était unique, et détesté. Jusqu’à ce qu’il rencontre sa vrai famille, Yron et les autres. Il était de loin le plus faible du groupe, quelques 400 unités lors de son recrutement. Normalement, cela aurait été hors de question, s’il n’avait pas manqué broyer Rey avec ses propres boucliers après l’avoir touché. Depuis il avait subit un entrainement intensif, et les résidus d’absorption de pouvoirs de centaines de guerriers aliens avait contribué à le rendre infiniment plus fort qu‘avant. 5 000, c’était le chiffre s’il se souvenait bien. Mais c’était de la rigolade pour n’importe quel membre de sa « famille », notamment Yron, l’extraordinaire chef d’équipe. Et ça, il n’en pouvait plus… Il en avait marre de redevenir faible, de perdre à chaque fois les pouvoirs spéciaux qu’il arrivait à voler. Mais c’était inéluctable, il finissait toujours par redevenir Rahab… L’insignifiant gamin, certes bien entrainé, et très fort pour une bonne partie de l’univers, mais pas pour l’armée. Et il était insignifiant pour ses proches, sans même parler des seigneurs… Il se sentait boulimique de pouvoir… Même rien qu’un peu, ça lui suffirait…
- Hé gamin! Qu’est-ce que tu fous ici? C’est pas l’heure de la sieste?
Rahab ferma les yeux et serra les dents. Merde, manquait plus que lui. Il releva la tête et eut un sourire sans joie en se tournant vers le nouvel arrivant:
- Salut, Everet…
Le grand capitaine du groupe d’élite de la mission toisait le garçon maladif de toute sa hauteur. Il avait prit la recrue en grippe depuis son arrivée. Il avait du mal à tolérer qu’un gamin plus faible que lui soit dans le commando ultime de l’empire.
- Puis-je savoir ce qui me vaut ce déplaisir?
Un sourire mauvais passa sur le visage écailleux:
- Monseigneur m’envoi t’épauler pour les préparatifs. Il a du penser qu’un mioche pourrait apprécier les conseils d’un soldat avec de l’expérience.
Rahab montra les dents. Il savait ce qu’il lui restait à faire. Non! Quand Kakarotto l’apprendrait, il passerait un sale quart d’heure. Mais… Il… Oh, et puis zut, juste une fois. Et puis ce salopard le méritait bien.
- Ouais, c’est vrai. En tant que membre du commando suprême de l’empereur Vegeta, j’ai bien besoin de l’aide d’un soldat de la masse pour me cirer les pompes.
La corde sensible, comme prévu. Une veine commença à saillir à la tempe de l’élite:
- Fais gaffe, gamin, ma patiente à des limites.
- Ta patiente, et tes compétences aussi apparemment, si même un gamin est plus haut gradé que toi.
Une seconde plus tard, le capitaine avait saisi l’adolescent à la gorge et c’était propulsé sur dix mètres de couloirs pour le plaquer contre un mur. Il cracha:
- Petit merdeux! Je vais t’apprendre le respect!
- Ark… Ça m’étonnerait que tu puisse m’apprendre quoi que ce soit, pauvre imbécile.
Sa main se referma sur le bras écailleux, et enfin, le pouvoir afflua dans ses veines, grisant. De son coté, Everet commençait à perdre de sa superbe alors qu’il se vidait de ses forces.
- Aaaaaah… Ouaiiiis…
Rahab se sentait enfin remonté à bloc. Et maintenant, il allait pouvoir s’amuser avec son jeu préféré, la torture.
Commençant à léviter, il saisit la gorge du gradé et le soutint dans effort, finissant sa ponction en raillant:
- Alors, capitaine, ou est votre fierté?
D’un revers de la main, il l’envoya s’écraser de l’autre coté du couloir. Il se propulsa ensuite pour retomber sur le genou du soldat qui cassa net:
- Ça fait mal hein?
