Kakarotto

[Satan sama]

En tout cas ton arc namek me plait son cote dramatique est bien mené.

Je dois bien avoué que ce n'est pas ma partie préférée, je reste un fervent fan de la période Dragon Ball, avec Son Goku petit et c'est aussi le cas dans ma fic, si la disparition de ma fiction m'a paru comme une véritable catastrophe de premier abord, ça m'a finalement permis de tout réécrire pour un contenu de meilleur qualité, même si je sais que dans deux trois ans voir moins je serais encore insatisfait du résultat en relisant mes premiers chapitres mais je pense que je résisterais à la tentation d'une nouvelle réécriture, même si tout reprendre à zéro m'a finalement donné beaucoup de plaisirs. J'ai pu ajouter de nouveaux éléments et apporter beaucoup plus de cohérence.
Dans la première version je n'aimais pas beaucoup l'arc Namek, là je sens que je le gère mieux, même si j'ai encore du mal à décrire les combats.
J'ai l'impression que plus mes personnages deviennent puissants moins il est facile d'écrire le contenu des affrontements. Je reste plus à l'aise dans les dialogues et j'adore développer des personnages secondaires pour en faire les vrais héros de mon histoire.
Aussi Yamcha est clairement mon Son Goku.
Enfin j'arrive encore à trouver des idées que je n'avais pas à la base en pensant à la suite de mon histoire, faire de Dr Brief un C 12 m'a paru dingue et j'ai beaucoup hésité à concrétiser cette idée folle mais ça pourrait finalement prendre une importance considérable dans mon histoire.
Merci encore à ceux qui me suivent.

Chapitre 44: La révélation.


C-11 n’était plus rien, si ce n’est un tas de pièces mécaniques inopérantes. Le cyborg que Kiwi avait tant eu de mal à combattre, cet homme l’avait pulvérisé en quelques secondes, au moyen d’une seule attaque.
Ten Shin Han posa un genou à terre mais se ressaisit aussitôt. Le Kikoho consommait toujours autant d’énergie, néanmoins il était déjà mort et il s’était tellement entraîné à utiliser cette technique qu’elle l’affectait bien moins qu’avant. Il ne risquait ni la mort, ni le coma, seulement une perte d’énergie conséquente, mais pas assez pour l’empêcher d’en finir avec son deuxième adversaire, très certainement plus faible que l’ennemi qu’il venait d’abattre.

_ Bon sang mais qui es-tu ?

_ Tu as tué le serviteur de Dieu, le maître de la tour et son gardien, tu as pris trois vies, parmi les plus altruistes et loyaux soldats de cette planète. Mais je veux bien m’exempter de toute cruauté, et refuser de t’infliger la torture que tu mérites et que je rêve de t’infliger. Dis-moi seulement, qu’as-tu fais de l’œuf ?

_ Un… un œuf ?! Non, je…

_ L’œuf ?!!!

_ Je… il n’y a avait qu’une coquille vide, je ne savais même pas ce que c’était, je ne l’ai pas touché.

_ Une coquille vide ?!

_ C’est toi Dieu n’est-ce pas ? Je n’ai tué qu’un laquais.

Ten Shin Han ne répondit pas et tua Kiwi d’un simple Dodompa dans le crâne. Il repartit dans le palais à la recherche de l’œuf mais le commandant n’avait pas menti, une coquille vide. Puis caché derrière une étagère un petit Namek se montra en gazouillant et en le regardant curieusement.

_ Le fils du démon, le fils de Dieu.

Il s’en approcha, le rassura et le prit dans ses bras.

_ Je connais quelqu’un qui saura prendre soin de toi, tu ne tiendras que de Kami Sama et exclusivement de lui, je te le promets, et le moment venu, tu reviendras ici, pour prendre la place qui te revient de droit, petit Dieu de la planète Terre.

*****************************************************************

_ Krillin, relève-toi.

_ Il… il a tué Dendé. Il l’a tué.

_ Il n’y a plus rien à faire pour le Namek, ressaisis-toi. J’ai encore besoin de toi.

_ Qu’est-ce que je peux faire Piccolo ?, se lamenta le terrien. Je suis trop faible.

_ Tu dois aller voir les Nameks, il est temps de prononcer le vœu. Dis au Dragon d’amener les Nameks, toi, Chichi, Yamcha et Bulma sur Terre. Les saiyans ne doivent pas être du voyage, tu as compris ? Ni les saiyans, ni moi.

_ Toi ? Comment ça ?

_ Je suis trop instable, je l’ai prouvé tout à l’heure, je ne suis ni Kami Sama, ni Daimao, ni celui que j’étais autrefois et ni tout à fait les deux à la fois. Cette fusion, elle m’a rendu plus puissant que jamais. Mais je perds la tête. Je suis trop dangereux pour retourner sur Terre.

Krillin refusait de le laisser ici.

_ Je ne ferais pas ça, dit-il. Tu viens avec nous.

_ Tu n’auras pas le choix Krillin, je suis trop puissant pour qu’un vœu de Porunga s’impose à moi. Ma place est sur Namek.

_ Et si Freezer survit, et s’il détruit cette planète.

_ J’ai toujours mon vaisseau, je partirais, je ne sais pas où mais je ne reviendrais pas sur Terre. Elle n’a plus besoin d’un Dieu comme moi, et ne veut pas d’un roi comme j’ai pu l’être. Va s’y Krillin, sauve leur la vie. Va s’y.

Le terrien se résigna et partit le plus vite possible en direction des survivants Nameks. Dans le ciel le combat faisait rage. Vegeta était incroyablement plus puissant qu’il y a peu mais Piccolo le savait, c’était encore, et toujours insuffisant. Alors que Freezer s’apprêtait à expulser son énergie sur le saiyan, il se jeta sur lui et envoya sa propre charge énergétique. Freezer fut surpris et se la prit de plein fouet, il s’écrasa sur le sol avec un fracas tonitruant.

_ Vegeta, hurla Piccolo, je veux t’aider à le vaincre.

_ Je n’ai pas besoin de toi dans mes pattes Namek.

_ Alors c’est à celui qui le tuera le premier.

Et il fonça sur Freezer qui se relevait non sans mal de l’attaque qu’il venait de subir. Vegeta grogna et le suivit, prêt à en découdre avec le tyran lui aussi.

****************************************************************

_ Comment vous portez-vous capitaine ?

_ Comment voulez-vous que je me porte ? Il y a un monstre dans mon ventre qui grandit plus vite chaque jour, j’ai l’impression que je vais éclater.

Le professeur fronça les sourcils et l’ausculta. Le processus de croissance accélérée du Dr Kochin ne semblait pas mettre la vie de l’enfant en danger mais sa mère risquait de ne pas pouvoir tenir. Son corps subissait beaucoup trop de changement en beaucoup trop peu de temps, pour elle c’était intenable mais elle devait survivre, au moins jusqu’à ce que l’enfant naisse.

_ Je sais ce que vous faites, souffla-t-elle, je ne suis pas stupide. La vitesse où il grandit, c’est anormal, vous lui avez donné quelque chose.

_ Allons capitaine….

Elle posa sa main sur celle du docteur.

_ Prenez le pour vos expériences si ça vous chante mais laissez-moi vivre, je me fiche de cet enfant, faites en ce que vous voulez, Kakarotto ne le saura jamais, de toute façon il ne reviendra jamais.

_ Je…

_ Je suis encore un officier de cette armée, vous avez pris les commandes, je n’ai pas de problèmes avec ça, vous aviez l’intention d’en finir avec moi ou de me laisser crever, je ne vous en veux même pas. Bon sang j’ai foutu une balle dans le crâne de celui que j’aimais et j’ai baisé avec celui qui m’a demandé de le faire. Professeur je n’ai peur de rien, j’aime ce métier, ne laissez pas un gosse tout gâcher.

_ Je… je ferais le nécessaire capitaine. Je vous le promets.

Il lui administra un nouveau calmant et lui tapota gentiment le bras.

_ Essayez de vous reposer.

Puis il s’en alla. Violet le regarda partir en serrant le poing.

_ Enfoiré.

**********************************************************

_ Ça suffit, hurla Vegeta.

Piccolo était bien trop mal au point pour continuer à se battre il perdait de plus en plus de sang mais il persistait à attaquer Freezer. Le prince ne supportait pas l’idée de devoir combattre à ses côtés. Alors qu’il peinait à ne serait-ce qu’ouvrir les paupières et qu’un Kikoha d’une puissance ridicule s’accumulait au creux de sa paume, le saiyan saisit le bras du Namek et le balança vers le sol où il s’y écrasa sans plus de résistance. Il n’eut même pas la force de se relever.

_ C’est entre moi et toi Freezer !

_ J’ai déjà perdu assez de temps comme ça avec toi, répondit-il.

Il leva un doigt au ciel et une immense sphère écarlate commençait déjà à se former.

_ C’en est fini de toi Vegeta, et de cette planète.

_ NON, cria Yamcha.

Le terrien était dans le ciel. Au sommet de ses bras, levés vers les nuages, une immense sphère bleue, éclatante de puissance, se dressait, menaçante et, Freezer le sentait, mortelle.

_ Comment est-ce possible ?, dit-il.

