Antarka a écrit:RMR a tout à fait raison ^^' C'était un gros sous entendu en fait, parce que beaucoup disent que cette fiction fait un peu "Star Wars" et sur le coup cette phrase m'a sauté aux yeux tellement, effectivement, c'était star warsien.
Par contre, non seulement ça me genait pas, mais je trouvais ça très bien vu. Arriver a concilier de la sorte humour, drame, suspens, dans cette ambiance quasi mystique voire théologique ou lovecraftienne, c'est très fort.
Et c'est davantage un clin d'oeil qu'un cliché je trouve ^^'
Et puis même, tout les clichés sont pas mauvais, au contraire. La fin du combat contre Hilios (Kakarotto qui reprend le controle, avoue son amitié à Vegeta et son amour éternel à Styx avant de se faire tuer en emportant Hilios) c'était un gros cliché par contre, mais c'était purement magnifique.
je n'ai jamais vu le moindre film contenant tout ça! aucun cliché la dedans, je l'ai inventé tout seul comme un grand

. en fait, je n'ai jamais vu le moindre film de ma vie, j'ai juste beaucoup d'imagination
non, sans rire, merci^^, par contre, j'avoue que pour cette phrase, non, je n'ai pas fait exprès^^' c'était juste une manière de formuler qui m'a semblé sympa

.
et d'ailleurs quand on y réfléchi: pour la fin du combat contre hilios, il y a ce cliché que tu as constaté, mais je l'ai fait en voulant éviter le cliché type du shonen et de db: tout le monde se fait mâcher la gueule par le boss, héros de l'histoire compris, jusqu’à ce que ce dernier se relève soudain, ai un gros boost et éclate le méchant. en regardant bien, TOUTES les bonnes scènes sont des clichés car déjà exploité ailleurs en général. mais comme dirait mozinor: "m'en fout! c'est moi le meilleur"

(je blague

)
edit: bon, nouveau chapitre^^. vous voulez savoir qui est Bob? comment vegeta va vaincre le faucheur? quelle est la recette du coca cola? et bien... Raté! bonne lecture j'espère^^
Chapitre 37: Un projet secret
Les bas fonds… Comme dans toutes les métropoles de l’univers, Vegeta Prime possédait une marge gigantesque entre les plus grandes fortunes de la planète et les pauvres hères sans le sou. Il n’avait jamais été dans la politique du gouvernement de faire dans le caritatif, et à plus forte raison aujourd’hui. Dans les bas quartiers, le crime était plus une source d’emploi qu’une chose illégale. Voleurs, meurtriers rémunérés… Pour peu que l’on soit assez fou pour s’aventurer dans ces rues profondes et sales, et qu’on sache à qui s’adresser, on pouvait trouver la main d’œuvre nécessaire pour n’importe quel type de sale boulot. L’honnêteté n’était pas une qualité, plutôt le témoignage d’une bêtise sans nom. Autant dire que la majeure partie de la population considéré les habitants de ces lieux comme des coupables, peu importe pourquoi. Les assassinats crapuleux étaient monnaie courantes. Les chasses aussi…
Les Relig étaient une espèce tout à fait étonnante. Insectoïdes comme tant d’autres, leur caractéristique la plus connue était leur jambes, semblables à des pattes de sauterelles, le « genou » tourné vers l’arrière. De fait, leur puissance musculaire à ce niveau était proprement stupéfiante. Ils étaient rapides, incroyablement agiles et capables de faire des bonds de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres pour les plus forts. Et que dire de leurs bras griffus, capable de casser un crane comme on casse une noix? Très dangereux, très difficiles à voir venir, des tueurs idéals. Et c’était plus rare, des proies insaisissables… Ou presque. Celui qui traversait le dédale de rue comme un ressort géant ce soir là appartenait manifestement à la dernière catégorie. Il semblait ne jamais toucher une surface solide plus d’un millième de seconde et changeait de position plus vite que la pensée de bien des races. Mais là, cette énorme créature, ce prédateur naturel était terrifié. Ce qui lui courrait après était bien pire que lui, et il le savait. Il restait donc concentré au maximum, franchissant des dizaines de mètres à la seconde et changeant de direction de façon totalement imprévisible pour semer son ennemi.
