par Satan sama le Mer Juin 17, 2015 17:36
Thalès aura effectivement un rôle dans la trame principalement, ce chapitre spécial est en soit une manière originale d'introduire le personnage.
Tapion est effectivement mort et je ne pense pas me lancer dans des explications sur ce qui est arrivé à la planète Konatz et ni pourquoi s'y trouve l'arbre, c'est un détail qui laissera la place à son lot d'hypothèses.
Nouveau chapitre.
Chapitre 2 : Le gouvernement du général Kranz.
_ Alors comme ça tu as l’intention de t’inscrire au tournoi ?
_ Evidemment, répondit Yamcha, je ne risque plus de perdre. Mon niveau est bien trop haut.
Krillin ne se vexa pas. Ce n’était même pas de la prétention, Yamcha était l’homme le plus puissant de la planète et avec la mort de Freezer et des saiyans et jusqu’à preuve du contraire il était peut-être même l’être le plus puissant de l’univers. Il rappelait simplement une vérité à laquelle Krillin ne pouvait pas échapper. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé, pendant cinq années à s’entraîner sans relâche dans l’espoir de surpasser ses limites. A quoi bon désormais ? Il avait cessé de s’éreinter à tenter d’atteindre le niveau de son ami, sa famille l’avait ensevelie dans le bonheur du quotidien et le repos du guerrier revenu de la guerre.
_ Justement il n’y a plus de challenge.
_ Pas si tu t’inscris toi aussi, ou Ten Shin Han.
_ Ten ne viendra pas Yamcha, mais tu as peut-être raison, un tournoi ne peut pas nous faire de mal. Qui a gagné au dernier championnat ?
_ Un certain Hercule Satan.
_ Attends voir , Satan, Satan… , ça me dit quelque chose.
_ Sa fille fait partie de mon école. Une assez bonne élève. Elle maîtrise déjà la technique du loup.
Krillin ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine jalousie. Yamcha avait fondé une école déjà très prestigieuse, il était d’ailleurs le premier élève de Tortue Géniale à s’y exercer. Elle était devenue une véritable référence, pas autant que l’école de la tortue ou celle de la grue à leur grande époque mais plusieurs jeunes gens s’entraînaient sans relâche dans l’espoir qu’un jour Yamcha les accepterait. Il n’acceptait jamais personne, seuls ses fils et Videl Satan avaient l’immense privilège d’y exercer les arts martiaux. Mais qu’avait-il vu en cette jeune fille pour lui accorder le droit de porter le kimono noir, marqué de l’insigne du loup ?
_ Qu’est-ce que tu leur enseignes exactement ?, demanda Krillin.
_ Uniquement les techniques que j’ai conçu moi-même, le Sokidan compris, mais ils n’ont pas encore tous le niveau suffisant.
_ Et le Kamehameha ?
_ Non, c’est à l’école des tortues qu’on apprend cette technique, hors de question que je l’enseigne à la place de Tortue géniale.
Krillin trouvait la démarche honorable.
_ Et tu as l’intention de prendre d’autres élèves ?
_ Ceux qui me paraîtront mériter mon enseignement. C’est-à-dire pas beaucoup, dit-il avec un sourire.
Krillin acquiesça, Yamcha ne souhaitait peut-être pas adopter le même style d’apprentissage exercé par Muten Roshi, il n’en restait pas moins influencé par le vieux maître. Lui aussi refusait d’avoir un nombre trop élevé d’élèves, tout comme Tsuru Sennin, cette tradition leur parvenait probablement du légendaire Mutaito, voilà un héros qui avait marqué la Terre et encore pour un bon moment. Yamcha ne se doutait peut-être même pas qu’il portait désormais son héritage. En tout cas il ne l’avait encore jamais reconnu.