Il reprit la gorge dans une main, bloquant le cri de douleur, et commença à serrer, une lueur folle dans le regard.
- Eh bien capitaine? Pas d’insulte? Ou est le gamin maintenant capitaine?? REPONDEZ!!
Un craquement sec accompagna le point brisant les cotes.
- Vous n’avez pas de railleries toutes prètes? Hein, capitaine?
Une gifle fit sauter plusieurs dents au malheureux jouet sans défense.
- Ça ne m’amuse plus. Je vais me faire plaisir en te regardant crevé, salopard.
- RAHAB!
Le coup que reçu le jeune garçon était autrement plus violent que tout ce qu’il avait pu recevoir avant. Il fut brutalement jeté en arrière et tapa une paroi, avant qu’une main entourée d’une aura d’or ne le plaque contre le métal. Rahab ouvrit les yeux et fut muet de stupéfaction. Le super saiyen! Il était là, tout prêt de lui. Le pouvoir absolu… En d’autre circonstance, il aurait su. Ce n’était vraiment pas une bonne idée, vraiment, vraiment pas. Mais il était rendu fou par l’envie de puissance, et il agrippa fermement le bras dur comme de l’acier. Il se sentit alors envahi d’un flot de pouvoir comme jamais il n’en avait connu avant. Il en voulait plus! Encore! ENCORE PLUS!! Mais:
- N’essaie même pas ta merde sur moi!! Hurla le guerrier doré, devenant encore plus fou de rage.
Tout se passa en un dixième de seconde. Une main agrippa un coude et le brisa, tandis qu’un poing allait exploser la mâchoire déformée par l’extase. Rahab ne sentit qu’une explosion de douleur, puis le réconfort de l’inconscience.
Kakarotto redevint normal, contemplant le corps à ses pieds. Il se souvenait de la lueur folle dans ces yeux de reptile. Une des fameuses crises dont Styx lui avait parlé… C’était effrayant, et dégoutant.
- Emmenez moi ce malade et le capitaine aux cuves de soins. Lança-t-il au personnel pétrifié qui venait d’accourir. Nous allons commencer la mission sans lui. Quand il sera rétabli, envoyé le. Et prévenez le bien, la prochaine incartade de se genre, c’est bien plus qu’un mal de tête qu’il aura.
Chapitre 23: cendres
La navette ovoïde, d’environ vingt cinq fois la taille d’une capsule, filait à travers l’atmosphère de Rédana. L’espace à l’intérieur était assez réduit, il n’y avait donc pas de pilote, l’appareil étant directement téléguidé depuis le Victory. À l’intérieur, huit soldats de la garde personnelle du seigneur, deux ingénieurs pour le cas ou, et le seigneur saiyen lui-même. Le commando était très restreint, mais Kakarotto avait à juste titre estimé que sa présence valait facilement un déploiement à grande échelle. Sa force armée interviendrait au besoin, mais si lui-même ne suffisait pas, inutile de dire que la situation serait plus que critique.
- Bien, vous avez tous été briefé sur la mission actuelle, nous allons rejoindre la capitale et enquêter, mon frère est notre objectif principal. En espérant que ce ne soit qu’un problème de com, mais nous savons tous qu’il y a peu de chance. Des questions?
Pas une réponse.
- Parfait. J’ai confiance en vous les gars, je n’ai pas de meilleurs hommes dans mes rangs, suivez mes ordres et soyez sur vos gardes.
Des hochements de têtes et des sourires apparurent dans la faible lumière. Kakarotto était devenu un seigneur de l’empire, il n’en restait pas moins un soldat, et nombre des personnes présentent dans l’espace confiné l’avait suivit au combat pendant presque toute la guerre contre Cold. Il avait confiance en eux et inversement, et lui était dévoué jusqu’à la mort.
Le silence retomba un moment jusqu’à ce qu’une vibration inattendue secoue l’appareil. Les lumières et les écrans de contrôle commencèrent alors a clignoter un peu, puis de plus en plus.
