Lenidem a écrit:Je viens determiner la lecture de cette fanfic! Pour que tu saches un peu comment ça s'est passé, je l'ai lue en deux parties : il y a de ça quelques mois, j'ai lu jusqu'au chapitre où Végéta décide d'entraîner Goku - pardon, Kakarotto. Puis comme j'avais assez peu de temps libre d'une part (session d'examens oblige) et que je supposais que ça allait devenir un doublon des "Cold's Family Chronicles" avec des saiyens en lieu et place des démons du froid, j'ai interrompu ma lecture. Ensuite, va savoir pourquoi, je m' y suis remis. J'aurais bien commenté à la manière de San999, que je trouve excellente, mais je suis trop impatient pour noter mes remarques à chaque chapitre, donc ce sera tout d'un bloc!
ah, oui effectivement, cela faisait un long moment que tu n'avais pas commenté^^, bien, alors je vais te répondre point par point
- Je n'ai pas vraiment aimé le combat contre Cold. Déjà, j'ai trouvé bizarre que la gravité affecte plus Végéta que lui, alors qu'il lui est supérieur en puissance. S'il y a une explication autre que "Cold est plus habitué aux terribles gravités", elle m'a échappé. De même, je n'apprécie pas trop l'idée qu'il maîtrise le déplacement instantané, ainsi que le repérage d'esprit. Ca ne correspond pas à l'idée que je me fais du perso. Ces goûts personnels mis à part, le combat en lui-même était bien décrit, avec un Végéta qui manie sa propre force à la perfection.
effectivement, il n'y a pas d'autre explication que celle que tu donnes. je sais que la puissance détermine en principe la résistance à la gravité, mais je considère que dans le cas d'une gravité vraiment extreme (comme ici) il faut un minimum d'expérience de la haute gravité pour pouvoir résister. dans le cas présent, hormis le 10G de Vegeta, l'empereur du même nom n'a jamais eu d'expérience de ce style (et au grand jamais pour une gravité de ce niveau) alors que dans ma vision, Cold est né sur une planète de cette gravité, ça lui est donc aussi naturel que de marcher. quand à ses techniques, étant donné son age, je me suis dit qu'il avait eu le temps de bourlingué dans sa jeunesse et d'apprendre deux trois trucs. j'en profite pour donner une explication relative au "pourquoi il est toujours au pouvoir s'il est moins fort que son fils?" réponse: il a quelques atouts dans sa manche^^
- La transformation en faux super saiyen? Je ne suis pas fan des idées non canon en général, mais pourquoi pas.
oui, je m'en suis pas caché, j'ai repris cette idée et l'ait transformé pour lui trouver une autre origine que "on voulait faire un SSJ mais on avait pas les design, on s'est trompé, désolé". au final, au terme de faux super saiyen, c'est plutôt "presque super saiyen" qui convient le mieux, ou super saiyen OOC

(super saiyen out of control

)
- Je trouve que le scénario s'envole vraiment avec l'arc Hilios. Cette machine me fait flipper! Surtout dans les visions qu'en a Végéta par la suite, dans les alternatives où c'est elle qui l'emporte : le Freezer lobotomisé sur son trône poussiéreux répétant sans relâche que "la paix absolue est atteinte" me donne des frissons! (Petit hors-sujet : à propos d'alternatives, je viens de voir "Mister Nobody" : à ne pas manquer!) D'ailleurs, en tant qu'incarnation du Chaos, Bob n'aurait-il pas agit tôt ou tard pour renverser cet ordre ultime? À moins que les connaissances d'Hillios ne soient telles qu'elle soit même capable de le maîtriser, lui? Ce serait vachement costaud, mais puisqu'elle plie les lois de la nature et de l'univers...