Les deux hommes arrivaient au terme de leur promenade, ils entrèrent dans le jardin intérieur de la Capsule Corporation. Un endroit merveilleux, une sorte de petit paradis, un monde utopique réduit à un gigantesque parc protégé par un dôme, où toute une faune et flore évoluait de façon très étonnante. C’était un recueil exceptionnel, où l’on pouvait voir le Tyrannosaure marcher lourdement aux côtés de la biche sans que celle-ci ne se fasse dévorer. Parmi toutes les créations du Dr Brief, Krillin voyait en ce jardin sa plus belle réussite, c’était un monde à part.
Un dragon rose aux ailes recouvertes de plume alla se poser dans le lac pour s’abreuver. C’était là une nouveauté, une créature d’une incroyable beauté qui venait de Namek. Les habitants de la planète réduite en cendre par Freezer, n’étaient pas venus seuls, ils avaient ramené sa faune pour enrichir plus encore celle de leur planète bleue.
Le fracas de coups portés et le bruit de garçons qui se chamaillent troubla sa contemplation. Les enfants de Yamcha se battaient. Trunk et Muten comme toujours, se livraient à un combat gentillet, quoi qu’aucun garçon de leur âge n’y mettait autant d’entrain. Ils étaient vraiment particuliers. Junior, lui, méditait. Une sphère d’or tournant à toute vitesse autour de lui, et une autre tournant dans le sens opposé. Krillin y reconnut le Sokidan et en fut totalement impressionné, le Namek le maîtrisait complètement.
_ Ca suffit vous deux.
_ Mais ‘pa c’est Trunk qui…
_ Je ne veux rien savoir. Aujourd’hui vous allez vous battre avec un véritable adversaire. Je vous préviens Krillin ne vous fera aucun cadeau alors mettez y toute votre puissance. Tu commences Muten.
_ Eh attend une minute Yamcha, s’exclama Krillin. Personne ne commence avant un autre , qu’ils combattent tous les trois contre moi.
_ Tu es sûr ? En même temps ?
_ Bien sûr, ce n’est pas trois mômes qui vont me mettre à terre, ne t’inquiète pas. Hehe, ils vont voir ce que c’est un vrai combattant.
Le combat avait déjà commencé, sans qu’il n’y soit préparé. Trunk lui avait sauté dessus, pour le gratifier d’un uppercut en plein estomac. Le souffle coupé et surpris Krillin ne tenta même pas de parer le prochain assaut et se contenta d’encaisser. Il se redressa vivement dans les airs et se prépara à recevoir son adversaire, mais il ne cueillit que le vent en lançant son poing devant lui, le jeune saiyan était déjà derrière lui et lui avait saisi la jambe pour le propulser vers le sol et lui faire goûter la poussière. Piètre tentative, il se réceptionna sur les mains, pirouetta jusqu’au garçon qui lui cassa presque la mâchoire en le stoppant dans son élan.
_ Première règle, cita Trunk, si l’adversaire est inattentif, lui rappeler notre présence.
Krillin se leva, sa dignité plantée par un poignard et son ego touché à vif. Il envoya un Kikoha sur Trunk qui l’évita de justesse. Derrière lui son frère, Muten, arrêta la sphère comme un simple ballon. Pas d’explosion, jusqu’à ce qu’il fasse un retour à l’envoyeur. Krillin dut échapper à sa propre boule d’énergie.
_ Deuxième règle, énonça Muten, utiliser les attaques de l’adversaire contre lui-même.
