rabah11 a écrit:Dit moi batroux va tu faire de gohan un ssj3 ou gohan liberation de potentiel par kaioshin![]()
Ce n'est pas au programme.
Je terminerai le prochain chapitre durant mes congés, à savoir la semaine prochaine.
EDIT:
NEW CHAPTER !
Deux semaines de congés, je vais essayer de prendre un petit peu d'avance et poster une fois par semaine. Bon il est possible que demain je change d'avis et que vous ayez le prochain chapitre à Noël mais je n'y crois pas

Bonne lecture !
Chapitre 23 : La Déchéance des Certitudes
Le Dôme, les troupes de l'empire étaient encore remaniées.
Il n'était pas chose aisée de restructurer un Empire de la taille de celui que possédait Cooler mais cela se passait dans de bonnes conditions, les supérieurs étaient compétents et surtout très productifs. Des qualités que ne manqua pas de remarquer le nouvel empereur.
Les généraux déléguaient les ordres aux Lieutenants fournissant des listes de soldats qu'ils devaient récupérer dans leurs unités. Les agents de télécommunications étaient aux aguets jours et nuits, se relevant de leurs fonctions toutes les six heures, il était d'importance capitale que tout troufions aient au moins 18h de repos pour être au maximum de leurs capacités cognitives et puissent donner le meilleur d'eux même.
Le Dôme ressemblait de plus en plus à une gigantesque fourmilière.
Les soldats se déplaçaient au sein de la planète, allant d'un point A à un point B. Parfois ils s'accordaient une dizaine de minutes pour parler avec un ancien camarade rencontré à la hâte et se remettaient aussitôt en route vers leurs centres de rattachement.
Centres, dans lesquels les soldats devaient pointés comme dans une usine, passaient des tests physiques et psychologiques assignés par les Sergents. Leurs aptitudes physiques aussi importantes étaient-elles devaient s'accompagner d'un moral d'acier.
Babidi conservait cette doctrine que Cooler avait installé durant son règne, à savoir que chaque membre du corps armé avait une influence capitale sur le bon fonctionnement de celui-ci.
Les généraux étaient tous dans une grande et même salle, réfléchissant et préparant les différents plans d'attaque, de défense et de repli en ayant pour contraintes les directives de Babidi. Quelques groupes avaient étaient formés de manière naturelle, selon leurs différentes capacités, affinités et convictions sur les récents événements qui en avaient chamboulés plus d'un.
Il y avait les fidèles à Cooler qui sentaient que leur empereur n'était pas comme d'accoutumée, ceux qui le détestaient à un point inimaginable et ceux qui n'en avaient rien à faire, seul l'amour de la guerre les motivaient.
Beaucoup d'entre eux, malgré leurs divergences d'opinion avaient un point commun, en plus d'être uniquement des mâles, ils avaient été recrutés par Cooler en personne.
De manière générale quand Cooler se lançait à la conquête d'une planète avec des ressources qu'il estimait comme non négligeables pour son empire, il se rendait lui même sur le champs de bataille armé d'un drapeau blanc et demandait à combattre le plus fort autochtone, si celui-ci se montrait digne d'intérêt, il était recruté de gré ou de force.
Après avoir était brisé physiquement, il était facile pour l'ancien Seigneur de faire pression pour atteindre l'être vaincu psychologiquement.
Méthode souvent raillé par ses défunts père et frère mais qui avait fait ses preuves aux yeux du souverain déchu.
Babidi était dans les appartement impériaux. Les constructions des démons du froid étaient d'un goût qui leurs était propre, de vastes pièces agencées par du mobilier se confondant avec les parois murales. Tout était sobre mais inspirait la grandeur qu'ils véhiculèrent pendant leurs siècles de gouvernance despotique. Il était cependant fort dommage que seulement quelques élus aient eu le privilège d'accéder à ce genre de salles.
Babidi regardait par cette immense baie vitrée l'espace avec un plaisir non dissimulé. Il apercevait régulièrement des comètes fendre ce noir absolu de courbes de feu.
Cooler et Dabra se trouvaient derrière, chacun d'un côté de la petite créature chauve, droits comme des « i » et silencieux comme la mort. Ces moments de calme pouvaient durer des journées entières sans qu'aucun des trois protagonistes ne bougent un cil, attendant patiemment des nouvelles des deux commandos des forces spéciales.
