Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 4
Publié: Sam Mai 13, 2017 13:13
@ Xela :
En même temps, on est au début d'une partie (pour ne pas dire tome...), je ne crois pas avoir vu d'histoire donnant des réponses si tôt ! ;p
@Masenko :
*s'enveloppe dans un voile de mystère en ricanant*
Merci ! :3
Ne t'en fais pas, Anjani va te venger
J'ai quand même passé les pleurs de Joanna face aux premières proies ramenées par Feu du Ciel...
Après, dans ce cas précis, elle n'avait pas pensé du tout au départ qu'il s'agissait de ça.
"Tiens, je te montre comment on met un collet.
-Un collet ? C'est quoi ?
-C'est pour les lapins.
-Haaaa..." Chouette, un cadeau pour les lapins.
"Tu reviendras demain récupérer ce qu'il y aura."
Et en plus le lapin fait un cadeau ?
Le lendemain : ......................... OUIIIIIN !!
Ca, ça me rappelle quand mon pavé numérique n'est pas sur les chiffres. Je pense avoir compris tout de même la phrase...
Nous, p'tits citadins, on aurait du mal pour se nourrir, du moins les premiers temps, si on se retrouvait sans personne pour faire le "sale boulot" à notre place... Mais au final, ça serait plus "humain", comme façon de faire...
...
...
...
Non.
La preuve en est que le modèle original s'est fait couillonner cette semaine, et ça a donné une faute professionnelle au boulot.
Je ne m'étendrais pas plus là-dessus par ici, mais tu peux constater que c'est sans exagération.
Hélas. =__=
Je profite d'un moment de calme pour ninjater mes réponses et poster la suite !
Merci encore pour vos commentaires !! <3
Il me semble qu'il y a suffisamment d'indices pour que les accros à la chronologie aient trouvé à quelle époque nous nous trouvons... ?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Après un tel événement, ce qui se passa quatre mois plus tard avait pour le coup plus relevé de l’anecdote qu’autre chose aux yeux de la sorcière.
L’automne s’installait alors doucement, avec son cortège de changements : la forêt tournait à un jaune orangé flamboyant, la nuit commençait à tomber un peu plus vite, les soirées étaient de plus en plus fraiches, l’air était saturé des senteurs de champignons et de fruits sauvages enfin mûrs.
« Joanna ? »
La fillette se tourna vers la personne qui avait parlé. Un jeune homme aux cheveux violets s’approchait d’elle. Il n’y avait personne d’autre.
Son corps avait réagi tout seul, comme habitué à cette appellation. S’adressait-il à elle ?
Il vint s’accouder à la rambarde du balcon, juste à côté d’elle.
« Joanna, je repars demain. »
Le cœur de la jeune fille se serra de tristesse. Elle essayait de voir son visage, mais les rayons du soleil couchant lui tombaient droit dans les yeux.
« Joanna… Est-ce-que tu voudrais… Ça te dirait qu’on regarde le coucher de soleil ensemble ? »
L’instant d’après, elle était dans les bras du garçon. Quelle drôle d’idée, pensa-t-elle. Qu’avait-il donc besoin de la porter, pour simplement regarder l’astre sombrer sous la ligne d’horizon ? Son étonnement augmenta en réalisant que cet acte apparemment anodin avait éveillé en elle une incroyable variété de sentiments étranges : son cœur s’était mis à battre plus vite, la chaleur lui était montée au visage, et une joie mêlée de bonheur avait envahi son corps. Et son bonheur grandit lorsqu’il s’éleva avec elle dans le ciel pour l’emmener en volant jusqu’à la mer. Ils restèrent dans les cieux, silencieux, jusqu’à ce qu’apparaissent les premières étoiles.
« Tu n’as pas trop froid, Joanna ? »
Non, elle était bien, merveilleusement bien. Si seulement elle pouvait se rappeler son nom, et son visage…
« C’est une jolie tresse, que tu as fait là. »
Il était debout, face à elle. Elle sursauta. Quand est-ce-qu’il s’était posé ? Quand l’avait-il lâchée ? Quand étaient-ils rentrés ?
Elle tenait une mèche de cheveux violets, une mèche de ses cheveux à lui. Elle les avait soigneusement préparés pour les garder en souvenir. Il prit la tresse et attacha le cordon qui la fermait autour du long cou de la jeune fille, dont le cœur se mit à battre à tout rompre. Qu’il était entreprenant et délicat !
Il lui caressa la tête. « Porte-toi bien, petite Joanna. »
La bulle de bonheur éclata.
Ah, oui… Elle n’était qu’une enfant, à ses yeux. Il n’avait pas été entreprenant, mais simplement gentil. Si seulement elle avait eu cinq ans de plus… Si seulement elle avait eu dix-huit ans ! Peut-être l’aurait-il aimé autrement que comme une petite sœur ?
