
Ma définition de l'enfer... hmm je pense que dans ma vision des choses, ceux qui vont en enfer se font laver l'esprit mais gardent tout de même leur corps. Un peu comme dans l'anime en fait.
EDIT :
YES ! J'ai fini d'écrire l'arc 2. J'y ai pris plus de temps et de chapitres que prévu, mais c'est fait. Une bonne grosse relecture et ça ira. Bref ! Voici la suite qui répondra à au moins une question que vous vous posiez

Chapitre 17 : Découvertes
Depuis plus d’une semaine, les minotaures, qu’ils soient bruns ou blonds, vivaient un véritable enfer. Un puissant inconnu avait débarqué, était parvenu à tuer leur maître à tous et s’adonnait maintenant au massacre pur et simple et leur espèce. Chaque fois, il surgissait de l’horizon et détruisait un village en faisant preuve d’une barbarie extrême tout en hurlant, comme s’il souffrait autant que les créatures qu’il décimait. Plutôt que de les exterminer rapidement à grands renforts de kikoha, il préférait les démembrer à la main, les désosser, les éventrer... Parfois, il mordait même dans un bras ou une jambe pour arracher un morceau de chair fraîche et l’avaler tout cru. A chaque apparition du prince des Saiyajin, c’était un véritable carnage. Les pauvres créatures, incapables de s’organiser, ne faisaient que beugler de terreur en courant dans tous les sens avant de rendre l’âme dans un bain de sang. Leur assassin n’avait même pas l’air de se soucier de ce qu’il faisait. Il affichait un rictus aussi haineux que dément et il aurait été difficile de déterminer s’il prenait du plaisir à arracher la vie à toutes ces créatures ou s’il faisait ça pour oublier sa propre douleur. Peut-être avait-il simplement perdu la raison. Le guerrier était devenu une machine à tuer complètement dénuée de conscience. Il achevait en ce moment-même le dernier habitant du lieu qu’il venait de saccager. Il était à cheval sur le cadavre du monstre et frappait sans relâche de ses poings sur le crâne de la bête. Bientôt, des gouttes de liquide rouge éclaboussaient à deux mètres tout autour de lui tandis qu’il tapait continuellement dans la bouillie rose qu’était devenue la tête du minotaure. Plutôt que de s’arrêter, le Saiyajin se mit à rire de plus en plus fort au fur et à mesure que la chair et les os se disloquaient au contact de ses phalanges.
“Vegeta !”
L’intéressé s’arrêta un instant et tourna lentement la tête tel un possédé pour fixer celui qui l’avait appelé. Il resta bloqué ainsi pendant presque une dizaine de secondes, les dents serrées et les yeux toujours aussi fous. Un grand personnage à la peau verte et vêtu d’une longue tunique similaire à celle des Kaioshin se tenait debout, les bras croisés à quelques mètres de lui.
“Tu es devenu complètement malade ! s’écria Piccolo. J’ai le devoir de te stopper avant que tu ne mettes cette partie de la galaxie en danger, ou plus encore.”
Le combattant dérangé se releva lentement et le Namek fut choqué de voir à quel point il était méconnaissable. Il n’avait plus de bottes ni de gants et sa combinaison bleue était déchirée de partout. La couleur de celle-ci n’était d’ailleurs plus tellement visible tant la boue, la poussière et le sang s’étaient accumulés dessus. C’était également le cas du visage de Vegeta. Il semblait en outre un peu amaigri. L’élève des dieux n’en revenait pas de ce qu’était devenu son ancien ennemi : une épave sanguinaire… rien d’autre. Il en eut la confirmation lorsque dans un cri de psychopathe, le Saiyajin s’élança sur lui. Piccolo s’enveloppa d’une aura verdâtre et bloqua un premier poing d’une main, puis le second avec l’autre. Le prince serra les dents encore plus et laissa échapper un long râle plaintif. Une lumière bleutée l’enveloppa alors qu’il forçait sur les paumes du Namek pour l’obliger à plier.
“Que… quelle est cette force qui se dégage de lui ? se demanda ce dernier en écarquillant les yeux de surprise.”
Les cheveux de Vegeta prirent lentement une teinte argentée et une ligne rouge se dessina au dessus de chacun de ses yeux pour se perdre dans son cuir chevelu. L’aura de l’être vert s’intensifia elle aussi pour donner à ce dernier l’énergie capable de contrer la force de son adversaire mais au bout d’un moment, il fut obligé de se reculer.
“Arrête ! s’égosilla le Namek. Je ne suis pas venu pour te combattre, simplement te raisonner !”
