omurah a écrit:Plus en détail, je suis toujours en mode "wait & see" concernant Metal Cold. A priori ça part sur un arc entier (oupah, j'en sais rien loul) et ce n'est pas pour me déplaire parce que j'aime le problème que pose la pseudo-immortalité de Metal Cold, et il a l'air en voie d'être un personnage plus fouillé que Metal Cooler.
J'ai parlé d'un remake donc ouais, je ne laisse pas trop la surprise à ce sujet. Metal Cold risque de se poser un petit moment

omurah a écrit:Un peu "déçu" par le fait que les fesses de la W-team soient apparemment en voie d'être temporairement sauvées parce qu'il va à priori falloir faire front commun contre Metal Cold. Mais bon, je m'avance peut-être, rien ne dit encore que tout va bien se passer entre Piccolo et la W-team, donc là encore en mode wait & see ^^
Je peux comprendre la déception. Wait & See quand même

omurah a écrit:Ah et grosse hype, par contre, pour ce qui est de Tigu. Je suis déjà très intéressé/intrigué par ce p'tit-là
J'espère ne pas en faire un clone de Dendé, logiquement ça ne sera pas le cas.
xela26 a écrit:Donc l’ennemi sera métal Cold...
Yep

xela26 a écrit:Bien aimé sa petite introspection. je ne porte pas le perso dans mon cœur, mais ça fait quand même de la peine de le voir réduit à une telle déchéance. J'ai l'impression que c'était plus un chapitre de transition.
Moi j'ai toujours été un peu fasciné par ce perso réduit à un bout de tête, empêtré dans des câbles et du métal. Enfin je parle de Metal Cooler là, je sais pas si toi aussi en fait

xela26 a écrit:Bref, on a vraiment du mal à voir la ou tu veux nous mener, avec Wheelo et ses expériences sur les terriens, métal Cold et la menace du "futur".
J'attends la suite.
J'essaie de sortir du schéma linéraire qu'on m'a déjà reproché (à juste titre) par le passé. Si ça plait, c'est cool !
Merci à vous deux !
Chapitre 53 : Guerre Froide
Cold…
Après avoir expérimenté quelques branchements, j’ai réussi à sonder les esprits de mes prisonniers et j’ai finalement retrouvé d’où venait ce nom. Ce n’est rien de moins que le patronyme du plus grand empereur que l’univers ait connu. C’est mon nom. Cold, c’est moi…
C’est un sentiment très étrange que de prendre conscience de sa propre existence, qui plus est lorsque l’on apprend qu’elle sévit sur le monde depuis plusieurs siècles. Même Vegeta, celui parmi mes proies qui semble le mieux me connaître, n’a aucune idée de mon âge exact.
Toute cette histoire d’empire galactique me semble totalement futile aujourd’hui. Une infime part de moi-même aimerait reprendre en main cette organisation qui gère des centaines de civilisations, des flottes de milliers de vaisseaux, qui décide du sort de milliards de vies… Le reste de ma personne, si je peux me considérer comme tel, reste bien plus pragmatique. J’ai besoin d’énergie pour survivre et de ce fait, faire prospérer des planètes n’est plus la priorité. La priorité, c’est d’en aspirer la substance pour me nourrir.
Malgré tout, quelque chose de plus fort encore m’empêche de reprendre mon rôle de régent. Je le sens au plus profond de ces deux… Saiyajin. Ils pensaient m’avoir vaincu, ils croyaient que j’étais mort. Même plongés dans un profond coma, je sens leur animosité envers moi, leur rage d’avoir été capturés par leur plus grand ennemi… celui qui est passé à un cheveu de conquérir la planète d’adoption de Son Goku : la Terre.
Cette rage, je la ressens aussi, au fur et à mesure que je comble les vides de ma mémoire tout juste retrouvée. Ma haine augmente jusqu’à devenir plus forte que la leur. Ils m’ont tout volé, jusqu’à mes deux enfants. Je découvre la notion d’honneur à nouveau, particulièrement l’honneur à restaurer, alors qu’il a été souillé par cette vermine. Tant que je n’aurai pas retrouvé et puni ceux qui s’opposent encore à moi, je ne trouverai pas le repos.
Je dois immédiatement partir pour cette planète, c’est là que se trouvent mes cibles, ces insectes insolents qui me défient et qui m’empêchent de trouver la sérénité. Pour cela, je dois recharger les batteries du vaisseau... ce vaisseau dans lequel je survis, empêtré dans un réseau de câbles et de tubes. Le précédent combat m’a coûté énormément d’énergie. Jamais je n’aurais pensé avoir besoin de construire autant de soldats. Heureusement, Son Goku et Vegeta sont là. Leurs organismes surpuissants ne demandent qu’à être exploités.