« Hoye !! Réveille-toi ! »
Un coup de pied tira la jeune fille de son sommeil, interrompant brutalement son rêve.
« Quand même, » grogna la sorcière en la voyant s’asseoir, hébétée, sur sa couche. « On peut dire que tu as eu le sommeil lourd, sur ce coup. »
L’adolescente la regarda avec surprise. Toutes deux savaient combien elle avait le sommeil léger, en temps normal, au point qu’elle avait souvent râlé après les ronflements de la vieille femme.
« Ça fait combien de temps que… » Que quoi, en fait ? Elle était toujours perturbée par son rêve, et n’arrivait pas à réfléchir à quoi que ce fut.
« Ca fait bien dix minutes que j’essaie de te réveiller. J’ai même cru que tu étais tombée dans le coma. »
L’apprentie regarda autour d’elle. Les volets étaient tirés, aucune lumière n’était visible dans les jours de la porte. Anjani avait tout de même ravivé la flamme dans la cheminée.
« Pourquoi… »
La sorcière la coupa immédiatement. « Tu brillais tellement que je n’arrivais plus à dormir.
-Je brillais ?
-Ton bras. »
Elle observa son bras ; il était comme d’habitude, avec sa marque ni plus visible, ni moins.
« Alors ? Que t’est-il arrivé, Fillette ?
-Je ne suis pas une fillette. » Elle n’avait pas pu s’empêcher de répondre avec amertume, tant cela lui rappelait son songe et le dépit qu’elle y avait ressenti.
« Il faut bien que je t’appelle d’une façon ou d’une autre, non ? Je ne vais pas te dire ‘Hé, toi !’ à tout bout de champ. Ce n’est pas poli.
-Et… Et pourquoi pas… Joanna ?
-Tu sors ça d’où, toi ? »
La jeune fille se trémoussa un peu sur sa couche, gênée. « J’ai rêvé… J’étais en train de rêver, quand vous m’avez réveillée… Et dans ce rêve, on m’appelait comme ça.
-Et après ?
-Je ne sais plus… » Malheureusement, en effet, le réveil avait été tellement brutal que les images fuyaient sa mémoire. Il ne restait plus que ce nom, Joanna, et ces sensations mitigées, l’envie d’être avec cette personne, et le dépit d’être trop jeune pour concrétiser ce souhait.
Ne lui restait-il donc plus qu’à attendre d’avoir l’âge désiré… ?
« Alors, » réfléchit la vieille femme, « ta mémoire se réveillerait-elle ?
-Vous pensez ? Et pourquoi maintenant en particulier ? » Elle ne pouvait s’empêcher d’être ronchonne à cause des sensations mitigées qui persistaient.
« Parce qu’il a l’air de se passer des choses intéressantes quand ton bras brille. » Il fallait donc tout lui dire, à la pauvre enfant…
« Les autres fois, je ne me suis souvenue de rien, » avança la préadolescente avec justesse.
-Peut-être faudrait-il que je t’assomme pour voir si ça t’aide à faire revenir test souvenirs, la prochaine fois que ton bras brillera, » suggéra Anjani avec malice. « Après tout, c’est peut-être la première fois que ça t’arrive en étant endormie.
-M… M’assommer ? Vous êtes sûre ? » Joanna déglutit, peu enchantée par cette perspective.
« Tu vois une autre idée ? Bon, tu te souviens de quoi d’autre ?
-Dans mon rêve, on a… Volé. Et c’était formidable ! »
A son grand étonnement, la sorcière soupira de dépit. « Il n’y a donc plus rien d’intéressant à tirer de ton rêve.
-Hein ? Comment cela ?
-Les rêves où on vole sont juste des manifestations de l’esprit, » lui expliqua la vieille femme. « Ton vol était contrôlé, ou tu avais du mal à voler ?
-Ce n’était pas moi qui volais, et il volait très bien…
-Hmm, donc cela signifie que quelqu’un a pris ta vie en main et ça te convient tout à fait. Et ce quelqu’un, forcément, c’est moi. Brave petite. Recouchons-nous. »
Joanna se rallongea, dépitée. Mais non, ils avaient vraiment volés… Renfrognée, elle remonta sa couverture sur son menton en maugréant que la vieille guenon pouvait bien penser ce qu’elle voulait, après tout. Elle, elle savait de quoi elle avait rêvé.
Un chapitre fort plaisant à lire, mais qui ammène plus de questions que de réponses !!
En même temps, on est au début d'une partie (pour ne pas dire tome...), je ne crois pas avoir vu d'histoire donnant des réponses si tôt ! ;p
@Masenko :
D'accord avec xela ! Plein de questions et pas encore de reponses
*s'enveloppe dans un voile de mystère en ricanant*
Interess chapitre quand meme cependant!
