Crakower a écrit:Excellent ça va chier!!!!!

en effet^^ et ça commence tout de suite!
Chapitre 49: guerre (partie 1)
Le premier coup de poing faillit bien toucher sa cible. Le balayage du pied qui suivit effleura même les cotes de l’empereur de l’univers. Malheureusement pour Raditz, le seul effet de son attaque fut mental, faisant basculer Vegeta dans une colère noire. Le saiyen au long cheveux ne vit qu’un flash doré avant de recevoir une violente rafale de coup qui le projeta de l’autre coté de la pièce ou il rebondit sur le mur à coté de la porte. La scène avait duré une seconde.
- Tu es vraiment stupide, mon pauvre Raditz… Grinça Vegeta entre ses dents. Pour qui te prends tu?
Ce dernier, alors au sol, se relava tranquillement sans le moindre mal. L’attaque n’était qu’une petite formalité, une mise en bouche, d’un coté comme de l’autre. L’empereur était presque aussi étonné qu’énervé:
- Tu penses vraiment être capable de me vaincre? Tout ça parce que tu portes une armure volée à Hilios?
- Pff… Là, c’est toi qui es stupide, Vegeta… Ceci…
Il indiqua son armure de sa main unique.
- … est bien plus qu’une simple armure comme ton vieux rebut ou même la pitoyable ferronnerie de Crakower. De plus, je suis moi-même bien différent de ce que j’étais auparavant. Je suis tellement, tellement plus…
- Tsh… Bluffe autant que tu le veux. Je vais te rappeler quelque chose de très important!
Il disparut si vite que son image n’était pas encore effacée de la réalité quand il envoya son pied à l’arrière du crane du félon, le projetant en avant comme un boulet de canon.
- ICI…
Son poing apparut comme par magie sur la trajectoire du buste en armure qu’il enfonça si violemment que son propriétaire cracha, les yeux exorbités:
- …L’EMPEREUR…
Il boxa la mâchoire sans défense et entendit distinctement un craquement, avant de balayer les jambes de son adversaire qui partit en vrille sur place. Il acheva son mouvement en agrippant férocement le bras unique pour l’entrainer avec lui avant de le balancer comme un fétu de paille à travers toute une rangée de piliers qui cédèrent l’un après l’autre sous la force de l’impact avec le corps désarticulé.
- C'EST MOI!!!!!!!!
Raditz acheva sa course non pas contre le mur, qu’il traversa comme une feuille de papier, mais dans l’antichambre, ou il disparut. Vegeta réussit enfin à desserrer la mâchoire. La trahison, même s’il s’y était un peu attendu, l’avais mis en rage. Il aurait pu s’attendre à tout, mais pas d’un de ses frères de race, qu’il avait emmené au sommet avec lui. Son aura dorée se calma un peu, et il avança à grandes enjambées vers la porte qu’il ouvrit d’une gifle qui manqua la sortir de ses gonds. Le traitre était là, à terre, entouré de toute la garde de l’empereur qui le menaçait de leurs armes.
- Ta rébellion prend fin avant d’avoir commencé. Tu es fini.
Raditz, à l’immense surprise du super saiyen, bougea son bras qu’il posa au sol, avant de se mettre à genou, le visage tourné vers ce dernier. Vegeta n’entendit qu’un mot:
- Feu…
Et quinze soldats d’élites se retournèrent d’un seul coup vers leur maitre pour tirer de concert quinze vagues d’énergie qu’il ne put esquiver. Le mur de l’antichambre et la moitié de la salle du trône vola en éclat, projetant des débris et de la fumée tout autour du groupe allié au traitre. L’étage en lui-même était rasé, mais le sol tenait encore bon. Raditz se releva, intact une fois de plus, hormis une trainée de sang séché partant de ses lèvres. C’était passé très prêt… Il allait bel et bien en avoir besoin.
- On… On l’a eut? Interrogea Marik, juste à coté de son nouveau chef.
Personne n’eut besoin de répondre, car le silence étant retombé, un son unique demeurait… Une pulsation régulière… Et cette pulsation, c’était aussi le cœur de tout les soldats qui battaient à mille à l’heure, alors que la terreur montait. Il n’y avait que le saiyen qui souriait. Il finit par répondre:
- Vous n’avez quand même pas cru que vous l’auriez avec ça? Au revoir messieurs…
Nul réponse, car d’entre les volutes opaques, une mâchoire crispée en la plus terrifiante grimace de colère venait d’apparaitre. Vegeta venait de revenir de cinq ans d’enfer, pour retrouver une armée de traitres… C’en était trop…
- À mon tour maintenant!
