pfouuuu, nouveau chapitre! pas faillit le sortir celui là, je l'aime pas >< . soyez indulgent, la suite sera mieux^^ et demain je ferais un énorme post avec toutes les réponses au com que j'ai pas faite
Chapitre 46: Précipitation
Le métal était très chaud contre le dos d’Orion. Il avait frappé avec tant de force qu’il s’était enfoncé d’une vingtaine de centimètre à l’intérieur du mur. Il en était même resté sonné. Parmi ses pensées troubles, une constatation: ce coup à lui seul était déjà bien plus fort que tout ceux du commando, leur piège de lâche en moins. Il mit quelques instants à retrouver toutes ses sensations et leva les yeux. Un poing! Tout ses réflexes se cumulèrent quelques merveilleux instants, qui lui permirent d’esquiver l’attaque de justesse. Le mur fut moins agile et explosa comme s’il avait été miné. Le guerrier avait glissé sur la gauche et put enfin voir son adversaire… La surprise le figea sur place quand il vit le saiyen.
- Qu… Qui es tu?
Vegeta ne répondit pas. Il se contenta d’analyser froidement cet homme étrange à la peau grise. Quand son vaisseau avait finalement passé le bouclier de la station et qu’il avait vu la bataille et l’état de son commando, il avait attaqué sans sommation. Le saiyen n’était pas au mieux de sa forme, et son corps lui faisait mal, mais il était suffisamment reposé de son combat contre Dabra pour se battre. Restait à savoir le niveau de son nouvel opposant. Sans rien dire de plus, il changea très légèrement de posture et se tendit, prêt au combat. Ces sourcils se soulevèrent légèrement quand il vit que son adversaire… tremblait? Orion était effectivement parcouru de très léger spasmes, comme s’il tentait de garder son contrôle.
- G… Gouh… Grr…
Il sembla en lutte avec lui-même pendant quelques secondes, puis le métal se déforma soudain sous la force de son décollage. Une seconde ne s’était pas écoulé quand l’empereur en exil stoppa le premier coup. La bataille commença dans une vague de furie sans commune mesure. Orion semblait littéralement possédé et attaquait aussi vite et fort qu’il pouvait… Et malgré son niveau exceptionnel… Il n’était rien face à son adversaire. Vegeta bloquait et esquivait chaque mouvement avec fluidité ou rudesse, agilité ou force, dans une harmonie parfaite. Il ne souriait cependant pas, mais gardait un visage neutre, entièrement concentré sur le combat. Après quelques minutes de violence inutile, il ouvrit la bouche:
- Tu es très fort…
Il agrippa le poing du guerrier masqué et l’écrasa dans la propre tête de se dernier qui grogna de plus belle et reprit encore plus fort.
- Tu es rapide et agile…
Il disparut et asséna un coup de pied dans le dos de son ennemi qui mordit la poussière sur plusieurs mètres avant de bondir du sol dans un hurlement hystérique. La bête folle monta quasiment au plafond de la haute salle et de là commença à déverser sa démence sur le saiyen sous la forme d’une pluie de grenades d’énergie meurtrière. Vegeta ne bougea pas d’un cil quand le bombardement toucha le sol et explosa avec une puissance destructrice. Et bien que la salle fut à présent noyée sous la poussière et les déflagration, le tueur masqué n’arrêtait pas de lancer de nouvelles bombes. En vérité, il ne cessa de décharger sa haine que quand le tranchant d’une main s’abattit sur sa nuque et le jeta dans l’enfer qu’il avait créé en dessous comme s’il était lui-même une boule d’énergie. À l’ancienne place d’Orion, une jeune enfant inconnue de lui sous le bras, l’exilé lâcha son dernier commentaire:
- Mais tu n’es absolument pas de mon niveau.
- GRAAAAH!!! Hurla la créature grise en sortant du magma qu’il avait généré.