Mais Yamcha l’ignora et propulsa le Genkinama vers le tyran. Instinctivement Freezer se prépara à fuir, mais l’attaque était gigantesque et rapide. Il allait devoir la réceptionner et tenter de déjouer de nouveau la mort. Trop prête, elle était trop prête de lui désormais. Il accéléra, sentit sa queue se pulvériser progressivement au contact de cette accumulation extraordinaire de puissance.
Sa boule de destruction était toujours apte à l’emploi, il le savait mais n’était pas sûr qu’elle soit de taille face à cette monstruosité bleue.
Soudain il eut une idée, il projeta sa boule de la mort sur le Genkinama et le choc fut des plus violents. Le souffle le projeta au loin et il ne put assurer la tenue de son attaque. Le Genkinama ralentit mais avala sa sphère écarlate pour continuer sa course vers lui. Freezer sourit cette fois il avait le temps de s’en sortir et c’est la planète qui allait subir la destruction qui lui était destinée.
Il arriva devant Yamcha avec un sourire pendant que le terrien observait avec effroi sa propre attaque s’apprêter à détruire Namek.

_ Ça n’arrivera pas, hurla-t-il au tyran qui lui souriait au nez. SOOOOOOKIDAN.

Freezer se retourna vers le Genkinama, curieux de voir ce que Yamcha avait tenté. L’attaque avait pris une autre teinte, elle était devenue jaune, jaune comme le soleil, la boule ressemblait à un petit soleil, mais d’une pureté saisissante, sans flammes rebelles léchant les contours de la forme sphérique. C’était un pur condensé d’énergie qui avait évolué en quelque chose de métrisable.
Oui métrisable était le mot car l’attaque changeait de sens. Freezer reporta son attention sur Yamcha et constata qu’il la contrôlait, il la faisait avancer vers lui.

_ Non, hurla Freezer.

Cette fois il ne pouvait plus fuir, il envoya un énorme rayon d’énergie sur le Genkinama mais celui-ci ne le fit même pas ralentir. Voilà que la sphère avançait vers lui inéluctablement, et il avait beau forcer, y mettre toute sa volonté, toute sa force, il ne parvenait plus à résister.
Il tourna la tête vers Yamcha, toujours en forçant pour détruire son Genkinama muté en Sodikan. C’est lui qu’il aurait dû tuer, c’était cet infâme terrien. Freezer regrettait amèrement de ne pas les avoir tous massacrer dès les premières minutes du combat.
Vegeta l’observait au loin, tout aussi interloqué que le tyran devant l’incroyable force qu’avait déployé le terrien pour battre Freezer, il se demandait forcément d’où il pouvait tirer cette énergie.
Les muscles de Freezer se déployèrent soudain et son physique devint bientôt plus imposant même que celui du défunt Nappa. Ses yeux étaient injectés de sang, Yamcha sut qu’à cet instant Freezer le détestait plus que quiconque.

_ Vegeta, hurla-t-il, Vegeta tue ce terrien, tue le et tu auras mon pardon, je te ferais officier de ton propre commando, gouverneur même si tu le souhaites, tu as ma parole, tue le !!!

_ Vas te faire foutre, répondit le prince, et crève.

Freezer n’y tenant plus, devant tant d’humiliation et d’insultes, il finalisa sa dernière forme, celle qui lui permettait d’atteindre cent pourcent de ses capacités. Son corps ne changea pas radicalement, en soit il ne s’appliquait pas à atteindre une nouvelle transformation, il s’afféra juste à être au maximum de ses capacités et cela allait de pair avec une musculature époustouflante, et une aura pourpre brillante et ravivant la puissance extraordinaire du seigneur Freezer.
Soudain le rapport des forces parut s’inverser, dans un effort surhumain Freezer parvenait à faire reculer le Genkinama.

_ La vérité, dit-il, c’est que tu es trop faible pour contrôler un tel pouvoir, peu importe comment tu l’as déployé, peu importe comment tu l’as engendré, tu n’es pas en mesure de l’abattre sur moi, et désormais…

L’aura de Freezer explosa, il envoya un rayon de la mort qui transperça le Genkinama, aucune déflagration, il expulsa ensuite la sphère au loin en dégageant plus d’énergie, et quand Yamcha tenta de la faire revenir vers lui, la boule explosa enfin, trop éloignée pour faire le moindres dégât.

_ … je suis en mesure de la détruire.

Le calme vint enfin, et Freezer alla rejoindre la terre ferme, épuisé par l’effort. Il pointa un doigt vers Yamcha et le transperça lui aussi, de façon à le mettre hors-jeu, le rayon toucha son épaule et en lieu et place de sa clavicule droite, un creux. Douloureuse blessure cautérisée. Le terrien s’effondra, dans un cri de souffrance, ou bien était-ce de désespoir, en voyant son dernier recours être mis en échec par Freezer.

_ Tes alliés ne sont plus en mesure de t’aider Vegeta.

Piccolo bougeait à peine, perdant de plus en plus de sang, allongé sur le sol. Raditz était assommé, Kakarotto sans doute mort. Yamcha blessé, Chichi restait immobile, comme hypnotisée mais avec un sourire effrayant sur le visage, les yeux fixés sur Kakarotto. Nappa et le guérisseur Namek étaient morts, et le chauve avait disparu.

_ Un saiyan n’a pas besoin d’alliés pour vaincre, maugréa Vegeta sans y croire.

_ Tu es le dernier encore debout Vegeta, tu peux déjà t’en réjouir. Je crois que c’est le moment idéal pour te révéler un de mes petits secrets, je ne te laisserais pas partir sans que tu le saches, non, je pourrais regretter, ce serait tellement dommage.

Freezer afficha son plus beau sourire, ce sourire qu’il détestait tant. Ce sourire qui vous terrifiait, qui vous humiliait, ce sourire qui vous donnait l’impression d’être une constante source de mépris pour le tyran. C’était insupportable.

_ Vous les saiyans, vous pensez être les plus grands guerriers de l’univers mais vous n’étiez finalement pas grand-chose, je vous ai fait connaître, vous étiez mes mercenaires, et la vérité c’est que… je me suis lassé de vous. Alors j’ai fait ce que je fais le mieux, je vous ai évincé, réduis en poussière, fait en sorte que vous ne soyez plus qu’un mauvais souvenir pour l’univers.

_ Vegeta a été détruite par un astéroïde.

_ C’EST MOI QUI L’AI DÉTRUITE !

La révélation ne suscita aucune réaction de la part du prince mais Freezer était convaincu qu’il devait bouillonner de l’intérieur et cela lui procurait une grande joie.

_ Que tu es naïf Vegeta. Un astéroïde !! Et dire que tout le monde a cru à cette histoire.

Vegeta se lança dans un fou rire tonitruant. Il ria de pleine voix, un rire sincère et bruyant, très loin de la réaction que pouvait attendre Freezer.

_ Cesse cette mascarade, grogna le tyran.

_ Ce mensonge est aussi ridicule que la véritable raison pour laquelle tu as détruit ma planète, se moqua le prince, tu n’as pas exterminé les saiyans parce que tu t’en lassais, tu les as tué parce que tu en avais peur.

Freezer ne s’amusait plus du tout. Vegeta avait touché un point sensible et voilà que son adversaire entrait dans une colère noire.

_ Tu as eu peur que parmi les miens, un jour, se lève le super saiyan. Et qu’il te déloge de ton trône. Tu as massacré les saiyans, parce que tu es un lâche.

Cette fois Freezer n’y tenait plus, il se jeta sur le prince et le roua de coups, sans s’arrêter, sans prendre la moindres pause, il le tabassa encore et encore jusqu’à ce que Vegeta ne devienne plus qu’un pantin désarticulé et incapable de répliquer. Dès lors il le laissa s’écrouler et le regarda cracher son sang.

_ Mon saiyan préféré portait ton nom, petit prince, c’était celui qu’il me plaisait le plus d’humilier, comme toi il a posé le genou devant moi et baissait la tête à mon passage, et comme toi il a voulu se rebeller. Oui ton père, ce méprisable gorille a un jour eu la folle idée de m’abattre. Ce jour-là deux Vegeta sont tombés, le roi et sa planète.

Il visa le prince de son doigt, une lueur pourpre brillant à son extrémité.

_ Vegeta, c’est un nom qu’il me plaira de faire à tout jamais disparaître.

Le saiyan se leva brusquement et lui envoya son poing dans le visage. Le coup était d’une force magistrale et Freezer alla s’écraser plus loin sur le sol, plus surpris que jamais.

_ JE NE SUIS PAS MON PÈRE, hurla Vegeta.

Son aura scintillait. D’or elle était devenue, d’or était ses cheveux. D'azur étaient ses yeux.

[omurah]

Oh oui, vous allez voir, Goku va enseigner le Genkidama à Yamcha ! Et Yamcha va l'améliorer en Genkidan !

Batroux l’avait prophétisé, Satan Sama l’a fait XD
Bon en vrai moi j’aime beaucoup l’idée.
Très bon chapitre du reste. J’adore vraiment la rythmique de tes combats (et de tout le récit en général d'ailleurs). Il n’y a quasiment rien de superflu et tout a toujours un but précis. Sans pour autant être mécanique et sans saveur. C’est génial.
Pour le passage de Végéta en SSJ, ce n’est pas la colère qui a été son moteur ?
(voui, post impulsif à cause du "Genkidan", mais je ferai un retour sur l'ensemble de la fic plus tard, après mes exams ^^')

[biskus]

Jusqu'au bout je me suis demander si il y aurait un ssj.
Un peu "déçu" que yamcha n'est pas tuer freeza car le mélange genki et soki ma bien plus c'était inattendu et original.
Du grand art.
Curieux de voir a qui tenshin va confier lenfant namek.