Marik vit la main auréolée d’or se dressait à une vitesse impensable, puis l’enfer…
Toute la cité trembla quand la moitié de la tour explosa, détruites par une vague d’énergie d’une puissance apocalyptique, qui traversa le ciel de Vegeta Prime, si rayonnante qu’elle éclipsa un temps le soleil. Cette lumière était visible de n’importe ou, ce qui obligea même Yron à se protéger les yeux de l’aveuglement qui entrait par toutes les fenêtres du bâtiment. Il se ressaisit cependant très vite pour écraser la tête du soldat qui venait de se figer devant lui, aveuglé également. Une vie dans le miroitement constant de la neige payait enfin semblait-il, et le pauvre soldat le paya comptant. Nappa observait la scène avec amusement tandis que les quelques derniers troufions encore debout repensait leur stratégie. Finalement, l’un d’eux décida que la ravissante jeune femme à l’angle de la pièce serait surement une proie bien plus agréable que le gros monstre blanc. Il bondit donc dessus alors que le monstre en question hurlait:
- Attention!!
Evana le vit arriver et armer son coup de poing sans faire le moindre geste. Le coup partit… Et elle glissa dessus, littéralement. La jeune femme fit un pas de coté en tourna sur elle-même, laissant le poing adverse la frôler très légèrement. Sa jambe jaillit dans le tourbillon, replié de telle façon qu’en un éclair, elle agrippa la gorge du sous fifre entre les deux parties de cette dernière, le bloquant comme dans un étau. Elle se laissa atterrir sur la pointe de son pied, pesant littéralement de tout son poids sur l’homme à terre. Ce dernier gargouilla une seconde avant qu’elle ne lui brise la nuque. Nappa se permit de commenter:
- Oh oh! Pas mal la gamine.
Evana se releva et regarda le colosse blanc:
- Quoi? Tu pensais peut être que mon frère était le seul à savoir se battre? Je ne suis peut être pas aussi fort que vous, mais ces sous merdes ne me font pas peurs.
Yron acquiesça rapidement lorsqu’un autre soldat surgit derrière lui, avant que son crane n’éclate comme un melon au passage d’un curieux marteau volant qui atterrit dans la main du petit bonhomme rondouillard qu’aucun des ennemis n’avaient juste regardé depuis le début de l’échauffourée. Il ajouta:
- La même!
Il ne restait que quelques guerriers en plus de Nappa, qui n’avait pas encore bougé. Yron l’apostropha:
- M’envoyer l’élite ne servira à rien, tu sais parfaitement qu’il ne sont que des microbes pour moi.
Le saiyen pouffa en entendant la déclaration et répondit:
- L’élite? Tu crois que ces gars là sont l’élite? J’ai pris avec moi les soldats qui gardaient le réfectoire!
- Pardon?
Yron regarda à nouveau les cadavres à ses pieds. Ils ne lui avaient donnés aucun mal, mais il avait vraiment cru affronter des soldats de très haut niveau… les gardes des réfectoires… il aurait du les abattre en leur soufflant dessus…
- Héééé oui. Raditz a fait des merveilles avec son… truc… Regarde ça!
Il montra d’un bref mouvement son corps aussi musclé qu’au bon vieux temps.
- Je me suis jamais sentit aussi bien! Je suis encore plus fort qu’avant! Et tout les soldats ont eut droit à leur doses.
La lumière se fit dans l’esprit du Yiti:
- Les injections!
- Et malin avec ça! Ouais, en même pas 24 heures, toute l’armée avait son petit cocktail. Je ne comprends pas grand-chose à tout ce bordel scientifique, mais depuis quelques minutes, l’armée impériale viens enfin de devenir plus qu’un groupe de tapettes en armure. Ça va être génial! Tu vois ce que le fond du panier est capable de faire, je te laisse imaginer pour nos meilleurs hommes.
Le résultat était assez terrifiant en effet… Mais une question trottait dans la grande tête bestiale, qui devait sortir, à tout prix:
- Mais… Comment…
- … est ce possible…?
Vegeta n’en revenait pas… dans les ruines fumantes et le trou béant que constituait tout ce qui se trouvait devant lui, Raditz flottait dans les airs, intact. Il parla d’ailleurs:
- Tu m’obliges à utiliser les ressources de mon armure. Je n’en ai pas douté une seconde bien sur, mais j’aurais pensé que je pourrais te résister un peu mieux… tu es devenu beaucoup plus puissant qu’avant, il n’y a plus de doutes. Peu importe, c’est la fin pour toi, Vegeta.
Ce dernier grogna et dit:
- Pff… Tu rêves!
