Sykia tome 3 : la planète Vegeta chap 27

[xela26]

Ben oui ! 2018 c'est dans 3 mois maintenant. Évidement, le tome 3 sera prête pour le 1 janvier 2018

Ok pour le pdf, envoi moi un email pour que je te balance le fichier.

[Masenko]

Tatatatatatatatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!



...J'ai fini ma lecture !

Alors, que dire sur ce deuxième tome ?

Je maintiens que tu écris de manière tellement claire, efficace et intelligente qu'il est difficile de ne pas être transporté par ce que tu écris !

Durant ma lecture, j'ai eu la sensation qu'on revenait dans le monde de DB malgré ton personnage autobiographique ... Puis la fin m'a rappelé le type de fic que tu nous proposes ! C'est assez positif comme commentaire car j'ai oublié un instant que cette histoire est un "rêve" d'adolescente à l'origine ! Peut-être grâce à ta maturité d'adulte tu as réussi à nous faire plonger dans ton univers TRES personnel (voir intime... La conversation sur la sexualité entre Gohan et Joanna m'a rappelé une conversation que nous avons eu sur le tchat ) Donc BRAVO ! Ce n'est pas évident de rendre accessible par le plus grand nombre notre monde intérieur je pense... Et aussi MERCI ! Car je pense sincèrement que c'est ce côté très personnel et sincère qui aide à rendre tout ça crédible !

Vivement le tome 3 car il manque encore beaucoup d'informations ! Quid de ce fameux lien entre le loup et Jojo, de sa manière de "contaminer" ou "soigner" ce qui l'entoure, quid de cette queue de singe, de l'espèce de lien avec Shenron ... Où est le Trunks de la fin du tome 1, aussi... Bref, j'espère avoir bientôt des réponses !!

Deux choses qui m'ont perturbé, cependant :

- un côté un peu longuet vers le milieu de l'histoire. Particulièrement vers le moment de la rencontre avec Gohan. C'est très bizarre, j'ai du mal à l'expliquer précisément donc c'est sans doute personnel pcq j'étais incapable de me concentrer sur autre chose que ma grossesse peut-être mais j'ai eu un moment où j'étais moins emballée par la lecture alors que là, j'ai dévoré les 6-7 derniers chapitres qui me restait !

- déçue qu'on ait si peu entendu parler avec précision de la disparition de Yon ! Je m'y étais attachée j'aurais aimé un paragraphe narrant les circonstances de sa mort plus en détails.

- aucune mention du jeune Trunks avant l'avant dernier chap. C'est dommage aussi je trouve? Enfin, peut-être que j'ai loupé les références... Parce que, du coup, je trouve qu'on ne prend pas le temps de s'imprégner des émotions de Joanna changeant vis à vis de lui. Je trouve l'idée géniale qu'elle en soit "jalouse" et ne veuille pas le voir ou ne le considère pas comme important au début mais j'aurais aimé que tu t'attarde un peu plus dessus étant donné que le lecteur ne devait attendre que ça, leur rencontre ! Alors j'aurais aimé me dire à chaque chapitre "ah?! la rencontre, maintenant? ah non... Au suivant peut-être..." là j'avais presque oublié l'existence de Trunks dans cet univers !


Vivement le tome 3 !! Allez l'inspiration de Heika, on se réveille ! Allez la motivation ! on pousse à écrire, vite vite !! Parce que, le titre ne s'explique toujours pas là...

Bref, encore une histoire pleine de surprises dans le bon sens du terme ! La fin étant un élément de cette surprise positive ! Tu fais bien ça, nous emmener là où on ne s'attend pas sans qu'on ne soit totalement dérouté.

à bientôôôôôt !

[Heika]

Paillettes et fausse joie, ce n'est pas le retour de Sykia... (admirez la rime !! :p )

@Xela :

Ben oui ! 2018 c'est dans 3 mois maintenant. Évidement, le tome 3 sera prête pour le 1 janvier 2018

J'ai beaucoup laissé traîner ma réponse, mais... Mais... Las non. T^T
Zut ! Me connaissant, j'aurais dû te répondre plus vite que non, comme ça j'aurais pu me contredire !!

@Masenkouette :

Tatatatatatatatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!

Hoooooo *o*
Un tour de magie !

...J'ai fini ma lecture !

Good job !

Alors, que dire sur ce deuxième tome ?

Justement, je me demande... XD

Je maintiens que tu écris de manière tellement claire, efficace et intelligente qu'il est difficile de ne pas être transporté par ce que tu écris !

Epouse-moi !!!
...
Ah, non, c'est vrai, j'ai dit que je faisais vœu de célibat.

Durant ma lecture, j'ai eu la sensation qu'on revenait dans le monde de DB

CA, ça, tu vois, c'est un compliment qui vaut de l'or !! (et je <3 <3 <3 aussi toutes les personnes qui l'ont fait avant avec d'autres mots, bien sûr !)

malgré ton personnage autobiographique ... Puis la fin m'a rappelé le type de fic que tu nous proposes !

Attention, réponse sérieuse !
Hum...
Mais quel est le type de fic que je propose, en fait ?
Le tome 1 est du cross-reality, ok. Mais le tome 2 a quitté cette voie, lui.
Et l’œuvre en général ? Excellente question...
Tant pis si ça spoile un tout petit peu, mais du tome 2 au tome 7/8 (oui, le chantier est en cours jusqu'au 8, mais comme je n'ai rien d'écrit sur le 7, peut-être que le 8 sera en fait le 7...), le genre du récit est plus classique, dans la réécriture "y'a un détail qui change, jusqu'où ça va apporter du bouleversement ?"
Après cette période... Je ne sais pas du tout dans quelle direction ça ira.
Peut-être Sykia s'arrêtera sur ce forum, car l'histoire partira un peu trop loin du monde de Dragon Ball, je ne sais pas.

Sykia, dans son ensemble, n'est pas une histoire Cross-reality. Sykia est une histoire multivers (précision : multivers signifie qui inclut des UNIVERS différents, pas des FUTURS différents. Dragon Ball Super, par exemple, nous donne du Multivers, avec ses 12 univers différents. Les réécritures de Dragon Ball sont des futurs différents.) et Joanna finira par visiter d'autres mondes, dans d'autres dimensions. Et ici il y aura peut-être un retour de Cross-Reality, mais je doute de vous emmener ailleurs, parce que bon, les incursions dans les univers de Sailor Moon, Ranma 1/2, Lodoss et autres animés...
"S'il y a la Z-Team, ça pourrait être intéressant !!!" ais-je cru entendre, au loin. Euh, non, je crois que ça sera trèèèèès plat... ^^' Fade et insipide, sans aucun intérêt... On va laisser ça à l'adolescente des années '90...

Et Joanna...
La "renaissance" qu'elle a connu au début du tome 2 lui a permis de se dissocier de cet aspect autobiographique.
Oh, il y aura sûrement quelques notes par-ci, par-là en référence avec son lointain passé, mais elle est désormais plus elle-même que je ne le suis moi.

C'est assez positif comme commentaire

J'adore le "assez"... XD

car j'ai oublié un instant que cette histoire est un "rêve" d'adolescente à l'origine !

Tu peux même dire un fantasme... :p

Peut-être grâce à ta maturité d'adulte

OMG !!!
C'est tellement rare de me voir dire/écrire que j'ai de la maturité d'adulte !! XDD

tu as réussi à nous faire plonger dans ton univers TRES personnel

Je ne le trouve pas plus personnel que celui d'un autre... J'ai juste eu l'audace de dire clairement des choses, sans me farder.

(voir intime... La conversation sur la sexualité entre Gohan et Joanna m'a rappelé une conversation que nous avons eu sur le tchat )

J'ai beaucoup hésité à laisser ce passage un peu... Gênant, j'avoue.
Mais d'un autre côté, je le juge tellement décalé que j'ai finalement décidé de le laisser. (il me fait penser à un passage dans Kuzco...)

Donc BRAVO ! Ce n'est pas évident de rendre accessible par le plus grand nombre notre monde intérieur je pense...

Chaque personne qui publie sur ce forum, et sur les sites de fanfiction, et... Et les auteurs en général, en fait... Tous font ce même effort, selon moi... Toi aussi, tu nous fais partager un peu de ton monde intérieur, avec AGP... Et tu y arrives aussi bien que moi, je trouve...

Et aussi MERCI ! Car je pense sincèrement que c'est ce côté très personnel et sincère qui aide à rendre tout ça crédible !

Je pense surtout que l'essentiel est d'aimer ce qu'on fait, que c'est ça qui fait la différence. Ceux qui écrivent pour faire la "p*taclic" -arrêt de 5 minutes pour me laver la bouche après ce vilain mot- pourront avoir la meilleure idée du siècle, au final... :/

Vivement le tome 3 car il manque encore beaucoup d'informations !

Oh que oui !!! Et pour les deux points ! ^^ Vivement le tome 3 ! ^^

Quid de ce fameux lien entre le loup et Jojo, de sa manière de "contaminer" ou "soigner" ce qui l'entoure, quid de cette queue de singe, de l'espèce de lien avec Shenron ... Où est le Trunks de la fin du tome 1, aussi... Bref, j'espère avoir bientôt des réponses !!

Certaines réponses arriveront plus rapidement que d'autres ! ^^

Deux choses qui m'ont perturbé, cependant :

Chic, de la critique !

- un côté un peu longuet vers le milieu de l'histoire. Particulièrement vers le moment de la rencontre avec Gohan. C'est très bizarre, j'ai du mal à l'expliquer précisément donc c'est sans doute personnel pcq j'étais incapable de me concentrer sur autre chose que ma grossesse peut-être mais j'ai eu un moment où j'étais moins emballée par la lecture alors que là, j'ai dévoré les 6-7 derniers chapitres qui me restait !