- Handicape le.
Un aiguillon violet sortit soudain de nulle part et entailla l’un des genoux de la créature, pourtant en plein mouvement. Ses centaines d’yeux n’avaient rien vu venir, bien qu’ils voient à 360 degrés. Pris de panique et poussant un crissement strident, il ne stoppa pas sa course, mais la poursuivit avec un peu plus de mal, arrosant le béton de la rue, vingt mètres plus bas de sang vert nauséabond. Le Relig anonyme tourna à un angle et son humeur s’améliora. Il était sauvé! Dans ce coin très précis se cachait une faille dans la pierre et le métal, qui lui permettrait de s’accrocher aux fondations d’un des fantastiques gratte ciels qui montait à perte de vue. Il avait repéré cet endroit depuis belle lurette, car en prenant appui là, il arrivait à se hisser d’un bond jusqu’à un rail de métro aérien, de là vers la fenêtre déverrouillée d’un entrepôt désaffecté, et ensuite dans un réseau de tunnel formant un vrai labyrinthe dont lui seul connaissait la sortie. Il avait gagné! Plus que quelques mètres et…
- Paralyse le.
Un nouvel aiguillon, d’une précision mortelle. Le tireur avait anticipé la trajectoire au poil prêt. Le dard d’énergie pénétra juste au dessus de la naissance des pattes et sectionna d’un coup tout lien avec le système nerveux. En plein saut et ivre de douleur, le paralysé réussit de justesse à agripper la faille de pierre. Mais il était maintenant bloqué, et il avait tellement mal… Il fut autant heureux qu’épouvanté d’entendre pour la première fois la voix de son bourreau:
- Elimine le. Un seul coup, sans douleur.
Requête satisfaite à la perfection. La lame biologique sectionna presque avec douceur la tête d’insecte qui périt sur le coup. La chasse était finie.
Le long de l’immeuble haut de plusieurs centaines de mètres, les deux chasseresses s’élevaient rapidement et en silence, visible contrairement à leur habitude. Elles ne prêtaient aucune attentions aux dizaines de personnes qui les voyaient passer devant leur bureau d’un air surpris. Elles ne stoppèrent qu’une fois sur le toit.. De là, elles avaient une vue imprenable sur l’immense cité, mais ce n’était pas le paysage qui occupait l’esprit de Vixen. L’heure de l’évaluation, et le visage fermé de sa mère promettait encore un moment de bravoure.
- Bon… C’est pas encore ça. Commença Styx en soupirant.
Bingo…
- Tu as failli le manquer la première fois, et tu aurais du couper ses tendons au lieu de fracturer ce truc qui lui sert de genou. Là au moins il n’aurait même pas pu faire un saut de plus… Ensuite, le paralyser… C’était trop simple de viser juste en haut de l’abdomen pour couper tout ordre du cerveau aux membres? Plutôt qu’un petit coup simple, tu aurais mieux fait d’utiliser le Kienzan de ton père, tant qu’a être subtil… Tu es censé devenir une assassin d’élite Vixen, pas une bouchère.
- Je suis… Désolée maman…
- Je m’en fiche de ça. Tu dois mieux te concentrer, tu fais n’importe quoi ces derniers temps.
- Pourquoi je suis obligé de le prendre en traitre? J’aurais pu l’écraser avec un doigt. Toi aussi maman, vraiment je ne comprends pas.
- Pourquoi? Parce que même si tu es forte ma toute jeune petite fille, tu tombera peut être sur bien plus fort que toi. De plus, quand l’empire aura une mission sensible a te confier, ce sera plus souvent de tuer une personne en toute discrétion qu’assassiner une ville entière et détruire toute la région. Pour ça, le chef et les autres font parfaitement l’affaire.
- Très bien… Ok…
Elle avait croisé les bras et c’était appuyé contre un muret en regardant la circulation d’un air distrait. Styx l’observa un moment d’un œil sévère et se demanda un moment si elle n’allait pas la réveiller avec une gifle, puis finit par changer d’expression en voyant l’air préoccupé de sa fille. Elle s’approcha donc et dit:
- Qu’est-ce qui ne va pas? Tu n’es plus concentrée du tout depuis un moment.
