San999 a écrit:C'est en tout cas le cas sur Terre. On voit bien que si l'armée terrienne avait utilisé l'arme nucléaire contre Cell, les soldats auraient été projetés par l'explosion, vu leur proximité. Et s'ils n'utilise pas ce type d'arme contre Cell, je les vois mal en posséder...je présuppose donc que l'énergie atomique n'a jamais été utilisé pour concevoir une arme dans l'univers de DB
Exact, je n'avais pas pensé à l'exemple de Cell. Je confirme donc, pas de bombe atomique chez les terriens :p
Pinklaeti17 a écrit:Très bon chapitre, comme d'hab! Tu écris toujours aussi bien... non en fait, tu écris de mieux en mieux au fil des chapitres
. Bref, continue comme ça, ton histoire est très prenante
!
Merci ^^ J'espère continuer à m'améliorer pour vous proposer le meilleur tome 3 possible :p
Et voici le nouveau chapitre :
Chapitre 20 : Horrible Salut.
«
Nous sommes l'aboutissement de presque un siècle de travaux. L'un des projets scientifiques les plus ambitieux de ce dernier millénaire. Comprendre la mécanique qui anime les cellules des Nihiliens et trouver le moyen de les contrer. Il s'agit d'un triomphe, un futur triomphe : celui de la science véritable. Les politiques ont enfin compris qu'il était temps d'abandonner leurs petites bombes thermocinétique.
L'avenir de la guerre, tout comme celui de la science et de toutes les espèces vivantes, se situe là où tout à commencé : au cœur même de ce qui nous définit : notre ADN.
Si ce « Cold » doit nous attaquer, nous aurons donc à affronter un petit bijou de l'évolution. Son espèce est un reliquat monstrueux, chacun de leur cellule est une preuve vivante des atrocités que la Nature peut perpétrer au seul nom de la survie. Une union atroce. Une symbiose bâtarde et horrible avec des êtres au frontières du vivant : les virus. Toutes leurs cellules contiennent des milliers de ce que l'on pourrait nommer des « Virorganites ». Des organites issus d'anciens virus, qui ont été assimilés par l'organisme Nihilien.
C'est ce qui leur apporte cette prodigieuse adaptabilité, mais cela pourrait également être la raison de leur déchéance. Dès le début de ce projet, les études se sont concentrés sur la nature virale de ces étranges organites. Il est impossible d'user d'un anti-viral pour tenter de les détruire et de paralyser ces cellules ; ils sont protégés par la structure même de la cellule Nihilienne.
Mais la cellule n'est pas protégée contre eux. Des millions, peut-être même des milliards, d'années d'évolution ont modifiés l'ADN – ou l'ARN – des virus de l'époque, et les traces que ceux-ci ont laissés dans l'ADN Nihilien ont elles aussi mutés. Dorénavant, les Nihiliens ne sauraient pas se protéger face à un virus issus de leurs propres organites.
Bien sûr, il est hors de question de lancer une attaque virale ; même si nous réussissions à créer un virus assez puissant, avec les échantillons disponibles. Certains des virorganites sont conçus pour protéger la cellule d'autres virus. Mais si cela venait de l'intérieur...
Il aura fallu cent ans pour que nous parvenions à synthétiser cette toxine : le composé BL3M3, capable de se propager à grande vitesse dans n'importe quel organisme, et d'interagir avec les protéines qui donnent sa structure à l'ADN – ou l'ARN – des virorganites. Ils seront tous réactivés, passant de l'organite passif et sans danger à un véritable virus. Une arme capable d'activer des centaines, des milliers, de virus potentiellement mortels, en un instant.
Aussi résistant que soit l'organisme d'un Nihilien, il ne pourra pas supporter une attaque virale d'une telle ampleur. Je prévois sa mort en une minute, peut-être deux si nous avons à faire à un individu particulièrement résistant.