Les chefs avaient délivré leurs messages d'arrivée et d'atterrissage sur Terre et depuis aucun signe de vie n'avait été signalé dans les centres de communications, l'étrangeté venait du fait que les vaisseaux continuaient d'émettre.
L'actuel souverain avait demandé à ce qu'un technicien de communication vienne lui faire un rapport toutes les heures. Les messages soumettaient la même information à chaque fois, ce qui ne manqua pas d'irriter le sorcier.
Remuant les questions, les réponses et les différentes solutions qui lui venaient à l'esprit, une espèce de tambouille qui ferait péter les plombs de quiconque avec un quotient intellectuel moyen.
Il demanda des réponses concrètes à Cooler, brisant ce long et pesant silence.
Le démon du froid répondit qu'après cinq heures de silence radio, les troupes envoyées étaient considérées comme décimées.
Cette réponse concise contraria quelque peu l'être aux yeux globuleux.
- Je crois qu'il va falloir sortir l'artillerie lourde. Pensa alors le Sorcier vieux de plusieurs milliers d'années. Dabra !
- Oui, Maître ?
- Te serait-il possible de rassembler les Cavaliers du Chaos avant que l'assaut de la Terre ne commence ? Il semble que Shin ait des ressources dignes d’intérêts. Je ne peux rien laisser au hasard.
- Oui je le peux, cependant cela me forcerait à retourner dans le Makaï, Vous n'êtes pas sans savoir, que les cavaliers sont difficilement abordables dans cette dimension par conséquent vous devrez rester sous la protection du Seigneur Cooler durant ce temps. Est-ce que cela vous ennuie ?
- Je crois, je suis même persuadé que cela ne posera pas de problèmes, n'est-ce pas Cooler ?
- Non, Maître.
- Dans ce cas, quand souhaiteriez vous que je parte Maître Babidi ?
- Immédiatement.
- Très bien, je reviendrai dès que possible.
Dabra se retourna, ferma les yeux. Une immense masse d'énergie se fit sentir, une aura noire l'entoura, il leva son bras droit au niveau de son torse, le positionnant à 45 degré sur celui-ci, il tendit son index et fit un mouvement circulaire. Le doigt tendu traça une droite rouge devant lui. Il fit alors un geste rapide de son bras gauche tout en ouvrant sa main, comme s'il effectuait un Kiai. Une boule d'énergie concentrée se forma, parcourue d'éclairs qui virevoltaient sans aucune logique, vers le bas, vers le haut, à droite, à gauche, la boule s'amenuisait tandis que les éclairs mangeaient un espace de plus en plus important, le fond de la pièce disparut pour laisser place à une vision de désolation et de chaos qui souffla les objets de la pièce de petite rafales de vent puissantes dispersant une odeur de souffre. Dabra avait ouvert un portail vers le Makaï.
Il ouvrit les yeux et marcha d'un pas nonchalant, la brèche dimensionnelle se ferma quand le dernier bout de tissu de la cape de Dabra la passa. La pièce impériale était redevenue étonnement calme.
Une sérénité qui n'était que d'apparence, Babidi voyait des goûtes de sueur perlaient sur son front.
« Les cavaliers du Chaos... Ces entités insaisissables, immortelles n'obéissant qu'à l'unique but de leurs existences : pervertir les créatures de l'univers.
Il m'est difficile de l'avouer mais leurs pouvoirs à ce niveau là est bien supérieur au mien. J'aurai souhaité ne pas en arriver à ses extrémités. On ne sait jamais ce qu'elles pensent, ce qu'elles vont faire, il est même probable qu'elles se retournent contre moi au moment le moins propice mais ai-je vraiment le choix ? Je ne suis même pas sûr que Dabra ait un quelconque pouvoir sur elles... D'ailleurs, il pourrait bien essuyer un refus... J'espère que Dabra saura trouver les arguments qui les convaincront. »
Dans la salle des généraux les discussions allaient bon train.
Une sortait du lot, celle de la table du général Ichizen.
Ichizen n'était pas le plus fort des généraux mais il était celui qui avait montré le plus de loyauté à l'empereur depuis près d'un siècle et avait su prouver que son intellect était bel et bien supérieur à la moyenne.