- On perd de la puissance! Indiqua un ingénieur.
- Du calme! Ordonna Kakarotto. Qu’est-ce qui ce passe?
- On dirait qu’un espèce de champ électromagnétique perturbe les appareils, ça va lâcher!
Un instant plus tard, les moteurs de la navette cessèrent de fonctionner, et l’appareil entama une chute en piquet à toute allure. Cependant, si les ingénieurs commençait à perdre leur sang froid, pas un soldat ne fit même mine de s’inquiéter. Leur supérieur se leva tranquillement de son siège et posa une main sur le toit de l’habitacle. Aussitôt la chute commença a ralentir de façon stupéfiante jusqu’à stopper totalement au bout de quelques secondes. Un observateur attentif pouvait voir que le seigneur ne touchait plus le planché métallique et flottait à un ou deux centimètres. Pas le moins du monde incommodé, ce dernier observa rapidement les ingénieurs d’un air réprobateur, puis lâcha un mémorable:
- Tapettes…
Puis il regarda ses hommes:
- Vous êtes blessés?
Plusieurs non fusèrent, un brin étonnés.
- Alors levez vos culs et ouvrez la porte, on va poser cette coquille vide quelque part et continuer par nous-mêmes.
Après un instant de manœuvre pour activer l’ouverture manuelle de la porte, un air riche et frais, chargés de senteur forestière empli la cabine. En quelques secondes, tout les hommes étaient sortis à l’exception de Kakarotto qui lança:
- Trouvez moi un coin ou poser cet engin.
Une fois la navette confortablement installée sur un nid extrêmement épais de branchages, Kakarotto put enfin admirer la beauté sauvage de Rédana. Des étendues d’arbres de plusieurs dizaines de mètres de hauts à pertes de vue, seulement éclaircis par quelques grandes clairières d’à peine quelques kilomètres de larges. Le reste n’était que paradis vert et fourni, regorgeant de vie. Et un des passe temps préféré du maitre des lieux était l’organisation de fastueuses chasses dans la jungle épaisse. Pour traquer quelques habiles prédateurs… Ou quelques malchanceux prisonniers… Le seigneur Raditz appréciait tout particulièrement la chasse à l’homme, et ses frères avaient sus exploiter ce travers. En effet, nombreux étaient les politiciens réfractaire à l’empire à recevoir une invitation très spécial de la part du saiyen. On ne leur révélait leur statut de proie qu’une fois sur place bien entendu.
Kakarotto eut un léger sourire en pensant à la quantité probablement phénoménale de cadavres que devait recéler les sous bois. Finalement, il quitta la branche haute et large sur laquelle il se tenait et prit les airs, bientôt suivit de ses hommes. Arrivé à une trentaine de mètres au dessus du tapis feuillu, il repéra la direction de la capitale, fronça les sourcils et parti soudain à pleine vitesse, laissant littéralement ses hommes sur place. Car ce qui lui avait permit de repérer la capital, c’était les monstrueux panaches de fumée qui montait tel de lugubres piliers tordus, bien loin au dessus de l’arbre le plus haut, et visibles à des kilomètres. Il bipa son scaouter, se rendant rapidement compte qu’il ne pouvait plus joindre ses hommes. Il ralentit alors considérablement et fut rejoins au bout de quelques temps par une troupe volant à fond.
- Les scaouters ne fonctionnent plus? Lança-t-il a un ingénieur.
- Comme pour tout les appareils mon seigneur, nos armes ne fonctionnent plus non plus…
Ledit seigneur jeta un œil aux armes pitoyables des deux hommes, pas assez doué pour utiliser leur énergie consciemment, puis décrocha le bout de métal inutile à son oreille qu’il balança à l’un deux en disant:
- Gardez moi ça.