[xela26]

Chapitre sympa, mais pour moi un cran en dessous de ce que tu peux faire habituellement.

Sur la forme:
Attention à certains passages que j'ai pas bien compris et coquilles. Un deuxième relecture ne serait pas de trop. J'insiste particulièrement sur ce point car finir un chapitre sur une coquille, c'est vraiment dommage, surtout quand ça finit sur l'avènement de super Végéta:

Son aura scintillait. D’or elle était devenue, d’or étaient ses cheveux. D'azur étaient ses yeux.

D'autres passages pas clairs pour moi:

_ Je… il n’y a avait qu’une coquille vide, je ne savais même pas ce que c’était, je ne l’ai pas touchée

Mais Yamcha l’ignora et propulsa le Genkinama vers le tyran. Instinctivement Freezer se prépara à fuir, mais l’attaque était gigantesque et rapide. Il allait devoir la réceptionner et tenter de déjouer de nouveau la mort. Trop prête, elle était trop prête de lui désormais. Il accéléra, sentit sa queue se pulvériser progressivement au contact de cette accumulation extraordinaire de puissance.
Sa boule de destruction était toujours apte à l’emploi, il le savait mais n’était pas sûr qu’elle soit de taille face à cette monstruosité bleue.
Soudain il eut une idée, il projeta sa boule de la mort sur le Genkinama et le choc fut des plus violents. Le souffle le projeta au loin et il ne put assurer la tenue de son attaque. Le Genkinama ralentit mais avala sa sphère écarlate pour continuer sa course vers lui. Freezer sourit cette fois il avait le temps de s’en sortir et c’est la planète qui allait subir la destruction qui lui était destinée.
Il arriva devant Yamcha avec un sourire pendant que le terrien observait avec effroi sa propre attaque s’apprêter à détruire Namek.

Pas bien compris le passage. à première lecture, Freezer veut fuir mais ne peut pas. à l'évocation de sa queue qui brule, j'en ai conclut qu'il était entré en contact avec le Genki, comme dans le manga.
mais c'est pas ça, puisque il parvient à lancer sa boule de la mort contre le genki qui ralentit ( donc pas encore à son contact)
Le passage est confus, j'ai du m'y prendre à plusieurs fois pour bien comprendre.

_ Ça n’arrivera pas, hurla-t-il au tyran qui lui souriait au nez. SOOOOOODIKAN.

C'est pas SOKIDAN?

L’aura de Freezer explosa, il envoya un rayon de la mort qui transperça le Genkinama, sans ? aucune déflagration

Le calme vint enfin, et Freezer alla rejoindre la terre ferme, épuisé par l’effort. Il pointa un doigt vers Yamcha et le transperça lui aussi, de façon à le mettre hors-jeu, le rayon toucha son épaule et en lieu et place de sa clavicule droite, un creux. Douloureuse blessure cautérisée.

Mal compris la fin de la tirade. Il manque pas des choses? ex: "en lieu en place de sa clavicule droite un creux avait pris place."

Sinon, niveau déroulement, Yamcha et Freezer se combattaient en l'air. Freezer repouse le Genkidama Sokidan, puis atterrit. Yamcha est encore en l'air normalement, Et Freezer le vise et le fait chuter.
C'est ce que je comprends, mais à te lire, on a l'impression que Yamcha et déjà au sol près de Freezer.mettre l'accent sur la position de Yamcha -tjs en l'air, fatigué et dépité de son échec- aurai permis d'éviter la confusion.

Plus d'autres remarques de forme, mais pas mal de fond.

Sur la fin du chapitre, Végéta est tabassé jusqu'à en être désarticulé, puis se relève facilement pour frapper Freezer une fois sa transformation en super sayan établie.
Je veux bien que la transfo aie un effet soigneur et réjuvénateur, mais rendre une personne désarticulée frais comme un gardon, c'est pas un peu trop? Peut-être Freezer aurait-il du avoir la main moins lourde.
Après je me trompe peut-être. l’effet du tabassage de Végéta se fera peut-être sentir lors du prochain round. Végéta sera peut-être plus si supérieur à cela que Freezer.
Concernant cette fin de partie, la transformation super sayan de Végéta est abrupte je trouve. les transformations sont toujours des moments clés, et la on passe rapidement dessus. La transfo de la première version de ta fic était plus réussie je trouve.

Globalement concernant le chapitre, je trouve que tu vas trop à l'action, en négligeant tous ce qui peut nous aider à l'immersion dans la combat. l'exemple que j'ai cité avec Yamcha en est un, mais tu ne profites pas assez des temps morts dans le combat pour mettre en avant: les ressentis des persos, leur état physique et psychologique, l'influence du combat sur le paysage alentour et la planète, qui doit être dévastée. ici j'ai l'impression que tu devais arriver à la scène de fin, la transfo de Végéta, et que tu te précipite pour en arriver là, délaissant au passage toute l'action et l'histoire avant d'en arriver là.

Pour rebondir sur tes propres propos:

Je dois bien avoué que ce n'est pas ma partie préférée, je reste un fervent fan de la période Dragon Ball, avec Son Goku petit et c'est aussi le cas dans ma fic

Ce chapitre est un peu à l'image de ce que je ressens à propos de l'arc Namek et la différence entre ton premier arc "DB". Je trouve que tu t'est plus "laché" et amusé, que tu as pris plus de plaisir dans ton premier arc que dans le second. Les persos avaient plus de temps pour leurs actions et leur développement de caractère, sans oublier l'environnement global dans lequels ils évoluaient. Ce qui est moins le cas pour l'arc Namek. Je sens que tu traces sur la route, sans prendre le temps de poser un peu les choses, et ça se voit de plus en plus, surtout sur ce chapitre. Après ce sont deux périodes différentes, l'arc Namek étant plus court et concentré, le travail de développement est peut-être plus difficile. Mais pas impossible.

Dans la première version je n'aimais pas beaucoup l'arc Namek, là je sens que je le gère mieux, même si j'ai encore du mal à décrire les combats.

Mon ressenti est à l'opposé du tiens. J'avais bien aimé la période DB vraiment adoré l'arc Namek de ta première version, plus que celui de la V2 pour l'instant. Les interactions avec la population Namek étaient plus développés dans la V1 que la V2, en plus de tout ce que j'ai cité plus haut qui était présent dans la V1.Dans la V2 ils font plus office de "décor". Pour la V2 c'est le contraire, plus apprécié la période DB que la période Namek.

Ah oui, pour finir, je reviens sur les chap précédents, ton C-12 Brief, c'est encore une idée géniale dont tu as le secret ( tu arrives bien souvent à tirer, à partir de DB et de ses situations vues, revues et parcourues de long en large par tant de personnes des nouvelles idées et concepts inédits ! )

Il me tarde de voir l'influence de ce kidnapping dans l'arc post-Namek. j'attends ces moments là avec de moins en moins de patience.

Bref, vivement la suite.

[Satan sama]

Omurah: Oui c'est la colère qui fait que Vegeta se transforme en ssj, déjà du fait que Freezer humilie sa famille, son nom mais surtout lui-même. Le rapport qu'il fait avec son père et les similitudes de leurs deux rebellions du style "Ton père m'a déjà fait le coup, tu feras pas mieux".
En soit Vegeta est presque indifférent à l'extinction de sa race, déjà parce que c'est un type désintéressé à la base et puis le passé c'est le passé, il n'a jamais été véritablement affecté par la fin des saiyans, en soit il ne se préoccupe que de lui et on le voit aussi dans le manga lorsqu'il se débarrasse sans aucune impunité de Nappa ou lorsqu'il se refuse de ressusciter Raditz alors que bons ils sont ce qui se rapproche le plus de proches pour lui, à défaut d'avoir une famille ou des amis, il a ses saiyans et il s'en fout complètement de les voir disparaître.
Donc c'est pas tant ça le déclencheur de sa transformation mais c'est surtout l'humiliation que Freezer lui fait et lui a fait subir.
L'idée avec le Genkinama muté en Sokidan c'est vraiment de faire de Yamcha mon gentil gars très puissant, je l'ai dis je l'assimile à un Son Goku, avec toutes ses techniques un peu folle, sorties dont ne sait où qui peuvent sauver la situation au dernier moment. Comme Goku Yamcha a su maîtriser le Kamehameha de Tortue Génial, puis a créé le Sodikan, jusque là on reste dans la logique du manga, et puis je me suis laissé allé à certaines fantaisies, si Goku a pu apprendre le Kaioken et le Genkinama, pourquoi pas Yamcha et puis parce que Yamcha n'est pas non exactement comme Goku il fallait qu'il se distingue avec des prouesses techniques tel le Sokidan-Genkinama. Il doit se surmonter constamment parce qu'il est tout simplement le 'héros" de 'histoire, pas dans le sens personnage principal, car c'est là le statu de Kakarotto, mais le mec bien et puissant sur qui on peut compter.