Jadis il vivait sur une planète de « culs-terreux » comme il le disait avec mépris.
L'arrivée de l'empire de Cooler sur cette planète l'avait rendu meilleur.
Il avait accédé à un rang social que sa société ne soupçonnait pas d'exister, il avait eu la possibilité de s'intégrer et de se faire apprécier rapidement des responsabilités qui lui incombaient, à savoir diriger des soldats et faire de son unité, la plus respectée de l'empire non par ses prouesses et démonstrations de force mais par sa détermination à préserver les planètes et les habitants et ainsi agrandir le pouvoir de Cooler.
Sur sa planète natale, il était considéré comme un paria de part ses aptitudes physiques ô combien impressionnantes qui étaient une source de frayeurs pour ses pairs.
Le démon du froid l'avait sorti de là et lui avait apporté tout ce dont il rêvait.
Il se sentait redevable et il ferait tout pour un jour, d'une manière ou d'une autre, rendre ce qu'on lui avait donné.
C'était ainsi qu'à sa table, où tous partageaient la haine de Babidi et l'allégeance à Cooler, la discussion avait dérivé sur comment rendre à Cooler ce qui lui appartenait.
Plusieurs d'entre eux avaient été témoins du meurtre de sang froid de généraux sur le Dôme, par Cooler lui même.
Les questions qu'ils se posèrent les uns les autres étaient de cet acabit :
Comment l'empereur avait-il pu en arriver à ses extrémités ?
Qu'est-ce qui avait poussé l'empereur à agir de la sorte et à se priver de plusieurs membres importants de son corps armée ?
L'arrivée de Babidi, la succession de l'empire, l'assassinat des généraux tous ces éléments étaient liés et tous conclurent que cet abject sorcier en était la cause. C'était lui qu'ils devaient frapper pour dénouer les liens qui séquestraient leur Maître.
Comment s'y prendre ?
Babidi avait des ressources, il devait être immensément fort pour contraindre leur seigneur à donner son empire.
Dans un combat singulier, les généraux n'auraient aucune chance, un fait qu'ils avaient là encore communément établi. Une attaque de front, envisagée quelques secondes, avait été mis au banc aussi sec.
Ichizen demanda alors :
- Qu'est-ce que Babidi attend de l'armée ?
Les réponses fusèrent : Attaquer la Terre, la conquérir, l'asservir, il veut le cocon de Buu.
Tous les membres se retournèrent vers l'être qui avaient prononcé cette dernière phrase.
Ichizen reprit la parole :
- Voilà ce que nous pouvons déduire : Babidi a besoin de notre armée pour attaquer la Terre et récupérer le cocon de Buu. Il compte donc sur nous pour que son plan se déroule sans accrocs. Je pense que c'est là que nous devrions nous retourner contre lui, l'empêcher d'atteindre son but, récupérer le cocon avant lui et s'en servir de monnaie d'échange...
- Non ! Qu'elle crève cette ordure ! Envoya sans vergogne le général Zangotsu.
- Il doit être plus puissant que nous Zangotsu ! Cooler a succombé alors...
- Fermes ta bouche Hara ! On ne sait pas comment Cooler est tombé ! Et la force cela ne fait pas tout !
- C'est toi qui dit ça alors qu'on te surnommait le destructeur pendant des années ? Balança Hara.
- Tu veux que je te rappelle pourquoi on m'appelait le destructeur, en faisant de ta tête un exemple Hara ?
- Arrêtez de faire vos Tek ! Elle n'est pas idiote la piste de Zangotsu. Qu'est-ce qui a changé entre la dernière fois qu'on a vu Cooler et son apparition avec Babidi ? Continua de demander Ichizen.
- Il a changé de forme et un M est apparu sur son front... Répondit Zangotsu.
- Ce qui prouve que Babidi est plus puissant que la forme que l'on connaissait de Cooler, donc plus fort que nous. Insista Hara.
- Tu dis vraiment de la merde, Je suis pas connu pour cogiter autant qu'Ichizen mais Babidi est connu pour être un sorcier, pas un guerrier. Ça se trouve son pouvoir lui permet de contrôler qui il veut, ça se trouve il s'en tape les coquillettes de la puissance, ça se trouve aussi, le boss était pas en forme ce jour-là et l'autre l'a contrôlé... Donc faut lui rentrer dans le tas maintenant et puis c'est tout.