Il serait donc intéressant de voir si des gens lisent ce commentaire et nous disent s'ils sont d'accord avec toi, ou pas.
Le rythme est différent, par contre, je suis bien d'accord.

- déçue qu'on ait si peu entendu parler avec précision de la disparition de Yon ! Je m'y étais attachée j'aurais aimé un paragraphe narrant les circonstances de sa mort plus en détails.

La rapidité avec laquelle sa mort est arrivée en a été limite indécente...
J'ai préféré faire une ellipse par pudeur, en quelque sorte.

...
Hum.
Tu vas vite comprendre pourquoi ce "hum".

- aucune mention du jeune Trunks avant l'avant dernier chap.

Elle n'apprend son existence qu'à ce moment-là, il faut dire... ^^'

C'est dommage aussi je trouve? Enfin, peut-être que j'ai loupé les références...

Pas franchement, non...
Trunks n'est qu'une mèche de cheveux gardée comme un trésor durant tout le tome XD
Et un vague souvenir dans un rêve, dans le début.
Dans la version originale, il n'est pas plus mentionné que cela, tiens-je à noter.
Après, Sykia n'est pas qu'une histoire d'amour... :p

Parce que, du coup, je trouve qu'on ne prend pas le temps de s'imprégner des émotions de Joanna changeant vis à vis de lui.

Donc c'est comme je le craignais : le dernier chapitre est un peu trop rapide...

Je trouve l'idée géniale qu'elle en soit "jalouse" et ne veuille pas le voir ou ne le considère pas comme important au début mais j'aurais aimé que tu t'attarde un peu plus dessus étant donné que le lecteur ne devait attendre que ça, leur rencontre ! Alors j'aurais aimé me dire à chaque chapitre "ah?! la rencontre, maintenant? ah non... Au suivant peut-être..." là j'avais presque oublié l'existence de Trunks dans cet univers !

J'avoue : c'était voulu. :p
"On n'aurait pas oublié un bagage, sur l'aire d'autoroute ?
-Oui, c'était mamie..."

Deux choses qui m'ont perturbé, cependant :

/me relit les paragraphes ci-dessus

- un côté un peu longuet...
- déçue qu'on ait...
- aucune mention...

...
...
...

Spoiler

Vivement le tome 3 !! Allez l'inspiration de Heika, on se réveille ! Allez la motivation ! on pousse à écrire, vite vite !! Parce que, le titre ne s'explique toujours pas là...

C'est clair, que là, le titre... XD

Bref, encore une histoire pleine de surprises dans le bon sens du terme !

Cool !! :3

La fin étant un élément de cette surprise positive !

Bon, je n'ai pas eu de tomates pourries pour cette "réutilisation" de fin... XD

Tu fais bien ça, nous emmener là où on ne s'attend pas sans qu'on ne soit totalement dérouté.

"C'est l'arbre qui s'est jeté devant ma voiture !"
...
Je crois que je suis fatiguée... XD

à bientôôôôôt !

Sur AGP entre autre !



Allez, pour Masenko, un court bonus pondu là en presque live sur la disparition de Yon :

Spoiler

Ce jour-là, le duo s'était arrêté dans un village, et pendant que Yon s'occupait de son étal, Joanna était partie plus loin, pour chercher des gens dans le besoin. Cette commune n'était qu'à trois kilomètres d'une ville qui avait été ravagée deux ans auparavant, et la misère qui s'y était incrustée ne cessait d'augmenter au fil des jours : Un grand nombre de survivants avait migré dans l'espoir de réussir à vivre, mais au final ils ne faisaient que survivre, souffrant d'avoir tout perdu, d'avoir perdu les leurs, et de voir tous ces gens continuer leur vie comme si de rien n'était, cette vie qui leur avait été arrachée.
Les premiers temps, pourtant, les survivants avaient été accueillis, soignés, relogés, mais il en était arrivé chaque jour davantage... Même si le génocide avait emporté les trois quart de la population de la cité, les rescapés étaient au moins aussi nombreux que les habitants du village, si ce n'était plus nombreux encore. Les foyers d'accueil étaient pleins, les réserves de nourriture limitées. La population locale avait fini par voir ces gens qui leur ôtaient le pain de la bouche d'un mauvais oeil. Ils se mirent à craindre les réfugiés, pendant que le ressentiment de ces derniers croissait chaque jour un peu plus à voir ces gens les narguer avec leurs petites vies tranquilles. Un bidonville avait fini par se créer aux abords de la commune. Des rixes éclataient régulièrement, on ne comptait plus les vols commis chaque jour.
Il y avait, fort heureusement, des gens qui faisaient leur possible pour tenter malgré tout de faire ce qu'ils pouvaient pour aider, soit avec un peu de nourriture, soit avec des vêtements, mais les tensions étaient devenues telles qu'une rixe avait coûté la vie à un de ces bons samaritains.

Ce fut dans cette ambiance électrique que Joanna, son baluchon de produits sur le dos, décida de faire une incursion dans la zone de non-droits. La situation locale était plus qu'aberrante ! Comment avaient-ils tous pu en arriver à de telles extrémités ? Les Humains Artificiels pouvaient désormais tomber dans l'oubli, la relève était assurée pour la fin de l'Humanité, avec de tels idiots !
Mais pouvait-on réellement blâmer qui que ce fut, dans une telle situation ? Hélas... Ils étaient tous aussi coupables qu'innocents.
Un groupe lui tomba dessus au détour d'une ruelle devenue mal famée, coupant court à ses réflexions.
"Toi ! Donne-nous tout ce que tu as, et dégage de chez nous !" Intima celui qui semblait être leur chef.
"Sinon quoi ?" Demanda Joanna sans se démonter. "Vous allez me bastonner comme cette femme dont j'ai entendu parler ? Vous allez me tuer ?"
A la façon dont ils remuèrent, elle nota une certaine gêne chez eux. Au moins, ils n'étaient pas fiers de ce qui avait sûrement été un accident.
Le chef rentra la tête dans les épaules et serra les mâchoires. "Ouais, ça se pourrait.
-Vous ne croyez pas que ça suffit, les morts ? Qu'on a vraiment besoin de nous entre-tuer ?" Elle avança d'un pas en fixant l'homme dans les yeux. "Vous ne croyez pas qu'on ne ferait pas mieux de s'entraider ?
-T'as qu'à dire ça à tous ces sales égoïstes !" S'emporta-t-il. Une lumière brilla brièvement dans sa main. Il avait sorti une lame.
Joanna avança de trois pas. "Tu ferais mieux de ranger ça, tu risques de te faire mal avec. Ils sont égoïstes ? Et toi, tu ne l'es pas aussi ?
-Je n'ai plus rien, RIEN !
-Quand tu as du pain, il est facile de le partager avec une personne, ou deux, ou trois... Mais si tu as dix personnes qui te demandent un bout de ton pain, quelle sera ta réaction ?
-Il y a assez pour que chacun puisse en avoir un bout !
-Pour dix personnes, à la rigueur. Mais quand tu as ta propre famille à nourrir, et dix étrangers ? Ne vas-tu pas privilégier ta femme et tes enfants, et ne donner que la moitié de ton pain à ces dix affamés ?
-Je... Ta gueule !! Arrête avec ta morale à deux balles !! De toute façon, t'es bien placée pour nous faire la leçon : t'as ta baraque, ta bouffe, tout !"
Joanna posa son sac sur le sol et se déplaça jusqu'à l'homme sans qu'il puisse réagir. La seule surprise lui fit lâcher son couteau.
"Si tu ne comprends que le langage de la force, sache que je te suis supérieure. Je n'ai pas de temps à perdre à vous l'apprendre. Je suis là pour soigner les gens, pas leur infliger plus de blessures qu'il n'en ont déjà. Laissez-moi passer."

Un souffle brûlant la poussa sur l'homme, les faisant tous tomber. Hagards, ils portèrent leur regard sur le village.
Il fallut un temps à Joanna pour réaliser que certains hommes hurlaient, autour d'elle. Eux-même n'en avaient sûrement pas conscience...
Ils avaient tous les oreilles qui bourdonnaient. Mais leur surdité passagère était totalement occultée par la vision qui s'offrait à eux : à dix mètres, le sol était rasé, mis à nu sur un kilomètre de large.
Le village n'était pas grand...
Autrefois.
Hébétée, elle se rendit au bord de la zone détruite et laissa errer son regard autour d'elle.
Il subsistait un quartier, en face, et un autre, sur sa gauche.
Elle les vit, au loin, mais eux ne la virent pas. Elle les regarda s'envoler en se disputant. Quelle pouvait bien être la raison de leur énervement, cette fois ? Son ouïe n'était pas suffisamment revenue pour le savoir...
La peur que leur vision lui inspira manqua de lui faire perdre connaissance. Elle dut se retenir au mur délabré le plus proche pour vomir la bile qui lui était remontée.

Yon ?
Ce nom fulgura dans son esprit, coupant net les spasmes. L'acide de son estomac n'avait plus besoin d'être évacué, il semblait s'être une fois de plus propagé dans tout son corps.
Yon... YON !
Elle se précipita vers les dernières maisons debout pour le chercher. Il y était forcément. Elle courait en hurlant son nom de plus en plus fort, de plus en plus souvent. Elle fit rapidement le tour de la dizaine d'habitations qui n'avaient pas été rasées. Une première fois. Une deuxième fois. Elle passa le bidonville en revue. Les pauvres hères qui y vivaient étaient elles aussi en état de choc. La Mort les avait poursuivi jusqu'ici. Elle entendit vaguement une réflexion, comme quoi "ils l'avaient bien mérité, ces bourges égoïstes". Son poing se jeta seul dans le visage de la personne qui l'avait émise, la surprenant par la futilité de cet acte. Elle n'avait pas de temps à perdre, il fallait qu'elle retrouve Yon.
Elle chercha, chercha encore.
Elle chercha jusqu'à ce que tombe la nuit.
Elle chercha jusqu'à ce que le jour se lève.
Bon sang, où donc pouvait-il se cacher ? Ce n'était plus drôle du tout...

