Au secours ! Je me suis réincarnée en... -7V2-

par **Heika** le Lun Mai 01, 2023 23:14

Bonjour, bonsoir...

Ici votre auteure de CrossXReality préférée qui vous écrit !
Même si vous ne me lisez pas, je suis sûre que je le suis. <3

Me revoici avec un nouveau projet... Bon, d'accord, une bêtise qui m'a traversé l'esprit il y a une bonne semaine, et que j'ai écrit dans le car cette fin de semaine.
Pourquoi je la poste ?
Parce que j'ai envie de partager des choses avec vous, que j'en ai assez de bloquer sur ma fic' principale, et que j'ai au moins 3 autres projets à vous partager mais "je voudrais qu'ils soient plus aboutis avant de le faire". (traduction : parce que je me prends facilement la tête pour rien.)
Donc là, tant pis, je me lance sans filets, osef.

C'est ENCORE du CrossXReality, Antarka, passe ton chemin.

Attention :

*C'est un peu brut de décoffrage, parce que c'est juste un bon délire que je me suis fait, pas quelque chose où je vais me prendre la tête pour atteindre la quintessence de la phrase ultime.

*Je doute qu'il y ait beaucoup de chapitres, parce que même si la base est quelque chose qui peut durer longtemps, la suite finira inexorablement par changer de ton par rapport au début, et ce sera dommage. Donc oui, ce sera une "histoire sans fin" de plus. Et je l'assumerai.

Je crois que tout est dit, sur ce... Bonne lecture !

par **Heika** le Lun Mai 01, 2023 23:16

-1-

Quand on dort et qu’on commence à se réveiller, il y a, avant même d’ouvrir les yeux, des détails qui font se demander où l’on est…
D’abord, les bruits. Ou leur absence. Étrangement, l’ouïe semble être le premier sens à s’éveiller. Puis le toucher, comme des sensations inattendues peuvent nous troubler. Après vient l’odorat. Ces deux sens peuvent souvent s’inverser, ceci dit, mais peu importe. Généralement, après eux, c’est l’instant où l’on ouvre les yeux, et le goût, paresseux, met un long moment, après les autres, à sortir de sa torpeur.

Son réveil ne fit pas exception.
Comme elle revenait à elle, elle trouva étrange de ne plus entendre le vrombissement du moteur de l’autocar, ni la radio espagnole que le chauffeur laissait échapper des enceintes, comme si ses passagers n’avaient aucune autre possibilité de passer le temps que de subir les bavardages incessants en langue étrangère. Et elle n’entendait plus non plus sa playlist personnelle, dans son casque, composée de génériques de séries d’animation japonaise pour la majorité.
Non, elle n’entendait qu’un silence entrecoupé de « bips » sourds et réguliers.
D’ailleurs, elle ne sentait plus son casque sur ses oreilles. Ni les vibrations liées au trajet du véhicule. Elle avait juste un peu frais à sa poitrine et à son bras droit.
Étaient-ils arrêtés pour une pause ?
Étrangement, tout en se posant cette question, un malaise naquit. Un arrêt ne justifiait pas de se retrouver allongé quand on s’était assoupi dans un bus.
Parce que tout comme elle avait cette impression de fraicheur, elle savait qu’elle était étendue.
Et il y avait des odeurs de désinfectant et d’huile. De lubrifiant moteur et d’antiseptiques.
Elle ouvrit alors les yeux sur un plafond inconnu. La pièce n’était pas blanche et emplie de lumière synthétique, comme elle s’y attendait, mais grise et sombre.
La peur qui s’était éveillée avec elle se mua en terreur. Où était-elle ? Que s’était-il passé ?

Ses derniers souvenirs remontaient à ce trajet en Blablacar pour monter depuis la Côte Basque sur Bordeaux, pour assister au ciné concert de Dragon Ball.
Elle s’était fait la réflexion que le chauffeur espagnol avait une conduite un peu trop sportive à son goût, même en étant installée dans la fin du véhicule, et avait décidé d’user de son Squismallow Ziv comme d’un oreiller pour faire passer le temps plus vite. Ziv, la peluche d’écureuil volant, avait justement une forme de coussin faite, semblait-il, pour cet usage.
Quand elle n’avait encore que peur, quand elle n’avait pas encore ouvert les yeux et qu’elle était dans la bienfaisante ignorance de la situation, elle s’était crue hospitalisée suite à un accident.
L’accident avait bien eu lieu, comme de vagues images de véhicule de transport de produits hautement inflammables se rapprochant rapidement et inexorablement du flanc de sa monture, suivi d’un bref chaos et d’une douleur tellement intense que tout semblait être devenu blanc lui revenaient.
Son BlablaFangio s’était-il rabattu trop tôt en doublant ? L’autre chauffeur s’était-il déporté vers la voie de gauche sans regarder dans ses rétroviseurs ? Cette question resterait sûrement à jamais sans réponse. Du moins pour elle.

