Au secours ! Je me suis réincarnée en... -7V2-

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3 bis-

Messagepar Tierts le Lun Août 07, 2023 9:47

Et me voilà, toujours au rendez-vous !

Alors ! Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce chapitre qui n'était donc pas une suite mais une version améliorée du précédent et euh... Un Vice-versa version Freeza/Protagoniste n'était définitivement pas dans ma liste des possibilités.

Pour être brutalement franc, je ne suis pas fan de ce style de narration. Le plus souvent ça ne me fait pas vraiment rire. Pas contre toi en particulier, je pense qu'il faut être un sacré bon écrivain pour réussir à faire quelque chose de drôle et touchant avec ça (genre, tellement bon que tu travailles pour Pixar, au hasard)
CEPENDANT, ici... bon ça m'a pas fait rire, pour être honnête, mais en revanche : si l'objectif était d'apporter du contexte, du rythme et quelques instants de calme au milieu de la lecture du journal de la protagoniste. Je trouve le pari plutôt réussi. J'ai l'impression que le chapitre passe un peu mieux comme ça, en tout cas, je l'ai lu assez rapidement et sans problème.
(Bon, j'ai survolé un peu plus vite les passages du journal parce que je les connaissais donc peut-être que je suis pas tout à fait représentatif)

J'ai apprécié que tu décrives la scène où "Freeza" essaie de faire lire des pages à ses soldats, ainsi que l'interaction avec Cold. Honnêtement, je pense que si tu vises l'humour, c'est le genre de scène que tu peux travailler parce qu'il y aura toujours un bon humour de situation entre ce que les soldats ont appris à craindre de Freeza et le caractère de "Freeza" pareil avec le caractère de Cold (que tu respectes plutôt bien, il me semble, du peu que l'on connaît de lui)

Voilà ! C'est à peu près tout, je crois, je suis toujours curieux de lire la suite du coup, puisque l'on a pas vraiment de suite pour l'instant. Dans une semaine, c'est bien ça ? :p
(Ah si, petite question, dans la liste que Protagoniste fait des potentielles raisons pour être réincarnée en Freeza, à quoi correspondent les chiffres ?)
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3 bis-

Messagepar Heika le Lun Août 14, 2023 23:44

Hayhôôô !
Repos, soldat !

Tierts a écrit:Un Vice-versa version Freeza/Protagoniste n'était définitivement pas dans ma liste des possibilités.

Pas dans les miens non plus, à l'origine.
Mais ils ont décidé de s'exprimer pour clarifier des points, et tenter d'en arranger d'autres.
Et se clasher.

Tierts a écrit:si l'objectif était d'apporter du contexte, du rythme et quelques instants de calme au milieu de la lecture du journal de la protagoniste.

Leurs interventions permettent, il m'a semblé, de comprendre un peu comment les écrits passent facilement du coq à l'âne, genre comment on se retrouve à la fin de l'Entrée 4 en mode super déprime.
Et c'est amusant que tu parles "d'instants de calme au milieu de la lecture" car j'avais plutôt le sentiment que ça dynamisait, de mon côté... X'D

Comme dit dans mon message précédent, je suis actuellement incapable de supprimer les trois chapitres façon journal intime pour les remplacer par un récit plus classique, avec les événements qui s'enchaînent chronologiquement, et je crois que j'ai enfin trouvé pourquoi, donc j'en profite : le plus important à mes yeux étaient les réflexions diverses sur la situation, l'évolution -tentative ? ^^'- de la vision, de la pensée de la réincarnée.
Donc j'aurais pu le faire de façon classique, sauf que ç'aurait été bien plus long et fastidieux pour vous. Je sais qu'on ne dirait pas, mais présentée sous forme de journal, sa pensée est plus succincte et condensée. Si, si, je te promets. :mrgreen:
Et les scènes de vie, qui gagnent en effet à être vues de façon "réelle" plutôt que racontées, permettent de changer un peu d'ambiance. Je suis vraiment contente d'avoir trouvé un moyen de les raconter de façon plus directe qu'en récit rapporté dans le journal, c'était un des points qui me faisaient regretter la première version.

Tierts a écrit:(genre, tellement bon que tu travailles pour Pixar, au hasard)

Forcément, comme tu ne connais que ça, tu ne mentionnes que Vice-versa comme tu ne connais que ceci dans ce style, mais pour ma part ma vision du phénomène est plus dans l'esprit de Réincarnée dans un jeu d'otome en tant que méchante avec que des drapeaux de défaite (désolée pour cette traduction un peu boiteuse, mais on comprend mieux pourquoi le manga en français s'appelle juste Otome Game...) où Catarina, la protagoniste principale, a des mini Catarina dans sa tête, avec des détails pour différencier les différents caractères.
Spoiler
Image

En fait, c'est cette vision qui se rapproche le plus de ce qui se passe dans ma tête. C'est bien plus ça. Pixar, ils ont rien compris à mon cerveau. Et encore, vous avez la version soft.


Bon ! Sur ce, arrêtons de couper les cheveux en quatre (dans le sens de la longueur, évidemment), et... Oh, un dernier point ?
Tierts a écrit:(Ah si, petite question, dans la liste que Protagoniste fait des potentielles raisons pour être réincarnée en Freeza, à quoi correspondent les chiffres ?)

Comme je suis la Grande Méchante, je ne dirai pas, et te laisserai deviner ! :lol: :lol: :lol:
En vrai, tu vas comprendre en 2 minutes, j'en suis sûre.


Après le chapitre, sous spoiler, un petit lexique avec images ! N'hésitez pas à aller voir !!


Question : QUI a eu le courage de cliquer sur les liens de chansons ?? :lol: :lol: :lol:
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-4-




Deux heures plus tard, la porte de la chambre de Freeza se rouvrit. Elle glissa son baluchon sous son lit et se laissa tomber dessus. Les rendez-vous. Que serait-elle devenue, durant ces longs mois, sans eux ?
Elle reprit son carnet et grimaça. Elle se demandait si ce passage n’était pas redondant, au final. Trop tard. Et puis de toute façon, qui allait lire tout ça, en dehors d’elle ?


Entrée 6 a écrit:Allez, j’essaie de reprendre l’entrée 4, sur les sentiments.


Angoisse : Ne me regarde pas comme ça, Fangirl ! Je n’y suis pour rien !

J’ai aussi essayé de voir s’il y avait une sorte de résonnance quand je tentais de me rappeler ce que c’est qu’aimer. Bon, vu que je n’ai jamais réussi moi-même à savoir, ce n’est pas facile… Mais il n’y a eu aucun écho à ce niveau-là. L’amour tel qu’il est décrit dans les histoires, la chose équilibrée et non l’obsession passionnelle d’une personne, je n’ai jamais connu. J’en suis incapable. De toute façon, je suis sûre à 99.9% qu’il n’y a pas de ça en lui. Ça nous fait un second point commun. Je vais le rajouter à l’entrée 2. "Aimer ? C’est quoi ?"


Ironie : Quand je pense qu’on est obligés de se taper une seconde fois ce sujet alors que ça pouvait être bouclé en quelques lignes à l’entrée 4 !
Raison : Oh, Ironie, quel déplaisir de te revoir. Tu t’en vas quand ?


Après, même si j’ai la capacité à tomber amoureuse digne d’une brique, j’ai l’attachement envers mes parents, amis, collègues… D’accord, ce n’est pas l’amour des Love Stories, mais c’est déjà pas mal. Je ne suis pas qu’une cause perdue. Et j’ai la sympathie facile pour les inconnus… Qui en profitent très souvent, je sais que j’ai pigeon écrit sur le front. J’ai tenté de voir s’il y avait une résonance à ce niveau-là. Ça a été tout sauf concluant. (Et je ne parle pas de la mention du pigeon, bien évidemment…) Même en pensant à Cold. Freeza respecte son père, il a pour lui un sentiment proche de l’attachement, mais… Dans la limite de ce qu’il peut lui apporter.


Raison : Franchement, tu ne trouves pas ça intéressant, Ironie ? Personne dans notre univers ne sait réellement comment fonctionnent ces êtres, dans leurs têtes ! Nous, on a la possibilité d’avoir un semblant de début de réponse ! Ce sont des recherches de l’ordre du Bien de l’Humanité ! De l’Univers, même ! Non ?
Ironie : Oh, oui, tu as raison. Etudier des informations parcellaires et pas super fiables à travers le prisme de ta vision des choses, pour le bien de personne, c’est primordial.
Raison semblait tout penaud.
Raison : Mais ce n’est pas pour personne, c’est pour… Euh…
Ironie : Les gens de notre univers d’origine ? Dis-moi juste comment tu vas leur transmettre ?
Raison : Mais… Ici aussi…
Ironie : Oui, Freeza et Cold ne sont pas les derniers représentants de leur race, hein. Après tout, cela pourrait aussi servir pour le frangin sorti d’une OAV, Kuura. Dont on n’est même pas sûrs de l’existence, ni même de croiser sa route un jour. Et sachant que Freeza, c’est nous, et qu’il ne réagira donc plus jamais comme avant… Ouiii, je suis tout à fait d’accord, c’est capital.
Rouge, Raison laissa tout de même la lecture défiler, tandis que Fangirl et Angoisse se regardaient en haussant les épaules.


Si Cold venait à perdre sa valeur sur le moyen terme, il s’en débarrasserait. Il en serait très contrarié, et en tirerait une profonde rancœur envers la personne qui aurait mis son géniteur dans cette délicate situation, mais il finirait par s’en débarrasser. Freeza va quand même chercher à être sûr que sur le moyen terme il n’y aurait pas moyen de rentrer dans ses bénéfices, s’il venait à devoir choisir entre le tuer ou faire en sorte de redorer son blason. Par contre, autant il y a une chance sur du moyen terme, autant c’est mort pour le long terme. Dans les deux sens du terme. C’est horrible, toutes ces répétitions. Même avec la tentative de jeu de mots.
Cependant, je me demande… Cette vision, elle correspond au Frifri pré Namek. Cette mémoire corporelle ne semble pas prendre en compte sa rencontre avec Gokû. Serait-ce à cause de la disparition de l’âme d’origine ? Il n’y aurait pas eu de mise à jour parce que j’ai pris sa place ?
En tout cas, ce dont je suis sûre, c’est qu’il était impossible aux yeux de Frizou que des êtres comme eux se retrouvent dépassés, impuissants, ou je ne sais… Il était tellement certain de l’immuabilité de leur suprématie…


Raison : Oui, je sais ce que tu vas dire, Ironie, pas besoin d’être dans le corps de Freeza pour le deviner !
Ironie : Pour une fois que je comptais garder le silence…


Pour le coup… Si Freeza avait toujours été Freeza, quel aurait été son point de vue actuel ? Quelle vision de sa race, quelle qu’elle soit, ou au moins de sa famille ?


Raison : Je suis sûr que c’était quand même intéressant…
Ironie : Si pour toi
lourd signifie intéressant, je suis d’accord.


Entrée 7 a écrit:Cela fait déjà 4 mois que j’ai commencé ces notes, et j’ai oublié de mentionner que, contrairement au moi dans ma fic, je peux contrôler l’énergie !!
Grâce aux souvenirs de ce corps, je sais créer des boules d’énergie et voler.
Bon, voler, dans un vaisseau, c’est vite limité. J’ai hâte d’essayer sur une planète !
En fait, le système est plutôt simple : il suffit de
Pour le faire, je
Il faut juste
Ah. Me voilà bien coincée.
Je suis dans l’incapacité d’expliquer comment je fais. Ça m’aurait pourtant aidée, pour l’écriture mentale de la suite de ma fic qui ne verra désormais jamais le jour.


Raison : Allez, on se fait un replay des séquences, parce que des victoires comme ça, ça n’arrive pas tous les jours !!
Angoisse se pencha vers Fangirl.
Angoisse : Il ne chercherait pas à noyer le poisson, là ?


Pour voler, il faut d’abord apprendre à contrôler sa puissance.
Assise sur son lit, dans sa chambre, elle se remémorait le passage où Son Gohan apprenait à Videl et Son Goten à voler.
« Haaaan… Est-ce-que je vais survivre jusque-là ? Si je meurs, faites que cette fois-ci je sois un animal qui pourra assister aux moments-clefs, je vous prie… Bon, donc Gohan, face à Videl et Goten, leur dit qu’il faut savoir, à la base, manipuler le ki, ou l’énergie, ou la force, peu importe, c’est à peu près du pareil au même. Là, Goten fait une démonstration de kikoha à Videl qui ne comprend pas, et se fait gentiment mais fermement mettre à l’écart par son frère. Et là, c’est la partie la plus intéressante : Gohan etVidel, en tête-à-tête… Pas encore amoureux, non. Il lui explique comment faire… Hum. Je crois que c’était au mieux très évasif, au pire pas dit… Par contre, Videl, pour pratiquer, se concentrait en tenant ses mains l’une face à l’autre. »

Elle prit la même pose et se concentra. La théorie sur l’énergie du corps lui était un peu familière, comme elle avait eu sa phase occultisme, dans sa vie précédente, et s’était un peu renseignée sur quelques manières d’employer sa force telles que le magnétisme, le pendule, la lecture des cartes de tarot… Qui n’avaient jamais rien données. Elle n’avait pas cessé d’y croire, elle avait juste cessé de penser qu’elle avait un potentiel au-dessus de la normale.
Par contre, dans ce corps-ci, le doute n’était plus permis. Il fallait juste trouver la bonne combinaison pour ouvrir la serrure et accéder aux richesses dans le coffre.
Elle eut vaguement conscience d’un bruit de porte qui s’ouvrait.
« M… Maître Freeza !! A-Arrêtez, je vous en prie !! »
Elle ouvrit les yeux et tourna la tête vers le soldat qui était entré, tremblant.

« Oui ? C’est à quel sujet ? »
Il tendit un doigt tremblotant vers elle. « C-ça, maître Freeza… Il ne faut pas… Autant d’énergie… Le vaisseau, il risquerait de…
-Hein ? » En même temps qu’elle tournait son regard vers ses mains, elle prit conscience d’une sorte de chaleur qui semblait picoter à leur niveau.
« Oh !! » Dans sa surprise, elle serra ses poings en les écartant ; la boule d’énergie qui les englobait jusque-là éclata en fins rayons qui fusèrent dans tous les sens, criblant la pièce de trous.
Le vaisseau passa en alerte rouge.
Cinq minutes plus tard, elle se faisait passer un savon par Cold, pendant que des soldats en masque de scaphandre travaillaient pour colmater toutes les fuites.


Les fois suivantes, elle recommença en gardant les yeux ouverts, et put contrôler un peu le phénomène, pour sa plus grande joie.
« A partir de là, je présume qu’il faut diriger son énergie vers le bas pour… »
Un choc à la tête l’interrompit. Elle n‘avait pas fini de réfléchir qu’elle s’était propulsée au plafond.
Retombée en suivant sur sa couche, elle se frotta le crâne. « Aïe… Même si je n’ai pas mal. Bon, ben, je crois que c’est comme ça, oui, qu’il faut faire… L’inné et l’acquis du corps, encore… »

Je viens de passer 10 minutes à réfléchir comment décrire ça. Sauf que je viens de réaliser que c’est comme tenter de décrire comment on cligne des yeux, ou qu’on fait bouger son bras. Pour bouger son bras, on a conscience de faire bouger ses muscles, quand on y réfléchit, mais même ainsi, c’est tellement loin de la vérité et restrictif qu’une personne n’ayant jamais bougé… Ok, mon exemple est nul. Expliquer comment on entend à une personne qui n’a jamais entendu quoi que ce soit de sa vie et qui vient d’être appareillée ?


Ironie : Il y a le renard, il y a le loup, et il y a les comparaisons de Raison.
Raison : On dit ‘le relou’, dans la blague !!
Ironie : Oui, c’est ce que je disais…
Fangirl et Angoisse pouffèrent de rire sous le regard assassin de leur chef.


De toute façon, ça fait clairement partie des "innés acquis" grâce à la mémoire de ce corps, car dès que je tente de réfléchir au processus, je me rate. Note : quand je pourrai profiter d’un vaste ciel, profiter du vol sans réfléchir à comment voler. Plus facile à dire qu’à faire.


Ironie : Oh, pas si difficile que ça, en fait… Suffira d’assommer Raison.

Note 2 : Et je n’utilise pas la salle d’entraînement. J’aimerais beaucoup, mais comme je ne sais pas me battre, moi, et que je ne suis pas sûre de réussir à me synchroniser avec les souvenirs, que prendre le temps de le faire, ça risque de mettre trop de temps, et donc de paraître bizarre et donc dangereux, et qu’enfin, de toute façon, personne n’a envie de venir m’aider…
Je me l’accorde, ça fait très arguments de "pas envie", et il y a un peu de ça. Punaise, on dirait un gamin qui rechigne à faire ses devoirs. Il y a aussi un peu de ça. Beaucoup, peut-être même.



Entrée 8 a écrit:Je suis retournée plusieurs fois écouter les musiciens.
J’aime bien ce qu’ils font. Ça fait un peu tribal. Comme ce groupe que je venais de découvrir un peu avant de mourir, The Hu. Une sorte de hard rock (?) mongol.
Il y en a un qui a une voix très grave et profonde, c’est limite hypnotique.


Les regards se tournèrent vers Ironie.
Ironie : On sait tous ce qui va arriver, hein ? Bon, ben, salut !
Le visage de Juke-box se referma et il entama une reprise du groupe cité.
Angoisse échangea un regard inquiet avec Fangirl.
Angoisse : Raison ? Tu ne veux pas qu’on saute le passage suivant ?
Raison : Non, pourquoi ?


C’est assez monocorde, très rythmé, et avec peu d’instruments, vu qu’ils ont fait avec ce qu’ils ont pu trouver.
J’aimerais trouver le moyen de me rapprocher d’eux.
Je chante de plus en plus, seule dans ma chambre. Déjà avant, je n’arrêtais pas, vu que le moindre mot peut lancer le jukebox dans ma tête. Genre voir une peluche de crocodile au boulot, et hop ! C’est parti pour Monsieur Crocrodile chanté par Gotainer.


Raison : … D’accord, j’avais oublié. Ma faute.
La voix du chanteur français s’élevait désormais dans la salle.


Je sifflote aussi. Et fredonne. Et ça, je ne peux pas m’en empêcher dans les couloirs. C’est plus fort que moi. Je sais que personne ne dit rien, mais j’ai déjà surpris des regards… Etonnés. Bon, le mot est faible, mais j’ai flemme de chercher mieux. Ou sinon, allez, hop : ils sont plutôt… Surlecultés. J’adore ce mot.
Ça m’est arrivé de le faire en présence de Cold. Une seule fois. En voyant sa tête, j’ai été vaccinée.

Pourtant, je sais que je chantonne assez juste, donc même si ce n’est pas l’idéal, ce n’est pas la casserole innommable. Non, c’est juste qu’un représentant de leur auguste race n’a pas à s’abaisser à des activités d’esclaves.
Précision : quand je dis que j’aimerais trouver un moyen de me rapprocher d’eux, je parle d’un moyen valable, pas débile. Faute de mieux, je suis en train de terminer des préparatifs pour ce fameux plan foireux. Heureusement que le ridicule ne tue pas. … Du moins, j’espère que ce sera aussi le cas ici, comme dans mon univers d’origine. Sans Cold, tout serait tellement plus facile.

‘Tain, dans quoi je me suis lancée… Ça va être une catastrophe. Je le sais, alors pourquoi je persiste ? Je n’en peux tellement plus, de la solitude…


Juke-box : Quoi qu’il vous paraisse, Doux et pacifique, Evitez de partager ses petits jeux nautiques…


Entrée 9 a écrit:En me relisant, je me dis qu’il y a un point sur les sentiments à développer : l’obsession.


Fangirl : Ça, tu en connais un rayon ! Vu que c’est la quatrième fois qu’on revient sur le sujet des sentiments…
Raison : Même pas vrai ! Et en plus tous les aspects n’ont pas été étudiés ! Et pis d’abord, arrête de faire ton Ironie !


Quand j’ai tenté la résonance émotionnelle je n’ai rien eu de probant pour l’amour, en dehors d’une forme d’amour… Plutôt autoglorification, je pense ? Bref l’égocentrisme, oui, et je l’ai déjà écrit. Et j’ai repensé aux fois où j’ai cru aimer, et qui n’étaient que de stupides obsessions qui tournaient à l’obnubilation.
Là, j’ai eu une réponse immédiate et sans équivoque. D’ailleurs, la quête des Dragon Balls pour acquérir l’immortalité en est le plus récent exemple.
Freeza aime réaliser ses désirs.
Posséder l’univers.
Obtenir l’immortalité.
Entrer en possession des Dragon Balls.


Juke-box : Dans sa crique, Monsieur Crocodile…

Quand il peut réussir à l’avoir par sa force et son pouvoir, ça ne reste qu’une obsession. L’univers. Être l’être Suprême. C’est à sa portée, c’est son but, il n’en démordra pas.
L’immortalité, c’est à la fois le moyen de réaliser son rêve ci-dessus et un rêve à part entière. Un instrument et une fin en soi. Mais ça n’était une chimère après laquelle il courait en vain, s’accrochant à la moindre rumeur. En fait, il y a du but croisé : l’immortalité pour obtenir tout l’univers, et posséder tout l’univers dans le but d’apprendre toutes les légendes d’immortalité.
Parce que la conquête d’un monde ne se fait pas par un jeu de loterie.


Juke-box : jingle du Loto
Tout le monde soupira de soulagement.
Fangirl : Je n’en pouvais plus…
Angoisse : J’étais sur le point de faire une crise…
Raison : Haaaa, et maintenant le silence… Quel bonheur, cette musique ne lui reste pas plus que ça…


Des soldats sont envoyés en infiltration pour découvrir les richesses potentielles d’un monde, sa valeur marchande, et sa valeur culturelle. Et plus il y aura de légendes sur la vie et la mort, et surtout sur le fait de surpasser la mort, plus les habitants auront des chances de finir en esclavage et non annihilés.
Et c’est là qu’arrivent les Dragon Balls. Plus qu’une légende. Une réalité tangible. Un véritable puits à souhaits. Une lampe d’Aladdin en sept fragments, Génie inclus. Le SEUL moyen de parvenir à ses fins.


Juke-box : Prince Aliiiii, ouiiii, c’est bien luiiiii, Ali Ababouaaa…
Général : Oh noooon…


Et là, l’obsession vire à l’obnubilation.
Ce n’est plus un feu qui brûle en son cœur et guide chacun de ses pas. Là, c’est la fournaise qui tourmente chaque instant, qui occupe chacune des pensées, à s’en réveiller la nuit, à en rêver. Le besoin est tel que tant que l’objet du désir n’est pas obtenu, la souffrance pourtant uniquement mentale en est aussi physique.
Comme quand j’ai fait mon achat compulsif du EID chez Iplehouse, en fin 2008.


Fangirl se tourna vers Raison, des étoiles dans les yeux.
Fangirl : Dis, dis, si on s’en sort, on essaiera de ravoir des poupées ?? Tu crois qu’on arrivera à trouver des mecs avec un corps style Super Héros du EID ? Ou n’importe quel autre modèle, hein, ils étaient tous trop beaux, avec leurs pectoraux d’Apollon et leurs abdos à croquer ! On les customisera en Trunks !!
Raison se couvrit le visage d’une main.
Raison : On verra ça en temps voulu.


J’ai passé les trois mois de sa conception à brûler du désir de l’avoir enfin entre mes mains, sans savoir quel personnage il allait incarner, la panique d’avoir passé une telle commande aussi onéreuse, surtout sur un coup de tête, la peur de regretter l’achat une fois la commande reçue, et encore et toujours l’excitation à l’idée de l’avoir. Haaaa… C’est un souvenir de bonheur/malaise qui m’a suivi dans cette vie… J’en ressens encore les affres… Tout comme Freeza en a ressenti à l’idée de voir son rêve d’immortalité se concrétiser. Vraiment, quasiment les mêmes sentiments, l’impatience, la fébrilité, une inquiétude malgré tout qu’il ne voulait pas écouter quant au fait que des événements pouvaient survenir et briser son espoir, et la peur que les informations soient fausses, quelque chose comme cela…
Veinard, Freeza. Tu n’as souffert qu’un mois, toi, je crois.



Entrée 10 a écrit:Je ne sais pas si je dois être soulagée ou désespérée.
Mon plan débile a fonctionné.
J’ai réussi à me fabriquer un déguisement, qui me couvre intégralement, et un masque.
Et à partir de là, je me suis rendue plusieurs fois dans la zone reculée du vaisseau quand ils n’étaient pas là pour essayer leurs instruments de fortune et chanter.
Et évidemment, ce qui devait arriver arriva : j’ai été découverte.


Fangirl : Et c’est reparti pour une vidéo-souveniiiir !


