Si le final manque d'éclat, contrairement au chapitre précédent, c'est parce qu'il tient d'autant plus un rôle transitoire entre cette fiction et sa suite, donc oui "Kakarotto" est finie, mais il y a bel et bien un tome 2, appelé Little Heroes que je posterais ici.
Merci pour tous vos commentaires élogieux, vos encouragements comme vos critiques m'ont été très utiles. A bientôt pour la suite.
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Et me voilà de retour pour le tome 2 de cette fiction, intitulé THE LITTLE HEROES. J'avais déjà commencé ce tome lors de la précédente version, encore une fois il y aura de nombreux changements, l'histoire va prendre un tournant totalement différent, meme si elle pourra tout d'abord vous paraître similaire étant donner que j'ai conservé quelques passages qui me tiennent à cœur. Bonne lecture.
TOME 2: THE LITTLE HEROES
Dix années ont passé et la Terre connut la paix, une paix durable, les années de tyrannie du général Red, les exploits génocidaires du destructeur, le règne de Piccolo Daimao paraissaient déjà bien loin pour les habitants de la planète qui avaient bon espoir que les nouvelles générations ne connaîtraient pas la terreur et la mort auxquels ils avaient dû faire face. Bien sûr elle portait encore les traces des affrontements et meurtres en masse passés, les grands maîtres en art martiaux étaient pour la plupart décédés, la capitale sud souffrait encore de l’influence des démons. Nul trace du docteur Gero et du reste de son armée mais même si ce silence pouvait en inquiéter plus d’un, les terriens savaient l’apprécier, en espérant que jamais le savant fou, allié de Kakarotto, ne referait surface. La royauté avait disparue, le général Kranz avait pris le pouvoir et personne ne semblait vouloir le contraindre à le quitter, les gens avaient acceptés, fatigués de se battre. Kranz était un mégalomane qui avait une idée bien précise de la façon de gouverner, même une planète entière, mais il ne se comportait pas comme un dictateur, il savait que la capitale Ouest ne le permettrait pas, car Bulma Brief avait acquis une influence considérable, elle était une héroïne, comme son mari Yamcha. Ils formaient à eux deux le couple phare de la planète Terre, tout le monde les adulait, les adorait, tout le monde ou presque. Et leurs enfants étaient devenus l’héritage de tous ces événements qui avaient bouleversé les hommes, ils symbolisaient une réconciliation, un futur propice à la paix. Bien sûr ils ignoraient pour la plupart que Piccolo Jr était le fils d’un roi démoniaque et que Trunk était celui du destructeur mais Bulma, elle, le savait. Son fils, à elle et à Yamcha, qu’ils avaient nommés Muten en l’honneur du vieux maître, il était le seul à être de leur sang, il n’en avait pas moins deux frères.
L’Empire de Freezer s’était effondré, la nouvelle de sa mort s’était vite rependue, même si le roi Cold avait toujours refusé d’y croire, jusqu’à ce qu’il ne décède lui-même, de la main d’un guerrier inconnu. Son frère avait tenté de reprendre le contrôle mais des peuplades entières s’étaient rebellées puis organisées avant de se rassembler sous une même bannière, menés par un individu dont Cooler ne savait rien.
La galaxie sombrait dans un chaos épouvantable où toutes les espèces devaient prendre les armes pour survivre et pendant ce temps sur Terre, il y avait la paix.
Chapitre 1 : Une nouvelle génération. Les rebelles se retranchaient derrière un satellite, la flotte, composée d’immenses et vieux bâtiments spatiaux hétéroclites, se mettait sous couvert de la lune pour éviter de nouvelles pertes. Sauzer comprit immédiatement qu’ils avaient l’intention de prendre la fuite vers la planète Freezer 52, pas un seul soldat ne les attendait pour combattre là-bas, les rebelles avaient déjà éliminé toutes les garnisons de l’Empire et s’étaient fait surprendre, lorsque la flotte était sur le départ, par les vaisseaux du seigneur Cooler et son commando.