Les mots n’arrivaient manifestement pas jusqu’aux oreilles du combattant fou qui persista à agresser cet intrus qu’il n’avait probablement même pas reconnu. Le Saiyajin tentait de faire le plus mal possible à sa cible sans lui-même se soucier d’encaisser des dégâts ou non. Piccolo eut toutes les peines du monde à se protéger de l’avalanche de coups qui lui tombait dessus et fit plusieurs fois les frais de la démence de son opposant. Deux minutes plus tard, l’être à la peau verte avait de multiples coupures sur le visage et une partie de sa tunique était arrachée, découvrant une épaule meurtrie. Dans le même temps, il ne s’était pas privé pour rendre la pareille à Vegeta qui apparaissait encore plus dépravé qu’au début du combat.
“Malgré l’absorption de Slug et mon entraînement, cet enfoiré est aussi fort que moi, peut-être même plus ! pensa le Namek. Comment a-t-il fait pour atteindre un tel niveau en si peu de temps ? Il a dû employer des moyens dangereux vu l’état dans lequel ça l’a mis…”
Le Saiyajin venait de se relever d’une attaque qu’il avait prise de plein fouet et voulut repartir à l’assaut de son adversaire. Pourtant, alors qu’il commençait à crier sans intelligence, comme à son habitude, il se mit à tituber, puis tomba finalement au sol, le nez dans l’herbe.
“Hein ? fit simplement un Piccolo abasourdi.
-Il est totalement épuisé, c’est certain. déclara Kibitoshin en réapparaissant aux côtés de son élève.
-Là, quand il se battait contre moi, il était épuisé ? Et il était si fort que ça ?
-Il faut croire que c’est le cas. conclut l’être divin. Tu devrais l’achever maintenant avant qu’il ne cause plus de dégâts.”
Le Namek sembla hésiter un moment. La tentation de tuer ici et maintenant l’un de ses anciens pires ennemis était grande. Mais Vegeta n’était plus l’aspirant conquérant qu’il avait été, et il avait participé à la sauvegarde de l’univers de nombreuses fois. D’ailleurs, Piccolo lui-même avait laissé tomber ses ambitions de conquête depuis longtemps. Retirer une vie à quelqu’un de la sorte, ça n’avait plus de sens à ses yeux.
“J’estime que nous devons le garder en vie et essayer de comprendre ce qui lui est arrivé. Au Kaioshinkai, vous serez certainement capable de le maintenir dans un certain état de calme, comme vous avez dû le faire avec moi par le passé. Ce guerrier est un atout précieux, au même titre que Goku. Nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser mourir lui aussi. Moi en tous cas, je ne le permettrai pas.
-Bien… lâcha Kibitoshin après un silence sceptique. Je veux bien te faire confiance. J’espère simplement que ce n’est pas lui qui représente la prochaine menace maléfique qui mettra l’univers en danger.”
Goku baillait pour la vingtième fois depuis qu’il s’était installé dans ce coin d’herbe du jardin dans lequel il était arrivé deux jours plus tôt en compagnie de Gohan. Le petit démon serviteur qui était venu les chercher leur avait simplement dit d’attendre ici qu’on s’occupe d’eux. Pourtant, personne n’était encore arrivé. Les deux Saiyajin avaient fait le tour de la propriété un nombre incalculable de fois et s’étaient assis pendant plusieurs heures dans chacun des six carrés qui composaient le jardin et ils devaient encore attendre. L’immense maison blanche aux allures de palais qui se dressait devant eux semblait ne pas vouloir laisser sortir son propriétaire.
“Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? s’impatienta le plus âgé des deux.
-Papa… pourquoi est-ce qu’on reste là ? s’agaça le fils. Apparemment, il ne nous recevra pas. C’était peut-être une erreur.
-C’est pas possible ! Il m’a déjà vu une fois lorsque j’ai remporté le tournoi des arts-martiaux de l’au-delà. Ce gars est le supérieur de tous les Kaios, c’est sûrement très important. Désolé fiston, je ne peux pas laisser passer une occasion pareille.”
