broly97 a écrit:J'ai lu les trois premiers chapitres, et je dois dire que c'était plutôt cool. Quoiqu'un peu abrupt, le début du récit est clair et on sait ou l'on se situe, et c'est plutôt facile à lire. J'ai bien aimé les interactions entre Goku et son grand-père qui sont crédibles, et l'introduction d'Hanasia est cool. J'aime bien le fait de faire des connections avec les fanfics DBM.
J'ai bien aimé le combat d'entraînement qui est plutôt bien décrit. Mon seul soucis serait que je même s'il est vieux, je ne verrais pas Goku hésité à faire le premier pas contre son adversaire, au sens que je le verrais bien tenté un petit kiaï ou une petite boule d'énergie pour savoir ce qu'il vaut avant toute chose, surtout que son grand père lui a tacitement assuré que Hanasia pourrait le résister.
Mais bon pour un début ça me semble prometteur et j'ai hâte de voir la suite.
Merci pour tes encouragements ! C'est vrai que maintenant que tu le fais remarquer, l'hésitation de Gokû sonne un peu faux. Je me sens bête de ne pas y avoir pensé ! Je n'ose pas éditer mon récit, sinon on ne comprendra plus ton commentaire, mais je vais proposer une nouvelle version ici :
Chapitre 3 (bis) - HanasiaHanasia était une ancienne reine saïyanne, qui avait régné longtemps avant la naissance de Freeza, à une époque où la planète Vegeta s’appelait encore Plant et où les saïyans cohabitaient avec un peuple qu’on appelait les tsufuls. Seul individu de son espèce doué d’empathie, sa compassion et sa faculté à s’attacher aux gens s’étaient révélées être des forces incroyables. À l’instar de Son Gokû et Son Gohan, c’est sa volonté de protéger ses proches, puis son peuple tout entier, qui avait été le moteur de sa progression vertigineuse. Elle était rapidement devenue la plus forte de tous les saïyans et était donc montée sur le trône. Son ouverture d’esprit avait permis aux saïyans de nouer des relations diplomatiques avec les tsufuls et de profiter un temps de leur technologie avancée, ce qui représentait un bond en avant pour ce peuple guerrier qui pendant des millénaires s’était contenté de martyriser ses voisins chétifs. C’est à cette époque que le clan de Freeza commença à s’intéresser à la planète Plant. Après s’être éveillée au super saïyan et avoir conclu une alliance militaire avec les tsufuls et les rebelles de l’Empire galactique, Hanasia parvint à éradiquer quasi-intégralement les ancêtres de Freeza qui menaçaient son peuple. Seul le plus jeune d’entre eux survécut et transmit à sa descendance l’histoire du terrible super saïyan. Hanasia régna encore pendant de longues années, restant toujours invaincue malgré son âge, grâce à sa transformation. Elle finit par mourir de sa belle mort à l’âge vénérable de cent six ans, entourée de ses enfants et des quatre générations de petits-enfants qui les suivaient. Une fois dans l’autre monde, grâce à la façon dont elle avait lutté pour protéger non seulement les saïyans mais aussi les tsufuls et plus généralement tous les peuples de la galaxie, elle fut admise au paradis, contrairement à l’ensemble de son espèce. Des siècles plus tard, elle rencontra le vieux Son Gohan, accidentellement tué par l’un de ses descendants, et qui menait l’enquête sur les origines de son petit-fils à queue de singe. Ils devinrent rapidement de bons amis… Et un beau jour, Son Gohan vint lui présenter Son Gokû, le nouveau super saïyan.
Une fois les présentations terminées, Son Gohan expliqua à Hanasia :
« Crois le ou non mais mon petit-fils se sent incapable d’améliorer seul ses qualités de guerrier. Il a le sentiment d’avoir atteint une limite que seul un nouveau professeur lui permettra de dépasser. Qu’en penses-tu, crois-tu pouvoir lui apprendre quelques techniques ?
- Bien sûr, répondit la saïyanne, l’air parfaitement sûre d’elle. Ça fait presque mille ans que je m’entraîne ici, ça m’étonnerait que ton gosse ait autant d’expérience que moi. Mais je te préviens, ajouta-t-elle en se tournant vers l’intéressé, mon entraînement est difficile, je n’ai aucune pitié pour les faibles. Je veux d’abord tester ta force en t’affrontant moi-même.
Si tu mourais en t'entraînant ici avec moi, ton âme elle-même cesserait d'exister.