Aussi espérait-il sans doute avoir plus de chances sur la terre ferme. Sauzer était tenté de détruire la planète pour éviter à ses hommes de foncer dans un piège mais Cooler avait été très insistant sur le besoin de conserver intacte les mondes perdus de son frère. Freezer 52 était d’ailleurs un point de ralliement stratégique qu’il convenait de récupérer pour pouvoir retourner défendre les mondes ciblés par le gros des troupes rebelles. Et c’était une planète riche en ressources, elle fournissait la plupart des matériaux utiles à l’armée, comme ce métal extensible et ultra résistant qui composait en partie leurs armures.
_ Naizu, va sur 52 avec une vingtaine d’hommes et rapporte moi l’accueil que ces renégats nous réserve. Doré tu mèneras l’assaut en bas jusqu’à mon arrivée et dès que Naizu nous aura donné le champ libre. Moi je vais tenter d’abattre quelques vaisseaux avant qu’ils n’atterrissent.
_ T’auras besoin d’aide, intervint le quatrième membre du commando.
C’était un homme de haute stature, vêtu d’une armure grise à deux épaulettes, coiffé d’un casque à oxygène pour lui permettre de respirer dans l’espace.
_ Ouep, répondit Sauzer, Kakarotto et moi on va en détruire le plus possible, on suivra les survivants pour les éliminer, tachez de débusquer les autres. En route.
Kakarotto suivit son commandant dans la bataille. Aucun vaisseau rebelle n’était susceptibles de résister à leur duo, ils l’avaient compris depuis un moment déjà et avaient été briefé sur la technique à aborder s’ils se retrouvaient face aux forces d’élite de Cooler. Et c’était la fuite. Pourtant certains hommes sortirent des entrailles de leur première cible pour se confronter à eux, ils étaient ridiculement faibles. Sauzer fit vibrer sa lame énergétique et se tailla un chemin dans le tas pendant que le saiyan les contournait pour tenter de rattraper les fuyards. Les rebelles avaient le sens du sacrifice mais jamais ils ne les avaient vu foncer droit à la mort en sachant pertinemment ce qui les attendait, ils protégeaient forcément quelqu’un, quelqu’un d’important.
Kakarotto se mit en position et envoya son Kamehameha s’écraser contre le vaisseau le plus proche. Des corps brûlés furent expulsés dans l’espace et un nouveau flot de soldats alla à sa rencontre, ils étaient cette fois plus nombreux et mieux organisés, plus puissants également. Les rebelles sacrifiaient là de bons éléments, pour Kakarotto c’était devenu évidant, un chef de la rébellion était dans le vaisseau amiral, si ce n’est le grand chef lui-même. Il se débarrassa rapidement des soldats qui l’assaillaient et attendit Sauzer pour lui en faire part.
_ Qu’est-ce que tu attends ? Ils vont nous échapper.
_ Qu’ils le fassent on va les suivre tranquillement, je crois qu’un homme important est parmi eux, Cooler voudra qu’on le ramène vivant.
_ Au sol ils auront l’avantage.
_ C’est toi qui voit, mais ça fait dix ans qu’on bataille contre eux, si le responsable de tout ce foutoir est ici, et qu’on le capture on pourrait enfin mettre fin à la guerre.
Sauzer réfléchissait à la question, l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir. Aussi se décida-t-il à prendre ce risque.
_ Ok, on fait ça discret, toi, moi et personne d’autre.
_ Comme d’habitude commandant.
Sauzer paraissait inquiet. Le commandant redoutait depuis des années un affrontement que seul Cooler était sans doute susceptible de remporter. Le meilleur soldat des rebelles, celui que personne n’était en mesure de décrire, une légende, l’homme qui avait tué le roi Cold.
_ Penses-tu qu’il pourrait s’agir de… ?!
_ S’il était là nous serions sans doute déjà morts, répondit Kakarotto, nous serions tous morts.
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[A la Kame House]
_ Maître , ça fait deux semaines que vous regardez la télé , vous n’avez pas mieux à faire ?