"Je ne sais pas qui vous cherchez, mais... Je suis désolé..."
Joanna s'était arrêté pour boire un peu, à bout de forces. Un homme l'avait alors abordé.
"Je vous ai vu courir en tous sens, depuis hier, depuis... Tous les survivants sont dans le bidonville, désormais..."
Elle y courut après l'avoir remercié. Oui, logique ! Il se sera précipité pour aider les gens dans le besoin, les blessés. Comme elle-même aurait dû le faire plus tôt, au lieu de perdre inutilement la tête.
Mais il n'était pas là.
C'était impossible.
Il devait être quelque part. Forcément.
Après la douleur que lui avait infligé Feu du Ciel en mourant, Yon ne pouvait pas disparaître comme si de rien n'était, non ?
Si ?
Peut-être bien, en fait...
Probablement...
Une main se posa sur son épaule.
"Yon !!" S'écria-t-elle, soulagée, en se retournant. Mais ce n'était que l'homme de tout à l'heure qui nia de la tête, désolé.
"Ma femme... Elle était là-bas. C'est fou, non ? On dirait qu'un bulldozer est passé... Il n'y a plus rien... Pas une ruine, pas un corps... Tout semble s'être volatilisé." Il regardait la jeune femme sans réellement la voir. Une larme s'échappa de son oeil.
Joanna sentit ses yeux se noyer, et un torrent dévaler son visage. L'angoisse venait de se muer en douleur. Elle était enfin là, elle lui annonçait enfin sa disparition !
Mais tout en prenant l'homme qui craquait de désespoir dans ses bras pour le soutenir, elle avait l'impression de prendre tout cela avec un détachement étrange. Oui, elle avait mal... Oui, elle commençait enfin à comprendre la vérité... Mais c'était tellement différent de la première fois...
Qu'avait dit Feu du Ciel, déjà ? Ce n'était pas quelque chose comme quoi quand l'homme mourrait, ça ne lui ferait pas aussi mal qu'à sa disparition à lui ? Oui, c'était vrai... Tellement vrai...
Elle ne pleurait plus vraiment la disparition de cet homme qu'elle aimait comme un père, mais sa culpabilité à ne pas se sentir aussi déchirée par sa perte.

[Masenko]

Attention, réponse sérieuse !
Hum...
Mais quel est le type de fic que je propose, en fait ?
Le tome 1 est du cross-reality, ok. Mais le tome 2 a quitté cette voie, lui.
Et l’œuvre en général ? Excellente question...
Tant pis si ça spoile un tout petit peu, mais du tome 2 au tome 7/8 (oui, le chantier est en cours jusqu'au 8, mais comme je n'ai rien d'écrit sur le 7, peut-être que le 8 sera en fait le 7...), le genre du récit est plus classique, dans la réécriture "y'a un détail qui change, jusqu'où ça va apporter du bouleversement ?"
Après cette période... Je ne sais pas du tout dans quelle direction ça ira.
Peut-être Sykia s'arrêtera sur ce forum, car l'histoire partira un peu trop loin du monde de Dragon Ball, je ne sais pas.

Sykia, dans son ensemble, n'est pas une histoire Cross-reality. Sykia est une histoire multivers (précision : multivers signifie qui inclut des UNIVERS différents, pas des FUTURS différents. Dragon Ball Super, par exemple, nous donne du Multivers, avec ses 12 univers différents. Les réécritures de Dragon Ball sont des futurs différents.) et Joanna finira par visiter d'autres mondes, dans d'autres dimensions. Et ici il y aura peut-être un retour de Cross-Reality, mais je doute de vous emmener ailleurs, parce que bon, les incursions dans les univers de Sailor Moon, Ranma 1/2, Lodoss et autres animés...
"S'il y a la Z-Team, ça pourrait être intéressant !!!" ais-je cru entendre, au loin. Euh, non, je crois que ça sera trèèèèès plat... ^^' Fade et insipide, sans aucun intérêt... On va laisser ça à l'adolescente des années '90...

Je pensais effectivement au cross-reality ! Et je comprends ta réponse, on s'éloigne effectivement du crossreality dans le sens qu'il n'y a pas de passage dans notre monde... Cependant, tu présentes bien que Joanna est de notre monde vu que tu exprimes clairement les soucis de langage et de doublage (j'ai trouvé ça extraordinaire d'ingéniosité, au fait !) c'est ça qui m'a fait penser qu'on était encore dans un genre crossreality... Même si, comme tu sembles l'expliquer, tu considères "notre" monde comme un monde parmi tant d'autres, parmi les mondes autres fandoms par exemple, alors je comprends ta notion de multivers et je suis d'accord avec toi... Mais jusque là, y'en a que deux de monde donc selon moi le tome 2 est tjs plus proche du crossreality que du multivers

Mais d'un autre côté, je le juge tellement décalé que j'ai finalement décidé de le laisser. (il me fait penser à un passage dans Kuzco...)

Lequel ? J'adore Kuzco <3 c'est délicieusement à la masse comme j'aime

Chaque personne qui publie sur ce forum, et sur les sites de fanfiction, et... Et les auteurs en général, en fait... Tous font ce même effort, selon moi... Toi aussi, tu nous fais partager un peu de ton monde intérieur, avec AGP... Et tu y arrives aussi bien que moi, je trouve...

Mercii <3 Mon impression est certainement dû à l'origine de ton récit, il y a effectivement sans doute une dissociation progressive et tu as bien raison de dire que nos opinions ou au moins nos interrogations sur le monde transparaissent dans nos récits qu'ils soient de n'importe quel type

Deux choses qui m'ont perturbé, cependant :

/me relit les paragraphes ci-dessus

- un côté un peu longuet...
- déçue qu'on ait...
- aucune mention...

MDR !!! Tu constateras que j'ai une mémoire de poisson rouge quand j'écris et que ma pensée continue à se développer "à l'insu de mon plein gré" ---> distraction quoi

Allez, pour Masenko, un court bonus pondu là en presque live sur la disparition de Yon :

Merci !! C'était poignant ! Et là je le vis moins comme un fait divers... Alors que je comprends ton choix de le résumer étant donné que pour Joanna ça n'a pas autant d'impact sur elle qu'elle ne l'aurait voulu.. Mais je t'assure qu'avec ce morceau de récit, ça ne gache aucunement la transmissions des émotions de Jojo et en même temps, la lectrice que je suis est pleinement satisfaite !

[Heika]

Je pensais effectivement au cross-reality ! Et je comprends ta réponse, on s'éloigne effectivement du crossreality dans le sens qu'il n'y a pas de passage dans notre monde... [...] Même si, comme tu sembles l'expliquer, tu considères "notre" monde comme un monde parmi tant d'autres, parmi les mondes autres fandoms par exemple, alors je comprends ta notion de multivers et je suis d'accord avec toi... Mais jusque là, y'en a que deux de monde donc selon moi le tome 2 est tjs plus proche du crossreality que du multivers

C'est pour ça qu'à la base je voulais mettre un genre pour chaque partie, vu que le tome 1 est clairement CxR, mais que la suite, sur plusieurs tomes, n'a plus que quelques références ponctuelles à cette partie.
Ou arc...
...
Oui, on peut dire, je pense, arc. (Avec plusieurs arcs dans l'arc 2... XD)
Par contre, c'est aussi parce que cela met longtemps à être vu que j'ai laissé tombé comme titre : Joanna du Multivers. Oui, c'est un titre qui a été sérieusement envisagé. :p
Mais comme il y aura plus vite des infos sur Sykia que des voyages dans d'autres univers, j'ai laissé tomber cette idée...
Je ne sais plus si je radote (je sens qu'il y en a qui vont se lâcher sur cette phrase), mais au risque de me répéter : le tome 1 est CxR, mais ça n'est pas la ligne conductrice de cette histoire. Mais en auteur qui essaie de rester logique, il y a forcément des rappels des antécédents, et il y aura forcément quelque chose de nouveau en rapport avec cela, à plus ou moins longue échéance...

Cependant, tu présentes bien que Joanna est de notre monde vu que tu exprimes clairement les soucis de langage et de doublage (j'ai trouvé ça extraordinaire d'ingéniosité, au fait !) c'est ça qui m'a fait penser qu'on était encore dans un genre crossreality...

Ca, c'est un pied de nez à toutes ces histoires où tiens, FORCEMENT, le personnage est compris de tous, que ce soient des gens extérieurs à son monde ou lui dans un autre monde ! Et où, surtout, PERSONNE ne trouve ça bizarre !!!
Il est vrai que je ne me l'étais pas ainsi exprimée durant mon adolescence, mais l'idée était déjà là à l'époque... (au point d'en être un petit détail scénaristique important dans un tome ultérieur !)
"Woaaaah, quelle chance ! Je change de monde, et je me retrouve dans un autre monde où les gens parlent la même langue que moi, et écrivent de la même façon que moi !!" Ben... Non. '___'
Comme quoi, j'ai très longtemps cru être quelqu'un sans aucune logique, mais déjà à cet âge-là, je démontrais que c'est faux. ^^<3
(oui, je m'envoie des fleurs, et alors ???)

Lequel ? J'adore Kuzco <3 c'est délicieusement à la masse comme j'aime

C'est mon Disney préféré. <3
Oh, le passage auquel je pense est très court, en fait, contrairement à mon échange.
"Il est joli, ton poncho... C'est du tricot ?
-Non, c'est du crochet."
...
...
Vole, papillon.
...
...
"C'est bien aussi, le crochet."
(Y'a pas de papillon, en vrai.)
Ce passage est tellement... Comment dire ? Je n'ai pas de terme qui me vienne en tête, là. Mais avec ces blancs lourds de... Plein de choses...
Oui, ma description est nulle... XD

Mercii <3 Mon impression est certainement dû à l'origine de ton récit, il y a effectivement sans doute une dissociation progressive et tu as bien raison de dire que nos opinions ou au moins nos interrogations sur le monde transparaissent dans nos récits qu'ils soient de n'importe quel type

En dehors d'un rapport de thèse, ou scientifique, je doute qu'on puisse écrire quelque chose sans y mettre un morceau de soi.

