par Majin-vegeto89 le Mar Oct 18, 2011 22:37
et nouveau chapitre!
Chapitre 44: point de non retour
Ça n’allait pas se passer comme ça! Comment ce minable basse classe osait convoquer une élite comme lui? C’était la question qui tournait en boucle dans le crane couronné d’implants de Nappa, alors qu’il attendait l’arrivée de l’ascenseur au niveau de la salle du trône. Trois jours auparavant, Raditz l’avait fait mander sur Vegeta Prime immédiatement sans rien ajouter. Cet appel avait fait grincer des dents l’illustre seigneur qui avait finit par se mettre en branle avec sa suite. Ses serviteurs étaient restés dans le hall du palais, la conversation qui allait suivre ne les concernait pas et ils n’auraient de toute façon pas eu la place de monter avec lui. Après un temps interminable, les portes s’ouvrirent dans le couloir attenant au siège du royaume. Une dizaine de gardes attendaient là, formant une haie d’honneur.
- Mon seigneur, bienv…
- Vos gueules! Laissez moi passer!
Il traversa rapidement l’espace entre les deux files de soldats et leva la main vers la porte massive. Il tira alors une vague invisible qui les ouvrit en grand avec violence.
- RADDITZ!!
La colère n’était plus dissimulée, et il parcourut rapidement la distance jusqu’à son frère de race, debout à coté du trône, tourné vers le paysage extérieur.
- Tu as un sacré culot de me convoquer! Je ne suis pas ton serviteur!
La voix qui lui répondit fut bien plus douce et venimeuse:
- Calme toi Nappa. Tes hurlements me donnent mal à la tête…
- Pardon? Tu veux bien répéter?
- Comme si j’en avais envie… Passons… Je t’ai fait venir pour une excellente raison.
Il se retourna vers le colosse et eut du mal à cacher un rictus de dégout.
- Tu ne t’arranges pas on dirait…
- Arrête de me manquer de respect! Je ne vais pas tolérer ça longtemps, je te préviens!
- C’est ça, c’est ça… Tu ferais mieux de m’écouter avant que je décide que tu ne m’es pas utile. Crois moi, tu regretterai que je pense ça.
- Espèce de…
- Tais toi! Tes conneries me font perdre du temps, et je n’en ai déjà pas assez.
Nappa allait répliquer quand il avisa le rictus étrange sur le visage de l’autre saiyen. Il oublia temporairement sa juste colère pour demander:
- De quoi parles tu?
Raditz sourit en voyant qu’il pouvait enfin passer aux choses sérieuses:
- Bien! Entrons dans le vif du sujet. J’ai… une proposition à te faire, Nappa.
L’autre resta silencieux, ne laissant qu’un très léger bourdonnement parcourir la salle.
- Aujourd’hui se concrétise des années de travail acharnés. Vois tu, pendant que tu t’encroutais dans ton secteur, à t’engraisser aux frais de l’empire et à devenir « ça », j’ai travaillé sans relâche pour que mes rêves se réalisent. Tout est à présent en place, la partie va pouvoir commencer, et j’ai toutes les pièces qu’il me faut. Je t’ai fait venir aujourd’hui afin que nous trouvions ensemble ta place sur cet échiquier.
Il bougea rapidement pour venir s’assoir sur le trône impérial. Dans cette position, il était quasiment à la même hauteur de visage que Nappa. Ce dernier semblait un peu perdu, et le fit savoir:
- Je ne comprends rien à ce que tu racontes…
- Ça ne m’étonne pas. Tu as toujours été un serviteur dans l’âme, l’ambition ne fait pas partie de ton vocabulaire.
- Non mais…
Raditz reprit avant même que l’autre ait fini sa phrase, ne lui prêtant pas la moindre attention:
- Ce dont je te parle, vieil homme, c’est de régner sur la galaxie! Sur l’univers tout entier!
- Mais qu’est-ce que tu racontes, abruti? C’est déjà le cas!
- Non, non, non. « Nous » ne régnons sur rien. Nous ne sommes que les dépositaires d’un empire contrôlé par quelqu’un qui ne le mérite pas.
- Tu… Tu parles de Vegeta??