Piccolo tendit aussitôt le bras une fois que Wheelo se fut bien placé devant lui. À l’intérieur de sa paume ouverte se formait un kikoha de plus en plus lumineux.
“Alors… on se fait une petite balade nocturne ? ironisa le généticien.
-Regarde bien le ciel, répliqua le Namek, car c’est la dernière fois que tu vois les étoiles.
-Tu es venu me tuer, donc ? Permet-moi d’en douter ! Si tu avais réellement pris ta décision, je pense que je serais déjà réduit en cendres.”
Le fils de Daimao fronça les sourcils et une goutte de sueur perla à son front avant de s’écouler le long de sa joue. Son bras tremblait, de manière presque imperceptible, mais le Saiyajin aux cheveux longs l’avait tout de même remarqué. Il bomba le torse et croisa les bras en souriant. Son intuition avait été bonne.
“Tu as envie de me tuer mais quelque chose t’en empêche, continua Wheelo. C’est Cold, pas vrai ? Il te terrifie ?”
Piccolo ne répondit pas mais il ferma sa main et la ramena vers lui. Son visage exprimait un trouble manifeste. Il était en proie à un dilemme dont aucun des choix possibles ne lui plaisait.
“Je te rassure, je suis tout autant horrifié que toi, fit le scientifique. Surtout depuis que Son Goku et Vegeta sont portés disparus. Et puisque tu refuses de le demander toi-même, c’est moi qui vais le faire.
-De… de quoi tu parles ? lâcha enfin le Namek.
-Ah, tu vois ! s’amusa Wheelo. Tu es déjà un peu plus enclin à discuter. Bref ! Je disais donc, que je voulais te proposer un marché.”
Le généticien arborait son insupportable air supérieur, comme s’il se croyait plus intelligent que tout le monde. Enfin, Piccolo en était persuadé : cet abruti se croyait réellement plus intelligent que tout le monde. Malgré tout, le fils de Daimao ne pouvait s’empêcher de l’écouter et perdit toute trace d’agressivité dans le regard.
“Dans l’immédiat, tu nous épargnes moi et mes collègues, expliqua le généticien. Tu nous laisses tous tranquilles jusqu’à ce que Cold revienne nous importuner. À ce moment-là, c’est nous qui vous protégerons, le gosse et toi.”
Les deux rivaux se fixèrent un moment en silence. Wheelo avait même repris un air plus sérieux.
“Tu veux peut-être t’exprimer sur le sujet ? demanda-t-il finalement.
-Oui… lâcha Piccolo. Ne va pas croire que je serai celui qui aura besoin d’aide à l’avenir. D’ailleurs, j’émets encore une condition à votre survie.
-Oh… vraiment ?”
Le généticien avait voulu paraître faussement impressionné mais malgré ses talents d’acteur, une réelle inquiétude pointait le bout de son nez.
“Je vois que tu es toi aussi convaincu que Cold est actuellement à notre recherche et qu’il finira bien par nous retrouver, commenta le Namek. Je veux une preuve que vous serez utiles quand le moment sera venu. Toi et Gero, vous possédez un certain niveau mais il est loin du mien. Je suis déjà trop faible pour espérer vaincre un seul de ses clones, alors vous… Pour le moment, je ne vous vois que comme des parasites. Si tu veux que je vous laisse en vie, il va falloir me donner du concret.”
Wheelo plissa les yeux. Plus il fréquentait Piccolo, plus il était surpris par sa vivacité d’esprit. Il commençait même à l’apprécier. Il n’était d’ailleurs pas si différent de lui-même, finalement. Un génie dans son domaine, qui voulait protéger la planète… peu importaient les moyens.
Le Saiyajin soupira et se détendit un peu. Il s’était bien sûr douté qu’il aurait à faire face à un ultimatum de ce style. Il était temps de lever un peu le voile sur ce qui se tramait dans son laboratoire.
“Du concret… commença-t-il. Pour l’instant, il n’y a pas grand chose de concret. C’est bien pour cela que tu dois nous laisser en vie. Je t’aurais bien autorisé à briser le crâne de Gero mais il faut admettre que ses propres projets sont assez ambitieux. Tu veux qu’on aille s’asseoir sur un rocher ? Ça risque de durer un certain temps.”
Le fils de Daimao ne bougea pas d’un millimètre et Wheelo accueillit la réaction du Namek avec un ricanement amusé. Enfin, il livra toutes les informations qu’il avait sur Cell, c'est-à-dire, des renseignements très parcellaires. Pour faire simple : un monstre totalement organique, mais conçu comme un robot. Kochin passait notamment le plus clair de son temps à tenter d’accélérer sa formation.