- Euh, grand-père, murmura Son Gokû à l’oreille de Son Gohan, elle n’est pas un peu vieille pour assurer mon entraînement ? Je veux dire, elle doit être fatiguée, j’ai peur de lui faire mal…
- Hahaha, s’esclaffa le vieillard, ne t’en fais pas pour elle et inquiète-toi plutôt pour toi ! Je te rappelle qu’à part maître Kaïo qui ne vieillit pas, tu n’as été entraîné que par des vieillards : moi, Kame Sennin, Kami Sama… Avais-tu peur de nous blesser ? Et puis je te signale que Hanasia est morte, tout comme toi. Au paradis, nos corps sont toujours en parfaite santé et nous ne nous fatiguons presque pas, tu ne t’en es pas aperçu quand tu utilisais le kaïôken ? »
Comprenant que Son Gokû avait du mal à la prendre au sérieux, la vieille saïyanne n’en eût que davantage envie de lui donner une bonne leçon. Sans attendre, elle l’invita immédiatement au stade du tournoi de l’autre monde.
« Pourquoi ne va-t-on pas plutôt à la salle d’entraînement ? demanda Gokû, surpris.
- Parce que la dernière fois que j’ai déployé toute ma force dans cette cabane de brindilles, elle a volé en éclats, rétorqua Hanasia. Seul le ring du tournoi est spécialement conçu pour résister à la puissance d’un super saïyan. Et maintenant, fini le blabla, viens prendre ta râclée. »
Une fois installés sur le ring où Son Gokû avait affronté Païkuhan, ils se mirent en garde. Avec un mélange de doute et de curiosité, le petit fils de Son Gohan décida de commencer par tester son adversaire avec une attaque légère : tendant la main vers Hanasia, il lança un kikoha de faible intensité dans sa direction. À la grande surprise du guerrier, elle s’élança vers lui à une vitesse vertigineuse, dévia sa boule d'énergie et lui décocha un direct du droit qui lui fit voir trente-six chandelles. Projeté en arrière par la force de l’attaque, Son Gokû se stabilisa comme il pût mais eut à peine le temps de parer de justesse la pluie de coups que lui envoyait la saïyanne. Malgré son âge, elle était plus forte que Vegeta ! Enfin convaincu, le jeune guerrier se décida à prendre son adversaire au sérieux. Augmentant sa force à son maximum (sans pour autant se transformer), il tenta de prendre l’avantage dans l’échange de coups. D’abord surprise par sa montée en puissance, Hanasia essuya quelques attaques avant de sourire, satisfaite que son descendant ait finalement décidé de se battre sérieusement. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas battue pour de vrai, qui plus est avec un de ses congénères. Voilà qui était intéressant.
Bien qu’il ait repris l’ascendant en termes de force brute et de vitesse, Son Gokû peinait à prendre l’avantage. Pour une raison qui lui échappait, Hanasia avait toujours un léger temps d’avance sur lui, anticipant tous ses mouvements et les parant sans effort apparent, tout en souplesse. Elle se permit même de commenter, sans qu’aucun signe d’essoufflement transparaisse dans sa voix :
« Pas mal, ta force est impressionnante ! Si nous nous étions affrontés il y a sept ou huit cents ans, tu aurais sans doute eu l’avantage. Mais tu manques cruellement de technique, tu ne sais que frapper et bloquer. »
À peine eut-elle terminé sa phrase que Son Gokû se retrouva projeté dans les airs, la tête en bas. Le ki de la vieille n’avait pourtant pas fluctué, il en était certain ! Ça ne pouvait pas être un kiaï, et il n’avait ressenti aucun impact, elle ne l’avait donc pas frappé non plus. Son Gohan commenta :
« Je savais bien que Hanasia verrait tout de suite ton point faible, mon garçon ! C’est le défaut de l’entraînement du style Kame-ryu : il n’y a rien de mieux pour augmenter sa propre force, mais on n'y apprend pas à utiliser aussi celle de l'adversaire… »
Frustré, Son Gokû reprit son équilibre et marmonna : « Tu veux de la technique ? Tu vas en avoir ! Ka… Me… Ha… Me… HA !!! » le rayon d’énergie fusa à pleine vitesse de ses mains tendues vers son adversaire. Loin de se laisser démonter, Hanasia amorça un ample mouvement circulaire des deux bras, très proche de la pose préparatoire au kamehameha. Mais au lieu de répliquer avec un tir de son cru, elle utilisa le ki accumulé dans ses mains pour saisir l’attaque de Son Gokû et la lui renvoyer avec une puissance doublée ! Ce n’était pas une déflexion ordinaire, ni un ricoché force contre force comme Tenshinhan l’avait fait par le passé, mais un véritable retournement de sa propre force contre lui. Au dernier moment, Son Gokû activa son kaïôken et croisa ses avant-bras devant son visage pour encaisser la violence de sa propre attaque. Lorsque l’explosion se dissipa, Hanasia ne montrait aucun signe de fatigue, alors que le souffle commençait à manquer au jeune saïyan. Alors, elle lança :
« Bon, ça suffit pour l’échauffement. Je sais que tu es trop fier pour te transformer le premier, tu le vivrais comme un aveu d’échec. Je vais donc te faire une fleur, parce que je commence à m’ennuyer… »
Et à ces mots, elle se transforma en super saïyan. Sa puissance grimpa en flèche, et le sol commença à trembler violemment. Gokû n’en revenait pas : non seulement elle était capable de se transformer, mais en plus elle aussi était parvenue à la parfaite maîtrise du super saïyan ! Il le sentait : son ki était parfaitement stable et son esprit aussi calme qu’un lac de montagne. Se transformant à son tour, il déclara :
« Impressionnant… Je croyais que mon fils et moi étions les seuls à avoir totalement maîtrisé le super saïyan.