Xela: Ton commentaire ne me choque pas du tout, sur bien des aspects je me rend bien compte que je ne suis pas à l'aise sur cet arc et qui c'est un peu la partie la moins abouti, ça se ressent aussi dans la qualité du chapitre, je me rend compte des maladresses et parfois quand j'ai l'image du combat dans ma tete, je ne la retranscris pas correctement parce que moi je vois déjà les choses de telle façon et inconsciemment je ne pense pas au lecteur, presque en considérant qu'il se fera le même film que moi e lisant le combat. Bien évidemment il en est parfois tout autre et je comprend la conclusion. De même la déception sur la transformation de Vegeta est parfaitement compréhensible, c'est pas tellement que j'ai bâclé le truc, même si on en a l'impression mais il y a un peu de ça aussi, en fait j'étais parti pour faire une description assez ordinaire, enfin comme je l'ai fait si souvent mais je ne m'en sentais pas l'inspiration et j'ai tenté un effet de style auxquels certains pourraient ne pas etre sensibles je le conçois.
Effectivement c'est Sokidan, il faut que je corrige ça.
Enfin je dirais que je suis plus à l'aise sur la Terre que dans le reste de l'univers, parce que la Terre de Dragon Ball est un environnent exceptionnel, plein de personnages différents, de peuples différents avec une multitude d'histoires qui me donnent toujours beaucoup d'inspiration, voilà pourquoi j'aime toujours y revenir et c'est une sorte de pause agréable après tous ses événements qui s’enchainent avec rapidité sur Namek, les combats interminables mais que je dois bien faire durer.
Namek est fade, les Nameks se ressemblent tous, le paysage est homogène comme sur beaucoup d'autres planètes dans Dragon Ball. Sur Terre j'ai beaucoup plus d'inspiration et je me sens plus proche des personnages à moindres puissance que les monstres tel Freezer ou chaque action nécessite de l'énormissime et des gros Booms, contrairement à un "Guilan vs Chichi" comme dans l'arc DB où je vais faire des trucs plus techniques et où je peux prendre le temps de décrire les choses.
Après je ne te suivrais pas sur un arc Namek plus intéressant dans la V1. A la relecture je n'appréciais vraiment pas ce que je faisais, là je n'ai pas l'impression d'avoir régresser, mais y'a aussi le fait que c'est une réécriture de la première version de la fiction et forcément sur le parties de l'histoire qui me gênent c'est d'autant plus usant de reprendre l'écriture.
Tout ce que je peux dire désormais c'est que j’essaierais de faire des efforts pour plus de fluidité dans l'écriture et de corriger les défauts que tu as très bien signalé. Mais tout dépendra de mon inspiration du moment c'est souvent ça le facteur principal de la qualité du chapitre en général.
Sur ce merci de me suivre, comme toujours je tiens à le dire. Et pour ceux qui ont déjà lu la première fiction vous devez savoir qu'elle aboutira sous peu à la fin, une fin qui n'en ai pas vraiment une car je reprendrais la deuxième fiction, suite de cette première, "Little Heroes" si vous vous en souvenez, qui aura aussi le droit à sa réécriture, et oui, l'histoire risque même de beaucoup changer.
Je pense poster la suite ici, un peu sous la forme d'un tome 2, mais avant ça je ferais sans doute des petites fiches sur les personnages, un comme avec les démons en page 1 et certainement tout un tas d'explications et de détails sur ma vision de l'univers Dragon Ball retranscris dans ma fic.
A savoir qu'il y aura aussi des chapitres spéciaux, j'en ai déjà écris deux, vous verrez bien sur qui, leur particularité c'est que ils ne s'inscrivent pas dans l'action immédiate de la fiction, ce sont plus des faits qui se sont dérouler avant et parfois qui se dérouleront pendant avec d'autres personnages, ou des personnages que j'aimerais un plus détaillé sans pour autant surchargé mes chapitres avec des histoires antérieures
Le style d'écriture sera d'ailleurs un peu différent, mais je vous laisserais voir par vous même en temps voulu


Edit du 19/05/2015 :


Chapitre 45: Vegeta, le super saiyan



Vegeta représentait désormais toute la splendeur de la race saiyan. Toute la magnificence, toute la puissance, propres à son peuple. Leur extinction n’avait pas été suffisante, Freezer voulait briser la légende, il voulait s’éloigner de tout danger lié aux saiyans, mais malgré cet immense génocide, malgré des milliers de morts, il y en eut un, parmi les quatre survivants, qui s’avéra être le super saiyan.
Le prince paraissait extrêmement calme désormais, pas même surpris par son état de transformation, il avait changé, et pas seulement physiquement, pas seulement dans sa force, sa puissance, mais aussi dans son caractère, la colère avait fait place à une sérénité troublante. Le prince des saiyans n’avait plus peur de lui. Et cette vérité était pour Freezer particulièrement terrifiante.
Tout son Empire reposait sur la crainte qu’il prodiguait, lui et son armée. Toutes ces planètes conquises et dont les habitants se pliaient à toutes les directives, se laissaient conquérir ou gouverner par des étrangers, toute cette société fonctionnait autour de la peur du tyran et sa puissance démesurée. Mais s’ils apprenaient, qu’un saiyan aux cheveux d’or, avait affronté et résisté à Freezer, ou pire, l’avait tué, qu’allait-il se passer ? Son Empire s’effondrerait avec lui, son père, honteux, laisserait tous ses biens à son ignoble frère Cooler jusqu’à ce que le saiyan ne finisse par les tuer tous les deux.
C’était un véritable cauchemar, mais il se refusait de se laisser aller à la défaite. Il n’en était pas question, il était Freezer, et les vieilles légendes primitives, il ne devait pas s’en préoccuper, il ne devait plus, peu importe la puissance de son adversaire, il restait Freezer, il était réputé invincible, et il avait prouvé maintes fois qu’il l’était bel et bien.

_ Alors c’est donc ça le super saiyan, un petit prince blondinet.

Vegeta ne répliqua pas, il se contenta d’avancer vers Freezer, lentement. Un vent ravageur parcourut les pleines dévastées par le combat, le sol tremblait, et des débris rocheux voletaient de toute part, se soulevaient du sol et s’écrasaient çà et là. Le sol tremblait, se fracturait. Mais Freezer resta impassible et se prépara au combat.
Soudain Vegeta hurla, les bras levés, les yeux vers le ciel, son aura explosa, scintillante, brûlante même. Puis le calme revint et aussi soudainement qu’il s’était mis à crier, il se jeta sur Freezer.
Le tyran resta campé sur ses positions, prêt à répliquer. Le poing de Vegeta s’approchait, il le saisit et espéra le briser, mais alors qu’il tenta de le tordre, le poignet du saiyan resta immobile, d’une résistance à toute épreuve. Freezer le frappa alors au visage, plusieurs fois mais Vegeta n’en fut absolument pas affecté, c’est lors d’un énième coup que Freezer discerna enfin un filet de sang coulé le long de son nez. Cela le fit réagir. Vegeta se reprit et enchaîna des coups d’une puissance prodigieuse.
Freezer était un roc difficile à briser, chaque coup porté se cognait contre un mur de muscles logé sous sa peau laiteuse, elle aussi d’une solidité remarquable. Mais Vegeta n’était plus un adversaire comme les autres, il était le super saiyan, et Freezer comprit bien vite qu’il y avait une énorme différence. A vrai dire son corps tout entier souffrait de cette différence.
Le tyran s’éloigna, ne pouvant tenir d’avantage. Il propulsa son énergie sur Vegeta, qui parfois la déviait d’un revers de la main, parfois l’évitait avec une habilité et une vitesse qu’il ne lui avait jamais connu, parfois il l’encaissait tout simplement et sans jamais s’en affecter, et parfois il répliquait et c’est ce que Freezer redoutait le plus.
Si ses propres attaques paraissaient comme des désagréments largement surmontables pour Vegeta, celles du prince menaçaient sa vie.
Freezer avait cette étrange sensation d’être dominé, à chaque instant, par la puissance de son adversaire. Et ça n’était jamais arrivé auparavant, quelques rares guerriers avec une force incroyable, l’avaient poussé à atteindre certains stades de transformation et il s’en était retrouvé forcément en position de faiblesse avant de passer au niveau supérieur, mais jamais il n’aurait imaginé, ne serait-ce qu’une seconde, qu’un être, quel qu’il soit, puisse le surpasser aussi aisément et aussi durablement alors qu’il était à cent pour-cent de ses capacités.
Freezer observa son adversaire revenir vers lui, le super saiyan n’avait pas perdu de sa superbe depuis le début de l’affrontement et il continuait à prendre son temps en le combattant. Il paraissait totalement inutile de s’engoncer dans le déni, la vérité c’est qu’il était définitivement beaucoup moins puissant que Vegeta. Cette idée le glaça d’effroi. Et il prononça une phrase qu’il n’avait jamais prononcée auparavant.

_ Je…je vais mourir.

Et Vegeta se jeta sur lui.

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Raditz se leva, un mal de crâne épouvantable le tiraillait. Il tituba, se massa la nuque pendant de longues secondes. La douleur se dissipa mais son esprit restait embrumé, il n’était même plus tout à fait sûr de l’endroit où il était. Puis la mémoire lui revint, vives et violentes images qui le poussèrent à revenir à la réalité. Il entendait le bruit d’un combat acharné, le fracas des coups, les explosions, et les tremblements qui parcouraient le sol et ce faisant, brisaient les monts rocheux qui s’écrasaient avec un son assourdissant. Il ouvrit les yeux, tout était noir, tout était cendres, tout avait un air d’apocalypse. Il regarda le ciel et y crut voir un chevalier d’or combattant vaillamment contre une créature à l’aura pourpre, cela avait le goût de vieilles légendes.

« Je dois rêver », se dit-il.