très content que cela t'ait plu^^. est ce que Bob serait intervenu? sans doute pas. il est neutre et a moitié cinglé de notre point de vue. s'il décide qu'il veut intervenir, il intervient mais la plupart du temps, à part une anomalie ici ou là, histoire de rigoler, rien de bien grave^^. dans le cas présent, le mieux serait de lui demander, mais c'est pas aussi sim
Bob: salut! comment vas? excusez l'auteur, je l'ai... endormi. enfin je crois... quand le cœur ne bat plus, c'est bien signe de sommeil pour la race humaine non? bref, serais-je intervenu dans ce cas là? sans le moindre doute! j'aurais laissé a hilios quelques centaines de milliers d'années pour s'amuser, et hop, lui aurez glissé un petit bug dans le système. je sais pas quoi par contre... Lui installer Windows? à coup sur il aurait disjoncté. quand à savoir si cette boite de conserve aurait pu me maitriser, aucune chance. il peut plier quelques lois toute simple, comme le temps et l'espace, mais si je lui envoi le Big Crunch dans sa face, on verra qui des deux survis. hum... mangerais bien une pomme, moi... oh! on parle de moi en bas
- Bob, parlons-en. Je l'aime! Il est drôle, sympa, complètement cheaté... D'ailleurs, c'est qui l'plus fort entre lui et Neko Majin?

J'apprécie vraiment ce visage positif que tu donnes au Chaos. Ca change des caricatures du cycle d'Elric et du monde de Warhammer, je ne sais pas si tu connais. Ou même, plus récemment, du Joker de Batman qui se prétend "agent du Chaos"... J'avais d'abord vu un clin d'oeil à ce personnage dans la fic de Tierts, et j'ai cru qu'il s'agissait d'un hommage à Silent Bob dans "Les Prophètes", vu qu'il y a une scène dans un train qui renvoie au troisième Indiana Jones : "No ticket!"

rooooh, on m'aime
. j'entends pas souvent des compliments comme ça, merci^^. vous savez ce que c'est, faut "arrêter le chaos"... Groumph. Neko Majin est un bon ami à moi, et la question de savoir qui cé le plu 4 ne se pose pas
. Le Joker n'est pas un de mes agents, il a juste bossé pour moi a l'occasion, et encore, en stage non rémunéré alors... Mais je m'égare! j'ai une tarte sur le feu et une petite anomalie à créer dans les higlands, yen a qui vont en perdre la tête! amusez vous bien! mangez des crèpes, bye 
ple de lui parler lol. houla, il est plus tard que je le pensais... je me dépêche de finir ce commentaire^^. quoi? qu'est ce que j'ai dit?
- Raditz en traître, comme c'est triste! J'aime bien l'idée du quator des derniers saiyens soudés jusqu'à la mort...comme une version nettement moins sympa des trois mousquetaires! Et à propos de Raditz...pourquoi diable personne ne lui a arraché son bras plus tôt? Il suffisait de lui en refaire un, comme pour Freezer dans l'univers 18...
personne ne lui avait arraché son bras parce que ce n'est pas si simple que ça non plus. raditz n’était pas si pressé de devenir un manchot ou de porter une prothèse. ensuite, les scientifiques avaient comme ça un sujet de recherche parfait. enfin, ils gardaient espoir de trouver un remède, ou, que dans le cas d'une victoire, le bras reviendrais a la normale.
- Quand j'ai vu Dabra, je me suis dit : merde, il inclut les personnages de la saga Boo, c'est qu'il est à court d'imagination! Mais apparemment pas! Tu te débarasses un peu facilement de Babidi je trouve (il a bon dos le Chaos!), mais c'est pour la bonne cause, alors ça passe. Content que Dabra reste beaucoup plus fort que Végéta, ça me semble logique et ça redore son blason.
l'occasion rêvée de redorer le blason de celui qui n'était qu'une serpillère dans le manga. et si Bob a décidé d'aider Babidi, je n'y
Bob: alors ça c'est totalement faux! au contraire j'ai un mal de dos terrible depuis quelques centaines d'années et je vous raconte pas la douleur! pas croyable ces gens qui vous jugent comme ça, sans penser que c'est peut etre pas si simple d’être l'entité suprême de l'univers. c'est beaucoup de stress! et Babidi je l'aime pas, alors... ben... oh et pis zut, je boude
peux rien. pfou... le temps file ce soir, je le vois pas passer. en tout cas, oui si Dabra est au niveau de perfect cell, vegeta en est encore bien bien loin, logique qu'il perde.
