desa a écrit:Vegeta artisant de la destinée.

Je pensais que le mec qui parlais a Vegeta était lors d'Hilios était la vie ou un truc du genre. Je me demande comment Végéta fera pour se sauver.
Pour Radditz après avoir vu les propriétés de la mort il essaie peut-être de s'en faire un substitut au Super Saiyen.
no spoil^^ mais merci de ton commentaire.
sonluffy-z a écrit:Excellent, que de révélations, Vegeta sauvé par Vegeta lui même, très impressionant.
L'attaque de la mort fut dévastatrice, si Vegeta n'était pas parti en exil, il n'aurait plus d'empire sur lequel régné.
J'espère que la suite sera rapidement là.
pas à ce point, plus d'empire quand même pas, mais la ville aurait pris une rouste oui^^
Antarka a écrit:Le seul truc que j'ai du mal à piger, c'est pourquoi la mort s'acharne seulement sur Vegeta. J'veux dire, c'est pour chaque vie dans l'univers que la trame n'a pas été respectée, c'est chaque vie dans l'univers qui aurait fini par s'éteindre si Vegeta ne s'était pas aidé...
A moins, peut etre, que la faucheuse ne s'en prenne à tout ce monde que par ordre décroissant de puissance (donc une fois qu'elle aura eu Vegeta, elle se fera le reste).
bonne question, et je m'y attendais^^. en fait, les règles ont été enfreintes par Vegeta et seulement lui. c'est lui qui a créé cette nouvelle trame grâce à la salle, c'est lui le coupable, c'est autant parce qu'il aurait du mourir (ou presque, devenir un cyborg sans ame) que parce qu'il a enfreint les règles qu'il est la seule cible. c'est là que tout réside, il a triché, et le faucheur, ben c'est celui qui vient rééquilibrer le jeu. les autres n'ont rien fait qu'il n'ait provoqué. en fait de "devoir mourir", c'est plutôt "devoir échouer" qui conviendrai à la situation de Vegeta je dois l'admettre^^'.
Edit: nouveau chapitre. bonne lecture j'espère^^
Chapitre 39: Sans limite
Hors de la salle, un silence de plomb régnait dans le temple. Bob, le gardien, n’avait pas bougé beaucoup depuis que le saiyen avait passé les portes. Il contemplait les gravures d’un œil distrait. Il semblait un peu nerveux en fait, impatient. Il finit par laisser échapper un murmure:
- Allez… Je vais pas rester planter là deux mille ans…
En réponse à ces paroles, l’atmosphère du temple sembla tout à coup s’assombrir un peu. Par toutes les portes, une sorte de légère fumée noire commença à s’infiltrer. Elle se dirigeait vers la porte géante. Petit à petit, l’ombre s’accumula à une dizaine de mètres du gardien des lieux et ce dernier se retourna pour contempler une créature que peu dans la galaxie avait un jour vu. Sans les artifices habituels qu’il utilisait pour brouiller les pensées de ses victimes, il affichait une apparence fort simple, mais terriblement oppressante. Une longue robe de bure noire à capuchon, ce dernier rabattu sur sa tête dissimulait un visage qui n’existait peut être même pas, à en juger par l’ombre abyssale sous le tissu, seulement éclairée par deux yeux aux prunelles de flamme lancinante. D’une manche de sa robe semblait s’échapper une petite quantité de… Fumée? Ombre? Impossible à définir clairement. Toujours est-il que cette étrange masse mouvante se refermait telle une main sur une faux menaçante. Si « l’homme » mesurait facilement dans les deux mètres dix, la faux, touchant le sol, le dépassait presque d’un mètre, la lame courbe à son bout mesurant peut être un mètre d’elle-même. Devant cette apparition de cauchemar, incarnant les plus sombres peurs des hommes de tout temps, Bob ne réagit absolument pas. À demi tourné vers la créature, il la fixait sans rien dire, attendant la suite. Une voix glaciale résonna alors dans la salle, comme si le Faucheur était partout à la fois:
- Je viens chercher le saiyen Vegeta.
Bob eut une étrange mou de contrariété, avant de dire:
- Et bien et bien et bien… Je n’aurais jamais cru que tu oserais venir jusqu’ici… Sacré courage…
- Je dois accomplir ma tache, et rétablir l’équilibre. Laisse moi passer.
La chose sembla alors glisser sur le sol pour approcher des portes. Elle s’arrêta cependant quand le gardien fit un pas en avant pour se placer sur son chemin. La voix de glace lança:
- Tu n’as pas le droit d’intervenir.
L’autre ne bougea pas d’un millimètre et lança:
- Écoutes, sans vouloir t’offenser, tu n’as rien à faire ici, fiche le camp. Vegeta est sous ma protection tant qu’il est sous mon toit.