De sa main encore tendu, il tira une nouvelle décharge qui engloutit son frère de race. Quelques instants plus tard, ce dernier réapparaissait, sans une égratignure. Vegeta ne paniqua pas cependant.
- Je me demande…
Il ferma quatre de ses doigts et pointa l’index sur le cœur du félon. Un rayon bleu électrique fusa à toute vitesse pour s’écraser à moins d’un centimètre de l’armure noire. L’empereur aperçut un léger rayonnement à ce moment là.
- Un bouclier…
- Hé! Hé! Bien vu. Mais un bouclier très spécial, attention.
- Tiens donc…
- J’ai de nombreuses surprises, Vegeta. Tu n’as aucune chance.
- La ferme! Hurla alors le super saiyen en se jetant en avant.
Quand le poing rentra en contact avec le bouclier, Vegeta cru que sa main avait explosée. Il se sentit comme catapulté en arrière et fila droit dans la salle du trone qu’il racla de tout son long jusqu’à pied de l’escalier.
- Qu…??
Il tenta de se remettre debout mais grogna quand il prit appui sur sa main. C’est comme si elle était en bouillie. Elle tremblait et le faisait vraiment souffrir. De son coté, Raditz se portait comme un charme, et atterrit tranquillement à quelques mètres.
- Je t’avais prévenu…
- Qu… que s’est il passé?
- Hé! Hé! Absorbation et réflexion de puissance cinétique. Pourquoi te frapper, quand tu peux très bien le faire tout seul?
- Qu… Qu’est-ce que tu raconte? C’est impossible!
- Pour toi et ces amateurs que tu oses appeler savant, je n’en doute pas une seconde.
- Tsh… Parce que tu vaux mieux peut être? Tu as à peine plus de matière grise que Nappa!
- Ça, c’était le cas avant. Mais grâce à ton… cadeau… lança-t-il d’une voix plein de venin en indiquant son moignon, tu n’imagines même pas jusqu’ou vont mes connaissances.
La mémoire fit son chemin en une seconde. La main qui agrippe le métal, une brève torsion et toute l’épaule qui cède d’un seul coup… le sang et le métal…
- Tu… Tu es Hilios?
Raditz bascula la tête en arrière et partit d’un grand rire.
- Alors Raditz est juste devenu malin tout d’un coup, c’est ça que tu es en train de me dire? Hurla presque Yron, hors de lui.
- Il ne m’en a pas dit plus. Je m’en tape, au final, le plus important, c’est qu’il m’a rendu ma fierté, et bien plus encore! Et maintenant, pendant que lui s’occupe de Vegeta, je vais m’occuper de vous trois. Je…
Un « BAH » monumentale résonna dans la pièce quand les deux poings du Yiti frappèrent l’armure noire du saiyen. Ce dernier parti comme un météore, arrachant un pan de mur pour aller finalement se rétablir en creusant deux sillons avec ses pieds dans le sol de la cour. Les trois autres suivirent, enjambant les cadavres fumants. Yron tomba en arrêt en voyant l’état du palais:
- Nom de dieu…
- Vegeta s’en donne à cœur joie on dirait. Railla Nappa. Mais j’ai vu ce qu’est devenu Raditz, même le super saiyen n’a aucune chance.
- Et toi non plus, salaud! Peu importe ce que t’as fait ce traitre, j’ai passé ces années à m’entrainer comme un fou pendant que tu mangeais des gâteaux!!!
Il abattit ses poings de chaque coté de son corps en hurlant:
- AAAAAAHHHHH!!!!
Alors se déploya toute la puissance accumulait par le chef du commando ultime de Vegeta depuis toutes ces années à son service, bien assez pour faire passer Ginue pour un bleu en charge de l’entretien. Son aura était d’un blanc presque cristallin, et la température ambiante chuta de plusieurs degrés aux alentours pendant que les arbres, la pierre et tout le reste se recouvrait de givre. Ça puissance à présent à son paroxysme, il lâcha:
- J’espère que ton élite améliorée n’est pas loin, gros tas, parce que tu vas en avoir rudement besoin!
Le saiyen ne se démonta pas du tout, et se permit même de railler:
- Ne t’inquiètes pas, on va bien s’amuser… Quand à mon élite, elle a été envoyé il y a peu pour arrêter un intrus dans le hangar 22... Qui que ce soit, il va passer un sale quart d’heure.
Evana, juste à coté, ouvrit la bouche et lança avec les accents de l’inquiétude:
- Eonn…
Un sale quart d’heure, oui… La question était plutôt de savoir pour qui en fait. La troupe d’élite nouvellement boostée avait réussit à enfermer l’intrus dans le hangar avec elle… et se rendait maintenant compte que c’était elle qui était enfermé avec lui.