Elle était arrivée dans la zone reculée du vaisseau où elle venait régulièrement écouter des soldats jouer de la musique. Comme d’habitude à cette heure-ci, elle était vide, comme ils étaient tous de quart, mais contrairement aux autres fois où elle s’était glissée en douce à leur insu, elle était venue plus tard, et ils n’allaient pas tarder à débaucher. Elle devait prendre une bonne fois pour toute son courage à deux mains et se confronter à eux.
Elle sortit de son baluchon un body intégral dans lequel elle avait fait un trou pour sa queue et l’enfila. Elle chaussa les seules bottes dans lesquelles ses pieds arrivaient à rentrer, trouvées dans les réserves ; elles avaient appartenu à un patshee, créature qui lui avait fait penser à un éléphant, quand elle avait effectué une recherche. Il avait dû être aussi grand que Cold, et était mort depuis plus de dix ans. Comme quoi, le ménage était bien fait, visiblement… Elle attacha un cordon au niveau des chevilles, pour que les chaussures ne glissent pas inopinément - elle avait la bonne largeur de pieds, mais ses jambes n’étaient pas des poteaux, comme celles du patshee.

Puis elle posa sur son visage un bandana avec des trous pour les yeux, inspiré du Masque de Zorro, et le noua derrière son crâne en se demandant une fois de plus si ça allait tenir correctement, ou s’il n’aurait pas mieux valu faire un bandeau sur le visage ET un bandana sur le crâne. La question allait être réglée à l’usage…
Elle enfila après cela une paire de gants, pour masquer sa main à la bancheur si caractéristique et aux ongles reconnaissables entre tous, ainsi que la main factice, si peu discrète elle aussi. A ce stade, elle avait presque tout son corps de masqué, entre le justaucorps couvrant des poignets aux chevilles et les accessoires. Il ne restait plus que la queue, délatrice en puissance, et le bas du visage.

Elle tira de son sac le dernier élément et, d’un geste ample, le posa sur ses épaules. Après l’avoir noué aux épaules, elle rabattit une capuche sur sa tête, créant ainsi des ombres suffisantes -du moins, l’espérait-elle- pour la camoufler ; elle tira sur la longue toile de la cape pour attraper une pointe. La couture à la main n’était pas son fort. Déjà avant de mourir, elle débutait à peine en couture… Heureusement, le peu de connaissances acquises lui avait permis de réussir à bidouiller une pince dans le dos, qui donnait un surplus de tissu entre les omoplates. D’habitude, le tout était circulaire, mais là, elle était restée sur un carré, et avait façonné l’angle de façon à pouvoir y caler le bout de sa queue. Ainsi cette dernière allait pouvoir bouger sans se dévoiler.


Ainsi équipée, elle prit place devant un instrument à percussion rappelant un glockenspiel. C’était pratique, car il n’y avait pas besoin de technique particulière pour obtenir une note juste. Et elle passa les dix minutes qui suivirent à se décider sur ce qu’elle allait tenter de jouer. Comme à chaque fois. Les choix rapides n’étaient pas son point fort.


Cela faisait cinq bonnes minutes qu’en désespoir de cause elle s’était une fois de plus rabattue surla petite musique cristalline de la partie ‘création de musique’ de Mario Paint, lorsqu’un ramdam se fit entendre à l’entrée du recoin.
« Non mais ho ? T’es qui, toi ?
-Comment t’oses venir tripoter nos affaires ?? »

Elle laissa aux arrivants l’initiative. L’homme qui l’attrapa par le col pour la tirer sans ménagement avait un crâne qui lui faisait systématiquement penser au corps d’un poulpe, le côté mou en moins. Mais la comparaison s’arrêtait là, car il n’avait ni tentacules ni yeux globuleux sur les côtés du crâne. Par contre, sa peau tachetée violette était en faveur de la comparaison…
N’opposant aucune résistance, elle se retrouva jetée au sol assez brutalement, ce qui l’agaça quelque peu. Elle n’avait quasiment plus mal, dans ce corps, mais tout de même…

« Pis c’est quoi, cette tenue, franchement ? Allez, montre-nous ton joli minois… »
Le groupe éclata d’un rire gras tandis que le plus costaud du groupe approchait sa main pour retirer la cape. Sa large bouche crapaudine était surplombée d’yeux larges et enfoncés, les narines, deux fentes, perdues dans le repli entre les deux zones citées. Il arborait une courte tignasse verte en pagaille, plutôt assortie à sa couleur de peau vert turquoise.
A la grimace qu’il fit quand une main gantée se saisit de son poignet, elle se dit qu’elle avait mis trop de force dans sa main mécanique.
« Je vous saurai gré de ne pas chercher à voir ce qui se cache sous cette mante, messieurs… »

Ils reculèrent tous de deux pas, clairement mal à l’aise. Elle se releva.
« Je suis navrée d’avoir investi votre havre secret, mais vos prestations m’ont tiré de mon repos et ont éveillé en moi l’envie de me joindre à vous…
-On a joué si fort, qu’il a pu nous entendre ? »
Elle préféra ignorer le murmure pas très discret et reprit : « L’envie de me joindre à vous pour partager avec vous ces moments de communion musicale. Je ne suis pas très douée, j’espère que vous saurez faire preuve de patience à mon encontre. Je suis le Fantôme Masqué, j’espère que nous saurons nous entendre. »
Et elle attendit, leur laissant l’opportunité de réagir.
Ils avaient tous les cinq perdu trois tons de couleur. Certains tremblaient.

L’individu à la peau vert pâle se jeta à genoux et se frappa le front au sol, limite hystérique, couvrant la surface de ses épais cheveux vert anglais, tel un tapis. « M-maître Freeza ! Je vous en prie ! Nous… Nous ne savions pas !! Veuillez nous pardonner !! Grâce !! » Son cri étira tellement le bas de son visage que sa fine toison autour de sa bouche devint aussi ovale que cette dernière.
Tête de poulpe regarda ses compagnons en souriant, les larmes aux yeux. « Je suis mort… » Son sourire se transforma en grimace tandis que les larmes se mettaient à couler. Nul n’osait plus bouger, sauf pour s’agenouiller dans l’attente du châtiment.


Elle ne put retenir son soupir de lassitude, ce qui eut pour effet de les faire se tasser un peu plus sur eux-mêmes. Elle avait à peine commencé qu’elle se sentait déjà fatiguée.
« Booon, comment dire… ? Je pense qu’il y a méprise… Vous semblez me prendre pour un autre. Je vous le redis, je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… Votre voix, Seigneur… ? »
Oh non. Elle avait pensé à tout, sauf à sa voix. Quelle andouille !
« Ma voix… Euh… Elle est assez commune, croyez-moi ! On m’a déjà confondu avec d’autres personnes, de mon vivant ! Mais je vous assure que je ne suis personne dont vous ayez à avoir peur ! »
Ils décollèrent leurs fronts du sol et échangèrent des regards, ne sachant visiblement pas sur quel pied danser.

« Et puis… Vous, là ! » Le premier homme, le visage trempé, sursauta avec un petit cri et se tassa de nouveau sur lui-même. « Oui, vous ! Si j’avais été Freeza, vous croyez que vous seriez encore en vie à l’heure qu’il est ?? Hein ? »
Des murmures décontenancés s’élevèrent.
« C’est vrai que…
-En temps normal… »

Le pleureur se frappa de nouveau le front au sol. « Merci pour votre clémence ! Croyez-moi, je m’en veux terriblement de vous avoir bousculé, tout à l’heure ! Je vous présente toutes mes excuses ! »
Elle s’agenouilla devant lui et posa une main sur son épaule.
« Allons, relevez-vous… Je vous remercie pour ces excuses, et je les accepte. Après, je suis en partie fautive… Ce n’est jamais plaisant de voir un étranger toucher à ses affaires. Je vous présente à mon tour mes plus humbles excuses. »
Les murmures reprirent de plus belle, à coups de ‘le seigneur Freeza ne dirait jamais de choses comme ça’, ‘le seigneur Freeza n’agirait jamais comme ça’, et autres ‘mais j’ai entendu dire que depuis qu’il a frôlé la mort, le seigneur Freeza était devenu un peu bizarre’.
L’envie de leur crier dessus un ‘je ne suis PAS Freeza, lâchez-moi avec ça’ lui monta à la gorge, mais elle ravala ses mots.

Le soldat le plus grand, violet de peau et sans rien d’autre sur le crâne que deux antennes à la Namek, se releva un peu, intimidé. « Mais alors… Qui êtes-vous ?
-Je vous l’ai dit : je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… On connaît tout le monde, dans ce vaisseau, et… Et excusez-moi, mais en dehors de maître Freeza…
-Parce que vous pensez que Freeza s’habillerait ainsi ?
-Euh… Non, en effet… Mais votre voix…

-J’ai la voix que je peux, et c’est pas de ma faute si elle lui ressemble !
-Euh… Mais on ne vous a jamais vu dans le vaisseau, et on connaît tout le monde…
-Normal ! Je vous l’ai dit, je suis un fantôme ! Je suis un des sept mystères du vaisseau ! Il y a bien sept mystères, dans le vaisseau, non ? »
A voir leurs têtes, non.
« Mais si ! Il y a forcément sept mystères dans ce vaisseau ! Il y a toujours Sept Mystères, dans tous les lieux ! Ce vaisseau ne peut pas faire exception ! »

Le raisonnement derrière cette affirmation était simple : l’univers de Dragon Ball a été rattaché à son univers d’origine via Akira Toriyama. Pourquoi lui, en particulier ? Parce qu’il est japonais, et qu’une grosse partie de cet univers comporte un nombre non négligeable de points communs avec le Japon. Et au Japon, les histoires de Sept Mystères, c’est un grand classique. Ils adorent faire des histoires dessus, comme dans par exemple le manga Toilet Bound Hanako. Donc il doit y avoir ici aussi des histoires de Sept Mystères ! Elle trépigna intérieurement, frustrée de voir son raisonnement mis si vite à mal.
« Mais si, voyons ! Il n’y a pas des histoires de casiers qui s’ouvrent tout seuls, sans qu’on sache pourquoi ? De miroirs avec une trace qui fait penser à une personne torturée, apparue d’un coup et impossible à enlever ?? D’un couloir à éviter à certaines heures pour ne pas entendre de gémissements lugubres qui apportent le malheur à ceux qui ont le malheur de les entendre ??? »

Ils se regardèrent, indécis.
Le dernier individu se frotta le bas de son visage imberbe, songeur. Avec sa peau blanc cassé, le fait qu’il n’ait pas de pilosité à ce niveau rappelait fortement les coquilles d’œufs… « Je crois que j’ai déjà entendu des histoires comme ça, sur le vaisseau où j’étais avant en fonction… Par contre, je ne suis ici que depuis trois ans, alors je n’en sais pas plus… » Il termina sa prise de parole en passant machinalement a main dans la petite tignasse noire en pointe qui ornait le haut de son crâne, telle une crête. C’était le plus terrien du groupe, même s’il n’en était pas un.
« Ah, maintenant que j’y pense… Il n’y avait pas la base Freeza 44, qui était maudite ?
-Mais non, il n’y a jamais eu de base 44 ! Ni de 4, ce chiffre porte malheur !
-Mais si, il y a une base 4, j’y ai déjà été en retour de mission… »

Elle les regarda se mettre soudainement à débattre de faits jamais vérifiés et d’autres rumeurs étranges durant quelques minutes, un soulagement indescriptible en elle. Jusqu’où sa chance allait-elle pouvoir la mener ?
La conversation se termina sur un « Après tout, s’il y a tout ça, il doit bien aussi y avoir les Sept Mystères, hein… ? » et le groupe lui fit de nouveau face.
Tête de crapaud s’avança un peu. « Mais alors, monsieur le fantôme, vous voulez quoi ?
-Je voudrais juste pouvoir venir vous écouter, et peut-être même essayer de participer un peu… Je ne sais jouer de rien, je sais un peu chanter, même si ce n’est pas toujours juste, j’espère que vous saurez vous montrer patients avec moi… »
Elle n’eut qu’un parterre de sourires face à elle.

« Mais pas de soucis ! Les nouvelles recrues sont toujours les bienvenues !
-Sans rancune, pour tout à l’heure, hein ? On voulait pas vous bousculer, mais on a déjà eu des zigotos qui sont venus pour tout casser, alors… Ça rend méfiants…
-Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait, » le rassura-t-elle. « Je vous l’ai dit, moi-même, je n’aimerais pas voir des étranger s’incruster dans les endroits que je me suis appropriée… »
Cette journée se termina avec la découverte et l’apprentissage des étranges instruments bricolés avec les moyens du bord, dans une ambiance chaleureuse qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps.

[...] et ça n’a pas été facile le jour où je les croyais déjà arrivés, et qu’ils m’ont surprise…


Fangirl : Vidéo suivante ! Ouiii !!


Elle venait d’enfiler son body lorsqu’un bruit de pas se fit entendre derrière elle. Elle tourna vivement la tête, et découvrit tête de crapaud, à l’arrêt, médusé.
« Sionnaire ? Quelque chose ne va p… » Le grand violet s’arrêta lui aussi, atterré. Un coup dans son dos le fit avancer de deux pas. La panique le prit immédiatement à la gorge, et il se plaqua contre le mur, comme si la foudre allait s’abattre sur lui dans l’instant.
« Eh, Jerzé, ça va pas de t’arrê… » Le pousseur, tête de calamar, se figea, les yeux exorbités, la bouche béante.
« Sionnaire, Jerzé, Deesk… Bonjour… » Elle tenta un sourire, ils manquèrent de faire une crise cardiaque. « Il y a une explication logique, que je peux vous fournir…

-Bah alors, les gars ? Vous faites quoi ? »
Elle fit volte-face, et se retrouva nez à nez avec les deux derniers. Ou plutôt les deux premiers, puisqu’ils étaient arrivés à l’heure, eux, et étaient à l’origine des bruits familiers qui lui avaient fait croire que, comme à chaque fois, tout le monde était déjà rassemblé.
« Je crois que la situation vient de se compliquer encore un peu… Bonjour Tiké, bonjour, Ritoir…
-Jerzé, pince-moi. Je crois que je vis un cauchemar. »
Elle n’osait plus bouger. Eux non plus, en fait, mais pas pour les mêmes raisons.

« Maître Freeza a dit : fermez les yeux ! »
La peur instinctive les fit obéir sans chercher à sourciller.
Elle se dépêcha de finir de se changer.
« Merci de votre passage, maître Freeza ! »
Elle se deplaça très vite vers le groupe qui obstruait la sortie. « Mais de rien, Fantôme Masqué ! C’était un plaisir que de te revoir ! »
Elle reprit sa place originelle. « Le plaisir était partagé, maître Freeza ! »
Elle se replaça vers le groupe. « Ho, ho, ho… Allons, allons. Pas de ça entre nous. Sur ce, je vous laisse… »
Elle revint à sa place. « Au revoir, maître Freeza ! »

Elle souffla un peu, compta jusqu’à dix. « C’est bon, les gars, il est parti, vous pouvez rouvrir les yeux. »
Ils obéirent avec prudence ; à voir leurs têtes, il était difficile d’imaginer que sa comédie avait dupé qui que ce fut…
« M… Maî… »
Elle l’interrompit d’un sifflement bref. « Je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… Maîtr…
-Je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… On a bien vu que…
-Que je suis le Fantôme Masqué. Et j’ai une nouvelle chanson à voir avec vous. »

Ils se rendirent tous, mal à l’aise, dans leur coin secret. Au bout d’une heure, ils s’étaient tous suffisamment détendus pour jouer ce qu’elle leur fredonnait.

[…] Je ne suis pas sûre d’avoir levé tous les soupçons, mais ils sont redevenus comme avant, c’est l’essentiel.



Entrée 11 a écrit:Je viens de faire un rêve bien débile.


Raison : Attention ! C’est le chapitre sur le rêve débile !

Pitié, faites que ce ne soit qu’un rêve, pas une info lâchée par la mémoire de ce corps dans un moment où j’étais incapable de traiter l’information.


Fangirl : Mais, Chef, on n’a toujours pas l’assurance que c’était juste un rêve…
Raison : On va rester sur l’idée que c’était un rêve. Parce que sinon…
Tous les Frizzys frissonnèrent d’horreur.


Freeza serait mort en fille.
Qu’on les appelle démons du froid -appellation tout à fait impropre vu qu’ils ne viennent absolument pas du Makai, c’est vraiment de l’ordre du surnom-, Nihiliens ou Frozens -oui, bon, d’accord, ça, c’est le nom qu’on leur avait donné, avec mes amis, il y a vingt ans de cela, et ce n’est ni meilleur ni moins bon qu’un autre, je le reconnais-, selon mon rêve, ils seraient hermaphrodites.
Les trois premières formes dans lesquelles on a pu voir Freeza, ce sont des formes mâles, et la dernière une forme femelle. Ils peuvent donc changer de sexe dans leur vie.
Et… Beurk. Là, j’espère sincèrement avoir fait un amalgame en rêve avec ma tortue lubrique.


Fangirl : Chef ! J’en profite pour caler une photo de Charlie ?

L’appareil reproducteur des tortues se présente ainsi : la tortue mâle a une queue plus longue que la tortue femelle, on appelle ça le cloaque. (Dans les deux cas, mâle et femelle, ça s’appelle ainsi, hein.) C’est par là qu’ils font aussi leurs besoins, accessoirement. Elle a la forme d’une nouille… La conchiglie, je crois ? Ou d’un coquillage (le vernis, je crois ?), et au-dessous ça se rabat vers l’intérieur… C’est un peu comme ça, le cloaque d’une tortue. Et quand la tortue mâle (qui a le ventre creux contrairement aux femelles qui ont le ventre plat, mais en fait on s’en fiche, ici) grimpe sur une femelle, son pénis sort par là, long et fin, pour atteindre le cloaque plus court de la femelle.


Raison : Surtout pas, malheureuse ! La seule photo qu’on va dégoter en relisant ce chapitre, c’est une où il a sorti l’attirail !!
Fangirl : Genre cette fois où on le tenait devant nous pour le ramener à son parc, et qu’il a tout sorti pour nous pisser dessus ?
Raison : Genre. Gros plan sur l’attirail à l’appui.
Fangirl : D’accoooord ! On s’abstieeent !


Et plaf ! Ça fait des Chocapic. (En plus la femelle peut garder le sperme du mâle en elle et se retrouver à être fécondée même si elle n’a croisé personne les six derniers mois. Oui, ça non plus, ça n’a rien à voir avec mon histoire, mais je viens de m’en rappeler et je trouve ça toujours aussi balèze.)


Quel rapport entre une tortue et mon corps ? Dans les trois premières formes, Frifri a une queue dont le bout est de couleur différente et avec une forme en quelque sorte individuelle, contrairement à la dernière, où elle est unie, d’un bloc.
Et donc la terminaison de la queue de couleur différente serait leur organe reproducteur.


Fangirl : Un peu comme l’organe des humains, non ? Je crois qu’il a le bout aussi d’une couleur…
Raison : Fangirl…
Fangirl : Oui ?
Raison : Est-ce-que tu pourrais juste te taire, s’teuplé ?


En dessin (manga et animé) impossible de voir, mais il y aurait sur le dessous une fente très serrée, un repli très peu marqué qui s’écarterait sous l’excitation pour laisser passer l’essentiel. (Et pas les excréments, contrairement à la tortue.)
Évidemment, mon corps étant dépourvu d’appendice naturel, je ne peux pas aller vérifier. Et il est hors de question que je m’intéresse à celui de Cold. Encore moins que je pose la question.
En plus, de toute façon, je suis sous la forme où la queue est unie et d’un bloc.
Et les queues bicolores, elles vont où, selon mon rêve ?
Sous la base de la queue unie !
Je me suis heureusement réveillée au moment où, dans mon rêve, je voyais deux de cette race passer à l’acte, chose mille fois plus traumatisante qu’excitante, au point qu’une fois réveillée, j’ai l’image de la reproduction des libellules qui se superpose à leurs ébats. Ce qui est absurde, vu que la… Queue unie n’a aucun accès sur son partenaire.


Juke box : La jolie pe-titeeeeuh libeeeeeluuuulleuuuuh…

Je crois.
Je ne veux pas savoir.
Bien malgré moi, je me dois de marquer à l’entrée 2 : "femelle un jour, femelle toujours ?"




Un léger bruit attira son attention, celui de la mise en tension du réseau de communication. La seconde suivante, une voix s’éleva dans les haut-parleurs.
« Arrivée sur la planète Terre dans quatre-vingt-dix minutes. Tout le monde à son poste. »
Ils y étaient presque… Oh, flûte. Elle reprit la lecture du cahier. Elle avait le temps de le terminer ET de profiter de la vue de l’espace de la Terre. ET de s’épargner un peu de comédie auprès de Cold.



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Spoiler
Le craquage de chez Iplehouse de 2008. Attention, c'est une poupée, au cas où ça vous aurait échappés. Ne venez pas vous plaindre.
Rappel : au Japon, le chiffre 4 est considéré comme étant porte malheur, car il se prononce souvent comme le mot "mort", à savoir "shi".
Les noms, pour qui aurait eu du mal :
Patshee > Pachyderme
Sionnaire > dictionnaire
Jerzé > jersey, le tissu
Deesk > disque
Tiké > ticket
Ritoir > tiroir

Et voici leurs trombines !

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Et l'image des libellules, même si tout le monde connaît...
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Dernière édition par Heika le Ven Sep 01, 2023 0:51, édité 1 fois.
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -4-

Messagepar Tierts le Mar Août 15, 2023 18:48

Et c'est lu !

Alors, je crois que j'ai préféré ce chapitre au chapitre 3 mais je ne saurais pas bien dire pourquoi. Sans doute parce que c'était la première fois que je lisais vraiment un "nouveau chapitre" avec cette structure.

Je confirme que, pour moi, séparer les moments journaux avec des interventions extérieurs permet de structurer un peu le récit et de lire avec un meilleur rythme. Je ne saurais pas dire pourquoi, peut-être parce que le journal est ainsi divisé en plusieurs bouchées plutôt qu'un long enchaînement de pensée.

Pour ce qui est du contenu, tout les efforts de la protagoniste pour jouer de la musique et ses tentatives misérables de ne pas être immédiatement grillée (et de continuer à faire comme si les soldats ne savaient pas) étaient rigolos.
Pour l'explication sur la méthode de reproduction des nihiliens (merci pour le clin d'oeil au passage :p), je ne sais pas si je tenais absolument à voir ça dans une fanfic mais au moins les idées sont intéressantes xD

Toujours plutôt hâte de voir comment cette histoire va tourner quand la Z-Team sera de la partie. (D'ailleurs, tu as un plan là-dessus ou tu y va à l'impro totale ?)
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -4-

Messagepar Heika le Jeu Août 31, 2023 16:01

Rrrrrrrrrretouuuuurrrrrrrrr malgré mon jeu mobile qui me bouffe le cerveau depuis 2 semaines ! :D
Vivement que ça me toque de le laisser tomber.

Tierts a écrit:Et c'est lu !

Alors, je crois que j'ai préféré ce chapitre au chapitre 3 mais je ne saurais pas bien dire pourquoi. Sans doute parce que c'était la première fois que je lisais vraiment un "nouveau chapitre" avec cette structure.

Ou parce que comme quand tu goûtes pour la première fois un plat et qu'il est mal préparé, tu as du mal à le savourer la fois suivante à cause du précédent souvenir... (préparé par la même personne, hein, pas une différence entre une quiche en cuisine et un chef étoilé, hein)

Tierts a écrit:Je confirme que, pour moi, séparer les moments journaux avec des interventions extérieurs permet de structurer un peu le récit et de lire avec un meilleur rythme. Je ne saurais pas dire pourquoi, peut-être parce que le journal est ainsi divisé en plusieurs bouchées plutôt qu'un long enchaînement de pensée.

Tiens, c'est vrai qu'ici toi aussi tu fais une analogie avec la nourriture... XD
Je la sentais un peu, quelque part, cette faiblesse, mais je n'arrivais pas, sur le moment, à la déterminer.
D'accord, un des conseils que je donne aux gens c'est d'écrire pour SON plaisir avant tout, que si en prime ça plait à d'autres c'est bingo, mais direct il y avait là beaucoup d'éléments sur ces 3 chapitres qui ne m'allaient pas.
Et donc encore merci à toi et à tout le monde pour ces retours sur la première version du 3 qui m'ont donné envie de revoir ma copie.
Oui, je radote, mais sérieusement, vous tous vous ne pouvez imaginer combien je vous en suis reconnaissante.
Et donc même s'ils ne sont pas bien meilleurs, au moins ils me satisfont. X'D
Déjà, pour en revenir à ce que tu dis, le rythme était mauvais, dans le premier jet.
C'est bien simple: il n'y en avait pas! :'D
On n'est pas là pour lire un essai littéraire de pensées philosophiques, hein. On en bouffe suffisamment au lycée... :lol: :lol:
(je dis ça mais même eux sont meilleurs... Tousse)

Tierts a écrit:Pour ce qui est du contenu, tout les efforts de la protagoniste pour jouer de la musique et ses tentatives misérables de ne pas être immédiatement grillée (et de continuer à faire comme si les soldats ne savaient pas) étaient rigolos.