Il était impossible, non inconcevable qu’elle fût dans un service de soins, vu le lieu qu’elle venait de découvrir.
Il y avait au-dessus d’elle une énorme lumière d’appoint, pour l’heure éteinte, qui avait sa place dans une salle d’opération, mais en dehors de cela, rien ne pouvait évoquer un lieu de soins. Une table roulante avec des pinces, scalpels, tournevis et pièces de métal traînait non loin de sa table en acier, d’imposants ordinateurs s’alignaient le long des murs, les murs en question étant de béton d’un gris presque noir. Avait-elle été enlevée pour des expérimentations ? À moins qu’elle ne fût morte ?
Elle rejeta rapidement cette idée. Ce lieu n’avait rien d’une morgue non plus.

Elle porta une main à son œil droit tout en le fermant. Il était étrange. Elle voyait ce qui l’entourait de façon… Anormale. Elle le rouvrit et ferma l’autre. Après quelques secondes, elle comprit ce qui clochait : l’image était trop… Entière. Elle avait l’impression de regarder son environnement à travers une vidéo. Tout était net, même sur les bords de sa vision, et en même temps le milieu était trop large pour être précis. Elle essaya de fixer un point en particulier, frustrée, et elle sursauta avec un petit cri de surprise comme sa vue zooma instantanément sur cet endroit.
Elle porta sa main gauche à sa gorge. Sa voix était étrange. Inconnue.
Et une nouvelle singulière constatation se rajouta au reste. Elle sentait sa main sur sa gorge. Mais pas sa gorge dans sa main. Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas senti de peau, sous ses doigts, quand elle s’était caché son œil droit, quelques instants plus tôt.
Sa main gauche.
Des bouts de métal assemblés qui bougeaient tel un vrai membre, obéissant à la moindre injonction de son cerveau.
Elle hurla de terreur et dans sa panique tomba de la table métallique où elle avait été installée.
Elle n’entendit ni une porte s’ouvrir dans un chuintement ni s’approcher des personnes, mais se sentit saisie à l’épaule droite. À la gauche aussi, probablement, vu comment ses mouvements désordonnés de terreur avaient été entravés.

Elle tourna son visage vers la personne qui venait d’arriver, et son effroi atteignit un nouveau sommet, constatant qu’il n’avait rien d’humain.
Il était gigantesque. Avec des cornes de taureau. Une part de son esprit nota avec amusement que les monstres aussi devaient aimer Dragon Ball : ils portaient une armure semblable à celles des hommes de Freeza…
Cette réflexion fut l’hameçon vers la salubrité.
« Freeza ! » Le nom finit par passer le barrage de l’épouvante pour atteindre sa raison. « Calme-toi ! Freeza ! Reprends-toi ! »
La part de son esprit qui notait les détails saugrenus rajouta un post-it mental : c’est fou comme cet individu avait un air familier.
Elle se calma un peu, suffisamment pour cesser de hurler. « Free… Za ? » Elle détourna lentement le regard du géant cornu pour regarder autour d’elle avec méfiance.
Freeza était un personnage dangereux dans sa série fétiche. Très dangereux. Un être dénué de sentiments humains qui n’avait qu’un but dans la vie : conquérir l’univers. Il avait été en bonne voie de le faire, d’ailleurs, comme durant des décennies nul n’avait pu avancer un pouvoir pouvant prétendre à l’égaler. Et grâce à cette puissance, il avait pu étendre sa domination tyrannique sans souci.
Nouveau post-it : c’était à toi qu’il s’adressait.
Impossible. Elle était morte et… Elle s’était retrouvée propulsée dans sa fanfiction ? Mais à quelle période ? Dans son histoire, elle avait passé quelques années auprès du tyran, avant de pouvoir lui échapper. Était-elle donc à cette époque, et venait-elle de subir des expériences tellement traumatisantes que son esprit avait préféré faire un échange d’univers, ou venait-il de la rattraper après des années de fuite et lui avait-il fait subir son courroux, avec le même résultat que cité précédemment ?
C’était injuste ! Elle n’avait pas subi tout ce que son alter ego avait eu à subir, pour forger un mental plus résistant, elle ! … Résistance qui venait visiblement d’arriver à sa limite, à voir le résultat.
Bref, elle était dans la merde.
Si seulement elle avait fait preuve de plus d’assiduité pour continuer son histoire ! Elle aurait pu plus facilement cerner l’époque où elle venait d’arriver…

Mais Freeza n’était pas dans la pièce.