- Lui rentrer dans le tas, je suis d'accord mais tout de suite, j’émets une objection. Se réserva Ichizen.
- Je peux la mettre dans l'cul d'Hara ton objection ?
- Tu peux essayer, je ne suis pas sûr que tu sois assez malin pour définir où est mon cul de ma tête. Tenta de piquer Hara.
- En même temps avec ta gueule, c'est dur de faire la différence ! Répliqua Zangotsu.
- Mais Bon Sang arrêtez vous tous les deux ! C'est important ce qu'on fait là ! Arrêtez vos crétineries cinq minutes !
- Mouais...
- Ok, ok...
- Donc je disais, attaquer de front, pourquoi pas mais pas maintenant, Babidi semble malin, il doit s'attendre à un complot d'envergure. Il vaudrait mieux, selon moi, l'attaquer quand il sera le plus faible et ce sera sur Terre, quand il sera à deux pas du but qu'il sera le plus vulnérable et là nous devrons frapper un grand coup. En attendant il faudra échafauder un plan d'attaque de la Terre qui nous mettra tous les trois en première ligne et qui nous permettra d'accomplir notre but. Pour ma part je vais mettre en avant mes capacités de tacticien de terrain. Qu'en Pensez vous ?
- En tant qu'ancien Destructeur, je pense pouvoir être en première ligne. De base, mes hommes ne sont pas des couilles molles et j'ai récupéré quelques beaux spécimens avec ce remaniement. Lâcha sans honte Zangotsu.
- Hara ?
- Il faut que tu me files un coup de main Ichizen je pense.
- Tu peux faire valoir la technologie que tes services ont mis au point.
- Les Meks ?
- Oui, Les Meks peuvent être des unités de terrain très utiles, elles donnent un potentiel exponentiel aux troufions les plus faibles.
- Ceux ne sont que des prototypes, ils n'ont jamais été testé en situation réelle.
- Tu n'es pas obligé de faire part de ce détail Hara. Voyant que ses alliés ne répondaient plus, Ichizen fit une pause avant de reprendre.Je pense que l'on devrait faire une pause et réfléchir à ça posément chacun de notre côté et s'y remettre demain. La nuit porte conseil. Demain nous serons sûrement plus productifs.
Les trois comploteurs de fortune prirent leurs plans officiels d'attaques et rejoignirent leurs quartiers pour mûrir tout ce qui avait été dit précédemment.
Sur Namek, les cris de la terrienne alertèrent la population.
Gohan était tétanisé il n'avait jamais vu sa mère dans un tel état, il ne savait pas ce qu'il devait faire, il se contenta de la soutenir pendant qu'elle marchait difficilement et qu'un liquide commençait à couler le long de ses jambes.
Saichoro arriva le premier accompagné de deux autres Nameks, voyant la peur sur le visage de Gohan :
- Je crois que ma mère va accoucher et je ne sais pas ce qu'il faut faire, je ne sais pas !
- Si c'est comme nous, l’œuf devrait sortir rapidement.
Chichi releva la tête.
- Un œuf ? Mais je ne vais pas accoucher d'un œuf !
- Vous ne pondez pas ?
- Aie... J'ai mal, je ne peux plus marcher... Son Goku où es-tu ?
- Saichoro, aidez-là je vous en supplie. Implora Gohan.
- Mais je connais rien en accouchement Terrien Gohan !
- Vous êtes guérisseur ! Vos dons peuvent servir à ce que mon petit frère ou ma petite sœur puisse naître en bonne santé et que ma mère ne souffre pas non plus, non ?!
- Je... je...
- Nous allons essayer. Intervinrent les Nameks restés silencieux jusque là.
- Merci ! Merci beaucoup !
Les trois Nameks se mirent autour de Chichi qui s'était allongée. Elle se tenait le ventre comme pour rassurer l'enfant à naître. Elle voyait d'un mauvais œil l'incompétence des Nameks mais elle se souvint des paroles de son mari à propos de ceux-ci et cela la rassura quelque peu. Gohan qui lui tenait la main et tentait par tous les moyens de la réconforter par des paroles et des gestes tendres la rassura un peu plus.