Ce qui est bien avec cette réincarnée, c'est qu'elle a beau changer de corps, elle est toujours aussi pas douée... ;)
L'emballage change, pas le contenu !!

Tierts a écrit:Pour l'explication sur la méthode de reproduction des nihiliens (merci pour le clin d'oeil au passage :p), je ne sais pas si je tenais absolument à voir ça dans une fanfic mais au moins les idées sont intéressantes xD

En vrai, moi non plus. :lol:
Je ne sais pas QUI dans mon propre Frizzy Club a émis cette hypothèse. Et il a appuyé sur la touche Envoyer pour que ça me reste en tête et que je ne puisse le garder pour moi. T^T
Ils sont pénibles, tu ne peux imaginer... ;)
...
...
Mais bon, après tout, hein...
C'est une possibilité...
...
Originale, certes...
Mais une possibilité...
Toi aussi, imagine-toi deux Freeza en pose libellules...

Tierts a écrit:Toujours plutôt hâte de voir comment cette histoire va tourner quand la Z-Team sera de la partie. (D'ailleurs, tu as un plan là-dessus ou tu y va à l'impro totale ?)

Étrangement, j'ai rarement de plan quand j'écris.
Pour Sykia si, maintenant il y a un plan, mais c'est parce que ça avait été écrit une première fois il y a... Oh, vache. Non, pas 30 ans. 30 ans, ce sera le début de l'aventure, en Novembre. L'écrit en lui-même, 27 ans.
Les chiffres, parfois, ça fait tout drôle.
En même temps, je n'écris QUE du Dragon Ball, hélas, donc je ne suis pas confrontée à certaines difficultés inhérentes à l'écriture d'un univers non déterminé. Là, je ne fais qu'avancer en faisant en sorte de rester logique, et cohérente avec ce qui nous a été conté. Les événements viennent à moi suivant ces logiques...
Je ne sais pas si j'arrive à être claire, avec cette tentative d'explication... ? :/
(tu as déjà pu constater que la clarté ce n'était pas mon fort... :X Quand je ne pars pas simplement sur une idée faussée de ce qui est demandé. ^^')
Enfin voilà, quoi. ^^'
Digression, chère, très chère amie...

Et...
Encore merci à toi, Tierts, d'être toujours là ! °^°<3



Au fait, Tierts, tu ne m'as pas dit si tu avais compris à quoi se rapportaient les chiffres dans le chapitre 3... Je présume que c'est OK, maintenant ?



Oui, bon, vous auriez dû avoir ce chapitre il y a deux semaines.
Oui, je plaide coupable.
Mais je me demande si j'aurais réussi à retravailler ma partie 16 de ce chapitre de façon qui me satisfasse autant il y a deux semaines.
Parce que ce n'était pas un passage facile, croyez-moi.
(Des excuses, encore des excuses... :lol: :lol: )

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-5-




Entrée 12 a écrit:En ce cinquième mois, j’ai des notes d’ordre esthétique à faire.


Raison : Hum. Je sais que le physique ne fait pas tout, mais c’est important quand même, l’esthétique.

Si je survis, il faudra que j’essaie d’obtenir au moins un vœu auprès d’un dragon sacré. Voire deux vœux.
Déjà, je voudrais récupérer un corps complet.
De toutes les formes de Frifri, j’ai la chance d’être tombée sur la plus agréable : elle est fine, aérodynamique, presque choupie (oui, je sais, je vais loin, là, quand même).
Ce corps blanc à la kératine mauve, pour moi qui adore le violet, c’est le must. (Presque autant que le corps de Trunks. Ses cheveux violets sont tellement… A mon goût.)


Fangirl : Oui, parce qu’en violet, c’est largement mieux qu’en bleu. Surtout que ce bleu qu’ils ont choisi dans Dragon Ball Super est… Insipide.
Angoisse se tourna vers le siège du commandant.
Angoisse : Oh non… Raison, elle recommence…
Raison : Ecoute, il suffit de l’ignorer, et elle s’arrêtera toute seule.

Fangirl : Après que les coloristes oscillent entre le parme, parfois noté de lilas, et le lavande mâtiné de pervenche, ça me va. Mais PAS ce bleu de DBS. Même pour Bulma, ça ne va pas ! Du bleu céruléen alors qu’elle a généralement été en turquoise… !
Raison : Ecoute, du bleu, c’est du bleu, et du violet, du violet…
Angoisse : Mais je croyais qu’il ne fallait rien lui dire… !!
Fangirl se redressa, pointant des yeux revolver sur le chef. Elle souriait, ce qui la rendait d’autant plus effrayante. Et ce n’étaient pas ses crocs pointus qui étaient à l’origine du malaise qu’elle provoquait…
Fangirl : Voyons, chef… A vous entendre parler ainsi, on pourrait croire que vous avez perdu la raison… Il ne faut pas se montrer aussi déraisonnable, enfin…
Le ton calme et compréhensif avait un quelque chose qui provoqua des frissons à ceux qui l’entendaient.
Raison : Je… Ne… Il… La lecture continue !


Je n’aurais pas supporté les autres formes. Je ne supporte plus de voir Cold. Alors retrouver sa miniature dans le miroir… (Et il va sans dire que la troisième forme, c’est no way total, hein.)
Et malheureusement, de cette quatrième forme, il ne reste quasiment rien…
Bon, il me reste presque tout le visage. Et ce n’est pas le plus joli que j’ai pu avoir. Dire que je me trouvais moyenne à tendance assez jolie (selon l’angle sous lequel je me regardais), mais là, bof, quoi.
Mais j’aimerais tellement voir mon crâne entier, parce que s’il est comme ce qui a été reconstruit, ou plutôt si ce qui a été reconstruit est à l’image de mon crâne originel, j’avais vraiment un beau crâne.
Ça me rappelle que dans ma vie d’avant, la mère d’une amie m’avait sorti comme quoi je pouvais me raser les cheveux, ça m’irait bien, parce que j’avais là aussi un beau crâne.
Moi, jeune hypersensible à l’époque, je m’étais vexée et avais rétorqué que c’était bon, je pouvais avoir un cancer sans m’inquiéter pour les répercussions de la chimio. Qu’on est con, quand on est jeune.


Ironie : J’ai rien dit.
Raison : Non, tu l’as écrit.


Donc dans les notes de l’entrée 2, il faut que je trouve une formule pour parler de nos deux beaux crânes et du corps idéal car beau avec du violet. (Au lieu de moche avec du rose et du violet, pour les chipougneurs.)

Mon vœu suivant serait d’avoir des cheveux.


Fangirl : Forcément, ils seront de la couleur du crâne, donc violets.
Raison : Tiens ? Tu ne nous sers pas encore un nom biscornu, cette fois ?
Fangirl : Ben… Non… Violet, c’est violet…
Raison : Ça alors…
Il jeta un coup d’œil à Angoisse qui haussa les épaules, aussi éberluée que lui.
Fangirl : Même si parfois c’est plus du benzolin qui a été utilisé, voire en de très rares occasions -peut-être juste pour des reflets ?- de l’améthyste…
Raison leva les yeux au plafond en soupirant.
Raison : Je me disais, aussi…


Ça me manque mais tellement. C’est pour ça que dans mon costume de Fantôme je me suis faite un couvre-chef en forme de voile, qui descend aux épaules. C’est pour me donne l’illusion d’en avoir…
Après, si je peux avoir des cheveux, peut-être aussi un visage plus proche de mon ancien… ? Voire être carrément humanisée ? Voyons, ressembler plus à celle que j’étais avant, mon visage, des cheveux, des seins. Ils me manquent, eux aussi, mais pas autant que de longs cheveux.

Par contre, je voudrais garder la force et le côté athlétique du corps de Frifri, avec ses bonus raciaux. Survivre dans le vide de l’espace, ce n’est pas mal, mine de rien. Sa force, sa capacité à devenir plus puissant -à en croire DBS-, ça pourrait être un précieux atout. … Oui, bon, il faudrait que je commence dès maintenant à entretenir voire développer ce bonus-là. Je procrastine toujours autant. Parce que déteste faire du sport, et encore plus de me battre.


Angoisse : C’était franchement bien la peine de se réincarner dans un manga shônen… Sport ou combat, la peste ou le choléra…
Raison : Oui, bon, je sais que dans le fond tu n’as pas tort, Angoisse, mais quand même… Il y a aussi des histoires d’aventures, dans les shônen… Dragon Ball était plus basé dans ce genre-là que dans le combat, au début…
Angoisse : Oui, c’est bien… On doit bouger, chose qu’on déteste, et il y a des obstacles qui se dressent sur la route, et faut les passer en se battant, super !
Raison : Mais il y a aussi les rencontres, les amitiés qui se nouent…
Angoisse : Qu’est-ce qu’on va se lier d’amitié avec des gens qui vont nous trahir ou nous faire des révélations foudroyantes dont on mettra quinze ans à se remettre, hein ?? Et puis ce sont des gens, c’est soûlant, les gens !

Fangirl : Haaa… C’est vrai qu’on aurait été mieux dans un shôjô… C’est plus reposant… Vous vous rappelez l’idée qu’on a eu, une fois, de transposer tous les personnages de Dragon Ball dans un lycée ? Gokû, Gohan et Goten étaient trois frères, Trunks était le demi-frère de Vegeta et de Bulma, vu que la mère de Bulma avait fini par se remarier avec le père de Vegeta, comme ça Vegeta et Bulma peuvent quand même être amoureux, n°17 et n°18 étaient considérés comme des voyous alors qu’en fait ils étaient juste des ados qui avaient du mal à s’intégrer…
Raison : Difficile d’oublier, oui… Je me souviens même qu’on avait eu cette idée suite à un rêve où on avait assisté à une séance de tentative d’intimidation de n°18 par des chieuses, et après, n°17, qui était le « play-boy secret » -craint de tous mais adulée par toutes les filles- avait tenté de s’approcher de nous.
Fangirl gonfla les joues.
Fangirl : Ah, oui. Au lieu d’avoir Trunks, on a eu n°17. Pô juste.

Un ricanement sinistre s’éleva. Les têtes se tournèrent vers Angoisse, surprises.
Angoisse : Oui, un shôjô à la place d’un shônen, quelle bonne idée. Remplacer les combats aux poings par des joutes verbales et des coups en traître. Avec notre naïveté, se prendre donc tout dans la face. Fabuleux.
Fangirl : Oh mes Miaous ! Ironie a changé de corps !!
Ironie : Non, non, je suis toujours au même endroit… Je dois bien avouer qu’elle se débrouille, la pleureuse…
Raison souffla de lassitude.
Raison : Allez, on s’arrête là et on reprend la lecture…


D’ailleurs, Frizou n’a pas spécialement d’amour ou de passion pour le combat. S’il se bat, c’est juste parce que ça fait partie des instruments mis à sa disposition pour asseoir son autorité/sa suprématie/mettre fin à toute protestation. C’est comme un crayon : c’est le plaisir de coucher les mots sur le papier (ou de dessiner) qui intéresse, pas le fait de manipuler l’objet. Mais pour écrire ou dessiner, il faut utiliser le crayon, c’est tout. S’il a un stylo à la place, qui peut faire le taf à la place du crayon, ce sera le stylo. Selon ce qui sera le plus efficace et pratique sur le moment. Non, un meilleur parallèle serait de dire qu’il dicte à une tierce personne, la plupart du temps, au lieu d’écrire de lui-même.
Rah, zut, je crois que je m’embrouille dans ma métaphore. J’arrête là.


Ironie : C’est pas Raison, que tu aurais dû t’appeler. C’est Métaphore. Avec en patronyme : Vaseuse.


Donc, dans mon si joli nouveau improbable corps, il y aurait les muscles, ça me changerait de mes ailes de poulette qui devenaient flasques avec l’âge.
Des pieds toujours à trois doigts écartés, ou des pieds humains ? C’est que ces pieds-ci sont bien stables, en fait, c’est chouette… Sans parler du côté préhensible. Mais cela signifie rester tout le temps pieds nus. Non pas que ça me dérange réellement, en fait.
Boh, pour le torse, rebondi ou plat, au final… Des hanches plus larges et une taille plus marquée ? Pourquoi pas, tant qu’à faire. J’étais bien, en fille. Bah, j’ai le temps de voir si je me retrouve à faire une dysphorie de genre, hein, d’ici que je me retrouve à pouvoir faire ne serait-ce qu’un seul vœu.

Et je n’ai toujours pas trouvé de titre pour l’entrée 2. On va dire "une question d’esthétique". Vraiment, je n’ai pas d’idée.



Entrée 13 a écrit:Qui c’est qui aime à ramener l’attention sur elle ? C’est bibiii !
D’accord, le premier point écrit dans l’entrée 2 était l’égocentrisme. Et basta, passons à la suite.
Mais après six mois, je me rends compte qu’il y a quand même matière à écrire dessus.
De moi à moi, puisque personne le lira. Même si j’écris quand même un peu comme si on allait me lire. La force de l’habitude.


Fangirl : Haaa, on sent, là, que le voyage tire en longueur, n’est-ce-pas, chef ?
Raison soupira.
Raison : Pourquoi vous la ramenez, tous, pour dire… Quoi ? De la merde.
Fangirl : Maiiis ! C’est méchant, euh !


Bref.
Mon égocentrisme, tout pour moi, du mal à supporter le fait que les personnes qui m’intéressent n’aient pas le même intérêt envers moi, tout ça, ne pas pouvoir m’empêcher de ramener les choses à moi dans la conversation, bla, bla, bla…
Je m’étais calmée avec l’âge, grâce à l’étouffement de mon hypersensibilité, mais depuis quelques temps je recommençais à l’exprimer sur le tchat du forum, surtout avec mon running-gag personnel (parler de ma fic).


Raison : Lisez Sykia la Planète Errante ! ... Ben quoi ?

Donc j’aimais être au centre de l’attention, même si point trop n’en faut tout de même.
Et il y a ICI.
Pour être le centre de l’attention, je suis le centre de l’attention.
Au point que j’ai envie de leur crier de s’occuper de leurs fesses.
Sauf qu’il faut que je prenne sur moi, parce que si je commence à crier sur quelqu’un, ça peut lui coûter la vie.


Raison : Heureusement, sur ce point-là, on a développé un bon self-contrôle, dans notre précédente vie.
Ironie : Tu parles du truc qui commençait à partir en vrille avec l’âge ? Du genre le glissement vers une attitude de "vieux con" qui sait tout mieux que les autres parce qu’il a déjà vécu presque un demi-siècle ?
Raison la foudroya du regard.
Raison : Du genre "tu pourrais pas avoir un Alzheimer précoce au lieu de remuer le couteau dans la plaie", plutôt, si tu vois ce que je veux dire…


Et c’est vraiment très con ! Ils sont tous à faire attention à moi pour justement guetter tout ce qui pourrait me déplaire, pour éviter une situation qui pourrait les mener à la mort, et c’est justement cette attitude de sauvegarde qui pourrait les y mener…
Après, moi-même je passe mon temps à guetter Cold, quand je suis en sa présence. C’est dans leur cas comme dans le mien une question de survie.
Mais je me rends compte que Freeza, lui, et son père aussi, ils trouvent ça normal. Les regards, directs ou en coin, rivés sur eux en permanence, c’est normal. Voir un simple bâillement ou un froncement de sourcil décortiqué, c’est normal.
Être le centre d’attention H24 n’a jamais été une chose qu’ils ont cherché, c’est une réalité vécue depuis toujours. C’est NORMAL.
Et punaise, qu’est-ce-que ça me gonfle.
On a là un nouveau parallèle pour l’entrée 2, je le rajoute sous le titre de "centre de l’univers".


Fangirl se tourna vers le chef.
Fangirl : Mais si c’est normal, où est le problème ?
Raison se passa une main sur le visage en soupirant.



Entrée 14 a écrit:Mes "entraînements" se passent bien. En fait, je ne sais pas ce que Cold imagine que je fais, mais j’apprends à jouer et à chanter avec mon groupe de compagnons de voyage. Et ça m’aide réellement à me sentir mieux dans ce corps, et à l’habiter. C’est cool.
Je leur ai chanté le thème de Freeza. C’est bizarre, mais dans cet univers je comprends le japonais. Parce que, évidemment, je ne connais la chanson que dans sa langue d’origine, mais c’est comme s’il y avait eu une traduction automatique. Et le plus surprenant c’est que, alors que je ne connaissais pas les paroles en entier avant de mourir, tout m’est venu tout seul, de façon très fluide, comme si… Comme si je me présentais en chanson. C’était vraiment bizarre…


Fangirl : Maintenant que j’y repense, ça me rappelle l’épisode de Buffy contre les vampires où ils se retrouvent dans une comédie musicale, à exprimer ce qu’ils ont et ce qu’ils sont au fond d’eux, en chanson… C’était de façon incontrôlable, un peu comme là…
Ils se regardèrent tous.
Raison : Maintenant que tu le dis, en effet…


Pour le coup, j’ai eu une réaction assez impressionnante de la part de mes compagnons, la seule fois où je l’ai chantée. Ils ont été terrifiés. Ils ont compris qui je suis, (de façon définitive et irrévocable, cette fois) et ça n’a pas été évident de les faire redevenir tels qu’ils étaient ces dernières semaines.


Ironie : Bah, ce n’est pas comme si on n’avait pas l’habitude de se tirer une balle dans le pied, hein.
Raison laissa échapper un énième soupir de lassitude.
Raison : Genre "on ne change pas une équipe qui gagne" ?
Ironie : Mais c’est qu’il deviendrait bon, l’petit… !


Le côté pratique de ce démasquage, c’est que désormais quand on fait une session, il y en a un qui vient frapper à la porte de ma chambre pour dire qu’un "rendez-vous" est prévu.
Je continue quand même de me déguiser parce que je juge important de faire le distinguo entre celle que je suis avec eux et celle que je suis en public.
S’il y avait du mélange, ils pourraient se tromper et se mettre en danger.


Raison : Un patron m’avait sorti, une fois : "quand tu arrives au boulot, tes histoires personnelles, tu les laisses à la porte, et tu les récupères en partant !". C’est la même chose, en version "problèmes généraux laissés à la porte au moment de venir se détendre"…
Fangirl : Quelle sagesse, chef !
Il bomba le torse.


Et sans parler de Cold, je ne suis pas encore prête à voir l’autorité de Freeza bafouée publiquement. Je ne sais pas comment réagir, si cela venait à se produire. J’ai toujours eu tendance à laisser trop de choses passer de la part des autres : des clients me parler mal, par exemple, au boulot. J’étais hôtesse de caisse et hôtesse d’accueil, et mon plaisir était d’avoir un échange cordial dans la mesure du possible avec le client, et mon bonheur était de réussir à résoudre les problèmes de ceux qui en avaient. Mais évidemment, il y avait toujours les cas, le genre énervé qui vient et t’accable de tous les maux parce que je ne peux pas retrouver sa preuve d’achat tout ça parce qu’il n’avait pas la carte fidélité et qu’il avait fait son achat en libre-service. Mais va te plaindre au siège, connard ! Moi, j’ai fait mon possible, j’ai passé 15 minutes à chercher la preuve de ton passage chez nous pour se rendre compte que t’as été suffisamment con pour perdre ton bout de papier, et non, la preuve de passage n’est PAS une preuve d’achat, bordel ! Pourquoi ? Ben parce que c’est ce qui a été décidé en hautes instances, c’est tout !


Raison, les mains agrippées aux accoudoirs, se pencha en avant, le regard un peu fou, la bave aux lèvres.
Raison : Et si t’es pas content, va te faire…
Fangirl : Ouiouiouiouioui, on sait, on sait !! C’est bon, c’est terminé, c’est du passé, chef !! Reprenez-vous !


Enfin bon, tout ça, c’est du passé, maintenant. Et ces gens-là, qui me parlaient comme si j’étais une merde, ça me glissait dessus comme sur les plumes d’un canard (glisser comme pluie sur feuille songe, qu’on dit à La Réunion) et les agressifs, je me mets en mode robot, sans sourire et en faisant en sorte de couper court ! Mais ça ne satisfaisait pas mes collègues, qui trouvaient que je ne me défendais pas suffisamment. Il y en a que j’aurais dû remettre à leur place, qu’ils me disaient…


Raison se prit un verre d’eau en pleine face.
Le regard noir il posa un coude sur un accoudoir et sa tête blasée sur son poing.
Raison : Angoisse… Que me vaut le plaisir… ?
Angoisse : Ben quoi… C’est ce que vous me faites quand j’entre en panique…
Fangirl : Oui, mais il était déjà calmé, là…


Alors ici, si jamais il commence à y avoir contestation…
Je ne sais pas. Ça me fait peur. Cold me fait peur. S’il n’était pas là, que mon autorité se retrouve écornée, tant pis. Au bout d’un moment, si la discipline venait à aller à vau-l’eau, je leur rappellerais de façon très nulle (parce que je ne sais pas y faire) qu’ils sont en train d’oublier que je suis la personne la plus forte du coin, et que je peux les tuer quand je veux.
Et une fois de plus, avec la digression dans mes souvenirs, je me suis perdue dans ma réflexion. Donc : stop.
Et non, je ne vais pas pousser le vice des ressemblances et parallèles à parler de mon mode robot et de mon actuelle cybernétisation. Je sais que j’adore le capillotracté, mais quand même !


Entrée 15 a écrit:Il n’est pas trop tôt pour réfléchir à comment m’en sortir une fois sur Terre.


Ironie : Chouette, encore une explication longue et pénible qui aurait pu être condensée !
Raison : Ta g… Ton bec.


Selon le contexte, il faudra mettre en place un des plans suivants :
*plan A : Trunks est là. >> Le pousser à se transformer en super saiyen, et faire carpette. Ben oui, même si c’est dangereux, je ne vais pas passer à côté de l’opportunité d’admirer l’une des entrées en scène les plus classes qui soient, et la meilleure transformation ! (Oui, bon, je ne suis pas objective, celle de Gokû, avant, était classe aussi. Mais na.) En plus, je suis sûre que j’aurai Battle Point Unlimited* qui se jouera automatiquement dans ma tête.


Fangirl se tourna de nouveau vers le siège central.
Fangirl : Mais enfin… Juke-box ne se met pas en marche quand on est dans une situation de danger… ?
Raison leva un doigt, avec son air moralisateur. Il ouvrit la bouche, resta quelques secondes sans rien dire, déporta son regard sur le côté, referma la bouche, et se prit le menton dans la main.
Raison : En fait… Je ne sais pas trop… Quand on est dans une situation de stress où on ne peut rien faire, je sais qu’il a tendance à lancer des chansons genre La Machine Avalé de Dorothée
Angoisse : Un grand classique des moments anxiogènes…
Raison : … Mais quand on doit agir, là, je ne sais pas trop…
Fangirl : En même temps, on a heureusement eu que très peu d’occasions de tester…


Par contre, faudra pas que je laisse le second mouvement de BPU s’enclencher, sinon je vais y passer.
M’aplatir au sol, tremblante, en suppliant de m’épargner, et en jurant de ne plus remettre les pieds sur Terre… ?
Je ne sais pas trop quoi faire d’autre, en fait…

*plan B : pas de Trunks. >> … Je ne sais pas trop quoi faire pour éviter le combat. Il faut vraiment que j’y réfléchisse. Sérieusement. Ainsi qu’à un moyen de les prévenir de ce qui se passera dans trois ans, tant qu’à faire. Genre trouver un prétexte pour m’enfuir, en disant que je reviendrai dans trois ans, super entraîné ? Que Vegeta aura intérêt à savoir se transformer à ce moment-là ? Et lâcher comme quoi Son Gokû n’a pas intérêt à mourir bêtement de maladie avant ça, et qu’il ferait mieux d’invoquer son dragon pour demander une immunité aux maladies ?
Je ne sais pas qui j’arriverais à convaincre, comme ça…
*plan C : c’est le plan de secours si je me foire dans le plan A ou le plan B. >> Espérer qu’Enma verra que je ne suis PAS Freeza, et qu’il ne m’enverra pas en Enfer ?


Ils se regardèrent tous.
Raison : Quelqu’un a d’autres idées ? La maison est ouverte à toute suggestion…



Entrée 16 a écrit:Freeza et moi, nous sommes des "faiseurs de morts".


Angoisse se recroquevilla sur son siège en se prenant la tête dans les mains.
Angoisse : Non… Non… Pas ce passage…
Raison : Calme-toi, Angoisse. On va viiiite passer dessus. Bouche-toi les oreilles et ferme les yeux, d’accord ?


Tuer n’est rien pour lui. Il le fait sans sourciller, comme on écrase une mouche ou une fourmi. Il tue parce qu’on le dérange. Il tue parce qu’il faut nettoyer. Il tue pour asseoir son autorité. Il tue pour prouver sa suprématie.