- Pourquoi protéger cet infâme profanateur?
- Hé… Que veux tu, il m’arrive parfois de me sentir…
Il finit de pivoter pour faire entièrement face à l’ombre, qui put alors voir qu’il était vêtu d’un collant bleu et d’une cape rouge. Sur son torse brillait un grand B rouge sur fond jaune alors qu’il achevait sa phrase:
- … Héroïque!
Bien sur, l’ombre resta de marbre devant la pitrerie de son opposant, qui retrouva bien vite son habit blanc avec un « pff » d’enfant déçu. Le faucheur glissa encore d’un mètre.
- Ma tache DOIT être accomplie. Cela fait trop longtemps que cette aberration perturbe l’équilibre de sa vie infâme.
- Tss… Avoir sauvé la vie de chaque être dans l’univers, j’appelle pas ça une vie infâme moi… Va donc tuer tout les autres si tu es si attaché aux règles…
- Ce ne sont pas eux qui ont fauté. Le saiyen est seul responsable de sa situation.
- Bien sur, inutile de chercher à te convaincre… Mais le problème reste le même, tu ne touchera pas à cet homme tant qu’il est ici.
- Les règles sont claires. Vegeta est à moi. Tu n’as pas à t’y opposer.
L’expression du gardien se durcit brusquement. Il garda le sourire, mais une sourde menace résonnait dans ses paroles:
- Prends garde à ne pas t’engager contre des forces qui te dépassent, mon ami. Les règles et moi, ça n’a jamais fait bon ménage.
- Ta volonté n’entre pas en compte. Je dois accomplir ma tache, maintenant. La trame doit être respectée.
Le sourire de l’homme en blanc s’effaça finalement:
- Fort bien.
- Bon, qu’est-ce qu’il fout?
Assise à la porte de la navette ouverte, Evana perdait patiente. Son frère regardait distraitement vers la forêt saphir, visible à perte de vue depuis le toit plat du temple.
- Laisse lui le temps de faire ce qu’il a à faire Evana.
- Ça fait des heures maintenant! Ce gars débarque soudain, il nous emmène dans un voyage en aveugle à travers la galaxie et toi tu obéis sagement sans poser la moindre question… Y a des fois ou je te comprends vraiment pas, pourtant je connais ton esprit mieux que personne…
- Arrête donc de fouiner dans mon crane, et occupe toi du tiens.
Il se tourna vers elle et sourit d’un air entendu:
- Je suis pas télépathe, mais j’ai vu les regards que tu lance vers Vegeta. Est-ce que le grand guerrier conquérant de tout l’univers serait enfin un homme suffisamment intéressant pour toi, sœurette?
La télépathe le regarda droit dans les yeux et sourit à son tour:
- Arrêtes un peu tes conneries, t’as pas de leçon à me donner, monsieur la carpette de sa majesté.
- Hé! Je ne suis pas une carpette, je…
La discussion s’interrompit quand toute la façade nord du temple (la plus proche d’eux) sauta soudainement dans une explosion titanesque. Les deux chasseurs de primes chutèrent sur le toit avec force, déséquilibrée par le tremblement de toute la structure. Eonn, au sol, tourna la tête à temps pour voir des centaines de tonnes de pierres appartenant au mur détruit voler à l’horizon, accompagnées par des dizaines d’arbres géants millénaires, arrachés comme de vulgaires épis de blés du sol de la planète, des kilomètres plus bas. Ce qu’il ne vit pas, c’était la minuscule fusée noire qui volait avec le reste.
L’atterrissage de la mort personnifiée fut des plus rude. Quand elle s’enfonça dans la forêt bleue, décapitant les arbres sur son passage et qu’elle toucha terre, l’onde de choc suffit à déraciner tout les arbres à cents mètres à la ronde. Les plus jeunes s’envolèrent, les plus vieux se contentèrent de se coucher de tout leur long, aménageant une arène improvisée pour la suite du combat. L’entité universelle qu’était le faucheur ne ressentait pas la douleur, mais il avait une conscience. Et en cet instant, il était ravi de ne pas ressentir de contre coup à cette attaque. Il avait juste vu le gardien du temple lever la main vers lui, avant de prendre une décharge télékinésique qui aurait réduit en purée tout autre que lui. Son statut d’immortel lui était pour la première fois de son existence nécessaire. Quoi de plus normal quand on affrontait…
Un arbre de cent mètres de haut pour quarante d’épaisseur, situait sans la zone intacte de la jungle, s’arracha soudain de sa terre natale pour voler à une vitesse impensable vers la créature minuscule en comparaison. Bob regarda l’immense tronc sur le point d’écraser son adversaire de circonstance lorsque le premier se sépara en deux suite à un coup de faux du second. Le gardien, lévitant haut dans le ciel, laissa le Faucheur revenir vers lui dans une trainée de brouillard noir. Quand ils furent face à face, il parla:
- Tu n’as pas la moindre chance. Part de cette planète. Tu n’aura qu’a traquer Vegeta quand il sera parti. Ça ne saurait tarder d’ailleurs.
