Yo, c'est pas le meilleur timing étant donné que le forum est parti pour un long deuil pour se remettre de DBT : Vegeta, mais on est vendredi, c'est comme ça
Gero fixait le grand écran radar en se rongeant les ongles. De grosses gouttes de sueur coulaient le long de son front qu'il essuyait compulsivement avec la manche de sa blouse.
"Kochin ! s'égosilla-t-il pour la troisième fois."
Le roboticien n'avait pas été angoissé comme cela depuis qu'il avait cru mourir des mains de celui qu'il appelait en ce moment-même à travers tout le bâtiment. Cela ne faisait pas si longtemps en fin de compte… le quotidien de Gero n’était pas de tout repos… Mais juste quand il commençait à se sentir mieux, tout avait basculé à nouveau.
Tout ça à cause de ces deux foutus intrus sur la carte !
Non seulement son cyborg surpuissant avait été détruit en un clin d'œil, mais le signal lumineux de Nappa s'était également éteint par la suite. La situation était passée de victoire assurée à catastrophe totale. Cela signait la fin de tous ceux qui vivaient dans ce laboratoire… et probablement même de tous ceux qui arpentaient cette planète.
"Pourquoi cet abruti ne répond pas, nom de dieu ?"
En réalité, Kochin avait parfaitement entendu son collègue s'époumoner à travers les couloirs sombres de leur repaire. Et il était tout aussi paniqué que lui, mais pas pour les mêmes raisons. La raison pour laquelle il ne l'avait pas encore rejoint se trouvait juste devant lui : Wheelo.
Assis sur son bureau, l'homme aux cheveux longs entendait à peine les avertissements du vieillard édenté, qui le suppliait de prendre ses responsabilités en main.
"Vous n'êtes plus vous-même depuis que vous avez capturé ces quatre Terriens ! geignit le vieux cyborg. Le robot de Gero dont vous avez permis l’activation va tout détruire. Vous devez faire quelque chose, trouver un moyen de le désactiver... Allez au moins soutenir Nappa lorsque Numéro 13 aura vaincu Son Goku et qu’il se retournera contre nous !”
Le Saiyajin pesta et se frotta les yeux.
“Laisse-moi, Kochin ! Tu délires complètement. La seule chose qui compte aujourd’hui, c’est de faire avancer mon projet.
-Vos travaux ne verront jamais le jour si notre monde finit poussière, cracha le généticien décrépit."
Raditz se contenta d'agiter le bras pour qu'on lui fiche la paix, comme si son acolyte n'était qu'une mouche bourdonnant à ses oreilles. La voix de Gero retentit encore, plus proche cette fois. Le vieux généticien souffla et sortit de la pièce pour le faire taire.
"Kochin, merde ! Si je me tue à t'appeler comme ça, c'est qu'il y a urgence !"
Hiéronimus était rouge de colère mais il se calma aussitôt en percevant une rage plus grande encore dans les yeux de l'autre scientifique.
"Montre-moi... en silence ! cracha ce dernier."
Une minute plus tard, le vieil édenté reparut auprès de son supérieur, encore plus alarmé.
"Maître Wheelo... c’est terrible ! Contre toute attente, Numéro 13 a été détruit par des envahisseurs surpuissants. Il faut impérativement que vous me donniez le maximum de batteries collectées par nos Baiomen. Gero va activer Numéro 16."
Le guerrier aux cheveux longs resta un instant sans réagir, à écrire frénétiquement sur son ordinateur. Il sembla alors saisir le sens des mots prononcés par son subalterne et se passa plusieurs fois la mains sur le visage. Enfin, il se mit à glousser, d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Wheelo finit par être pris d’un fou rire incontrôlable. Kochin croisa les bras et le fixa d’un air affligé le temps que la crise passe.
"Gero... Gero... ce pauvre Gero... hoqueta le généticien en armure, parvenant difficilement à se calmer. Il n'activera rien du tout, j'ai utilisé toutes nos réserves d'énergie pour mes travaux sur les guerriers humains. Il n’en reste pas une goutte.