- Je ne peux pas dire que je me sois attaché aux différents membres du CI (encore que Styx...) mais ils ont des pouvoirs sympas et des traits de personnalité assez marquées pour qu'on les distingue. Et comme dans les chroniques de la famille Cold, c'est cool de voir la stratégie de groupe utile face à la surpuissance! Un des gros manques du manga selon moi.
content que dans l'ensemble ils te plaisent malgré tes difficultés a t'attacher^^
- Enfin, LA question qui tue : face à Hillios, puisqu'il s'agissait en somme de faire des trucs absurdes pour gagner du temps, pourquoi s'être battus l'un contre l'autre au lieu de danser la macarena? Ca aurait été tellement plus drôle!

Question subsidaire : aurais-tu lu "La Tour Sombre" de Stephen King?
parce que le moment n'était pas à la rigolade

. la tour sombre? non, ça ne me dit rien. je n'ai pas lu beaucoup de stephen king.
Si d'autres remarques me reviennent, je les mettrai dans de futurs posts. Allez, maintenant que je me suis mis à cette fiction, je te pardonne ton impardonnable retard sur Neko Majin... Mais ne tarde pas à continuer celle-ci, hein!

et bien, merci d'avoir pris le temps de me faire ce long commentaire, ça me fait très plaisir^^. je suis surtout sur cette fic, mais aucune n'est morte pour le moment, juré
Bob: mangez des pommes!edit: pas terrible, pas terrible... mais... nouveau chapitre!
Chapitre 48: traitrise (partie 2)
Neuf minutes et cinquante cinq secondes plus tard, l’immense vaisseau amiral s’immobilisait dans le spatioport de l’armée impériale, une complexe s’étendant sur plus d’une soixantaine de kilomètres carrés, a environ trente minutes de navette du palais. L’effervescence fut immédiate dès l’ouverture des portes. Des centaines de rapports à effectuer pour les officiers, des check up complets du vaisseau pour les centaines de techniciens du hangar 27, et surtout un quartier libre aussi inattendu que bienvenu pour tout l’équipage du Nappa. L’humeur joyeuse fut tout de même partiellement assombrie quand une annonce retentit dans tout le hangar:
- Attention, attention! À tout le personnel du vaisseau Nappa. Ordre de vous rendre immédiatement à l’infirmerie la plus proche pour un examen complet et un traitement immunitaire standard. Interdiction formelle de quitter le spatioport tant que tout le personnel du vaisseau Nappa n’aura pas été examiné. Attention, attention…
- Tiens? Je ne me rappelle pas de cette procédure. Lâcha Vegeta, immobile sur une des plateformes de débarquements de l‘appareil, toute son équipe à ses cotés.
- Nouvelle procédure de routine, indiqua Yron. Il y a quelques mois, un hangar a été contaminé par un virus alien extrêmement virulent. Ça a été une pagaille sans nom, on a même était forcé d’intervenir. Les occupants du vaisseau d’où venait l’infection avait littéralement perdu la tête dans les douleurs de leur maladie. On a maitrisé la situation assez vite, et Raditz a immédiatement instauré une procédure de stérilisation systématique de tout le personnel à terre au moins une fois par mois, et des différents équipages à chaque retours à la base. C’est assez fastidieux, mais au final, ça aide les hommes a guérir du traumatisme de ce jour là. C’est le principal.
- Pff… Nous n’avons pas le temps. Ni pour ça, ni pour annoncer mon retour. On fonce au palais, et on reste sur nos gardes, considérez qu’on est en territoire ennemi jusqu’à nouvel ordre.
- Oui seigneur! Répondirent en cœur tout le CI.
Les autres acquiescèrent rapidement, puis dans une explosion de lumière, Vegeta décolla si vite qu’il avait déjà passé le toit ouvert du hangar avant même que ses suivants ne l’imite.