MDR !!! Tu constateras que j'ai une mémoire de poisson rouge quand j'écris et que ma pensée continue à se développer "à l'insu de mon plein gré" ---> distraction quoi

Je connais, ne t'en fais pas !! XD
Mais disons que pour une fois que je percute sur quelque chose comme ça, je ne pouvais pas ne pas te taquiner !

Merci !! C'était poignant !

C'était court, pas réfléchi, encore moins corrigé, plein d'erreurs à corriger, et incomplet parce que j'aurais dû écrire plus loin que cela...
Maintenant qu'une ébauche a été faite, ceci dit, peut-être dans l'avenir y aura-t-il une version correcte de ce passage intégrée dans le récit.
Il faudra que j'y réfléchisse dans quelques mois (j'aime laisser reposer certaines choses, avant de les reprendre) pour voir si ça pourrait s'intégrer ou non au reste, sans impression de lourdeur, de rajout ou de fracture.

Et là je le vis moins comme un fait divers... Alors que je comprends ton choix de le résumer étant donné que pour Joanna ça n'a pas autant d'impact sur elle qu'elle ne l'aurait voulu..

Ca en a eu quand même, en fait. La fin non écrite que j'ai mentionné juste avant parle de sa réaction face à son manque de réaction. Je pense que j'ai aussi évité ce passage parce que je sens qu'il est chiant. De l'introspection sur fond de déprime limite dépressive, bof.
C'est pour ça que je ne sais pas si ce passage figurera ou non dans l'avenir. Je ne sais pas si j'arriverai à ne pas faire une 2e partie chiante.

L'ellipse vient aussi du fait que Joanna n'a pas envie de s'en rappeler. Elle ne peut l'oublier, il est impossible d'oublier que Yon a été pulvérisé à quelques centaines de mètres d'elle sans qu'elle s'en rende compte, mais elle ne veut plus penser aux détails.

Mais bon, si j'arrive à faire une version satisfaisante, elle pourra continuer d'y penser sans y penser même après que les lecteurs aient eu les détails.

Mais je t'assure qu'avec ce morceau de récit, ça ne gache aucunement la transmissions des émotions de Jojo et en même temps, la lectrice que je suis est pleinement satisfaite !

Et dire que c'est bâclé, moins inspiré sur la fin (le sommeil avait coupé l'inspiration), et... Ok, ok, j'ai déjà fait la liste plus haut...
Merci...'///'

[Heika]

Hello !!!!
Il y a quelqu'un ?

Oups, je crois que j'étais attendue...

Allez, un peu de courage, et on sort de sa tanière ! ;p



Vous savez quoi ?

Aujourd'hui (ce soir, mais j'étais trop impatiente une fois ma décision prise), cela fait un an que j'ai commencé à partager avec vous Sykia, la Planète Errante !

Pour fêter cela, j'ai décidé de vous faire un cadeau :

On est...

Partis...

Pour le tome 3 !!!!!

Bon retour dans :

...
Wait...

On rembobine, et on recommence...

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Bon retour sur Sykia, la planète errante !
Les précisions du moment :
*la publication : je n'aurai cette fois-ci pas de date fixe, parce que je n'ai pas terminé le tome 3... J'essaierai de ne pas dépasser les 2 semaines entre chaque chapitre.
Cela me permettra, je l'espère, de bouger ma tendance à procrastiner qui retarde la fin de la rédaction et la correction du tout.
*J'espère être à la hauteur de vos attentes avec ce tome 3, parce que ce fichu tome 2 est passé du stade de tome le plus pourri à la base au tome très cool. Sérieusement, maintenant, j'ai l'impression que le reste est nul... ^^''''
*On change encore d'atmosphère, style, ambiance, tout ça...
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-1-

Tout était noir. Noir et silencieux. Joanna, dont la conscience s’éveillait lentement, avait l’impression de baigner dans des ténèbres veloutées. Elle se sentait bien. Elle n’avait pas souvenir de s’être sentie aussi bien depuis… Oui, depuis quand ? Un peu perturbée, elle tenta de se concentrer et de rassembler ses souvenirs. Mais c’était difficile, très difficile… Elle se sentait cotonneuse, la tête lourde, et elle était incapable de réfléchir. Elle se sentit partir, s’enfoncer plus loin dans l’oubli.

Elle eut un sursaut de conscience, comme la peur la saisit. Elle oubliait. Ses souvenirs la fuyaient. Déjà, elle ne savait plus pourquoi elle avait sauté sur ce vaisseau monoplace en forme de coquetier, ni même à quoi ressemblait la personne qui le pilotait. Et qui pouvaient être ce loup, et cette sorcière à face de guenon ? Des images fulguraient dans sa tête, et disparaissaient immédiatement, comme des diapositives jetées au feu. Maisons en demi sphères et voitures volantes n’étaient déjà plus que des mots sans substance ; quelqu’un était venu d’un autre monde… Qui était-ce ? Mais cela n’avait déjà plus d’importance, car cette pensée-là aussi était désormais tombée dans le néant.
Elle… Perdait… Tout… Elle… Etait…



« Elle va s’en sortir, il n’y a pas de doute, maître Aujin. »
Ce dernier regarda le caisson de régénération d’un air sombre. Son contenu allait leur apporter des ennuis, il en était certain. Sans son élève, il l’aurait laissé crever sans état d’âme là où ils l’avaient trouvée. Mais tandis qu’il pensait cela, un doute s’insinua en lui. L’aurait-il vraiment fait ? Tout en observant la silhouette féminine floutée par la solution aqueuse, il réfléchit.

Ils venaient de terminer la conquête d’une planète de niveau 3, avec son apprenti et ses compagnons d’armes ; comme les indigènes s’étaient montrés plus résistants que prévu, ils avaient pris une demi-journée pour se reposer avant de repartir, car personne n’ayant été gravement blessé, il n’y avait pas eu d’urgence. Topin avait eu un bras cassé, mais c’était fort heureusement le seul véritable dommage qu’ils aient eu à subir lorsque leurs adversaires avaient déclenché leur arme secrète. Une fois sa fracture réduite, comme cela leur avait été appris de faire, et le bras immobilisé par le gel autodurcissant qu’ils emmenaient dans toute mission dangereuse, ils s’étaient permis quelques heures pour décompresser. Et si Topin s’était blessé, c’était en raison de son louable empressement à protéger leur plus jeune recrue, avec son frère jumeau Anbour ; il avait ainsi pris l’attaque de plein fouet, tandis que son frère avait couvert le jeune Trente-Deuxième de son corps. Caro en avait profité pour détruire l’instrument ennemi.

Caro était plus costaude que la moyenne féminine, mais sa couche de graisse n’était finalement qu’une fine pellicule de leurre enrobant une guerrière d’une force exceptionnelle à l’incroyable vitesse. Que ce soient les jumeaux Topin et Anbour, ou lui-même, Aujin, ou encore Waro, le cinquième membre de leur groupe, pour intégrer cet escadron particulier ils devaient obligatoirement faire partie du top cent des guerriers de leur monde. Cependant Caro les surclassait tous : elle était classée en douzième position, et était donc le meilleur élément de leur formation.

Il fallait au moins cela pour protéger leur plus jeune membre. Trente-Deuxième n’était pas un combattant exceptionnel, mais il était l’héritier de la couronne et chacun devait veiller à ce qu’il ne lui arrive aucun mal jusqu’à ce qu’il puisse prendre sa place sur le trône royal. A seize ans à peine il allait bientôt devoir abandonner les conquêtes pour assumer sa charge de dirigeant, car le roi actuel, Vegeta le Trentième, était mourant, et son fils, qui aurait dû prendre la relève, avait malheureusement été tué lors d’un retour de mission. Un dysfonctionnement avait fait exploser son vaisseau en plein vol. Des bruits de couloir parlaient de sabotage, car un monoplace princier était vérifié plutôt deux fois qu’une. Mais les raisons d’un tel acte échappaient à tous, car personne dans le peuple Saiyen n’aurait eu intérêt à voir disparaître un Prince aussi exceptionnel.



Les vérifications d’usage avaient été faites sur la navette du jeune Prince en vue du départ, et tous allaient monter dans leurs véhicules, lorsqu’un son au-dessus de leurs têtes avait attiré leur attention. Ils avaient entendu comme un bruit de déchirure, et en levant les yeux, ils avaient vu avec stupeur que le tissu du ciel s’était ouvert le temps de cracher un corps étranger qui s’était écrasé presque à leurs pieds.
Ils étaient allés de surprise en surprise en découvrant une jeune femme avec la même queue de singe que les leurs au bas du dos et leur ressemblant presque en tous points, mais avec des cheveux clairs et souples au lieu d’une chevelure foncée et hirsute et une peau presque blanche contrastant avec leurs teints mat.