-Vous… vous avez fait... quoi ? balbutia le vielillard, bouche bée.”
Le Saiyajin reporta son attention sur ses écrans et ne remarqua pas tout de suite que Kochin n’avait pas bougé, le fixant d’un air dépité dans un silence de plomb.
“C'est une bonne chose que son aberration bleue ait été détruite, reprit Wheelo. C’est ce que tu voulais, non ? Nappa pourra bien se charger du reste tout seul.
-Que… Non ! répliqua aussitôt le vieux cyborg, retrouvant enfin la parole. Nappa est certainement mort, lui aussi."
Le cliquetis du clavier s’arrêta aussitôt. Pour la première fois depuis des lustres, le scientifique aux cheveux longs leva ses yeux fatigués de son écran et croisa ceux de son collègue.
"Oh... c'est... terrible, fit-il, extrêmement déçu.
-Si nous sommes à court d'énergie, je ne vois plus qu'une solution, improvisa Kochin. Il faut quitter la Terre immédiatement."
À cet instant, Hiéronimus fit irruption dans la pièce.
"J'en ai par-dessus la tête de vos discussions stériles ! aboya-t-il. Vous vous perdez en palabres au lieu d’agir ! À cause de vous, je suis réduit à concevoir des robots qui ne verront jamais le jour ! Et quand j’ai enfin l’occasion d’utiliser l’une de mes créations, elle est détruite aussitôt ! Où sont ces putain de batteries ? S’il vous reste une once de jugeotte dans votre esprit suicidaire, donnez-moi de quoi mettre Numéro 16 en marche! Vous pourrez ensuite reprendre vos querelles minables tant que vous le voudrez !"
Gero savait qu'il avait dépassé les bornes et son accès de rage venait peut-être de le condamner. Il en eut la confirmation lorsque Wheelo se leva brusquement de sa chaise et se dirigea vers lui, devançant Kochin.
En vérité, le Saiyajin se contenta d'écarter le vieux scientifique de son chemin pour l'envoyer cogner un mur. L'homme aux longs cheveux noirs farfouilla rapidement dans une armoire métallique et en sortit quelque chose qu’il rangea dans son armure pourpre. Puis il se rendit à l'extérieur du laboratoire et inspira une grande bouffée d'air revigorante qui lui redonna des forces.
Aussitôt, il fut oppressé par le souffle des immenses Ki se trouvant à proximité. La plupart étaient bien supérieurs au sien. Fort heureusement, les affrontements s'étaient éloignés d'ici par eux-mêmes. Sinon, tout aurait déjà été détruit. Rejetant sa peur dans un coin reculé de son esprit, Aaron Wheelo dirigea son visage dans leur direction et prit un air déterminé. En se concentrant un peu, il pouvait même voir les auras scintiller à l’horizon.
"Tiens bon, Nappa...murmura-t-il. Je viens te sauver.
-Maître Wheelo, ne partez pas sans ça !”
Kochin était apparu dans ce qu’il restait de l’entrée du labo depuis l’explosion provoquée par la naissance de Super Numéro 13. Le vieillard jeta au Saiyajin un petit appareil à enfoncer dans l’oreille. Celui-ci l’attrappa et l’attacha en faisant une moue circonspecte.
“Je veux que vous soyez prêt à nous rejoindre lorsque nous quitterons la Terre, continua le vieillard. Je vous préviendrai par radio.
-N’espère pas m’embarquer tant que je n’ai pas retrouvé Nappa.”
Le Saiyajin fit exploser son aura blanche et fusa vers le champ de bataille.
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Malgré toute la fureur qui habitait Goku lorsqu'il était sous forme de Super Saiyajin, il ne put s'empêcher de reculer inconsciemment de quelques pas lorsqu'il vit ce qu'était en train de devenir Cooler. Le Nihilien violet n'avait pas menti. Il ne s'était pas contenté d'augmenter sa masse musculaire ; il s'était littéralement métamorphosé, atteignant un stade que Freezer lui-même ne maîtrisait pas.