Vixen resta muette un moment avant de dire:
- Dis moi, maman… Le projet Orion, ça te dit quelque chose?
- Non… Ou as-tu entendu ce nom?
- C’était mon oncle et un vieux scientifique qui parlait de ça. Ils ont pris un ascenseur que je n’ai jamais vu en fonction dans l’aile Est du palais.
Styx fronça les sourcils. Cet ascenseur, elle ne l’avait emprunté que deux fois en tout… C’était…
- … Celui du labo de Serax…
- Tu sais ou ça va?
- Oui… Et tu dis que Raditz a parlé d’un projet Orion?
- Oui, juste avant de descendre. Ça avait l’air important. J’ai entendu que ça faisait quatre ans qu’ils étaient dessus.
- Après l’exil de Vegeta…
Vixen entendit le nom et réagit. Il était temps qu’elle en sache plus:
- Encore lui? Je n’ai jamais connu ce type. Je sais que le chef l’idolâtre mais à part ça…
Styx sourit au commentaire. C’est vrai que malgré sa taille et son intelligence, elle était toute jeune… Mais ainsi en allait il avec sa race. Dans cinq ans au plus, elle serait adulte. Mais restait qu’elle ne connaissait pas l‘empereur…
- Le chef est un peu « trop » loyal vis-à-vis de Vegeta, mais je dois admettre que je le comprend… Vegeta était un homme extraordinaire… Tu n’a jamais eu l’occasion de le voir ou de lui parler…
- Il est si impressionnant que ça?
- C’est difficile à décrire… Tout chez lui respirait la puissance… Et la majesté. Comme si le pouvoir était dans sa nature, qu’il était fait pour régner. Je n’ai pas eu de respect pour beaucoup de monde dans ma vie, mais lui, et ton père… Ils imposaient ça.
- Il est mort aussi?
- Je serais bien incapable de te le dire… Il a disparu il y a tellement d’années maintenant. Après l’attaque.
Le silence retomba entre les parentes, jusqu’à ce que Styx reprenne:
- Mais assez discuté du passé. Ça m’intrigue… Je suis une des personnes les plus haut placées de l’empire, et je n’ai jamais entendu parler de ce projet Orion. Je pense qu’il est temps que j’aille jeter un œil… Ce soir.
- Et moi? C’est moi qui ai entendu la conversation d’oncle Raditz!
L’enfant semblait sur le point de s’énerver.
- Ne soit pas capricieuse Vixen, et réfléchi. Il s’agit surement d’un des endroits les plus protégés du palais, et il faudra faire preuve d’une discrétion absolue. Je suis désolé mais tu n’es pas encore assez entrainé pour ça.
La fille commença a râler mais fut vite interrompue par l’ainée qui parla avec une autorité quasi divine: celle de n’importe quelle mère dans tout l’univers:
- Arrêtes ça tout de suite! Il n’y a pas manière a discussion, ce soir, c’est moi qui m’occupe de tout. Ne t’inquiète pas, j’ai l’impression que tu aura bientôt ta part de travail. Jusque là, tiens toi prête et laisse moi faire.
