par Majin-vegeto89 le Lun Avr 01, 2013 20:58
nouveau chapitre! alors, il se pourrait que vous trouviez de "légers" hommages à un film connu, alors oui, j'ai plagié, j'ai honte, voila :p
Chapitre 61 : Sparta
L’ennui avec les voyages en Hyper-espace dans une navette de transport, c’est qu’on a peu d’espace, et quasiment rien à faire... Dans des moments comme celui-là, Eonn aurait aimé être comme Vegeta. Combien de fois au fil des années à espionner discrètement l’empire l’avait-il vu entrer en méditation dans son siège et ne plus bouger pendant tout le voyage, jusqu’a finalement revenir parmi les vivants en fin de trajet, frais et dispo et pas le moins du monde gêné par la période d’immobilité. Maintenant comme alors, le Paria occupait son temps comme il pouvait en somnolant. Il ne restait plus qu’une heure environ avant d’atteindre leur destination, le fameux point de rendez-vous, et Eonn n’était pas enthousiaste... ça faisait si longtemps qu’il était parti, ou plutôt, qu’il avait fui Sparta... Des décennies, mais il était sûr que là-bas, personne ne l’accueillerait à bras ouvert. De toute manière, cela importait peu. Sois Vegeta serait déjà sur la planète à son arrivée, soit il montrerait le message que l’ancien empereur lui avait confié au cas où, à l’attention du roi de la planète.
Un grognement interrompit ses réflexions. Il fit pivoter son siège pour voir entrer dans le cockpit Vixen, l’air d’être passé sous un vaisseau, en train de se masser le crane.
- Eh bien! Il était temps! Bienvenue dans le monde des vivants, super saiyenne.
- Grumbl... Quoi...? demanda la métis, l’air encore dans les vapes et la voix pâteuse.
- Et bien oui! Ta première transformation est tombée à point nommé. Tu ne te souviens pas?
- Euh... Si... C’est brumeux...
Puis elle se figea d’horreur.
- Si! Je me souviens! Lachésys! Cette saloperie, je vais la faire bruler!!
- Du calme, du calme. Tu nous as sauvés la vie, c’est tout ce qui compte. Viens t’assoir.
Vidée, elle obtempéra.
- On va ou?
- Nous sommes en route pour Sparta...
- Ta planète?
- Hum...
- Ouaw... Cache ta joie, c’est gênant.
Le chasseur de prime garda le silence un moment, puis choisit d’exposer l’une des raisons de son « enthousiasme ». Il se tourna vers la jeune femme et montra son regard métallique:
- Dis-moi, Vixen. Tu ne t’es jamais posé de question à propos de mes yeux?
- Si, mais tu n’en as jamais parlé alors...
- Cadeau de départ de la part de mes amis. Quand un Spartan est déclaré Paria, on l’exile en lui crevant les yeux.
La réponse eut le don de couper le sifflet de la métisse qui ne dit plus mot du trajet. Eonn ne chercha pas à reprendre la conversation et se mura dans le silence en regardant à travers le hublot.
Sparta était une belle boule rouge unie flottant dans l’espace. Environ deux fois plus grande que la terre, elle renvoyait un superbe éclat de sang. Et quelques dizaines d’éclats d’acier... La voix du chasseur de prime troubla le silence du cockpit:
- L’armée impériale...
- Que font-ils là?
- Connaissant la politique de Raditz, ils cherchent certainement à asservir la planète.
- Ma mère m’a dit que même Vegeta n’avait pas réussi à l’époque, et que le mieux qu’il avait pu faire, c’était signer une trêve. C’est vrai?
- Oui. J’étais déjà parti à cette époque, mais je connais l’histoire. L’armée impériale s’est cassé les dents pendant des mois sur les défenses Spartan. Quand le Quatuor Saiyen a débarqué, Vegeta a eu une entrevue avec Néolidas, le roi. Ce dernier lui aurait gentiment dit d’aller au diable, et que tout ce que voulait Sparta, c’était la liberté de gouverner son territoire comme elle le désirait. Les deux souverains ont débattus longtemps, et l’accord a vu le jour.
- Pourquoi Vegeta ne les a pas réduits en miettes? Ils sont si forts que ça?
- Je ne sais pas... Notre armée entière n’aurait rien pu contre un super saiyen à pleine puissance, ça c’est certain. Il avait ses raisons je suppose...