- Bien sur, pauvre idiot que tu es! Ta lenteur à la réflexion est unique dans l’univers, c’est incroyable.
- Comment oses tu…
- Vegeta s’est enfui comme un lâche il y a cinq ans, et depuis, je me contente d’être le gestionnaire, le gardien de la maison. Tout le peuple attends le retour du grand empereur, celui qui les a sauvés, etc. etc. Ces imbéciles refusent d’accepter l’évidence, ils me refusent comme souverain!
- Tu n’as rien d’un souverain pauvre larve de basse caste! Vegeta te tuerai comme un rien s’il était là!
- Et justement, il n’est pas là! Je ne sais pas s’il est encore en vie, et pour tout te dire, je m’en moque! J’ai mis du temps à tout préparer, mais aujourd’hui, enfin, je vais prendre les rênes. Je ne serais pas aussi mollasson que cette mauviette de sang royal. Je vais tout prendre tu m’entends? TOUT prendre. Tout ce sur quoi je poserai le regard m’appartiendra, et personne ne pourra m’en empêcher!
- Tu es complètement fou… Personne ne te suivra. L’armée ne t’obéira pas. Tu pourras lutter contre toute la puissance de l’armée impériale? Franchement j’en doute.
- Tu m’a toujours sous estimé, Nappa. Et pendant que tu t’avilissais en devenant cette chose répugnante que j’ai devant les yeux, j’ai progressé, je suis devenu bien plus fort que je ne l’ai jamais été, et très bientôt, je dépasserai toutes les limites! Je serais invincible!
- Tu penses à quoi? Devenir super saiyen toi aussi? Tu rêves éveillé mon pauvre Raditz.
- Le super saiyen n’est pas tout. Je n’en ai pas besoin pour réaliser mon plan. Mais je pourrais avoir besoin de toi, Nappa.
Sa voix s’était faite plus douce, plus charmeuse. Nappa fronça les sourcils et répondit:
- À quoi tu penses exactement? Tu crois pouvoir me faire trahir Vegeta? Tu plaisantes, j’espère?
- Ah oui? Tu souhaites donc rester le larbin de son altesse pour toujours? Une altesse peut être déjà morte?
- Il est vivant!
- Rien n’est moins sur… Réfléchis un peu Nappa. Songe à la situation. Tu es fidèle au prince de notre peuple… Mais quel peuple? Nous ne sommes plus que trois s’il est toujours en vie. Trois et demi avec la bâtarde. Son statut n’a plus aucun sens. Seul le plus fort doit régner. Qu’en penses tu?
- Je… Peut être, mais la situation reste la même, il est le super saiyen. Il est à des années lumière de nous. Il EST le plus fort, sa place est légitime!
- Et… Si cet état de fait devait changer? Si je parvenais à le vaincre, il serait tout à fait normal que je prenne sa place non?
Nappa était estomaqué:
- Tu… Tu penses sérieusement pouvoir abattre un super saiyen? Tu es encore plus timbré que je le croyais!
- La puissance n’est pas tout. Je suis l’être le plus fort de cet univers en dehors de lui, j’en suis convaincu. Et j’ai fait en sorte d’être prêt si je devais l’affronter. Ce que je te propose, Nappa, c’est une place à mes cotés. Et de plus…
- … De plus?
Raditz s’approcha du saiyen et descendit jusqu’au bas des marches avant de dire en le montrant du doigt:
- Je peux te faire redevenir ce que tu étais avant.
Nappa écarquilla les yeux en entendant ces mots. Il baissa le regard vers son corps.
Le général en chef des armées de l’empire était mort depuis des années. Cinq ans de stupre, de luxe, de banquets et d’orgies avait métamorphosé le fier guerrier craint de tous en une monstrueuse erreur de la nature. On ne voyait plus les muscles d’acier qu’il avait arboré à une époque, ces derniers avaient disparus au profit d’une masse gluante de graisse, abondant sur tout le corps de l’ancien combattant. En regardant au sol, tout ce que Nappa voyait était son ventre épouvantable. Il n’aurait pas su dire exactement combien il pesait, mais le résultat passait surement plusieurs centaines. Il en était arrivé à un tel point de paresse et d’handicap qu’il avait abandonné la marche au profit d’une chaise flottante renforcée pour supporter la charge. Bien qu’en terme de force, il reste bien au dessus du soldat lambda, il n’existait plus rien du glorieux combattant de jadis, à sa grande honte, même si ses excès l’avaient vite consolé. Et maintenant, Raditz, le plus faible des saiyens restant était devenu bien plus fort que lui sans l’ombre d’un doute, et affichait même une assurance totale en disant pouvoir battre le super saiyen. Et il lui proposait de… le faire redevenir ce qu’il était? Comment? Mais surtout:
- Pourquoi me proposes-tu ça? Si tu es si sur de ta victoire, pourquoi me prendre à tes cotés et partager le pouvoir?