- Le destin n’attends pas. Et tu ne peux me détruire, Chaos.
L’expression du gardien changea à ce mot. Il sembla soudain exaspéré, comme si on lui rappelait que ses parents avaient eu beaucoup d’humour le jour de lui choisir un prénom:
- Ne m’appelle pas comme ça, je n’aime pas ce nom… Les gens ont vite fait de me juger avec un nom pareil. Ouh! Le vilain Chaos, ouh, il est méchant, ouh, il sème la mort. Et pia pia pia, et pia pia pia. La plupart de ces imbéciles sont pas fichu de comprendre que je fais autant parti de l’univers que l’ordre. Mais non, à coup d’abus de langage, je suis juste le grand méchant de l’histoire… Tu me croira si tu veux, mais j’ai même vu des films ou le gentil doit « vaincre le chaos ». Pff… Si j’étais pas là, la galaxie toute entière se ferait chié oui! Et d‘ailleurs...
Il continua ainsi un petit moment, ajoutant de grand mouvement de bras à son discours. Il semblait avoir totalement oublié le combat qui se déroulait un instant auparavant. Ainsi était-il, totalement inconstant par nature. Enfin, il se calma en voyant le Faucheur au loin, fonçant vers le temple visible à l‘horizon. Il dit:
- Euh, si je t’emmerde, faut le dire…
Puis, avec un soupir, il leva la main, paume dirigé vers lui, et fit un petit signe vers la créature, comme s’il lui indiquait d’approcher. Ce dernier fonçait à très grande vitesse, ce qui ne l’empêcha pas d’être comme arraché à son vol pour repartir trois plus vite à l’envoyeur. Il allait percuter à toute vitesse son ennemi quand ce dernier bougea un doigt. Un silence de mort tomba en un clin d’œil. Le vent, le bruit, le mouvement, tout s’était figé d’un bloc quand l’incarnation du Chaos interrompit la course du temps. L’ombre était elle aussi figée dans sa course, et ne vit pas son adversaire flotter doucement jusqu’à lui. Là, il regarda un moment la créature, comme « allongée » dans les airs sur le dos, puis fit craquer ses articulations. Avec application, il plaça son poing fermé au dessus de la capuche noire de la mort et visa. Il prit de l’élan et murmura:
- Crois moi, ça te fait plus mal à toi qu’à moi.
Et il abattit son poing. Le temps reprit son cours au moment du bang supersonique qui accompagna l’impact. Le Faucheur fracassa le sol comme s’il n’existait pas et s’enfonça comme une foreuse dans les profondeurs de la terre. Le vacarme de sa progression résonna un bon moment avant que finalement le calme revienne.
- Je pense qu’il aura compris comme ça…
Chaos bougea une de ses mains. Quelques secondes plus tard, le Faucheur jaillissait de son trou, accompagné d’un flot de lave brulante qui mit aussitôt le feu aux bois alentours. Emprisonné dans l’étreinte de l’esprit immémorial, le Faucheur se trouvait à présent à moins d’une dizaine de centimètre de son geôlier. Seul la colère était visible dans les yeux d’or. Lentement, une main en costume blanc se leva et s’enfoui dans l’ombre sous la capuche. Une lueur de contentement passa dans les yeux de flamme. Ceci serait peut être la première erreur du gardien. Un espoir futile qui s’effaça quand Chaos lança en feignant la détresse comme un acteur terriblement mauvais:
- Oh mon dieu, mes forces me quittent, tes ombres absorbent mon énergie, je me meurs! Quel dommage que l’infinie moins quelque chose donne toujours l’infinie… Un piège dangereux je dois l’admettre, sauf contre moi. Bref, assez de rigolade.
À sa grande surprise, le Faucheur sentit Chaos… Le… Saisir à la gorge!? Il n’en avait pas!! Néanmoins, ça ne semblait pas poser de problème à l’homme aux yeux d’or qui parla d’une voix terrible:
- Maintenant, tu vas m’écouter très attentivement. Vegeta est ici sous MA protection. Tant qu’il ne la quitte pas, tu ne l’approche pas. Et maintenant…
Il pivota brusquement et jeta l’ombre vers le ciel avec sa puissance monstrueuse en hurlant:
- SORS DE CHEZ MOI!!!!!!
Pour sortir, il sortit. En quelques secondes, il quitta l’attraction de la planète et on ne le vit plus. L’heure du Faucheur n’était pas encore venu semblait-il, mais être éternel lui avait apprit à être éternellement patient. Il attendrait.