Sa main luisait d’énergie et il attendit d’être à bout portant pour relâcher son attaque. Le rayon ne toucha évidemment pas sa cible, mais le coude de cette dernière frappa durement la tempe masquée. Vegeta avait vu ce qu’il voulait, il n’avait donc plus de raison d’attendre. Aussi utilisa-t-il sa main libre pour attraper la gorge adverse et le coincer contre le mur de la salle, suspendu à trois mètres du sol.
- Maintenant, on arrête de jouer. Tu vas me dire qui tu es et qui t’envoi, tout de suite.
- Ggg… Va… Va au diable!
Vegeta soupira:
- J’en reviens.
Et il écrasa son genou dans l’estomac de son prisonnier, avant de le jeter d’un revers négligent à travers la pièce détruite. Lorsqu’Orion heurta le mur, il n’eut même pas le temps de rebondir qu’un coude s’abattit dans son dos et l’écrasa contre la paroi, lui tirant un hurlement:
- Gouaaaah!!
- Dernière chance. Parle, et tu mourras sans douleur inutile.
- N… Non!
- Pff…
Le saiyen retira son coude et entreprit d’enfoncer son ennemi dans le métal à coups de pied, si vif que peu de personnes dans l’univers auraient été capable de décomposer le mouvement. Après quelques secondes et plusieurs dizaines de coups, il arrêta, laissant Orion enfoncé dans une empreinte de lui-même sculpté par les chocs.
- Ma patiente arrive à son terme!
Il tendit sa main et tira avant même d’avoir achevé sa phrase, défonçant la moitié de la façade. Quand la fumée de l’attaque fut dissipée, il distingua la cour détruite et la loque qui était le vainqueur de son commando allongé à environ cinquante mètres de lui. Avant de le rejoindre, il descendit jusqu’aux vestiges de la porte principale et atterrit à coté de Styx et Rey, évanouis. Il leur jeta un rapide coup d’œil, puis déposa l’enfant à coté d’eux. Il sentait encore leur aura, il n’y avait pas de soucis à se faire dans l’immédiat. Il reporta donc son attention sur l’homme qui venait de se relever avec peine, le corps couvert de brulures. Tranquillement, il se mit en route et rejoignit ce dernier.
- La plaisanterie a assez durée. Dit moi qui tu es et qui t’envoi!
- huf… huf… Jamais…
- Tsh!
De la main impériale jaillit soudain un petite gerbe d’éclairs rouge qui frappa la créature à la poitrine et la souleva de terre. Orion hurla longtemps tandis que ses chairs lui semblait bruler de l’intérieur. Une douleur inconcevable pour cet être qui ignorait ce concept encore quelques heures plus tôt. Inconcevable pour quiconque de toute manière. Enfin, Vegeta relâcha son emprise sur le supplicié qui heurta durement le sol en gémissant. L’autre se mit à tourner autour de sa proie d’impatience et le menaça:
- La prochaine sera plus forte! Maintenant parles!
- N… No…
Une nouvelle vague de foudre écarlate transforma le « on » en hurlement sauvage. Le supplice fut plus court cette fois, mais Orion avait son compte:
- D’accord! D’accord! Je vais parler! Pitié, stop!
- Humpf… Je préfère ça. Parles, quel est ton nom?
Orion poussa sur ses bras et réussit à passer de la position allongée à accroupi. Il fixa son regard sur le visage dur et parla, comme si les mots lui étaient arrachés un à un de la gorge avec un objet pointu:
- Je… Je m’appelle… OrIAAARRRRRRGHHH!!!!
Le cri de douleur fut bien plus fort encore que tout ce qui avait précédé, perçant et odieusement aigu. C’était si inattendu que Vegeta bondit en arrière en armant son poing. Mais il n’avait rien à craindre. Le guerrier inconnu tenait sa tête dans ses mains avec force en hurlant, en proie a une douleur incommensurable. Et tout cessa. Il tomba face contre terre, le souffle court. De son coté, l’empereur était revenu de sa surprise, car il savait ce qui venait de se passer pour l’avoir déjà vu pendant la guerre. La suite des événements par contre, n’était pas prévue.
Orion envoya une partie de sa force restante directement vers le sol, ce qui eut pour effet de le catapulter vers le haut.