- Je ne suis pas idiot. L’armée sera sans doute très réceptive si son ancien chef en prend la direction pendant ma réforme. J’ai besoin de gens puissants et expérimentés, et tu es pile dans cette catégorie, ou du moins… tu le redeviendras bientôt.
Nappa était noyé dans le doute:
- Je… Je ne sais pas… Comment peux tu me rendre ma forme d’antan? Que comptes-tu faire? Vas-tu réussir ou échouer et m’entrainer avec toi?
- Je n’échouerai pas. Je te propose de redevenir fort et de me rejoindre dans ma quête de pouvoir. La galaxie tombera devant nous, le reste de l’univers ensuite. Nous serons les maitres absolus! Toi et moi, mon vieil ami.
Nappa resta un moment à considérer la question et la main amicale que tendait le régent. Finalement, il eut une ébauche de sourire et lança:
- Parle moi un peu plus de ce plan de réforme et de la façon dont tu comptes me rendre mes pouvoirs.
- Quel est-ce prix Dabra? Ou allons nous? Cesse de sourire et dis moi maintenant!
Vegeta avait suivi le démon comme dans un rêve après la fin inattendue de leur combat. Vidé, il s‘était relevé avant de suivre en boitillant son vainqueur hors de la salle en train de fondre jusqu’à l’extérieur du palais ou ils marchèrent encore longtemps dans un silence relatif, les halètements discrets de l’un et prononcés de l’autre rythmant le parcours. Vegeta finit cependant par reprendre un peu de souffle et de capacité de réflexion pour poser cette question qui n’avait trouvé de réponse que le sourire du roi. celui-ci fit finalement halte et consentit à répondre:
- Nous sommes assez loin du palais maintenant, nous allons pouvoir procéder.
- À quoi?
- Tu vas accepter les termes de notre marché, puis je bannirai ta créature.
Vegeta marqua une pause puis répondit:
- Et quels sont ces termes?
Dabra le regarda avec un sourire ravi et lui dit:
- Un jour, quand je l’aurais décidé, je viendrai te réclamer une chose, que tu m’accordera sur le champ.
- Quelle chose?
- Ah, ça… Je préfère le garder pour moi pour l’instant, tu le saura quand je te l’aurais demandé. Hum, hum, hum.
- Tu me prends pour un con? Tu t’attends à ce que j’accepte de payer quelque chose sans savoir quoi à l’avance?
- Allons, allons… C’est ça ou te faire tuer par cette chose, ou moi si je perds patiente. Mais si tu veux des garanties, je peux te promettre que je ne réclamerai pas ton empire, et que ceux que tu peux actuellement appeler tes proches n’auront aucune crainte a avoir.
- Salaud…
L’empereur était coincé. Peu importe comment il tournait la situation, il était perdant à tout les coups. Mais bon, au moins son empire et ses proches étaient à l’abri… Ne restait donc que lui-même pour payer le prix, et si cela prenait du temps, peut être d’ici là aurait-il comblé leur immense écart? Il n’avait pas de temps à perdre… Et une seule réponse possible:
- C’est d’accord…
Dabra sourit de toutes ses dents, un sourire particulièrement angoissant:
- Marché conclu!
Ces deux mots semblèrent raisonner et se suspendre dans l’air, comme pour bien montrer au saiyen qu’il venait sans doute de commettre une énorme erreur. Dabra laissa planer l’instant, puis reprit:
- Bien. Je vais donc m’acquitter de ma part du marché, ça ne va pas être simple… As-tu un moyen d’attirer cette créature à toi?