Puis il porta son regard sur l’horizon et s’étouffa presque:
- Nom de dieu…
Non loin devant, la forêt… S’arrêta brusquement. De son point d’observation aérien, Kakarotto voyait un gigantesque cercle raz, ou tout n’était plus que cendres. À l’odeur riche de la forêt succédé maintenant une odeur de bois brulé et de feu. L’air était lourd, envahi de poussière, épais de fumée et la visibilité se faisait difficile. Néanmoins, le saiyen put finalement apercevoir au centre les ruines de la grande capitale d’Eridan, s’étendant à pertes de vue dans le lointain, toujours entouré de plusieurs kilomètres d’arbres calcinés.
- Bordel de merde, mais qu’est-ce qui c’est passé ici??
Le seigneur impérial était vraiment stupéfait par le morbide spectacle. Un silence surnaturel régnait sur les lieux, seulement ponctué d’une rafale de vent, de temps en temps. En vol stationnaire, le groupe observa un instant les décombres monumentaux, les grattes ciels effondrés ou éventrés, les murs brulé, certain à tel point que le métal avait fondu. Presque plus rien n’était indemne. Puis le chef du groupe pointa l’autrefois splendide structure du palais détruit.
- On va commencer nos recherches la bas, tacher de trouver un moyen de refaire fonctionner notre équipement et trouver des réponses.
Tous suivirent. Quelques minutes plus tard, onze silhouettes atterrissaient dans la large place du palais, longue de quelques huit cents mètres, larges de deux cents, ovale.
Tout était encore une fois grisé de cendres épaisses. Un incendie avait de toute évidence tout ravagé. Un incendie tout sauf naturel.
- périmètre de sécurité, on inspecte la zone avant de pénétrer dans le palais. Si ma mémoire est bonne, le centre de sécurité de la ville est à l’extrémité de la place, j’y vais avec… Toi, l’ingénieur, quel est ton nom?
- Euh… Eaman mon seigneur.
- Bon, alors, Eaman m’accompagnera, les autres, vous restez à porté de vue et d’ouïe les uns des autres, et en cas d’agression, vous ne réfléchissez pas, vous atomisez.
Il partit alors rapidement en direction de son objectif, l’ingénieur sur ses talons. Cela ne prit pas longtemps pour rejoindre l’énorme centre de sécurité. Les deux hommes y pénétrèrent prudemment, l’un très nettement plus assuré que l’autre, qui collait tellement son maitre qu’il manqua buter contre lui à plusieurs reprises, ce qui ne lui aurait pas été recommandé.
Que de couloirs vides et de pièces sans dessus dessous dans ce bâtiment. Se fiant aux plans visibles régulièrement, le duo effectué sont ascension au sein du centre dans un silence d’église, leurs bruits de pas pour seule compagnie. Finalement, ils émergèrent dans une vaste pièce, au dernier étage du bâtiment. Trois des murs était recouvert d’une large baie vitrée donnant une vue imprenable sur une partie de la cité. Le spectacle actuel n’était guère réjouissant cependant. L’ingénieur pointa du doigt un terminal et lança:
- Cet ordinateur à l’air intact.
Il s’en approcha rapidement et après un court examen, sourit avant d’ajouter:
- Tout à l’air de fonctionner. C’est ce chant magnétique qui empêche tout de fonctionner. Je vais essayer de…
Sa phrase se figea dans sa gorge. Kakarotto aussi ne bougeait plus et tournait la tête vers la porte par laquelle ils étaient entrés. Un bruit… Un bruit de pas raisonnait, depuis loin dans le complexe. Des pas rapides, une course même.
- Quelque chose… Se rapproche.
L’ingénieur sentait son cœur s’accélérer alors que le bruit se rapprochait. Et soudain, une chose fit irruption dans la pièce et se figea, tel une statue sur le seuil provocant une vague de peur dans le cœur peu entrainé de l’alien.