Mais il ne rêvait pas. Il reconnut Freezer, épuisé, blessé, usé et il se demanda qui avait bien pu le mettre dans un état pareil. Le chevalier d’or n’en était pas un, c’était son prince, son prince qui brillait de milles feus. C’était effarant, le mythe du super saiyan était réel et Vegeta en était l’élu.
Raditz voulut le rejoindre, combattre à ses côtés, et terrasser le tyran, mais qui était-il pour prétendre à tel honneur ? Il préféra observer et connut la jouissance, l’humiliation de Freezer lui donnait de l’espoir, non pas de l’espoir, la conviction, la parfaite certitude que les saiyans allaient bientôt être les maîtres de l’univers tout entier. Vegeta, lui et Kakarotto.

« Kakarotto ! »

Il se mordit les lèvres, et chercha son frère mais il le présageait déjà mort. Il vit Chichi, debout devant son cadavre, un sourire d’aliénée sur le visage, les yeux grands ouverts.
Les autres terriens étaient à terre, blessés, ou comateux. Raditz sauta sur l’occasion pour venger Kakarotto. Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle ne bougea pas, ne le regarda même pas, elle restait figée, presque heureuse, mais Raditz comprit bien vite qu’elle était devenu folle.
Même lorsqu’il se prépara à envoyer son attaque, elle ne se décida pas à réagir. Elle avait peut-être déjà quitté ce monde. Chichi mourut, transpercé par le rayon du saiyan, ce fut rapide, elle n’avait pas souffert. Lorsqu’elle s’écroula à terre, elle ne quitta pas des yeux l’assassin de son père. Ce meurtre avait dévasté sa jeunesse, avait dévasté sa vie, mais elle pouvait reposer en paix désormais, sa vengeance était accomplie. Alors que son dernier souffle s’approchait, Kakarotto ouvrit les yeux, les yeux du démon. Nul ne saura si Chichi eut l’esprit assez vif, à l’aube de la mort, pour se rendre compte de son échec, mais sur son visage, son sourire avait disparu.

_ Mon frère, mais on dirait bien que tu respires.

Raditz le mit assis, ce qui fit hurler Kakarotto.

_ Rallonge moi crétin.

_ Chut, ne parle pas, regarde, observe le ciel, je veux que tu le vois avant de mourir.

_ Je ne suis pas encore mort Raditz. Je…

Kakarotto se tut. L’espace d’un instant, toutes ses douleurs paraissaient anodines, superficielles, inexistantes. Il comprit ce que Raditz voulait dire. Pour rien au monde il n’aurait voulu mourir sans avoir vu ce spectacle saisissant. Vegeta, le super saiyan. Il ressentit de l’admiration, de l’émerveillement mais bientôt sa fierté lui criait de s’en écœurer, la jalousie le saisit.

« C’aurait du être moi ! »

Il cracha du sang à terre et s’empara du poignet de son frère.

_ Emmène-moi au vaisseau de Freezer, je vais vivre mais tu dois m’y emmener, maintenant.

Raditz hésita mais pas longtemps. Kakarotto restait après tout la seule famille qui lui restait. Il passa le bras de son frère derrière lui et le souleva.

_ Je te mets en cuve et tu te démerdes, je ne veux pas louper la fin du combat.

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_ J’ai perdu tant d’année à ton service, tant d’années à faire le sous-fifre, alors que j’étais destiné à…

Il regarda ses mains, sentit l’énergie parcourir ses veines, électriser ses muscles, son aura brûler l’air.

_ A ça. Le Super Saiyan, le prince des saiyans, Vegeta. Tu as détruit mon peuple pour que jamais il ne t’apparaisse, et tu n’as pas pensé que le plus à même de le devenir, c’était moi. Je vais redorer le nom de ma famille, et te terrasser, puis prendrais possession de tout ton Empire.
Je ne serais plus prince des saiyans, hurla-t-il, mais un Empereur, peut-être même un Dieu.

_ Ca n’arriva jamais, s’écria Freezer.

Il lui sauta sauvagement dessus et le frappa avec une brutalité détonante. Vegeta tarda à répliquer mais lorsqu’il le fit, Freezer regrettait amèrement d’avoir repris l’affrontement. La douleur ne lui était pas particulièrement commune mais il n’était pas faible, il savait y résister, mais l’humiliation, ça non, c’était bien plus qu’il ne pouvait le supporter.
Allongé sur le sol brûlé, en sang, le saiyan le dominant de toute sa hauteur, il vivait un véritable cauchemar et il avait déjà perdu en cet instant. Mais si sa force exceptionnelle n’était plus suffisante, il lui restait la force de l’esprit. Le saiyan était un idiot prétentieux, lui était Empereur, c’est ça qui faisait la différence. Le saiyan avait encore une faiblesse, c’était sa dernière chance de l’emporter.
Il se redressa du mieux qu’il pouvait et s’élança dans les airs, Vegeta le suivit des yeux sans réagir. Un sourire mesquin se dessina sur son visage.

_ Tu n’es pas un Dieu, ricana Freezer, les Dieux ne se soucient pas des tracas des mortels. Dis-moi Vegeta, qu’arrivera-t-il au grand super saiyan, s’il est incapable de respirer ?

Sur ces mots il forma une sphère d’énergie gigantesque. Freezer ne tarda pas à l’envoyer s’écraser sur Namek. L’attaque s’engouffra dans le sol, continua sa course jusqu’à exploser au plus profond de la planète. Et ce fut l’apocalypse, la vraie.

_ Qu’as-tu fais ?, hurla Vegeta.

Mais c’est à peine si Freezer avait pu l’entendre, toute la planète se transformait en un amoncellement de magma qui s’accumulait dans les cratères. Bientôt Namek n’était plus verdoyante, la richesse de sa faune, de sa flore n’était déjà plus que du passé.
Yamcha regarda le monde s’écrouler autour de lui. Il roula sur le côté pour éviter les flammes mais tomba dans un cratère brulant, volant de justesse pour ne pas finir carbonisé. Il s’écrasa plus loin sur de la roche fumante, trop épuisée pour continuer à se protéger dans les airs. Sa peau se craquela, fondit presque sur ses avants bras et il hurla de douleur mais rien y fait, il ne pouvait plus voler, il ne pouvait que souffrir et espérer revenir sur Terre très vite. Une main verte aux oncles crochus lui saisit le bras et le ramena à lui, lui épargnant une mort lente et douloureuse.

_ Mais que fait Krillin ?

Piccolo ne répondit pas, il monta plus loin dans le ciel pour éviter un nouveau jet de lave qui les manqua de peu.

_ Attends, hurla Yamcha. Chichi.

La jeune fille était allongée, sur une roche flottant dans une marre de lave. Yamcha ignorait qu’elle était déjà morte, aussi hurla-t-il à plein poumons lorsqu’il vit son corps être submergé par les flammes et s’immerger dans la lave.

_ Raditz l’a exécuté tout à l’heure. Je n’ai rien pu faire, je n’étais pas rétablis.

Il lui tendit la hache de son père et son casque.

_ Donnes ça au vieux maître, il voudra se souvenir. Adieu Yamcha.

Le terrien disparut soudain, Krillin avait réussi, le vœu avait été prononcé. Ce fut un immense soulagement pour le Namek mais ça n’était pas encore terminé. Piccolo devait rejoindre son vaisseau ou périr sur cette planète, et même si la mort n’était pas dans ses projets il refusait de partir avant que Freezer et les saiyans ne périssent. L’univers n’avait pas besoin de ces monstres.
Il vit le vaisseau de Freezer s’apprêter à quitter l’atmosphère.

_ Raditz, grogna-t-il.

Il porta deux doigts à son front et concentra le peu d’énergie qu’il lui restait. Un simple vaisseau aussi résistant soit-il ne pourrait y résister.

_ Makankosappo !!!

Le rayon traversa le bâtiment spatial. Éventré l’appareil commença à flamber et à chuter vers le sol. Piccolo sourit puis tenta de retrouver Freezer. Vegeta semblait perdu, paniqué, tout un monde se désagrégeait autour de lui et malgré toute sa puissance il savait pertinemment qu’il n’en avait désormais plus pour longtemps. Pourtant il était encore sa seule chance de vaincre Freezer. Le tyran n’était pas loin, se déplaçant discrètement derrière le saiyan, un disque écarlate qui vibrait au-dessus de sa main.

« Le Kienzan », s’alarma Piccolo, « mais comment est-ce possible ? »

Il s’élança le plus vite possible vers le tyran, hurla le nom de Vegeta. Mais le prince ne l’entendait pas. Bientôt il comprit bien vite qu’il n’y arriverait pas à temps, il s’arrêta et envoya un kikoha surpuissant, qui traversa le ciel pour s’écraser sur le visage de Freezer.

_ Mes Yeux, hurla-t-il.

Il lança le Kienzan au hasard, espérant toucher le prince mais c’est vers Piccolo qu’il se dirigeait, le Namek n’eut pas le temps de l’éviter et vit ses deux jambes sectionnées tombées vers le sol.

_ Tue le, cria-t-il à Vegeta, maintenant.

Lorsqu’il ouvrit les yeux, Freezer avait le prince en face de lui, une main tendue, dans laquelle grandissait une sphère bleue éblouissante.

_ Va en enfer, s’écria Freezer.

_ Je t’y rejoindrais peut-être un jour, mais d’ici là, bon séjour.