Merci ! :3
Vivement l'évolution de joanna elle me fatigue la petite :p
Ne t'en fais pas, Anjani va te venger
surtout le coup du lapin ... je me suis meme dit que tu allais un peu loin... apres tout elle vit avec des loups les animaux morts ellle devrait le comprendre ...
J'ai quand même passé les pleurs de Joanna face aux premières proies ramenées par Feu du Ciel...
Après, dans ce cas précis, elle n'avait pas pensé du tout au départ qu'il s'agissait de ça.
"Tiens, je te montre comment on met un collet.
-Un collet ? C'est quoi ?
-C'est pour les lapins.
-Haaaa..." Chouette, un cadeau pour les lapins.
"Tu reviendras demain récupérer ce qu'il y aura."
Et en plus le lapin fait un cadeau ?
Le lendemain : ......................... OUIIIIIN !!
mais il est aussi intéressant que tu sous enchasseur air faire servir ça ne fait pas vraiment réfléchir sur les actes que l'homme ou de l'animal en tant que chasseur doit poser pour avoir de la viande !
Ca, ça me rappelle quand mon pavé numérique n'est pas sur les chiffres. Je pense avoir compris tout de même la phrase...
Nous, p'tits citadins, on aurait du mal pour se nourrir, du moins les premiers temps, si on se retrouvait sans personne pour faire le "sale boulot" à notre place... Mais au final, ça serait plus "humain", comme façon de faire...
C'était chouette... Mais quelle nunuche ! Je suppose que tu as un peu exacerbé le caractère d'enfant qud tu devais avoir.... Rassure-moi !
...
...
...
Non.
La preuve en est que le modèle original s'est fait couillonner cette semaine, et ça a donné une faute professionnelle au boulot.
Je ne m'étendrais pas plus là-dessus par ici, mais tu peux constater que c'est sans exagération.
Hélas. =__=
Bon ben on est samedi donc bientôt la suite ! Coooool
Je profite d'un moment de calme pour ninjater mes réponses et poster la suite !
Merci encore pour vos commentaires !! <3
Il me semble qu'il y a suffisamment d'indices pour que les accros à la chronologie aient trouvé à quelle époque nous nous trouvons... ?
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-5-
Après un tel événement, ce qui se passa quatre mois plus tard avait pour le coup plus relevé de l’anecdote qu’autre chose aux yeux de la sorcière.
L’automne s’installait alors doucement, avec son cortège de changements : la forêt tournait à un jaune orangé flamboyant, la nuit commençait à tomber un peu plus vite, les soirées étaient de plus en plus fraiches, l’air était saturé des senteurs de champignons et de fruits sauvages enfin mûrs.
« Joanna ? »
La fillette se tourna vers la personne qui avait parlé. Un jeune homme aux cheveux violets s’approchait d’elle. Il n’y avait personne d’autre.
Son corps avait réagi tout seul, comme habitué à cette appellation. S’adressait-il à elle ?
Il vint s’accouder à la rambarde du balcon, juste à côté d’elle.
« Joanna, je repars demain. »
Le cœur de la jeune fille se serra de tristesse. Elle essayait de voir son visage, mais les rayons du soleil couchant lui tombaient droit dans les yeux.
« Joanna… Est-ce-que tu voudrais… Ça te dirait qu’on regarde le coucher de soleil ensemble ? »
L’instant d’après, elle était dans les bras du garçon. Quelle drôle d’idée, pensa-t-elle. Qu’avait-il donc besoin de la porter, pour simplement regarder l’astre sombrer sous la ligne d’horizon ? Son étonnement augmenta en réalisant que cet acte apparemment anodin avait éveillé en elle une incroyable variété de sentiments étranges : son cœur s’était mis à battre plus vite, la chaleur lui était montée au visage, et une joie mêlée de bonheur avait envahi son corps. Et son bonheur grandit lorsqu’il s’éleva avec elle dans le ciel pour l’emmener en volant jusqu’à la mer. Ils restèrent dans les cieux, silencieux, jusqu’à ce qu’apparaissent les premières étoiles.
« Tu n’as pas trop froid, Joanna ? »
Non, elle était bien, merveilleusement bien. Si seulement elle pouvait se rappeler son nom, et son visage…
« C’est une jolie tresse, que tu as fait là. »
Il était debout, face à elle. Elle sursauta. Quand est-ce-qu’il s’était posé ? Quand l’avait-il lâchée ? Quand étaient-ils rentrés ?
Elle tenait une mèche de cheveux violets, une mèche de ses cheveux à lui. Elle les avait soigneusement préparés pour les garder en souvenir. Il prit la tresse et attacha le cordon qui la fermait autour du long cou de la jeune fille, dont le cœur se mit à battre à tout rompre. Qu’il était entreprenant et délicat !