Je suis pourtant à l’opposé de cette mentalité. Je fais même attention aux insectes. Il n’y a que les moustiques, les mites et les frelons asiatiques que je tue volontairement. Et parfois les fourmis, parce que trop, c’est trop, quand elles envahissent la maison.

Les mouches, les araignées, je les vire.
On va me dire que tuer des insectes, c’est presque normal, quelque part. Oui, je veux bien croire que ça soit moindre dans l’esprit des gens, ce sont des êtres très différents des animaux.

Mais j’ai du mal aussi au jardin, à arracher des plantes indésirables. Il faut vraiment une bonne raison : les ronces, ça envahit trop et c’est chiant. Les petites pousses d’érable (un crève-cœur) parce qu’on ne va pas se retrouver dans une forêt d’érables (même pas à sève, comme ceux du Canada…). Les éléanus, parce que… Je les déteste, d’accord. Mais ils sont chiants avec leurs branches fines qui font un peu comme des lianes quand elles sont jeunes, et surtout, SURTOUT !! Cette poussière qu’il y a sur leurs feuilles, et qui est très gênante quand on les coupe pour tenter de les maîtriser.
Sinon, je remerciais même les plantes sur lesquelles je prélevais des feuilles et des fleurs pour donner à manger à la tortue.
Et à tous les végétariens, végétaliens et vegans du monde, je voulais leur crier : « as-tu déjà entendu le cri de la salade, le soir au fond des bois ??? ». C’est la reprise d’une blague de je ne sais plus du tout où, mais ces gens qui se concentrent sur le végétal pour éviter la souffrance animale, j’ai toujours trouvé ça d’un hypocrite. Enfin bref.

Et j’ai tué. Quatre oiseaux et deux rats. De ma propre volonté.
Pour abréger leurs souffrances. A cause de mes chats qui jouaient avec sans les achever.
Et je me suis très mal débrouillée, ce qui me file la nausée à chaque fois que j’y pense.


De toute façon, je ne peux pas avoir plus envie de vomir que je n’en ai déjà envie.
Parce que désormais, un soldat se rajoute à ma liste.
Je suis passée au mauvais endroit, au mauvais moment. Je l’ai entendu parler de moi de façon dégradante. Et surtout, j’ai été vue.


Les lumières de la salle se mirent à clignoter, les images des écrans se troublaient, les haut-parleurs grésillaient.
Minis et Super Minis -en dehors d’Angoisse, toujours prostrée, et de Colère, toujours impassible- se mirent à regarder autour d’eux, paniqués.
Raison : Mais qu’est-ce-qui se passe ??
Fangirl : Nous traversons une zone de turbulence émotionnelle, Cap’taine !!
Raison : Non, non, nooon ! Faites ce que vous voulez, mais contrôlez-moi ce bazar !! On ne doit surtout pas laisser les souvenirs resurgir !
Fangirl se tourna vers lui, un sourire désolé sur le visage.
Fangirl : Trop tard…
Sur les écrans, des images non désirées s’affichèrent, dans les haut-parleurs, des sons qu’ils auraient préféré oublier se firent entendre, et dans leur salle, des silhouettes fantômes surgirent…


C’était le cycle de nuit, le vaisseau était calme, très calme. L’équipe de quart œuvrait pour surveiller les moniteurs pendant que leurs compagnons se reposaient.
Elle sortit de sa chambre et prit la direction du réfectoire. Le manque de distractions dans cet espace clos lui donnait de plus en plus souvent des envies de grignotage.
« Je me demande si ce corps est sensible à la prise de poids… »
Machinalement, elle posa ses doigts au niveau du nombril -sur son ancien corps- et, après un très court instant de surprise, soupira de lassitude.
« C’est vrai, je n’ai plus de ventre… Je ne vais pas prendre des côtes, en tout cas. Et puis… Qu’est-ce-que j’espère, en me rendant là-bas ? La bouillie nutritive que je dois manger est juste horrible. »
Elle s’arrêta un instant, hésitante. « Mais j’ai tellement envie de biscuits… »
Elle-même se sentait lasse, et peut-être eut-il été plus judicieux de rentrer pour sommeiller jusqu’au ravivage des lumières qui indiquait les heures de jour. Alors qu’elle commençait à faire mine de s’en retourner, elle se surprit à saliver en repensant au goût d’un des rares aliments sucrés du navire des étoiles.

Elle reprit sa marche. « Oh, flûte. Droguée du sucre un jour, droguée du sucre toujours. Tant pis, je serai malade demain, j’irai faire un tour au centre de soin, le scientifique me jettera encore un regard réprobateur en douce en me rappelant que je n’ai plus le nécessaire pour digérer la nourriture normale, et j’enverrai quelqu’un dire à Cold que j’ai encore des soucis d’effet secondaire avec mes implants, ce qui me donnera une nouvelle demi-journée sans le voir. Mais je veux mon biscuit… Sinon je vais passer mon temps à ne penser qu’à ça, et je vais même en rêver. Oh ? »
Elle ne put s’empêcher de se cacher instinctivement en arrivant à l’entrée de la salle. « Il y a des couche-tard… Des compagnons de fringale nocturne ? »
Elle entra à pas de loup avec dans l’idée de ne pas déranger les deux guerriers assis à une table. Ce n’était pas difficile, la pièce, tout comme les couloirs, était plongée dans la pénombre, avec son éclairage à trente pour cent.

Un des hommes lui tournait complètement le dos, et l’autre était de côté, mais sa tête, qui reposait sur son poing dans une pose qui exprimait toute la fatigue cumulée durant la journée, ne pouvait non plus voir l’entrée.
Sa lassitude ne semblait en fait pas que due au travail quotidien, à entendre les murmures peu discrets de son compagnon.
« … Une vraie mauviette ! Je n’aurais jamais cru ça, franchement ! Depuis tout ce temps, avec tout ce qu’on avait pu entendre sur lui… »
Elle avait atteint la cuisine sans encombre. Elle ne cherchait pas à écouter, mais c’était plus fort qu’elle. Et puis, bon, hein, des potins, c’est toujours bien, des potins. Ça fait passer le temps.

« Mais sérieux, t’y aurais cru, toi ? On entendait toujours que le fils du Maître c’était kekchose, un vrai cador, et on voyage avec quoi, là ? J’vais te l’dire : une lopette ! Y s’cache tout l’temps, y l’a peur de son ombre, y…
-Arrête avec ça, » lui répondit l’autre, visiblement las. Ce ne devait pas être la première fois que le premier le bassinait avec tout cela… « J’te l’ai déjà dit : le petit Maître, c’est pas ce que tu crois. Moi, chuis sûr que tu te fais des idées, et qu’il est juste en train de rester concentré pour ce qui l’attend. Il économise ses forces, quoi… »
Elle en eut la larme à l’œil mentalement. C’était tellement adorable de sa part de prendre sa défense…

Par contre, même si elle ne voulait pas y prêter attention, les propos du premier avaient généré en elle une bouffée d’angoisse. Elle la sentait envelopper son estomac pour bien le malaxer en tous sens et causer ainsi du malaise à long terme.
Elle tenta de se raisonner, de se dire que c’était la faim et la fatigue qui la faisaient penser ainsi. On ne pouvait pas plaire à tout le monde, et bon, voilà, elle avait fini par trouver -en dehors de Cold- quelqu’un pour tenir ce rôle, c’était tout, pas la peine d’en faire tout un plat.
Mais… Et si son opinion venait à se propager parmi les membres du vaisseau ? Et s’ils venaient à en parler au Cauchemar en Chef ? Quelle comédie allait-elle devoir mettre encore en place pour le convaincre qu’elle n’était pas une chose inutile ?
Elle se tenait dans la cuisine, son butin à la main, mais elle n’avait même plus envie d’y toucher, toute envie soudainement envolée.

Dans la salle de commande, les choses s’étaient stabilisées. L’éclairage là aussi était tamisé, pour signifier une période de repos général, et seuls deux Super Minis fantômes œuvraient sous la tutelle d’Angoisse fantôme. Prendre les quarts de repos était sa spécialité pendant que les autres partaient se reposer.
Raison, le Raison du présent, vit la silhouette translucide de l’Angoisse du passé s’installer à son siège avec un naturel qui en disait long sur l’habitude.
Raison : Ah bravo, il est beau le respect dû à…
Fangirl du présent lui serra le bras.
Fangiirl : Chuuut, chef. De toute façon, elle ne nous entend pas.
Elle désigna Angoisse du présent, toujours prostrée.

Angoisse du passé, en se donnant des airs de Raison, soliloquait joyeusement sur tout ce qui pouvait arriver de terrible et sur les solutions toutes plus irréalisables les unes que les autres pour contrer ou tenter d’arranger les choses.
Elle sentit quelque chose de dur sous son postérieur. Surprise, elle y plongea la main et en retira un objet en métal. En métal doré, il ressemblait à deux cercles aplatis relies entre eux sur quelques centimètres. Une pierre était incrustée dans cette partie ainsi que sur un des anneaux, à son opposé.
Angoisse, après l’avoir observé sous tous les angles, passa sa main dedans, l’ajusta et admira le résultat comme elle aurait admiré une bague. Depuis leur arrivée ici elle avait pu voir le bijou sur Raison, qui semblait ne jamais s’en séparer, mais jamais elle n’avait pu le regarder d’aussi près, il ne l’avait jamais permis. Par contre, elle n’aurait jamais imaginé qu’il le laisserait durant ses temps de repos aussi grossièrement caché.
Angoisse : Par le pouvoir du crâne ancestral ! Haaa ! »
Elle tendit son poing fermé devant elle.

La pierre, sur le dessus de sa main, se mit à briller.
Angoisse : Hein ? Mais non, stop ! Stooop !
Elle couvrit l’éclat de son autre main et jeta des coups d’œil furtifs autour d’elle, espérant ne pas avoir été vue.
A deux mètres d’elle quelque chose se mit à bouger. Une forme sombre et intimidante s’approcha d’elle.
-Bouge de là, mauviette !
L’instant d’après elle se retrouva à embrasser douloureusement le sol.
Angoisse : Aïeuh ! Mais ça va pas la têteuh ?
-La ferme, la mauviette ! Maintenant, c’est moi qui donne les ordres !

Tremblante, elle releva la tête et observa le visage du malotru qui l’avait bousculée. Quand elle le reconnut, elle manqua de se décrocher la mâchoire.
Angoisse : Colère ?? Tu parles, maintenant ?
Colère : Tu crois qu’elle sert à quoi, ma bouche, sinon ? A te lécher les oreilles ?? Même pas en rêve, gueule de monstre !
Les larmes montèrent aux yeux de la première.
Angoisse : Mais c’est méchant de dire çaaaaa… J’y peux rien, moi, j’ai pas choisiiii…
Colère : Ta gueule, j’entends pas ce que les fiottes racontent. … Putain, bande de connards… !


Toujours coincée dans la cuisine, elle allait pour s’éclipser aussi discrètement qu’elle était arrivée lorsqu’un groupe de six personnes fit son entrée.
Elle n’en revenait pas de voir autant de monde à une heure où tous étaient censés se reposer… !
« Salut ! On vous avait pas vus, en entrant… Vous faites quoi, là, dans le noir ? Encore en train de descendre la réserve des Chefs ?
-Bah ! Vu que Maître Freeza n’y touche plus, ce serait dommage de laisser se perdre, hein ? »
Ils éclatèrent tous de rire.

Les nouveaux arrivants ravivèrent la lumière de la salle et tirèrent une table pour l’accoler à l’autre et y prendre place.
« Allez ! Fais tourner la bouteille ! »
Oh non. Ils vont venir chercher des verres. Elle était perdue.
Recroquevillée sous le comptoir, les yeux fermés, souhaitant de tout son être se trouver ailleurs, elle attendait l’exclamation de surprise annonçant l’inévitable confrontation avec le groupe, mais elle les entendit continuer de parler et de rire à quelques mètres.
Elle ouvrit un œil et se permit un regard par-dessus le comptoir, le plus discrètement possible. Ils buvaient à même le goulot…
Elle se laissa glisser de nouveau au sol, soulagée. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’ils s’en aillent rapidement.

Compte dessus et bois avec eux, semblait lui dire une petite voix dans sa tête. Des crétins alcoolisés, aller se coucher tôt ? Ils étaient plus susceptibles de venir chercher de quoi accompagner la boisson, voire une autre bouteille, oui !
Comment allait-elle s’en sortir ?
Si seulement elle avait réussi à apprendre à manier son énergie, elle aurait pu tirer un fin rayon pour découper le bas de la paroi et s’enfuir discrètement… Non, ça aurait quand même fait du bruit. Et puis l’odeur de métal fondu…


Une idée, une idée… Par pitié, une idée…
Une idée !
Elle avait juste à se relever et à sortir comme si de rien n’était, le visage neutre, en les saluant au passage. A la rigueur un regard appuyé sur celui qui avait médit d’elle assorti d’un « Demain, à la première heure, dans mon bureau. »
Bon, elle n’avait pas de bureau, mais… Ils allaient bien trouver un coin. Il ne fallait surtout pas en parler devant Cold, c’était tout.

Elle se releva et commença à avancer.
« Mais sérieux ! Une telle lopette ! »
Un pas, deux pas.
« Il fait mais tellement honte à sa race ! »
Trois pas, quatre pas. Une tête vers elle.
« Il est mais teeeeellement naze, ce Freeza ! »
Cinq pas, six pas. Quatre têtes. Deux qui gesticulent silencieusement pour faire taire celui qui parle.
« Chuis tellement dég’ de respirer le même air que ce déchet ! C’te couille-molle ! Mais quoi, à la fin ?? »
Sept pas. Sept regards. Sept visages livides.
La dernière tête se tourna vers elle. Et devint aussi blanche que le plateau maculé de boisson. Bel exploit, vu sa carnation orangée.


Le silence, lourd, était à peine troublé par les souffles courts des buveurs pris en flagrant délit.
Il fallait qu’elle fasse quelque chose.
Qu’elle continue sa route, comme prévu initialement. C’était rattrapable, ainsi, non ?
Personne ne bougeait. Elle était autant paralysée par la peur qu’eux.
Elle vit tout à coup sa main droite, sa main véritable, sa seule main encore vivante se lever et attraper la gorge cachant les cordes vocales ayant proféré les insultes. Tout en sentant les cartilages céder, les vibrations de râles de panique et d’agonie puis les fluides couler sur sa peau quand la tête se désolidarisa de son corps, dans son esprit vidé de toute volonté elle entendait fuser en tous sens des pensées. Il a osé me manquer de respect. Si je laisse passer ça devant tant de monde, je n’aurai plus aucune crédibilité. Plus aucune autorité. Cold me tuera. Il a mis ma vie en danger. Je dois le sacrifier pour survivre !


Nul n’a le droit de me manquer de respect.


Elle ne réalisa être rentrée à sa chambre qu'au moment où elle vit son reflet dans le miroir.

Raison et les autres, version fantôme, venaient de débarquer dans la salle de commandement où des lumières rouges tournoyaient follement.
Raison : Colère ! Retourne t’asseoir ! Immédiatement !
Colère : Dans tes rêves, blanc-bec !
Angoisse se jeta sur son chef, en larmes.
Angoisse : Pardon ! C’est de ma faute !! Pardon !!
Raison arracha le bijou sur la main et l’enfila ; il tendit sa paume vers un Colère aux yeux turquoise et à la kératine dorée et la pierre sur le cercle brilla, entrant en résonance avec celle de la tiare ceignant le front de l’antagoniste sur le point de se saisir de lui. Le temps que se remette en place le blocage mental, la main avait commencé à serrer le visage, tordant les lunettes.
Colère retourna s’asseoir docilement.
Raison : … Rentrons nous reposer. Ou tenter.



Elle s’empressa de se laver les mains frénétiquement dans la bassine posée sur la table.
Elle avait l’impression que ça ne partait pas, que ça ne partirait jamais…


J’ai paniqué.
J’ai laissé mon corps réagir. Les souvenirs. J’ai laissé Freeza régler le problème. Je ne voulais pas de ça, mais je ne savais pas quoi faire.
Je me dis, maintenant, que j’aurais dû le blesser très sérieusement et lui laisser une seconde chance, quitte à l’handicaper pour montrer que je ne plaisante pas.
Je ne sais pas.
Je me dégoûte.


La salle des commandes se ralluma normalement, les fantômes du passé s’évaporant comme cauchemars au soleil du matin.
Un silence de mort planait dans la salle.
Inspirant un bon coup, Raison fit claquer ses mains sur ses accoudoirs et se redressa. Il n’était plus temps de s’appesantir sur le passé.

Raison : Voilà, la relecture est terminée, notre voyage touche à sa fin. Grâce à ce carnet, je pense que nous pouvons conclure que, de tous les personnages connus, Freeza était le choix le plus logique.
Fangirl murmura à sa comparse : Il n’a pas dit ‘raisonnable’…
Raison : C’est triste à dire, mais Freeza est celui dont on se rapproche le plus… Enfin, je dis ça, mais je crois qu’aucun d’entre nous n’aurait été contre devenir un personnage vu à peine une case, et en arrière-plan, de surcroît. Genre une personne du public d’un Tournoi.

Angoisse : Devenir cette insupportable bonne femme qui est la mère d’Idâsa et d’Ikôse ?? Plutôt rester Freeza !
Fangirl : Totalement d’accord !! En plus, être cette saleté signifie qu’il n’y a plus Trunks du futur ! Non, non, et non !!
Raison, toujours debout, ne répondit rien.

Une minute passa, puis deux.
Fangirl et Angoisse le regardaient, perplexes. Puis les Super Minis se tournèrent aussi vers lui. Plus personne ne bougeait, dans l’attente d’une réaction de leur chef.
Il finit par poser une main sur son visage en soupirant de lassitude.
Raison : Même pour le débrief, vous ne m’aurez pas laissé tranquille… Est-il possible, pour une fois, de me laisser parler jusqu’au bout ?
Fangirl : Bien sûr que non… Ce n’est pas pour rien que les gens se plaignaient de nos perpétuelles digressions, dans les conversations, dans notre vie précédente. On ne change pas une équipe qui gagne, voilà.
Raison se laissa retomber sur son siège.
Raison : Et elle dit ça avec tant d’innocence… Allez, vous avez gagné. La suite.



Elle ferma le cahier d’un claquement sec. Et soupira.
« Encore heureux que personne ne le lit… Sans prendre en compte la dernière entrée, c’est horrible à lire. Des répétitions, trop de premier jet que je ne peux pas reprendre, mon humour déplorable… Je le brûle ? » Elle leva l’objet au niveau de ses yeux, pensive. Et le remit sous son matelas avec un pincement au cœur. « Laissons-lui une chance de survie. Si ce soir ce vaisseau n’est pas réduit en cendres, c’est qu’il a lui aussi gagné son droit d’exister. »
Elle avait beau râler dessus, elle ne pouvait pas se séparer de ce... Compagnon. Voire confident.

« Je me demande… N’aurait-il pas mieux valu que je fasse une sorte de carnet intime, pour raconter ce que j’ai vécu durant cette année ? » Réfléchissant, elle se mordilla une articulation d’un doigt. « Bah. J’y ai déjà écrit l’essentiel. La peur, la trouille, l’angoisse, et le soulagement quand j’ai enfin pu sympathiser avec des gens. Je crois que j’en ai déjà suffisamment parlé… » Elle rit doucement pour elle-même. « Ça me rappelle un peu quand mon moi de treize ans, dans ma fic, racontait à Bulma et Vegeta comment elle s’était retrouvée dans cet univers… Pauvre Vegeta, sa patience quasi nulle avait été mise à rude épreuve… »

Vegeta. A cette pensée, son regard se fit plus incisif.
Levant son bras gauche face à elle, elle posa ses yeux sur sa main mécanique. « L’heure du rendez-vous est arrivée. Plan A, je fuis. Plan B… » Elle agrippa son poignet de métal de sa main valide et serra son poing factice. « Plan B, tout est prêt. »
Elle se leva et se rendit à la porte. « It’s show time. »

-------------------------------------------------------

*Battle Point Unlimited : Trouvable dans le CD éponyme, il se compose en deux mouvements. Le premier, plage 2 du CD, Battle Point Unlimited Overture, correspond au moment de la transformation de Trunks n'a en fait pas été utilisé dans l'animé, sûrement parce qu'il était trop court par rapport à la scène de transformation. Bon, autant pour moi. XD
Il n'a que les sons longs de synthé et les "tulululu" en fond, pas les sons brutaux et courts de synthé sur la même note préparant le second mouvement, mouvement qui correspond à l'action, de la plage 7 du CD.
Le reste du disque se compose de la chanson d'ending du film 4 (la menace de Namek) "Ya" na koto ni wa genkidama, une chanson dont je n'ai pas étudié les paroles My Pace, puis une chanson que l'on peut attribuer à Mai, du groupe de Pilaf Mai My Mainichi où, pour le peu que j'ai compris, elle parle de son quotidien (au début je croyais que c'était Chichi... Affaire à creuser), puis Kikai no zama ni - Battling machine, puis Yume no kakera, puis la très sympathique chanson Dragon Ondô, où Gohan (pas chanté par Nozawa, malheureusement) nous apprend comment faire cette danse (il y a les mouvements dans le livret !), et enfin Kuchibue no kimochi, la version chantée par Gohan (interprété par Nozawa, cette fois ! <3) de ce qu'il siffle à Piccolo dans, encore, le film 4.
Mais tout ça, je vous en parlerai plus à fond un jour, dans le sujet approprié...

Oui, je vous ai fait chier tout le long de ces trois derniers chapitres avec tous mes liens de chansons plus ou moins pourries, et là, rien, que dalle ! Na !
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -5-

Messagepar Tierts le Lun Sep 04, 2023 9:11

Encore merci à toi, Tierts, d'être toujours là ! °^°<3

Au fait, Tierts, tu ne m'as pas dit si tu avais compris à quoi se rapportaient les chiffres dans le chapitre 3... Je présume que c'est OK, maintenant ?


Oui, c'est ok maintenant :p Et de rien !

Je suis toujours là donc. Honnêtement, j'ai lu ce chapitre il y a quelques jours mais je n'avais pas le temps de commenter à ce moment donc je reviens aujourd'hui pour le faire.
Je l'ai trouvé un peu long. Il se lit plutôt bien en revanche, mais je pense qu'on commence à ressentir que la partie trajet dans le vaisseau et introspection est loooongue. Je veux que l'histoire avance ! Pas nécessairement pour croiser la Z-Team mais qu'il se passe un peu plus de truc.

D'ailleurs, la partie que j'ai trouvé la plus intéressante, c'est celle où protag/Freeza bute quelqu'un. C'est un évènement super important pour la fic, le personnage et ce qui va se passer par la suite. On se demande si "Freeza" reprendra le contrôle à d'autres moments et comment ça va se passer.
Par ailleurs, j'ai trouvé que dans cette partie très narrative, l'intervention des différentes "parts" de l'esprit de Protag cassait un peu le rythme de la scène. C'est dommage mais elle restait une scène cool et intéressante, je trouve ^^

Pour le reste du chapitre, toujours amusant et intéressant, je me demandais combien de temps la mascarade de Freeza allait tenir. Les plans que fait la protagoniste pour ce qui va arriver sur Terre permettent de bien nous préparer aux évènements. On attend la suite donc !
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -5-

Messagepar Heika le Sam Sep 09, 2023 1:07

Allez, je tente de répondre avec mon cerveau à 2 à l'heure... @__@

Tierts a écrit:Honnêtement, j'ai lu ce chapitre il y a quelques jours mais je n'avais pas le temps de commenter à ce moment donc je reviens aujourd'hui pour le faire.

Ce sont des choses qui arrivent, et j'en connais d'autres (je me sens concernée... ^^') qui n'arrivent tout de même pas à "trouver le temps"... XD
Donc grande reconnaissance, tout ça... <3

Tierts a écrit:Je l'ai trouvé un peu long.

En même temps, il a doublé de taille par rapport à l'avant retouche. :'D
Ah ouais. De 2958 mots à 7000.
Mais pour 10 lignes de récit type journal supprimées, un nombre incontrôlable se rajoutait pour retranscrire de façon directe...
Quand j'ai repris l'écriture des 3 chapitres de journal, j'ai été tentée de redécouper le tout, ce qui aurait fini par faire 4 ou 5 chapitres, mais j'ai laissé tomber parce que MOI AUSSI JE VEUX PASSER A LA SUITE.
Et puis c'eut été trop enquiquinant de retravailler mes coupures de chapitres, accessoirement. XD

Tierts a écrit:Il se lit plutôt bien en revanche,

Oh ! Je n'aurais jamais pensé, après avoir lu la phrase précédente, que malgré sa longueur il serait tout de même assez agréable ! (Ou pas trop lourd, quoi. Kekchose comme ça.)

Tierts a écrit:mais je pense qu'on commence à ressentir que la partie trajet dans le vaisseau et introspection est loooongue.