« Qu’est-ce-que c’est que ça ? » Avait maugréé Caro en la retournant du bout du pied avec précaution.
« Ce n’est pas Saiyen… » Avait fait Topin en fronçant les sourcils.
« Mais ça a tout de même une queue… » Avait constaté Anbour, perplexe.
Contre toute prudence, Trente-Deuxième s’était accroupi et avait saisi le bras gauche de l’étrangère aux cheveux clairs. « Regardez ça, ce n’est pas normal.
-Altesse ! » S’était alarmé le précepteur princier. « Ce n’est pas prudent de…
-Allons, Aujin ! » L’avait-il coupé. « Elle est blessée et inconsciente. Que veux-tu qu’elle nous fasse ? Ramenons-là, elle m’intrigue. » Il avait regardé, fasciné, la marque en forme d’éclair qui brillait alors vivement sur le bras qu’il avait saisi. Aujin l’avait vu avec horreur enlever un gant et palper la zone étrange. « Je ne sens rien, comme s’il n’y avait rien. Qu’est-elle ?
-J-je ne saurais vous dire, Votre Altesse.
-Les scientifiques pourront peut-être nous apporter une réponse, » avait dit Trente-Deuxième en se redressant. Il avait alors chargé le corps sur son épaule sans ménagement et amené à son monoplace.

Aujin s’était de suite interposé. « Altesse ! Vous n’allez tout de même pas la prendre avec vous ! Ce n’est pas raisonnable ! »
L’adolescent s’était arrêté et avait lentement tourné la tête vers son instructeur ; Aujin se souvint du frisson que le jeune regard glacé lui avait alors fait ressentir. « Pas raisonnable ? » Et tout aussi soudainement le jeune homme avait changé d’attitude, adoptant un air ironique. « La pauvre, je la vois mal voyager avec l’un d’entre vous. Vous vous êtes regardés ? Elle finira au mieux étouffée, au pire écrasée ! Bande de balourds. » Il leur avait tourné le dos et était monté dans son vaisseau. Il y avait eu pas mal de grincements de dents dans le reste du groupe lorsqu’il avait décollé.
Caro était allée à son véhicule sans rien dire, mais la froideur de ses mouvements n’avait pas prêté à confusion. Avant de s’installer, elle avait regardé le précepteur. « Aujin, tu es chargé de son éducation. Tu as intérêt à faire quelque chose avant que Sa Majesté ne décède. Sans quoi, il ne fera pas long feu sur le trône. »



Ce n’était plus le contenu qu’il regardait, à présent, mais l’image que reflétait la vitre du caisson de régénération. Grand et large d’épaules, avec de beaux muscles saillants, il avait un physique très avantageux, au contraire de Son Altesse. Ce dernier n’était pas moche, loin de là, mais il ne dégagerait jamais une impression de puissance brute comme son mentor, avec son physique plus mince. Et Trente-Deuxième le savait. L’amertume qu’il en retirait donnait régulièrement lieu à des attaques verbales comme celle qu’il avait lâchée avant de partir.

Aujin se renfrogna un peu plus. Si seulement le Trente-et-Unième n’avait pas disparu ! … Non, cela n’aurait rien changé à la situation. Elle aurait été aussi compliquée, mais d’une autre façon, réfléchit-il. Ce qui posait problème à son élève était la comparaison en sa défaveur avec son défunt père. Le fils avait beau avoir une tête étonnamment bien remplie, il n’avait physiquement qu’une force dans la moyenne supérieure, à peine suffisante pour être classé en rang A, alors que le père avait été un prodige du combat. Il avait été dit de Trente-et-Unième qu’il était la réincarnation du Saiyen de la Légende, un être mythique représenté sur certains tableaux avec des cheveux d’or, et ça avait été un choc énorme lorsqu’il avait disparu. Sa Majesté le Trentième, qui adorait son fils plus que tout, en avait ressenti une telle perte qu’il avait été alité durant des semaines. Et il n’avait plus été le même depuis ce tragique événement. Six ans plus tard, il était en train de mourir de tristesse.

Mais peu importait que Trente-et-Unième fut vivant ou mort, car passer après un tel prodige, une telle force de la nature était une épreuve que seul un être encore plus fantastique aurait pu relever. Cependant la comparaison avec un mort parti trop tôt était d’autant plus pénible à supporter, car il était vrai que le disparu avait été idéalisé par tous, son propre fils en premier…



Cizel, le médecin, regardait le Saiyen avec inquiétude. Cela faisait quelques minutes qu’il restait silencieux, le visage fermé, et le bipède à apparence de poisson-lune se méprit sur l’origine de son mécontentement. « Rassurez-vous, maître Aujin, j’ai forcé la dose de calmants pour être sûr qu’elle ne se réveille pas trop tôt. Nous avons eu des signes d’activité cérébrale, quelques minutes avant votre arrivée, qui laissaient à présager un réveil imminent alors que les soins étaient à peine entamés, mais tout va bien, désormais. Dans cinq heures, elle sera guérie. »

Les Saiyens étaient en grande majorité des combattants, et pour cette raison ils employaient des serviteurs venus d’autres planètes pour s’occuper de presque toutes les autres tâches. Les soigneurs comme lui, par exemple, venaient majoritairement de la planète Feesh’Erman, qui avait eu la chance de vivre une colonisation pacifique, contrairement à d’autres. Les éclaireurs avaient remarqué la technologie qu’ils employaient, et avaient commencé par marchander, avant de les absorber dans le Conglomérat.

Le médecin, comme ceux de sa race, avait une force physique dérisoire en comparaison de celles des mercenaires tels que les Saiyens. Il fallait faire attention à ne pas fâcher ces êtres plus forts que soi, sous peine de voir ses jours abrégés sur un coup de mauvaise humeur. Mais fort heureusement, être en poste sur la planète Vegeta n’était pas le pire. Les Colonies Freeza étaient bien plus dangereuses.
Il vit avec soulagement son visiteur se diriger enfin vers la sortie. « Fais ton travail. Je serai de retour dans cinq heures. »

Tome 3 : La planète Vegeta
-Le peuple Saiyen-

[Artikod]

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! ENFIN le troisième tome !

Et pour cette occasion, je me suis remis à jour, ça y est ! Fiouuuu, ça fait du bien de souffler un peu !

Étonnamment, alors que je reprenais ma lecture, mes talents en commentaires ne se sont pas développés ! Loin de là, même.

Donc, son altesse Heika me connaît désormais, et elle sait également que je suis incapable de faire quelque chose de long et développé, et que je vais donc me contenter d'un :

WOW !!!! Excellents, ces chapitres, je suis ultra triste de pas les avoir lus plus tôt, si j'avais su... MAIS BREF, la question n'est pas là.
Au début, j'ai eu un peu de mal à comprendre, pour la mort de Feu du Ciel (je suis sûr de m'être encore planté dans les majuscules, pour changer). C'était assez flou, parce que je me disais que la mise en page était étrange, et j'ai tout lu, ligne par ligne. Ce n'est qu'ensuite que j'ai compris, et j'ai été un peu choqué.
MAIS JE VAIS MIEUX !
Effectivement, le chapitre final du second tome m'a paru quelques peu rushé, je dois avoué avoir été un peu déçu de ne pas avoir un petit paragraphe sur la mort de Gohan, et celle de Yon, même si le petit bonus a un peu atténué cette déception. Le reste est du tout bon.

En suite, le tome 3 démarre d'une manière très sympa ! Vraiment, j'aime déjà le petit prince, qui semble être bien différent des autres Saïyans !
Dans tous les cas Ohlala ça fait tellement longtemps que je voulais ressortir cette phrase :3 je te souhaite une très bonne continuation, et je vais de mon côté, continuer à suivre les aventures de Joanna !

[Heika]

@Royal Arti-zozio bleu :

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! ENFIN le troisième tome !

J'avoue, je n'ai pas su résister à l'Appel du Lecteur...
J'espère que toi -vous- comme moi ne nous en mordrons pas les doigts !!
#HeikaInTheUnfinishedFic

Et pour cette occasion, je me suis remis à jour, ça y est ! Fiouuuu, ça fait du bien de souffler un peu !

Yep !

Étonnamment, alors que je reprenais ma lecture, mes talents en commentaires ne se sont pas développés ! Loin de là, même.

Quoi ? Tu n'as pas mis de points d'XP en compétence Commentaires ?
...
Oh, moi non plus, en fait.
Je suis tout aussi nulle pour commenter et répondre qu'avant, moi aussi ;p
Digne zozio à sa Reine.

Donc, son altesse Heika me connaît désormais, et elle sait également que je suis incapable de faire quelque chose de long et développé, et que je vais donc me contenter d'un :

/me jette un coup d'oeil global au texte*
Ben quand même, je crois que c'est l'une de tes plus grandes productions sur mon sujet...

WOW !!!! Excellents, ces chapitres, je suis ultra triste de pas les avoir lus plus tôt, si j'avais su...

Il n'y a pas à être triste !!! XDDDD
Là est tout le dilemme : lis-je tout en temps et en heure pour ne plus rien avoir après, ou garde-je pour plus tard, pour tout dévorer d'un coup sans me sortir de l'ambiance ? :/

MAIS BREF, la question n'est pas là.

En effet, parce qu'elle est là : To read or not to read ? That is the question.

Au début, j'ai eu un peu de mal à comprendre, pour la mort de Feu du Ciel

Bon zozio ^^

(je suis sûr de m'être encore planté dans les majuscules, pour changer).

Même pas XD

C'était assez flou, parce que je me disais que la mise en page était étrange, et j'ai tout lu, ligne par ligne.

Et j'ai tout écrit, ligne par ligne, comme tu as lu !
Je me suis beauuuuuuuuuuucoup interrogée sur l'accueil que recevrait cette mise en page...
C'est sûr qu'elle est très particulière !
Je n'arrivais pas à ne serait-ce que commencer à taper une des deux parties sans avoir l'impression de léser l'autre. J'ai tourné et retourné les deux phases dans ma tête un moment, mais dès que je me fixais sur un point, que ce soit raconter la découverte de Joanna post incident ou le souvenir du déroulement de l'incident, la partie laissée de côté devenait pâle, limite inexistante.
Les deux étaient indissociables, je les ai écrites ensemble.
Et ainsi le lecteur est plongé dans le même maelström que Joanna, au final.
Il doit s'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre, comme elle.