Chaos regarda autour de lui. L’incendie s’étendait à une vitesse effrayante dans la forêt. Dans une heure au plus, elle aurait rejoint le temple. Le gardien de ce dernier ne s’en formalisa pas cependant.
- Quel bordel… Bon, personne pour ranger bien sur?
Il regarda autour de lui d’un air interrogateur, puis soupira:
- Pff… Ben tiens…
Il fit un geste de la main et repartit vers le temple. Sur son chemin, on aurait dit que la planète s’auto-régénérait. Le feu s’éteignit entièrement d’un coup, puis les arbres couchés se relevèrent pour se planter fermement dans le sol. Le magma reflua dans son trou et sécha instantanément, colmatant ce dernier. Puis les brulures du bois s’estompèrent et de nouvelles feuilles naquirent. Quand Chaos atteignit le temple, dont les pierres arrachées se remettaient parfaitement en place d’elles même, la planète avait retrouvé son visage originel, comme si rien ne s’était passé. En approchant, le gardien avisa les deux petits êtres qui regardaient ce spectacle d’un œil éberlué. Il sourit et apparu instantanément devant eux. Aussitôt, les deux chasseurs le mirent en joue avec force « pas un geste! » et autre « qui êtes vous? ». Bob/Chaos leva les mains en signe de paix avec un grand sourire en leur disant:
- Holà! On se calme, je ne vous veux aucun mal.
- Qui êtes vous bordel!! Répondez tout de suite! Hurla Eonn, tendu comme un arc.
Bien sur, il avait vu l’homme à l’œuvre. S’il avait l’intention de s’en prendre à eux, ils ne feraient pas un pli. Cependant, l’homme en blanc se contenta de regarder l’expression crispé de la jeune femme près du vaisseau, et la mis en garde:
- Tu ne devrais pas essayer de lire dans mon esprit, Evana. Crois moi, si je t’en empêche, c’est pour ton bien. Tu perdrais totalement la raison si je te laissais entrer.
- Mais… Comment connais tu mon nom?
La télépathe semblait maintenant plus étonné qu’effrayé, ce qui n’était pas le cas de son frère, sur le qui-vive.
- Quoi? Lança soudain Chaos, outré. Tu ne te souviens pas de moi? Ben merci, c’est très sympa!
Sous le regard doublement médusé, il se mit à faire les cents pas en agitant les bras, se lançant dans un de ses monologues étranges destinés à personne en particulier, comme s’ils n’étaient plus là:
- C’est toujours pareil! On arrive un jour, on leur fait un cadeau, histoire de pimenter un peu la partie, et même pas ils te reconnaitraient ensuite! Bien sur, Chaos, il vous rend télépathe, mais dites surtout par merci! Il est là pour ça bien sur. Une petite anomalie une fois de temps en temps, et on se quitte bons amis. Bon d’accord j’étais invisible et techniquement, personne ne m’a jamais rien vu faire, mais c’est pas une raison! Gloire à Kami, gloire à Kaio! Et Chaos lui, Ouh, il sème la guerre! Bon j’ai peut être fait une touuuute petite bêtise de temps en temps, c’était peut être pas très fin de donner la préscience aux Kanasans, vu comme ça a fini, mais s’ils avaient été moins bête, ils seraient parti avant d’être attaquer. Y a plus d’saisons ma bonne dame, moi j’vous l’dis! Et… Euh…
Il releva soudain la tête. Visiblement, il venait de se rappeler qu’il n’était pas seul. Il lissa ses vêtements d’un air digne et s’éclairci la voix, une goutte de sueur pointant sur sa tempe:
- Ruhum, excusez moi… Je me suis peut être laissé emporté… Bref… Je ne t’en veux pas Evana, tu as joliment grandi en devenu une très belle femme, je suis très fier de toi et de ce que tu vas accomplir. Quand à toi…
Il regarda Eonn qui le fixait d’un air ahuri:
- Je vois que tu as aussi un petit peu joué avec les règles hein? Rien de très sérieux, d’accord, mais tu devrais laisser l’autre-monde ou il est à l’avenir. Faudrait pas que Mossieur le terminator encapuchonné vienne te demander des comptes. La magie, c’est sympa dans les soirées, mais inutile de mettre l’univers sans dessus dessous n’est-ce pas?
- Euh… Je…
- Arf, peu importe. Je pense que ce sera mieux pour tout le monde si vous oubliez toute cette histoire. On va dire qu’il ne s’est rien passé d’accord?
Les deux parents ne réagirent pas tout de suite. Leurs yeux étaient brumeux et éteints. Chaos sourit et conclu:
- Bien, nous somme d’accord.
Et il disparut. Les deux jeunes gens semblèrent se réveiller et regardèrent autour d’eux. Puis Evana poussa soudain un soupir profond:
- Bon, qu’est-ce qu’il fout?