Il lui caressa la tête. « Porte-toi bien, petite Joanna. »
La bulle de bonheur éclata.
Ah, oui… Elle n’était qu’une enfant, à ses yeux. Il n’avait pas été entreprenant, mais simplement gentil. Si seulement elle avait eu cinq ans de plus… Si seulement elle avait eu dix-huit ans ! Peut-être l’aurait-il aimé autrement que comme une petite sœur ?
« Hoye !! Réveille-toi ! »
Un coup de pied tira la jeune fille de son sommeil, interrompant brutalement son rêve.
« Quand même, » grogna la sorcière en la voyant s’asseoir, hébétée, sur sa couche. « On peut dire que tu as eu le sommeil lourd, sur ce coup. »
L’adolescente la regarda avec surprise. Toutes deux savaient combien elle avait le sommeil léger, en temps normal, au point qu’elle avait souvent râlé après les ronflements de la vieille femme.
« Ça fait combien de temps que… » Que quoi, en fait ? Elle était toujours perturbée par son rêve, et n’arrivait pas à réfléchir à quoi que ce fut.
« Ca fait bien dix minutes que j’essaie de te réveiller. J’ai même cru que tu étais tombée dans le coma. »
L’apprentie regarda autour d’elle. Les volets étaient tirés, aucune lumière n’était visible dans les jours de la porte. Anjani avait tout de même ravivé la flamme dans la cheminée.
« Pourquoi… »
La sorcière la coupa immédiatement. « Tu brillais tellement que je n’arrivais plus à dormir.
-Je brillais ?
-Ton bras. »
Elle observa son bras ; il était comme d’habitude, avec sa marque ni plus visible, ni moins.
« Alors ? Que t’est-il arrivé, Fillette ?
-Je ne suis pas une fillette. » Elle n’avait pas pu s’empêcher de répondre avec amertume, tant cela lui rappelait son songe et le dépit qu’elle y avait ressenti.
« Il faut bien que je t’appelle d’une façon ou d’une autre, non ? Je ne vais pas te dire ‘Hé, toi !’ à tout bout de champ. Ce n’est pas poli.
-Et… Et pourquoi pas… Joanna ?
-Tu sors ça d’où, toi ? »
La jeune fille se trémoussa un peu sur sa couche, gênée. « J’ai rêvé… J’étais en train de rêver, quand vous m’avez réveillée… Et dans ce rêve, on m’appelait comme ça.
-Et après ?
-Je ne sais plus… » Malheureusement, en effet, le réveil avait été tellement brutal que les images fuyaient sa mémoire. Il ne restait plus que ce nom, Joanna, et ces sensations mitigées, l’envie d’être avec cette personne, et le dépit d’être trop jeune pour concrétiser ce souhait.
Ne lui restait-il donc plus qu’à attendre d’avoir l’âge désiré… ?
« Alors, » réfléchit la vieille femme, « ta mémoire se réveillerait-elle ?
-Vous pensez ? Et pourquoi maintenant en particulier ? » Elle ne pouvait s’empêcher d’être ronchonne à cause des sensations mitigées qui persistaient.
« Parce qu’il a l’air de se passer des choses intéressantes quand ton bras brille. » Il fallait donc tout lui dire, à la pauvre enfant…
« Les autres fois, je ne me suis souvenue de rien, » avança la préadolescente avec justesse.
-Peut-être faudrait-il que je t’assomme pour voir si ça t’aide à faire revenir test souvenirs, la prochaine fois que ton bras brillera, » suggéra Anjani avec malice. « Après tout, c’est peut-être la première fois que ça t’arrive en étant endormie.
-M… M’assommer ? Vous êtes sûre ? » Joanna déglutit, peu enchantée par cette perspective.
« Tu vois une autre idée ? Bon, tu te souviens de quoi d’autre ?
-Dans mon rêve, on a… Volé. Et c’était formidable ! »
A son grand étonnement, la sorcière soupira de dépit. « Il n’y a donc plus rien d’intéressant à tirer de ton rêve.
-Hein ? Comment cela ?
-Les rêves où on vole sont juste des manifestations de l’esprit, » lui expliqua la vieille femme. « Ton vol était contrôlé, ou tu avais du mal à voler ?
-Ce n’était pas moi qui volais, et il volait très bien…
-Hmm, donc cela signifie que quelqu’un a pris ta vie en main et ça te convient tout à fait. Et ce quelqu’un, forcément, c’est moi. Brave petite. Recouchons-nous. »
Joanna se rallongea, dépitée. Mais non, ils avaient vraiment volés… Renfrognée, elle remonta sa couverture sur son menton en maugréant que la vieille guenon pouvait bien penser ce qu’elle voulait, après tout. Elle, elle savait de quoi elle avait rêvé.