Ce n'est qu'ensuite que j'ai compris, et j'ai été un peu choqué.

Comme elle.

MAIS JE VAIS MIEUX !

*câlin au zozio*

Effectivement, le chapitre final du second tome m'a paru quelques peu rushé,

C'est terrible, je n'arrive pas, à l'heure actuelle, à l'améliorer !! T^T
Ou alors un dernier chapitre en 2 parties, la première développant le bonus, puis ce qui est déjà présent ?
A méditer...

je dois avoué avoir été un peu déçu de ne pas avoir un petit paragraphe sur la mort de Gohan,

La façon dont Joanna a perçu la mort de Gohan est tellement brève, que là, par contre, je n'ai -il me semble- vraiment rien de plus à rajouter que ce qui est mis dans "l'épilogue"...

et celle de Yon, même si le petit bonus a un peu atténué cette déception.

Là, par contre, j'ai montré qu'il y avait quelque chose à mettre, oui

Le reste est du tout bon.

*love, love, coeur*

En suite, le tome 3 démarre d'une manière très sympa !

Bon, c'est déjà ça de fait !
Commencer est siiiii difficile !! >.<

Vraiment, j'aime déjà le petit prince, qui semble être bien différent des autres Saïyans !

Hmmm... Est-il vraiment si différent que ça des autres Saiyens ?
Ou plutôt : les Saiyens sont-ils si différents que ça des Saiyens ? :p
Wait and see, et j'espère ne pas le rendre insipide par la suite... :/

Dans tous les cas Ohlala ça fait tellement longtemps que je voulais ressortir cette phrase :3 je te souhaite une très bonne continuation, et je vais de mon côté, continuer à suivre les aventures de Joanna !

Youpiiiiiiiii !!! \^^/

Heika, qui va tenter de faire plus de réponses au jour le jour pour le courrier des lecteurs.

[Masenko]

Je prends de bonnes habitudes et lis rapidement les chapitres qui m'intéressent... (va savoir combien de temps ça va durer )


Bon, un premier chapitre est difficile à écrire mais également à commenter, je serai donc brève (ça me changera !)

Mais oùùùù est-ce que tu nous emmènes là encore ?! Décidément, que de voyages d'un tome à l'autre héhé

C'est surprenant comme choix et a priori totalement fou... Mais bon, j'ai eu la même sensation au début des tomes précédents et ça m'a pas empêché de finalement kiffer donc... Vivement le chapitre suivant !!

Et Big up puissance 1000 aux prostitués allemands (Tapin à Hamburg... Je suis déjà loin...) j'ai mis un peu de temps à capter l'origine végétale xD Bien joué !!

[Heika]

@Masenko :

Je prends de bonnes habitudes et lis rapidement les chapitres qui m'intéressent...

Pas trop vite, tout de même !! Prends le temps de savourer !
Quelle idée de rusher la lecture... :p

(va savoir combien de temps ça va durer )

Qu'importe.
Souvent Masenko varie, bien fol qui s'y fie ?

Bon, un premier chapitre est difficile à écrire

Ce n'est pas celui qui m'a posé le plus de problème des 3 tomes ^^

mais également à commenter, je serai donc brève (ça me changera !)

Voyons, Masenko, tu te fais du mal...
Rusher la lecture, te réfréner dans tes commentaires...
Sont-ce des effets secondaires néfastes de la maternité ? :p

Mais oùùùù est-ce que tu nous emmènes là encore ?!

S'il y a des Saiyens... Hmmm ? Non ? Pas d'idée ?
Promis, c'est la dernière grosse fracture avant longtemps. Ben oui, quoi... Je vous fais le coup une fois, je réitère une seconde fois... Là, vous commencez à avoir l'habitude, faut que je change de technique, désormais. ^^
...
...
Info, ou intox ?

Décidément, que de voyages d'un tome à l'autre héhé

En même temps, on est dans l'univers de la Planète Errante... X)

C'est surprenant comme choix et a priori totalement fou...

Donc on rit totalement ?
Oki, c'est nul.

Mais bon, j'ai eu la même sensation au début des tomes précédents et ça m'a pas empêché de finalement kiffer donc... Vivement le chapitre suivant !!

Bon, j'espère que ça te fera toujours ce deuxième effet Kiss Cool... :/
/me croise les doigts

Et Big up puissance 1000 aux prostitués allemands (Tapin à Hamburg... Je suis déjà loin...) j'ai mis un peu de temps à capter l'origine végétale xD Bien joué !!

O
M
G
J'ai dû lire deux fois pour percuter.
Good job. XD
C'est même pas l'origine végétale, mais l'origine légumineuse. :p Comment ça, on s'en fiche ?

[xela26]

Bon retour Heika.

J'étais curieux de savoir comment allait débuter ce tome 3... Donc la pauvre Joanna se balladera de monde en époque, sans jamais pouvoir retourner chez Elle et trouver l’amour toussa toussa
J'attends le chapitre suivant pour te faire un commentaire plus constructif

[Heika]

@Xela :

Bon retour Heika.

"Tadaima !" Comme on dit au Japon... XD

J'étais curieux de savoir comment allait débuter ce tome 3...

Je m'en doute ! Car "le corbeau qui ne croasse pas peut pousser n'importe quel cri" !

Donc la pauvre Joanna se balladera de monde en époque, sans jamais pouvoir retourner chez Elle

Ca fait très "histoire sans fin", non ? ^^ (je ne parle pas du roman qui a donné le film éponyme, ceci dit)
C'est que j'aime bien varier et changer... :3

et trouver l’amour toussa toussa

Là, tu me fais trop penser aux Minikeums et leur "épisode 35 892 : est-ce-que Machin arrivera ENFIN à trouver l'amour ?" XDDDDD

J'attends le chapitre suivant pour te faire un commentaire plus constructif

Ca tombe bien, le voilà ! ^^
PS : 42% OK ! Désolée, je lis lentement (parce que je lis vraiment moins, depuis 5 ans... Ce n'est plus une tendance passagère, mais un constat permanent :/ )


Et j'en profite pour vous glisser un énorme MERCI (que j'ai oublié la fois précédente) parce que même si divers bots passent sur le sujet et font monter le compteur de vues, n'empêche, vous savez que depuis que j'ai posté le dernier chapitre du tome 2, VOUS AVEZ DOUBLE LE CHIFFRE DU COMPTEUR DE VUES ???
Vous avez mis 8 mois à faire atteindre à ce sujet les 4200 et quelques vues, et en 4 mois il y a eu autant de passage ???
Franchement, juste waouh.
Vous êtes magiques.
(Merci aussi à Nataraj de Materiel Celeste, à qui j'ai fait découvrir L'Union Sacrée grâce à mon histoire de Noël ! <3 <3)
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-2-

Rêvait-elle ? Etait-elle réveillée ? Tout était flou, tant dans sa tête que devant ses yeux. Son corps semblait si léger qu’il lui paraissait flotter.
Et elle se rendit soudainement compte qu’elle était vraiment en train de flotter dans un liquide étrange qui était en train d’être évacué. N’ayant désormais plus la vue brouillée par la solution aqueuse, elle constata qu’elle se trouvait dans une sorte d’aquarium, ou de bocal, ou… de boîte avec une porte vitrée, ou peu importait son nom, qui avait été remplie. Etait-elle donc une sorte de prune qu’ils avaient fait macérer ? Ou bien l’avaient-ils pris pour un sachet de thé à faire infuser ?

Un masque se décolla de sa bouche, comme désormais elle ne courait plus le risque de se noyer. Les silhouettes, de l’autre côté de la vitre, étaient étranges, et ce n’était pas simplement dû au fait qu’elles étaient déformées par la paroi transparente.
Une fois qu’elle n’eut plus que les pieds trempés dans le liquide, le caisson s’ouvrit.



Cizel avait soigneusement monitoré le rétablissement de la créature qui lui avait été confié après le départ d’Aujin. Tout s’était correctement déroulé, à son grand soulagement. Durant les dernières heures, il s’était efforcé de ne pas imaginer ce qui pourrait se passer si jamais elle ne s’en remettait pas : le Saiyen lui avait bien spécifié que le prince en personne voulait des nouvelles de la chose au plus vite. Et, généralement, toute mauvaise nouvelle était à exclure, dans un tel cas de figure…

Il avait profité de cette attente pour s’occuper en analysant le sang de l’étrangère, puisqu’il lui avait aussi été demandé de déterminer ses origines. Les résultats obtenus avaient été tellement étranges qu’il avait demandé à Spardra, un autre scientifique, de recommencer l’analyse lorsqu’il était venu prendre son quart au laboratoire, deux heures avant la fin de la régénération. Cizel s‘était dit qu’il était tellement stressé par le monitoring qu’il avait sûrement fait des erreurs de manipulation.

Mais quand, dix minutes avant le réveil de l’inconnue, ils avaient comparé leurs résultats, le bilan avait été effarant : non seulement Spardra confirmait les données de Cizel mais en plus ses propres résultats mettaient davantage en évidence le côté étrange du spécimen qui leur avait été amenés.
Le médecin réfléchissait, tout en regardant le caisson se vider. Comment allait-il pouvoir présenter l’affaire ? Quelle version, quel point de vue serait le plus à même de ne pas irriter le roi ?