Le géant cornu et son acolyte la regardaient tourner prudemment la tête de droit et de gauche, semblant chercher quelque chose, ou quelqu’un. Le premier semblait limite dégoûté.
« Est-il… Cassé ?
-Il est en état de choc, je présume, maître Cold. Après ce qu’il vient de vivre, vous savez… »
L’individu s’étrangla sous le regard furieux de son supérieur.
« Peux-tu le réparer ?
-Je… Je crains que seul le temps et… Sa volonté… Ne le puissent, maître… »
Le géant fit claquer sa langue de mécontentement. Il s’adressa de nouveau à la fille.
« Cesse donc de te comporter comme un pleutre ! Il n’est pas là !
-Mais vous aviez dit… » Décidément, sa nouvelle voix était étrange. Avec ses divers changements physiques, elle avait donc aussi changé de tessiture ? Intéressant.
« Cesse donc de te comporter comme un faiblard apeuré ! Tu es mon enfant ! Tu as joué de malchance cette fois-ci, mais la prochaine fois, tu tueras ce saiyen !
Nouveau post-it : Haaa, voilà pourquoi il avait un air familier… C’est Cold, le père de Freeza. Ce n’est pas mieux de se retrouver face à lui, ceci dit.

« Hein ? Tuer un saiyen ? Hors de question ! Jamais vous ne me pousserez à…
-Tu as totalement perdu la tête, ma parole… » Le roi Cold cracha ces mots avec dégoût.
Nouveau post-it : Ouvrez les guillemets. Mon enfant. Fermez les guillemets.
Post-it bis : Relis donc les précédents, andouille.
Post-it ter : Si, c’est bien ce à quoi tu ne veux pas penser.
Elle tourna la tête à droite et à gauche plus vivement. Freeza n’était pas à côté d’elle. Mais il était pourtant là.
« Non, sérieux… C’est une plaisanterie ?
-Je ne vois pas ce que tu trouves d’amusant.
-M-Maître Cold, votre façon de parler me… Laisse croire que… C’est moi, Freeza… Sans vou-vouloir être impolie… »
C’était sacrément effronté de sa part, mais il fallait mettre les choses au clair une bonne fois pour toute.

L’air consterné du médecin n’était rien face au choc qui se lisait sur le visage du géant. Il semblait limite de faire une attaque.
Mais… Il suffisait de la regarder ! Comment confondre sa peau rose et ses bras fins et pas très musclés avec…
Post-it : Houston, on a un problème.
Post-it 2 : c’était juste parce que ça ne sert à rien de le dire à haute voix.
Post-it 3 : Parce que « je te l’avais bien dit ».
Un corps de métal. Avec des pieds à trois doigts. Trois longs et énormes doigts. Un bras droit d’origine. A peau blanche.
« Oh, puteborgne. »

par **Ladybug** le Lun Mai 01, 2023 23:32

L'idée est géniale !!! Le potentiel est immense. C'est bien écrit, ça se boit comme du petit lait.

Spoiler

par **Tierts** le Mar Mai 02, 2023 11:45

Bon, pour que le plan de Ladybug pour revitaliser la section fanfic fonctionne, il faut qu'il y ait des commentaires. Et comme j'ai lu, je vais commenter ce petit morceau de délire !

Comme Antarka, je suis pas fan de CrossReality, mais ! Puisque tu promets un simple délire, je suis plus réceptif à l'idée et je pense que je suivrais avec curiosité pour voir ce que ça va donner.
Ca aide que ça touche, tangentiellement, mon perso préféré.

Que dire, sinon ? Pour l'instant, ça démarre doucement on va dire, ce chapitre positionne le scénario de ta fic. Très bon choix pour le moment où le "Cross" (C'est comme ça qu'on dit ?) intervient.
Je ne sais pas si j'aime les "Post-it" pour signaler les pensées du personnage, ou plutôt son cerveau/sa conscience qui veut lui faire comprendre des trucs. En plus, je reconnais là un truc que je faisais quand j'étais ado et qui me crispe aujourd'hui xD Cela dit, comme la fic se veut un délire, je peux facilement passer outre, d'autant que je vois bien l'intention derrière.

Tu as donc un lecteur et je vais essayer de me garder à jour pour la suite ! Est-ce que tu prévois surtout des chapitres courts comme celui-là ? (C'est pas une critique, au contraire, ça se lit très bien avec ce format)

par **Heika** le Lun Mai 08, 2023 17:55

Ladybug > Mille merci !
Sans vouloir me vanter, je peux dire que même si je n'ai pas forcément le fond (AKA une idée vraiment intéressante :'D ), j'ai au moins la forme.
Bon, on ne peut pas gagner sur tous les plans, hein... XD
Et si ce fond ne t'a pas fait dresser les poils sur tout le corps d'horreur, je pense qu'en effet tu devrais être mûre pour aller lire ma fic principale. Bon, voilà qui devrait me donner un coup de pompe aux fesses pour terminer la révision de la première partie.

Spoiler

Ladybug a écrit:
Spoiler
J'ose espérer que Freeza ne s'est pas réveillé dans le corps de la protagoniste

Spoiler

Tierts > Un immense merci pour ton retour !
Surtout merci de t'être donné cette peine sur un genre très critiquable et critiqué.
Attention : autopromotion en spoiler, parce que après tout, ici, c'est MON sujet, je suis ici CHEZ MOI, je fais ce que je veux.