J'en ai conscience. C'est pour ça que je n'ai pas cédé à la tentation d'un redécoupage qui aurait rallongé la sauce. ^^'
Bah, tiens, j'en profite pour glisser ici que quelque part ces chapitres sont aussi une "réflexions sur Freeza et son peuple" que je n'aurais jamais osé poster sur le sujet concerné... S'il existe ?
Oui, les histoires de libellule aussi. :'D

Tierts a écrit:Je veux que l'histoire avance ! Pas nécessairement pour croiser la Z-Team mais qu'il se passe un peu plus de truc.

Aloooooooors attentioooooon...
J'ai une bonne fibre sadique...
C'est le genre de phrases qui me donnent envie de prendre la personne qui l'exprime à contre-pied...
Mais tu as de la chance.
On ne se tire pas une balle dans le pied en contrariant son principal commentateur, hein. Au contraire, on le bichonne.

Tierts a écrit:D'ailleurs, la partie que j'ai trouvé la plus intéressante, c'est celle où protag/Freeza bute quelqu'un. C'est un évènement super important pour la fic, le personnage et ce qui va se passer par la suite. On se demande si "Freeza" reprendra le contrôle à d'autres moments et comment ça va se passer.

Cette partie a été trèèèès difficile à reprendre.
Déjà que l'ensemble de ces 3 chapitres "de transition" sont moins dans la lignée humoristique de l'idée de départ, mais alors ce passage...
Je suis vraiment, vraiment contente d'avoir réussi à le reprendre en version racontée, même si je n'aurais jamais cru pouvoir le mettre en "discours direct".
Et je suis d'accord avec toi : c'est un événement important, et je ne sais pas ce que ça pourrait engendrer par la suite. (Rappelle-toi, je n'ai pas de plan...)

Tierts a écrit:Par ailleurs, j'ai trouvé que dans cette partie très narrative, l'intervention des différentes "parts" de l'esprit de Protag cassait un peu le rythme de la scène. C'est dommage mais elle restait une scène cool et intéressante, je trouve ^^

Les interventions des Frizzys auront plus d'intérêt auprès des gens qui aiment creuser le fonctionnement de la psyché, je pense... ?
(il est tard, on se noie dans les pensées noires et angoissantes, on se retrouve face à un problème très important et ça part en cacahuettes à cause de l'état d'angoisse... Qui d'autre a connu ?)
Bon, je ne suis pas objective, j'adore mes Frizzys.
Après, grâce à la mis en page, tu peux relire facilement en sautant leurs interventions... :D

Tierts a écrit:Pour le reste du chapitre, toujours amusant et intéressant, je me demandais combien de temps la mascarade de Freeza allait tenir.

Les paris n'étaient pas sur "cela va-t-il tenir tout le voyage ?" mais bien sur "je dis qu'elle tient 4 mois, et toi ?" avec une telle gaffeuse... XD

Tierts a écrit:Les plans que fait la protagoniste pour ce qui va arriver sur Terre permettent de bien nous préparer aux évènements. On attend la suite donc !

Elle se prépare, vous vous préparez...
Quelle option va-t-elle devoir déployer ? :D
Quelle ligne temporelle avez-vous envie de lire ? ^^


Aurez-vous, chers lecteurs, celle que vous désiriez ?


La réponse... Ci-dessous !!
Avec l'espoir que j'arrive à avoir une mise en page relativement agréable... :/
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-6-





Le vaisseau était désormais posé sur un plateau rocheux au milieu de hautes montagnes arides. Seuls les lézards et leurs prédateurs devaient vivre dans une zone aussi désertique, mais l’arrivée du navire volant avait fait fuir toute créature pour pouvoir le vérifier.
Par l’ouverture sur le dessus, seize soldats sortirent pour se mettre en rang à côté. Puis l’imposante masse de Cold se posa devant eux.
Seule.
Fronçant les sourcils, il interpella sa descendance : « Freeza ! A quoi joues-tu ? »

Cette dernière apparut enfin, assise entre deux guerriers qui avaient attrapés leurs bras pour former une chaise vivante. Ses bras reposaient sur leurs épaules, et, jambes croisées, elle siégeait telle une impératrice, le menton haut, le regard hautain.
Portée jusqu’à son père, elle sauta au sol gracieusement et congédia les deux hommes d’un signe de la main.
« A quoi rime une telle entrée, je te prie ? » Cold avait de nouveau le visage fermé.
« Voyons, père. Je n’ai plus de pod. Il est hors de question qu’un être de mon importance fasse son entrée comme n’importe quel quidam. » Si elle avait eu un fessier charnu, elle aurait fait de l’huile avec.
A voir le sourire du géant, elle eut l’impression que ses entrailles se liquéfiaient de soulagement.
« Il est plaisant de constater qu’en ce jour crucial mon fils est au faîte de sa forme. »
Elle le remercia de ce compliment d’un signe de tête.



Quelques minutes plus tôt
Tandis que l’annonce mettant en garde contre l’ouverture prochaine de la sortie se faisait entendre, elle sentait son cœur palpiter au point qu’elle avait l’impression de faire prochainement un malaise.
Elle était enfin sur Terre. Son calvaire arrivait enfin à sa fin, qu’importait la façon. Elle allait enfin les rencontrer. Peut-être LE rencontrer.
Son côté fangirl était étouffé par l’angoisse de comment elle allait réussir à gérer cette journée fatidique, et comment elle allait pouvoir échapper à son funeste destin.
Et là, tandis que l’ouverture grandissait, elle vit les premiers soldats s’envoler.

Oh non.

Elle n’avait pas pu s’entraîner, et son stress la paralysait trop pour qu’elle puisse suffisamment se concentrer pour se reconnecter aux souvenirs du corps !
Elle attrapa deux guerriers sur le point de partir pour les retenir. « Vous ! Portez-moi ! »
Ils se regardèrent, perplexes. « Euh… A vos ordres, maître Freeza… Comment… ?
-Maître… Sans vouloir vous offusquer… » Se risqua l’autre. « Maître Cold… Je doute que Sa Majesté votre Père soit satisfait de vous voir arriver sur notre dos… »
Ah. Oui. Une telle entrée en scène allait manquer de panache. Comment le Petit Prince… Ou la petite princesse allait-elle… Oh. Oui, princesse. Elle leur donna les instructions nécessaires pour qu’ils prennent la pose désirée.

La reine et ses chippendales. Queen H.



Retour au présent
Elle ferma les yeux et inspira profondément.
« Haaaa… Que l’air est bon… Si frais, si riche, et pas trop sec… » Elle avait toujours détesté la climatisation. Peut-être que Freeza s’en contrefichait, habitué depuis toujours à vivre en conserve volante, mais elle, même dans ce corps, avait trouvé ces mois avec air recyclé des plus pénibles à subir. Alors non, ce n’avait pas été son souci principal, certes, mais bien un détail qui s’était ajouté à la longue liste d’autres détails qui avaient rendu ce voyage si pénible.

« Cette planète semble te plaire, mon fils ?
-En effet, père. Il faudra veiller à ne pas trop l’abîmer : je désirerais la garder en tant que future villégiature.
-Villégiature… ? » Non pas que le mot fut inconnu au géant, mais visiblement il lui semblait incongru dans la bouche de sa descendance.

« Ces derniers mois, j’ai pu constater combien notre vie pouvait être stressante. Même si nous n’en avons pas l’air, nous accumulons les temps de travail sans réellement nous couper de nos activités habituelles, et ce n’est pas bon pour notre équilibre intérieur. » A ce stade de la conversation, Cold devait sûrement s’être de nouveau renfrogné. Regardant les falaises droit devant elle, elle continua : « Il serait judicieux de se couper régulièrement de tout ce qui fait notre quotidien, pour se changer les idées, et pouvoir ainsi reprendre avec une énergie renouvelée. Cela s’appelle ‘prendre des vacances’. C’est très sain, croyez-moi. »
Un peu moins quand Croque Vacances se déclenchait dans satête.

Comme attendu, elle n’eut qu’un grognement contrarié en guise de réponse.
Le silence s’installa, lourd comme un soir d’orage.
Cela l’arrangeait bien : elle avait besoin de réfléchir un peu.
Combien de temps les Z-soldiers devaient-ils mettre pour arriver au plus près ?
Quand donc Trunks allait-il apparaître ?

La réponse à la seconde question était : quand elle allait envoyer ses guerriers exterminer les terriens. D’ailleurs, en parlant de cette scène… Dans son souvenir, les soldats étaient plusieurs dizaines, pas une malheureuse petite vingtaine. Mais était-ce une des nombreuses différences entre le manga et l’animé, ou une divergence créée par son arrivée dans ce corps ?* Elle n’avait décidément que la beauté de l’animation en tête, pour ce passage essentiel de sa vie. Avec ce souvenir d’une pluie dense de morceaux de corps, pour bien LE masquer à la vue et entretenir le mystère, ne laissant apparaître que des fragments de silhouette…
Elle se mit à siffloter It’s raining men malgré elle. Allons bon. Le maudit mode juke-box de ce cerveau débile ne pouvait-il pas tomber en panne ?
Un toussotement réprobateur la coupa. Elle tourna la tête vers Cold pour lui adresser un sourire du genre "tout va bien".



Cold reprit la parole, semblant chercher à reprendre la main sur l’action et l’amener loin des dérives étranges de sa progéniture. « Il ne nous reste que trois heures avant l’arrivée du super saiyen… Ne m’avais-tu pas dit vouloir l’accueillir avec des monceaux de cadavres ?
-Oh, père… Nous avons encore trois heures, voulez-vous dire. Il n’en suffira que d’une pour préparer la scène, au vu de la force des habitants de ce monde. » Mince. De quoi avaient-ils pu discuter, à l’origine, le père et le fils ? Il fallait qu’elle fasse durer la scène quelques longues minutes de plus, avant de tenter de découvrir dans quel futur elle avait bien pu arriver : si c’était celui désiré, Trunks était fin prêt à apparaître, mais si c’était l’autre, et qu’elle devait appliquer le plan B, le groupe de défense devait être au plus près pour le mettre en application.

« Ecoute, Freeza. Je me fiche des terriens, mais il faut absolument anéantir les super saiyens d’une façon ou d’une autre.
-A nous deux, ce sera chose aisée, père. Et vu que grâce à ces implants ma force a augmentée, je pourrai peut-être même le vaincre à moi seul…
-Nous devons rester les plus forts ! » Cold était de nouveau satisfait.

« Il y a déjà ce petit rat de Vegeta. Ce ne sera pas difficile de le débusquer, à mon avis. Et comme un miracle ne peut pas se produire deux fois, l’écraser ne sera pas un problème. Jamais il ne pourra connaître la quintessence de sa race. »
Cold tiqua. « La quintessence ?
-Le Super Saiyen Légendaire, père. Ce mythe qui m’a été conté il y a une trentaine d’années, et qui est la raison pour laquelle j’ai réduit ce peuple à néant. »
Cold fronça les sourcils. « Je n’ai pas souvenir de ceci. »
Elle sentit comme des sueurs froides l’envahir. Qu’avait donc pu raconter Freeza à son père, autrefois ?
« Tu les trouvais gênants. »

Haaa… Merci de la précision. « Oui, leur force en perpétuelle croissance m’a fait extrapoler qu’ils allaient devenir de plus en plus difficiles à contrôler. D’ailleurs, leur roi m’avait attaqué… Peut-être avait-il pressenti que leur heure était venue, et avait-il tenté de jouer son va-tout ? » Ou plutôt : est-ce-que ce qui s’était passé dans un OAV s’était aussi produit ici ? Elle n’avait pas du tout pensé à chercher ce genre de souvenirs, idiote qu’elle était, à gamberger sur des réflexions toutes plus stupides les unes que les autres, et désormais elle était en position délicate… « En plus, j’avais eu vent d’une légende, un conte pour enfant, plutôt, raconté par ce charmant bambin qu’était à l’époque Vegeta… » Au point où elle en était, elle pouvait mettre ce qu’elle voulait sur le dos de qui elle voulait… « Concernant un guerrier doré à la force surpuissante qui était censé apparaître tous les mille ans. Cet adorable morveux croyait d’ailleurs être le prochain élu, tout ça parce qu’il avait un peu plus de potentiel que la moyenne ! Ho ! Ho ! Hoo !! » Pardon, Vegeta. De tout son cœur, pardon.
Le sourire du géant s’élargit. « Je constate que c’était là une décision plus mûrement réfléchie que j’ai pu le croire à l’époque… J’ai longtemps cru que tu avais fait ce choix sur un coup de tête, par pur caprice. Je ne te cache pas que cela m’avait quelque peu irrité, comme c’était de la main d’œuvre bien utile. Il faut dire, pour ma défense, que tu étais alors encore bien jeune, et encore un peu vif sur tes prises de positions… Mais j’ai préféré me taire : après tout, ils étaient sous ta juridiction. Tu étais libre d’en faire ce que tu voulais.
-Allons, père. Ce que vous venez de décrire n’est que la vérité. C’est grâce à votre exemple que j’ai pu devenir celui que je suis actuellement. »



Au Q.G., Fangirl et Angoisse regardaient Raison, debout sur son siège, les yeux hagards, gesticulant et chantant à tue-tête : « Làààà, lààà-làààà !! »
Angoisse : Oh, non… On l’a perdu…
Ironie : Raison a perdu la raison !
Fangirl : C’est fascinant.




C’était la plus longue et la plus sérieuse discussion qu’elle avait avec Cold depuis onze mois, et… Elle se passait bien !! Merci le jeu de rôle, merci, merci !! Merci à un ami de sa vie précédente de lui avoir imposé le rôle de cette mage folle, avide de torture et de violence, qui adulait le pervers narcissique qui lui servait de chef ! Cette folle de Phénélope (qui rime avec sal***, selon les dires d’un troisième personnage) avait été un bon entraînement pour cette vie-ci. Ha, le carnet ! … Non. Il n’était plus temps d’écrire quoi que ce soit pouvant la relier à Freeza.


Ils se faisaient désormais face en silence, le même sourire -naturel d’un côté, de façade de l’autre- sur le visage, semblant vivre enfin, après des mois de calvaire, un moment de plénitude d’harmonie retrouvée.


« Enfin… Tout ça pour vous dire, père, que je n’ai point voulu vous ennuyer avec des détails insignifiants, à l’époque. Il n’était juste plus opportun de continuer notre alliance avec eux, c’est tout ce qui comptait à mes yeux. » Et heureusement que Zarbon et Dodoria n’étaient plus là pour apporter un nouvel éclairage sur ce qui s’était alors dit. La situation aurait pu être gênante, avec des témoins encore vivants.



Elle revint au pied du vaisseau. « Il va peut-être être temps de s’y mettre… ? Soldats, en ligne ! »
Les hommes obéirent.
Cold la rejoignit, mais aucun intervenant extérieur n’apparut.
Elle se tapota les lèvres, songeuse. Dans son souvenir concernant l’animé, un premier homme se faisait découper. Mais elle n’avait pas envie de voir quiconque de ce vaisseau mourir. Il fallait peut-être qu’ils constituent une réelle menace pour qu’il entre en scène ?
Cold la regardait, perplexe, un début de contrariété de nouveau visible sur ses traits.
Elle désigna un guerrier. « Toi ! Va débusquer un premier village ! » Elle retint sa respiration en le regardant saluer et s’envoler. Elle comptait, aussi. Un. Deux. Trois. Quatre. « STOP !! Reviens ! Reviens-reviens !! »
Stupéfait, il s’exécuta. Tout le monde la regardait sans comprendre.
« Finalement, nous allons attendre encore un peu. »



Elle avait tenté tout ce qu’elle pouvait, sans risquer d’attenter à la vie de ses compagnons de voyage.
Même ainsi, il n’était pas apparu.
Attendait-il encore dans son coin, ou… ?

La fleur de la déception s’épanouissait en son cœur. Non, elle était presque sûre que cette perche qu’elle venait de lui tendre aurait dû être suffisante pour le pousser à faire son apparition.
Il ne restait plus qu’une option pour confirmer son impression. Elle s’avança, se plaçant bien au-devant des soldats.
« Je sais que tu es là ! Montre-toi ! Sors de ta cachette, garçon aux cheveux violets et à l’épée ! »
Ses cris résonnèrent sur le massif tabulaire. Et ce fut tout.
Encore une minute. Et encore une dernière. Allez, sors de ta cachette.

Derrière elle, elle entendait les soldats remuer, indécis.
« Tu attendais quelqu’un, Freeza ? »
Les paroles de Cold sonnèrent le game over de l’apparition tant espérée. La déception était tellement intense qu’elle ressentit une fois encore la frustration de ne pas pouvoir éclater en sanglots.
Elle fit face au géant, et se félicita de ne pas avoir pu éclater en sanglots. « Non, père. C’était juste… » Que dire ? Partir sur des histoires de rêves prémonitoires ? Oh, et puis flûte, à la fin. « Rien. Une de mes bizarreries sans importances. »
Étonnamment, cette explication sembla le satisfaire.
« Et donc, mon fils ? Que décides-tu ? »
De mettre le plan B en action.
« Vous restez ici. Mettez la sensibilité de détection des scaouteurs au maximum, au cas où quelqu’un arriverait. Je veux qu’on puisse le repérer au plus vite. J’ai besoin de m’éloigner un peu pour réfléchir. Je reviens. »



Tout en s’avançant, elle réalisa qu’elle venait de donner sèchement un ordre à Cold. Elle jeta un coup d’œil rapide à l’intéressé. Il l’observait, sans bouger, impassible. Regardant de nouveau devant elle, elle se permit un soupir. Elle avait réussi à s’écarter sans avoir à donner d’explications…
Elle s’approcha des falaises. Dans son souvenir, ils s’étaient cachés sur celles un peu à gauche par rapport à l’endroit où l’armée s’était regroupée. Il fallait désormais espérer que la configuration fut exactement la même que celle dans le manga.

Et avec un peu de chance, l’ouïe du namek serait assez fine pour l’entendre, où qu’il fut…
Une chose était sûre : elle était hors de portée d’oreille de sa clique. Elle avait passé la moitié du trajet à se renseigner à ce sujet auprès de chacun des soldats.
Donc…
Elle leva son bras gauche face à elle. « C’est parti. Plan B, action ! » De sa main véritable, elle ouvrit un panneau au niveau du poignet synthétique et en sortit discrètement une feuille qu’elle déplia.

« Haaaaaaa… » Soupira-t-elle bien fort. « Comment je vais faire ? Je suis bloquée, là ! Moi qui espérais recevoir Son Gokû, à son arrivée, avec les corps encore chauds de ses amis, sur une planète ravagée… ! Mais c’est impossible ! Ici, dans cette région désertique, je pourrais me battre sans retenue, s’ils avaient été là… » Elle était à la limite de crier son texte, usant de ses maigres connaissances sur la manière de parler de façon à ce que la voix porte ; impossible cependant de savoir pour le moment si c’était suffisant pour servir son plan… Mais le plus difficile n’était pas de contrôler son ton mais bien de s’abstenir de gesticuler pour appuyer ses phrases. Comme là. Elle venait de froisser son antisèche, à l’idée faussement alléchante du combat qu’elle aurait pu avoir. Elle reprit son souffle durant les quelques secondes qui lui servirent à redresser le papier. Bah, si Cold venait à lui poser des questions sur son activité actuelle, elle lui répondrait la quasi vérité : elle ne faisait que réfléchir à haute voix.

Gonflant son ventre mécanique pour inspirer plus d’air, elle reprit avec un ton faussement irrité : « Mais je ne peux pas envoyer mes hommes mettre ce monde à feu et à sang en guise d’invitation, ce serait trop risqué ! Non, je ne peux pas me permettre de voir le moindre chat se faire tuer ! Haaaa… Les chats ! Depuis que j’ai appris votre existence sur cette planète, mon cœur se languit de vous voir ! Ô créatures fantastiques, si mystérieuses et si douces ! Je voudrais tant pouvoir régaler mes oreilles de vos miaulements, sentir mon cœur vibrer sous vos ronronnements ! Haaa… Et la douceur légendaire de votre pelage… Je désire tant la connaître ! Et l’intelligence de votre regard ! Haaaa… Comment vais-je faire… »

Piccolo devait faire une de ces têtes… Elle dut prendre silencieusement sur elle pendant plusieurs minutes à cette idée. Il ne fallait absolument pas rire maintenant, sous peine de voir son plan être réduit à néant.
Par contre, il fallait trouver le moyen de s’énerver, là.
« Ha ! Ici, c’est vraiment le lieu idéal ! Aucun risque qu’un de ces félins ne vienne, je pourrai tuer n’importe qui ! … Mais il faudra que je fasse attention ! Si jamais cette planète venait à être détruite… Les chats… Les chats !!! NOOOON !! »
Elle se mit à hurler de colère simulée en laissant exploser son énergie.

« FREEZA ! » Entendit-elle au loin. La colère de Cold n’était pas simulée, elle. « REVIENS DE SUITE ! »
Elle obéit sans discuter. « Un problème, père ?
-Ça ne va pas, la tête, d’exprimer ton énergie ainsi sans prévenir ? Tous les scaouteurs sont détruits par ta faute ! Nous ne pouvons plus repérer qui que ce soit, désormais ! »
Elle porta les mains à ses joues, faussement horrifiée. « Oh non ! Mais c’est vrai ! Ah, mais quelle andouille ! J’ai toujours su qu’il était mauvais de se laisser dominer par la colère…

-Mais qu’est-ce-qui te prends, mon fils ? Tu as la tête où ?? Je ne te reconnais décidément plus, depuis que l’on t’a retrouvé entre la vie et la mort, dans l’espace !
-Le médecin ne vous a pas dit, père ? Il est tout à fait normal de constater un léger changement de personnalité suite au genre d’intervention que j’ai dû subir, comme le cortex sinusoïdal a été endommagé, et que la mécanique de remplacement appuie sur le lobe fronto-temporal. Il ne faut pas oublier le déséquilibre chimique hormonal…
-C’est bon ! Ça suffit ! » Le géant soupira d’agacement. « Désormais, je prends la direction des événements, puisque tu es trop handicapé pour le faire. »
Elle ne put s’empêcher de frissonner. Visiblement, son plan de survie au voyage avait été tout sauf superflu. Si les terriens et Gokû venaient à mourir, elle allait avoir des temps difficiles. Voire brefs.



Les soldats se mirent en position de défense, autour d’eux.
Elle et Cold tournèrent la tête pour découvrir un groupe d’humains et affiliés. La Z-team !
« Déjà ?? »


----------------------------------------------------------

*Ce sont juste mes souvenirs qui sont pourris.
Pas de dizaines et de dizaines de soldats, pas de pluie de morceaux de corps... Juste mon imagination. Ou alors si c'était le cas, c'était dans une autre ligne temporelle de notre univers... :'D
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -6-

Messagepar Tierts le Lun Sep 11, 2023 15:55

Et lu !

J'ai bien aimé ce petit chapitre. Déjà, il établi un point qu'on attendait depuis longtemps : où est-ce qu'on se situe exactement. A priori, nous sommes dans la version de Dragon Ball sans voyage dans le temps et donc sans Trunks. La protagoniste est déçu mais je suis plutôt content parce que je pense que c'est la version où cette "nouvelle version de Freezer" pourrait apporter le plus de changement. Hâte de voir ça donc, notamment avec sa stratégie pour attirer l'attention de la Z-Team.

Autre point assez sympa de ce moment du récit : énormément d'interaction avec Cold, mais dans un contexte très particulier. On a pas le point de vue de Cold dans ta fic, logique, mais on peut très facilement s'imaginer la difficulté de sa situation. Il ne peut pas engueuler son fils et le désavouer comme ça devant ses hommes. J'ai donc bien aimé leurs discussions et la décision finale de Cold.

Point que j'ai trouvé intéressant aussi : Freezer étant techniquement le dernier survivant qui pourrait témoigner de ce qui s'est passé avant la destruction de Végéta et de ce qui a mené à sa décision, la protagoniste a techniquement l'occasion de déterminer ce qui est canon. Est-ce que le Roi Végéta est passé le voir avant ? Est-ce que c'était pour éviter la légende du Super Saiyen ou parce que les Saiyens l'irritaient ? C'est à elle de décider, personne ne viendra plus la contredire. C'est brièvement évoqué dans le texte, mais c'est marrant :p

Voilà voilà, pas grand chose d'autre à dire sur ce chapitre. J'attends de voir la réaction de la Z-Team à ce nouveau Freezer et surtout la première fois qu'il interagira avec un chat !
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -6-

Messagepar Heika le Sam Sep 16, 2023 18:59

Tierts a écrit:Déjà, il établi un point qu'on attendait depuis longtemps : où est-ce qu'on se situe exactement.

Voilà, le mystère est enfin levé, j'ai désormais perdu le peu de lecteurs que j'avais pas encore perdu avec mes 3 chapitres précédents ! X'D

Tierts a écrit:A priori, nous sommes dans la version de Dragon Ball sans voyage dans le temps et donc sans Trunks.