Une pluie de rayon d’énergies s’abattait sur lui. Krillin prit soudain conscience qu’ils allaient mettre en péril les habitants du jardin intérieur, mais si quelques animaux affolés, rugissaient et se cachaient çà et là, la plupart semblaient habitués à ce vacarme saisissant. Des drones répartis un peu partout veillaient à ne pas laisser des tirs perdus, détruire les alentours. Grand bien leur fasse, cela permettrait sans doute à Krillin de pousser l’affrontement un peu plus loin, avant de se faire dépasser par les fils de Yamcha. Il se prépara à envoyer du lourd, le Kamehameha ne manquerait pas de les surprendre. Mais alors qu’il commençait la manœuvre, Junior se décida enfin à rejoindre ses frères dans la bataille. Les deux Sokidan qui miroitaient tout à l’heure au-dessus de lui, prirent de la vitesse jusqu’à former un cercle jaune. Le disque creux et vibrant l’assaillit en tournoyant, menaçant, brulant. Connaissant la faculté du Sokidan à poursuivre l’adversaire, il se décida à utiliser le Kienzan pour briser la prise de Junior, mais dès lors que les deux attaques se croisèrent une déflagration retentit et Krillin se retrouva effondré sur le sol, caché par les drones qui aspiraient les flammes dégagées par l’explosion.
_ Troisième règle, récita à son tour Junior, lorsque l’adversaire est plus puissant, utiliser immédiatement sa meilleure technique.
Krillin se releva, déjà fatigué par l’affrontement. Ces gosses étaient extraordinaires mais il était temps d’en finir. Il porta ses deux mains sur son front et une lumière aveuglante sembla presque embraser leurs rétines. En deux secondes Krillin se logea derrière chacun d’entre eux, leur assénant le coup de grâce. Un coup bien place derrière la nuque pour les assommer pour de bon.
_ Quatrième règle, ricana Yamcha, ne pas sous-estimer l’adversaire.
_ C’est plutôt moi qui les aie sous-estimés, avoua Krillin en souriant.
_ Allez relevez-vous, ordonna Yamcha à ses élèves. Vous avez bien combattu. Je ne pensais pas que tu allais gagner , continua le terrien en se tournant vers Krillin. Tu as fait d’énormes progrès.
_ Je ne m’entraîne plus autant qu’avant, mais je n’ai pas perdu la main et je n’ai pas chômé à notre retour de Namek. Les garçons ont été extraordinaires néanmoins.
_ Ils ont encore beaucoup de choses à apprendre mais je suis assez fier. C’est pour ça que j’ai décidé qu’ils pourront participer au tournoi.
_ Vrai ?, s’enthousiasmèrent Trunk et Muten d’une même voix.
_ Vrai de vrai, par contre vous me laisserez convaincre votre mère.
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_ Mai.
Bulma n’avait pas le cœur à lui parler. Mai s’était reprise après l’annonce de la mort des saiyans, abandonnant son fauteuil pour les prothèses que Bulma lui avait promise. Mais elle s’était dès lors relancée dans une carrière de mercenaire avant de rejoindre la clique du gouvernement du général Kranz. La jeune femme aurait préféré ne pas la croiser mais étant donné le but de sa venue ici elle n’était pas vraiment surprise de la voir. Mai était responsable de la défense et de l’armée et Bulma produisait en masse du matériel militaire qu’elle se devait de vendre depuis la disparition de son père. A défaut d’être ravie de la voir, elle était néanmoins soulagée de ne pas se retrouver seul avec Kranz, de peur de se jeter sur lui et de l’étrangler. Le général était un ennemi politique, et ce depuis qu’elle s’était lancée dans la résistance et qu’il avait convaincu le roi et le général en charge de l’armée de l’époque, Colter, de l’écarter définitivement et officiellement des opérations militaires destinées à abattre Kakarotto, ses fidèles, ou tout autre menace du genre. Un acte qu’elle avait vécu comme une trahison, surtout après avoir libéré la capitale Centre et laissé le roi en retirer toute la gloire.