De taille moyenne, il tenait avec deux mains grisâtres les deux cotés de la porte. Ses vêtements étaient déchirés et teintés de bleue. Certaine partie du corps possédaient une peau bleue également, écailleuse. Mais une grande partie du corps était grisatre, ou noir, et ne semblait pas organique. Le visage quand à lui, était une vision effrayante. La mâchoire inférieure était noire, la bouche grande ouverte comme exprimant la surprise. Pas un cheveu sur la tête. Ça et là, des sortes de petites lumières rouges clignotaient sur les parties non organiques. Et ces yeux… L’un était alien, l’autre était une grande bille rouge flamboyante. Un regard effaré, tel celui d’un fou, les yeux écarquillés. La tête penché sur le coté comme un animal analysant quelque chose d’inconnu. Et il fixait l’ingénieur.
- Raaaaaaaah…
Ce fut ce râle que le duo entendit, étonnamment métallique. Un instant plus tard, la chose bondissait en avant, droit sur Eaman. Sa vitesse était stupéfiante… Du point de vue de l’ingénieur… Le crane de la créature explosa contre la paroi ou un poing saiyen l’expédia comme une comète. Il tomba au sol et resta là, sans bougé, déversant un liquide grisâtre.
- Merde, c’est quoi ça??
Une immense vacarme retentit alors à l’extérieur. Bruit de bataille, cris. Kakarotto avisa par la fenêtre les flash de rayons énergétiques à l’autre bout de la place. Et dans le couloir de nouveaux bruits de courses et des gémissements féroces.
- Nos gars ont des problèmes! Eaman, récupères la mémoire centrale, grouilles toi!
Une nouvelle créature émergea dans la salle. Cette fois, elle ne prit pas de temps d’arrêts, et fonça directement à la mort sur le pied du combattant. Aussitôt trois nouveaux ennemis entrèrent, et connurent le même sort. Bientôt, se furent un flot ininterrompu de monstres qui venaient emplir la vaste salle de leurs cadavres. Ceux qui n’étaient pas déchiquetés se relevaient et repartaient à l’assaut, mais ils étaient totalement inefficace face à l’incroyable guerrier.
- EAMAN!!
- Oui! Oui! J’y suis presque!
Enfin le cri salvateur:
- Je l’ai!
Kakarotto projeta soudain sa main vers la masse monstrueuse et hurla:
- AAH!
Une vague d’énergie invisible enfonça les rangs adverses, les éclatants contre le mur du fond, mais d’autres continuaient à affluer.
- Ça suffit!
Le saiyen ramena vivement ses deux bras vers sa poitrine, et pivota de façon à présenter son profil aux monstres.
- Eaman, dégages!
Ce dernier se jeta en arrière quand son supérieur pointa un bras vers la baie vitrée, l’autre vers la porte:
- Double lightning!
Deux vagues d’énergies violettes partirent simultanément, l’une fracassant toute la façade du bâtiment, l’autre en désintégrant une grande partie de l’intérieur, ainsi qu’une quantité impressionnante de monstre.
Sans prendre une seconde de pause, Kakarotto agrippa l’ingénieur et se jeta par l’ouverture qu’il venait de creuser, droit vers ses hommes. De partout sortaient des créatures difformes aux yeux rouges brillants, certains se trainant avec difficultés, d’autres courant vers la mêlée et la tempête d’énergie. À son arrivée, le commandant de la mission eut la mauvaise surprise de trouver deux de ses hommes déjà à terre, atrocement déchiqueté. Il entama immédiatement l’arrosage des créatures de vagues d’énergies. Un soldat se dirigea vers lui en frappant tout ce qui se trouvait sur son chemin.
- Ils nous sont tombés dessus par surprise mon seigneur! Y en a partout! On dirait qu’ils ne sentent pas les coups!
- Réduisez les en purée! Ça les arrêtent à coup sur de ce que j’en ai vu!
Le combat sembla s’éterniser, les créatures attaquant sans la moindre forme d’organisation en très grand nombres. Certaines portaient des armures impériales, ce qui fit tiquer le second de la mission:
- On est en train de tirer sur nos gars mon seigneur!