Gohan ne répondit rien et bailla à son tour. Il allait s’éloigner pour se promener encore une fois quand deux individus sortirent enfin par la grande porte voûtée de la maison. Il n’avait aucune idée de qui il s’agissait, étant donné que son père lui-même ne semblait au courant de rien, mais il savait qu’il avait en face de lui deux personnalités très importantes. La plus grande des deux était vraisemblablement un combattant expérimenté, un être à la peau verte, habillé un peu à la façon des Terriens habitant dans les régions chaudes et méridionales, avec un turban sur la tête. L’autre, bien que plus petit, était celui qui impressionnait le plus rien que par l’aura qui se dégageait de lui. Celle-ci était du même genre que l’énergie qui émanait de Kaio du Nord, mais encore plus troublante. D’ailleurs, mis à part la longue barbe blanche, une carrure plus décharnée et une taille un peu plus haute, ce personnage était habillé pratiquement de la même façon, avec une tunique faite d’une pièce noire recouvrant un tissu jaune. A l’instar de l’ancien maître de Goku, celui-ci arborait un emblème divin sur le torse.
“Hé ! Salut Dai Kaio Sama ! Comment ça va ? s’exclama le Saiyajin d’un air joyeux. Et Paikuhan, ça fait plaisir de te revoir ! Tu habites ici maintenant ?
-Bonjour à toi, Goku. répondit le combattant de l’au-delà. J’ai effectivement élu domicile ici, je suis aujourd’hui le bras droit personnel de Dai Kaio.
-Ha ! J’avais besoin de compagnie, ces serviteurs Oni sont si ennuyeux ! intervint la divinité de sa voix nasillarde. Et puis, c’est le guerrier le plus puissant du Royaume des Morts, quoi de plus normal qu’il soit à mes côtés ?
-Ooooh ! fit le combattant au kimono rouge, très curieux. Le plus puissant ? Même depuis que nous sommes arrivés ?
-Tu serais surpris de voir mes progrès, tu sais ? déclara calmement Paikuhan en souriant. Je me suis très largement surpassé depuis notre dernier affrontement lors du tournoi des arts-martiaux.
-Eh bien ! Je suis content de l’apprendre ! Tu pourrais peut-être me montrer ? Je te présente Gohan, c’est mon fils aîné. Il est bien plus fort que ce qu’on a pu être tous les deux lors de cette compétition.”
Le métis s’avança un peu gêné puis salua les deux individus timidement. Le combattant vert au turban fut rattrapé par sa fierté. L’invitation de Goku était trop tentante pour qu’il la laisse passer. Tout en regardant fixement le plus jeune des deux, il se décala de plusieurs mètres pour éviter de mettre le Kaio en danger et serra les poings. Une aura dorée se déploya autour de lui, bientôt suivie d’une bourrasque de vent.
“Pas mal… pas mal… Tu lui montres ? dit joyeusement le père à son fils.
-Ouais… répondit ce dernier en levant les yeux au ciel.”
Gohan se plaça face à Paikuhan d’un air agacé, puis fit de même. La lumière blanche qui l’entoura était bien plus dense et violente que l’autre et le personnage à peau verte se fit repousser en arrière. Celui-ci écarquilla les yeux un instant, puis se reprit rapidement.
“C’est comme ça… murmura-t-il en se concentrant un peu plus.
-Bon ! Bon ! Bon ! s’écria Dai Kaio. On ne va pas faire attendre ces personnes plus longtemps. J’imagine que vous êtes là depuis déjà un bon moment.
-Heu… oui, effectivement. avoua Goku tandis que Gohan et Paikuhan reprenaient une attitude plus posée.
-Désolé de vous avoir fait venir alors que je jouais aux jeux vidéo. Je n’ai pas vu le temps passer. ricana l’être divin à peine gêné.
-Quand même… deux jours à poireauter… dit le Saiyajin dans l’oreille de son rejeton.
-Quoi qu’il en soit ! reprit le Kaio. Je me suis rappelé que je t’avais promis quelque chose il y a longtemps. Au vu des capacités de ton garçon, je suis prêt à l’honorer pour lui également. Tu te rappelles bien de notre accord, n’est-ce pas ?
-Et bien… pas vraiment… bégaya l’intéressé.
-Bah voyons ! Heureusement que j’ai une bonne mémoire ! Tu as réussi à oublier une récompense promise par un dieu… c’est quand même impensable !
-Pardon ! Pardon ! Qu’est-ce que c’est alors ?
-Un entraînement, bon sang ! Supervisé par moi-même !”
Pendant un instant, Goku resta interdit. Puis une lueur apparut dans son regard.
-Aaaaah oui ! C’est vrai ! L’entraînement que vous deviez me prodiguer quand j’ai gagné le tournoi de l’au-delà ! Mais vous vous étiez défilé ! C’est génial ça ! Et vous allez nous apprendre à tous les deux, Gohan et moi ?
-Oui oui… vous avez bien souffert sur Terre contre ce… Spectre, là. Je vous dois bien ça.