De son côté, Gero planchait déjà sur les successeurs de #16 et avait de bonnes raisons d’atteindre des résultats probants. Piccolo analysait le récit de son adversaire en essayant de démêler le vrai du faux. Wheelo ne se privait pas pour rabaisser ses collègues mais il restait relativement optimiste. Visiblement, l’ambiance était loin d’être au beau fixe parmi les scientifiques mais il n’y avait aucune raison pertinente de mentir. Si Cold les laissait tranquilles suffisamment longtemps, ils avaient peut-être une chance de s’en débarrasser. Quant à ce qu’il se passerait ensuite, mieux valait ne pas y penser.
“Je préfère être honnête avec toi… prévint le généticien. Dès que tu partiras, j’irai tout raconter aux deux vieillards qui me servent de colocataires. Et si je suis certain que Kochin sera impressionné par tes menaces, ce ne sera peut-être pas le cas de Gero.
-Débrouille-toi pour qu’il le soit ! s’agaça Piccolo. Si tu es incapable de le tenir en laisse et qu’il fait quelque chose que je juge répréhensible, vous mourrez tous les trois.
-Tu tueras peut-être Gero mais pas moi… pas une fois que je t’aurai dit ce que je compte faire des Terriens que j’ai capturés il y a plus d’un an. Car si les cyborgs #17 et #18, ainsi que Cell, ont un grand potentiel, mon projet n’est même pas comparable.”
Piccolo voulait rester menaçant mais Wheelo en avait trop dit. Il fallait qu’il sache. Et quand le Saiyajin lui expliqua dans les grandes lignes, il écarquilla les yeux, totalement abasourdi. Il ne savait pas s’il devait se réjouir ou hurler de terreur.
Le fils de Daimao n’était jamais retourné dans la grotte qui lui servait de domicile depuis la conversation qu’il avait eue avec Wheelo. Il avait préféré s’inviter au palais divin et Kamisama avait accepté sans protester. De toute manière, ce dernier n’aurait pas réellement eu le choix. Piccolo voulait que ce séjour soit le plus court possible.
Pourtant, cela faisait déjà près d’une semaine qu’il avait posé le pied sur le grand bâtiment flottant et il n’avait pas l’intention de s’en aller de sitôt. Il passait le plus clair de son temps à regarder vers la surface de la Terre, comme pour observer les agissements de ses ennemis. Il ne possédait bien évidemment aucune compétence en clairvoyance mais il persévérait malgré tout et avait déjà noté quelques petites améliorations. Il pouvait presque sentir les présences d’individus s’il se concentrait suffisamment fort et suffisamment longtemps.
“Tu regardes au mauvais endroit… lança Kami sur un ton amusé.”
Piccolo sursauta suite à l’apparition soudaine de son alter-ego, ce qui le mit passablement de mauvaise humeur.
“Tu es déjà rentré de chez Enma ? fit-il sans amabilité aucune. Ça n’a pas duré très longtemps.
-Gero est bien en train d’arpenter la planète, mais plutôt dans cette direction, reprit le dieu en faisant mine de ne pas avoir écouté.”
Il marcha vers le bord de son palais et scruta un instant la surface. Au bout d’une vingtaine de secondes, il soupira et se retourna vers Piccolo.
“Il ne fait que récupérer de l’énergie. Il cause des dégâts matériels mais ne fait pas de victimes humaines.
-Tchi ! Il ne prend même pas la peine de rester discret ! enragea le fils de Daimao. Il m’énerve !”
Kami se permit un sourire. Il savait que le guerrier n’était pas vexé à cause de Gero mais parce qu’il n’avait pas su le détecter lui-même. Si la situation n’avait pas été si préoccupante, le Dieu de la Terre se serait amusé de voir Piccolo ainsi, tout en éprouvant une certaine fierté.
“Qu’est-ce que Kaio t’a dit ? demanda le fils de Daimao plus calmement.
-Il m’a donné des nouvelles rassurantes, si l’on peut appeler ça comme ça. Viens, allons nous installer plus confortablement.”
Kamisama retourna vers le centre du palais et s’assit sur le rebord en marbre d’un grand pot de fleurs rectangulaire. Piccolo resta debout.
“Il n’a pas su me dire comment, mais il semblerait que Cold, et le grand vaisseau qu’il utilise, ait subi d’importants dégâts. Plus que ce que tu l’avais toi-même estimé. C’est une chance inesperée qui va certainement retarder son arrivée sur Terre de manière ntoable. Cela te laissera du temps pour t’entraîner avec Gohan et surtout, cela me permet de refuser ta requête. Il n’est pas question que je fusionne avec toi dans l’immédiat.”