- Yaaaaargh!!
- Mon dieu… AU SECOURR…org…
- Encerclez le! Ne le laissez paaaaaaaaaa…
Du sang… des litres… des dizaines de litres de sang imbibaient le hangar 22 au fur et à mesure que le chasseur de prime exécutait sa danse mortelle. Même les nouvelles capacités améliorés par les nanites n’était rien contre cet ouragan de mort. Eonn fonça droit sur un soldat terrifié sur lequel il grimpa littéralement pour placer chacun de ses pieds d’un coté du cou. Il fit demi tour sur lui-même pour boxer un rayon d’énergie qui lui fonçait dessus, provoquant un craquement sonore. Il se laissa alors tombé derrière le corps encore debout pour lui mettre un coup de pied qui le jeta dans un groupe en train de le viser. Ce coup le projeta lui-même en arrière sur trois soldats qui perdirent la tête quand son sabre chanta. Les trois morts ne s’étaient pas écroulés qu’il lançait son sabre droit devant lui tel un disque mortel taillant dans toutes créatures sur son chemin. Un guerrier eut le malheurs de le recevoir dans le ventre et finit empalé dessus, planté dans un mur. Les survivants, le voyant désarmé, crurent alors avoir une chance et une dizaine fonça sur lui. Ce n’est qu’au contact que quelque uns aperçurent les lames courtes d’une quinzaines de centimètres jaillissant du dessus de chacun de ses poignets. Quatre eurent la gorge tranchée, et deux autres finirent poignardés au cœur. Le chasseur de prime bondit alors sur un pauvre hère qu’il poignarda de ses deux mains avant d’atterrir sur lui, au milieu d’un nouveau groupe. Il sortit ses poignards du corps inerte et lança une main à sa droite et à sa gauche, doigts écartés. Une petite pointe d’énergie dorée jaillit comme un couteau de lancer de chaque doigt tua net un soldat. Le calme revint… Eonn se releva, couvert de sang de diverses couleurs, l’air grave. Il ne restait plus qu’un soldat, pétrifié d’horreur. Il le regarda, puis se dirigea calmement vers son sabre, à une dizaine de mètres de là. Il passa très près d’un garde qui cessa de respirer et… le contourna simplement. Il arriva finalement au pied du mur ou goutait les fluides de la victime du sabre, pendu quelques mètres plus haut. Eonn s’éleva et retira la lame avec douceur en prenant le corps dans un de ses bras. Il le déposa avec respect par terre et resta là, yeux clos.
- Tu… Tu es un monstre!!
C’était trop d’horreur pour l’alien qui se retenait surement de vomir devant une telle boucherie.
- Tu les as tous massacré!!
Eonn ne répondit pas et resta encore un peu là, immobile. Puis il rengaina son arme et se dirigea vers la sortie, flottant au dessus de la mer de morts. Il répondit au soldat cependant:
- Oui… c’est une chose terrible… J’y ai été poussé. C’était moi, ou vous. Ni plus ni moins. J’aurais aimé ne pas en arriver là. D’ordinaire je ne tue que ceux qui le mérite… ou ceux qui valent vraiment la peine. Un conseil, ne te met pas en travers de ma route, et il ne t’arrivera rien.
- Tu… Tu paiera pour tout ça!!
Eonn était arrivé à la porte close. Il soupira puis chercha un instant. Il avisa le panneau de commande et le fit sauter. Il dégaina une de ses lames de poignet, et la glissa dans la machinerie interne de la commande. Au bout de quelques secondes, la porte s’ouvrit d’elle-même. Il entendit soudain un hurlement derrière lui. Le soldat se tenait la tête dans les mains, tentant visiblement de garder le contrôle. Peine perdue. Il se jeta alors sur le chasseur de prime en hurlant. Une seconde plus tard il était assommé.
- Mais qu’est-ce qu’on vous a fait…
Eonn connaissait parfaitement la peur. Dans l’état ou il était, jamais ce gamin ne l’aurait attaqué délibérément. C’était comme si on l’y avait forcé… Il sortit et avisa bien vite la tour en feu. C’est a ce moment qu’une pluie battante s’abattit sur la région, lavant le guerrier du sang le recouvrant. Il entendit des explosions, plus loin, et compris qu’il n’était pas le seul à avoir eut des déconvenues.
- Ça a commencé on dirait…
Il repensa aux mots qui lui avaient été adressé et lâcha:
- Ne te tracasse pas, petit… Je crois que nous allons tous très chèrement payer cette journée…