- Tu veux dire… Que ton fils aussi est un super saïyan ? fit Hanasia, interloquée. C'est pas normal ça, comment ça se fait ?!
- Ben, oui… Je lui ai appris comment se transformer. Et il y a aussi Vegeta, même si lui ne l’a pas encore complètement maîtrisé. Et son fils Trunks aussi va devenir un super saïyan dans le futur. Je ne comprends pas bien en quoi c'est si surprenant… Ils sont tous bien assez forts.
- … Incroyable… Dans ma vie j’ai eu le temps de connaître et d’entraîner cinq générations de saïyans, dont certains étaient mes propres descendants. Pas un seul n’a atteint un niveau suffisant pour s’éveiller au super saïyan. Et les scientifiques tsufuls disaient qu'il est impossible que plusieurs super saïyans ordinaires apparaissent en même temps… Il faudra qu’on éclaircisse ça après notre combat. Mais en attendant… dit-elle avec un sourire carnassier, Amène toi ! »
Le deuxième round commença. Malgré sa parfaite maîtrise du super saïyan, cette fois Hanasia avait nettement moins de puissance brute que Son Gokû. Sous cette forme, il la dépassait davantage, ce qui la forçait à utiliser ses techniques de manière plus intensive et systématique pour ne pas être mise en difficulté. Petit à petit, Son Gokû commençait à comprendre les mouvements de son adversaire, et parvenait de temps en temps à y répondre, voire à les contrer. Ils se livraient une lutte sans merci, aucun des deux adversaires ne parvenant à prendre le dessus sur l’autre. La terre tremblait sous l’impact des coups, et des badauds avaient commencé à se masser dans les gradins, attirés par le vacarme que provoquait l’affrontement. C’était du jamais vu au paradis : deux super saïyans qui s’affrontaient au maximum de leur force !
Une nouvelle fois acculée par un violent enchaînement de coups de pieds et de poings, Hanasia amorça une clef de poignet en supination pour projeter son challenger au loin. Mais celui-ci avait fini par comprendre le fonctionnement de la technique. Alors qu’elle tentait de lui tordre la main, il tendit son bras de toutes ses forces dans la direction de son mouvement, rendant impossible toute projection. Il enchaîna avec un coup de pied circulaire dans les côtes, et envoya la super saïyanne dans un mur qui explosa sous le choc.
« Pas mal… dit-elle en sortant des décombres. Vraiment pas mal. Comme prévu, la différence de forces se creuse avec la transformation, ce qui t’a permis de déchiffrer mes techniques. Je suis vraiment contente d’affronter un adversaire aussi fort. Je suis très impressionnée par le niveau que tu as réussi à atteindre, qui plus est de ton vivant…!
- Ça veut dire que tu vas m’entraîner ? J’aimerais bien apprendre ces techniques que tu utilises…
- Oui, je vais t’entraîner. Mais j’ai bien mieux à t’enseigner que ce que je t'ai montré jusqu'à présent. Ce combat n’est pas encore terminé… Je m’amuse beaucoup trop pour en rester là ! »
Gokû fut surpris par la réponse de celle qui était désormais officiellement son maître. Il l’avait pourtant clairement surpassée… Il ne voyait pas comment elle pourrait retourner la situation à son avantage. Mais il savait désormais que c’était une vraie saïyanne, combative jusqu’au bout et étrangère au bluff. Il se prépara donc à toute éventualité. Mais à nouveau, il fut pris par surprise : contre toute attente, Hanasia fit à nouveau exploser son ki, dévoilant une puissance monstrueuse, de loin supérieure à celle de Son Gokû, de Cell… Et même de Gohan. Elle avait atteint le stade au-delà du super saïyan !