Le saiyen était de fait largement plus rapide que n’importe quelle navette, et le trajet spatioport/palais ne lui prit pas plus d’une minute ou deux. Les systèmes de défenses automatisés autant que les gardes ne virent rien de plus qu’une trainée bleuâtre les dépasser en trombe, et ils avaient à peine commencé à réagir qu’un appel radio du commandant en chef du Commando Impérial les avertissaient de ne surtout pas ouvrir le feu. À leur grande surprise, le chef termina son appel en indiquant que c’était dans leur intérêt, et pas celui de l’intrus. Vegeta atterrit devant l’entrée sous le regard éberlué des soldats en faction, et fut rejoint par le CI et Eonn, puis enfin par Evana et Crakower, les moins rapides. Après quelques palabres pour faire revenir a la raison les gardiens, les immenses portes du bâtiment s’ouvrirent. Le groupe la franchit, et l’empereur de retour s’arrêta soudain en plein milieu. Tant d’années écoulées… et combien de fois avait-il pensé ne jamais revoir cette salle, cette planète…? En un instant, il se revit en train d’emprunter le même chemin en sens inverse, une peur jusqu’alors inconnue sur son visage, alors qu’il était poursuivi par Raditz et des dizaines de bureaucrates essayant de comprendre cette fuite si précipitée. Puis il revint à la réalité et s’ébroua discrètement. Tout les regards qui se posaient sur lui était totalement stupéfiés, ce qui n’avait rien d’étonnant. Il n’en avait cure cependant et se retourna vers ses hommes pour leur donner ses instructions:
- Je monte parler a Raditz. Souvenez vous de ce que je vous ai dit. Yron?
- Seigneur?
- Emmène nos visiteurs dans les quartiers du CI. Restez discret.
- Compris.
Le saiyen parti dans la seconde qui suivit et entra dans l’élévateur. Alors que la porte se refermait sur lui, Yron fit signe au groupe qui allait le suivre quand Rahab sortit du rang et annonça:
- Allez-y, je vous rattraperais, je fais un crochet par le labo.
Le CI acquiesça d’un seul mouvement, et les autres se contentèrent de rester silencieux. Ils se séparèrent et Rahab partit dans la direction opposée.
La cabine était bien trop lente pour l’empereur, qui se contrôla cependant le temps qu’elle arrive tout en haut, au niveau de la salle du trône. Là, Vegeta trouva une dizaine de gardes d’élite répartis dans l’antichambre. Ils ne tressaillirent pas en le voyant. Le mot était passé… Toute la planète allait bientôt savoir qu’il était là. Il avança d’un pas résolu vers la porte menant au trône et fut hélé par un garde visiblement ému, que l‘empereur reconnaissait pour avoir été a son service depuis le début de son règne. Le garde d‘élite Marik:
- C’est bon de vous retrouver mon seigneur!
Vegeta hocha sobrement la tête avec une ombre de sourire et répondit:
- C’est bon d’être de retour. Raditz est là?
- Le régent à été averti de votre arrivée mon seigneur, il vous demande de l’attendre dans la salle du trône. Il a selon ses termes beaucoup de choses a vous dire.
- Je n’en doute pas. Merci Marik.
Et il passa les portes… La salle avait été parfaitement restaurée suite au dernier combat de Kakarotto. Tout avait retrouvé sa place, si ce n’est que le luxe était maintenant plus présent. Des incrustations de matières rares enrichissaient les colonnes de chaque coté de la pièce, et de l’Eridium, un cristal bleuté hors de prix, veiné maintenant le marbre du sol. Raditz avait semblait il prit ses aises…
Les quartiers du CI se trouvaient près du palais, et étaient constitués d’un grand bâtiment en forme de losange, sobre, spacieux, mais totalement insignifiant comparé à la magnificence du monumentale siège du pouvoir. C’était cependant parfaitement suffisant pour le commando, qui bénéficiait de toute la technologie nécessaire à l’entrainement, a la communication, et à l’intervention, y compris une flottille d’une vingtaine de capsules monoplaces pour leurs seuls usages, et trois navettes plus spacieuses. À l’intérieur, comme partout dans ce lieu de très haute sécurité, patrouillait constamment une vingtaine de gardes surentrainés, de la catégorie élite de l’armée. Il fallait bien garder la maison durant l’absence du groupe. Yron échangea le salut classique avec le surveillant de l’entrée et ouvrit la porte avant de faire signe aux autres de le suivre. Il remarqua alors que Eonn restait un peu à la traine, comme hésitant. Il demanda:
- Eh bien? Qu’est-ce que tu attends?