Le labo était une forteresse dans la forteresse. Impossible d’y entrer sans être invité car elle ne possédait qu‘une seule entrée, en tout cas la seule que la vampire connaissait. Dans la nuit profonde, Styx y voyait comme en plein jour. Elle, par contre, était absolument indétectable. Dans la lumière il était presque impossible de la trouver, alors maintenant… Sans le moindre bruit, elle se glissa jusqu’à la porte de l’ascenseur non gardée (après tout, garder un ascenseur accessible uniquement après avoir traversé l’intégralité d’un édifice plein à craquer de système de défense…) et examina le panneau de contrôle. Le code lui était inconnu, et elle ne pouvait forcer le passage. Autant que possible, elle pressentait qu’il valait mieux que personne ne sache jamais qu’elle avait été ici. Néanmoins, la violence n’était aucunement nécessaire. Ascenseur de modèle turbo P4X. Très répandu dans toutes les installations impériales, quasi imprenable sans code ou explosion, car pressurisé de l’intérieur. Mais tapez le code M3564X et vous déclencherez aussitôt le mode de maintenance manuelle du conduit, provoquant l’ouverture manuelle des portes. Facile. Styx lévita dans le conduit, aux aguets, et bascula en avant pour faire de la paroi le sol de son point de vue. De là, elle avait l’impression d’être dans un couloir interminable partant loin sous terre. Là, ce n’était déjà plus la même affaire. Styx était, grâce à son travail, une experte dans pratiquement tout les systèmes de sécurités connus, et ce savoir n’était pas de trop. Elle avait l’impression d’être à une exposition… Tout le long du couloir, des lasers pourpres valsaient avec grâce par dizaines, à une vitesse indécente. Leur couleur ne laissait pas de doutes, il s’agissait de laser de combat, et non de sécurité. Si l’un deux la touchait, elle perdrait des bouts à coup sûr en plus de déclencher toutes les alarmes du bâtiment. De ci de là, de léger renflement brillant indiquait des intélicams de sécurité, automatique et à détecteur de mouvement, chaleur, et autres joyeusetés. La paroi du tube était entièrement parcourue de fines nervures grises… détecteur de pression. Et pour compléter ce tableau charmant, un système de gravité horizontale… en bref, tout intrus volant se sentait attiré vers les murs, parfait pour déclencher l’alarme…
- Et bien… Dire que c’est seulement l’ascenseur… Soupira Styx, fatiguée d’avance.
Elle n’était pas inquiète cependant. Loin de là. Elle n’était pas une des meilleures assassins de l’univers, elle était LA meilleure, sans comparaison possible. Elle prit une seconde pour se concentrer, puis plongea comme une fusée invisible.
La gravité la faisait doucement rire, elle avait vu bien pire en entrainement. Son talent activé, aucune émission de chaleur ou de puissance n’émanait d’elle, pas de danger pour les intélicams. Quand au laser… Durant sa descente contrôlée, elle commença a se tordre, à plier avec souplesse, semblant danser dans les airs comme une incroyable acrobate, roulant, tournoyant, sans jamais qu’un seul des lasers ne l’effleure. Même ainsi, elle passa un long moment (de son point de vue) à descendre ces centaines de mètres sous terre. Après dix horribles minutes (TRES long moment), elle finit par arriver sur le toit de la cabine arrêtée sur le palier. La petite trappe de maintenance s’ouvrit facilement pour lui laisser passage et elle entra à l’intérieur. Elle sentait l’odeur des gardes de l’autre coté de la porte. Il faudrait qu’elle soit rapide et parfaitement silencieuse. Elle ouvrit la capsule qui fut aussitôt envahi par un flot de lumière venant du couloir. Aussitôt elle se jeta en diagonale sur le coté, passant à un centimètre du garde en train de pivoter en demandant:
- Qu’est-ce qui se passe avec cette engin?
Elle se plaqua sur le mur immaculé pendant que le collègue du garde approchait depuis l’autre bout du couloir. Pas de trace. Il la dépassa sans distinguer le très léger ondoiement de l’air à son niveau et dit:
- Boah… Une petite surtension peut être?
- Qu’est-ce que tu racontes, toi?
- Je sais pas, j’y connais rien, j’suis pas réparateur, je voulais t’aider…
- Ouais, ben la prochaine tache d’ouvrir ta gueule pour autre chose que faire voir tes dents.
Styx n’entendit pas la suite de la dispute car déjà elle franchissait la porte opposée.
Il y avait eu un sacré changement! Au départ simple labo High Tech, c’était maintenant un gigantesque complexe souterrain qui s’étendait sous la capitale. Rien que sur l’agrandissement, Styx comprenait déjà une partie de la disparition du budget. Et s’il n’y avait que ça… Même de nuit, des centaines de scientifiques et de gardes, qu’elle n’avait jamais vues, vaquaient à milles occupations différentes dans des dizaines de laboratoires et autres salles d’expérimentations. Impossible de trouver LE projet Orion… Il semblait que TOUT ici fasse parti du projet Orion. Elle déambulait furtivement dans les couloirs blanc quand un cri horrible l’attira vers l’un des labos. Juste avant qu’elle n’y soit, une équipe de secours pénétra en trombe dans la salle, et elle en profita pour se glisser à l’intérieur.