L’attaque s’écrasa sur Freezer. L’Empereur résista, quelques secondes, une minute peut-être, mais son corps se pulvérisait progressivement, sa peau était carbonisée, ses muscles apparents, bientôt il ne resta plus rien de Freezer. Le Super Saiyan l’avait enfin vaincu.
Vegeta regarda Piccolo, il ne semblait pas vouloir le tuer, mais ne s’apprêtait pas non plus à lui dire merci.
Épuisé le prince perdit ses couleurs, l’or de ses cheveux disparut pour ses sombres cheveux noirs, son aura s’estompa. C’est là la dernière image que Piccolo aura de lui, car une vague de lave le submergea. L’emportant dans les profondeurs de la planète. Freezer était mort, les saiyans étaient morts, et Namek mourut à son tour.

[Joka]

Les doubles-posts ne sont autorisés que lorsque deux chapitres se suivent. Dans le cas présent, le double-post n'était pas légitime puisque ton précédent message était une réponse visant à répondre à des commentaires ; il aurait donc fallu éditer puis réactiver ce même message (la procédure complète - le point deux - pour ce faire se trouve juste ici). Enfin, si tu souhaites gagner un peu en lisibilité, je te conseille de mettre ta réponse à Omurah et Xela26 sous spoiler.

[Satan sama]

Ok merci pour l'info.

[omurah]

La première partie du chapitre est classique mais bien amenée. Elle nous rentre doucement mais sûrement dans le coeur du chapitre
La seconde est juste excellente, très imaginative et pertinente.
Je trouve la troisième partie tout aussi épique que la seconde.
Petite remarque cela dit, mais c'est vraiment qu'un détail, je trouve que le fait que quasiment tout le monde soit mort a un chouïa amoindri ce souffle épique quelque part. C'est difficile à expliquer mais en gros un ou deux survivants de plus (un sayen et Piccolo par exemple) qui s'en seraient sortis autrement qu'avec les boules de crystal, ça aurait donné pas mal de relief à cette "fin" à mon avis. Quitte à les faire mourir un peu après. Mais vraiment, ça gâche rien de particulier, c'est juste une remarque comme ça.
J'ai pas lu la V1 de cette fic mais comme j'ai un peu lu Little Heroes, il me semble qu'on s'en approche donc à grands pas.
Très bon chapitre en tout cas!

[biskus]

Alors je ne sais si cest la fin ou , si les saiyans vont d'une quelquonque facon survivre, mais si jamais cela doit s'arrêter de cette manière pour nos bourrin de l'espace je serait beaucoup déçus. Le combat était majestueux pour moi.
Le fait de faire mourir tout le monde brutalement me donne une impression d'inachevé . Ou alors si tu avais transcrit les dernières pensée de vegeta en guise de clap se fin peut être que cela aurai fait un rendu final plus à l'image de ta fic . Géante .

Apres j'ai pas lu ( ou voulu le lire) le mot fin donc wait and ses mdr

[xela26]

Tout simplement magnifique !

Contrairement aux chapitres précédents, tu t'es vraiment défoncé pour nous faire un final digne de ce nom.
Tout y est: le désaroi de Freezer quand il se sait perdu (j'adore), la confiance du super sayan, l'admiration de Raditz ainsi que la jalousie de Kakarroto, le coup d'éclat de Piccolo ainsi que l'échapée de Yamcha.
Mention spéciales aux morts de Chichi et Végéta, simplement magnifiques.
Je me rappel très bien de la fin de la V1 et pour une fois je suis d'accord avec toi, cette nouvelle version est bien supérieure à la première .

Bref, un de tes meilleurs chapitres à ce jour !

[Satan sama]

Vu le ton du chapitre ç'aurait pu sonner comme la fin de la fiction, ou du moins le premier tome, mais je vous rassure ça n'est pas le cas, il me reste sans doute encore un chapitre ou deux avant de conclure,
Je ne voudrais pas spoiler ma propre fiction alors disons que vous aurez vos réponses dans la suite qui ne devrait d'ailleurs pas trop tarder non plus puisque je suis déjà en train de la rédiger. Même si les lecteurs des premières heures ont déjà certains éléments en main, certains indices sur la suite du récit.
Je rappellerais que j'ai prévu deux autres tomes, en plus des chapitres spéciales.

[Thib64]

C'était excellent, l'immersion est totale grâce à la bonne description de l'action et des pensées des personnages, tantôt on sait ce que Freezer pense*, tantôt les saïyens, Piccolo, etc.
La façon dont Raditz agit envers Kakarotto m'a fait rire, ils ont l'air aussi saïyens dans leurs actes que dans la 1ère version, mais aussi plus complices et bien gérée, alors que dans la 1ère version leur relation fraternelle était assez larvée au début et apparaissait soudainement, sans explication préalable ( enfin, selon moi ).

La domination de Végéta, la façon dont les autres le voient et sa classe sont très bien retranscrites, dans d'autres circonstances cette focalisation sur lui en aurait peut-être été trop, mais compte tenu de la situation, de l'histoire et de son passif avec Freezer, ça rend très très bien, c'est épique et je ne m'en suis pas lassé une seconde. Genre ça :

Il regarda ses mains, sentit l’énergie parcourir ses veines, électriser ses muscles, son aura brûler l’air.

Bah ça pète, surtout avec le discours qui va avec

* Pour Freezer, je rajoute que la vision de la vie selon Freezer, la dualité peur/sérénité, sa vision du monde faisant de lui un maitre-né et des autres des esclaves-nés, lui va comme un gant, c'est un concept trop peu développé dans les fics en général à mon goût, là je suis servi.

Clairement le meilleur chapitre de cette fic, en tout cas celui que j'ai le plus apprécié. J'ai encore plus hâte de voir la suite que d'habitude, le fait que je connaisse une partie de la suite ne change rien.

[Satan sama]

Chapitre 46: L'enfant saiyan, l'enfant Namek.



Une fumée noire, épaisse, étouffante, s’engouffra dans les allés du vaisseau, jusqu’à envahir le poste de pilotage où Raditz tentait tant bien que mal d’éviter le crash. Les moteurs avaient été touchés, tout le bâtiment était de toute façon inopérant, transpercé par un rayon énergétique d’une extrême puissance. Leur ticket de sortie n’était désormais plus qu’une coquille prête à se briser ou à amerrir dans un océan de lave en ébullition.
Raditz laissa tomber les manettes, et tenta de définir un itinéraire pour laisser une chance au pilotage automatique de les sortir de là, il activa les réacteurs de secours mais les flammes s’y étaient aussi logés et ils explosèrent instantanément, rendant leur situation plus délicate encore. Le saiyan jura, il essaya de stabiliser l’appareil mais plus rien ne fonctionnait dans l’habitacle, il n’avait plus le choix il devait rejoindre une capsule de secours.
Il se jeta dans les couloirs et courut, éteignant sur son passage les flammes qui lui barraient la route.
Arrivé à la petite navette sphérique, il activa ses paramètres de survie au maximum, de quoi survivre deux années dans l’espace, mais c’est encore trop peu, ses chances d’être récupéré restaient minces, les planètes à proximité de Namek n’avaient pas de flotte spatiale, il n’était même pas sûr qu’elles soient habitées. Soit il périrait seul dans le vide intersidéral, soit l’Empire allait le trouver, et là il allait devoir trouver une belle histoire pour éviter de se faire exécuter.
L’arrière salle explosa à son tour, c’est celle qui avoisinait le centre médical où son frère commençait à peine à se remettre de ses graves blessures. Raditz jura, c’était sans doute le seul saiyan encore en vie avec lui, et il devait se résoudre à l’abandonner à une mort funeste.
Il prit le temps d’y réfléchir mais une seconde déflagration l’encouragea à monter dans la navette et à se préparer au départ.

« Ma vie m’importe plus que la tienne, petit frère »

Le rêve s’était brisé, Vegeta était seul sur une planète sur le point d’exploser. Le Super Saiyan allait périr et Raditz serait dès lors le dernier saiyan encore en vie. S’il n’était pas vraiment un sentimental, la solitude le terrifiait. Dans ses seules mains reposait l’avenir de la race saiyan mais il n’était pas prêt à porter ce fardeau. Il jura de nouveau, sortit de la capsule et accourut dans la salle de soins.
Kakarotto s’était libéré de la cuve et rampait sur le sol pour éviter le feu qui s’approchait et grignotait déjà ses jambes. Il le porta et l’installa dans sa capsule. C’est à ce moment que le vaisseau se brisa en deux, et que le crash devint inéluctable.
Du trou béant qui s’était formé, les deux saiyans entraperçurent Freezer, bataillant pour survivre à une attaque titanesque de Vegeta.

_ Crèves, grogna Raditz en refermant la capsule de son frère.

Et il le vit s’éteindre, pulvérisé par la puissance du super saiyan.

Kakarotto le regarda derrière le cockpit presque le questionnant sur ce qu’il advenait du tyran. Raditz lui fit signe qu’il était mort et sourit.
Puis la capsule s’éjecta au loin, prenant de la vitesse, s’éloignant de ce décor apocalyptique. Kakarotto ne put voir si son frère s’en était sorti lui aussi, mais il était déjà loin quand la planète explosa.