Bien sûr, cette méthode n'est pas sans inconvénient. La toxine ne peut pas programmer les virus pour être spécifiques aux Nihiliens et la probabilité qu'ils soient capables de s'attaquer à toutes sortes d'organismes vivants est très élevée. Dès l'instant où le porteur mourra, ils se répandront aux alentours. Face à un nombre tel, nous ferions alors face à la pire pandémie jamais imaginée. J'ai pris la liberté de concevoir des vaccins à certains virus, à partir des virorganismes que nous avons en échantillon, mais il y a bien trop de virus différent pour espérer concevoir un vaccin pour chacun d'eux.
De fait, je recommande fortement l'usage de cette toxine dans un environnement parfaitement contrôlé, où nous pourrions stopper facilement la propagation des virus. L'idéal serait un vaisseau.
Bien sûr, je n'ignore pas comme immobiliser un être comme Cold sur un vaisseau risque d'être complexe. Le plus sage serait alors de le faire sur une planète entière, et de s'assurer qu'aucune navette, vaisseau, chasseur, rien de vivant, ne la quitte.
Une fois ces précautions prises, nous aurions alors à disposition la meilleure arme jamais conçue.
Je regrette de ne pas pouvoir lui donner mon nom.
»
Notes du Docteur Chakwas, Archive Impériale.
La salle de réunion du bunker était éclairée bien trop violemment aux yeux du Président Syldal, la lumière blanche avait le don de lui brûler les yeux. Malheureusement, le temps n'était pas à faire ce genre de remarque, aussi tâchait-il d'écouter attentivement les intervenants, sans rien montrer de la gêne occasionnée. Il remarquait aussi que plus le temps passait, moins les membres du conseil prenait la parole. A l'exception de Chakwas, évidemment.
Il jeta un coup d’œil de son côté ; la scientifique ne lui avait jamais inspiré confiance. Humanoïde, avec sa peau rouge et ses yeux dorés, de même que ses cheveux, elle semblait passablement s'ennuyer. En fait, elle écoutait probablement avec autant d'attention que le Président, mais cette perpétuelle expression de mépris qu'elle affichait, du fait de ses petites lèvres pincés, avait le don de l'agacer. Cela faisait 25 ans qu'elle était en charge du projet d'étude des Nihiliens, et elle n'avait pas changé d'un pouce. Syldal la soupçonnait d'avoir recours à la thérapie génique pour augmenter sa durée de vie, ce qui était strictement interdit bien sûr. Pour l'heure cependant, il ne pouvait pas y faire grand chose, mais quand cette crise serait terminée …
« Il a balayé toute une flotte d'un geste de la main, notre armée et en déroute et les planètes tombent comme des mouches, nous avons perdus plusieurs de nos meilleurs éléments, résuma le Commandant en Chef des Armées, avec son franc-parler habituel. Il nous faut une solution d'urgence, Monsieur. Quelle qu'elle soit. »
L'insecte conclut en tournant son regard vers le Docteur Chakwas, bien évidemment. Cela faisait quelques jours qu'elle leur avait exposé ce qu'elle avait, depuis le début de la guerre en fait. Mais jusque là, Syldal avait repoussé cette idée, de même que tout son état major. Cependant, plus le temps passait et plus il en trouvait qui approuvait les idées de Chakwas. Et lui-même commençait à douter d'avoir des arguments à lui opposer.
« Je sais à quoi vous pensez, Commandant. Et je refuse de condamner une planète entière à la mort pour tuer un seul homme.
- Pas un seul homme, répliqua aussi le militaire. Toute son armée y passera aussi. »
Avant même que le Président ne puisse répondre, la voix aiguë et cassante du Docteur Chakwas retentit à son oreille.
« Même si ce n'était qu'un seul être, c'est cet être là qui détruit toutes nos armées. Je suis certaine qu'il a déjà fait plus de victime à lui seul que ne le ferons ces virus.
- Des victimes militaires, rappela aussitôt Syldal.
- Personne ne sait ce qui arrive aux civils, Monsieur. »
Syldal s'enfonça dans son siège avec un profond soupir, il était à présent le seul à défendre sa position. Il ne pouvait pas en vouloir aux autres : il fallait stopper Cold, c'était une certitude, et la solution virale, bien que radicale, aurait l'avantage de fonctionner parfaitement.