- Je sais! Mais on a pas le choix.
Et soudain… Plus rien… les bêtes stoppèrent soudainement leur assaut. Elles semblèrent un instant indécises, puis prirent la fuites dans les rues effondrés. En une dizaine de seconde, la place fut vidé de toute créature, à part les cadavres.
- Qu’est-ce qu’elles foutent? J’aime pas ça…
- Seigneur, regardez là-bas.
De plusieurs ruelles commencèrent alors à émerger une marée de minuscules créatures. À peine un centimètre de haut, innombrables, elles se dirigeaient vers les soldats. On aurait dit de minuscules triangles de métal, munis d’une patte à chaque pointe. Et elles avançaient, recouvrant les cadavres au fur et à mesure.
- Bordel! Ils les mangent! Hurla l’un des soldats.
Et en effet, les cadavres semblaient ingéré par ces étranges pucerons de métal. Elles étaient de plus en plus proche et Kakarotto allaient ordonné l’envol quand un hurlement retentit:
- NE LES LAISSEZ PAS ENTRER EN CONTACT AVEC VOUS!!!!
Jaillissant depuis une des fenêtres brisées du palais, celui qui avait crié balança soudainement une énorme vague d’énergie sur la place:
- Dans les airs!!
Kakarotto et ses hommes échappèrent de justesse à l’explosion titanesque qui souleva un panache de fumée. Le seigneur, une fois revenu de sa surprise, regarda le tireur et fut plus surprit encore:
- Ra… Raditz? Qu’est-ce que tu…
La fin de la phrase ne devait jamais voir le jour, car en regardant son frère disparu à l’armure en miette, torse nu et couvert de blessures, Kakarotto ne put s’empêcher de remarquer que ça main droite était de métal gris et noir, parcouru de lumière rouge.
Chapitre 24: première rencontre
La fumée retomba en même temps que le silence, seulement troublé par une pierre ou deux, retombant des quelques centaines de mètres ou l’explosion les avaient projeté. Sur une bonne centaine de mètres, certains bâtiments menaçaient de s’effondrer d’une seconde à l’autre dans l’abime créer par le tir. L’air fut troublé par la voix grave de Raditz, lançant:
- Retournons dans le palais, nous serons à l’abri un temps, j’ai éliminé toute la saloperie qui y trainait.
Sans un mot de plus, il tourna les talons et rentra par la fenêtre brisée d’où il avait précédemment émergé. Après quelques secondes de réflexions, Kakarotto suivit, ainsi que ses hommes restant. Ils n’étaient plus que six. Le seigneur, bien sur, Eaman, et quatre soldats. Tout les autres avaient été tués par les créatures, ou blessés avant d’être achevé par l’attaque du second saiyen. Tous pénétrèrent dans ce qui s’avéra être une ancienne salle de bal, certainement du moins, car tout ce qui pouvait constituer un meuble ou une décoration était entassé contre la grande porte d’entrée, dont le mécanisme avait été grillé par une vague d’énergie depuis certainement des jours. Ça et là, quelques cadavres, anciens également. Tous étaient de créatures semblables à leurs attaquants. Kakarotto en fut vaguement surpris. Leurs blessures avaient beau datées de plusieurs jours, aucune trace ou odeur de décomposition sur ces corps noirs et métallique, dont presque aucune chair n’était visible. Raditz remarqua le trouble de son frère et lança en s’asseyant par terre contre un mur, près de la fenêtre:
- La mort n’arrête pas la transformation des tissus. Ces trucs n’avaient presque pas de matière mécanique quand je les aient tués. Mais ce qui les rongent ne s’est pas arrêté pour autant…
- Tu ne les as pas jetés dehors? Interrogea le cadet.
- Non, les cadavres attirent les parasites. Ils les mangent pour se multiplier. On dirait que les murs du palais sont assez épais pour empêcher qu’ils détectent les cadavres à l’intérieur, et moi par la même occasion, donc, je les laisse ici.