Quelle tristesse, n'est-ce-pas. T__T

Tierts a écrit:La protagoniste est déçu mais je suis plutôt content parce que je pense que c'est la version où cette "nouvelle version de Freezer" pourrait apporter le plus de changement.

Objectivement et Fangirl mise à part, c'est vrai qu'au final c'est la version la pus intéressante... ^^

Tierts a écrit:Autre point assez sympa de ce moment du récit : énormément d'interaction avec Cold, mais dans un contexte très particulier. On a pas le point de vue de Cold dans ta fic, logique, mais on peut très facilement s'imaginer la difficulté de sa situation. Il ne peut pas engueuler son fils et le désavouer comme ça devant ses hommes. J'ai donc bien aimé leurs discussions et la décision finale de Cold.

Je ne sais pas si, noyé dans la masse des digressions, le fait que Cold dise "tu es trop handicapé" laisse bien sentir qu'un couperet est tombé... ?
(A relire, si ça n'était pas clair, la réflexion de Protagoniste juste après doit y pallier... ?)
Je ne sais pas comment j'aurais pu faire ressortir de façon plus... Intense ? Le fait que Cold jaugeait de plus en plus son descendant sans rajouter des scènes d’interactions entre les deux, sachant que plus il y aurait eu d'interactions, plus les risques de voir les choses partir en cacahuettes se seraient multipliées ; Protagoniste est certes gaffeuse, mais elle a un poil d'instinct de survie qui fait que non, pas possible de voir des embrouilles trop dangereuses sans bloquer ça avec de l'OOC de Cold (ou de ma vision de Cold, si tu préfères... XD )
Le fait de ne pas dégrader l'image de leur race face aux soldats fait partie du lot, of course. Laver son linge sale en famille, c'est difficile, sur un vaisseau. C'est pour ça que Cold aussi n'a ps trop cherché les interactions durant le voyage, au final. "Il a subi un choc, après avoir éliminé ce saiyen, les choses retourneront dans l'ordre", qu'il a pensé tout du long pour patienter.
Bref : peux mieux faire, même si sais pas comment.

Tierts a écrit:Point que j'ai trouvé intéressant aussi : Freezer étant techniquement le dernier survivant qui pourrait témoigner de ce qui s'est passé avant la destruction de Végéta et de ce qui a mené à sa décision, la protagoniste a techniquement l'occasion de déterminer ce qui est canon. Est-ce que le Roi Végéta est passé le voir avant ? Est-ce que c'était pour éviter la légende du Super Saiyen ou parce que les Saiyens l'irritaient ? C'est à elle de décider, personne ne viendra plus la contredire. C'est brièvement évoqué dans le texte, mais c'est marrant :p

Quel pouvoir entre ses mains !! :lol: :lol:
Je n'avais pas vu les choses sous cet angle... ! XD

Tierts a écrit:Voilà voilà, pas grand chose d'autre à dire sur ce chapitre. J'attends de voir la réaction de la Z-Team à ce nouveau Freezer et surtout la première fois qu'il interagira avec un chat !

Dans ce cas...

La suite ! :D

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-7-





Elle regardait le groupe de guerriers qui venait de sauter d’une falaise.
« Déjà ?? » Oh non. Son plan B avait donc foiré. Elle avait pourtant pensé à tout : leur communiquer un moyen de pression pour les forcer à quitter la planète. Détruire les scaouteurs pour leur donner toute liberté d’aller chercher le moyen en question. Du temps. Comment allait-elle pouvoir s’en sortir, désormais ?
C’était quoi, le plan C, déjà ? Ah, oui, convaincre Enma de ne pas l’envoyer en Enfer.

Elle entendit son père renifler de dédain. « Ces terriens sont donc pressés de mourir ? Soldats ! Occupez-vous d’eux ! »
Nonnonnonnonnonnon !!!
Elle s’interposa immédiatement, bloquant symboliquement le passage aux hommes de son père, bras écartés. « Stop ! Non ! »
Cold s’agaçait ouvertement, sous les regards médusés des extraterrestres… Et des adversaires.
« Freeza, ça commence à bien faire, maintenant. Cesse ces enfantillages et reviens ici.
-Non, père ! C’est MON combat ! Ils sont à MOI ! Tant que je suis capable de bouger, personne ne doit intervenir ! »
Le géant haussa un sourcil, surpris. « Très bien. Je te laisse une dernière chance. Ne me déçois plus. »

Est-ce-que cette race était capable de perdre des teintes de couleur, comme les humains ? Son miroir étant resté dans sa chambre, ce point restera un éternel mystère.
Elle fit face au groupe, le cerveau vide. Phénélope. Phénélope. Phéné… Zut. Oh, si, l’inspiration revenait au moins un peu.
Elle avança d’un tiers de la distance séparant les deux groupes, et inspira profondément : « Quel courage, pour des minables de votre espèce ! Les caresses que je vous ai prodigué sur Namek vous ont donc tant manquées, que vous reveniez les chercher de vous-même ? Et vous avez même ramené des petits copains ? Comme c’est mignon… Je vous éparpillerai donc tous au même endroit, pour ne pas vous séparer ! » Elle se cacha légèrement la bouche de sa main droite pour sortir le célèbre "rire de Freeza".



Ses adversaires se jetèrent des regards indécis.
« Vous… Voulez vraiment qu’on le fasse ? » Yamcha semblait particulièrement inquiet.
Kulilin approuva. « C’est peut-être notre seule chance. Tu sais, mourir pour mourir…
-Ton plan a intérêt à être valable, Namek ! » Vegeta semblait fulminer à l’idée de… D’on ne pouvait savoir quoi.
« Tu veux que je m’en occupe ? » Kulilin tendit une main à son ami balafré qui refusa.
« Non. C’est à moi de le faire. C’est à moi de l’accompagner jusqu’à la fin.
-Très bien. »

Tandis que le petit homme reculait de deux pas, l’autre s’avança, le visage fermé, la mâchoire serrée.
Elle pencha la tête, perplexe, et dit, pour elle-même : « Yamcha ? Pourquoi il… ? »
Ce dernier s’arrêta à quatre mètres et passa une main dans son dos. Quand il la ramena sur le devant, il mit son autre main devant, protecteur, et murmura : « Courage à toi, mon ami… ». Il plongea son regard droit dans les yeux rouges. « Freeza ! Regarde ce que nous avons avec nous ! »
Il déposa délicatement son précieux chargement et recula de deux pas, tendu.



Un petit bruit reconnaissable entre mille s’éleva alors sur le plateau.
Elle sentit comme une main empoigner ses entrailles -qu’elle n’avait plus- en l’entendant. Tout son être sembla se liquéfier. Elle porta ses deux mains à la bouche, la mâchoire tremblante. Si ses glandes lacrymales avaient été humaines, elle aurait une fois de plus fondu en larmes.
« Un cha… Un chaton ! Par tous les Dieux, un chaton ! Enfin ! Un chat ! Oh, qu’il est trop mignon ! »

Une petite boule de poils se tenait en effet tout près d’elle, miaulant encore et encore de sa petite voix suraiguë, appelant probablement sa mère. La petite chose ne devait pas avoir plus de deux mois, avec sa toute petite bouille ronde, son poil tout duveteux et sa petite queue encore toute fine, comme une queue de rat. Elle faisait quelques pas hésitants, un peu pataude, ses yeux rivés sur l’envahisseur.
Ne pouvant détacher son regard du chaton, elle s’agenouilla et tendit une main en faisant les petits bruits tant de fois utilisés dans sa vie précédente pour attirer son attention.
« Viens là, bébé, approche… »
Elle releva la tête pour jeter un regard furieux sur le groupe en face. « Il est beaucoup trop jeune ! Ça ne va pas, la tête, d’avoir amené un bébé ? Il a quoi ? Deux mois ? On n’arrache pas un chaton à sa mère à deux mois ! Ce n’est pas parce qu’il est à peine sevré du lait qu’il est sevré de sa mère ! Ou alors… Il n’a plus de mère ? »
Aucun Z-soldier ne put répondre.
Freeza, le grand tyran de l’univers, donnait des leçons d’élevage de chats à des terriens.



Soudainement, elle vit le groupe se mettre à bouger, avec de la colère, de la haine, et de la panique sur les visages.
Il y eut en même temps comme un souffle le long de son visage.
Et une explosion.
« PUEEEEEERH !! »
Elle vit les gerbes de pierre s’éparpiller en tous sens. Le corps du chaton décoller dans une sorte de tentative de salto arrière incontrôlé. Du sang gicler.

Yamcha attrapa le corps l’instant d’après, cachant la mort du félin. Ses cris désespérés retentirent dans le silence. « PUERH !! NON !! PUERH !! Réponds-moi !! »
Le rouge du sang du chat se mélangeait au brun de la terre du plateau.
Hagarde, elle tourna la tête vers l’origine de la déflagration. Cold.
Piccolo, Son Gohan et Vegeta se précipitaient vers leurs antagonistes, prêts à assumer l’échec de ce que le saiyen appela, en décollant, un « plan foireux ».
Elle ne les voyait pas, comme elle leur tournait le dos.



Raison fit la réflexion détachée que le temps semblait s’être arrêté. Sur les écrans, le sang du chaton sembla s’étendre et se répandre, couvrant tout le sol, les gens, le vaisseau, le ciel et même le soleil et les nuages de sa teinte rubis.
Il se tourna vers Colère en levant son poing fermé. La pierre sur le dos de sa main se mit à luire.
Raison : C’est à ton tour.
Colère se leva, ses yeux gris foncés désormais d’un bleu tirant sur le vert et sa kératine auparavant onyx d’un jaune d’or. Il prit la place de Raison dans un silence quasi religieux.
Les autres se mirent en retrait avec un signe de tête.




Le vent violent qui se leva paralysa immédiatement les trois guerriers, à moins que ce ne fut la peur de la puissance soudainement libérée du corps semi artificiel.
Le sourire de Cold, qui avait fleuri en voyant son rejeton se décider enfin à se battre, se flétrit en voyant ce dernier marcher vers lui, la haine la plus profonde gravée sur ses traits.
« Freeza… Voyons, nos ennemis se trouvent de l’autre côté…
-Pourquoi… Tu as… Fait ça… ? »
Inquiets mais loyaux, les soldats se postèrent devant leur maître.
« Vous. Dans le vaisseau. De suite. C’est entre lui et moi. »
Hésitants, ils n’osaient pas bouger.
« DE SUITE !! » D’un geste de la main, elle les écarta.



Angoisse : Ce n’était pas la fameuse télékinésie, ça ?
Elle se fit immédiatement réduire au silence par les autres.




Cold non plus ne savait pas trop sur quel pied danser. « Voyons, Freeza. Tu ne comptes pas réellement m’attaquer ? Après tout ce que j’ai fait pour toi…
-Tout ce que tu as fait pour moi ?? As-tu seulement jamais fait quelque chose pour moi, et non pas pour toi ?? Tu crois que je suis quoi ? Un outil, comme les soldats ? Un général avec tes traits ? Un mini toi qui doit obligatoirement réfléchir comme tu l’as décidé ? Un clone amélioré créé pour assouvir tes rêves de grandeur ?! As-tu seulement imaginé que je pouvais avoir envie de câlins ? De peluches ?? De parler simplement avec les gens, au lieu de les écraser ?? Ça fait un an que tu me pourris la vie ! Et là… Tu n’aurais jamais dû faire ça. Jamais.

-Freeza, voyons. Je ne comprends pas ce que tu me reproches…
-TU AS TUE UN CHAT !!
-Tu parles de la petite chose pitoyable ? C’était pour toi, mon fils, tu avais l’air tellement…
-IL EST INTERDIT DE FAIRE DU MAL AUX CHATS !! »
Cold soupira, le visage grave. « C’est donc là ta seule réponse, Freeza ?
-LES CHATS SONT LES SEULS VRAIS MAITRES DE L’UNIVERS !!
-Très bien. Mon fils est donc mort sur Namek. Toi, tu n’es qu’une erreur à éliminer. »



Colère soupira. Il reprenait sa couleur noire d’origine.
Le reste du groupe le regarda, stupéfait.
Angoisse : Il nous fait quoi, là ?
Les regards se reportèrent sur Raison.
Ce dernier posa les yeux sur son bijou, le secoua. Et pâlit.
Raison : Oh. Zut. J’avais oublié… J’ai mis un timer sur le déblocage, après ce qui s’est passé l’autre fois. Maintenant, il faut attendre trente minutes pour une nouvelle utilisation.
Le silence se fit.
Angoisse : On est dans la…
Colère se rassit à sa place, ses yeux gris de nouveau dans le vague.
Raison se mit à paniquer : Héé !! Noon !! Je ne sais pas accéder aux souvenirs de Freeza, moi !! Reviens, Colère ! Reste !!
Mais rien n’y fit.


Elle faisait face à Cold sans rien laisser paraître, mais intérieurement elle flippait grave.
Pourquoi ce stupide cerveau s’était-il remis à fonctionner "normalement" ? Il ne pouvait pas un peu lâcher prise, sérieux ?

Angoisse tenta un sourire crispé
Angoisse : Peut-on paniquer, maintenant ?
Fangirl se précipita aux commandes : Je sais !!
Elle tourna le corps. Yamcha apparut sur les écrans. A genoux, pleurant, serrant une forme inerte.
Fangirl : Et ça, Colère, tu l’as oublié ??
En parallèle, elle remit le souvenir de la mort du chaton.
Fangirl : Tu ne vas pas me dire que…

Angoisse, en panique totale, sauta sur Colère et lui ôta le serre-tête.
Raison : NON !!
Colère, désormais vert, les yeux vides de pupilles, se rendit à un pupitre : Vos gueules, les mouettes. Maintenant, c’est moi qui dirige.
Il bougea des manettes. Haut-haut-bas-bas-gauche-droite-gauche-droite-B-A-start. Levant les poings au ciel en signe de victoire, il s’écria : KAKAROTTOOOO… !
Fangirl : Regardez ! On a enfin accès à toutes les commandes ! Euh… Enfin… Presque toutes…
Raison se permit un petit rire jaune : On va peut-être réussir à survivre aux dix prochaines minutes…




Sa rage retrouvée et maîtrisée, elle porta des attaques à distance qui furent facilement évitées. Ce que Cold ne réalisait pas, c’est que ça avait été fait exprès pour l’éloigner du vaisseau. L’être cybernétisé se jeta alors sur lui pour se battre au corps à corps.
Le jeu de jambe du propriétaire initial était plutôt bon, avec en prime l’atout de la queue qui était bien plus qu’un appendice décoratif, mais en face les mêmes ressources étaient utilisées, et avec, de surcroît, une plus grande portée. De par son manque de contrôle intégral -même si la colère avait bien augmenté la compatibilité- elle se retrouvait à faire jeu égal avec le géant. Ils avaient les mêmes techniques, savaient sensiblement prévoir les coups de l’autre, le résultat allait se jouer à la force.

La force…
La force !
Elle tourna la tête un instant vers les autres guerriers. « Il faut absolument l’empêcher d’avoir le temps d’évoluer ! »
Son manque de vigilance de quelques secondes lui valut un coup suffisamment bien placé pour la sonner. Merde !
Les autres n’avaient pas attendu après elle pour y penser, et ils s’étaient déjà lancés dans la bataille.

Tandis que Piccolo, Gohan, Kulilin et Ten Shin Han faisaient leur possible pour n’offrir aucun répit au géant, un Vegeta à l’expression triomphante était en train de se laisser tomber sur elle, son énergie rassemblée dans une main.
« Tu es à moi, Freeza !! »
Elle put l’esquiver juste à temps avec un cri de panique. Il se mit à la pourchasser, manquant de la toucher de peu tant de ses mains que des attaques d’énergie qu’il lui lançait quand elle s’éloignait un peu trop.
Elle finit par l’écarter d’un coup de pied dans le ventre, attaque sortie d’elle ne savait où, mais dont elle était reconnaissante à son corps.

« Vegeta !! » Elle était furieuse, furieuse qu’il disperse leurs forces, et furieuse que la surprise de son attaque à son encontre ait laissé Raison reprendre une fois de plus le dessus. « T’es con, ou t’es con ?? » La formule, une des préférées de son frère, venait de lui être soufflée par Ironie, sortie furtivement de Juke-Box. Tant pis, l’heure n’était plus tout à fait à la politesse. « Faut qu’on tue Cold avant toute autre chose ! Le reste, on verra après !
-Et pourquoi ‘après’ ne serait pas ‘maintenant’ ? » Il revint à la charge.

« Raaah ! Tu me GONFLES !! » Elle dut se concentrer sur lui exclusivement sur la minute qui suivit. Par un coup de chance, elle put l’immobiliser quelques instants au sol, testant le fameux côté préhensible de ses pieds. « Ecoute-moi, Vegeta : tu es plus fort que moi ! Ou plutôt, tu es sur le point de l’être ! Tu vas atteindre le stade de super saiyen, comme Gokû, et je serai incapable de te tenir tête ! Mais je ne sais pas ce qui en sera pour Cold, alors je te demande une trêve ! Une trêve le temps d’abattre un ennemi commun ! Regarde les terriens : ils sont en train de se faire dépasser ! Cold est trop puissant pour eux ! S’il les élimine, on est mal ! Et en plus, la mort de Piccolo fera disparaître les Dragon Balls terriens ! »

D’une explosion d’énergie, le saiyen repoussa son assaillant. Cependant, il ne reprit pas immédiatement l’assaut, préférant observer son adversaire d’un air suspicieux.
« Tu dis des choses vraiment étranges, depuis ton arrivée ici, Freeza… Ce sont tes appareils qui te court-circuitent le cerveau ?
-Va savoir. » Elle haussa les épaules. « En tout cas, si tu ne m’aides pas maintenant, ce sera Gokû qui finira le travail et récoltera les lauriers. Il arrive dans deux heures, quelque chose comme ça. Tu veux vraiment que ça se termine comme ça ? Lui laisser les honneurs ? Le battre lui n’est-il pas plus important que me battre moi ? »

La réponse ne vint jamais : ils durent esquiver une puissante attaque dévastatrice qui laissa un cratère là où ils se tenaient un instant plus tôt.
« Satanés terriens ! Pas fichus de s’en occuper… »
Elle coupa Vegeta, furieuse. « La faute à qui ?? Pas à toi, peut-être ?? Il cherche à évoluer ! T’as tout gagné ! Faut l’interrompre à tout prix ! »
Ils foncèrent dessus de concert, mais il était trop tard : Cold avait réussi à atteindre le stade 3.
Méfiant, Vegeta s’éloigna de quelques mètres dans les airs, aussitôt imité par Freeza, plongée dans les affres d’Angoisse.
« Oh nooon, on est fichus… » Elle eut droit à un coup d’œil dégoûté du saiyen.

Piccolo, Gohan, Kulilin et Ten Shin Han les rejoignirent.
Le métis tremblait. « C’est moi, ou… Il a atteint là la même puissance que Freeza quand il… Euh… » Il se tourna un peu vers elle. « … Quand vous aviez atteint votre forme finale… ? » Il perdit un ton de couleur supplémentaire à comparer la descendance avec son géniteur.
Kulilin hocha de la tête. « C’est l’impression que j’ai aussi…
-Peut-être même qu’il a une cinquième transformation… » Suggéra-t-elle machinalement, s’attirant des regards surpris. « Ben quoi ? Je n’en sais rien, je ne l’ai jamais vu se transformer, avant… »
Ils continuaient de la regarder, de plus en plus stupéfaits.
Un cri de Piccolo leur remit les idées en place : « IL ARRIVE !! »
La nouvelle vitesse de Cold était impressionnante.


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Zut, je n'ai pas réussi à trouver une vidéo de l'intro de La Légende Saien avec le bruit du cheat code... X)
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -7-

Messagepar Tierts le Lun Sep 18, 2023 11:19

Wouhouh ! Ce chapitre change enfin pas mal de chose en faisant intervenir les personnages de DB qu'on aime. Je m'attendais à ce que ça soit Puerh qui doive jouer le rôle du chat, mais pas à ce que ça finisse comme ça. Cela dit, c'est bien trouvé et ça permet de bien faire partir Freeza contre Cold. Encore une fois, je suis légèrement déçu sur cette scène, je trouve que les extraits "dans la tête" du personnage casse un peu le rythme. Surtout une scène de colère monstrueuse dans DB, c'est sacré. Mais ce n'est pas si grave ^^

D'ailleurs, parlant de cette scène, je crois que j'aurais préféré que "Freeza" pète un câble à la mort du chaton et ne s'embarrasse même pas de parler à Cold avant de frapper, mais je comprends que tu avais envie de caser ce dialogue donc ça passe :p

Nouvel élément à prendre en compte donc : les transformations de Cold, ce qui est pas mal parce que ça force un peu les personnages à agir vite sans prendre le temps de discuter 150 ans.
Au niveau des combats, j'ai la sensation que c'est pas ce que tu préfères écrire xD Tu esquives vite en décrivant concrètement que l'état final et quelques coups de temps en temps. Je ne vais certainement pas te juger là-dessus, tant je déteste les écrire aussi. Du coup on perd un peu en intensité dramatique je trouve, mais l'histoire avance et c'est l'essentiel.

Pareil pour la transformation de Cold en troisième forme, je pense qu'une petite description de la transformation ou de la forme en elle-même aurait bénéficié au récit. Là on a juste "Cold est en 3e forme"
Curieux de voir comment tu va gérer la suite avec ce combat contre Cold xD
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -7-

Messagepar Heika le Sam Sep 23, 2023 23:42

Tierts a écrit:Wouhouh ! Ce chapitre change enfin pas mal de chose en faisant intervenir les personnages de DB qu'on aime.

J'ai beau être la reine de la marche à reculon, arrive forcément un moment où ce n'est plus possible. :P

Tierts a écrit:Je m'attendais à ce que ça soit Puerh qui doive jouer le rôle du chat,

En vrai, pas moi. :/
J'avais en tête qu'ils se ramèneraient avec un chat ramené du bled le plus proche, et, en écrivant, ils ont débarqué plus vite que prévu, et... Et tu as lu.
Pour faire moins ma bizarre que d'habitude, on va dire que je connais tellement bien Dragon Ball que les réactions logiques me viennent malgré moi... ? :/ Ouais, j'y crois pas trop, moi non plus, hein... Mais c'était l'explication la plus logique et rationnelle...

Tierts a écrit:mais pas à ce que ça finisse comme ça.

Là, par contre, si. XD

Tierts a écrit:Cela dit, c'est bien trouvé et ça permet de bien faire partir Freeza contre Cold. Encore une fois, je suis légèrement déçu sur cette scène, je trouve que les extraits "dans la tête" du personnage casse un peu le rythme. Surtout une scène de colère monstrueuse dans DB, c'est sacré. Mais ce n'est pas si grave ^^

D'ailleurs, parlant de cette scène, je crois que j'aurais préféré que "Freeza" pète un câble à la mort du chaton et ne s'embarrasse même pas de parler à Cold avant de frapper, mais je comprends que tu avais envie de caser ce dialogue donc ça passe :p

Je comprends ta frustration, vu que c'est un effet voulu.
Tu es frustré ? Protagoniste aussi. Elle est juste INCAPABLE de péter réellement un câble en free style. Toute colère exprimée est malgré tout contrôlée.
C'est son gros handicap, c'est marqué sur sa fiche de personnage.
Ses grosses colères/pétage de câble seront toujours auto-interrompues. T__T

Tierts a écrit:Nouvel élément à prendre en compte donc : les transformations de Cold, ce qui est pas mal parce que ça force un peu les personnages à agir vite sans prendre le temps de discuter 150 ans.

Le souci quand on raconte une histoire, c'est qu'on se laisse facilement emporter par des dialogues à rallonge sans penser à l'action autour, voire, simplement, au fait qu'un des protagonistes peut planter l'autre durant la discussion sans possibilité d'être retenu...
C'était un gros point faible en JdR de mon groupe de 3... ^^'

Tierts a écrit:Au niveau des combats, j'ai la sensation que c'est pas ce que tu préfères écrire xD Tu esquives vite en décrivant concrètement que l'état final et quelques coups de temps en temps. Je ne vais certainement pas te juger là-dessus, tant je déteste les écrire aussi. Du coup on perd un peu en intensité dramatique je trouve, mais l'histoire avance et c'est l'essentiel.

Ca, c'est un GROS argument que je me sors régulièrement pour tenter de bouger ma "flemme de lecture" (elle fête ses 10 ans cet année, d'ailleurs... ? Ou 14 ans ? Brave petite... =__= ) et lire les fanfics des autres.
Par contre, je vais dire pour ma défense qu'à mon avis, un combat ça se regarde plus que ça ne se lit. Donc lire un livre et le voir adapté en série, et voir 2 pages faire 4 épisodes, parce que le réalisateur s'est fait plaisir en développant l'action, je comprends, alors qu'un combat relaté par écrit sans raccourcis et autres passage à l'as d'actions, l'image que j'en ai c'est d'un truc long et chiant, et même répétitif.
A tort, peut-être.
Lire ENFIN les fics que j'ai dans ma ligne de mire me fera peut-être changer d'avis.
Va savoir.