« Et si un seul virus réussit à quitter la planète visée.
- Si nous agissons vite, le reste de notre flotte pourra se positionner non loin. A l'annonce de la mort de Cold, nos vaisseaux fondront sur la planète. La flotte de Cold a beaucoup de vaisseau, mais peu de système d'attaque, nous avons largement les moyens de les détruire si Cold est mort. Nous pourrons ensuite contrôler toute fuite de la planète. »
Manifestement, le Commandant en Chef avait étudié avec beaucoup d'attention le plan, et le Président ne savait pas s'il devait en être effaré ou rassuré. L'insecte avait toujours été quelqu'un de raisonnable et prudent, que même lui en soit venu à envisager cette option … Cela signifiait sans doute que tout était perdu.
Avec un nouveau soupir, le Président posa ses coudes sur la table de réunion, réunissant ses mains en un poing avant d'appuyer son front dessus. Il resta ainsi un moment, avant de se redresser lentement, son regard bleuté s'appuyant sur la Doctoresse.
« Très bien. »
La République était en train de s'effondrer. Cela ne faisait plus aucun doute. Chaque journée apportait avec elle la nouvelle d'un monde tombé aux mains de Cold. L'armée avait été massacrée, la flotte détruite, même Taris s'était fait tué par le monstre. Heureusement, l'opinion public ignorait encore ce fait, puisque les actions menés par Taris étaient encore classées top-secrètes. Néanmoins, les gens n'étaient pas idiots, ils flairaient tous ce qui allait se passer. Ce Cold dont on leur avait caché l'existence pendant si longtemps venait maintenant conquérir la République, et il avait largement les moyens de le faire.
D'ordinaire, les situations de crise étaient celles que Yantz préférait. Elles étaient pleines d'opportunités et il n'avait pas son pareil pour les saisir. Mais cette fois-ci, c'était bien différent. Il avait un patron, et celui-ci n'appréciait pas vraiment les situations de crise quand elle le concernait d'aussi prêt.
« Je t'avais demandé de nous préparer pour l'arrivée de Cold ! Hurla le chef de la Guilde. »
Omanor semblait avoir pris quelques années depuis la dernière fois que Yantz l'avait vu, quelques mois plus tôt seulement. Oh, il était toujours aussi massif, mais son gras visage ne semblait plus aussi vif, et même le bleu de son œil semblait avoir perdu en intensité. Sa voix en revanche, était toujours aussi désagréable. Il avait demandé à voir Yantz en tête à tête, et depuis il déversait sa rage sur son lieutenant.
« Peux-tu m'expliquer pourquoi tu n'as rien fait ?!
- J'ai fait bien plus que tout vos autres lieutenants réunis, votre Excellence, expliqua doucement le jeune homme. J'ai préparé nos cellules sur plusieurs planètes à faire ce qu'il fallait en cas d'état de guerre prolongé. J'ai étudié les endroits où il va frapper et je suis maintenant en mesure d'effectuer les évacuations nécessaires. Croyez-moi, nous contrôlons la situation, nous en profitons même.
- Dans ce cas, pourquoi n'avons-nous aucune nouvelle des planètes envahies ?
- Cold ne tue pas de civil gratuitement, ou du moins pas trop souvent, si l'on en croit les rapports républicains sur sa conquête d'il y a cent ans. Mais il sait ce que l'incertitude fait aux gens, c'est un moyen psychologique de nous affaiblir. Je vous garantis que lorsque Cold en aura finit avec sa guerre, quel que soit la façon dont cela se termine, nous en sortirons plus fort. »
Omanor ne voulait rien entendre, son fauteuil volant recula brutalement, alors qu'il semblait tenter de contenir sa rage.
« Cold ne sera pas aussi clément que la République, s'il apprend notre existence, il feras tout son possible pour nous exterminer. »
Sur ce point, Yantz ne pouvait pas le contredire, ce serait sans doute la première chose qu'il ferait à la place de Cold également. Une organisation criminelle de cette envergure ne lui servait à rien, la massacrer en revanche pouvait lui apporter beaucoup d'amis.
