par Majin-vegeto89 le Sam Mars 12, 2011 21:11
merci à tous pour votre intérêt, j'ai été inspiré alors, j'espère que sa vous plaira (le premier à rigoler d'un nom d'attaque kikoololesque risque de faire connaissance avec mon nekohameha, non mais!) :
Chapitre 14: Intervention
Kakarotto appris énormément au cours de sa vie auprès de Vegeta. Souvent, il acquis ces connaissances au cours d’expériences malheureuses. Définitivement, la plus grande leçon qu’il reçut de la guerre contre Cold lui fut administré sur Eridan. Il apprit ce jour là à comprendre toutes les conséquences de ses choix, bon et mauvais. Les conséquences d’avoir rejoint Vegeta… Les conséquences d’avoir désobéi à ses ordres… Les conséquences d’avoir, un jour, épargné une alien buveuse de sang sur un monde minable…
La boule d’énergie rouge flamboyait dans la main sanglante, lançant une brève lumière sur la pénombre ambiante. Kakarotto était immobilisé, à la merci totale de l’insensible tueur au dessus de lui. Maintenant, il comprenait tout. Et surtout pourquoi Cold en avait fait le chef de ses forces spéciales. Une puissance gigantesque, peut être à peine inférieure à celle de Ginue, à l’époque. Un sadisme à toute épreuve, n’ayant sans doute d’égale que celle de son employeur. Et par-dessus tout, un soldat pouvant être taillé en pièce pendant des heures sans pour autant cesser le combat ou même faiblir. Le saiyen ne pouvait imaginer combien de ses précédents adversaires avaient du s’épuiser contre lui exactement comme il venait de le faire, avant d’être vaincu. Maintenant qu’il savait cela, Kakarotto pensait connaitre un moyen de vaincre son indestructible ennemi, mais il ne pouvait plus, c’était trop tard. La boule écarlate tremblotait dans la main de Taris, impatiente de décapiter l’adversaire de son créateur…
Le poids des choix, toujours…
Rien n’aurait pu surprendre les deux combattants plus que ce qui survint alors. Un mouvement à peine perceptible, une lame invisible tranchante comme le plus acéré des rasoirs, frappant l’épaule du bras tremblant d’énergie, et une autre transperçant diagonalement le torse défoncé pour jaillir devant l’œil légèrement interloqué d’un Taris se rendant compte d’un poids en moins sur son coté. Puis une paire de canines avides plongeant dans le cou, rendu plus tendre par la brulure de l’énergie saiyenne, et commençant sur le champ à aspirer le précieux liquide couleur saphir. Cette attaque dévastatrice se conclut par le bras libre de la vampire agrippant le bout de sa lame dépassant du torse ennemi pour s’y accrocher avec l’énergie du désespoir, ceinturant le monstre.
Kakarotto vit juste un léger reflet derrière Taris avant que le bras prêt à l’achever ne tombe au sol et que Taris se redresse, une pointe translucide couverte de bleu en travers le corps. Réagissant d’instinct, il décolla pour s’éloigner de quelques mètres et se redressa. Puis le camouflage disparu et le saiyen laissa échapper:
- Styx!
La vampire s’accrochait de toutes ses forces à l’élite qui se débattait de son mieux pour tenter d’agripper l’impudente avec son bras restant.
- lâches-moi, saleté! Hurlait-il en gesticulant en tout sens, tendant le bras dans son dos sans arriver à toucher l’agile créature qui semblait glisser sous sa poigne. Kakarotto prit alors conscience de la dernière vérité concernant cet être d’exception qu’était Taris: certes, il était insensible à la douleur et ne possédait pas de véritable point faible, mais son corps s’activait de manière assez analogue au sien, avec des muscles entre autre. Hors, avec un muscle quasi sectionné, ledit bras n’était plus assez habile pour saisir l’anguille buveuse de sang. Et même s’il ne sentait aucune douleur, il était bien moins puissant dans son état actuel qu’a l’habitude. Il était bien possible que ce monstre n’éprouve pas de fatigue, mais il faiblissait quand même au fil des efforts. Et le traitement que lui infligeait à présent Styx avait l’air assez efficace dans son genre. Malgré son état, la jeune femme avait trouvé suffisamment de ressources pour tenir le temps que le sang qu’elle buvait avidement la revigore. Elle ne retrouverai jamais toutes ses forces comme ça, mais se serait suffisant… S’il agissait vite.