Le chasseur de prime regarda d’un œil étrange le garde de l’entrée, puis fit un léger signe de tête au chef du CI. Celui-ci le considéra un moment, puis le rejoint. Eonn ne dit rien et fit quelques pas de plus avant de parler à voix basse:
- J’aimerais aller explorer un peu les environs. Fureter, récupérer quelques informations…
- Nous devons éviter d’attirer l’attention. On devrait rester ici pour l’instant et attendre.
- J’ai un très mauvais pressentiment sur toute cette histoire, Yron. Je crois que nous devrions exploiter le peu de temps qu’il nous reste pour être prêt le moment venu.
Yron resta silencieux… puis soupira:
- Humf… Tu as raison. Attends une seconde.
Il bipa son scaouter et ajouta:
- Styx? Vous nous avez suivi?
- Bien sur. Quel est le plan?
- Rey, tu vas aller rejoindre Rahab et l’avertir du changement de plan. Ensuite, vous irez faire un tour au bureau du renseignement pour enquêter.
- Bien compris.
- Styx, Vixen, vous vous dirigez vers le labo souterrain, regardez ou en est Raditz dans son projet. Personne ne doit vous voir.
- Reçu.
- Bien. Je vais rester là avec Crakower et Evana, et donner le change. On se retrouve ici dans une heure. Terminé.
Il coupa le canal et adressa un regard ferme au chasseur de prime:
- Ne te fais pas repérer.
Ce dernier sourit et railla:
- Pff, pas d’inquiétude, je suis pas un grand truc tout blanc qu’on voit à un kilomètre, moi.
Un sourire moqueur sur le visage, il s’éloigna sans un mot de plus.
Rahab passa la porte du laboratoire et pénétra dans le sas de désinfection ou il fut stérilisé entièrement par rayonnement avant de pouvoir accéder à l’intérieur. Depuis le combat contre Hilios, il avait vu ce bâtiment tellement souvent qu’il connaissait chaque recoin comme sa poche. Il marcha donc résolument jusqu’au service de recherche qui l’intéressait et entrepris de trouver un scientifique à même de l’aider. C’est alors qu’il tomba sur une vieille connaissance:
- Bonjour, Rahab. Déjà de retour de votre dernier voyage?
Il répondit courtoisement:
- Bonjour, professeur Serax. Oui, effectivement, nous avons du… écourter notre séjour. Ça tombe plutôt bien au final, j’aurais besoin de… vous savez.
- Bien sur, bien sur. Suivez moi.
Rahab détestait évoquer son sérum dans des lieux non sur. Galvauder sa plus grande faiblesse à la ronde n’était pas vraiment de son gout. Il suivit donc le Phasm jusqu’à son petit laboratoire privé, contenant toutes les recherches et notes personnelles de l’éminent scientifique. Là, Serax pianota une combinaison sur un petit clavier mural, qui provoqua l’ouverture du pan de mur attenant, révélant la chambre forte du professeur. Rahab s’assit sur une chaise et soupira avant de demander:
- Avez-vous trouvé un moyen de rendre le sérum plus efficace, professeur?
Ce dernier ressorti de la salle avec un petit injecteur rempli d’une substance bleue. Il indiqua avec un étrange sourire:
- En effet. La nouvelle formule que voici devrait se révéler bien plus efficace qu’auparavant. Elle stoppera la dégénérescence provoquée par votre anomalie génétique.
- Ce que vous me dites me soulage, doc… Allons-y, finissons-en.
Il lui tendit son bras pale et le Phasm appliqua l’objet contre la peau du commando. Un bruit discret indiqua l’injection du produit qui se diffusa rapidement dans les veines du soldat. Celui-ci se releva, attendit quelques secondes, et parla:
- Je… ne sens pas vraiment d’amélioration…
- C’est normal, il va vous falloir attendre un peu avant que votre organisme n’ingère le nouveau composé. À terme, vous allez vous sentir mieux. Beaucoup, beaucoup mieux.