Puis il dit:
- Mais peu importe tout ça. Sparta est en guerre contre Raditz, c’est déjà un bon point, tachons de nous poser près de Ménéalion, la capitale.
- On va se faire tirer comme des pigeons...
- On se posera à bonne distance, la technologie est très limitée sur Sparta.
Vixen tenta un sourire à cette déclaration:
- Vous êtes un peuple d’arriéré? Ça explique tout.
Le sourire revint enfin sur le visage du Paria:
- Non, mais la doctrine Spartan enseigne que toute technologie nous affaiblit. Nous n’avons pas de scanner longue portée, mais nous avons d’excellents yeux, et des sens très aiguisés. Pas le choix pour survivre, tu le verras peut être.
Et il engagea le vaisseau vers la descente en atmosphère.
La gravité était assez importante sur le sol de la planète, même si ce n’était pas un problème pour les nouveaux venus. Quand Eonn posa le pied sur le sable de son sol natal, il soupira, nostalgique.
- Je ne pensais jamais revenir ici...
- C’est un désert...
Le chasseur de prime se tourna vers la jeune femme qui regardait alentour d’un air dépité. Il répondit:
- L’eau est dans le sous-sol, mais c’est vrai que c’est aride.
Il pointa une direction, puis une autre, et une dernière. Pendant son mouvement, il déclara:
- Par-là, là et là-bas, c’est le sable à perte de vue. Quelques avant-postes, des camps d’entrainements par ci par là, et c’est tout. Soixante degrés la journée pendant l’hiver, moins trente la nuit quand il fait bon. Pas une vie amicale à des centaines de kilomètres, mais c’est plein de bestioles mignonnes comme tout.
Vixen déglutit, et demanda:
- Du genre?
Le chasseur de prime eut un petit rire au souvenir qui lui remontait en mémoire, et dit joyeusement:
- Quand j’avais dix ans, j’ai tué un Scor gros comme la navette. Il a failli m’avoir, mais un de mes amis a détourné son attention. Je suis monté sur son dos et je lui ai enfoncé son dard dans la carapace. C’était une belle promenade.
Préférant ne pas demander ce qu’étais un Scor, son imagination répondant très bien elle-même, Vixen ne dit rien, mais se réjouit tout de même de revoir son ami de bonne humeur. Ce dernier, retrouvant son sérieux, pointa la dernière direction possible:
- Et par là, c’est vers la capitale, autant se mettre en route avant la nuit, c’est là que les plus grosses bêtes sortent.
- Et Yron? Il est toujours plus ou moins dans le coma.
- Verrouille le vaisseau. Elles le récupéreront plus tard.
- Qui ça?
Mais le Paria de retour avait déjà tourné les talons, s’enfonçant dans le dédale rocheux à coté duquel ils avaient atterri. Un peu vexé, mais ne désirant pas s’attarder seule en ces lieux, la métis ferma la navette et s’empressa de suivre son compagnon.
Le soleil couchant, à peine visible entre les rochers escarpés, donnait une teinte flamboyante au ciel écarlate. Eonn marchait tranquillement, Vixen sur ses talons. La décontraction de l’un n’avait d’égal que la tension de l’autre. Eonn murmura alors:
- Elles en ont mis du temps...
- Hein?
Vixen regarda son ami qui avait posé une main sur son bras pour la faire stopper. Il parla à voix basse et calme:
- Bien, ne bouge pas. Elles nous ont repérés, il y en a deux sur la colline derrière moi, une dans le chemin d’où nous arrivons, et certainement trois ou quatre à quelque mètre de nous. Laisse toi faire, reste calme, et surtout, ne cherche pas à lutter.
- Mais de qui tu parles??
- De nos éclaireurs...
Au moment où il prononçait ce mot, trois silhouettes bondirent. En moins d’un quart de seconde, Eonn et Vixen étaient maitrisés, chacun une lame d’énergie dorée sous la gorge. Vixen put alors voir qu’il s’agissait de femmes un peu plus petites qu’elle, svelte et vêtu d’armures sombres d’un style presque antique, avec un casque ne laissant visible que les yeux, violet. Une voix étouffée sortit alors du casque de la Spartan tenant Eonn prisonnier. Elle articula un charabia colérique auquel Vixen ne compris rien, si ce n’est le mot « Impéri » prononcé avec un ton encore plus hargneux. Alors, calmement, sans même faire mine d’être gêné, le natif prisonnier lâcha:
- Dis ize Sparta.