Tortue géniale ignora son élève et continua à imiter les jeunes femmes s’exerçant à la gymnastique sur l’écran. De premier abord nul autre que Krillin ne pouvait constater l’état désastreux dans lequel se retrouvait son vieux maître, il avait les mêmes habitudes, les mêmes défauts qu’autrefois, mais ce qu’il semblait être d’apparence cachait en vérité un mal profond et indélébile. Muten Roshi ne voyait plus que ses échecs passés, il avait cependant oublié les élèves qui lui restaient. Krillin observa le casque de Chichi, soigneusement entreposé sur un meuble. C’était là l’objet de ses souffrances, son ultime déception, la culpabilité qui le rongeait. La hache de son père avait elle aussi sa place, accrochée et encadrée, il ne manquait plus qu’un souvenir de Tao Pai Pai pour compléter ce sinistre mausolée. Tortue Géniale préservait ces objets comme des reliques, qui avaient appartenus aux élèves avec qui il avait échoué. Il n’en faisait pas tant un hommage aux proches qui lui ont été enlevés, mais plutôt le rappel de ses erreurs passées, cela le torturait mais le persuadait, chaque jour durant, de ne plus jamais entraîner qui que ce soit et ainsi ne plus prendre le risque de construire de nouveaux meurtriers.
Krillin pouvait difficilement tenter de lui prouver le contraire. Gyumao avait tué pour préserver son trésor, Chichi était folle, et dangereuse, obsédée par sa vengeance, Tao était le plus grand criminel de ces dernières décennies et Son Gohan, Son Gohan avait élevé le saiyan, il l’avait entraîné, il avait donné ses armes au Destructeur avant de périr de ses mains.
Heureusement Muten Roshi n’était pas un homme qui s’effondrait facilement, il avait vécu tant d’années, il lui arrivait parfois d’avoir des sursauts de bon sens, le vieillard tantôt déprimé, tantôt sénile, retrouvait sa lueur, il lui fallait simplement du temps pour que plus jamais elle ne s’éteigne.
_ Encore cette émission , remarqua une jeune beauté indienne.
_ Ils ont leur propre chaine et la passent tous les jours à toute heure.
_ A en regretter le court passage à la télé de Piccolo Daimao, continua-t-elle.
Krillin se força à rire mais le cœur n’y était pas. Piccolo était une autre victime à déplorer, certes il avait été un roi d’une extrême cruauté, mais il y avait cet autre moitié, ce maitre, ce Dieu, cette personne qui ne les avait jamais abandonné et qui s’en était allé. Neytiri n’en savait rien, elle débordait d’humour et de joie de vivre, bien inconsciente des dangers qui les guettaient encore, elle avait dix ans lorsque la Terre retrouva la paix, et n’avait souvenir d’aucune bataille, car elle vivait paisiblement dans sa tribu. Elle était d’une famille très ancienne, une famille qui depuis des générations faisaient d’un des leurs le gardien de la tour. La mort de Karin avait changé les règles, Upa avait fait revenir toute sa tribu à lui, au pied de la Tour, Bora étant décédé il estimait qu’un gardien seul, n’était pas apte à protéger un tel édifice, il y mit à contribution toute sa famille. Et c’est au pied de cette tour qu’il avait fait sa connaissance, Neytiri, la cousine d’Upa, nièce de Bora, et la plus belle femme qu’il n’ait jamais rencontré. Il l’avait épousé l’année dernière, et ils avaient un fils désormais, Arob, petit bambin colérique, mais destiné, il en était persuadé, à un grand avenir.
Il alla s’asseoir aux côtés de son maître bien décidé à l’écarter de son écran.
_ Maître , bougez-vous un peu , allons-nous entraîner.
Tortue géniale ne l’écoutait absolument pas , trop concentré sur la télévision.
_ Laisse ce vieux débris sénile Krillin , va plutôt t’entraîner avec Upa ou Yamcha.
Neytiri se retint de rire quand elle vit Muten se lever d’un coup , furibond. Il posa son doigt sur son torse et baissa ses lunettes noires dévoilant ses petits yeux indignés.
_ Moi ? Débris ? Sénile ?
_ Et voilà il va nous refaire une crise , marmonna Krillin. Tout ce que vous allez gagner maître c’est déchirer une nouvelle foi votre veste.