- Hum… Bien… Et toi? Tu es blessé? Relança Kakarotto en pointant du doigt la main de son frère.
- Ça? Ce n’est rien, un des parasites m’a sauté dessus, j’ai réussi à protéger ma tempe, mais…
Il ouvrit sa main, montrant sa paume ouverte dans laquelle brillait un petit triangle gris, presque indissociable du reste de la main, sauf par la couleur plus claire.
- … Il s’est planté là, et depuis, il me change petit à petit.
Entendant ça, les soldats les plus proches firent tous un pas en arrière tandis que les autres fixaient le frère de leur seigneur comme s’il allait soudain bondir comme une autre de ces choses. Ce qui fit rire le concerné:
- Ne vous en faites pas, bandes de mauviettes. Les parasites attaquent les vivants en nombre normalement, et ils visent en premier les tempes. S’ils y arrivent, il suffit de quelques minutes pour que la cible devienne aussi sauvage que ceux que vous avez vu en bas. Moi il lui faudra un sacré moment pour atteindre mon cerveau, tout seul. Ça fait trois jours qu’il est planté là, et le changement s’est à peine étendu au delà du poignet.
- Qu’est-ce que tu sais d’autre sur ces créatures?
Raditz observa son frère un moment, plongé dans ses pensées, avant de relever la tête vers le plafond en soupirant.
- Pas grand-chose, malheureusement. D’après ce que j’ai pu voir, les infectés deviennent tous des sortes de zombies. Ils ne s’attaquent pas entre eux et ils se contentent souvent de rester immobile pendant des heures, comme des statues. Je peux aussi te dire que plus l’infection est importante, plus ils sont fort.
- Ils ont des chefs?
Le regard du saiyen aux longs cheveux changea en entendant la question, reflétant un début d’émotion inattendu. De la peur.
- Je crois qu’ils en ont un… « Lui ».
- Lui?
- Je l’ai appelé le Chevalier. Stupide peut être, mais on dirait un chevalier en armure comme dans certaines vieilles légendes. C’est lui qui à mené le premier assaut. On ne s’est aperçu de rien… Pas un bruit. La nuit était calme, les détecteurs n’avaient rien vu. Puis…
Raditz sembla souffrir de se rappeler de tout cela:
- Des cris… Partout dans la cité. Les gardes des murailles ne répondaient plus. Plus de la moitié de mes soldats sont partis dans la cité pendant que les autres se regroupaient pour assurer la défense. J’étais devant la porte quand j’ai entendu les cris de terreur et de douleur dans le noir… Kakarotto, on en a vu et entendu beaucoup toi et moi, mais j’ai jamais entendu un truc pareil. À glacer le sang. Et le silence est soudain revenu.
Dans la pièce, tout le monde regardait le conteur dans l’angoisse, osant à peine respirer. Même Kakarotto écoutait avec toute son attention, une très légère goutte de sueur sur le front.
- Quelques minutes sans que rien ne se passe… Plus un murmure, pas un souffle de vent… Les éclairages de la cité s’étaient tous éteint. On y voyait pas à dix mètres. On s’est aperçu que nos appareils ne fonctionnaient plus. Et on a fini par le voir… Lui…
La tension atteignait son paroxysme dans la pièce, même le vent semblait s’être tu pour écouter.
- Cette chose, ce Chevalier. Plusieurs dizaines de lumières rouges dans le noir, dessinant une silhouette. Il faisait facilement dans les deux mètres. Un corps caparaçonné de métal noir, illuminé de sortes de diodes rouges. Il portait une sorte de cape. Et deux yeux étincelant. Il a marché tranquillement vers nous depuis le bout de la place. Et quand il à était à moins de dix mètres… Il nous à fixé un moment… Et… Et…
Kakarotto écarquillait les yeux à présent, son frère ne lui avait jamais semblé si terrifié par quoi que ce soit, même Freezer semblait lui avoir fait moins peur.