- Oh oui… Je ne le sais que trop bien.
- Parfait. Dans ce cas, il va falloir que l’on travaille ensemble. Je vais ouvrir un passage de mon monde vers le tien, il faudra que tu l’attires pour que je puisse l’enfermer. Je te conseille d’être loin de lui quand ça arrivera, tu n’aimerais pas aller ou je l’envoie.
- Ça prendra longtemps? Je suis vidé, je ne pourrais tenir que quelques secondes quand il arrivera. Et encore…
- Je vais ouvrir le premier passage loin d’ici, dit-il en indiquant un point dans le ciel, puis je le jetterai dans l’ailleurs.
- Très bien…
En quelques minutes, tout fut prêt. Vegeta avait un peu récupéré, mais il se sentait toujours épuisé. Il arriverait surement à devenir super saiyen quelques secondes, mais pas plus, en espérant que Dabra serait rapide. L’idée de dépendre du démon dégoutait le saiyen, mais il n’avait aucun autre choix. Prenant une dernière longue inspiration, il cria:
- JE SUIS PRÊT!!
Dabra, au loin, usa immédiatement de ses pouvoirs. Vegeta eut l’impression de voir un trou se former dans l’air. Derrière, il voyait le vide étoilé… Sa dimension. Le roi du monde des ténèbres l’avait bel et bien relié au Makaï. Sans perdre de temps, le saiyen intensifia sa puissance, se concentrant pour passer au super saiyen dès qu’il en aurait besoin. Il n’eut pas à attendre longtemps. Du vide surgit un vide encore plus grand, plus sombre, semblant aspirer la lumière elle-même. La voix d’outre tombe raisonna immédiatement autour de la proie:
- Je t’ai retrouvé, saiyen!
Une flamme dorée bondit par-dessus la lame noire de la mort qui poursuivi aussitôt le fuyard qui hurlait:
- DABRA!! MAINTENANT!!!
Il jeta un œil au démon qui observait la créature, fasciné, ce qui faillit lui couter sa tête lors du coup suivant. Il reçut un très violent assaut du bout du manche de la faux dans l’estomac et retomba à terre:
- Gaaaah… D…
Le faucheur se tint au devant lui, lame au clair:
- La trame sera respectée!
- D… DABRAAA!!
Une violente explosion retentit soudain dans le dos de l’ombre, suivit d’une monstrueuse aspiration. Le faucheur, intangible, commença à être aspiré comme de un sombre gaz noir, résistant du mieux qu’il pouvait pour rejoindre Vegeta. Ce dernier avait eu comme unique chance d’être à terre, et d’avoir encore assez de forces pour enfoncer ses deux mains dans la pierre solide. Il tourna son regard vers le faucheur et réprima un hurlement.
Ce dernier, sans son ombre, était atroce, dans sa robe de bure noire, mais derrière lui se trouvait un passage ressemblant à un mini trou noir, parcouru d’éclairs sur les bords de la brèche. La bête faisait son possible pour échapper à l’attraction, peine perdue. Petit à petit, inexorablement, il commençait à entrer dans cet ailleurs dont parlait le roi des démons. Mais Vegeta pouvait encore entendre ses hurlements de rage:
- Un jour je te trouverai, saiyen! J’attendrai l’éternité s’il le faut mais je te retrouverai! Et rien ne m’empêchera d’accomplir ma tache! Je deviendrais plus fort d’heure en heure! Et un jour tu sera à moi, VEGETAAAAAAA!!!!!!!!
Ce dernier hurlement de haine glaça le sang du saiyen, l’encourageant à s’agripper encore plus fort. Il n’avait pas du tout envie de rejoindre le faucheur à présent qu’il était dans un tel état de rage. Une nouvelle voix s’éleva quand la mort passa définitivement le vortex:
- Bienvenue dans la Zone Morte, créature! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Dabra prenait à l’évidence un plaisir sordide à bannir une créature consciente dans ce vortex. L’empereur serra les dents le temps qu’enfin, la brèche se referme et se retrouva allongé sur le sol. Il resta là, sans bouger. Il lui fallut du temps pour qu’il commence à réaliser. Ça y était… Plus… Plus de fuite, plus de faucheur… Il était libre.