- Quoi??
Avant que le saiyen ne réagisse, son adversaire avait braqué un petit faisceau laser sur lui, donnant une nouvelle occupation à l’exilé. Un petit vaisseau noir en forme de goutte, monoplace, jaillit d’en dessous de l’usine et fonça droit sur Vegeta pour déclencher un feu nourrit de rayons plasma droit dessus. Le combattant réagit dans l’instant en croisant ses bras en protection devant lui, juste avant que la première rafale ne le touche en explosant, le faisant disparaitre sous un nuage de cendres. La capsule vira de bord aussitôt et cueillit comme une fleur la carcasse de son propriétaire. Moins d’une seconde et elle disparaissait hors de l’atmosphère.
Le premier réveillé fut Crakower, celui qui avait le moins bénéficié du traitement de choc du guerrier masqué. Il grogna en s’appuyant par mégarde sur son bras cassé, puis à nouveau en se relevant et une dernière fois quand il se rendit compte de l’état de son atelier:
- Putain de merde!
Il constata d’un œil assassin les dégâts et finit par se tourner vers sa façade presque entièrement pulvérisée. Et c’est là qu’il nota le nuage en train de se dissiper à l’extérieur. À travers les volutes, il vit une silhouette qui se dirigeait vers lui. Enfin, Vegeta sortit des cendres, parfaitement indemne de ce qui aurait pu s’apparenter à l’attaque d’un bataillon de moustiques pour lui. Par contre, ce qui surprit plus le forgeron, c’était que son chef enfin de retour n’avait pas l’air au mieux de sa forme. Il était couvert d’ecchymoses sous une tenue légère et humble qui avait du être couleur sable il y a un siècle, en lambeaux. Le petit homme alla à sa rencontre et s’arrêta non loin des trois autres blessés, à coté de l’entrée. Quand l’empereur l’eut rejoint, il hésita à parler, quelque peu aplati par la sorte d’aura d’autorité et de force que dégageait le saiyen. Il avait changé depuis la dernière fois que le petit homme l’avait vu, nombres d’années en arrière. Son physique semblait encore plus musclé, plus élancé, et une nouvelle dureté était tapi dans ce regard de jais. Ça et autre chose… une sorte de grand, d’incroyable calme, comme si le jadis exilé venait de se débarrasser d’un fardeau gigantesque. Et comme ce nouvel empereur le fixait sans rien dire, une ombre de sourire sur les lèvres, Crakower parla enfin:
- Je… Je crois que votre arrivée n’aurait pas pu mieux tomber, seigneur Vegeta.
- On dirait bien oui. Il y a beaucoup de choses à dire et peu de temps pour cela. Commençons par les réveiller.
Yron fut le suivant à sortir de l’inconscience et voir son empereur. En toute autre circonstance, son expression aurait pu sembler comique. Sa mâchoire s’était décrochée quand il avait posé les yeux sur le visage de son seigneur disparu qui l’avait aussitôt arrêté d’un « plus tard » sans réplique. Même réaction pour tout les autres, à l’exception de Vixen qui se contenta de poser un regard curieux sur l’homme finalement pas si impressionnant que ça qu’était l’empereur. Quelques petites vérifications sur l’état de santé de chacun puis Vegeta demanda:
- Que savez vous sur cette… chose qui vous a attaqué?
- Rien seigneur, répondit aussitôt Yron. On n’a pas beaucoup eut le temps de discuter… Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est largement plus puissant que nous, sans l’ombre d’un doute. Une de nos meilleures stratégies a plutôt réussi à l’énerver qu’à le blesser… Son armure était de facture impériale mais ça ne prouve rien, n’importe quel mercenaire avec un minimum de connections peut en trouver une au marché noir.
- Euh… Si tu permet, boule de poils, j’ai vu cette armure d’assez prêt pour dire que c’est un modèle haut de gamme, pas à la portée de toutes les bourses. Un amateur à essayé de la rendre la plus « neutre » possible mais bon, faudrait être aveugle pour pas voir que c’est ce qui se fait de mieux. Alors soit c’est un mercenaire plein aux as, soit il s’est servit directement dans l’armurerie principale, soit il est affilié a l’empire, et pas un trouffion.