Spoiler

Quant au rapport sérieurx/délire, si je pars sur du plus sérieux et dramatique, je ferai en sorte d'arrêter en trouvant un moyen de garder une fin ouverte, pour ne pas couper trop brutalement, en style "fic abandonnée". Après, si j'ai des demandes de suite peu importe l'ambiance...
Pour le coup de "ça touche ton perso préféré"...
C'est un pur hasard ! :'D
"Voyons, et s'il y avait une histoire de 'je me suis réincarné.e dans le.a méchant.e de l'histoire' version DB ?" (J'ai toujours autant de mal avec l'écriture inclusive, mais là, c'était plus que nécessaire. C'était obligatoire.)
Le meilleur prétexte est de se retrouver à la place de quelqu'un qui a frôlé la mort, et c'est Freeza qui a été le premier à me traverser l'esprit. '__'

Le coup des post-its, je reconnais que ce n'est pas la façon la plus subtile de présenter la chose, mais comme j'avoue écrire cette fic' en mode yolo contrairement à Sykia, je n'ai pas voulu me prendre la tête à trouver comment décrire ce qui se passe dans mon cerveau dans une telle situation, alors que le coup du pos-it colle à 95% à ce qui s'y passe... :'D
Oui, je sais, je devrais avoir honte.
"C'est bon, la honte."

Après, le tout, c'est de ne pas en abuser.

Et pour terminer avec ta question sur la taille des chapitres : oui, je pense rester dans une moyenne de... Regarde le chapitre qui vient. Disons que je ne devrais pas dépasser les 3000 mots.
Plains-toi aux lecteurs de Sykia : j'avais commencé avec un rythme de chapitres d'une moyenne de 1500/2000 mots, et je n'avais que des "c'est cool, mais c'est un peu court..." :'D
En fait, les chapitres se sont étoffés naturellement parce que le contexte y était favorable. Ça tombait bien.
Pour ici, je devrais rester sur du relativement court, pour le peu que j'ai à raconter. ^^

Et merci encore à toi pour le temps où tu prendras la peine de passer. Ne t'en fais pas, ton abandon ne me fera pas te détester, Tiertsounet.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

-2-

Elle était désormais dans une pièce informelle pouvant être considérée comme une chambre, avec un couchage, une table et une chaise. Dans une pièce toute blanche. Voilà qui faisait plus hôpital. S’ils avaient eu la bonne idée de la mettre ici dès le départ, elle aurait été moins perturbée à son réveil. Peut-être. Ou pas. Mais peut-être que si, quand même.
Allongée sur le côté, elle voulut se mettre sur le dos.
Ah. C’est vrai. C’est impossible sans un aménagement, à cause de la queue. Elle avait désormais une énorme queue dans le bas du dos, et personne pour rire avec elle sur l’interprétation qui pouvait être faite de cette déclaration.
Pourquoi, quitte à mourir et être réincarnée, ne pas être devenue une saiyenne ? En plus les saiyens peuvent s’allonger sur le dos, eux. Leurs queues ne les gênent pas, eux. Ou peut-être que si, en fait ? Voilà une bonne question. Elle aurait pu ouvrir un nouveau sujet sur son forum préféré pour demander l’avis de la communauté de fans.

Oui, enfin… Le sujet aurait été bouclé en trois réponses. Quatre, si une bonne âme avait envie de mettre « je suis d’accord avec… ». Et la meilleure réponse aurait été quelque chose du genre : « Ça dépend. » Oui, ça dépend si l‘implantation est perpendiculaire à la colonne, comme on voit dans les dessins, pour une question de facilité, ou si la continuité de la colonne se fait avec un angle très ouvert.
Pour Freeza, la question ne se pose pas : angle à 45° ou plus ouvert peu importe, le diamètre de la base du membre est tellement important qu’il ne pourra que créer une gêne.
Mais peut-être n’a-t-il jamais besoin de s’allonger. Dort-il seulement ? Nouveau sujet qui ne sera jamais créé, et qui ne recevra donc pas trois commentaires avant de finir enterré au fin fond du forum…
La meilleure réponse sélectionnée parmi celles qui n’auront jamais été écrites : il n’est pas dit que Freeza dorme, tout comme il n’est pas dit qu’il ne le fasse pas. Un peu comme pour Cell. Peut-être a-t-il tout de même des phases de repos se rapprochant d’une sieste, et que c’est à cela que lui sert son pod : le maintenir dans une position convenable durant ces phases de repos. Et peut-être même dort-il les yeux ouverts, comme les serpents.