-Mais… et Paikuhan ? Tu veux bien laisser ta place ? Tu avais eu le droit de t’entraîner aussi si je me rappelle bien.
-Ne t’inquiète pas. énonça fièrement l’intéressé. Je l’ai déjà effectué et je l’ai terminé il y a longtemps. En tout, ça m’a pris plus de quatre ans.
-Hein ? Tout ça ? fit Goku, abasourdi.”
Il se tourna vers son fils, qui secoua vivement la tête.
“Pas question que je reste plus de huit mois ici. dit-il d’un ton catégorique.
-Allez, venez par là, on va commencer maintenant. dit Dai Kaio sans écouter un mot de la conversation.”
Il fit alors pénétrer les deux Saiyajin dans sa demeure. Le grand hall était très sobre au niveau de la décoration, mais le sol était jonché de jouets et d’accessoires pour enfants et adolescents. On pouvait y voir un vélo, une trottinette, plusieurs consoles portables, un skateboard et d’autres objets inconnus des habitants de la Terre. Gohan fit une grimace en se demandant chez qui il venait d’entrer et Paikuhan rougit un peu.
“Mon maître est un grand enfant… lâcha-t-il dans un soupir.”
Après avoir traversé quelques couloirs en silence, le groupe arriva devant une porte marquée d’un symbole étrange qu’aucun des deux habitants de la Terre n’avait jamais vu. De l’autre côté se trouvait une pièce avec tout ce qu’on pouvait trouver comme mobilier pour habiter confortablement à plus ou moins long terme. C’était une petite maison dans la maison. Il y avait de quoi dormir, de quoi manger et se laver. Au bout de cette salle, il y avait encore une autre porte.
“Voilà, c’est ici que vous logerez pendant votre entraînement. précisa Dai Kaio. Le frigo se remplit tout seul de ce vous voulez et il suffit de claquer des doigts pour que le bain soit plein d’eau chaude. Les lits se changent également d’eux-mêmes et le placard à vêtements vous fournira ce que vous voulez en quantité et en propreté.
-Ouahou ! C’est génial ici ! s’extasia Goku.
-Derrière la porte du fond se trouve le lieu dans lequel vous sera prodigué mon enseignement. Procédez comme vous le souhaitez, vous avez tout votre temps. Sur ce… je vous laisse !
-Quoi ? fit Gohan, étonné. Vous nous laissez nous débrouiller ? C’est ça votre entraînement ?
-J’ai conçu et créé cette salle avec mon esprit supérieur, jeune impertinent ! répliqua le dieu d‘un ton faussement vexé. J’ai bien le droit de me reposer un peu, non ? Je n’ai rien d’autre à vous apprendre qui ne se trouve déjà derrière cette porte. Vous comprendrez en temps voulu, même si vous aurez peut-être quelques difficultés à vous adapter au début.
-Oh oui… ils en auront… lâcha Paikuhan en souriant, les yeux vers le ciel.”
Le combattant vert et son maître quittèrent rapidement la pièce en laissant les deux Saiyajin plutôt déconcertés.
“Bon… qui y va en premier ? demanda Goku, qui pour une fois n’était pas forcément pressé d’essayer avant son fils.”
La navette de Uub filait droit dans l’espace depuis une bonne dizaine de jours. Lorsque l’alarme indiquant que la destination approchait, le garçon ne dormait déjà plus. D’une façon ou d’une autre, il s’était réveillé seul de son sommeil artificiel, ce qui n’aurait pas dû être possible. Pourtant, il était là, les yeux grand ouverts à fixer le minuscule point lumineux devant lui. Pendant qu’il dormait, la voix s’était souvent adressée à lui et pour la première fois, il avait compris quelques mots, c’était plus distinct que lors des jours précédents, mais une fois éveillé, il ne se rappelait plus de rien. L’hypothèse de la coïncidence devenait de plus en plus improbable, il avait tapé des coordonnées spatiales et s’était retrouvé ici, pas tout à fait dans l’orbite d’une planète, mais tout près quand même. Pas mal pour un coup de chance. Cela renforça son sentiment selon lequel rien de tout cela n’était aléatoire. Il était effectivement attiré par cet endroit, autant que par cette apparition étrange dans sa tête. Il relança le moteur du vaisseau pour s’approcher de la planète qui grossit rapidement, ne faisant qu’amplifier la boule d’excitation et de peur qu’il avait dans le ventre. Il en était certain à présent. Il n’avait pas quitté la Terre que pour laisser aux autres le temps de le pardonner. Cet astre ocre et jaune l’avait appelé, il en était persuadé.
Puissances :
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