- Je penche pour cette hypothèse. Approuva Vegeta. J’ai appris il y a peu qu’une prime était placée sur ma tête morte ou vive. Par un haut placé impérial.
- Quoi??
Yron n’en croyait pas ses oreilles. Il avait l’air simplement outré, ce qui tira un sourire à l’empereur:
- En voila au moins un de moins sur la liste des suspects. Mais je ne soupçonne pas vraiment l’un d’entre vous. Surtout maintenant que l’un des hommes de main du complot à tenté de vous tuer.
Vegeta garda pour lui ses visions de l’avenir, il n’avait pas besoin qu’on pense qu’il était revenu fou de son exil. Il ajouta cependant:
- Et ce combattant était extrêmement bizarre… Sa technique était assez impressionnante, et j’ai reconnu des mouvements de pratiquement tout les styles enseignés dans l’armée impériale. Mais j’avais comme l’impression qu’il ne savais pas vraiment se battre. Plutôt qu’il effectuait des chorégraphies d’entrainement sans aucune finesse… Très curieux pour un être de cette puissance.
- Il n’avait pas l’air de savoir ce que c’était qu’un véritable combat. Compléta Yron. Avoir ressentit de la douleur à eut l’air de le rendre fou furieux, comme s’il ne savait même pas ce que c’était avant ça… Et j’ai ressenti la même chose que vous, c’était un blanc bec. Parfaitement entrainé certes, mais sans expérience.
Et le saiyen conclut:
- Il a été programmé contre les interrogatoires. Lui poser une simple question à suffit à lui déclencher un verrou mental. J’ai déjà vu ça. Beaucoup des espions de Cold étaient pareils, mais lui, ça semble encore pire. Si je résume, un complot contre moi est en marche, avec des personnes suffisamment haut placés pour avoir des soldats et de l’équipement de premier ordre… J’ai l’impression que mon retour va être mouvementé.
- Vous pensez à un traitre possible, seigneur? Demanda Yron.
La question était lourde de sous entendu, et le questionné sentit tout de suite que son subalterne avait déjà sa petite idée, tout comme le reste du commando qui avait le regard fixé sur lui.
- Parles Yron.
Surpris, ce dernier obtempéra:
- Hé bien… Depuis quelques temps, Styx et Vixen ont repéré des activités étranges de la part de…
- Vixen?
Un blanc d’une seconde suivit, et le chef du commando se reprit:
- Mais bien sur, vous ne la connaissez pas, elle est…
- Ma fille. Coupa Styx en poussant la jeune fille en avant.
Cette dernière se contenta de dévisager le saiyen curieusement, jusqu’à ce que celui-ci ne porte son attention sur elle. Leurs yeux noirs se rencontrèrent et l’enfant se figea sur place. Il fit un pas vers elle et sembla littéralement la passer aux rayons X. elle comprit alors un peu pourquoi il semblait faire tant d’effet à sa mère et ses amis. Il avait une présence… Quelque chose de royal dans l’attitude. Une prestance qu’elle n’avait jamais observé chez son oncle ou le chef. Elle déglutit discrètement et l’entendit murmurer:
- L’enfant de Kakarotto…
Et aussi vite, il se détourna sans plus lui prêter la moindre attention, à la grande surprise de la jeune fille, vexé sans savoir pourquoi.
- Nous verrons cela plus tard. Nous devons rentrer sur Vegeta Prime tirer ça au clair. Plus vite nous partirons, plus nous aurons de chance de surprendre les comploteurs, ou en tout cas de les empêcher de se préparer.
Il observa cependant sa troupe et avec un petit soupir, lui-même, et dit:
- On ne peut pas arriver sur place dans cet état. Je suis moi-même très fatigué, inutile de mâcher le travail du traitre. Il nous faut des senzus. Je suppose que vous n’en avez pas?
Signe de tête négatif.