« Et il ne nous découvrira pas, si nous restons prudent, votre Excellence, je vous assure que …
- Silence ! J'ai vu les entretiens que tu as eu avec Cass au sujet de Cold, tu croyais pouvoir me les cacher encore longtemps ? »
Yantz réprima un grognement, il aurait dû savoir que ce genre d'enregistrement risquerait d'être retrouvé un jour ou l'autre. Il ne fallait surtout pas que cela tombe entre des mains paranoïaques comme celles du chef de la Guilde. Il était devenu sénile et passait maintenant son temps à vouloir exterminer par la force l » moindre menace que son cerveau malade envisageait. Pendant un temps, il se demanda si ce n'était pas dû à une thérapie génique qui avait mal tournée. Yantz lui-même requérait à cette méthode pour allonger sa vie, il était donc parfaitement au courant des risques encourus à long terme.
« Votre Excellence, les pouvoirs divinatoires de Cass ne sont pas aussi précis qu'on ne voudrait vous le faire croire, je vous assure que …
- Je veux Persée ! Il est le seul à pouvoir arrêter Cold, et avec toi pour stratège, le Nihilien n'aura aucune chance. »
Le lieutenant aurait bien voulu prendre ça pour un compliment, mais il n'appréciait pas l'idée d'être outrepasser comme ça. Il était hors de question de lancer Persée face à Cold ; si Taris n'avait pas réussit, il y avait fort à parier que ce ne serait pas non plus le cas de l'armure vivante. Mais avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche, le fauteuil volant flotta jusqu'à lui et l'immense visage d'Omanor lui fit face.
« Si tu refuses, tu me seras devenu inutile. Et tu sais ce qui arrive aux gens que je trouve inutile. »
Yantz ne tenta même pas de répondre, cela ne servait manifestement à rien. Il se contenta donc de serrer les dents et de cracher :
« Très bien, votre Excellence. Je met Persée sur le coup. Dès maintenant. »
Sans un mot de plus, il se retourna et partit.
Evirya était une magnifique planète. Elle abritait la capitale d'une des civilisations les plus avancées de l'univers, considérée comme l'une de celles qui avaient participé au fondations de ce qui allait devenir la République. Une armée parmi les plus puissantes qui existe, soutenu par une technologie exceptionnelle. Les Eviryes n'étaient pas des êtres très puissants, mais ils compensaient très largement cela. Ils avaient bâtis des villes magnifiques, mais qui jouaient également le rôle de véritable forces, parfaitement défendues.
Evirya était tombé en moins de deux heures.
En fait, dès l'instant où Cold avait posé le pied sur la terre ferme, les gouvernements alliés de la planète avait annoncé leur reddition. Leurs armées avaient déposées les armes, laissant l'armée républicaine organiser seule sa fuite. Quelques temps plus tard, toutes les communications étaient brouillés et les derniers vaisseaux fidèles à la République avaient été détruit en vol, sauf une poignée qui avait réussit à fuir.
Le gouvernement d'Evyria avait totalement abandonné la République, et vu l'état actuel des armées, il n'avait eu aucun remord à le faire.
Cela ne rendait cependant pas la tâche de Daemon plus aisé. Il allait provoquer la mort de plusieurs milliards de personne, lui y compris. Il aurait aimé que ce ne soit que des membres de l'armée de Cold, ainsi que le Nihilien lui-même, mais les choses tournaient rarement aussi bien.
Le fait que la République ait choisit Evyria pour accomplir cet acte désespéré traduisait bien l'état actuel de la guerre. Avec l'annexion de cette planète, c'était près de huit colonies qui tombaient sous l'autorité de Cold. S'il continuait comme ça, il deviendrait bientôt très difficile d'amener la flotte aussi près de lui. Il fallait agir au plus vite.
Et on l'avait choisit pour cela.