A cette simple phrase, pas plus intelligible pour la demi saiyenne que le reste, tout le groupe de guerrières parut extrêmement surpris, et, enfin, la chef lâcha:
- E... Eonn?
- Naya?
Cette dernière lâcha aussitôt prise et regarda le chasseur de prime sans dire un mot. Eonn, lui, n’en fit pas du même:
- Tu as sacrément grandi depuis le temps...
- Et toi, tu as perdu le peu de jugeote qu’il te restait on dirait. Je devrais t’exécuter sur le champ, tu le sais?
- Oui, mais tu n’y arriverais pas. Et puis, j’ai un message à transmettre au roi de la part de l’ancien empereur.
Naya ne releva pas la vantardise, et dit:
- J’espère que le roi aimera ton message. Mais très franchement, je pense que tu auras de la chance si tu arrives au palais en un seul morceau. Suis moi, toi et ta... chose.
- Hé!
Le reste du trajet se passa sans incident. Les guerrières étaient silencieuses, autant de parole que de mouvement. Chacun de leurs gestes était net et précis. Vixen eut vite fait de s’apercevoir qu’elles ne laissaient même pas de trace dans le sable qu’elles foulaient. De même, aucune trace d’énergie n’était palpable en elles. Vixen se demandait pourquoi Eonn semblait aussi décontracté que s’il se baladait avec des amis pour partir en pique-nique, alors que son escorte semblait extrêmement tendue, avec même un soupçon de colère pour la chef de groupe. C’est alors que la métisse commença à ressentir autre chose. D’abord une, puis deux, et à chaque pas, de plus en plus de puissances qui apparaissaient dans sa conscience. Eonn l’avait aussi sentit, car il releva soudain la tête en souriant :
- Ah… On arrive à la maison.
- Silence ! lui ordonna Naya.
Vixen risqua une question :
- On arrive à la capitale ?
Et ce fut Naya qui répondit :
- Dans quelques minutes, maintenant, la ferme !
- Hé ! ça commence à bien faire ces manières ! Eonn, pourquoi on ne se débarrasse pas d’elles ? On a déjà affronté bien pire !
Le mot n’avait même pas fini de franchir ses lèvres que deux lames jaunes brillaient sous sa gorge. Pas impressionnée pour deux sous, la métisse commença à laisser sa puissance augmenter. Certes, elle n’était pas sure du tout de pouvoir devenir super saiyenne à volonté, en particulier parce qu’elle avait beaucoup de mal à croire que ça s’était produit une fois, mais elle était certaine de pouvoir se débarrasser de ces quelques Spartan, quoi qu’on puisse dire sur ce peuple. Ce fut Eonn qui l’empêcha de passer à l’action :
- C’est vrai, on pourrait les abattre, mais d’une, je n’ai aucune envie d’attaquer mes anciennes amies, de deux, ce n’est pas le meilleur moyen d’entamer les négociations avec mon peuple, et de trois, on arrivera bien plus facilement au château en tant que prisonniers qu’en tant que visiteurs. Tu me suis ?
Devant la logique de la déclaration, Vixen laissa son énergie retomber en hochant la tête. Naya cracha :
- Tsh… Toi nous battre toutes ? l’exil t’as fait mal si tu crois avoir fait tant de progrès. Tu n’étais même pas de taille contre moi à l’époque.
Eonn sourit une fois de plus, et se contenta de dire :
- Les temps changent.
Et il plongea dans le silence. Naya ne releva pas, et un peu plus tard, le groupe déboucha dans une vallée bordée de montagnes. Là, Vixen laissa échapper un léger :
- Wouah…
Au centre de la gigantesque vallée, une immense montagne trônait à une altitude de plusieurs kilomètres. Malgré la distance, Vixen aperçu la ville monumentale tout le long de ses flancs, et le château qui la dominait de toute sa majesté. Vu la distance, la jeune fille évalua la hauteur de l’édifice à une bonne dizaine de kilomètres de haut, et peut être vingt fois plus de large. Alors qu’ils progressaient le long d’une large route de pierre rouge vers les fondations de la montagne, l’extra-Spartan constata que l’architecture de ce peuple semblait frappée de gigantisme. Au bout de quelques dizaines de kilomètres dans le désert de la vallée, Vixen et le reste du groupe s’engagea par la grande porte des remparts de Ménéalion, haute de cent cinquante mètres et large de trois cents. Après près d’un kilomètre dans un couloir de pierre allant en rapetissant, la métisse passa une porte bien plus petite (à peine trente mètres de haut) et réalisa qu’elle n’avait fait que franchir l’épaisseur de la muraille de roche massive haute de deux kilomètres qui constituaient l’enceinte de la ville. Dans la ville, tout était de taille démesurée, de pierre dense rouge sang et de métal travaillé à la main. Tout cela était fantastique à voir, mais en entendant le récit d’Eonn, Vixen s’était attendu à bien plus… rustique. Peut-être un… euh… un assemblage de tente ou de petites maisons… quelque chose de plus pratique et plus adapté à un peuple de guerrier. Le natif dut voir son désarroi, car il lui dit :
- L’agrandissement de la cité est une épreuve en soi. Déplacer des milliers de tonnes de rocailles pour construire sa maison, construire la muraille, la détruire et la rebâtir plus loin lorsque la place manque, tout cela sous une telle gravité forge le corps et la volonté de notre peuple.