- Alors il nous faut repérer un des vaisseaux amiraux les plus proches. Ils auront un arbre.
- Nous n’avons plus de vaisseau. Il est tombé de la plateforme dans le combat.
- Alors nous prendrons celui que j’ai utilisé, vous pourrez faire connaissance avec de « nouveaux amis ».
Il bippa son comlink sans attendre de questions. Un instant après, un petit vaisseau de transport passa au dessus de la plateforme.
C’était la barbe, voila… Tout simplement. L’amiral de la flotte Tione s’ennuyait fermement depuis son confortable siège de commandement sur le pont du Nappa. Il avait la charge d’une immense flotte de vaisseau, mais en ces temps de disette et de paix relative, tout cela se résumait la plupart du temps à une montagne de paperasse a remplir. Les mêmes patrouilles, encore et toujours, permissions aux même endroits… toujours des même, partout, tout le temps. Même s’il ne souhaitait pas spécialement la guerre, une bonne rébellion ou un combat l’aurait détendu. Dans cette méritocratie, il était forcément le plus fort de son équipage, et il n’avait aucun challenge… Non définitivement, sale journée en perspec…
- Amiral! Un contact à l’orée de nos senseurs!
Tiens? Peut être pas finalement! Pitié, des pirates, une force d’invasion quelconque… Il se le jura, si c’était l’inspecteur des troupes, il allait y avoir du vilain!
- Qu’est-ce que c’est, lieutenant?
- Un petit modèle… Impérial… Largement modifié. Signature inconnue. Il nous fonce droit dessus.
- Demandez les autorisations standards et tenaient vous prêt a faire feu.
- Oui amiral. Attention, vaisseau inconnu, ici le destroyer impérial Nappa. Identifiez-vous immédiatement ou nous ouvriront le feu.
Un petit battement, puis la réponse arriva:
- Vaisseau impérial ici le transport léger Mercen, autorisation CI325 ambre24.
L’amiral faillit bondir de sa chaise en entendant ce code. Le CI!
- Monsieur, ces codes sont corrects, je les laissent s’amarrer?
- Euh… Je ne suis… pas sur… Ce n’est pas le vaisseau du CI et… Faites les patienter quelques minutes pour faire plus de vérifications.
- Entendu amiral. Mercen, restez en stand by et n’avancez pas plus. Nous allons procéder a des scans plus approfondis, à vous.
Un léger brouhaha sembla s’élever à l’autre bout de la ligne et soudain:
- … Donne moi ça! Écoutez moi bien, ici votre empereur Vegeta! Nous n’avons pas de temps à perdre avec vos conneries, le temps presse! Nous nous amarrons tout de suite, je vous conseille très amicalement de ne surtout pas tenter nous attaquer. Terminé!
Quand la ligne se coupa, les mains du lieutenant tremblait un peu sur le petit comlink du vaisseau. Un silence de mort était tombé sur le pont. L’amiral ressemblait à une statue, qui ne s’anima que grâce au lieutenant:
- A… Amiral… Que fait on?
- L.. L’empereur… Impossible… Il est mort!
- On n’en a jamais eut confirmation amiral, et si c’était vrai?
- Je ne sais pas… Je vais au hangar, envoyez y toutes les troupes! Sur le champ!
- Oui amiral!
La aussi la surprise fut totale quand débarqua du petit transport le CI au grand complet et celui dont tous connaissaient le visage, vétu de haillons, mais empereur tout de même. C’était tellement énorme que personne ne se demanda ce qu’une « ordure de chasseur de prime » (dixit Yron) faisait dans le groupe, accompagnée d’une jeune femme assez ravissante qui avait appelé chaque soldat a qui elle avait adressé la parole par son prénom sans que ces derniers ne lui eurent rien dit. L’amiral décida d’ailleurs de passer sous silence les quelques gestes déplacés qui furent vite corrigés par la jeune femme et « l’ordure ». C’est ainsi que quatre soldats se retrouvèrent en chemin pour l’infirmerie dont un encore debout avec pour mission de ramener tout les senzus disponibles. En quelques dizaines de minutes, l’amiral se retrouva à marcher seul au coté de l’empereur en direction de l’armurerie.