- Il a levé le bras vers nous, sans dire un mot. Et des milliers de lumières rouges se sont ouverts dans la nuit, de tout cotés, sur les toits, dans les rues, derrière le chevalier, partout… Toute la ville nous es tombé dessus, plus violent que la pire bête sauvage. On a bien résisté au début. Ils étaient pour la plupart bien minables pour moi, mais le Chevalier s’en est mêlée, il a tiré un jet de flamme sur nous, je n’avais jamais vu une chose pareil, les flammes étaient bleu électrique, et elles ont engloutis la moitié de la place en quelques secondes. Presque tout mes hommes y sont passés. Ils ont fondus Kakarotto! Ils ont fondues… J’ai évité pour me lancer à l’attaque du chef… Et il m’a administré la pire rouste que j’ai jamais reçu… Freezer m’en a peut être fait autant, mais c’est tout. Je ne l’ai pas touché une seule fois, et il m’a roué de coups, avant de me lancer tranquillement vers le palais… j’ai percé la fenêtre ici et me suis écrasé contre le mur du font. Quand j’ai relevé les yeux, il était là, devant l’ouverture, auréolé du bleue des flammes qui dévoraient la ville. Il aurait pu m’achever, mais tout ce qu’il a fait, c’est me dire « tu sera l’appât » avant de s’en aller. Ça fait une semaine que je suis là… J’ai tenté de reprendre la ville quand vos renfort sont arrivés, mais les zombies les ont tous décimés, et j’ai été contaminés. Vous connaissez la suite…
C’était la consternation générale. Les soldats savaient parfaitement que leur seigneur était infiniment plus fort que son frère, mais ce dernier était tout de même d’une puissance inimaginable, alors si lui et plusieurs centaines d’hommes avaient perdus…
- Tu es pitoyable mon pauvre Raditz…
Ce dernier releva la tête devant l’insulte fraternelle.
- Regardes toi… Tu es pétrifiés de peur devant une boite de conserve… Tu me déçoit vraiment.
- Tsh… Penses ce que tu veux, mais ne sous-estimes pas cette créature. Je ne sais pas ce que c’est ni d’où ça vient, mais la puissance qu’il développe est considérable, sans compter l’armées de choses qu’il a avec lui.
Kakarotto n’ajouta rien, à part une expression de mépris sur son visage avant de se diriger vers la fenêtre pour avoir une vue d’ensemble et commencer à élaborer un plan. Ce fut quand il posa les yeux en bas que son cœur fit un bond, avant qu’un sourire naisse sur son visage.
- Eh bien, mon frère, je crois qu’il est temps pour moi d’aller faire connaissance avec ton chevalier.
Il sauta brusquement de la fenêtre sous l’air ahuri de toute la troupe, pour aller se poser sur les restes de la place, en face d’un individu qui l’attendait, aussi immobile que s’il avait appartenu à la pierre sous ses pieds métalliques.
Raditz l’avait bien décrit. Un géant en armure noir, la tête comme un casque intégral, troué de deux yeux luminescents. Un corps de métal intégral, parcouru de nombreuses lumières rouges clignotant lentement. Et une étrange cape, semblant également de métal, mais plus malléable. Kakarotto jugea bon d’entamé la conversation avant le massacre:
- Eh bien, voici donc le terrible chevalier qui a transformé mon frère en peureux pétrifiés… tu n’es pas si impressionnant que je le pensais. Sans doute que sans la nuit et ton armées de monstres, tes effets sont moins au point…
Le colosse resta impassible, le fixant de son regard sans émotions.
- Eh! Je te parle. Tu pourrais faire l’effort de me répondre.
Le silence…
- Pff… Et tu as un nom beau brun?
Encore un silence, la créature cybernétique restant de glace devant la raillerie de son futur adversaire. Puis, comme sorti de nulle part, une voix métallique résonna depuis le masque uniforme:
- Nous sommes Hilios.