Ses avant-bras s'étaient parés de pointes osseuses et son crâne avait totalement changé d'apparence, arborant une crête rappelant certains dinosaures. Pour finir, son visage fut masqué par une sorte de grille organique. Son corps tout entier avait grandi d'une bonne dizaine de centimètres.
Sans surprise, sa puissance était devenue bien plus impressionnante et Son Goku fut forcé de se protéger le visage lorsque Cooler dévoila son vrai niveau.
Le Saiyajin eut alors à affronter un adversaire plus fort, plus rapide et toujours aussi sûr de lui. Le duel, jusqu'alors sans saveur, venait de prendre une toute nouvelle dimension. Le frère de Freezer mettait au supplice les défenses de son opposant, qui cherchait à se dégager par tous les moyens pour essayer de se remettre les idées en place. Il obtint ce qu’il cherchait sous la forme d’un puissant coup de coude reçu en plein visage, qui le fit tomber et glisser sur le sol pendant de longues secondes, creusant un profond sillon dans la terre.
Goku se releva d’une simple pirouette et s’envola aussitôt pour éviter un kikoha qui détruisit une bonne partie de la steppe sur laquelle ils s’affrontaient. Il resta un instant en suspension sans bouger, puis essuya le filet de sang qui coulait de sa bouche en souriant. Loin de craindre la nouvelle puissance de Cooler, la douleur qu’il éprouvait en cet instant le galvanisait. Il n’avait plus qu’une idée en tête, livrer un combat dantesque… au point d’en oublier son fils et son ami Namek.
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De leur côté, Piccolo et Gohan regardaient toujours Nappa avec un air d’impuissance teinté d’écœurement. Le colosse était effectivement très mal en point, tellement d’ailleurs, qu’il s’écroula au sol, les yeux écarquillés de terreur. Il perdit finalement conscience en s’étouffant presque dans son sang visqueux.
“Que… qu’est-ce que tu lui as fait ? cracha le Namek à l’encontre de Cold.
-Moi, rien… répondit sereinement ce dernier. Mon armure, par contre… cette pièce était équipée d’un dispositif tout à fait particulier permettant de libérer une importante charge énergétique en cas de destruction. Pour faire simple, cet ignoble singe s’est tué lui-même, en recevant l’équivalent de trois ou quatre fois les dégâts qu’il m’a infligés. Une simple précaution de ma part.”
Piccolo et le petit garçon observaient le Nihilien le plus scrupuleusement possible. De l’autre côté de la plaine, le vacarme créé par l’autre affrontement emplissait toute la région. Le grand être cornu n’avait pas menti, il avait étudié la situation pour anticiper tout événement potentiellement dangereux, bien aidé par sa technologie avancée. Il venait déjà de dévoiler deux gadgets terriblement puissants et à chaque fois, l’un de ses adversaires en avait fait les frais au point de mourir.
Si Freezer avait choisi d’adopter la même stratégie lorsqu’il avait attaqué la Terre, il aurait vaincu tout le monde facilement. Le fils de Daimao termina rapidement son diagnostic et chassa ses inquiétudes. Il se mit à ricaner, toute trace d’appréhension disparue de son visage.
“Bon d’accord, ton armure était géniale. Mais maintenant, elle est en miettes, fit-il remarquer. Et à moins que tu aies encore une télécommande cachée dans ton slip, tu es à court de solutions miracles.
-Peut-être que oui, peut-être que non… répliqua l’empereur en acceptant la provocation. Toutefois, ce plastron était relativement lourd. Dorénavant, je serai donc plus rapide. Voyons si vous pourrez suivre.”
Piccolo s'avança d'un pas et baissa les yeux sur Gohan.
"Tiens-toi au maximum derrière moi, je reste en première ligne, prévint-il. Je préfère encaisser le prochain tour de passe-passe de ce gars. Pas question que tu en fasses les frais, alors reste prudent, compris ?
-Je sais, assura le garçon. On fait comme à l'entraînement contre papa, ça va marcher."
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“Comment ça, il a tout utilisé ?”
Gero avait du mal à contenir sa fureur et deux veines saillantes menaçaient d’éclater au niveau de son front.