Le guerrier Namek détourna le regard pour se perdre dans l’immensité azur du ciel. Il avait anticipé cette réponse dès qu’il avait entendu Kami parler de bonnes nouvelles. Au final, il en était plutôt rassuré, malgré le fait qu’il ressente aussi une certaine déception.
“Le fait est que je progresse toujours en compagnie de Yajirobé, reprit le dieu. Plus nous retardons notre union, meilleur sera le résultat si un jour nous y sommes forcés… Je comprends ta volonté d’augmenter ton niveau de manière conséquente en peu de temps. Malgré tout…”
Kami fit une pause et pivota la tête. Un peu plus loin, le petit Tigu était sorti à l’air libre et un oiseau s’était instinctivement posé sur sa main, provoquant l’émerveillement de l’enfant. Cette vision d’innocence et de bonheur pur représentait tout ce qu’il fallait sauver, ce qu’il fallait protéger.
“Malgré tout, il faut faire en sorte que ce sursis nous soit profitable au maximum. La Terre a encore besoin de son dieu et Tigu n’est pas prêt à me remplacer, loin de là. Quant à toi, tu as besoin de prendre du recul sur ta nouvelle position de gardien de la planète.”
Cette fois, Piccolo fixa son alter-ego avec des yeux féroces. Que le double de son père lui refuse le privilège d’une fusion passait encore, mais qu’il lui fasse la leçon sur le bon comportement à adopter en ces temps troublés était un peu fort.
“Relâche la pression que tu te mets sur les épaules ! s’exclama soudain Kamisama. Le lien que nous partageons est plus fort que tu ne le crois. Si je remarque quelque chose d’anormal, je t’en ferai part. Utilise ce précieux temps qui nous est accordé pour préparer la guerre qui arrive. Pense à Son Goku, et à ce qu’il aurait fait à ta place.”
Lorsqu’il entendit le nom du Saiyajin, Piccolo se détendit. Tout à coup, il n’avait plus envie de cracher sa colère au visage du dieu. Ce dernier avait raison. Qu’aurait fait Son Goku ? Quelques jours seulement après la disparition de ce dernier, le guerrier Namek se rendait déjà compte à quel point le père de Gohan avait toujours endossé le rôle de protecteur de manière admirable.
Pendant l’année et demi qui avait suivi le premier combat contre Vegeta, Nappa et Raditz, il ne s’était jamais plaint, il n’avait jamais refusé un instant de porter ce fardeau. Et mis à part les invasions extraterrestres auxquelles il ne pouvait rien, la Terre s’était plutôt bien portée. De son côté, Piccolo avait déjà les nerfs à vif alors que cette responsabilité lui était revenue depuis moins d’une semaine.
“Arrête de t’apitoyer sur ton sort ! aboya encore Kamisama, comme s’il avait lu les pensées du guerrier Namek. Tu vas avoir l’occasion de faire valoir ton nouveau statut.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? grogna le fils de Daimao, soufflé par le comportement inhabituel de son interlocuteur.
-C’est Gero… il n’a visiblement pas pris tes menaces au sérieux. Il est en train de s’attaquer aux habitants d’un village. Je peux sentir leur panique et leur douleur.”
Piccolo prit une grande inspiration. Il ne se souciait pas vraiment du sort de quelques citoyens insignifiants mais c’était là l’occasion de montrer au vieux cyborg qui était le patron sur cette planète. Quoi qu’il ait pu dire à son acolyte, Raditz n’avait pas été assez convaincant.
“Bien… allons lui donner une petite leçon de savoir vivre…”
Piccolo retira sa tenue lestée pour ne garder qu’une simple tunique violette accompagnée de chaussons marrons. Tandis que Kami lui indiquait la direction à suivre, il s’élança dans le vide et fusa à vitesse maximale vers sa destination.
Le Namek se posa quelques minutes plus tard au beau milieu d’une petite ville grise. Plusieurs voitures avaient été retournées le long d’une avenue et des bâtiments proches avaient visiblement subi de gros dégâts assez récemment. Quelques incendies s’étaient déclarés çà et là. Piccolo n’était pas loin du fautif. Il avisa une femme âgée, assise par terre et en état de choc. Il accourut vers elle et la terrorisa encore plus.
“Où est-il ? cracha le combattant en soulevant la pauvre dame par le col.”
Cette dernière le fixait avec des yeux à la fois paniqués et hagards.
“Je cherche un individu, assez vieux… pressa Piccolo. Heu… un peu de comme vous, mais avec des vêtements bizarres et en version homme.”