Lorsque les saiyans arrivèrent sur Terre et qu’ils durent se contraindre à une nouvelle alliance, Kranz menait l’armée du roi pendant la bataille. Il avait su partir au bon moment, car il s’en était sorti comme le dernier survivant, avec elle évidemment. Colter décédé, il avait repris les rênes pour devenir le numéro deux de la monarchie et quand le commandant Kiwi a voulu marqué l’acquisition de la Terre par l’Empire en assassinant le Roi devant les médias, il n’avait plus qu’un pas à franchir avant d’obtenir toutes les responsabilités et établir un gouvernement non monarchique. Un coup d’Etat illégitime que tout le monde avait pourtant accepté, et pour éviter toute nouvelle polémique Kranz n’avait pas changé grand-chose de l’ancienne politique, certainement parce que s’il le faisait, il ne bénéficierait plus du matériel de la Capsule Corporation. La priorité de Kranz restait de rétablir l’autorité de la capitale centre sur les quatre autres capitales. Si la capitale Ouest ne lui posait pas de problème bien que dans son ensemble elle restait sous la parfaite influence des Brief, la capitale Sud était imprégnée par la criminalité et la Capitale Est s’était plongée dans une autocratie qui n’avait pas cessée après la disparition du Destructeur. Un objectif qui pouvait mobiliser des forces armées, qui après tant de batailles et surtout de défaites, ne disposaient, encore aujourd’hui, que très peu de matériel militaire et pour ce qu’il en restait, la plupart des véhicules et des armes étaient obsolètes.
Nécessairement Kranz avait ravalé sa fierté et avait fait un premier pas vers elle. Ce qui la laissait dans une position de force.
_ Bulma.
Mai paraissait tout aussi peu enjoué de la voir. Les deux femmes entrèrent dans la pièce où Kranz, presque aimable, presque, se leva pour lui serrer énergiquement la main.
_ Mademoiselle Brief, dit-il, merci d’avoir pu vous rendre disponible.
_ C’est Madame Brief désormais général.
_ Oui bien sûr, veuillez m’excusez Madame Brief, je vous en prie installez-vous. Vous connaissez déjà Mai.
_ Je n’ignore pas qui a libéré le démon Piccolo il y a de cela une décennie en effet, dit-elle.
Kranz se renfrogna mais garda étonnement son calme.
_ Comme vous j’ai décidé de lui laisser une seconde chance. Mais trêve de bavardage, vous êtes là pour affaires.
_ Vous n’êtes pas sans savoir que la Capsule Corporation essaie de limiter sa production de matériel militaire et que nous n’avons pas fait d’innovations d’importance en ce qui concerne ce genre de production, tout du moins pour ce que nous avons commercialisé.
_ Tout à fait, c’est pour ça que nous nous contenterons de tout votre stock actuel, même s’il comprend d’anciens modèles.
_ Tout ?!
Bulma en fut interloquée.
_ Et où pensez-vous trouver toute l’argent qu’une telle acquisition nécessite Kranz ? Vous parvenez à peine à rétablir les finances de la couronne. Et votre trésorerie est vide.
Kranz jeta un regard à Mai et Bulma comprit.
_ C’était donc ça sa seconde chance, l’argent de Pilaf. Et je suppose qu’en échange de ce don généreux vous lui avez offert un poste important. J’ai beaucoup sous-estimé ton ambition Mai.
_ Il n’y a aucun mal à vouloir élever sa position, répliqua-t-elle.
Bulma fronça les sourcils mais elle pouvait difficilement lui faire la morale là-dessus, elle se voyait elle-même reine lorsqu’elle était jeune fille, un rêve, largement entretenue par sa position de leader de la résistance et sa mise à l’écart sous décision du roi. Un rêve qu’elle avait laissée de côté et qu’elle n’était plus tentée de réaliser, elle avait pris gout aux responsabilités mais elle trouvait le terme trop prétentieux, et elle préférait rester à la tête de l’entreprise de son père, maintenant qu’il n’était plus là pour la tenir.
_ J’ai quelques conditions à vous soumettre, avant de vous céder l’intégralité de mon stock. Et je vous le céderais à un prix moins élevé si vous y consentez.
_ Allez y toujours, grogna Kranz qui commençait à s’impatienter.