Spardra vint se tenir aux côtés de Cizel. « Tu veux que je vienne te soutenir, auprès de Sa Majesté ?
-Non. Si ça lui déplaît, autant que je sois le seul à mourir. » Cizel regarda en coin son collègue, malgré tout reconnaissant envers lui de la proposition. Spardra venait de la planète Taäs, et même si leurs physiques étaient différents, ils avaient appris à se respecter et à respecter le travail de l’autre. Spardra était à peine plus grand que lui ; il était plus proche physiquement des Saiyens que de Cizel, avec une peau grise et des oreilles pointues. Ses yeux avaient toujours eu le don de fasciner l’homme-poisson avec leur forme large et fine et leur couleur jaune laiteux, comme si ses cavités orbitales avaient été remplies de pus. Cizel savait qu’ils ne voyaient pas les choses de la même façon, comme le Taäsin percevait plus qu’il ne voyait, selon les critères des races dominantes. Pour pallier à ce qui avait été qualifié de handicap par les Maîtres, il devait porter un monocle proche des appareils utilisés par les guerriers qui lui transmettait les informations manquantes. Ainsi paré, ses champs d’études se trouvaient élargis, faisant de ceux de sa race des êtres très demandés. Sa jeunesse expliquait pourquoi la planète Vegeta avait pu en acquérir un, il y avait été envoyé pour sa formation. Totalement imberbe à son arrivée, il n’avait toujours pas de cheveux mais arborait désormais un superbe collier de barbe.

Songeur, il laissa glisser son regard sur la toge de son confrère, tenue traditionnelle des scientifiques, puis sur sa plus grosse différence physique : au lieu d’avoir une paire de jambes il arborait comme un énorme ventre dont les nombreux muscles annelés lui permettaient d’avancer, tel un ver. Le frottement qu’il produisit en bougeant pour se rapprocher des moniteurs ne fut pas suffisant pour interrompre le triste vagabondage des pensées du Feesh’Ermanin.
Ils firent silence jusqu’à l’ouverture du caisson.



Ils se regardaient tous sans rien dire, la jeune fille dans sa boîte d’un côté, les deux scientifiques de l’autre. Eux attendaient qu’elle sorte, tandis qu’elle elle était paralysée de peur à voir ces gens aux physiques si étranges et inconnus.
Les deux hommes se regardèrent, un peu ennuyés. « Il faudrait qu’elle sorte… Je vais la chercher ? » Suggéra Cizel.
Joanna se blottit au fond de son abri précaire, encore plus effrayée.
« Il ne vaut mieux pas, » répondit Spardra en fronçant les sourcils. « Laissons-les faire. S’il y a besoin de la maîtriser parce qu’elle se montre hostile, qu’ils le fassent. Après tout, ils ont les muscles pour. Pas nous. Et imagine qu’on l’abîme… »
Cizel soupira de lassitude. « Tu as raison. » Il marqua une pause, et reprit, en levant les yeux au ciel : « C’est bien la première fois que j’ai hâte qu’un Saiyen arrive. »
Ils rirent de bon cœur à cette remarque.

Intriguée, la jeune fille approcha de l’ouverture. Ces deux créatures effrayantes ne se montraient ni hostiles ni agressives. Au contraire, ils avaient parlé de la laisser tranquille, et leur rire était franc.
Le plus jeune des deux, le moins intimidant, avait noté le mouvement ; il lui tendit une serviette. « Tiens, tu devrais t’essuyer, sinon tu vas avoir froid. »
Après un mouvement de recul dû à la surprise créée par ce geste, elle tendit timidement une main et attrapa l’objet qu’elle enveloppa immédiatement autour de son corps. Se savoir moins exposée à la vue de tous la rassura un peu.
L’individu à tête ronde de poisson et à peau bleue prit un objet sur une console derrière lui et le porta à son œil. « Elle a quand même une force de 7 unités, Spardra. Fais attention. »

L’interpellé ne bougea pas ; il fixait la créature du caisson. « Nous ne te voulons pas de mal. Tu comprends ce que je dis ? »
Un hochement de tête lui répondit, à sa grande satisfaction.
« C’est bien ce qu’il me semblait. Nous te faisons peur ? » Nouveau hochement de tête. « Si cela peut te rassurer, tu es plus forte que nous.
-Ne lui pas ça, voyons ! » Protesta l’autre.
« Regarde, ça fonctionne, pourtant. Elle sort. » Dit le premier en souriant.
Joanna avait posé timidement un pied hors du caisson lorsque la porte s’ouvrit, lui faisant faire vivement demi-tour.

« Maître Aujin ! » Fit Cizel. « Vous arrivez au bon moment !
-Les soins sont terminés ? » Demanda le nouveau venu.
« Depuis quelques minutes, en effet.
-Que fait-elle encore là-dedans ? Je croyais qu’elle serait prête, » leur reprocha le guerrier.
« Je pense qu’elle est effrayée, maître Aujin, » fit Spardra.
Le Saiyen, surpris, balaya la salle du regard. « Effrayée ? Par quoi ? » Tout était pourtant normal… Ses yeux se posèrent finalement sur les deux scientifiques. « Vous ? Ne me faites pas rire ! » Son éclat de rire mourut très vite en voyant les airs sérieux en face de lui. « Eh bien, si vous suffisez pour lui faire peur… » Il termina sa pensée par un soupir exaspéré.



Joanna vit le nouvel arrivant s’appuyer nonchalamment sur le montant de l’ouverture et lui faire un signe du pouce.
« Allez, dehors, » lui dit-il. « Sèche-toi et habille-toi, nous n’avons pas que cela à faire. »
Le rire de cet homme était dur. Il lui ressemblait plus que les deux premiers, mais il semblait finalement plus froid et cruel que les deux autres. Elle se blottit plus fort au fond de son abri de fortune.

Où était-elle ? Qui étaient-ils ? Et qui était-elle ? Rien, absolument rien n’évoquait en elle le moindre souvenir. Se réveiller dans un endroit inconnu, entourée d’étrangers aux physiques presque surnaturels, était paniquant, et ne même pas savoir où elle aurait aimé ouvrir les yeux était terrifiant. C’était le vide total, le noir complet, comme si elle n’avait jamais vécu avant cet instant. Comme si elle n’avait jamais existé.
L’homme froid sembla s’impatienter et plongea la main vers elle. « Ça suffit, nous n’allons pas y passer la journée ! » Il était rapide, et avait saisi son bras avant même qu’elle ait pu réagir pour la tirer à l’extérieur.
Effrayée, elle réussit tout de même à le mordre au sang, l’obligeant ainsi à la lâcher. Libérée, elle se réfugia derrière les deux scientifiques qui semblaient plus de confiance.

« La saleté ! » Pesta Aujin en secouant sa main. « Elle m’a surprise. » Il observa les traces de dents où du sang perlait légèrement et siffla de stupeur. « Elle a une force de combien ?
-S-sept unités, maître Aujin, » répondit Cizel décontenancé par la tournure des évènements.
« Seulement sept unités ? » il appuya sur le bouton du même appareil qu’avait utilisé le scientifique quelques minutes plus tôt, et qu’il portait à l’œil. « Impossible qu’elle m’ait fait… Fichtre. Tu as raison.
« Allons, petite, sois sage, s’il te plaît. » Pendant ce temps, Spardra tentait d’amadouer la jeune fille qui s’était cachée dans son dos. « Si tu te montres obéissante, il ne te sera fait aucun mal. Il t’a fait peur, à t’attraper comme ça, n’est-ce-pas ? » Un nouveau hochement de tête lui répondit. « Il s’appelle maître Aujin. Il n’est pas méchant, mais il n’aime pas perdre du temps. Crois-moi, c’est même l’une des personnes les plus sûres avec qui tu peux rester. Mais il faut être sage…

-Elle comprend ? » L’interrompit le Saiyen.
« Oui, Maître…
-Je commençais à en douter. Elle doit simplement être idiote, alors. »
Piquée au vif, Joanna avança, une expression mécontente sur le visage.
Aujin sourit, satisfait. « Ça ne te plaît pas, que je te traite de débile ? Alors habille-toi et suis-moi.
-Ne t’inquiète pas, je t’accompagne, » lui dit Cizel en lui tendant une robe de scientifique.
A contrecœur, elle obtempéra et suivit le médecin dans le couloir. Le Saiyen la suivait, fermant la marche.



Les couloirs s’enchaînaient, similaires les uns aux autres, informels ; des marquages permettaient aux gens de s’y retrouver, du moment qu’ils avaient appris à les déchiffrer, ce qui n’était pas le cas de Joanna qui avait l’impression de tourner en rond.
La couleur uniformément blanche des lieux lui avaient d’abord laissé croire qu’elle devait se trouver dans un hôpital, ou un centre de soins, mais entre la configuration locale et les être croisés, cette idée était bien vite tombée dans l’oubli. Inquiète de se trouver dans cet endroit inconnu, entourée d’êtres aussi étranges, la jeune fille marchait très près de Cizel. Même si lui aussi était bizarre à ses yeux, au moins avait-elle pu déterminer qu’il ne lui voulait pas de mal.

Les gens croisés étaient tous habillés de la même façon, avec une combinaison moulante plus ou moins courte, des gants ou des mitaines, des bottes et un plastron avec ou sans épaulettes. Ceux qui n’avaient pas un teint plus ou moins basané, des cheveux hirsutes très foncés et des yeux noirs ou presque noirs portaient très souvent un casque et ne possédaient pas de queue de singe. Et ils étaient franchement minoritaires, nota-t-elle en s’écartant un peu d’un être jaune au faciès de cochon à pustules.

A un croisement, le trio se trouva mélangé à un groupe de guerriers qui se rendait à une cantine. Aujin s’avança un peu pour ordonner qu’on leur cède le passage au plus vite, mais cette faille dans sa vigilance ne fut pas ratée par l’étrangère qui se précipita dans le couloir de droite, où elle avait senti un courant d’air frais. Gêné par ses concitoyens, pestant comme un charretier, il se lança à la suite de la fugueuse tout en se maudissant de l’avoir autant sous-estimée. Un nid à problèmes ! Il l’avait pensé quand ils l’avaient trouvée, et cela se confirmait, cette fille n’était qu’un fichu nid à problèmes ! Elle avait l’air si délicate et si fragile, si faible, alors qu’elle cachait des ressources insoupçonnées ! Tout en courant il entreprit de régler son scaouteur, sorte de monocle qui permettait de mesurer la force des gens et de communiquer entre membres d’une même équipe, pour tracer les énergies faibles. Parce que chiante comme elle l’avait été jusqu’à présent, il ne doutait pas une seule seconde qu’elle allait s’envoler pour se cacher n’importe où sur la planète dès qu’elle aurait mis un pied dehors !