- Hum… Très bien… Et bien, heu… Merci, doc. Vous pourrez m’en faire envoyer le dosage habituel dans mes quartiers?
- Bien sur, je m’en charge immédiatement.
Rahab fit un petit salut et sortit de la pièce, sans voir l’alien soupirer de soulagement, fier que tout se soit passé comme prévu. À n’en pas douté, cela ne pourrait que faciliter les choses.
Le temps se couvrait… N’ayant rien d’autre à faire qu’attendre, Vegeta avait remarqué les gros nuages noirs en train de s’amonceler au dessus de la cité. Il y avait de l’orage dans l’air… Un éclair zébra même le ciel juste avant que la porte ne s’ouvre grande. Raditz s’avança, vêtu d’une cape noire recouvrant tout son corps.
- Bienvenue, Vegeta! Bienvenue!
Alors qu’il approchait, l’empereur put le détailler plus précisément. Il arborait un sourire sincère, sur un visage peut être un peu aminci. Il n’y avait guère qu’un saiyen pour voir la marque de l’âge sur le visage d’un autre saiyen. Le commun n’aurait vu qu’un visage juvénile sans la moindre ride. Vegeta voyait un visage creusé, bien plus dur qu’avant. Seule la chevelure longue de son frère de race n’avait pas changée. Malgré la cape dissimulant sa silhouette, on pouvait aussi voir le déséquilibre provoqué par l’absence du bras droit du régent. Ce dernier s’arrêta au pied de l’escalier du trône et dit:
- Te voila enfin de retour. Alors, tu as réussi à détruire cette créature?
- En quelque sorte, oui. Je peux enfin reprendre mon trône.
Raditz laissa échapper un étrange grognement un brin dédaigneux. Vegeta n’y fit pas attention et continua:
- L’empire a l’air dans un bien triste état. Était ce un travail si difficile que de le maintenir à flot en mon absence?
Le sourire de Raditz durcit un peu, avant qu’il ne réponde:
- Pour ma défense, je dois dire que les failles dans nos méthodes de gouvernement ne m’ont pas beaucoup aidées a maintenir un empire fort.
- Des failles, tu dis?
La discussion prenait déjà des allures de combat. Vegeta ressentait une hostilité presque palpable dans le ton de son régent. Il avança et descendit quelques marches. Bientôt, il fut à la même hauteur que son subalterne.
- Bien sur, des failles. Regarde cet empire: nous régnons sur tout, mais nous nous contentons surtout de prélever un impôt misérable et d’arrêter les menaces.
- Nous possédons tout, et nous pouvons nous servir quand le besoin s’en fait sentir. Nous avons l’obéissance de toute la galaxie. Cela ne te suffit-il pas d’être seigneur partout ou tu poses le pied, Raditz?
- Pff… Laisse moi rire. Nous, les puissants seigneurs de la galaxie, nous contentons de mettre un peu d’argent dans nos poches, et le reste du temps, nous sommes la police chargée d’arrêter tout les conflits de ces minables inférieurs. Nous méritons mieux. Nous méritons tout!
- Tu oublies quelque chose, Raditz. JE suis l’empereur. Toutes ces années au pouvoir t’ont fait oublier ta place j’ai l’impression.
- Bien au contraire.
Raditz grimpa alors les marches jusqu’à la plateforme du trône.
- Mais cessons là ces élucubrations. Bas les masques!
C’est alors qu’il tournait le dos à Vegeta que sa cape tomba au sol, arrachant au saiyen un hoquet de surprise. Raditz portait une armure affreusement familière. En fait, il avait presque l’impression de voir l’un des chevaliers d’Hilios. Elle semblait paradoxalement plus « métallique » que la peau synthétique des chevaliers, mais ressemblait presque en tout point à part ça. Il n’avait cependant pas les épaulettes, et manquait encore son bras. Un peu partout, des lignes de lumières bleues parcouraient le métal noir. Raditz se retourna et dit:
- J’ai eu tout le temps nécessaire. Les choses vont changer, Vegeta. Tu ne sera plus empereur très longtemps.
- Je te demande pardon?? Qui es tu pour me parler comme ça? Ces cinq ans t’ont fait oublier à qui tu as à faire!