Chichi se rappela de son premier accouchement , elle tenta d'expliquer entre deux contractions comment une naissance terrienne se déroulait et une fois les Nameks en position elle commença à pousser.
Un Namek s'était mis derrière elle, les mains au dessus de son visage une lueur jaune apparut et les douleurs de la jeune femme s'apaisèrent quelque peu. Le deuxième Namek s'était mis en position de manière perpendiculaire à son ventre, lui aussi avait posé ses mains au dessus de son corps et une aura jaune enveloppa le ventre rond de la jeune femme. Saichoro en face du deuxième Namek guettait l'arrivée de l'enfant.
Saichoro vit quelques touffes de cheveux sortir, Chichi redoubla d'effort à cette nouvelle et bientôt la petite frimousse du jeune Son fit son apparition. Saichoro commença à envelopper l'enfant de son énergie bienfaitrice et bien que la position imposée par Chichi au Namek ne lui permettait pas d'attraper l'enfant comme il se devait, il fit des miracles aux dernières poussées. Les mains du Chef Namek brillaient quand il se saisit de l'enfant, délicatement, une main derrière la nuque de celui-ci et l'autre dans son dos où une queue faisait office de petit obstacle.
L'enfant cria, pleura et brama tout ce qu'il savait. Gohan lâcha la main de sa mère pour aller couper le cordon ombilical et il aperçut le sexe de l'enfant.
Saichoro enleva son gilet pour envelopper l'enfant. Chichi tenta de s’appuyer sur ses coudes pour voir son bébé. Elle n'aperçut que cette longue chevelure en forme de Lotus et le sourire bienveillant du chef des Nameks.
- Maman c'est un garçon, qu'est-ce qu'il ressemble à Papa ! Lança enjoué Gohan.
Les deux Nameks tentèrent d'apaiser les douleurs de la jeune maman tandis que Saichoro se rapprocha pour donner à Chichi sa deuxième merveille.
Quand elle le prit dans ses bras, l'enfant arrêta de pleurer.
Le visage de la mère s'apaisa.
La magie curatrice des Nameks avaient l'effet d'estomper bien rapidement les douleurs dues à un accouchement, bien mieux d'ailleurs que la médecine terrienne.
- Maman comment vas-tu l'appeler ?
- Que penses-tu de Goten ? Son Goten ?
- C'est très joli. J'aime beaucoup !
- Tu veux le porter un petit peu Gohan ?
- Oui !
- Alors attrape le bien comme ça. Mets bien ta main comme ça, voilà.
Chichi demanda de l'aide aux Nameks pour se relever et tenir debout. Saichoro les conduisit alors dans sa maison pour que la jeune maman puisse se reposer avec ses enfants et récupérer à son rythme.
Une fois la petite famille installée, Chichi obtint brièvement l'attention de Saichoro sur le pas de la porte.
Je voulais vous dire merci grand chef, pour tout ce que vous avez fait pour ma famille.
Je vous en prie. Je sais que votre famille en ferait de même pour mon peuple. Reposez vous bien et n'hésitez surtout pas si vous souhaitez quoi que ce soit, Chichi.
Sur Terre.
- As tu bien compris ce que l'on t'a dit ? Insista Vegeta.
- J'avoue que j'ai du mal à y croire. Vous me dites qu'une armée d'extraterrestres va débarquer pour libérer un monstre maléfique emprisonné sur Terre. Et vous comptez sur moi pour que je convainque les terriens de se laisser « téléporter » sur une planète autre que la Terre. C'est un peu gros à gober. Je pense donc surtout que vous avez besoin d'un bon psy messieurs. Je peux vous indiquer la mienne, elle est un peu chère mais elle doit pouvoir faire quelque chose avec vous. Répondit Satan dubitatif.
- Écoute moi bien, espèce de débile, s'il faut que je rase cette ville pour te faire comprendre que des personnes immensément plus fortes que toi, qui ne sont pas terriennes existent, je le ferai sans état d'âme. Maugréa Vegeta, se saisissant par la même du Kimono de Satan, avant d'être coupé par Piccolo.
- La Terre a déjà été un théâtre de monstres. Vous devez vous rappeler de Piccolo Daimaô...
- La légende de Piccolo est une hérésie. Un monstre soi-disant aussi fort n'aurait pas pu être battu par un gamin. Rétorqua le Terrien.