Et en effet l’habit partit en morceau pour laisser apparaître de formidables muscles surdimensionnés.
_ Emmène le prendre l’air Krillin chérie , il va faire peur au bébé.
Muten se saisit du bras de Krillin et le tira jusqu’à l’extérieur.
_ Tu veux t’entraîner, on va s’entraîner. Tu vas me faire deux tours du monde et plus vite que ça, ordonna-t-il.
_ Deux…deux tours du monde ?!!
[Dans le jardin intérieur de la Capsule Corp.]
_ Muten le ringard qui va encore pleurer auprès de sa « Moman », parce qu’il s’est écorché un genou.
_ La ferme Trunk, c’est toi qui ira te plaindre à elle quand je t’aurais corrigé.
_ Ah tu le prends comme ça, le premier qui choppe le T-Rex a gagné.
_ Ça suffit.
Piccolo Jr interrompit sa méditation pour, comme toujours, interférer dans la dispute de ses frères et éviter plus de dommage. Il se plaça entre les deux, un réflexe qu’il avait l’habitude de prendre car en cas de bagarre les deux garçons ne retenaient pas leur coup. Et lorsqu’ils se lançaient des défis, surtout lorsque cela concernait les animaux de la Capsule Corporation, cela pouvait vite dégénérer.
_ L’an dernier à force de trop frapper vous en avez tué un, maman dit toujours que les dinosaures de papy ne sont pas des jouets.
_ On t’a pas sonné Junior, grogna Trunk.
_ Ouais retourne méditer.
Piccolo allongea ses bras et agrippa ses frères, les souleva et les projeta loin l’un de l’autre. Muten finit tête la première dans les branchages d’un arbre et Trunk tomba lourdement sur le sol.
_ Et voilà le gouter.
Leur grand-mère était une femme toujours souriante, jamais sévère, toujours douce et attentionnée. Les trois petits guerriers firent abstraction de toute nouvelle tentative de bagarre à la simple vue des friandises, Trunk et Muten se bousculèrent pour arriver les premiers.
_ Cookies pour tout le monde mes petits cœurs, et pour toi Junior, une limonade, comme d’habitude.
_ Mamy , se plaignit Muten tout en se goinfrant, arrêtes de nous appeler comme ça , on est plus des enfants.
_ Oui , enchaîna Trunk , on est des guerriers, dit-il en se frappant le point contre le torse avant d’enfourner lui aussi un énième gâteau dans la bouche.
Observant la scène de loin avec un certain amusement Yamcha serra un peu plus Bulma dans ses bras, mais remarqua qu’elle était mal à l’aise.
_ Tu trembles, dit-il.
_ Ils passent leur temps à se battre.
_ Ce sont des enfants.
_ On dirait que c’est inscris dans leurs gènes, on dirait qu’il est acté dès la naissance qu’un Namek, un terrien et un saiyan sont toujours amenés à se confronter.
Yamcha la regarda droit dans les yeux, se voulant rassurant.
_ Avant d’être Namek, saiyan ou terrien, ils sont avant tout des frères, je sais que leurs chamailleries te rappellent de mauvais souvenirs mais ce sont de petits guerriers dans l’âme, ils seront toujours soudés, soudés comme nous le sommes toi et moi, nous sommes une famille et quoi qu’il arrive ils se soutiendront éternellement. Nos enfants Bulma, représentent l’avenir.
[Au palais de Kami-Sama]
Lunch secoua les longs cheveux blonds et bouclés de sa fille, une vrai petite peste. Tout le contraire de sa sœur qui avait hérité de la personnalité pacifique et naïve de sa mère. Ainsi que ses cheveux bleus et ses yeux en amandes. Aujourd’hui elle n’espérait qu’une chose , ne pas éternuer. Lorsque Ten était parti dans la salle du temps c’était son alter ego à la gâchette facile qui avait eu la chance de lui dire au revoir. Mais à présent c’était son tour. Elle voulait l’accueillir.
_ Vous êtes contentes les filles ? Papa va revenir.