Elle se leva, agacée de ne pouvoir prendre la pose désirée, et ne s’approcha pas de la fenêtre. Il n’y en avait pas. La chambre était encore plus vide d’ouvertures qu’elle l’était de mobilier. Comment allait-elle pouvoir regarder à quoi elle ressemblait désormais ? Il n’y avait aucune surface réfléchissante à disposition.
Elle fit quelques pas vers la porte et se mit à penser que désormais elle allait devoir adapter sa façon de marcher à ses nouveaux pieds. Après tout, des appendices longs et étroits et d’autres larges et à tendance circulaire ne s’utilisaient pas de la même façon.
Et en pensant cela, elle tomba. Elle pesta intérieurement en tentant de se relever. C’était couru d’avance, ça ne pouvait évidemment pas être si facile que ça. Elle voulut s’aider du lit pour se relever. Il était trop loin.
Elle fit une pause, consternée.
Reprenons.
Une fois de plus, elle avait trop réfléchi. Ou plutôt il avait fallu qu’elle cherche la complication là où il n’y en avait pas à l’origine. Après tout, elle avait très bien su se mouvoir avant de se poser des questions idiotes. Donc elle pouvait marcher.

Elle s’empêtra dans ses divers morceaux, en cherchant à se relever. Tout ça parce qu’elle n’avait pu s’empêcher de penser que l’équilibre général avec une queue était différent. Son soupir d’exaspération se réverbéra sur les murs nus. Elle s’allongea sur le dos, tant pis pour la pose qui faisait ressortir son pelvis. Au moins elle n’était pas inconfortable, puisque ce n’étaient que des circuits et du métal. Oui, enfin… Ça ne l’empêchait pas d’avoir froid aux pieds. Elle leva une jambe pour en regarder un, et remua ses trois orteils pour tenter de les réchauffer. Non, ça, c’était dans sa tête. Une prothèse ne pouvait pas donner de sensations.
Elle l’attrapa pour s’en assurer. Non, elle ne sentait rien, et frotter le métal ne changeait rien. C’était juste son imagination, ce froid.
Par contre, désormais, elle avait un pied faux mais préhensible. Sur quelle tête Freeza l’avait-il déjà posé ? Vegeta ? Kulilin ? Avec les orteils qui suivaient la forme du crâne de la victime… A quel point allait-elle pouvoir se saisir d’objets avec ces pieds ?

L’ouverture de la porte la fit sursauter. Elle leva les yeux pour regarder qui venait d’arriver.
Le scientifique resta sur le seuil, la regardant avec consternation.
Possible que ce ne devait pas être courant de trouver son supérieur allongé sur le dos en se tenant la tête avec son pied. Mais la faute en incombait à sa queue, pensa-t-elle. L’angle qu’elle faisait prendre au bassin rendait cette opération tellement plus facile.
« Auriez-vous rencontré des difficultés avec vos prothèses, maître ? » Le ton circonspect de l’individu n’arrivait pas à masquer la crainte de ce qu’il allait advenir de lui après une telle vision.
Elle reposa son pied. « Je… Testais sa souplesse. C’est fou de pouvoir faire ça, non ?
-Oui, en effet… » Premier commandement : ne jamais contredire ceux qui ont le pouvoir.
« Euh… Est-ce-que vous pourriez m’aider à me relever, s’il vous plaît ? Je n’ai pas encore pris l’habitude de… Tout ça… »

L’expression choquée résultant de la première phrase fit instantanément place à un visage livide. L’individu se précipita auprès de son supérieur.
« Je vous certifie que nous avons pourtant mis tout en œuvre pour que les parties manquantes aient les mêmes volumes que votre corps d’origine, maître ! Les ordinateurs nous ont certifiés que les raccordements neurologiques étaient pourtant tous opérationnels ! »
Elle le regarda, assez impressionnée. C’était la première fois qu’elle voyait quelqu’un manquer de se faire dessus pour quelques mots anodins. Enfin, anodins de son point de vue.
Culpabilisant, elle se redressa seule. Comme quoi, c’était plus facile à faire qu’elle ne l’aurait cru.
« Ah oui, vous avez raison… Mes excuses, c’est juste le temps de m’habituer, ne vous inquiétez pas… »
Il la regarda avec une tête de poisson rouge sorti de son bocal.
« Euh… Est-ce-que ça vous dérangerait de m’apporter un pilou et un miroir, s’il vous plaît ?
-Un quoi ?
-Un pilou et un miroir. Enfin… Si ça ne vous dérange pas. … D’accord. Si, ça vous dérange. »
L’individu recommença à paniquer. « Non !! Je vous assure que non ! Ça ne me dérange pas !
-Mais votre tête… »
Le scientifique s’aplatit, le front contre le sol. « Je vous prie de me pardonner, seigneur Freeza ! Je ne voulais pas me montrer impoli !! Je vous jure que cela ne se reproduira plus ! »
Elle se passa une main sur le visage. Freeza. Le tyran redouté. Elle avait son corps, et donc forcément sa tête, mais pas son attitude. Freeza avait-il seulement déjà demandé quelque chose poliment ?