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La mort, les derniers évènements l’avaient presque banalisée. Après tout ce n’était qu’une étape à franchir, personne ou presque ne disparaissait vraiment à jamais, l’inexistence n’avait de sens qu’avant la naissance. On nait, on meurt, puis on vit mais ailleurs, dans les cieux, auprès des générations précédentes, sous l’œil bienveillant des dieux.
Mais pourquoi, pourquoi en sachant tout cela, Yamcha pleurait-il toutes les larmes de son corps ? Il comprit dès lors que la mort n’était pas seulement le point de passage entre deux vies, mais aussi un mur, un mur qui séparait des proches, des familles, des amis, un mur qu’on ne pouvait briser, mais qu’on pouvait traverser et d’une seule et unique manière, en mourant à son tour.
Chichi allait lui manquer. Il avait vécu avec, s’était entraîné avec, elle était son amie. Lorsqu’il donna les derniers souvenirs qu’il restait de la jeune fille à son vieux maître Muten Roshi, celui-ci s’était effondré. Yamcha ne voulut pas lui expliquer pourquoi elle était décédée, il se serait sentit coupable, coupable de ne pas avoir su la protéger d’elle-même. Mais Chichi était irrécupérable, au final peut-être n’était-t-elle pas devenue folle sur Namek, en tuant Kakarotto. Peut-être l’était-elle depuis bien avant ce sinistre évènement, lorsque son père mourut et qu’elle découvrit son cadavre, son père, la seule personne qu’elle ait jamais connue, avant de le rencontrer, lui, maître Roshi et Plume.
Muten avait perdu beaucoup d’apprentis et Yamcha sentait qu’il n’enseignerait jamais plus, il n’en avait plus la force, plus l’envie. La Terre avait changé, elle avait tellement changé depuis qu’ils étaient partis pour Namek. Comment avait-elle pu changer à ce point en si peu de temps ?
Peut-être parce qu’elle était enfin libre du joug du Destructeur, peut-être parce qu’elle n’avait ni roi, ni Dieu, peut-être les deux.
Une génération entière de maîtres de légendes avaient rendus l’âme, le futur était entre ses mains désormais, les siennes, celles de Krillin, et celles de Ten Shin Han.
La Tour n’avait plus de gardien, elle n’avait plus Karin, et Popo avait aussi péri des mains du commandant Kiwi. C’est comme si on leur cédait bien malgré eux, tout un héritage, comme si désormais toute la planète ne dépendait plus que d’eux. Et cette idée était terrifiante.
Trois buchers funéraires brulaient sur les dalles du palais de Dieu. Un honneur qui leur était dû, et en présence de tous ceux qui les avaient aimé ou admiré. Upa pleurait la mort de son père, Krillin la mort de Karin, celle de Chichi, Ten Shin celle de Tchaoz, lui il les pleurait tous, le monde n’était déjà plus le même en leur absence.
Tous les Nameks survivants attendaient patiemment la fin de cette cérémonie. En retrait, pleurant eux aussi leurs morts mais en silence, leur avenir était plus qu’incertain. Les plus jeunes prenaient soin du grand chef, Yamcha songea qu’il allait bientôt falloir un autre bucher. Le vieux Namek était déjà en train de partir, cela n’allait plus tarder.
Ten Shin Han laissa les autres faire leur deuil et alla à leur rencontre, Yamcha se mit à ses côtés, soucieux de sort des Nameks.

_ Bienvenue sur Terre peuple Namek.

Le Grand chef lui sourit et lui demanda poliment d’approcher de plus prêt. Ten Shin alla lui serrer la main et sentit que son cœur battait trop lentement, beaucoup trop lentement.

_ Vous pouvez partir tranquille, vos enfants sont en de très bonnes mains. Un Namek a été Dieu de notre planète durant de longues années, il a pris soin des hommes, il nous a préservé, c’est à nous de prendre soin des Nameks désormais.

_ Ils… ils auront besoin d’un guide, marmonna le Grand Chef.

_ Et ils en auront un, déclara un Namek.

Nail les rejoignit, et se mit à genoux devant le Grand Chef.

_ Je les protégerais comme je vous ai protégé.

_ Nail, mon enfant, je te croyais mort.

_ Je l’étais presque, j’ai mis du temps à me régénérer, mais j’avais pris un senzu aux saiyans, et cela m’a sauvé.

_ Je me ravi de te voir, prends soin de mes enfants Nail, je m’en vais rejoindre ceux qui n’ont pu être sauvés.

_ Je vous en fais la promesse.

La Grand Chef mourut, un sourire de soulagement sur les lèvres. Quelques Nameks, les plus jeunes, versèrent des larmes, mais sa mort était inéluctable. Nail lui souhaita bon voyage dans sa langue et se retourna vers Ten Shin Han.

_ Qu’adviendra-t-il de nous ?

_ Pour ma part, vous n’êtes plus de simples invités, mais d’ores et déjà terriens, si vous souhaitez l’être.

_ Si la Terre veut de nous, nous saurons nous intégrer.

_ Les dragons de Guilan habite une région riche et prospère, mais c’est un peuple brutal et perdu en l’absence de leur chef. Ils apprendront beaucoup des Nameks et vous apprendrez d’eux aussi. Ils n’aiment pas les étrangers d’ordinaire, mais les temps changent et ils sont effrayés, ils vous savent puissants, Mai le leur a assuré. Désormais vous serez liés, et vous vivrez en communauté. Mais chacun de vous sera libre d’aller où bon lui semble dans le monde, une fois que vous vous sentirez intégrés.

_ Je vous remercie.

Ten Shin Han retourna auprès des autres. Muten Roshi le prit à part, le joyeux petit vieillard s’en était-il allé ? Tortue Géniale avait vécu des heures sombres mais s’en était toujours remis à sa façon, aujourd’hui il paraissait dépité, épuisé, presque à l’aube de la mort, lui qui avait encore l’éternité à supporter.

_ Que fais-tu encore ici ?

La question le surprit mais elle avait du sens. Il n’était pas dans le bon monde, il ne lui appartenait plus, en d’autres circonstances il aurait volontiers rejoins Tchaoz sur la planète de Kaïo, mais il avait une tâche à accomplir ici. Elle n’était pas tout à fait clair, Popo devait savoir ce que Kami Sama attendait de lui mais il était mort et n’avait jamais été très explicite. Il devait désormais lui-même déterminé ce qu’il était. Kami n’avait pas désigné de successeur, mais il voulait bien veiller sur la Terre pour lui, il acceptait ce statut, il acceptait d’être le Gardien de la Terre.

_ Suivez-moi maître Roshi.

Il l’emmène dans une salle du palais où reposait sur un tas de coussins une étrange créature verte, les yeux grands ouverts, elle observa le vieil homme qui restait bouche bée.

_ Ce n’est pas un Namek ordinaire n’est-ce pas ?

Ten Shin sut qu’il avait deviné, le maître était intelligent et il savait pertinemment qu’il ne l’avait pas emmené voir un nouveau-né de leurs nouveaux invités.

_ Piccolo me l’a laissé et m’a dit qu’il veillerait sur la Terre. Il avait déjà prévu qu’il ne reviendrait pas de Namek. Aussi laissa-t-il ce présent. Cet enfant est l’avenir. Popo m’a assuré qu’il n’était pas destiné à devenir Dieu, mais je crois qu’il avait trop peur que l’enfant ne tienne de Piccolo Daimao, au moins en partie. Je pense que si quelqu’un lui apprend les bonnes valeurs, si quelque prend soin de lui, quelqu’un de bon, alors il pourra tenir le rôle qu’a tenu la bonne moitié de son père pendant des années. Moi Je ne suis que le gardien du palais, je suis là pour attendre qu’il soit prêt, maître. Quand ce sera fait, je pourrais quitter ce monde, il sera entre de bonnes mains.

_ Je ne vais pas l’entraîner, s’enquit d’informer Tortue Géniale, je ne veux plus entraîner qui que ce soit.

Ten acquiesça, compréhensif.

_ Quelqu’un d’autre le fera mais pour l’heure il reste un enfant et il a besoin d’une éducation.

_ Donne le aux Nameks, ils sauront comment faire.

_ Les Nameks ne connaissent pas assez bien la Terre. Kami Sama avait tissé des liens avec Bulma, elle communiquait avec lui avant même que je n’apprenne, que nous apprenions son existence. Je crois qu’il aurait voulu que ce soit elle.

_ Bulma est encore trop jeune pour être mère.

_ Les Nameks n’ont pas de mère, il a juste besoin d’être guidé, peut-être d’affection, Bulma est capable de lui en procurer, elle représentait tout ce que le Destructeur avait de bon en lui, si elle a su amadoué un saiyan assoiffé de sang, je pense qu’elle est capable de tout. Elle acceptera, j’en suis sûr.

_ Peut-être bien oui. Je vais retourner chez moi, Krillin veut venir avec moi, j’ai besoin d’être seul mais je n’ai pas cœur à refuser, il a beaucoup souffert de la mort de Chichi.

_ Très bien maître, je vais parler à Bulma et à Yamcha, il a une dernière bataille à mener.

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_ Il est magnifique.

C’était un fier bambin, costaud, et chevelu. Il était métis mais avait hérité des saiyans la queue de singe qui les caractérisait, et de sa mère ses cheveux violets. Le capitaine demanda à ce qu’on prenne l’enfant et qu’on la laisse se reposer, Gero ne se fit pas prier. Il l’emmena à son laboratoire et l’examina pour être sûr qu’il était en parfaite santé, et il l’était. Kochin paraissait admiratif, ce qui était amusant de la part d’un cyborg mais Gero s’était accoutumé à ses réactions presque humaines, son collègue était devenue à ses yeux une référence en matière d’intelligence artificielle.