_ Je ne représente pas que l’intérêt d’une entreprise, mais aussi de la capitale Ouest et je puis vous dire qu’elle est encore loin de vous être acquise, même si nous savons tolérer votre gouvernement. Aussi je veux qu’elle tienne officiellement un statu de ville indépendante, ce qui ne fera que refléter sa situation actuelle de toutes les manières. Egalement je refuse voir des tanks marqués du sigle de la Capsule Corporation, raser des villes, ou des royaumes, je comprends la nécessité de rétablir l’ordre dans certaines de nos contrés, et notamment dans la capitale Sud que je vous encourage vivement à occuper étant donné la criminalité qui la ronge, mais si vous voulez une armée pour conquérir je préfère autant vous dire dès maintenant que je n’y consentirais jamais. Et enfin j’aimerais assister aux réunions de votre conseil de sécurité en tant qu’invitée et consultante, si ce n’est pour vous prodiguer d’astucieux conseils, ce qui doit très certainement vous manquer vu le nom de vos collaborateurs. Je vous rappellerais d’ailleurs que le Dr Gero est toujours activement recherché, ainsi que plusieurs ex soldats du Ruban Rouge, et que la menace qu’ils représentent n’est pas à prendre à la légère. D’autant que…
Elle prit une légère inspiration, retenant son envie de pleurer.
_ D’autant qu’il détient mon père et qu’à défaut de lui servir d’otage, il lui a sans doute trouvé une utilité à des fins criminelles et les moyens pour l’obliger à lui obéir. A l’heure qu’il est je reste encore votre meilleure chance de retrouver un jour le nouveau QG du Dr Gero, notamment si vous m’autorisez enfin à envoyer mes drones inspecter les tunnels par lesquels il s’est enfui avant de les faire écrouler. Si vous respectez ces conditions, je vous céderais toutes les armes disponibles de la Capsule Corporation pour la moitié de leur prix habituel.
_ Ca me parait raisonnable, affirma Mai.
_ Ca ne l’est pas du tout, hurla Kranz. Vous vous prenez encore pour une princesse Mademoiselle Brief…
_ Madame Brief, cria-t-elle à son tour. Je savais que seriez trop stupide pour accepter cette opportunité.
_ Vous appelez ça une opportunité petite écervelée ? J’appelle ça du chantage, un chantage honteux.
Mai posa une main sur l’épaule de Kranz et la serra assez fort pour qu’il se taise et lui porte attention.
_ Moi qui paie, moi qui décide, lui murmura-t-elle.
Kranz devint rouge de colère, il sera le poing, griffant presque l’intérieur de sa paume. Il semblait prêt à exploser, mais Bulma n’était pas loin d’être dans le même état.
_ Très bien, dit-il, c’est d’accord.
Mai gratifia Bulma d’un clin d’œil et lui ouvrit la porte.
_ On se revoit plus tard pour les formalités, dit-elle.
Bulma acquiesça et sortit non mécontente d’être arrivée à ses fins.
_ A quoi vous jouer Mai ?, s’emporta le général une fois Brief parti.
_ Je ne joue pas, c’était le seul moyen pour obtenir les armes dont nous avons besoin, et je connais Bulma elle n’aurait jamais renoncé à aucune de ses conditions, je nous ai fait gagner du temps.
_ La faire siéger au conseil c’est nous enfoncer une épine dans le pied, c’est limiter toutes nos possibilités d’action, en officialisant l’indépendance de la Capital Ouest nous perdons toute chance de renouveler notre autorité auprès de cette ville, et elle nous interdit la conquête la garce, comme si elle détenait les rênes mais le rétablissement de l’ordre, la reconstruction de notre territoire, ne se fera pas sans coup de canon, certaines villes sont habitées exclusivement par des criminels, croit-elle que la paix durera encore longtemps si nous les laissons prospérer. C’est une idiote, une mauvaise parodie de son père, une inconsciente, une saloperie d’idéaliste, une….