Il y avait un monde fou autour du blessé, que deux gardes tentaient avec mille précautions de sortir d’une sorte d’étrange armure intégrale épaisse, entièrement noire. Ce qui dégouta Styx alors, c’est de constater que le torse n’était pas dans le même sens que les jambes. Le testeur était quasiment coupé en deux. Et, après analyse, son bras était totalement déboité, comme s’il avait fait un cercle complet dans l’air sans changer de position pour compenser. Les cris cessèrent seulement quand l’anesthésiant fit son effet. Enfin tranquille, Styx s’approcha de deux scientifiques Shilds qui discutaient entre eux d’un air totalement fasciné:
- On dirait que l’armure était trop puissante pour le porteur.
- Trop sensible je dirais. La liaison neurale était mal calibrée… Tu as vu quand on lui a demandé de se tourner un peu sur le coté?
- L’armure a réagit en faisant presque un tour complet sur elle-même… Il va nous falloir un autre testeur…
- J’en ai bien l’impression… Espérons que la section N-Tech nous fournira un prototype de renforcement au plus tôt, nos hommes en auront bien besoin.
Nouvelle piste. N-Tech… Elle avait vu ce nom sur un des plans. Comme une ombre, elle recula et profita de la sortie en trombe d’un scientifique à l’estomac mal accroché pour retourner dans le couloir.
La section N-Tech était quasiment au bout du complexe, et c’était la plus grande. Au court de son infiltration jusque là bas, Styx put observer de nombreux autres travail dans diverses salles. Dans l’une d’elle, horriblement chaude, elle assista à ce qui ressemblait à la création d’un alliage métallique dans de grandes cuves profondément enfoncées dans le sol. Plus loin, elle crut être tombé dans une salle de jeu en voyant deux gardes lancer contre une espèce de champ de force des balles qui rebondissaient violemment vers eux au contact. Un Phasm en blouse blanche laissa échapper le commentaire suivant à son passage:
- Le stockage de l’énergie cinétique fonctionne mal… Kel! Viens ici! J’ai un message pour l’ingénierie!
L’assassin poursuivit sa route. Quelques minutes plus tard, elle croisa une nouvelle équipe de secours transportant un soldat évanoui sur une civière. Elle surprit une autre conversation entre blouse blanche, dont une tenait un étrange brassard. De ce dernier jaillissait une sorte de fin bâton de métal, hérissé de minuscules excroissances arrondies. La scientifique qui tenait l’objet dit:
- C’est pas croyable l’énergie que consomme ce truc! Zérel est venu à ma demande pour le test. Sa moyenne est de presque mille unités. Cet engin l’a vidé en deux secondes et c’est à peine s’il a brillé…
- Il faut qu’on revoie les réglages… Ou qu’on trouve un utilisateur plus fort pour…
Le sol sembla se retirer sous leur pied quand tout le labo trembla. L’instant d’après, tout les murs avaient virés au rouge sang et le vacarme des alarmes retentit partout. Par pure réflexe, Styx réussit à se jeter hors de la trajectoire la véritable armée qui se précipitait vers sa propre destination. Il fallut quasiment une minute pour que le flot de gardes s’apaise, lui permettant de leur emboiter le pas. Des explosions, des cris, des tirs. Partout le vacarme et la destruction. Par-dessus tout, elle entendait un monstrueux grognement inhumain au milieu des cris de douleurs:
- GRAAAAAAAHHH!!!!!
- Arrêtez le!!
- Au secours!!!
- Argh mon dieu!! Ma jambe!! Ma ja…
Ce cri là s’arrêta net dans un bruit spongieux écœurant. Styx suivait les cris, et finit par aboutir à un couloir. Les deux parois avaient été éventrés par elle ne savait quoi. En tout cas, la chose n’avait pas trouvé l’architecture à son gout, et l’avait réarrangé à
sa sauce. Et en parlant de sauce, le sol était entièrement couvert de sang et de morceaux plus ou moins reconnaissable de cadavres. Encore plus prudemment, ses lames dégainées, elle s’avança vers la chose.