Elle s’agenouilla à côté de l’homme et posa une main sur son épaule. « Ecoutez, vous n’avez pas à avoir peur. D’accord, je dois être un peu… Très bizarre, à vos yeux, en ce moment, mais c’est parce que je suis un peu perturbée. Laissez-moi un peu de temps, et j’essaierai de revenir à la normale. Ce qui se passe là, ce sera notre secret. Peut-être même que je vais l’oublier, dans quelques jours. Mais en attendant, je tenais à vous dire ceci : merci. Vous m’avez sauvé la vie, avec ces appareils. Merci à vous et votre équipe. Vous méritez qu’on vous le dise. »
Elle le vit se mettre à pleurer, sans réussir à déterminer si c’était de la reconnaissance ou de la terreur qu’elle voyait sur son visage. Peut-être bien les deux à la fois.
« Et… Est-ce-que je peux abuser en vous demandant aussi de la soupe ? Une soupe bien chaude… Un bouillon tout simple fera l’affaire.
-Ou-oui, bien sûr, maître ! Tout ce que vous voudrez ! Mais, s’il vous plaît… Ne vous fâchez pas…
-Je ne vais pas me fâcher. Je vous le jure.
-Qu’est-ce-que vous entendez par… Pidou ?
-Pilou ? Une couverture en polaire… Toute douce et moelleuse… Bon, vous n'avez pas ça non plus, apparemment. Il y a bien des couvertures, ici ?
-Bi-bien sûr, maître !
-Bon, ben… Une couverture, alors… Tant pis si elle n’est pas moelleuse… Tant qu’elle ne gratte pas…
-Puis-je vous demander… Pourquoi ?
-Parce que je n’aime pas les matières qui grattent ?
-Pourquoi une couverture, maître ?
-Pour me réchauffer. J’ai un peu froid… Freeza n’est pas censé avoir froid, c’est ça ? »
Le front cogna de nouveau au sol. « Si ! Si ! Le maître peut avoir froid s’il le désire ! … Mais je croyais juste qu’il vous fallait de fortes températures négatives, pour que vous commenciez à éprouver un début d’inconfort…
-Ah. Merci du renseignement. C’est peut-être juste dans ma tête, alors… Mais vraiment ça, m’aiderait beaucoup si vous pouviez m’apporter tout ça.
-A-à vos ordres, maître ! »
Elle le vit s’éclipser dans l’instant. Ou fuir. Peut-être que ce terme était plus approprié, en effet.

Pour éviter de faire plus jaser, elle jeta à peine un regard en coin au soldat qui vint apporter ce qui avait été demandé.
Assise sur le lit, le ventre plein, le corps emmitouflé dans la couverture hélas mince -mais qui ne grattait effectivement pas-, elle put s’observer à loisir.
Oui, cette tête, dans le miroir, ce n’était plus celle qu’elle avait eu l’habitude de voir durant plus de quarante ans, mais c’était quand même la sienne, désormais. Elle se caressait la peau de la joue, le nez -désormais assez plat et épaté, si loin du nez dit "romain" avec lequel elle était née- et la paupière de sa main droite, en soupirant de soulagement : il aurait pu perdre sa main dominante, durant le combat. Mais heureusement, ça n’avait pas été le cas. Elle se remémora la scène version animé : Freeza, alors encore à peu près entier, avait envoyé deux disques d’énergie poursuivre Gokû, sur fond de couleurs flamboyantes de fin du monde. Le saiyen tentait de leur échapper en louvoyant entre les geysers de lave tandis que son ennemi les contrôlait de ses mains. Mais Freeza n’avait pas vu la feinte de son ennemi, qui était revenu vers lui. Le monstre avait été tellement concentré à ne pas perdre de vue l’autre, tout en essayant d’anticiper ses déplacements dans l’espoir de réussir à placer un des deux disques sur sa route, qu’il n’avait compris la manœuvre que trop tard. Pourtant Gokû, une fois face à lui, lui avait crié : « Esquive, Freeza ! » avant de monter en flèche.
Hélas ! Il était déjà trop tard et les disques, emportés par leur élan, lui traversèrent le corps au niveau de la taille, tandis qu’elle avait le bras droit levé et le gauche baissé.
Elle sursauta. Elle avait presque eu l’impression de voir les dernières secondes de souvenir à la première personne…