Mais le guerrier manqua de rentrer dans sa proie tant il courait vite. Se rattrapant au dernier instant, il la regarda avec surprise. Elle fixait le ciel, les yeux emplis de désespoir, et s’était laissé tomber au sol, comme vidée de toute force. Il leva les yeux à son tour, perplexe. Le ciel était pourtant dégagé, avec quelques petits nuages blancs, et d’un beau rouge brique commun à cette période de l’année. Il fouilla l’horizon à la recherche de ce qui avait bien pu la mettre dans cet état, mais ne vit absolument rien de particulier. Son regard se reporta sur la jeune fille, et sa détresse l’empêcha de se montrer aussi ferme qu’il aurait dû l’être. Il prit son bras et la força à se relever, sans chercher cependant à lui faire du mal. « Allez, viens, nous sommes attendus, » lui dit-il d’un ton bourru. Elle se leva, tête basse.

« Tu vas pouvoir marcher ? » Il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle, et cela l’agaçait. Une source d’ennui, voilà ce qu’elle était. Il la vit hocher une fois la tête, puis prendre sa grande main dans les deux siennes. Il la retira machinalement, déconcerté. « Alors avance. »
Elle se mit en marche, et il la suivit jusqu’à avoir rejoint Cizel qui avait préféré rester au carrefour où ils l’avaient laissé.



Joanna ne regardait plus rien du décor monotone qui l’entourait. Elle avançait machinalement, les yeux rivés sur ses pieds, totalement désemparée. Le ciel était rouge. Elle était amnésique, dans un monde totalement étranger. Au moins, son amnésie n’était pas telle qu’elle avait oublié que le ciel de son monde était bleu. Mais comment retrouver quoi que ce fut de son identité, de sa vie lorsque même le ciel était transformé ? Elle se sentait si démunie, si faible, sur qui allait-elle bien pouvoir compter pour l’aider et la soutenir ? Arriverait-elle à s’en sortir seule ? Non, pas seule, pria-t-elle intérieurement. Pas seule, pitié, que je ne reste pas seule… L’idée même de la solitude l’effrayait, plus encore même que de se savoir dans un monde totalement étranger. Quelqu’un, s’il vous plaît…

Une main sur son épaule la fit sursauter. Elle tourna la tête, surprise et pleine d’espoir, vers le guerrier qui la suivait.
« Attends ici. » Son regard à lui était braqué sur une porte qu’elle n’avait pas vue, toute à ses pensées, et dans laquelle elle aurait très bien pu se cogner. Le médecin, quant à lui, était un peu en retrait et s’occupait de remettre sa tenue en ordre avec fébrilité, sans s’inquiéter plus que cela de sa patiente.
La tension de ses accompagnateurs était montée d’un cran, la mettant encore plus mal à l’aise.

La porte devant laquelle ils se tenaient était d’un rouge profond, presque rouge sang, à double battants, et mesurait bien entre trois et quatre mètres de hauteur. Chaque battant d’un mètre de large était couvert de fines moulures dorées raffinées montrant qu’elles protégeaient l’entrée d’une salle importante. C’était une porte ancienne, s’ouvrant avec des charnières, très différente des autres portes croisées jusqu’à présent qui, comme l’entrée de l’infirmerie, étaient d’un design moderne très simple et qui s’ouvraient en glissant dans la paroi.
Autour de l’imposante entrée deux soldats de ce monde montaient la garde. Ils se tenaient, stoïques, de chaque côté des montants. Elle ne put s’empêcher de se demander s’ils leur avaient seulement jeté un coup d’œil à leur arrivée…

Aujin s’adressa à l’un d’eux. « Je demande audience auprès de Sa Majesté. » Le garde à qui il avait parlé hocha la tête et appuya sur un bouton de son étrange monocle, puis marmonna quelques mots que la jeune fille n’arriva pas bien à saisir, comme son escorteur s’était ensuite tourné vers elle pour lui dire : « Toi, tu as intérêt à te tenir calme. Ces deux personnes ont pour ordre d’éliminer sans poser de question tout individu au comportement suspect. Si tu essaies de filer, tu es suspecte. Si tu fais quoi que ce soit en dehors d’attendre sagement ici que je revienne, tu es suspecte. Je n’en ai pas pour longtemps. »

Derrière lui, la porte s’ouvrit suffisamment pour le laisser entrer. Joanna ne put rien voir, mais entendit un crieur annoncer : « Aujin, soldat de Rang A, Première Classe ! » Puis la porte se referma, laissant la jeune fille dans le silence, en compagnie du médecin tout aussi nerveux qu’elle et des deux gardes qui, sous leurs airs impassibles, se tenaient prêts à agir au premier mouvement suspect.
Et après une dizaine de minutes qui lui parurent abominablement longues, trois coups résonnèrent sur la porte avant qu’elle ne s’ouvre de nouveau.
« Sa Majesté demande après Cizel, médecin, et l’inconnue, » déclara un individu remplissant l’office de chambellan.
« Allons-y, » l’encouragea Cizel, voyant qu’elle hésitait. Mais ce qui la décida réellement à franchir le seuil fut un très bref regard en coin de l’un des deux gardes.



Bonus :

Spoiler

Des noms, parce que dans l'univers de Dragon Ball, un nom, c'est important.
*Chapitre 1 :
-Aujin > aubergine
-les jumeaux Topin et Ambour > topinambour (vous pouvez retrouver un dessin d'eux sur ma galerie de grilouillis )
-Caro > carotte
-Waro > Poireau (en japonisé, ici, à savoir powaro)
-Cizel > ciseau (oui, bon, pour quelqu'un qui a une tête ronde, ça ne colle pas... Il avait une tête d'oiseau préhistorique, à la base, comme j'étais sur le visuel des deux scientifiques qui aident Bardack dans son téléfilm)
-Feesh'Erman > Fisherman (comme les bonbons, oui XD ... Comment ça, vous l'aviez déjà compris ?? Comme pour son prénom ??)
*Chapitre 2 :
-Spardra > sparadrap
-Taäs > tasse (la première chose que j'ai vu quand je cherchais un nom de planète...)

[Artikod]

Voilà, y'avait pas d'inquiétudes à avoir, ce chapitre est excellent. En vérité, je l'ai trouvé un peu court, mais c'est peut-être que j'ai lu plus vite que d'habitude ? En tout cas, ça n'affecte en rien la qualité du récit.

Ensuite, concernant les précisions que je souhaite faire : J'aime bien les deux scientifiques, ça serait cool qu'ils restent et deviennent bons amis avec Joanna
J'avais un autre détail en tête, mais il ne me revient pas, tant pis.

En tout cas, je te souhaite une bonne continuation, que je suivrai !

[Heika]

@Artikod :

Voilà, y'avait pas d'inquiétudes à avoir, ce chapitre est excellent.

Chic ! :3
J'espère que tu vas le penser encore dans quelques minutes...

En vérité, je l'ai trouvé un peu court, mais c'est peut-être que j'ai lu plus vite que d'habitude ? En tout cas, ça n'affecte en rien la qualité du récit.

C'est surtout qu'il est pratiquement que descriptif. Il ne se passe pas grand-chose...
Moi-même, en le lisant et le relisant, je n'ai cessé de me dire qu'il fallait que je trouve à l'étoffer.
J'ai étoffé... La description de Spardra (qui a beaucoup changé physiquement en 2 jours... XD )
Côté 2e partie, quand il y a de l'action, je n'ai RIEN trouvé à rajouter...
Mais ça a fait tout de même +430 mots... Même si ça ne se sent pas, au final !! ^^'

Et j'ai commencé à préparer mon chapitre 3.
W... Wait ? On dépasse A PEINE les 1000 mots dessus ?!
Bon, j'ai du travail pour l'étoffer.
...
...
FUUU-SION ! YAAAAH !

Arti-chou, mon p'tit zozio, va donc relire le chapitre 2, il est "un peu" plus long ! :3
(en plus ils vont très bien ensemble, pas de regret.)

Ensuite, concernant les précisions que je souhaite faire : J'aime bien les deux scientifiques, ça serait cool qu'ils restent et deviennent bons amis avec Joanna

En plus ça serait dommage de s'être enquiquiné à faire de telles descriptions pour qu'ils disparaissent trop vite, c'est ça ? XD

J'avais un autre détail en tête, mais il ne me revient pas, tant pis.

Comme quoi, il faut toujours accrocher ses idées à un boomerang...

En tout cas, je te souhaite une bonne continuation, que je suivrai(s ?) !

Raye-moi ce S que je ne saurais voir !!



Le chapitre 2 s'est étoffé 2 heures après avoir été posté, ne manquez pas ce rajout !!!

[Artikod]

Alors j'ai lu le rajout, mais je ne vais pas pouvoir en faire une critique, j'en ai bien peur. C'est surtout que je ne sais pas quoi dire dessus à part "intéressant". Du coup, je vais en profiter pour répondre... à ta réponse.

J'espère que tu vas le penser encore dans quelques minutes...

Mais où est donc bien passée votre estime de vous-même, Miajesté ?

En plus ça serait dommage de s'être enquiquiné à faire de telles descriptions pour qu'ils disparaissent trop vite, c'est ça ? XD

Voilà, ça fait d'une pierre deux coups

Comme quoi, il faut toujours accrocher ses idées à un boomerang...

Vouip, j'y penserais la prochaine fois :3

Raye-moi ce S que je ne saurais voir !!

Un S ? Où donc ?
Merci, je me coucherai moins bête xD