_ Parfait, il est parfait. Quand sera-t-il prêt pour la transaction ?

_ Je suis d’avis de le laisser grandir, je sais que le docteur Willow est impatient mais l’accélération de croissance pourrait endommager son métabolisme. Il faudra attendre une dizaine d’années je dirais.

_ Faites ce que vous avez à faire, l’important c’est de le préserver. Mon maître saura attendre.

Un soldat rentra dans le laboratoire, sans même prendre la peine de se déclarer. Gero n’acceptait jamais un tel manque de discernement de la part des hommes de ce qu’il qualifiait maintenant de son armée. Il transpirait, conscient de son erreur.

_ Pardonnez-moi professeur mais des hommes sont en approche.

_ Qui ça ?

_ Les détecteurs les ont identifiés comme des soldats de l’armée, le général Kranz a pris le commandement.

_ Le roi est mort, comment se fait-il que des soldats de l’armée s’approchent de la tour blanche ?

_ Le guerrier Yamcha est avec eux, ainsi que Bulma Brief.

_ Bulma, s’étonna Gero.

_ Elle est venue chercher son père, supposa Kochin. Je savais que c’était une erreur. Nous n’avons même plus de cyborgs pour nous défendre, si ce n’est C-10 et elle sait comment le désactiver.

_ Plus maintenant, j’ai pallié à ce problème depuis la bataille contre Piccolo Daimao. Déclarez l’état d’alerte, ordonna-t-il au soldat.

Le professeur pianota sur son ordinateur et obtenu des visuels de l’armée du roi et de ceux qui l’accompagnaient, Yamcha était bien parmi eux. Il actionna le détecteur qu’il avait créé en s’inspirant des scooters de l’Empire et fut plus qu’abasourdi par le résultat.

_ Nous devons partir, dit-il à Kochin. Maintenant.

Trop tard, la tour fut secouée par un tremblement et semblait prête à s’effondrer. Yamcha était déjà arrivé.

_ Il est au dernier étage, c’est l’occasion de fuir.

Gero fit passer l’ordre de se regrouper au dernier étage. Lorsque Kakarotto était encore le chef de cette armée, il avait fait installer de nombreux sous terrains cachant d’autres salles, des hangars, et tout une coursive de tunnels, l’un d’eux les mènerait tout droit à une autre installation, une ancienne base pirate aménagée pour accueillir les vestiges de l’armée du Ruban Rouge. Un recueil pour ses recherches, un nouveau point de départ. La Tour Blanche avait fait son temps.

_ Mes robots assistants sont déjà en train de préparer le Docteur Willow et les Biomans pour le voyage.

Soudain la porte du laboratoire explosa et Yamcha entra, une aura vive et écarte qui recouvrait tout son corps.

_ Vous allez quelque part ?

_ Allez-vous en Gero je m’occupe de l’enfant.

Kochin révéla sa vraie nature, un corps de métal, un visage sans aucune espèce d’expression, il n’avait plus rien d’un homme, mais tenait tout du robot. Gero s’exécuta et prit la fuite laissant à son collègue le soin de récupérer l’enfant, il passa dans le second laboratoire. Willow avait déjà disparu, son évacuation avait été rapide, mais le capitaine Violet l’attendait, s’installant dans un véhicule pour rejoindre les tunnels.

_ Où est mon gosse ?, éructa-t-elle.

_ Je croyais que son sort vous était égal.

Après un moment d’hésitation, elle démarra le bolide et commença à emprunter un sas sous terrain.

_ Je n’ai pas changé d’avis.

De l’autre côté du mur, Yamcha venait de se débarrassera de Kochin avec une facilité consternante. Le robot n’avait pas fait long feu, une simple vague d’énergie suffit à le neutraliser. Il s’apprêtait à poursuivre Gero mais le cri d’un enfant attira son attention. Il s’en approcha et son cœur faillit le lâcher lorsqu’il reconnut la queue de singe des saiyans sur le postérieur du jeune garçon.

_ Non, maugréa-t-il, non non non.

Bulma entra à son tour, armée d’un fusil à pompe.

_ Ton père ?, demanda Yamcha.

_ Il s’est volatilisé comme la plupart des soldats de Gero, dit-elle avec tristesse. Les hommes du général Kranz n’en ont arrêté que quelque uns.

_ Ils doivent fuir vers une base secrète quelque part. Viens voir.

Bulma s’exécuta et fut tout aussi stupéfaite de voir l’enfant. Elle reconnut en lui les traits de Kakarotto, à ceci près qu’il n’avait pas ses cheveux noirs.

_ Qu’allons-nous faire de lui ?, s’inquiéta Yamcha. Le laisser vivre c’est se construire un futur ennemi.

_ Ne dis pas de bêtises, c’est un gosse.

L’enfant se mit à pleurer et Bulma le prit dans ses bras pour le calmer. Cela sembla bien fonctionner.

_ N’y pense même pas Bulma, tu as déjà un Namek à moitié démoniaque à ta charge.

_ Mon père a construit la capsule corporation pour aider les gens à mieux vivre, et son propre domaine est un recueil pour toutes les créatures égarées de cette planète, animaux en tout genre, personnes en détresse, ce garçon n’a pas choisi son père, il ne le connaitra même jamais, ni lui, ni sa mère probablement, ce n’est pas une option Yamcha, c’est un devoir.

_ C’est ton affection pour Kakarotto qui parle, pas toi, tu sais qu’il deviendra dangereux.

_ Je prendrais ce risque.

Elle lui passa une main dans ses cheveux et lui sourit, l’enfant le lui rendit.

_ Eeeh, regarde il m’aime déjà, comment vais-je t’appeler ? Mmm. Trunk, Trunk tu aimes ce nom ?

****************************************************

Personne ne savait ce qui s’était tramé sur Namek. Tout ce que Cooler savait c’est que la planète avait disparu et que le vaisseau de Freezer avait envoyé plusieurs messages de détresse. Le fils de Cold n’avait aucune raison de croire qu’il était arrivé malheur à son frère, il savait que l’Empereur avait envoyé ses meilleurs hommes sur Namek, un contingent entier de soldats, le commando Ginue, ses deux meilleurs lieutenants et même les mercenaires saiyans.
Mais pourtant Namek avait disparu, et si son frère en était le responsable, quelque chose ou quelqu’un avait dû le pousser à accomplir cet acte. Son père n’ignorait pas que Freezer recherchait quelque chose d’important sur cette planète, quelque chose d’unique, et il paraissait invraisemblable qu’il se soit décider à détruire un monde capable de lui offrir l’immortalité.
Le roi Cold lui avait ordonné de rechercher personnellement Freezer lorsqu’il apprit que tout contact avec lui avait été rompu et qu’aucun de ses hommes n’avait donné de nouvelle non plus, ni rapport, ni quoi que ce soit d’autre et ce depuis des semaines. Cooler devait se rendre à l’évidence, il s’était passé quelque chose et cela l’inquiétait. Malgré tout le mépris qu’il avait pour son frère il n’espérait pas apprendre une si mauvaise nouvelle à son père. Ce serait une tragédie pour toute la famille et sans doute le début d’une révolte dès que son décès s’apprendrait.
Cooler écarta cette idée de ses pensées, personne ne pouvait battre Freezer, si ce n’est lui-même, c’était stupide de croire à une telle énormité mais dans tous les cas il devait absolument le retrouver.

_ Seigneur Cooler, l’appela Sauzer. Nous avons détecté une capsule de sauvetage.

_ Ce doit être mon frère, embarquez le dans le vaisseau mais soyez prudent, je vais aller à sa rencontre.

Il arriva dans le hangar où deux soldats ramenaient la petite navette sphérique. Lorsqu’ils l’ouvrirent, un petit nuage de fumée s’éparpilla autour d’eux. L’engin était en mauvais état, les traces d’un incendie étaient visible sur sa coque. Cooler sourit et s’approcha.

_ Alors frangin, que t’est-il arrivé, t’as foncé sur la planète avec ton vaisseau ou tu es tombé sur plus coriace que toi ?

Mais ce n’était pas son frère, c’était un saiyan. Le quatrième survivant de la race, le singe qui avait été envoyé sur Terre.
Cooler le saisit et le jeta hors du cockpit.

_ Où est Freezer ?, éructa-t-il.

Kakarotto ne pouvait même pas se mettre debout, il cracha une gerbe de sang et regarda Cooler droit dans les yeux. Il sut dès lors à qui il faisait face.

_ Il est mort seigneur Cooler, Freezer est mort.

Cooler serait devenu blême s’il en était physiquement capable, il se détourna du saiyan et ferma les yeux. L’empire de son frère s’effondrait avec son décès, le temps des révoltes était arrivé, après des siècles de paix.

_ Alors c’est la guerre, dit-il, c’est la guerre.

END

[xela26]

*Clap* *Clap* *Clap* *Clap* *Clap* *Clap* *Clap* *Clap* *Clap*

[Warokoo]

Bien content d'avoir pu lire toute la fic ^^. J'avais été frustré de n'en voir que la moitié lors du hack .

Toujours aussi magique, les caractères en italiques :p

Du coup, la suite c'est "Little Heroes" (ou un truc comme ça) ? Ou il y'a une suite direct à "Kakarotto" qui est prévu ? Et si c'est le 1er, il va y avoir un remake de la fic ? ^^

En tout cas, continue comme ça ^^