_ La prochaine fois qu’il s’entraîne , grogna Nicy, y’a plutôt intérêt qu’il m’emmène.
_ Moi ça me fait plaisir , ricana Becky , en s’agrippant au bras de sa mère.
La grande porte de la salle de l’esprit et du temps s’ouvrit lentement. Le gardien de la Terre en sortit, toujours aussi stoïque, toujours aussi indifférent, le visage sans expression. Puis un petit sourire s’afficha au coin de ses lèvres. Il leva ses bras, invitant ses deux filles à se jeter sur lui , ce qu’elles firent sans la moindre hésitation.
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_ Naizu ne répond plus, constata Sauzer.
_ Doré ?
Le commandant tenta de communiquer mais il garda lui aussi le silence. Kakarotto soupira.
_ Je n’aime pas ça du tout.
_ Il est là je le sens. Tu m’as dit qu’il y avait probablement un chef rebelle sur 52, si tel est le cas, il a certainement pris le guerrier pour se protéger. Ce mec a vaincu le Roi Cold et a détruit trois planètes de l’Empire, si on reste ici on va se faire butter.
_ On n’est pas sûr qu’il soit là, t’as vraiment envie d’aller voir Cooler pour lui annoncer notre échec ?
_ Ce serait bien le premier.
_ Tu le connais mieux que moi, tu sais que un, pour lui c’est déjà trop.
Caché dans la végétation les deux hommes observaient avec intention les rebelles survivants sortir des vaisseaux et regarder le ciel en quête de leurs poursuivants, loin de se douter qu’ils étaient à quelques mètres d’eux. Du vaisseau amiral sortit toute une armée de soldats en armure violette, ils faisaient partis des bataillons principaux du camp ennemi, Kakarotto ne les croisait pas souvent, il était plutôt accoutumé aux milices aliens, tout un tas de soldats venant des armées respectives des planètes ayant fait sédition. Un autre homme sorti, cette fois Kakarotto en était certain, cet homme n’était pas un lieutenant ordinaire, il était bien encadré par plusieurs gardes qui le suivaient de près, habillé d’une armure commune à celle de l’Empire, une épaulette, surmontée d’une longue cape blanche qui descendait jusqu’au sol. Il ressemblait à un terrien, à ceci près qu’il le jugeait beaucoup plus puissant et taillé comme un soldat malgré un âge assez avancé compte tenu de son allure, de l’ordre d’une soixantaine d’année, peut-être un peu plus.
_ C’est notre homme, affirma Kakarotto.
_ Regardes, l’informa Sauzer, Doré arrive.
_ Parfait.
Accompagné de son régiment Doré fondit sur les rebelles, massacrant des troupes entières en un seul passage. La panique s’empara du camp, ils furent très vite dépasser par le nombre des soldats ennemis. Sauzer s’apprêtait à y aller lui aussi mais Kakarotto le retint.
_ Attends. Je ressens quelque chose, allume ton scooter.
Sauzer s’exécuta et ses yeux en disaient long sur ce qu’il venait de découvrir.
_ Par tous les dieux, c’est forcément lui.
Une lumière aveuglante les assaillit soudain, une immense explosion sembla dévaster le ciel, et un nuage de poussière vint leur bruler les yeux, Kakarotto se rendit très vite compte que la poussière en question était en fait les cendres de leurs soldats. Les deux guerriers d’élite furent pris d’un sentiment de vulnérabilité saisissant, ils avaient peur, peur de devoir se confronter au guerrier qui avait abattu Cold. Et enfin ils le virent, un immense soldat, éclatant de puissance. Mais plus surprenant encore, il avait une aura teintée de bleue et les cheveux de cette même couleur Saphir.
_ Se pourrait-il que… ?!!
Une queue de singe, se balançant derrière le guerrier, lui servit de réponse.
_ C’est un putain de saiyan, grogna Sauzer.
Il s’était emparé de la nuque de Doré et la brisa comme s’il ne s’agissait qu’un fétu de paille. Au sol les rebelles éclatèrent de joie et crièrent son nom.
_ Pas un saiyan non, un super saiyan.