Nouveau regard absent, pas un son, rien que de la peur.
Une explosion à l’intérieur d’une boutique toute proche donna au Namek la réponse souhaitée. En un clin d’œil, il arriva à destination et entra en trombe. Sans surprise, il découvrit Gero à l’intérieur. Il se tenait de dos et avait la main tendue vers deux silhouettes cachées dans la pénombre. Le fils de Daimao crut distinguer un garçon et une fille assez jeunes, tout juste entrés dans l’adolescence. Un brun et une blonde, qui se serraient l’un contre l’autre, complètement terrifiés.
“Piccolo… murmura le roboticien sans se retourner. Encore plus rapide que je ne l’aurais cru.
-Arrête-toi tout de suite ! s’écria l’intéressé. Tu viens de signer ton arrêt de mort.
-Ah, tu y crois vraiment ? fit Gero, en faisant finalement face à son adversaire.
-Tu vas trop loin en attaquant des habitants innocents ! Tu aurais dû écouter Raditz et rester dans ton coin à trouver un moyen de protéger la Terre.
-Protéger la Terre, hein ? répéta le cyborg dans un grand sourire. Mais c’est exactement ce que je suis en train de faire.”
Après avoir expérimenté quelques branchements, j’ai réussi à sonder les esprits de mes prisonniers et j’ai finalement retrouvé d’où venait ce nom. Ce n’est rien de moins que le patronyme du plus grand empereur que l’univers ait connu. C’est mon nom. Cold, c’est moi…
C’est un sentiment très étrange que de prendre conscience de sa propre existence, qui plus est lorsque l’on apprend qu’elle sévit sur le monde depuis plusieurs siècles. Même Vegeta, celui parmi mes proies qui semble le mieux me connaître, n’a aucune idée de mon âge exact.
Toute cette histoire d’empire galactique me semble totalement futile aujourd’hui. Une infime part de moi-même aimerait reprendre en main cette organisation qui gère des centaines de civilisations, des flottes de milliers de vaisseaux, qui décide du sort de milliards de vies… Le reste de ma personne, si je peux me considérer comme tel, reste bien plus pragmatique. J’ai besoin d’énergie pour survivre et de ce fait, faire prospérer des planètes n’est plus la priorité. La priorité, c’est d’en aspirer la substance pour me nourrir.
Malgré tout, quelque chose de plus fort encore m’empêche de reprendre mon rôle de régent. Je le sens au plus profond de ces deux… Saiyajin. Ils pensaient m’avoir vaincu, ils croyaient que j’étais mort. Même plongés dans un profond coma, je sens leur animosité envers moi, leur rage d’avoir été capturés par leur plus grand ennemi… celui qui est passé à un cheveu de conquérir la planète d’adoption de Son Goku : la Terre.
Cette rage, je la ressens aussi, au fur et à mesure que je comble les vides de ma mémoire tout juste retrouvée. Ma haine augmente jusqu’à devenir plus forte que la leur. Ils m’ont tout volé, jusqu’à mes deux enfants. Je découvre la notion d’honneur à nouveau, particulièrement l’honneur à restaurer, alors qu’il a été souillé par cette vermine. Tant que je n’aurai pas retrouvé et puni ceux qui s’opposent encore à moi, je ne trouverai pas le repos.
Je dois immédiatement partir pour cette planète, c’est là que se trouvent mes cibles, ces insectes insolents qui me défient et qui m’empêchent de trouver la sérénité. Pour cela, je dois recharger les batteries du vaisseau... ce vaisseau dans lequel je survis, empêtré dans un réseau de câbles et de tubes. Le précédent combat m’a coûté énormément d’énergie. Jamais je n’aurais pensé avoir besoin de construire autant de soldats. Heureusement, Son Goku et Vegeta sont là. Leurs organismes surpuissants ne demandent qu’à être exploités.
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Piccolo tendit aussitôt le bras une fois que Wheelo se fut bien placé devant lui. À l’intérieur de sa paume ouverte se formait un kikoha de plus en plus lumineux.
“Alors… on se fait une petite balade nocturne ? ironisa le généticien.
-Regarde bien le ciel, répliqua le Namek, car c’est la dernière fois que tu vois les étoiles.
-Tu es venu me tuer, donc ? Permet-moi d’en douter ! Si tu avais réellement pris ta décision, je pense que je serais déjà réduit en cendres.”
Le fils de Daimao fronça les sourcils et une goutte de sueur perla à son front avant de s’écouler le long de sa joue. Son bras tremblait, de manière presque imperceptible, mais le Saiyajin aux cheveux longs l’avait tout de même remarqué. Il bomba le torse et croisa les bras en souriant. Son intuition avait été bonne.