Freeza était-il vraiment droitier ? Hélas, voilà qui n’allait pas pouvoir lui apporter la réponse. Il lui semblait tout de même que grossièrement, il avait généralement plus utilisé son bras droit que son gauche…
Tant mieux. Ça allait être un point de moins à surveiller pour éviter les problèmes. Dans les histoires de réincarnation, c’était un détail scénaristique propice aux problèmes, de changer subitement de main dominante.
Oui, enfin… A condition que cela ne devienne pas juste un détail anodin. Freeza était un être odieux avec tout le monde, bouffi d’orgueil, méprisant au possible avec tous ceux qui l’entourait, et… Elle allait devoir se comporter ainsi les prochains temps. Pour le moment, elle risquait de tuer tout le monde de surprise, à se comporter aussi gentiment. Ou de se faire tuer, si son secret venait à être éventé. Elle n’avait vraiment pas été maligne, tout à l’heure, d’insister autant pour remercier le scientifique. Ça lui avait pourtant paru tellement normal, sur le moment ! Tellement… Essentiel ! Ces pauvres gens, toujours brimés, un peu de reconnaissance, parfois… Sauf qu’ils avaient moins à craindre de son manque de reconnaissance qu’elle à l’exprimer, en fait. Au mieux, elle pouvait être "euthanasiée", au pire subir des examens violents pour la faire revenir à la normale. Déjà qu’elle n’avait plus qu’un an à vivre…
Elle tressaillit. Mais en fait, elle était en train de changer l’histoire, là… Freeza et son père auraient déjà dû être partis sur Terre ! Non, non, il fallait absolument rattraper les choses pour éviter de mettre la pagaille !
Oui, mais… Respecter l’histoire signifiait qu’elle allait mourir de la main de Trunks. Ce n’était pas ainsi qu’elle s’était imaginé le rencontrer un jour.
Faute d’avoir de quoi écrire, elle tenta de se faire un plan mental : vu qu’elle était désormais Mecha Freeza, c’est que la saga Namek venait de se terminer, avec l’explosion de la planète du même nom, et que la saga Humains Artificiels était sur le point de commencer. Dans approximativement trois ans. Et entre les deux, il y avait sa mort à lui, Freeza, poussé par son désir de vengeance.

Elle avait désormais deux options : aller vers sa destination finale ou pas.
Si elle allait sur Terre, le bon côté serait de pouvoir rencontrer tous les personnages de sa saga préférée.
Le mauvais serait de mourir.
Pouvait-elle se passer de céder à la curiosité ?
En fait… Oui.
Est-ce-que ça allait créer des problèmes chronologiques ?
Voyons : Freeza arrive, Trunks le tue puis rencontre Gokû et ses amis. Il donne le médicament à Gokû et ils sont tous prévenus du futur apocalyptique qu’ils vont vivre, et peuvent s’y préparer.
Freeza n’arrive pas… Trunks poireaute… Seul. Puisque les autres ne se sont pas réunis pour contrer Freeza et sa clique. Freeza n’apporte que cela : Bulma, Vegeta et compagnie ne se réunissent à cette époque que pour faire leur possible pour le contrer. Et l’entrée en scène la plus classe de l’histoire des mangas, en toute objectivité bien sûr. Pas de Freeza, pas de réunion. Mais cela n’empêche en rien Trunks d’être présent, ni Gokû d’atterrir dans cette zone. Donc Trunks pourra quand même rencontrer Gokû et le prévenir de l’arrivée des Humains Artificiels !
Donc youpi, elle pouvait rester tranquille à l’autre bout de l’univers !

Le miroir tomba sur le lit.
Qu’est-ce-qui dit que la ligne temporelle est celle avec Trunks ? Et si c’était l’autre, avec les Humains Artificiels qui vont tuer tout le monde et Gokû qui va mourir de maladie ?
Si elle ne va pas sur Terre, ça ne changera pas grand-chose non plus à l’histoire, mais par contre, cela signifie qu’elle n’aura aucune possibilité de rencontrer qui que ce soit dans l’avenir ! Ils seront tous morts ! Et son beau plan pas avoué d’aller quand même sur Terre une fois qu’ils sont devenus bien plus puissants, pour leur crier son « Je me rends ! Vous êtes bien trop forts pour moi ! » allait tomber à l’eau !
Un Freeza atterré lui retourna son regard, dans le miroir.
Et si, en plus, elle se retrouvait après dans Dragon Ball Super, avec Zamasu qui élimine tous les êtres intelligents de l’univers… Des univers ? Elle finirait donc par mourir de façon violente !

Elle reprit le miroir et le leva au niveau de son visage. « On n’a pas le choix, Freeza. Il faut aller sur Terre. Et tout de suite, pour ne pas pourrir le timing. »

par **Ladybug** le Lun Mai 08, 2023 22:10

Avant tout, merci de nous offrir des réponses essentielles que nous nous posons tous depuis des années : comment fonctionne Frifri ? Nous avons l'héroïne parfaite pour ça, car elle adore se prendre la tête encore et encore et encore... Mais elle ne me prend pas la tête à moi, bien au contraire ! Elle me fait bien rire.

En ce qui concerne la politesse, est-ce que Frifri n'est pas justement extrêmement poli ? Il ne devrait pas surprendre ses subordonnés par sa politesse, mais plutôt par le ton qu'il emploie. Quoi qu'il en soit, c'est hilarant de voir Freezer dans ces situations. Que va faire notre héroïne sans nom ? Peu importe, ça va être super génial.

Tu donnes envie d'écrire un Cross X Reality, c'est amusant de la voir se repasser le manga dans sa tête 😄

Vivement la suite ! Pour une fois que je peux suivre une fanfic dès sa sortie... Oui, toi qui me lis et qui n'es pas encore inscrit, j'attends que tu viennes poster ta fanfic et je me jetterai dessus comme une affamée, tu es prévenu...

par **Tierts** le Mar Mai 09, 2023 17:51

Lu !

