par Majin-vegeto89 le Mer Avr 25, 2012 23:08
et voici la suite du prologue, avec Tierts à l'écriture, bonne lecture a tous^^
Végéta ? Le Végéta. Celui qui avait donné tant de mal à son père ? Le dernier prince des Saiyens, celui-là même qui même aux portes de la mort avait déployé une puissance incroyable ? Et juste à côté de leur univers, la coïncidence était trop parfaite. Kalta brûlait d’envie d’entamer tout de suite la conversation, mais à sa grande surprise, ce ne fut pas lui qui le fit.
Un lézard gris au bras métallique s’avança jusqu’à lui, l’interpellant rapidement.
-Hey ! Végéta ! Ou Empereur, c’est pareil, on se serait pas déjà croisé ?
Palpi était juste derrière, lui aussi était curieux de savoir si ce Végéta-là pouvait être celui qu’ils avaient rencontrés à l’époque, avec les Seigneurs Freezer et Cooler, avec la Main. Ce jour où ils avaient recrutés Shireshla, à se demander d’ailleurs pourquoi son espèce n’était pas encore mêlée à tout cela d’ailleurs.
Une ombre de sourire traversa les lèvres du vieux saiyen, légèrement amusé tandis qu’il se tournait vers eux.
-En effet, Palpi, Anik. Je m’attendais un peu à vous revoir ici.
Ce disant, il tourna son regard vers le groupe, il n’en connaissait quasiment aucun. A part Cold, le vieux souverain n’avait pas changé, depuis toutes ses années. L’ancien Empereur se demanda si celui-là avait le même niveau que dans son univers, à cette époque, il avait été un adversaire des plus valeureux, même si ce n’était pas ainsi qu’il l’avait considéré à l’époque.
-Freezer n’est pas là ? Demanda-t-il.
Il y avait en effet un Nihilien qui lui ressemblait mais ce n’était pas Freezer, tout dans son attitude jusque dans l’aura qu’il dégageait le démarquait du destructeur de Namek. D’ailleurs, c’est ce même nihilien qui s’était avancé et était arrivé juste à temps pour répondre.
-Mon père est mort. Quelques temps avant ma naissance.
Le fils de Freezer, c’est vrai que la ressemblance était frappante. En quatrième forme en tout cas, si ce n’est cette armure qu’il portait, encore que, peut-être que Freezer en aurait porté une s’il avait survécu à Namek. Avant même que le Saiyen n’ait put ajouter quoi que ce soit, il vit une main blanche, tendue devant lui. Surprenant de la part d’un Nihilien.
-Je suis le Prince Kalta, de l’Empire de Cold. Enchanté de rencontrer celui qui aura donné tant de mal à mon père.
Avec un sourire à peine amusé, Végéta saisit la main tendue, se tournant vers le petit stratège en même temps.
-N’étais-je pas mort dans votre univers ?
Comprenant la surprise, autant de son prince que du saiyen, Palpi se hâta d’expliquer.
-Il s’est avéré que non, vous étiez encore vivant.
-Mais ne vous en faites pas, compléta rapidement le Nihilien en retirant sa prise. Mon père vous as tout de même tué. Vous avez l’air particulièrement puissant dans cet univers, j’apprécierais beaucoup de vous affronter.
Un léger rire secoua l’ancien empereur.
-Je suis moi-aussi très curieux des rencontres que l’on peut faire ici. Ce serait un plaisir.
Et c’était vrai, les combats qu’il avait fait contre les Nihiliens avaient toujours été intéressants. Que ce soit contre Freezer, ce monstre invincible jusqu’à ce qu’il devienne le Super Saiyen, ou contre Cold, qui s’était révélé assez bon stratège pour le coup. Il avait manqué de chance.
Une voix vient interrompre la petite discussion, une voix qu’il ne connaissait pas.
-P-Père ?
Le dénommé Kalta se décala légèrement, pour laisser apparaître une jeune femme. Elle portait une armure de l’Empire, avec le blason qu’il avait vu à l’époque sur le commando d’élite de Freezer. Ses cheveux étaient lavandes et ses yeux bleus. Elle semblait ne pas oser approcher mais tenait apparemment à lui parler. Et elle l’avait appelé père. Il avait intérêt à plutôt bien répondre pour le coup, ce n’était pas le genre de chose qu’il fallait prendre à la légère.
-Je suis navré. Cela ne s’est pas passé ainsi dans mon univers. Mais je suis enchanté de te connaître ; tu as l’air d’être une grande guerrière.
Ce disant, il lui tendit la main, alors même que les membres du groupe impérial s’était largement reculé, Palpi entraînant Anik avec lui, jugeant que ce n’était plus de son ressort. Même Kalta avait eu la décence de s’écarter, restant tout de même dans les parages. Enfin, la jeune femme vient saisir la main de son père d’un autre univers.
-Moi aussi, je suis contente. Je m’appelle Bra. Enchanté.
-Et elle est aussi acharné que vous ne l’étiez face à mon père, ajouta aussitôt le fils de Freezer.
Le vieux Saiyen eu un sourire, observant tour à tour les deux jeunes gens, il ne semblait pas régner un esprit de guerre perpétuel entre les deux, même si cet univers était clairement divisé en deux. Plutôt une compétition amicale avec de longs antécédents.
-Je vois, ce serait avec plaisir que je te retrouverais sur le ring alors.
Sans même y penser, il était passé au tutoiement. Ce à quoi la jeune femme répondit aussitôt.
-Pour moi aussi, ce sera un plaisir.
Elle le lâcha pour se reculer un peu, comme intimidé par le charisme qui émanait de lui. Il en profita pour observer attentivement les membres du groupe auquel elle appartenait puis tous les membres de cet univers.
-Cela a l’air d’être assez compliqué chez vous, si je puis me permettre.
-Tu peux te permettre, répliqua Bra avec un maigre sourire.
-Mais, ce ne serait pas Taris là-bas ?
Ce fut Kalta qui répondit.
-En effet, vous le connaissiez dans votre univers ?
-Oui, il était un soldat d’élite de Cold.
-Je vois, chez nous aussi, sauf qu’il bosse pour moi à présent.
Végéta acquiesça distraitement, observant attentivement chacun des membres présents, la plupart n’avait pas l’air d’être très puissant mais ils cachaient sans doute leur force. De même que ce Kalta, qui ne dégageait pour le moment pas une force supérieure à celle de son père sur Namek, mais il devait en cacher beaucoup plus.
Les trois personnages se tournèrent soudain vers le même point, d’autres arrivaient. Ils virent en même temps le nombre de porte impressionnant que l’endroit recelait.
-Cet endroit … va connaître les meilleurs affrontements que l’univers … ou plutôt tous les univers, aient jamais connus, conclut Végéta.