Tierts a écrit:Pareil pour la transformation de Cold en troisième forme, je pense qu'une petite description de la transformation ou de la forme en elle-même aurait bénéficié au récit. Là on a juste "Cold est en 3e forme"
Curieux de voir comment tu va gérer la suite avec ce combat contre Cold xD

Alors là je plaide coupable. A 100%.
Cette "petite fic' rapide sans prise de tête" se voit pour le coup privée d'une chose essentielle telle qu'une description primordiale. =__=
Contrairement à Sykia, je n'ai pas adopté, en pensant au lectorat, le point de vue d'une personne lambda qui découvre DB à travers mon texte, et ça se ressent entre autre de cette façon... U__U'



Je vous donne rendez-vous à la fin, chers lecteurs, pour un petit jeu !!

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-8-




Au sein du Q.G. Frizzy, c’était la panique.
Raison : Et voilà, il s’est transformé ! Quand on ne veut pas m’écouter, aussi… Boudiou, il est rapide !
Angoisse : Oh, non !! Regardez où il va !! Il va nous refaire une Krilinite !!
Fangirl : Non !! Il ne faut pas que Kulilin et Ten se fassent tuer ! Ça sera trop galère de retrouver Namek pour les ressusciter !
Raison : C’est bon, je suis au courant ! Arrêtez de me mettre la pression ! RAAAH, BORDEL !!



« RAAAH, BORDEL !! » Elle écarta le triclope d’un coup de pied tout en s’élançant sur le petit chauve qu’elle attrapa pour l’entraîner au loin.
Les quelques secondes que lui prirent ces actes furent suffisantes pour permettre à Cold de l’attraper par le crâne et la précipiter au sol de toute sa vitesse.
La douleur des doigts de son géniteur s’enfonçant dans son crâne était telle qu’il lui fut difficile de penser à libérer son passager avant l’impact.


Au Q.G., tout le monde était à terre. Le poste de commande était en mauvais état, de la fumée s’échappant de certaines consoles, les écrans ne montrant que des images illisibles.
Raison : Il ne faut pas… Qu’il atteigne le stade… Suivant…
Il s’effondra.
Juke-Box, lui aussi mal en point, déploya le câble qui lui servait de queue et le fit ramper jusqu’à la fiche d’un écran pour l’y connecter. Une musique hachurée sortit alors des haut-parleurs.
Fangirl : Battle… Point… Unlimited… Trunks… A l’aide…
Elle s’effondra à son tour.

Colère était redevenu noir. Indifférent à ses blessures il regardait l’écran sur lequel s’était branché son compagnon et où les images de la première apparition du fils de Bulma défilaient, entrecoupées d’images diverses de la série, et même de Dragon Ball Super.
Il se redressa péniblement et se traina à la console de commande, le regard toujours vide. Après avoir pianoté des instructions, dont certaines n’eurent comme effet que d’accroître les nuages de fumée, il porta son regard sur l’écran principal qui se reconnectait à la réalité extérieure.
Et il s’effondra, avec, sur son visage, un sourire semblable à celui d’un enfant qui venait de découvrir la beauté des étoiles.



Elle n’avait encore jamais connu telle douleur dans ce corps. Le géant avait su trouver les failles structurelles dans la conception de sa boîte crânienne bien malgré lui, et la douleur de son crâne soumis à la pression additionnée à celle des connexions mises en tension avait manqué de lui faire perdre connaissance. Au point qu’elle n’avait pu s’empêcher de rêver de la série animée dans laquelle elle vivait désormais.
Et cela lui avait donné une idée.
Heureusement, les terriens étaient revenus à l’attaque pendant sa courte phase d’inconscience, empêchant le géant de terminer son œuvre de destruction pendant qu’elle était incapable de faire quoi que ce soit.
La tête toujours à moitié dans le vague, vérifiant tout de même qu’elle n’était pas vue par le principal élément, elle s’envola discrètement.
Haut, très haut.
Là, elle prit le temps de calmer ses vertiges, son esprit fixé sur une seule idée. Et de préparer son plan. Et de guetter la meilleure occasion pour le mettre en pratique.
Occasion qui ne manqua pas de rapidement se présenter.


Les cinq… Non, six combattants faisaient de leur mieux pour affronter le monstre. Yamcha les avait rejoints après la transformation, prêt à en découdre après ce qui était arrivé à son plus fidèle ami.
Mais autant les non terriens arrivaient à suivre le rythme, autant les trois autres n’en menaient pas large…
Heureusement, ils arrivaient à s’aider les uns les autres pour s’éviter de mourir. Même le fier Vegeta avait bien compris que s’il venait à en manquer un seul, son propre avenir pouvait devenir compromis.
Il ne cessait de ruminer les paroles de Freeza. Lui, sur le point de devenir super saiyen ? Quand donc, bon sang ? Etait-ce là une vile flatterie de la part d’un être diminué prêt à mettre sa fierté de côté pour survivre ? Ou bien une tactique pour le rendre trop confiant et en profiter ? Et… Où était-il donc, au fait ? Avait-il finalement fui ? Le terrifiant Freeza, l’implacable empereur, destructeur de tant de peuples et de planètes, avait fini par fuir comme il ne faisait pas le poids ? Qu’importait. Une fois Cold éliminé, lui, le grand Vegeta, saurait retrouver Freeza et lui faire payer pour toutes ces années d’humiliation et tout ce qu’il avait eu à subir sur Namek.
Il fallait déjà s’occuper de Cold. Bon sang, il avait l’impression de jouer le jeu de son ancien oppresseur, et cela l’énervait au plus haut point. Le monstre esquiva par le haut l’attaque qu’il venait de lui porter, et sembla sur le point de s’abattre sur lui de tout son poids. Heureusement, une attaque à distance força le géant à s’envoler plus haut.
Et là, il le vit.
Freeza, au-dessus de son père, se laissant tomber, une lame d’énergie à la main.


« COOOOLD !! »
Le cri attira l’attention du susnommé juste à temps pour qu’il puisse voir la main de sa progéniture, enveloppée d’une aura plus fine qu’un cheveu, s’abattre sur son crâne.
La main descendit entre ses deux yeux, continua plus bas que son menton et termina sa course dans le vide, une fois sa route tracée dans le corps.
Tout comme son fils aurait dû le vivre, sa vision se décala, une partie semblant monter pendant que l’autre descendait, et enfin les deux points de vue s’écartèrent brusquement.
Son cerveau incomplet tournant dans le vide, il vit l’épée de lumière s’abattre en tous sens en sa direction, et les ténèbres vinrent.


« Vite !!! Faites vos kaméhas, makankosanppo et masenko !! Il faut le pulvériser jusqu’à la dernière miette !! »
Sans chercher plus loin, ils obéirent, mettant toutes leurs forces dans leurs plus puissantes attaques.
Et ainsi les dernières parcelles de Cold s’envolèrent dans le vent soufflant sur le haut plateau…


Au Q.G., tout le monde, enfin réveillé, criait des ‘Hourra !!’ et se jetait dans les bras des autres.
Raison : Ils ne sont pas trop blessés ?
Tandis qu’il tournait la caméra vers les protecteurs de la Terre, Fangirl sursauta.
Fangirl : LE blessé !!
Elle poussa Raison et dirigea le regard vers le petit groupe à l’écart.



« Le chat ! » Elle se précipita vers Bulma, se posant à ses côtés avant que quiconque ait pu l’intercepter.
Dans les bras de la femme aux cheveux bleus, un corps reposait, inerte.
Chaozu s’interposa bravement. « N’a-n’approchez pas ou… »
Il ne put terminer sa phrase comme elle l’avait saisi délicatement pour le décaler.

« Puerh… Bulma, est-ce qu’il… »
La femme était incapable de répondre, trop effrayée. Tout ce qu’elle trouva finalement à dire, ce fut pour ses amis : « Vous attendez quoi, vous, là-bas ?? Qu’il me tue ??! »
Un tressaillement de la queue aux poils bleus n’échappa pas au regard inquiet de l’étrangère.
« IL EST VIVANT ! »
Elle attrapa Bulma en lui intimant l’ordre de ne pas lâcher le métamorphe, et fonça vers son vaisseau.

Yamcha, pris de panique, se trouva retenu par le namek.
« Ça va pas la tête ?? Lâche-moi !!
-Attends. Je ne crois pas qu’il lui veuille du mal.
-Et on fait quoi, si tu te trompes ?? »

Kulilin approcha à son tour de son ami. « Yamcha… Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu’on peut lui faire confiance. Il nous a sauvés, Ten et moi, tout à l’heure. »
Le guerrier à la cicatrice laissa retomber ses bras en protestant faiblement, partiellement convaincu, et surtout déstabilisé. « Mais… Il est notre ennemi, non ?
-Vegeta, toi qui es celui qui le connais le mieux, qu’en penses-tu ? » Piccolo tourna son regard vers l’interpellé qui répondit par un reniflement dédaigneux.
« Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais c’est clairement devenu une mauviette ! Puisqu’il a la bonté de nous offrir un répit, quand vous vous serez suffisamment reposés, il faudra l’éliminer une bonne fois pour toute ! On ne doit pas laisser passer une chance pareille !

-Chaozu ! » Ten Shin Han soupira en voyant son ami les rejoindre. « Tu n’as rien…
-Non… Cet homme… Freeza… Il m’a gentiment écarté… Il m’a même fait un bref sourire… Ra… Rassurant… »
Ils se regardèrent tous, atterrés. Même Vegeta, qui à la base n’était pas le bienvenu dans les groupe -tuer les gens, ça créée des rancœurs- se retrouvait en osmose dans le bain d’incompréhension général.
Sans rien rajouter, sans même se consulter, ils s’envolèrent tous pour le vaisseau.


A l’intérieur, c’était la pagaille.
La plupart des soldats restait en petits groupes, murmurant entre eux, inquiets.
Un petit nombre se trouvait avec le nouveau grand pontife du coin, en salle de soins.
Bulma, désormais à l’aise, regardait le matériel autour d’elle avec intérêt.

« Et donc ceci est une cuve de soins ? Et vous me dites que Puerh en ressortira guéri ?
-Comme neuf, mademoiselle Bulma. Enfin… Ça n’a pas la portée d’un de vos senzu, à savoir que si les plaies sont trop profondes, il restera des cicatrices. Et nous sommes aussi incapables de régénérer les parties découpées. C’est pour cela que je me retrouve avec ce corps de métal, de chair et de sang. »
La femme hocha la tête. « Je vois, je vois… Ce n’est déjà pas mal du tout d’avoir pu trouver un système aussi avancé pour vous soigner.
-Malheureusement, il ne prend pas en compte les virus. On peut dire que les maladies sont le fruit de nos tourments…

-Si vous le dites…
-Lors d’épidémies, les survivants sont rares, et les orphelins nombreux. Mais ça, c’était sous le règne de mon père. »
Bulma sauta sur la référence : « Justement, à ce propos… Désolée si ma question est déplacée, mais… Ça vous arrive souvent, de vous entretuer, entre vous ? »
Son interlocutrice eut un rire gêné, ne sachant que répondre. Après tout, elle n’en savait rien du tout. « Allons, je ne vais pas vous assommer avec les chroniques de la famille Cold… Elles ont beau être très intéressantes, ce n’est pas le moment pour se lancer dans un récit de cette ampleur… »
Bulma lui jeta un regard dubitatif.

La porte s’ouvrit sur un homme mal à l’aise, dont l’entrée fut louée dans le for intérieur de l’étrangère. « S-seigneur Freeza, vos… Invités sont là…
-Qu’ils entrent ! » Les scientifiques se jetèrent des regards en coin face à la cordialité de leur supérieure.
Sitôt entré, le balafré au dôgi orange se précipita vers la femme aux cheveux bleus. « BULMA !! » Il la serra, protecteur, s’interposant entre le tyran mécanisé et elle.
« Ça va, Yamcha, je vais bien… » Elle lui tapota le dos, rassurante.
Il la prit par les épaules pour la regarder, comme aucun danger ne semblait survenir dans l’instant. « Et Puerh ? Où est-il ? Je te l’avais confié…
-Il est là, en train d’être soigné ! » Bulma l’avait interrompu en lui indiquant la cuve.
S’arrangeant pour la garder toujours sous sa protection, il s’approcha pour constater.
« C’est vrai qu’ils sont toujours en couple… » Un frisson traversa la réincarnée suite à son murmure. Le regard du namek aurait pu traverser une porte blindée vu son intensité.

Les sept guerriers étaient sur leurs gardes, tous aussi tendus que la corde d’un arc.
Leur parler allait être difficile…
La face toute blanche fut sa seule idée pour tenter de briser la glace.
« Chaozu ! Mes excuses pour vous avoir bousculé, tout à l’heure. Je ne vous ai pas fait mal, j’espère ?
-N-non… Merci bien… » La réponse était aussi tremblotante que celui qui l’avait dite.
Les regards des scientifiques se faisaient fuyants face à ceux désabusés des guerriers.
« Je me suis montré empressée car la situation l’exigeait. » Oui, elle faisait du remplissage, espérant trouver ainsi une amorce de dialogue avec le groupe. Un simple ‘Salut, comment vous allez depuis la dernière fois ? C’était quand, il y a un an, c’est ça ?’ avait été rejeté à l’unanimité. « Je devais savoir si…

-Te fous pas de ma gueule !! » Vegeta se jeta sur elle. Tout en esquivant de justesse son attaque, elle put voir palpiter une grosse veine, sur son front. Fascinant.
« Vegeta ! » Piccolo s’interposa. « Nous devons d’abord lui poser des questions.
-Oui, bonne idée, Piccolo, » appuya-t-elle en parant un coup de poing de son poignet mécanique. « Je pense aussi qu’il serait judicieux que vous m’accordiez trois petites secondes… »
La plaque à l’intérieur du poignet s’ouvrit, laissant tomber un papier sept fois plié.
« Mon antisèche… ! » Elle se pencha pour la ramasser, mais une main verte se montra plus prompte.

Tous regardèrent sans rien dire la créature cybernétisée se démener pour récupérer la feuille que l’autre tenait, comme un élève de petite section aurait cherché à récupérer son devoir, volé par un élève de grande section.
« Nonnonnonnonnonnoooon !! Ne lisez pas ça, je vous en prie ! Rendez-le-moi ! »
Même Vegeta restait coi face à une telle scène.
Piccolo, taillant le double de son adversaire, n’eut aucun problème pour déplier et lire la feuille malgré les efforts et suppliques pour l’en empêcher.
Voyant cela, elle s’accroupit, le visage caché dans les mains. « Oh noooon, c’est trop la honte… »

Piccolo, après de longues secondes, tendit la feuille à Bulma. Cette dernière la prit, curieuse, puis finit par la tendre à son tour.
« Vegeta… »
Il arracha presque le papier des mains de la femme, agacé de leurs silences. Après quelques secondes, il fit une moue, dégoûtée.
Elle, suivant le trajet du papier du coin de l’œil, se faisait de plus en plus petite.
« C’est quoi ce torchon ?? » Le saiyen jeta la feuille au diable vauvert.

Kulilin, perplexe, rattrapa le vagabond froissé et y jeta un œil avec Gohan, Ten Shin Han et Chaozu.
« Quelqu’un pourrait m’expliquer ? C’est quoi, ces lignes bizarres ? » Le petit homme porta son regard sur ses compagnons, perplexe.
« Je suppose qu’il s’agit d’un texte, au vu de la présentation linéaire. J’ai même cru voir des formes qui me faisaient penser à des mots, » lui répondit Bulma. « Mais l’écriture et la langue me sont inconnues. Je pensais que Vegeta pourrait nous éclairer…
-Vous éclairer ? Sur quoi, des gribouillis ?? Ils ne sont même pas jolis ! » L’homme était vraiment écœuré.

Entendant cela, elle releva la tête, stupéfaite. « AH ! Mais c’est vrai ! Vous ne lisez pas le français ! Non mais, des baffes, je vous jure… ! Haaa, je suis sauvée… » Elle laissa sa tête retomber en arrière de soulagement. Sa gorge fut immédiatement prise dans un étau, tandis que son corps se retrouvait plaqué au sol.
« Le namek voulait des réponses ? Je vais me faire un plaisir de te les soutirer, Freeza, en souvenir du bon vieux temps ! » L’ancien esclave, le regard un peu fou, serra un peu plus la main qui enserrait le gosier de son ancien maître.
Les scientifiques avaient déserté la pièce.
« A… Arrêtez… S’il vous… Plaît… » Les sons avaient du mal à sortir. « Faut pas… Se battre… Ici… Protéger… Les caissons… Et Puerh… »
Face à l’à-propos de ce raisonnement, tous tentèrent de faire lâcher prise au saiyen, en vain : le fait de devoir se retenir face à une personne qui n’en avait cure était un handicap.

Bulma s’approcha et frappa l’homme à l’épaule. « Oh ! Ça suffit, Vegeta ! Je te rappelle qu’on s’en est sortis grâce à lui ! »
Ce dernier lâcha le cou blanc et se redressa lentement, une lueur effrayante dans le regard. Regard qui était d’abord sur sa victime au sol, sans réellement la voir, et qui dériva lentement sur la femme aux cheveux bleus. « Grâce à lui ? » Son ton fit frissonner tout le monde. Il serra le poing.
« STOP !!! Stop ! Stopstopstopsto… Orf… Eurf… » Effrayée, elle s’était empressée de se relever pour s’interposer, mais son effet était quelque peu gâché par la crise de toux causée par son cou sensibilisé par l’écrasement. Elle fit cependant son possible pour soutenir le regard noir -au sens propre comme au sens figuré- qui s’était rivé dans le sien, et manqua de défaillir quand il se détourna en reniflant de mépris. Elle se laissa tomber au sol de soulagement.

« Bulma ! T’approche pas de lui ! » Fit la voix de Yamcha.
« T’es finalement un chic type, dans ton genre… »
Elle leva la tête pour regarder la terrienne qui se trouvait juste au-dessus d’elle, et lui répondre machinalement : « Non, pas vraiment, en fait. » Ce faisant, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas été la seule à bouger pour protéger l’humaine : son compagnon l’avait tirée en arrière, tandis que Gohan et Piccolo, les plus proches et prompts, s’étaient eux aussi placés de façon à intercepter le colérique.
Par contre, seul le regard de Bulma était avenant. Même Gohan regardait son ancien adversaire avec suspicion et gravité.

« Il a raison, Bulma… » Kulilin se gratta le crâne, perplexe. « Je ne saurais expliquer pourquoi il est comme ça maintenant, mais si tu l’avais croisé sur Namek…
-Il a l’apparence de Freeza, il a la voix de Freeza, il a la présence de Freeza, mais il n’agit pas comme Freeza… » Réfléchit l’enfant. Son regard s’illumina tout à coup. « Ha ! C’est comme quand mon père avait échangé son corps avec celui de Reecum ! »
Vegeta jeta un regard en coin de surprise au métis, tandis que le petit chauve se claquait le front de frustration. « Mais oui ! Gohan a raison ! Je savais que ça me disait quelque chose, ce décalage bizarre ! »
Tous les regards convergèrent vers la réincarnée, cette fois avec curiosité.

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PETIT JEU !!!
Il y a, dans ce chapitre, 8 références pas très subtiles à des fanfics de ce forum, +1 neuvième tout à fait capillotractée.
Arriverez-vous à les trouver ? :'D

@Tierts (et les gens n'ayant pas regardé DBS) :
Comme tu n'as pas regardé DB Super, il est un peu plus difficile d'avoir la référence avec l'attaque finale de F... Protagoniste.
La voici, sous spoiler :
Spoiler
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -8-

Messagepar Tierts le Dim Sep 24, 2023 20:02

Commençons par les 8 références :
il ne prend pas en compte les virus. On peut dire que les maladies sont le fruit de nos tourments

Lors d’épidémies, les survivants sont rares, et les orphelins nombreux. Mais ça, c’était sous le règne de mon père.

Allons, je ne vais pas vous assommer avec les chroniques de la famille Cold

Kulilin, perplexe, rattrapa le vagabond froissé et y jeta un œil avec Gohan, Ten Shin Han et Chaozu.

C’est pour cela que je me retrouve avec ce corps de métal, de chair et de sang.


Bon alors je suis presque sûr d'avoir trouvé les 8 là, parce que pour beaucoup elles font pas du tout naturelles dans les dialogues xD La neuvième, je n'ai pas cherché si elle est trop capillotracté pour moi. (Je note aussi que, à deux exceptions près, toutes ces fics sont sur la première page du forum "Fanfictions" donc c'est là que tu as cherché ? xD)

Concernant le chapitre lui-même, eh bien on avance doucement. J'ai été surpris de voir le combat contre Cold expédié assez facilement et sans qu'il ne fasse de grands dégâts. Je maintiens qu'il est évident que les combats sont pas ton truc et si je suis en partie d'accord avec toi, je te garantis que plein de ficeurs du forum sont très bons pour les décrire (Pas moi) Et que, dans une fic DB, on s'attend quand même à un petit peu de description, un chouïa quoi. Juste ce qu'il faut.
(Merci pour l'image de la technique mais je suis heureusement familier des lames d'énergies :p)

On arrive à un point intéressant des interactions. Outre les dialogues un peu bizarres quand tu as casé les références, c'était amusant de voir les différentes réactions au nouveau Freeza et je trouve plutôt juste que ce soit Gohan qui soit arrivé à la conclusion le premier. Reste à voir ce que Protagoniste va confirmer de cette histoire !
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -8-

Messagepar Heika le Dim Oct 01, 2023 20:24

Nyahaaa !!

Voilà le tant attendu résultat du mini jeu !!


il ne prend pas en compte les virus. On peut dire que les maladies sont le fruit de nos tourments

2 bons points !!
Lors d’épidémies, les survivants sont rares, et les orphelins nombreux. Mais ça, c’était sous le règne de mon père.

1, 2, et... Euh, en fait, le dernier, je le valide, parce que je n'avais pas conscience de l'avoir placé... XD
Allons, je ne vais pas vous assommer avec les chroniques de la famille Cold

Difficile de ne pas le voir, hein. ;)
Kulilin, perplexe, rattrapa le vagabond froissé et y jeta un œil avec Gohan, Ten Shin Han et Chaozu.

+1, tout en... Délicatesse... Non, ça ne fait pas duuu tout forcé, hein... XD
C’est pour cela que je me retrouve avec ce corps de métal, de chair et de sang.

Et là, la réplique qui m'a donnée l'idée de ce mini jeu. X)
C'était venu tellement naturellement dans l'écriture que je n'ai pas trouvé quoi mettre d'autre pour remplacer. Et après réflexion : pourquoi remplacer ? Pourquoi, au contraire, ne pas tenter d'en rajouter ?
Je voulais aussi rajouter Recrue des Sens, l'Ascension de la Terreur... Mais j'ai manqué d'inspiration pour placer tout ce que j'avais relevé. :D

Tierts a écrit:Bon alors je suis presque sûr d'avoir trouvé les 8 là, parce que pour beaucoup elles font pas du tout naturelles dans les dialogues xD

C'est pas peu dire ! :lol: :lol: :lol:
Donc comme j'ai moi-même un peu tordu Le Fruit de ses Tourments en "nos tourments", c'est pour ça que Sous le règne de Cell transformé sans le vouloir en sous le règne de mon père est validé.
Mon génie me fait peur, des fois. °^°

Tu as manqué :
qu’il serait judicieux que vous m’accordiez trois petites secondes


Et la Super Tordue :
Vous ne lisez pas le français ! Non mais, des baffes, je vous jure…

Je plaide coupable de débilerie.
Je lis TOUJOURS le titre DBAF ==> DBaffes. U___U
Pardon, encore pardon.

Tierts a écrit:La neuvième, je n'ai pas cherché si elle est trop capillotracté pour moi. (Je note aussi que, à deux exceptions près, toutes ces fics sont sur la première page du forum "Fanfictions" donc c'est là que tu as cherché ? xD)

Non, j'ai quand même été jusqu'à la page 5 pour mes recherches, comme il y a très peu de titres vraiment exploitables, mais comme entre-temps j'étais tombée sur le sujet Les critères rédhibitoires en matière de Fanfictions. que j'ai lu tout en continuant ma recherche d'un oeil, et que j'ai été au final interrompue... Je n'ai pas poussé le vice jusqu'à la 9. Bien dommage, en fait.
Et par pure hasard, les titres les plus récents retenus ont été les plus facilement exploitables. :/

Tierts a écrit:Concernant le chapitre lui-même, eh bien on avance doucement. J'ai été surpris de voir le combat contre Cold expédié assez facilement et sans qu'il ne fasse de grands dégâts. Je maintiens qu'il est évident que les combats sont pas ton truc et si je suis en partie d'accord avec toi, je te garantis que plein de ficeurs du forum sont très bons pour les décrire (Pas moi) Et que, dans une fic DB, on s'attend quand même à un petit peu de description, un chouïa quoi. Juste ce qu'il faut.