“Tu as envie de me tuer mais quelque chose t’en empêche, continua Wheelo. C’est Cold, pas vrai ? Il te terrifie ?”
Piccolo ne répondit pas mais il ferma sa main et la ramena vers lui. Son visage exprimait un trouble manifeste. Il était en proie à un dilemme dont aucun des choix possibles ne lui plaisait.
“Je te rassure, je suis tout autant horrifié que toi, fit le scientifique. Surtout depuis que Son Goku et Vegeta sont portés disparus. Et puisque tu refuses de le demander toi-même, c’est moi qui vais le faire.
-De… de quoi tu parles ? lâcha enfin le Namek.
-Ah, tu vois ! s’amusa Wheelo. Tu es déjà un peu plus enclin à discuter. Bref ! Je disais donc, que je voulais te proposer un marché.”
Le généticien arborait son insupportable air supérieur, comme s’il se croyait plus intelligent que tout le monde. Enfin, Piccolo en était persuadé : cet abruti se croyait réellement plus intelligent que tout le monde. Malgré tout, le fils de Daimao ne pouvait s’empêcher de l’écouter et perdit toute trace d’agressivité dans le regard.
“Dans l’immédiat, tu nous épargnes moi et mes collègues, expliqua le généticien. Tu nous laisses tous tranquilles jusqu’à ce que Cold revienne nous importuner. À ce moment-là, c’est nous qui vous protégerons, le gosse et toi.”
Les deux rivaux se fixèrent un moment en silence. Wheelo avait même repris un air plus sérieux.
“Tu veux peut-être t’exprimer sur le sujet ? demanda-t-il finalement.
-Oui… lâcha Piccolo. Ne va pas croire que je serai celui qui aura besoin d’aide à l’avenir. D’ailleurs, j’émets encore une condition à votre survie.
-Oh… vraiment ?”
Le généticien avait voulu paraître faussement impressionné mais malgré ses talents d’acteur, une réelle inquiétude pointait le bout de son nez.
“Je vois que tu es toi aussi convaincu que Cold est actuellement à notre recherche et qu’il finira bien par nous retrouver, commenta le Namek. Je veux une preuve que vous serez utiles quand le moment sera venu. Toi et Gero, vous possédez un certain niveau mais il est loin du mien. Je suis déjà trop faible pour espérer vaincre un seul de ses clones, alors vous… Pour le moment, je ne vous vois que comme des parasites. Si tu veux que je vous laisse en vie, il va falloir me donner du concret.”
Wheelo plissa les yeux. Plus il fréquentait Piccolo, plus il était surpris par sa vivacité d’esprit. Il commençait même à l’apprécier. Il n’était d’ailleurs pas si différent de lui-même, finalement. Un génie dans son domaine, qui voulait protéger la planète… peu importaient les moyens.
Le Saiyajin soupira et se détendit un peu. Il s’était bien sûr douté qu’il aurait à faire face à un ultimatum de ce style. Il était temps de lever un peu le voile sur ce qui se tramait dans son laboratoire.
“Du concret… commença-t-il. Pour l’instant, il n’y a pas grand chose de concret. C’est bien pour cela que tu dois nous laisser en vie. Je t’aurais bien autorisé à briser le crâne de Gero mais il faut admettre que ses propres projets sont assez ambitieux. Tu veux qu’on aille s’asseoir sur un rocher ? Ça risque de durer un certain temps.”
Le fils de Daimao ne bougea pas d’un millimètre et Wheelo accueillit la réaction du Namek avec un ricanement amusé. Enfin, il livra toutes les informations qu’il avait sur Cell, c'est-à-dire, des renseignements très parcellaires. Pour faire simple : un monstre totalement organique, mais conçu comme un robot. Kochin passait notamment le plus clair de son temps à tenter d’accélérer sa formation.
De son côté, Gero planchait déjà sur les successeurs de #16 et avait de bonnes raisons d’atteindre des résultats probants. Piccolo analysait le récit de son adversaire en essayant de démêler le vrai du faux. Wheelo ne se privait pas pour rabaisser ses collègues mais il restait relativement optimiste. Visiblement, l’ambiance était loin d’être au beau fixe parmi les scientifiques mais il n’y avait aucune raison pertinente de mentir. Si Cold les laissait tranquilles suffisamment longtemps, ils avaient peut-être une chance de s’en débarrasser. Quant à ce qu’il se passerait ensuite, mieux valait ne pas y penser.