- Et pourtant le Terrien se trouve juste là. Dit Piccolo en pointant du doigt Goku. Et Piccolo se trouve juste en face de toi. Surenchérit le Namek.
- Vous êtes vraiment fous à enfermer.
- Mais bon sang ! Tu as bien dû voir la différence de niveau entre toi et Cell ! Cell a détruit votre armée en quelques secondes, il t'a fait voler sur plusieurs mètres avec un coup ! Il était capable de voler et de lancer des boules de feu !
- Des feux d'artifices, des câbles invisibles dans les airs. Des effets spéciaux ! S'il était permis de voler aux hommes cela se saurait.
- C'est pas possible ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! Hurla Vegeta !
- Vegeta non ! Lança trop tardivement Goku.
Sans plus discuter, le sang de Vegeta ne fit qu'un tour, il attrapa une énième fois le kimono du terrien qui l'exaspérait. Il détruisit le plafond de la salle d'entraînement du champion terrien et fonça à la verticale dans les airs.
Ils s'envolèrent très haut dans le ciel en quelques secondes.
- Et là tu les vois tes grues ? Tu les vois les câbles qui me permettent de faire plusieurs centaines de mètres en quelques secondes ? ! Dis moi tu les vois ? ! Satan n'en croyait pas ses yeux. Et là, la mer tu la vois ?tu vois comme elle est calme ? Vegeta créa une boule dans sa main libre et l'envoya dans la mer, ce qui créa un immense cratère dans celle-ci. Tu crois que trois pauvres fous, comme tu nous qualifies, ont les moyens de s'offrir des bombes d'une telle intensité juste pour te convaincre ?! Redescend de ton piédestal, tu n'es pas l'homme le plus fort de la Terre, tu n'as pas vaincu Cell. Et oui il existe des menaces extraterrestres que tu n'as jamais connu et que nous, nous avons combattu, parce que nous en avions les capacités, pendant que tu te la coulais douce où que tu te targuais d'être l'homme le plus fort sur cette planète. T'es qu'une broque sans intérêt. La seule chose que tu pourrais bien faire dans ta misérable vie c'est de nous écouter et de sauver tous tes semblables! Vegeta redescendit dans la salle d'entraînement avec Satan. J'en ai marre, je me casse.
Vegeta repartit par le trou dans la toiture qu'il avait fait.
- Excuse-le, Vegeta n'est pas un tendre mais il n'a pas tort. Dit Son Goku au terrien à genoux au sol, les yeux écarquillés n'y croyant pas, tous ces mois de psychanalyse pour se convaincre que ce qu'il avait vécu n'était qu'une illusion provoquée par un cerveau malade d'égoïsme, de narcissisme et d'égocentrisme.
- Quand tu seras apte à en rediscuter plus sereinement, prends contact avec la Capsule Corporation mais sache tout de même que le temps nous est compté. Lança Piccolo avant de s'envoler à son tour.
- A bientôt, j'espère. Fit Goku en alliant la parole au geste, avant de s'envoler lui aussi.
Les deux amis s'envolèrent vers le palais de Kami-Sama. Piccolo tenait à mettre au courant Dendé du plan qu'ils avaient échafaudé pour protéger les Terriens. Ils lui expliquèrent et la stupeur les enivra quand Dendé répondit simplement et fermement :
- Non, il n'est pas question que je quitte la Terre.
- Mais Dendé... Tenta d'objecter Goku.
- Goku tu es venu me chercher pour que je sois le Dieu de la Terre, au delà de tous les terriens, toutes les formes de vie sont sous ma protection, que cela soit la faune ou la flore. Je ne peux et je ne veux pas accompagner une partie de mes enfants et laisser l'autre au prise avec l'ennemi. De plus il me semble que mes dons de guérisseur pourraient vous être utiles pendant l'ultime bataille. Piccolo ne disait rien mais que de bien il pensait de ce petit Namek qui s'affirmait en tant qu'être à part entière, autant de sagesse à un âge si peu avancé, sa réaction le fit sourire intérieurement de fierté tant elle pouvait ressembler à ce qu'aurait pu dire l'ancien Kami-Sama.
Goku comprit toute la détermination qui animait son Dieu.
- Très bien Dendé, je comprends bien ta décision. Tu resteras et combattras avec nous.