- Euh… Je comprends très bien euh… Seigneur Vegeta. Mais vous devez comprendre que le budget s’est considérablement aminci ces dernières années et… Euh… Enfin… Nous n’avons pas beaucoup d’équipement en trop et…
- Tranquillisez vous, amiral. Je n’ai besoin de rien de plus qu’une armure, je n’ai que faire de vos armes.
- Même pour ça nous…
- Silence.
Ce simple mot rendit muet le gradé qui se contenta de guider son empereur de retour sans rien ajouter. Arriver dans la vaste armurerie, particulièrement vide en effet, Vegeta lança:
- Envoyez un soldat avec un senzu ici. Je vous rejoindrais plus tard.
- Ou… Oui seigneur.
- Vous pouvez disposer.
Ce que l’amiral fit sans demander son reste.
Le saiyen se mit alors a parcourir l’armurerie à la recherche de son bonheur. Il était évident qu’il ne trouverait jamais un équivalent de son armure personnelle, surement l’une des plus belles pièces sorties de l’atelier du forgeron grincheux qu’était Crakower. Après plusieurs minutes d’investigation, il dut admettre qu’il n’y avait vraiment pas grand choses qui pourrait lui être utile. Enfin, il découvrit ce qu’il lui fallait et poussa un profond soupir rempli d’ironie. Dans un vieux compartiment, tout au fond, surement oublié là depuis presque une décennie, un ancien modèle d’armure. Un de ceux que portait les forces de Freezer au combat… Et le pire, c’était que même pour cette époque, c’était un ancien modèle, sans épaulettes, avec une combinaison de corps bleue, gants et bottes blanches. Un puissant sentiment de nostalgie saisit l’empereur lorsqu’il se glissa dans la combinaison qui se colla impeccablement à sa silhouette. Puis vint l’armure en elle-même et le reste. Il fit quelques mouvement rapide pour tester la flexibilité… Parfaite…
- J’avais… oublié cette sensation…
Il s’ébroua rapidement quand la porte s’ouvrit pour céder le passage à un jeune soldat reptilien, nerveux.
- Mes excuses, mon seigneur. J’ai apporté le senzu que vous désiriez.
Vegeta s’approcha et saisi la petit graine avec gratitude. Il ne put s’empêcher d’ajouter:
- Merci, mon garçon, soldat…?
- Euh… Arkai, mon seigneur.
- Arkai. Tu as fait vite, c’est parfait, retourne à ton poste maintenant.
- Oui seigneur!
Il regarda partir la recrue toute fière et se fendit d’un sourire. Il en fallait peu pour contenter un soldat, surtout frais émoulu. Un petit compliment d’un supérieur plutôt qu’une brimade ou de l’indifférence était parfois tout ce qui séparait un allié loyal d’un homme faisant simplement son boulot. Sur cette pensée, il croqua le senzu et ressentit avec bonheur ses pleines capacités revenir. Quelques mouvements simples lui prouvèrent qu’il était à nouveau chargé à bloc. Revenant aux affaires actuelles, il sortit.
Le commandant en chef du vaisseau suait par tout les pores. Lui qui voulait du neuf était servit, mais ce n’était pas du tout ce qui l’aurait satisfait. C’est pourquoi en lieu et place de retourner sur le pont, il bifurqua jusqu’à ses quartiers privés. Là, le vieil alien alla droit au mur du fond et pressa un pan de métal qui… s’ouvrit pour révéler un appareillage de communication dernier cri. Il pianota d’une main tremblante et due s’y reprendre à plusieurs fois pour trouver le bon code. Un hologramme humanoïde s’afficha au bout de quelques secondes, qui lui parla d’une voix rauque:
- Amiral Tionne, je suis extrêmement occupé. J’espère pour vous que l’excellente nouvelle que vous m’apportez compensera le dérangement.
- S… Sans doute pas bonnes, seigneur Raditz m… mais j’ai des nouvelles absolument incroyables…