Je me cacherais bien derrière l'excuse "oui, mais c'est une fic' écrite à la va-vite, blablabla pas autant de soin, blablabla..." Ok, je ne suis pas crédible. :mrgreen:

Tierts a écrit:(Merci pour l'image de la technique mais je suis heureusement familier des lames d'énergies :p)

Je m'en doute ! :lol: :lol: :lol:
Mais c'était histoire que tu aies vraiment la référence, ce qui a inspiré Protagoniste. Et puis c'était quand même moins pénible de regarder ça que d'écouter mes liens de chansons française, hein ? :mrgreen:

Tierts a écrit:On arrive à un point intéressant des interactions. Outre les dialogues un peu bizarres quand tu as casé les références, c'était amusant de voir les différentes réactions au nouveau Freeza et je trouve plutôt juste que ce soit Gohan qui soit arrivé à la conclusion le premier. Reste à voir ce que Protagoniste va confirmer de cette histoire !

Allez, c'est parti !



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-9-




Son Gohan s’approcha de la personne assise au sol avec prudence. « Excusez-moi… Est-ce-que par hasard, vous ne seriez pas… »


ALERTE GENERALE !!
Raison : Nous sommes découverts !
Angoisse : Oh non ! Que va-t-il nous arriver ?
Fangirl : Hé… Mais c’est pas une bonne nouvelle, au contraire ?
Tous la regardèrent.
Fangirl : Ben oui… On va enfin pouvoir leur expliquer ce qui s’est passé, et être tranquille, non ?
Angoisse : Et on n’aura plus peur de se faire tuer ?
Fangirl : Bah oui ! Et on deviendra même tous copains ! Peut-être même que je finirai marraine de Trunks ?
Raison : Mais ça va pas, la tête ?? Parce qu’ils vont nous croire, comme ça ?? Si tôt dans l’histoire ?? Non ! On est encore trop dangereux pour eux, on nie en bloc, et on trouve un moyen de se barrer !
Fangirl : Mais tu es sûr ?
Raison : C’est moi qui commande, ici ! On nie. En bloc. Point barre.



« Vous ne seriez pas… Ginyu?
-Hein ? » Elle ne s’était pas attendue à cela. « Mais non ! Ginyu, il est toujours coincé dans son corps de grenouille de Namek ! Il traîne quelque part sur Terre, dans mon souvenir.
-Je trouve que tu es au courant de beaucoup de choses nous concernant, Freeza… » La silhouette de Piccolo fit de l’ombre à son interlocutrice. Il la toisait, bras croisés. « Pourrais-tu nous expliquer cela, pour commencer ?
-Ouiiiii, bien sûûûûr… » Elle répondait lentement, tentant de réfléchir en même temps.


Les Frizzys, eux, étaient tous en panique.
Raison : Les questions. On ne pouvait pas couper aux questions, vu qu’on devait soigner les blessés. Ha ! Les blessés ! Je vais tenter de faire diversion là-dessus ! Dire qu’il va y avoir la saga Humains Artificiels qui va commencer, et qu’il faut que je revienne les aider… Mais faut déjà partir, avant de revenir… Oh ! Je sais !
Trois regards pleins d’espoir convergèrent vers lui. Un regard morne se posa aussi sur lui.



« En fait, jeeeeeuh… Vous ai fait espionner ! J’ai réussi à infiltrer un mini robot-espion sur votre planète après mon réveil, pour en apprendre plus sur mes ennemis ! Comme c’était une petite machine, elle a pu voler très très vite à travers l’univers pour récolter les données avant ma venue ! »


Raison : Merci, docteur Gero. Et désolée d’avoir plagié votre technique.


Vegeta fronça les sourcils. « Je n’ai jamais entendu parler d’une telle technologie ! »


Raison : Et m…


« Normal, Vegeta ! C’est une technologie secrète de mon peuple ! Tellement secrète que même nos plus fidèles hommes de main n’ont jamais été mis au courant !
-Tu pourras me montrer ça, hein ? Dis, Freeza, tu feras bien ça pour ta nouvelle amie ? »
Elle regarda Bulma, dubitative.


Raison : Bordel ! C’est pas vrai… !!
Ironie : Je crois que je sais désormais pourquoi ils ont fini en couple, ces deux-là. Ils sont aussi pète-couilles l’un que l’autre.



« Bulma, la première règle du Fight Club est : on ne parle pas du Fight Club. Et la seconde règle du Fight Club est : on ne parle pas du Fight Club. »
La susnommée la regardait avec incompréhension.
Gohan tourna la tête vers Kulilin : « Mais… C’est la même règle ? »
Vegeta était de plus en plus dégoûté. « Il a complètement fondu les plombs. »


Les regards se tournèrent vers Ironie.
Ironie : Quoi ?! Fallait bien trouver quelque chose, non ??
Fangirl : On aurait dû rester sur Iroconnerie, pour ton nom.



Une sonnerie détourna l’attention générale. Elle provenait d’une console.
Voyant que personne ne réagissait, et comme cela lui cassait les oreilles, Vegeta alla pianoter à l’origine du bruit, qui cessa.
Un autre son prit la relève, celui de l’écoulement d’un liquide. Le caisson contenant Puerh se vidait, et ce dernier ouvrait doucement les yeux. Un peu paniqué, le métamorphe se débarrassa vite fait du masque qui couvrait ses voies respiratoires et vint se coller à la bulle transparente en appelant son ami de toujours.
Yamcha, ému, posa une main là où le petit être avait ses pattes et lui sourit. « Ça va aller, tu vas bientôt sortir de là. »
Le sas finit par s’ouvrir, et les deux amis se jetèrent dans les bras l’un de l’autre.

Elle ne put empêcher un très gros soupir de lui échapper, face à une scène aussi émouvante. Puis elle fit claquer ses mains. « Bien, parfait ! Maintenant que votre petit camarade est guéri, s’il n’y a pas d’autres candidats pour une séance de soins, cadeau de la maison, il va falloir se dire "au revoir" ! »
Le plus grand du groupe reprit une position intimidante face à celle qui venait de parler.
« Pourquoi donc nous quitter si vite, Freeza ? »


Fangirl : Hiiii… ! Si proche, siii proooche ! Je pourrais même lui faire un câlin, si…
Raison : Non, c’est bon, abstiens-toi. Je t’en prie. Oui, c’est trop bien, mais non, s’il te plaît. S’il. Te. Plaît.
Fangirl : C’est bon, je n’allais pas vraiment le faire…



Elle leva un bras, tendit un doigt, et toucha la tunique juste au-dessus de la ceinture bleue.


Raison : Fangirl… J’ai dit quoi, il y a un instant ?
Fangirl : Attends !! Ce n’est pas ce que tu crois !!



Elle tenta de pousser le namek. Qui ne bougea pas, nullement intimidé.
Alors elle recula jusqu’à avoir le bras tendu.


Fangirl : Fiouuu… Voilà, distance de sécurité O.K.


« Mon cher Piccolo… Je sais que nous avons déjà vécu des choses… Intenses, tous les deux, mais je vous prierai de bien vouloir respecter mon espace vital. »
En réponse, une main verte se posa sur son épaule, la faisant frissonner d’appréhension. Sur le visage de la même teinte, un sourire de complaisance était apparu, lui créant quelques sueurs. « J’ai bien entendu votre besoin d’espace, Freeza, c’est pourquoi je vous invite à sortir quelques minutes, que nous puissions discuter plus librement…
-Je… Dois partir… J’ai un rendez-vous… Je risque d’être en retard…

-Je suis certain que votre… Rendez-vous saura se montrer compréhensif. » Piccolo, toujours affable, forçait sans vergogne l’étrangère à se diriger vers la porte. « Après tout, je présume qu’ils savent que la conquête des mondes n’est pas une science exacte, et qu’il arrive parfois des contretemps qui peuvent créer des décalages impromptus. Ils ne pourront vous en blâmer.
-C’est… Que… D’accord. Je vous accompagne à l’entrée pour vous dire au revoir.
-C’est fort aimable de la part de notre hôte de tant de prévenance. »


Elle avait l’impression d’être revenue à l’âge de dix ans. Quelqu’un, son père ou son grand-père, contrarié par quelque chose, l’avait attrapée de façon aussi ferme et inconfortable, mais pas douloureuse pour autant, et l’avait entraînée sans lui demander son avis.
Le cœur serré par cette réminiscence, elle ne chercha pas à se débattre, étant encore l’enfant en question dans sa tête. Mais lorsqu’elle se retrouva traînée en dehors du vaisseau, elle dut ranger sa nostalgie en quatrième vitesse.

D’un coup de queue, elle réussit à se libérer, et se réceptionna sur le toit de son navire.
« J’avais dit vous raccompagner à la sortie, pas plus. »
Ce moment de flottement avait eu pour effet de l’aider à se ressaisir. Désormais, elle saurait se montrer ferme. La gravité de son expression reflétait la volonté de son cœur. L’heure du départ était arrivée.
« Bien. Ecoutez bien ce que… Euuuuuh ??? »
Elle se sentit saisie sous les bras et entraînée plus loin. Yamcha et Ten Shin Han, chacun d’un côté, s’étaient saisis d’un bras et le tenaient fermement en l’ayant calé dans le creux de leurs coudes.
Paniquée, elle regarda le groupe qui l’entourait.


Ironie : Ah ben voilà, on peut dire que le respect est mort, tu peux être content de toi, Raison.
Raison : Regarde mieux, ils se méfient toujours de nous !
Ironie : La méfiance n’est pas la peur. On est juste dans la merde jusqu’au cou… Après, j’dis ça, j’dis rien, hein…
Raison se prit le visage dans les mains.
Raison : Quelqu’un aurait une idée de chanson pour faire revenir Juke-box, par pitié… ?



Les deux humains étaient plus faibles qu’elle, et en prime ils n’avaient pas récupéré du combat contre Cold ! C’était là une occasion en or !
Elle fit un salto arrière qui les fit lâcher leur prise. Elle avait été tellement docile, ces dernières minutes, que, la fatigue aidant, leur méfiance s’était émoussée.
Mais pas celle de Vegeta !
Elle n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’elle était déjà au sol, son visage sous la botte autrefois blanche, désormais pleine de terre et de poussière. Il jubilait.
« AHAAA ! Alors, Freeza ? Ça te rappelle quelque chose ? Désolé, je n’ai plus de queue pour t’étrangler, mais je vais m’arranger autrement pour me servir de toi comme sac de frappe, puisque tu n’as plus la volonté de te battre !
Le saiyen dut s’écarter comme quelqu’un s’était jeté sur lui.

Kulilin, ayant réussi à libérer l’ex-tyran, se positionna aux côtés de ce dernier, en garde. Face à Vegeta.
« Arrête ça, Vegeta ! Tu sais très bien toi aussi que ce n’est plus Freeza ! »
Elle adressa au dos de son sauveur un regard humide de reconnaissance.
L’homme en bleu cracha de dégoût. « Je m’en fiche ! Voir sa sale tronche suffit à me foutre en rogne !
-Je ne dis pas que son physique ne me met pas mal à l’aise, moi aussi, mais…
-Laissez-moi partir. »
Elle s’était relevée. Regardant autour d’elle, elle voyait bien qu’elle était cernée. Et tous la regardaient.

Piccolo secoua la tête. « Partir ou pas, mourir ou pas, tout ça va dépendre de ce que tu vas faire ou dire ces prochaines minutes. C’est la dernière chance qu’on te laisse, pour te remercier pour l’aide inespérée que tu nous as fourni aujourd’hui. Pourquoi agis-tu ainsi ? Qui es-tu réellement ? Que s’est-il passé après l’explosion de la planète Namek ?
-Si vous trouvez que j’ai changé, posez-vous cette question : ne revient-on pas changé quand on revient d’entre les morts ? »
Un silence accueillit sa question.

Yamcha regarda Ten Shin Han d’un air narquois. « Bizarre, mais… Je n’ai pas le sentiment d’avoir particulièrement changé, après être mort… Et toi, Ten ?
-Non plus. Chaozu ?
-Euh, non plus ?
-Et toi, Piccolo ?
-Pas particulièrement.
-Vegeta ? »
Un reniflement dédaigneux lui répondit.
Mielleux, le balafré se tourna vers le petit chauve : « Et toi, Kulilin ? Après tout, tu es quand même mort quoi… Deux fois… ?
-Euh… Non, je ne crois pas… »
Elle fit le tour des visages autour d’elle. Elle se serait mise des baffes. En dehors de Bulma et Puerh, non combattants, il n’y avait que Gohan qui avait jusqu’à présent échappé à l’issue fatale et à la résurrection.

Elle tenta de se rattraper : « Je voulais parler de… De frôler la mort ! Oui, la frôler ! … D’accord, d’accord, on va dire que je n’ai rien dit. On oublie tout et on recommence, voulez-vous ? »
Personne ne répondit rien. Le silence était tellement lourd qu’il ressemblait à du caillé prêt à être transformé en fromage.
Après quelques instants, elle reprit : « Je vous propose un marché : vous me laissez partir, et vous aurez la réponse. Ou tuez-moi de suite, et restez dans l’ignorance. »

Vegeta fit un pas en avant, un sourire un peu dément sur le visage. « C’est si gentiment proposé… »
Piccolo s’interposa. « En quoi le fait de te laisser partir nous apportera la réponse ?
-Parce que je reviendrai ! »
Ils échangèrent des regards, dans l’incompréhension la plus totale.
« Pourquoi revenir, si tu t’enfuies ?
-Pour me venger, pardi ! On va dire que là, c’est un coup d’épée dans l’eau, un brouillon, ce que vous voulez dans cet esprit. Mais je vais revenir dans trois ans, entraînée, et là, on pourra passer aux choses sérieuses !
-Pourquoi nous le dire ? Ça n’aurait pas été mieux de nous faire croire que tu partais pour de bon et de tenter de nous prendre par surprise ? » Même Bulma était perdue face à ce manque de logique.

L’étrangère chercha quelques secondes que dire en se mordillant la lèvre, et se lança dans sa plus belle tentative d’interprétation du rire freezesque. « Oooh, ho, ho ! Mais voyons, où serait le challenge, dans ce cas ? Son Goku va arriver d’ici peu, et d’ailleurs je vous conseille de rester dans le coin, car il ne se posera pas loin d’ici. Une fois revenu, face à mon défi, vous allez vous entraîner durant les trois prochaines années, Vegeta va très vite atteindre le stade de super saiyen, doué comme il est… »
Ce dernier fit une grimace de profond dégoût face au compliment formulé par cet être mille fois haï.
« … Et je ne serai pas en reste, de mon côté ! Tout d’abord, je vais soigner ce vilain rhume qui me perturbe… »

Gohan ne put s’empêcher de le couper, en toute innocence : « Ah bon ? Vous êtes enrhumé ? »
Elle fit semblant de tousser dans sa main mécanique. « Oui. Tu vois bien, je tousse.
-Mais tu n’as pas toussé une seule fois depuis ton arrivée…
-C’est parce que mon sirop contre la toux est efficace ! Mais on arrive à l’heure de la nouvelle prise, donc je recommence à tousser ! Kof ! Kof… »
Elle jeta un petit coup d’œil autour, et préféra enchaîner : « Donc je m’en vais, je m’entraîne moi aussi pendant trois ans, et là, nous verrons si je suis toujours une faiblarde bizarre ! »
Yamcha fit la grimace. « Bizarre d’accord, mais faiblard…
-Je ne sais pas qui tu essaies de duper avec ton mensonge, mais ça ne prend pas, » menaça Piccolo.
Elle écarta les mains en signe de paix, un peu en panique. « Laissez-moi trois ans ! Je vous en prie ! Trois ans pour nous entraîner chacun de notre côté ! Et quand je reviendrai, je vous forcerai à m’accorder un vœu au dragon ! »

L’attention générale remonta de trois crans. Ainsi donc, Freeza n’avait pas abandonné son rêve, malgré toute son étrangeté ?
« Dans trois ans, nous nous affronterons, et si je gagne, je pourrai demander au dragon de reconstituer mon corps ! »
Vegeta tiqua. « Ce n’est plus l’immortalité ?
-Bah, l’immortalité, c’est un rêve de gamin et de frustré de la vie, ça. … Enfin, c’est ce que j’ai entendu dire, depuis mon réveil… Mon réveil, après avoir manqué de mourir sur Namek, bien sûr…
-Justement : tu as failli mourir. Ça ne t’a pas encore plus donné envie d’y échapper pour l’éternité ? » Le saiyen était vraiment sceptique.
« Ce corps appartient à une race qui possède une longévité bien supérieure aux vôtres. Bon, si on prenait l’âme d’un humain, ou d’un saiyen, et qu’on le transférait dans ce corps, ce serait déjà quelque part toucher un peu l’idée d’immortalité… »


Fangirl : Sérieux, Raison, c’est un peu gros, comme perche, là.
Raison : Oh, c’est bon ! Trop tard, c’est dit ! On noie le poisson ! Et puis de toute façon, ce n’était qu’une suggestion, hein ! Une suggestion !



« … Mais ça, on s’en fiche, en fait. Les humains et les saiyens, ils sont sensiblement dans la moyenne générale de la longévité moyenne, à cinquante ou cent ans près. Vous imaginez l’immortalité ? Vivre des siècles, des millénaires, en voyant tout le monde mourir autour de soi ? Je vais déjà le… »
Son regard partit dans le vide. « Mais c’est vrai, au fait… Je vais réellement le vivre, comme dans ma fic… De brèves années, pour moi, une vie pour vous… Comme un humain avec ses chats. Non, l’immortalité, c’est comme vivre entourée de souris blanches. Les voir naître, s’y attacher, et les voir mourir trois ans après. » Elle secoua la tête et les regarda de nouveau. « Ce que je veux dire là, c’est que s’il n’y a pas l’espoir d’une fin à la vie, elle ne sert à rien. C’est la mort, sa propre mort qui lui donne un sens. Ne plus pouvoir mourir, c’est ne plus avoir d’échéance pour quoi que ce soit. C’est ne plus avoir de motivation. C’est être déjà mort. »
Le public des neuf resta coi, impressionné.
« Je veux juste un corps entier. On se dit rendez-vous dans… »


Juke-box : On s’était dit rendez-vous dans 10 ans, même jour, même heure, même porte…


« … Dans trois ans, le 12 Mai. … C’était bien le 12 ? Euh… Vous me guettez à partir du 10, plutôt, sur l’île Papaya…. Non ! Pas Papaya ! Bulma, l’île Papaya, c’est bien l’île où vous organisez le tournoi mondial des arts martiaux, vous humains ?
-Euh… oui, en effet…
-Alors ce n’est pas elle ! C’est une île pas loin, dans mon souvenir. Grande, avec une grande ville, et une montagne escarpée à un bout ! Il y a même un plateau où s’installer confortablement pour guetter ce qui se passe sur l’île ! Compris ? Soyez prêts pour dix heures ! »
Un doute s’insinuant dans ses pensées, elle se mordilla l’articulation de l’index. « Attendez. L’île pas loin de Papaya, à dix heures, au mois de Mai. Pas le 10, parce que ce serait trop redondant. Je suis presque sûre pour le 12, mais dans le doute, vous me guettez tous les jours à partir du 11. On va faire comme ça ! » Elle frappa son poing droit dans sa paume gauche. « Je vous donne rendez-vous sur cette île pas loin de Papaya, à partir du 11 Mai, à 10 heures du matin. Attention, ça va chauffer ! Sur ce… A dans trois ans ! »
A sa grande surprise, personne ne l’arrêta. Elle monta dans le vaisseau, et trois minutes plus tard, il avait décollé.


« Et on le laisse partir, comme ça ? » Vegeta n’en revenait pas. Lui-même avait été tellement désarçonné par la façon d’être du tyran qu’il n’avait pas eu la force de se ressaisir à temps.
Kulilin frissonna. « Je crois que là, il m’a fait encore plus peur que sur Namek…
-Qu’est-ce qu’il peut bien nous cacher, d’après vous ? » Ten Shin Han porta un regard inquiet sur son ami au visage blanc. « Ses paroles sonnaient comme une prédiction.
-Tiens, ce ne serait pas le vaisseau de Freeza qui revient ? » Bulma regardait le ciel, une main en visière au-dessus de ses yeux.
« Si… Mais qu’est-ce qu’il nous veut, encore ?? » Yamcha était désespéré.

L’appareil resta en vol stationnaire une centaine de mètres au-dessus d’eux. Une voix, celle du tyran, se fit entendre : « Et toi, là, le gamin, Gohan ! Tu n’as pas intérêt à trop t’attarder sur tes études ! Parce que dans trois ans, si toi et tes amis n’êtes pas correctement entraînés, je vous tue tous ! Hoooo ! Ho, ho, ho, ho hoooo ! » Quelques secondes plus tard, il ne restait plus que la traînée du navire volant dans le ciel.
« Hein ? Mes études ? Comment peut-il savoir… ?
-Peut-être ta coupe de cheveux ? Elle fait très ‘premier de la classe’… » Yamcha s’attira un regard noir de la part de sa compagne.
« Je ne sais pas ce qu’il a prévu pour ce fameux 12 Mai, mais nous allons nous y préparer. » Piccolo suivait des yeux la chemtrail. « Dans trois ans, nous aurons nos réponses. Sur lui, et sur tout le reste. »



Dans le poste de pilotage, elle souffla un bon coup. « Parfait. Là, je suis sûre de ne rien avoir oublié. »


-------
Pour la date et le lieu, j'ai fait de mémoire, et après je suis allée voir de combien je m'étais plantée... ! ^^
Sérieux, avant d'écrire cette fic', comment vouliez-vous que je me rappelle de "l'île d'Amenbo" ? ^^'
Dernière édition par Heika le Dim Oct 01, 2023 23:41, édité 1 fois.
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -9-

Messagepar Signun le Dim Oct 01, 2023 23:39

Reacom ? Tu voulais dire Ginyue ? On alors c'est une coquille volontaire pour savoir si les gens lisent bien ta fanfic.

Un peu brouillon par moment, à l'image de la narratrice qui se perd dans ses explications. Mais dans l'ensemble, c'est du bon.
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -9-

Messagepar Heika le Dim Oct 01, 2023 23:56

Signun a écrit:Reacom ? Tu voulais dire Ginyue ?


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Signun a écrit:On alors c'est une coquille volontaire pour savoir si les gens lisent bien ta fanfic.

...
Ca aurait pu. Mais non. XD
MAIS OU AVAIS-JE LA TETE POUR FAIRE UNE TELLE ERREUR ?????
C'est corrigé. Merci, vraiment, merci. TwT

Ca y est, je vais être connue comme la personne qui a confondu Ginyu et Reecum. T__T :mrgreen:

Signun a écrit:Un peu brouillon par moment, à l'image de la narratrice qui se perd dans ses explications.

C'est que ce n'est pas facile, quand il y a autant de monde dans la tête... 'w'

Signun a écrit:Mais dans l'ensemble, c'est du bon.

Merrrrkiiii... <3
Et merci, mille merci de me suivre dans ce délire super bizarre... <3 <3 <3
Et encore plus merci d'avoir pris la peine de me laisser ce message !!
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Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -9-

Messagepar Tierts le Lun Oct 02, 2023 10:24

Je tiens à dire que j'avais lu le début de chapitre hier et que j'avais aussi relevé l'immonde et terrible erreur de confondre Reacum avec Ginue. Honte sur toi, honte sur ta famille, honte sur ta vache !

Plus sérieusement, j'ai tout lu et je ne suis pas... ultra-fan, pour être honnête. Le délire est toujours présent mais je ne suis toujours pas sûr d'avoir compris pourquoi Protagoniste ne peut pas s'expliquer ou en tout cas donner un semblant d'explication aux personnages. A part pour ne pas être prise pour folle mais bon...

Les dialogues sont aussi un peu bizarres. Les personnages font un peu trop familier avec Freeza/Protagoniste. A la limite, si la fic était entièrement parodique, je pense que ça passerait mieux mais dans ce cas il faudrait aller plus loin dans l'humour et les références selon moi ^^ Ici, j'ai trouvé Bulma qui s'adresse à Freeza comme à un ami bizarre et Piccolo un peu pareil. Végéta fait figure d'exception mais même lui est un peu trop bourrin.
Cela dit, je comprends bien que la situation est tellement bizarre qu'il est difficile de dire comment les personnages d'origines réagiraient...

A part ça, choix intéressant pour Protagoniste pour leur donner une chance contre les cyborgs. Je me demande maintenant si on va avoir une grosse ellipse de trois ans ou si on va voir ce que "Freeza" fait de son Empire pendant que les personnages s'entraînent. (Qui sait, Protagoniste pourrait s'entrainer aussi xD)
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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