- NOTRE peuple ? s’indigna Naya. MON peuple. Tu n’es plus rien pour nous depuis… ce que tu as fait.
Même la rude guerrière Spartan sembla écœurer à évoquer le crime d’Eonn, ce qui ne fit qu’accentuer la curiosité de la jeune fille. Le chasseur de prime ne semblait éprouver aucun regret. Tout était vraiment étrange.
Le palais était encore plus grand que ce qu’avait estimé Vixen. Si, comme l’avait dit Eonn, tout avait était bâti à la main par le peuple de Sparta, elle comprenait mieux l’extrême robustesse de ce peuple. En parlant de ce dernier, Vixen avait au final assez peu vu les autochtones au cours de l’ascension jusqu’au lieu du pouvoir. La cité était presque déserte, en dehors de quelques robustes sentinelles, d’une taille équivalente à celle d’Eonn ou un peu plus peut être. Enfin, après une interminable promenade dans le monolithique palais, les deux prisonniers entrèrent dans la salle du trône au moins trois fois plus grande que celle du palais de Vegeta en son temps, et complètement vide… en dehors d’un trône de pierre. Une chose était sure, les Spartan n’avaient pas du tout le gout de la décoration, en dehors de quelques tentures comportant le blason du roi actuel, tout était rude et épuré. Au centre de la pièce, Naya arrêta son groupe et dit :
- Nous avons contacté le roi, il ne devrait plus tarder.
- Tiens donc… Sa majesté n’est pas là ?
- Mesure tes propos Eonn. Tu ne l’as peut-être pas remarqué, mais nous sommes en guerre. Ça va faire deux ans que l’empire nous attaque sans arrêt. Le roi était sur un champ de bataille dans l’hémisphère sud quand on l’a appelé. Il sera bientôt là.
- Quelle joie…
Ils n’attendirent pas longtemps. Un bruit semblable à un ouragan résonna dans les couloirs du palais, allant jusqu’à faire trembler les murs et le sol, puis une série de bruits de pas retentirent avant que la porte de fer ne se décolle presque de ses gonds pour aller heurter le mur. Vixen écarquilla les yeux et Eonn soupira tandis que l’unité d’éclaireur se raidissait.
Il était immense… Sans doute trois mètres de haut, colossal, les pectoraux enfermés dans une carapace de métal laissant libre des abdominaux plus dur que l’armure elle-même. Sa tête était couverte d’un casque à cornes à panache rouge donnant l’impression qu’il était en feu. De son visage, on ne pouvait voir que les yeux violets, le nez, la bouche et le menton barbu, de la même teinte que le panache. Derrière lui voletait une cape carmin donnant au géant une armure royale. Ses pas foulaient pesamment le sol, et plus il approchait, plus Vixen pouvait voir que chaque partie visible de sa peau comportait une cicatrice. Une autre information de plus en plus notable, il était en colère. Sa voix de stentor hurla à travers la vaste salle :
- J’ai dû revenir avec mes troupes en laissant des survivants Impéri. J’espère que c’est impor…
L’immense souverain s’arrêta net lorsqu’il vit l’exilé. Il sembla réfléchir un moment, puis sa mâchoire se crispa avant qu’il ne hurle :
- EONN ?!