“Je suis allé vérifer moi-même, coupa Kochin. Il n’a pas fait semblant. Toute l’énergie que nous avions récoltée, Wheelo l’a dilapidée dans son satané projet concernant les quatre Terriens. Autant, j’étais enthousiaste quand il a enfin pu les capturer, autant aujourd’hui, je sens qu’il perd les pédales. Ses travaux ont à peine avancé. Je me demande bien à quoi lui ont servi toutes ces batteries.
-À nous foutre dans la merde, c’est tout ! reprit le roboticien. Il a bien compris que tu n’étais plus son serviteur fidèle mais que tu avais d’autres ambitions ! C’est sa manière à lui de se venger. Il faut se barrer de là pendant qu’on est tranquilles. C’est une chance qu’il soit parti se battre, on en profite pour se cacher dans un endroit bien précis où personne ne viendra nous chercher.”
Kochin fut surpris par cette tournure de phrase et croisa le regard de son collègue.
“Qu’est-ce que tu veux dire ? Tu sais déjà où tu veux aller ?
-Clairement, je n’ai pas envie de quitter la Terre pour me perdre dans l’espace. Les voyages à travers la galaxie, ça n’est pas pour moi, expliqua Gero. Je te parle d’un endroit bien plus intéressant, à tous les niveaux.”
Le vieillard édenté resta immobile un moment, il mit un certain temps à faire le rapprochement.
“Tu veux passer à travers le marais ? Ce marais là ? dit-il en écarquillant les yeux.
-Pourquoi pas ? Ça ne peut pas être pire que de rester ici et de cette manière, on resterait plus ou moins à proximité de notre chez nous.
-Pas question ! rétroqua Kochin en marchant sans but dans le labo, suivi de Hiéronimus. Tu ne t’es jamais approché de cet endroit, tu ne te rends donc pas compte de ce que tu dis. Pour m’y être rendu personnellement, je peux t’assurer que je n’ai aucune envie d’y remettre les pieds. Il y a bien un passage là-bas mais il ne mène à rien de connu.
-Justement ! reprit Gero en forçant son collègue à s’arrêter. Imagine que ce soit une passerelle vers une autre dimension ! Notre champ de possibilités serait décuplé !”
L’acolyte de Wheelo se dégagea et arpenta à nouveau les couloirs mal éclairés du bâtiment.
“Plusieurs Baiomen ont été attirés là-dedans et aucun n’en est jamais revenu ! expliqua-t-il, exaspéré. J’ai moi-même ressenti un profond malaise rien qu’en restant à bonne distance de cette… “ouverture”. Tu as pensé au fait que des choses étranges pourraient en sortir ? Et puis ces deux extraterrestres venus nous envahir, s’ils détruisent la Terre, on resterait coincé là-dedans ? Oublie cette hypothèse, Hiéronimus, c’est du suicide pur et simple.”
Gero allait protester avec de nouveaux arguments quand une alarme retentit dans la pièce où se trouvait le radar du laboratoire. Les deux scientifiques se précipitèrent afin de comprendre ce qui afflolait autant leurs détecteurs.
“Qu’est-ce qui se passe ? finit par demander le moustachu.
-Je… je ne sais pas… avoua Kochin. Je n’avais encore jamais entendu cette sirène et c’est bien ce qui rend la chose inquiétante. Je l’avais programmée pour s’activer seulement dans le cas où la Terre serait en danger de destruction.”
Le vieillard robotisé s’affaira sur un ordinateur pendant deux bonnes minutes, les tics buccaux trahissaient son inquiétude. Finalement, il fixa son écran, sutpéfait, incapable de fermer la bouche.
“Mon dieu… murmura-t-il. C’est proprement terrifiant.
-Ce sont les extraterrestres ? pressa Gero. Ils sont en train de tout faire sauter ?
-Non, c’est autre chose… on dirait bien que c’est encore pire que ça. Viens m’aider à lancer la procédure, on quitte la Terre dès que possible.”
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Goku était motivé comme jamais. Il avait grand besoin de se faire bousculer, d’avoir quelqu’un qui rendait les coups en face, et c’était ce que lui proposait actuellement son adversaire.