Daemon n'était pas son vrai nom, c'était le nom de code qu'on lui avait attribué. Il était un soldat d'élite de la République, l'un des meilleurs. Bien loin derrière Taris, évidemment puisqu'il n'avait pas sa puissance, mais sans aucun doute le plus efficace d'entre tous. Il s'était engagé près de 80 ans auparavant et bénéficiait depuis du meilleur de la technologie et de l'entraînement disponible. Il croyait fermement dans les idéaux de la République et voyait Cold comme la pire menace qu'ils aient affrontés jusqu'alors. Aussi, lorsque l'idée de la mission suicide avait été annoncé, il avait été le premier à y répondre.
Bien sûr, il avait eu à réfléchir un peu plus longtemps quand on lui avait expliqué que cette mission impliquait aussi la mort de toute une planète. Cependant, il n'avait pas fait de commentaire : il était un soldat et il faisait ce qu'on lui ordonnait de faire.
Le plus dur avait été de rester tranquille pendant que l'armée se faisait massacrer en tentant de fuir, mais il avait réussit à ne pas bouger. Localiser Cold n'avait posé aucun problème, il ne faisait pas grand secret de ses déplacements et les communications n'étaient pas coupés sur la planète.
Daemon n'avait eu qu'à se trouver un immeuble assez haut non loin de la zone où se trouvait le vaisseau amiral de Cold, ce qui était aisé puisque 98% de la planète était urbanisé. Il n'avait eu ensuite qu'à attendre que le Nihilien décide de repartir, tout en préparant son arme. Un modèle unique, basé sur les fusil de précision à laser de l'armée régulière, celui-ci avait été modifié pour tirer des balles, comme dans les arméees primitives. Une balle de métal conçue pour éclater à l'approche de la cible, laissant échapper des milliers de petites pointes enduites de toxines. Mortelles pour le Nihilien, sans danger pour les autres.
Cold ne saurait même pas ce qui l'avait frappé.
Enfin, il le vit. Le Nihilien avançait doucement vers son vaisseau, accompagné du petit être aux grands yeux qui semblait lui servir de conseiller. Daemon visa soigneusement et attendit d'avoir une ligne de tir parfaitement dégagé. Il calcula mentalement la distance que parcourrait Cold le temps que la balle arrive. Il réajusta, mis le doigt sur la gâchette.
Pendant une seconde, il pesa toutes les morts qu'il risquait de provoquer, que ce soit en tirant ou en ne tirant pas.
Il appuya sur la gâchette.
« Nous sommes sur le point de compulser toutes les données récoltées, mon Seigneur. Nous serons bientôt en mesure d'avoir une carte précise de cette République.
- Il était temps, répondit Cold de son ton glacé habituel. Il est temps de passer à la vitesse supérieure. »
Xarios se contenta de baisser la tête pour acquiescer, il ne pouvait pas contredire Cold pour le coup. Même si l'invasion se déroulait très bien pour l'instant, leur manque de connaissance de la zone contrôlé par l'ennemi les empêchait de prévoir leurs attaques. C'est ainsi qu'une partie de l'armée s'était fait décimé par un être d'une puissance très élevée. Depuis, ils étaient devenus beaucoup plus prudent, mais aussi beaucoup plus lents. La situation ne pouvait pas convenir à Cold pendant trop longtemps.
« Ne vous en faites pas, mon Seigneur. A ce rythme, la République sera à vos pieds dans … Mon Seigneur .. Vous allez bien ? »
Cold s'arrêta, et lorsqu'il tourna son regard vers Xarios, ce dernier cru qu'il allait le tuer.
Le Nihillien ne pouvait tout simplement pas comprendre ce qui troublait le conseiller, il s'apprêtait à le rappeler violemment à l'ordre quand il sentit un goût métallique dans sa bouche, et un liquide effleura sa lèvre supérieure.Il porta aussitôt la main sous son nez et récolta un peu du liquide en question, l'amenant devant ses yeux.
Pendant un moment, il resta immobile, fixant ses doigts sans avoir l'air de comprendre. Pourtant la couleur rouge était très explicite, il s'agissait de sang. Il comprit alors l'origine du goût.
L'instant d'après, le Roi Cold tombait à genoux.
Précédemment -- Index -- La suite...