_ Chut, chut… Calmez-vous général.
Elle lui massa les épaules et lui caressa la nuque.
_ Tout se passera comme prévu je vous en donne ma parole.
_ J’en doute fortement.
Elle continua à le masser et se laissa aller à un baisé dans le cou.
_ Je connais peut-être un bon moyen de vous détendre.
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_ C’est une catastrophe, 52 n’a pas été récupérée, cinq régiments entiers décimés …
_ Et deux soldats d’élite, précisa Kakarotto.
Cooler fixa ses yeux rouges sur le saiyan.
_ Bientôt quatre, dit-il sur un ton menaçant.
Sauzer intima à Kakarotto de se taire d’un geste de la main et prit la parole.
_ Mon seigneur, il était là, l’homme qui a tué votre père.
Cette fois c’est Kakarotto qui d’un regard indiscret souligna à Sauzer qu’il n’était pas très judicieux de lui rappeler la mort du roi Cold. Cooler serra le poing et se leva de son trône pour aller observer les étoiles depuis le cockpit de son vaisseau amiral comme pour vérifier qu’il ne venait pas pour le tuer lui aussi.
_ L’avez-vous vu ? Comment est-il ?
Kakarotto fit signe à Sauzer de ne rien dire mais le commandant ne tint pas sa langue.
_ C’était un saiyan monseigneur.
Cooler resta un moment silencieux mais les deux hommes sentirent comme un vent glacial s’installer.
_ Impossible, le dernier saiyan encore en vie est ici avec nous et aucun d’entre eux n’est susceptible d’abattre un membre de ma famille.
_ Celui-ci était différent, continua Sauzer. Il…il
Cooler abandonna la contemplation des étoiles et saisit le cou de Kakarotto, le soulevant du sol.
_ Explique moi voir, misérable singe, comment un de tes congénères a pu tuer mon père ?
Kakarotto tenta de parler mais Cooler l’étouffait.
_ Explique moi, insista l’Empereur avant de lâcher prise.
Kakarotto récupéra son souffle tout en se massant le cou.
_ Il… il n’est pas un saiyan ordinaire, dit-il, c’est un… c’est le super saiyan.
_ Freezer avait raison, renchérit le commandant, la légende disait vraie, il existe bien un super guerrier d’une puissance extraordinaire dans ce peuple de dégénérés.
_ Dégénéré toi-même, grogna Kakarotto.
_ Et comment suis-je supposer encore lui faire confiance après cette troublante révélation ?, susurra Cooler sur un ton menaçant. Si je devais apprendre des erreurs de mon frère, je l’exécuterais sur le champ.
_ Il est votre deuxième meilleur homme, lui rappela Sauzer, sa mort nous ferait beaucoup de tort dans les batailles à venir. Voilà bien dix ans que Kakarotto a fait preuve d’une efficacité et d’une fidélité sans faille.
_ Efficace jusqu’à votre flagrant échec à Freezer 52, je devrais vous abattre sur le champ mais je veux bien vous laisser une chance. Vous allez me retrouver la trace de ce… super saiyan et quand ce sera fait, je viendrais m’occuper de lui, personnellement. Allez-vous en maintenant, avant que je ne change d’avis.
Sauzer s’inclina et sortit de la salle du trône, suivi par Kakarotto.
_ Je ne te l’ai encore jamais dis, marmonna Kakarotto en hésitant, mais merci.
_ Je ne l’ai pas fait pour toi crétin, je n’ai plus aucune troupe d’élite, Naizu est mort, Doré est mort, on est les derniers, l’Empire est à deux doigts de s’effondrer.
Sauzer disparut dans les couloirs en ruminant sa frustration et son mécontentement. Kakarotto se laissa à aller à son plus beau sourire.
_ Qu’il s’effondre !
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Satan sama le Ven Juin 19, 2015 11:57, édité 1 fois.