La découverte du Super Saiyajin avait certes été fantastique… et salvatrice, mais elle avait eu un effet néfaste. Son Goku était soudain devenu l’être le plus puissant de l’univers, sans personne pour lui arriver à la cheville. Piccolo l’avait certes beaucoup rattrapé mais il ne proposait toujours pas de challenge à proprement parler. Le père de Gohan avait fini par se demander s’il avait atteint le but ultime de sa vie et par conséquent, si son existence en tant que combattant avait encore une utilité.
Puis Cold et son fils étaient apparus… C’est donc avec la plus grande satisfaction que Goku avait engagé un bras de fer avec Cooler, guerrier plus fier et plus fort encore que son frère cadet Freezer. Le Saiyajin renaissait complètement.
Le duel durait maintenant depuis plusieurs minutes et le paysage se faisait défigurer à un rythme alarmant. Les deux protagonistes choisirent de marquer une courte pause pour reprendre leur souffle et se regardèrent en souriant. Visiblement, le Nihilien violet et blanc appréciait lui aussi les empoignades musclées.
“Je suis sincèrement impressionné ! dit-il. Jamais mon père ou mon défunt frère ne m’avaient opposé une telle résistance ! Je comprends à présent pourquoi Freezer voulait se débarrasser de vous, les singes.
-Garde ta salive pour la suite… je n’ai encore rien donné, répliqua Son Goku dans un sourire.
-Ah oui ? J’ai pourtant l’impression que tu t’essouffles plus vite que moi. Tu veux me prouver le contraire ?”
Le Saiyajin réagit à la provocation de son adversaire en se jetant à nouveau sur lui. Dans un grognement bestial, il lança son poing vers le visage de Cooler, qui para le coup avec force, libérant une nouvelle onde de choc qui détruisit un peu plus le décor alentour. Le combat reprit sur les mêmes bases que précédemment : avec maîtrise, puissance et brutalité, d’un côté comme de l’autre.
Malgré tout l’enthousiasme qu’il ressentait, Goku ne pouvait s’empêcher de garder la dernière phrase de Cooler en tête. Ce dernier était effectivement très fort, mais le père de Gohan n’aurait pas dû se fatiguer aussi vite. En temps normal, il aurait encore été plein d’énergie mais aujourd’hui, sans raison apparente, c’était différent. Il avait l’impression de manquer d’air, d’avoir du mal à respirer. Et le Nihilien, qui s’en était bien rendu compte, se contentait de sourire sans même profiter de son avantage. Comme s’il savait déjà que ça se passerait ainsi.
Néanmoins, Son Goku n’abandonnerait jamais maintenant. Lui aussi était doté d’un orgueil à toute épreuve. De plus, il avait une mission de taille à accomplir : le sauvetage de sa planète, rien de moins. Il fit à nouveau exploser son aura dorée et attaqua Cooler avec toute sa vitesse dans le but de le submerger de coups. Le frère du tyran blanc fut surpris par cette offensive inattendue et s’appliqua au maximum pour contrer chaque poing ou pied lancé sur lui.
Le Saiyajin n’arrivait pas à respirer suffisamment d’oxygène pour tenir la cadence et sentait qu’il allait défaillir. Dans un élan de courage, il parvint à frapper le Nihilien au visage, jusqu’à pratiquement le faire tomber. Il s’arrêta aussitôt, posant les mains sur les cuisses pour essayer de récupérer… et fut aussitôt propulsé loin d’ici par le genou de Cooler, qui avait riposté bien plus vite que ne l'aurait souhaité son ennemi. Goku racla longuement le sol avant de s’arrêter, à la limite de perdre conscience.
La tête lui tournait à cause du manque d’air et son rythme cardiaque refusait de ralentir. Lentement mais sûrement, son ennemi se rapprochait de lui en marchant. Cooler quant à lui, semblait toujours au sommet de sa forme.
“Voici donc venue la fin du Super Saiyajin et de ses amis… prophétisa-t-il. Morts au cours d’un combat perdu d’avance.”