- Ha… Ha… Ha! Ha!
Il poussa sur ses bras pour basculer sur le dos et commença à rire à gorge déployée.
- Je suis libre!!
Il aurait pu rester des heures là, à rire bêtement d’une chose aussi simple que de se sentir libre de ses mouvements. C’est alors qu’il se rappela qu’il n’avait pas de temps à perdre.
Il ouvrit brusquement les yeux et se redressa. Devant lui, Dabra le regardait fixement, un petit sourire cruel sur le visage.
- J’ai accompli ma part du marché. Tu es mon débiteur maintenant.
Un poids lesta l’enthousiasme retrouvé de l’empereur, mais il était bien peu face à la nouvelle vague d’espoir qui l’envahissait. Dabra était intelligent, mais il avait fait une erreur de calcul. Chaque heure que le roi des démons laisserait au saiyen serait une de plus vers sa défaite, Vegeta se le jura.
- Oui…
- Tu peux partir. Ne t’inquiète pas, je saurais te retrouvé quand l’heure sera venue. Je te surveillerais, Vegeta. Notre partenariat est loin d’être fini.
Vegeta se leva et réussit tant bien que mal à commencer à flotter dans les airs. Il se tourna et décolla doucement dans la direction du tourbillon. De l’ironie plein la voix, il répondit:
- Bien sur, ce serait dommage de gâcher une si belle amitié.
C’était la dernière fois qu’il devait parler au démon avant un long moment.
Bob sentit le retour du saiyen bien avant de le voir. Il attendit patiemment qu’il ait remonté l’escalier et le regarda entrer dans la salle:
- Merde! Il ne t’a pas épargné hein?
L’état pitoyable du saiyen, couvert de bleus et de sang séché, était très éloquent quand au traitement administré par le roi du monde des ténèbres.
- Ouais… On peut dire ça. Mais…
Il affichait un grand sourire fatigué.
- Je suis débarrassé du Faucheur.
Bob explosa:
- Vraiment? Mais c’est magnifique! Faut fêter ça, glace au caramel pour tout le monde!
Puis il se ravisa soudain en faisant un grand signe, comme pour arrêter quelqu’un:
- Holà, holà! Attendez une minute, on arrête tout! Ça peut être la fête même pour ceux qui n’aime pas le caramel!
- Bob…
- Quoi? Ah oui, pardon, je m’égare, on va fêter ça, mais tu n’aura pas de glace! Ou alors, rien qu’un peu…
L’air concentré du gardien était si cocasse que même Vegeta eut envie de rire. Envie qu’il réprima malgré tout, car il avait d’autres choses à penser:
- J’aimerais rester fêter ça, Bob, mais il faut que je m’en aille tout de suite… Il faut que je reprenne vite les rênes de l’empire, avant que ma vision ne se réalise.
Bob afficha un air déçu, et quelque peu préoccupé:
- Oh… Oui bien sur… Et bien, bonne chance. J’espère que tu fera les bons choix.
- Je l’espère aussi dit Vegeta avec un dernier sourire et se préparant a partir jusqu’au toit.
- … Oh et puis zut! Vegeta!
- Quoi? Fit se dernier, surpris.
- Euh… Héphaïstos, ça te dit quelque chose?
- Eh bien… Oui mais comment…?
- Peu importe peu importe. Si tu connais, tu devrais y aller, c’est tout. Après je dis ça, je dis rien…
Le saiyen regarda le curieux gardien avec étonnement, puis fini par acquiescer en souriant:
- D’accord. Merci Bob.
- De rien, de rien.
- On se reverra un jour?
Ce fut au tour de Bob de sourire:
- Peut être. Le jour ou tu aura compris.
Et il se détourna pour vaquer à quelque obscure occupation. Vegeta n’ajouta rien, comprenant qu’il n’obtiendrait rien de plus et quitta la salle.
Bob avait avancé jusque à la porte géante et flottait maintenant devant la fresque principale. Il dit pour lui-même en regardant les ajouts récents entrainé par les actions de l’empereur, un homme masqué, un autre au cheveux long plongeant une lame dans le corps agenouillé d’un dernier coiffé en pique:
- J’espère vraiment que tu feras les bons choix, Vegeta…