- Salut Néolidas…
Un énorme fracas résonna dans la salle quand le colosse bondit sur le jeune homme, arrachant une partie du sol sous ses pieds. Le sol qui une seconde avant avait accueilli le chasseur de prime vola en éclat sous le poing gigantesque du roi. Tout autour de lui atterrirent les éclaireurs, Eonn et Vixen, une seconde avant que Néolidas ne bondisse une fois de plus sur son frère de race. Celui-ci n’esquiva pas et glissa selon sa manière si particulière sous le coup avant de repousser le géant au loin. Alors que ce dernier reprenait pied, il hurla :
- Je n’ai plus rien à voir avec le marmot que tu brutalisais, Néolidas ! Je ne suis pas ici de mon plein gré, et je ne veux pas me battre, mais je te jure que tu ne me toucheras plus jamais !
- Comment ?! Sale gamin de merde ! Tu oses revenir après ce que tu as fait, et tu me provoque en plus ?? J’en étais sûr, l’exil était trop bon pour toi ! Je vais t’écraser !
Il se précipita sur sa future victime, mais une silhouette minuscule en comparaison le heurta de plein fouet et l’éjecta contre un mur. Le temps qu’il relève la tête, Vixen se tenait au côté de son ami, prête à tout. Néolidas cracha :
- Ça fera deux morts au lieu d’un alors.
- Mais qu’est-ce qui vous prends espèce de taré ?? hurla à son tour Vixen. On apporte un message de Vegeta !
Le calme retomba pendant que le roi analysait l’information.
- Vegeta ? Il est en vie ?
Il se redressa, sa colère comme envolée, et sourit :
- Je pensais que ce barbare s’était fait poignardé dans le dos par son général. Qu’attendre de plus d’un saiyen après tout ?
Vixen ne put réprimer sa question :
- Barbare ?
Néolidas la fixa une seconde, puis répondit :
- Evidemment. Les saiyens ne sont que des barbares assoiffés de sang. Ils n’ont toujours cherchés qu’à se perdre dans des batailles sans but, ni honneur. Ils ne comprennent rien à la Guerre. C’est pour ça qu’ils ont été exterminés.
- Parce qu’arracher les yeux d’un ami, c’est très honorable…
Vixen n’avait pas pu s’en empêcher, et regretta immédiatement ses mots. Eonn la foudroyait du regard, tout comme Néolidas qui cracha, venimeux :
- Tu ne sais rien de ce qu’a fait ton « ami » pour mériter ça. Je te conseille de te taire petite effrontée.
Il se tut un moment, comme s’il prenait le temps de se calmer, puis reprit :
- Bon… Et quel est le message de ce cher Vegeta ?
Eonn s’avança, sans la moindre peur sous le regard flamboyant du géant :
- Le voici.
Et il sortit un petit disque qui projeta l’image du Saiyen :
- Roi Néolidas. Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas eu de contact. Je sais que Raditz harcèle vos frontières depuis des mois. Si vous voyez ce message, c’est qu’Eonn sera arrivé sur Sparta avant moi. Je sais quel grief vous oppose, et vous demande de ne pas tenter de vous venger.
Eonn laissa échapper un hoquet de surprise en entendant la phrase. Alors Vegeta savait ? Mais… Ah… Bien sûr… Evana…
- Nous n’avons ni le temps, ni les moyens de nous perdre dans des luttes internes. Eonn est un de mes alliés les plus précieux, et les plus puissants. Nous avons tous besoin de lui, et de vous, roi. Je serais bientôt ici si ce n’est pas encore le cas. Si j’ai raison, j’aurais trouvé un moyen de combattre efficacement Raditz d’ici là, mais j’ai besoin des Spartan. Votre armée n’a pas d’égal dans tout l’univers, aidez-moi. Ensemble, nous pourrons écraser Raditz une fois pour toute. Vous êtes sage, Néolidas, et vous savez que votre peuple, aussi puissant soit-il, ne tiendra pas éternellement contre tout l’univers.
L’hologramme fit une pause, puis conclut :
- J’arriverai bientôt sur Sparta avec mes alliés. Je vous demande de les accueillir jusqu’à ma venue. Si vous acceptez mon offre, nous finaliserons le plan d’attaque. Sinon, nous nous retirerons, et vous laisserons mourir face à l’armée impériale. A vous de choisir.
Et l’hologramme disparu lorsqu’apparut le rire du colosse :
- Ha ! ha ! ha ! Ce petit gringalet à toujours eut le sens du mot.
Il regarda Eonn, et articula :
- Puissant… Toi ? Tsh… J’aimerais voir ça… En tout cas, tu as gagné un petit répit, Eonn. Remercie ton protecteur.
Eonn allait répliquer quand un garde surgit dans la salle :
- Seigneur ! On nous attaque !