“Je préfère être honnête avec toi… prévint le généticien. Dès que tu partiras, j’irai tout raconter aux deux vieillards qui me servent de colocataires. Et si je suis certain que Kochin sera impressionné par tes menaces, ce ne sera peut-être pas le cas de Gero.
-Débrouille-toi pour qu’il le soit ! s’agaça Piccolo. Si tu es incapable de le tenir en laisse et qu’il fait quelque chose que je juge répréhensible, vous mourrez tous les trois.
-Tu tueras peut-être Gero mais pas moi… pas une fois que je t’aurai dit ce que je compte faire des Terriens que j’ai capturés il y a plus d’un an. Car si les cyborgs #17 et #18, ainsi que Cell, ont un grand potentiel, mon projet n’est même pas comparable.”
Piccolo voulait rester menaçant mais Wheelo en avait trop dit. Il fallait qu’il sache. Et quand le Saiyajin lui expliqua dans les grandes lignes, il écarquilla les yeux, totalement abasourdi. Il ne savait pas s’il devait se réjouir ou hurler de terreur.
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Pourtant, cela faisait déjà près d’une semaine qu’il avait posé le pied sur le grand bâtiment flottant et il n’avait pas l’intention de s’en aller de sitôt. Il passait le plus clair de son temps à regarder vers la surface de la Terre, comme pour observer les agissements de ses ennemis. Il ne possédait bien évidemment aucune compétence en clairvoyance mais il persévérait malgré tout et avait déjà noté quelques petites améliorations. Il pouvait presque sentir les présences d’individus s’il se concentrait suffisamment fort et suffisamment longtemps.
“Tu regardes au mauvais endroit… lança Kami sur un ton amusé.”
Piccolo sursauta suite à l’apparition soudaine de son alter-ego, ce qui le mit passablement de mauvaise humeur.
“Tu es déjà rentré de chez Enma ? fit-il sans amabilité aucune. Ça n’a pas duré très longtemps.
-Gero est bien en train d’arpenter la planète, mais plutôt dans cette direction, reprit le dieu en faisant mine de ne pas avoir écouté.”
Il marcha vers le bord de son palais et scruta un instant la surface. Au bout d’une vingtaine de secondes, il soupira et se retourna vers Piccolo.
“Il ne fait que récupérer de l’énergie. Il cause des dégâts matériels mais ne fait pas de victimes humaines.
-Tchi ! Il ne prend même pas la peine de rester discret ! enragea le fils de Daimao. Il m’énerve !”
Kami se permit un sourire. Il savait que le guerrier n’était pas vexé à cause de Gero mais parce qu’il n’avait pas su le détecter lui-même. Si la situation n’avait pas été si préoccupante, le Dieu de la Terre se serait amusé de voir Piccolo ainsi, tout en éprouvant une certaine fierté.
“Qu’est-ce que Kaio t’a dit ? demanda le fils de Daimao plus calmement.
-Il m’a donné des nouvelles rassurantes, si l’on peut appeler ça comme ça. Viens, allons nous installer plus confortablement.”
Kamisama retourna vers le centre du palais et s’assit sur le rebord en marbre d’un grand pot de fleurs rectangulaire. Piccolo resta debout.
“Il n’a pas su me dire comment, mais il semblerait que Cold, et le grand vaisseau qu’il utilise, ait subi d’importants dégâts. Plus que ce que tu l’avais toi-même estimé. C’est une chance inesperée qui va certainement retarder son arrivée sur Terre de manière ntoable. Cela te laissera du temps pour t’entraîner avec Gohan et surtout, cela me permet de refuser ta requête. Il n’est pas question que je fusionne avec toi dans l’immédiat.”
Le guerrier Namek détourna le regard pour se perdre dans l’immensité azur du ciel. Il avait anticipé cette réponse dès qu’il avait entendu Kami parler de bonnes nouvelles. Au final, il en était plutôt rassuré, malgré le fait qu’il ressente aussi une certaine déception.
“Le fait est que je progresse toujours en compagnie de Yajirobé, reprit le dieu. Plus nous retardons notre union, meilleur sera le résultat si un jour nous y sommes forcés… Je comprends ta volonté d’augmenter ton niveau de manière conséquente en peu de temps. Malgré tout…”
Kami fit une pause et pivota la tête. Un peu plus loin, le petit Tigu était sorti à l’air libre et un oiseau s’était instinctivement posé sur sa main, provoquant l’émerveillement de l’enfant. Cette vision d’innocence et de bonheur pur représentait tout ce qu’il fallait sauver, ce qu’il fallait protéger.
“Malgré tout, il faut faire en sorte que ce sursis nous soit profitable au maximum. La Terre a encore besoin de son dieu et Tigu n’est pas prêt à me remplacer, loin de là. Quant à toi, tu as besoin de prendre du recul sur ta nouvelle position de gardien de la planète.”