Il ramena son bras droit au niveau du haut de son torse, doigts replié comme des griffes vers son visage. Il empoigna ensuite son poignet avec sa main gauche et commença à se concentrer. Au bout de quelques secondes, de fins éclairs rouges, minuscules, commencèrent à passer d’un doigt à l’autre en crépitant, frappant parfois la paume brulée qui elle-même en émettait à son tour. C’était éprouvant. Une technique difficile à pratiquer, surtout dans son état, très éprouvante. Il devait rassembler près de la moitié de ses forces dans sa main et réussir à la contenir en l’amplifiant par sa concentration. Il était si faible… Jamais la moitié de son pouvoir actuel ne suffirait à atteindre le point de fusion… il continua donc, encore et encore, expédiant toujours plus de force dans sa main qu’il pensait sur le point de prendre feu, ou de se désintégrer, se qui serait surement le cas s’il perdait le contrôle. Son genou droit fléchit et toucha terre, mais il ne s’arrêta pas. Bientôt, tout son avant bras finit par crépiter d’énergie rouge. Le général montrait les dents , trempé de sueur diluée de sang. Encore quelques secondes. Certains éclairs entamèrent la peau du bras par endroit, brulant la chair. Enfin, un point d’énergie se matérialisa dans sa main, semblant fait de lave ondulante. C’était maintenant!
- Styx!! Dégages!!!
La tueuse perçut l’urgence dans le ton de la voix si familière. Elle prit alors appui sur le flanc de l’élite fortement affaibli par la ponction de sang et, avant de s’enfuir tira de toute ses forces sa lame qui creusa dans le mouvement une tranchée horizontale dans le buste bleu. elle s’éjecta au loin aussi fort qu’elle le put.
- Vulcan Thorn!!
Kakarotto hurla ainsi en projetant son bras vers l’avant, relâchant un projectile qui prit la forme d’une longue lance flamboyante.
- Touches le!!
Taris avait perdu énormément de sang, il sentait la faiblesse de son corps, privé d’une grosse partie de ses ressources régénérantes. Il vit juste à temps le projectile qui visait sa tête, et sauta pour l’esquiver. Malheureusement pour lui, il avait mal évalué ses capacités amoindries, et la lance pénétra dans se qui aurait été le cœur pour le saiyen, le fauchant sur place pour aller se planter dans le mur avec lui. Il s’attendait à une explosion… Mais rien ne se produisit. La drôle d’attaque resta juste là, lumineuse, incandescente. Taris fixa la chose un instant avec surprise puis leva l’œil vers l’auteur de l’attaque en raillant:
- C’est ça ta dernière ressource? Tu me déçois Kakarotto.
Le saiyen resta silencieux, et Taris fut surpris de le voir sourire.
- Pff…
Il agrippa alors fermement la chose dans le but de l’arracher. Sa main fuma mais il s’y attendait. Quand cet idiot comprendrait il que lui faire « mal » ne servait à rien? L’attaque résista à sa traction. Il voulu changer d’angle pour tirer autrement mais rien ne se produisit. Sa main était collée à ce truc!
- Mais qu’est-ce que?
D’abord, tout ce qu’il vit, c’était le bout de la lance se rétracter, puis, il eut l’impression qu’un liquide lui recouvrait la main, et c’était en quelque sortes le cas. Comme si l’énergie eut été faites de liquide, elle commença à se répandre sur le corps du tueur d’élite. Tandis que la « lance » se résorbait, sa composante recouvrait son corps inexorablement. Bientôt seul sa tête était épargnée. Puis la matière monta.
- Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce que c’est?? Non! Noooooo…
Et il fut entièrement recouvert. Kakarotto ferma son poing encore tendu:
- Fusion…
La matière s’illumina tel un soleil. Quelques secondes suffirent? Quand elle devint enfin inerte, ne restait plus que des cendres.
Kakarotto n’en pouvait plus, à quatre pattes, ruisselant de sueur. Il aperçut plus loin le bras restant du défunt s’agiter de soubresaut compulsif, toujours en vie malgré la disparition de sa conscience primaire. Une boule d’énergie vint mettre fin à cette danse pitoyable. Styx, assez en forme pour tenir debout, s’approcha de son compagnon et s’agenouilla devant lui. Il leva la tête pour la regarder et elle approcha sa main, caressant la courbe de sa mâchoire avec tendresse. Elle sourit:
- Ainsi périt Taris.
Un sourire se dessina aussi sur le visage épuisé.
- C’est pas trop tôt…