L’intérieur de la salle ressemblait à un abattoir tant il était maculé de débris corporels. Et la jeune femme n’avait pas besoin de chercher le boucher. Pour la première fois de sa vie, elle fut prise de nausée. La chose était plus grande que la hauteur du plafond (trois mètres) et progressait courbée. Son torse devait bien faire trois mètres cinquante de large, et semblait bosselé et ondulant, comme si quelque chose grouillait en dessous. Ce truc avait une tête, fondu au reste du corps, avec des yeux placés de façon anarchiques partout, certains pendant hors du crane, attaché par des tentacules. Intégralement de couleur chair à vif, des bras et des jambes semblaient pousser aléatoirement, tantôt à peine plus grand que ceux de l’assassin, tantôt plus large que son corps. Une vision de cauchemar absolument révoltante. Impossible de dire si cette chose avait un jour était un homme… ou une femme… Elle était d’une puissance et d’une violence sans limite par contre, ça c’était tout a fait certain. Elle s’apprêtait à rebrousser chemin et se sortir de là quand une porte à l’opposé de la pièce s’ouvrit. Devant le regard médusé de la tueuse, Raditz pénétra dans la pièce, l’air furieux. Il portait une tenue stérile et pour une rare fois, son bras manquant n’était pas caché par une cape. Il s’approcha de la créature qui lui jeta de nombreux coup d’œil curieux et lui hurla:
- ÇA SUFFIT!!!
La créature poussa un « GRAAAHHH!!! » mémorable et se jeta sur la frêle silhouette (pour lui). Il ne se doutait pas une seconde de qui il avait en face de lui. Un poing gros comme un torse humain s’abattit et fut stoppé comme un rien par le saiyen hors de lui. Un dégagement d’aura brusque balaya la pièce, manque de renverser Styx, et rejetant la bête en arrière. Une main d’une puissance effrayante attrapa la gorge de la chose et la plaqua contre le mur derrière elle. Ce fut finit en quelques secondes, Raditz arracha quasiment la tête de la créature de sa seule poigne et laissa le corps gisant s’affaler, enfin immobile.
- Putain de merde!! SERAX!!
Une équipe de scientifiques et de gardes entra immédiatement.
- C’est quoi ça?? Je veux des explications!
Le Phasm ne savait plus ou se mettre, mais le regard furieux sur lui le convainquit très vite de parler:
- La… La réaction nous a échappé mon seigneur… Reconfiguration aléatoire… Destruction des centres du comportement et mutation à grande échelle, c’était un risque, mais…
- JE SAIS QUE C’ÉTAIT UN RISQUE, C’EST MOI QUI AI CONÇU CE PROJET!!! Je suis obligé de tout faire, c’est ça? Vous ne pouvez pas bouger votre cul tout seul sans que je vous tienne toujours la main??
- Mais… Seigneur, je… C’est une tache d’une complexité magistrale… Vous nous mettez tellement de pression que…
Un poing s’abattit juste à coté de la tête du scientifique, faisant exploser le mur derrière. Serax semblait totalement statufié.
- Alors… C’est ma faute si je vous suis, c’est ça?
- B… Bien sur que non, mon seigneur… Je n’ai jamais prétendu que… Enfin, je veux dire…
- Ça suffit! Voila ce que vous allez faire, professeur. Vous allez me ramener cette merde dans un labo et trouver ce qui a flanché. Si ce problème n’est pas résolu à la fin de la semaine, vous serez le prochain sujet de test. Entendu?
- O… Oui…
Raditz sortit de la pièce sans rien ajouter, il s’était fait comprendre. Styx en fit de même. Elle devait avertir le commando. Elle ne savait pas ce qui se passait ici, mais son instinct lui disait que ce ne serait certainement pas pour leur bien… Ni elle, ni le saiyen n’eurent le loisir d’entendre le vieux professeur s’approcher de la monstrueuse carcasse et murmurer comme un regret:
- Je suis désolé, Apple…