Cette fois, Piccolo fixa son alter-ego avec des yeux féroces. Que le double de son père lui refuse le privilège d’une fusion passait encore, mais qu’il lui fasse la leçon sur le bon comportement à adopter en ces temps troublés était un peu fort.
“Relâche la pression que tu te mets sur les épaules ! s’exclama soudain Kamisama. Le lien que nous partageons est plus fort que tu ne le crois. Si je remarque quelque chose d’anormal, je t’en ferai part. Utilise ce précieux temps qui nous est accordé pour préparer la guerre qui arrive. Pense à Son Goku, et à ce qu’il aurait fait à ta place.”
Lorsqu’il entendit le nom du Saiyajin, Piccolo se détendit. Tout à coup, il n’avait plus envie de cracher sa colère au visage du dieu. Ce dernier avait raison. Qu’aurait fait Son Goku ? Quelques jours seulement après la disparition de ce dernier, le guerrier Namek se rendait déjà compte à quel point le père de Gohan avait toujours endossé le rôle de protecteur de manière admirable.
Pendant l’année et demi qui avait suivi le premier combat contre Vegeta, Nappa et Raditz, il ne s’était jamais plaint, il n’avait jamais refusé un instant de porter ce fardeau. Et mis à part les invasions extraterrestres auxquelles il ne pouvait rien, la Terre s’était plutôt bien portée. De son côté, Piccolo avait déjà les nerfs à vif alors que cette responsabilité lui était revenue depuis moins d’une semaine.
“Arrête de t’apitoyer sur ton sort ! aboya encore Kamisama, comme s’il avait lu les pensées du guerrier Namek. Tu vas avoir l’occasion de faire valoir ton nouveau statut.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? grogna le fils de Daimao, soufflé par le comportement inhabituel de son interlocuteur.
-C’est Gero… il n’a visiblement pas pris tes menaces au sérieux. Il est en train de s’attaquer aux habitants d’un village. Je peux sentir leur panique et leur douleur.”
Piccolo prit une grande inspiration. Il ne se souciait pas vraiment du sort de quelques citoyens insignifiants mais c’était là l’occasion de montrer au vieux cyborg qui était le patron sur cette planète. Quoi qu’il ait pu dire à son acolyte, Raditz n’avait pas été assez convaincant.
“Bien… allons lui donner une petite leçon de savoir vivre…”
Piccolo retira sa tenue lestée pour ne garder qu’une simple tunique violette accompagnée de chaussons marrons. Tandis que Kami lui indiquait la direction à suivre, il s’élança dans le vide et fusa à vitesse maximale vers sa destination.
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Le Namek se posa quelques minutes plus tard au beau milieu d’une petite ville grise. Plusieurs voitures avaient été retournées le long d’une avenue et des bâtiments proches avaient visiblement subi de gros dégâts assez récemment. Quelques incendies s’étaient déclarés çà et là. Piccolo n’était pas loin du fautif. Il avisa une femme âgée, assise par terre et en état de choc. Il accourut vers elle et la terrorisa encore plus.
“Où est-il ? cracha le combattant en soulevant la pauvre dame par le col.”
Cette dernière le fixait avec des yeux à la fois paniqués et hagards.
“Je cherche un individu, assez vieux… pressa Piccolo. Heu… un peu de comme vous, mais avec des vêtements bizarres et en version homme.”
Nouveau regard absent, pas un son, rien que de la peur.
Une explosion à l’intérieur d’une boutique toute proche donna au Namek la réponse souhaitée. En un clin d’œil, il arriva à destination et entra en trombe. Sans surprise, il découvrit Gero à l’intérieur. Il se tenait de dos et avait la main tendue vers deux silhouettes cachées dans la pénombre. Le fils de Daimao crut distinguer un garçon et une fille assez jeunes, tout juste entrés dans l’adolescence. Un brun et une blonde, qui se serraient l’un contre l’autre, complètement terrifiés.
“Piccolo… murmura le roboticien sans se retourner. Encore plus rapide que je ne l’aurais cru.
-Arrête-toi tout de suite ! s’écria l’intéressé. Tu viens de signer ton arrêt de mort.
-Ah, tu y crois vraiment ? fit Gero, en faisant finalement face à son adversaire.
-Tu vas trop loin en attaquant des habitants innocents ! Tu aurais dû écouter Raditz et rester dans ton coin à trouver un moyen de protéger la Terre.
-Protéger la Terre, hein ? répéta le cyborg dans un grand sourire. Mais c’est exactement ce que je suis en train de faire.”