Raditz se retourna et sourit de toutes ses dents:
- C’est bien là ton erreur, Vegeta. J’ai passé chaque minutes de ces cinq années a me préparer pour mon avènement. Cinq ans à utiliser ce qui m’a été donné pour enfin m’élever à la position que je mérite. Et bien sur, à me préparer a pouvoir t’affronter et te vaincre.
- Tsh… Et tu crois que cette… chose va te permettre de me battre? Ma puissance n’a plus rien a voir avec ce que tu as connu. Ne te lance pas dans un combat perdu d’avance.
- Voila bien la preuve de tes limites… Tu crois encore que ta puissance seule t’accordera la victoire. Tu ne sais même pas de quoi je suis capable à présent.
Vegeta muta soudain en super saiyen. Tout ses doutes envolés, il n’avait plus qu’a mettre fin à cette rébellion. Il n’attaqua pas tout de suite, il avait encore un point à éclaircir:
- Et qui crois tu que l’armée choisira de suivre? Il me seront fidèle, tu le sais aussi bien que moi.
- Nouvelle erreur, Vegeta… Nouvelle erreur.
Le saiyen félon leva son poignet devant son visage et dit:
- Commande vocale, accès système de communication public.
Il lança un regard prédateur à son ancien prince, puis dit:
- L’armée d’Orion s’élève en même temps que son général.
Honnêtement, combien de chance qu’une telle phrase soit prononcée par hasard? Pratiquement aucune, évidemment. Une phrase code idéale. Et dans le cas qui nous occupe, une phrase qui résonna sur tout le système de communication de la planète, dans chaque rue, chaque bâtiment… de sorte que partout, le programme intégré dans les colonies de nanites injectées a chaque soldat s’activa aussitôt… remplissant l’air de Vegeta Prime de milliers de cris d’agonies. Les minutes passèrent, terribles, puis ce fut le silence.
- Qu’as tu fais, Raditz?
- J’ai récolté les fruits de mes efforts. Tout viens de changer. un nouvel âge commence, et mon empire sera bien différent de ce règne pathétique.
Le félon bondit soudain en avant, bien plus vite que n’aurait jamais imaginé Vegeta.
- Bien sur, avant cela, TU VAS MOURIR!!
- Qu’est-ce qu’il s’est passé… murmura Yron alors qu’il aidait à se relever l’un des soldats qui venait de s’effondrer en hurlant devant lui. Ça va aller?
- Il va aller très bien, ne t’en fait pas, Yron.
Ce dernier se retourna et resta coi devant celui qui se trouvait devant lui, vêtu d’une armure noire et entouré d’une quinzaine de soldats. Le plus surprenant pour le chef du commando était la silhouette de colosse de celui qui était sensé être un tas de graisse informe.
- S… Seigneur Nappa? Co… Comment…? Qu’est-ce que vous faites là?
- Tu vas très vite le savoir.
Il pointa le géant blanc du doigt et dit:
- Occupez vous de lui!
Enfin! Rey avait longtemps cherché avant d’enfin apercevoir Rahab. Celui-ci ce tenait au immobile et lui présentait son dos. Le shild lui lança:
- Rahab, enfin! Il était temps.
Ce dernier ne répondit pas. Il restait totalement inerte. Comme stupéfié. Rey arriva à sa hauteur, un peu troublé, et demanda:
- Euh… Rahab? Ça va?
Nul réponse ne vint, hormis une main pale qui agrippa soudain la gorge du Shild par surprise.
- Guargl!
Et zut… Il s’était pourtant cru discret, mais Eonn se retrouvait maintenant entourait d’une bonne cinquantaine de garde, dans un des hangar du palais, hermétiquement fermé depuis le déclenchement de l’alarme. Tous pointaient sur lui leur mains ou leurs armes. L’un des officiers lui dit:
- Rendez vous, vous n’avez aucune chance!
À ces mots, le chasseur de prime porta sa main en arrière, enserrant la poignée de son sabre, et répondit:
- C’est amusant ce que tu me dis… On dirait presque que tu penses que VOUS avez une chance…