Les interactions entre "Freeza" et ses subordonnées sont rigolotes. Je me dis qu'ils doivent déjà se poser de sérieuses questions sur sa santé mentale, mais ils ne peuvent évidemment pas en parler à Freeza ou Cold. Je me demandais si Freeza avait déjà buté ses hommes pour une bêtise dans le manga, mais quoiqu'il en soit, ils sont légitimes à avoir peur puisqu'il a déjà exterminé une espèce entière sans vraiment donner de raisons.

En ce qui concerne les réflexions de l'héroïne, je dois admettre que je suis plus intéressé par les dernières (concernant la ligne temporelle et l'influence de sa présence) plutôt que les premières sur le métabolisme de l'espèce de Freeza.
En fait, je me dis qu'elle va probablement prendre conscience au fur et à mesure, par exemple si elle se rend compte qu'elle ne ressent pas de fatigue, mais je suppose que tout cela sera pour plus tard.

Pour la question des lignes temporelles en revanche, on touche quelque chose de très intéressant. En soi, comme elle le fait remarquer, l'arrivée ou non de Mecha-Freeza ne change rien à ce stade du manga : soit les cyborgs gagnent, soit Trunks est remonté dans le passé et ils perdent.
Je doute qu'on finisse par ne pas voir Trunks dans cette fic, mais ce serait rigolo que "Freeza" se retrouve à jouer son rôle en prévenant la Z-Team de ce qui va arriver, puisqu'iel connaît le futur (va leur expliquer que c'est parce qu'iel a lu le manga par contre...)

par **Tonay** le Mar Mai 30, 2023 18:36

Je prends enfin le temps de lire cet fic, depuis le temps qu'elle est dans ma to-do list !

J'ai déjà lu quelques CrossReality, même si le seul dont je me souvienne est celui qui concerne Goku.

Alors opter pour un Freeza post Namek, j'avoue que c'est assez unique à mes yeux, voire franchement hilarant. Surtout le changement de comportement, qui a de quoi perturber. D'ailleurs, quid de Cooler ?
En sommes, j'aime bien, c'est amusant, il y a beaucoup de questionnement interne et c'est plutôt agréable à suivre, surtout que c'est aussi cohérent que pertinent. Notamment les considérations pour la timeline et l'attitude générale du personnage.

Je suis curieux de voir comment tout cela va évoluer !

par **Heika** le Dim Juin 11, 2023 14:59

Ladybug > Déjà merci d'être encore là !

Spoiler

Tierts > Encore merci de continuer de me suivre dans mon délire ! ^^

Spoiler

Tonay > Bienvenue et vraiment merci d'avoir pris la peine de me lire !!

Spoiler

Sur ce...

Me revoilou !
N'ayez crainte, je n'ai pas abandonné, je ne vous avais pas oubliés !
...
Mais vous, vous m'avez oubliée ? ToT

Un mois sans poster sur cette fic "rapide et sans prise de tête" ??
Oui, mais en fait, vous voyez, il y a des détails qu'il fallait que je vois jusqu'à avoir écrit les trois prochains chapitres avant de vous poster le troisième...
Oh, mais cela signifie donc qu'il y a trois chapitres de prêts ?
Ouiiii !

Donc je vais pouvoir poster à tout va ?
Noooon

Bande de petits canaillous ! Vous aurez un chapitre par semaine, point barre !!
Il faut savoir faire durer ~~la torture~~ le plaisir !
Sur ce, je vous donne rendez-vous après le chapitre du jour pour plus de commentaires !
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Allez plutôt lire le chapitre 3 bis, un poil plus bas, il est... Peut-être... Moins chiant !! :mrgreen:

Spoiler

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Fin de mon commentaire :

Spoiler

Note :

Spoiler

par **Tierts** le Lun Juin 12, 2023 9:18

Hello ! Je n'abandonne pas encore cette fic :p

Je pense comprendre pourquoi tu penses ces trois chapitres moins bien, en tout cas pour celui-ci. C'est vrai que le choix de nous faire suivre tout le cheminement de pensée de ta protagoniste est risquée, surtout quand tu le laisses autant dans son jus que ça, comme tu dis.
Ici, j'ai trouvé que certaines digressions dans ses réflexions étaient longues à lire, et pas forcément super intéressante. Notamment tout son débat interne sur la puissance de Cold qui aurait sans doute put être résumé de façon plus court. Dans l'ensemble, peut-être que le chapitre aurait gagné en fluidité en simplifiant tout ce qu'elle raconte ou, à défaut, en ne nous en montrant qu'une partie. Avec des [...] pour indiquer qu'une partie de ses réflexions ont été coupées ou quelque chose dans ce goût là. Je ne sais pas à quel point cela aurait fonctionné pour ce que tu veux faire cela dit ^^

En ce qui concerne le contenu du chapitre en lui-même, c'est parfois assez dur de suivre la réflexion de la protagoniste, surtout quand elle parle de tout ce qui est Isekai et ses sous-genres, quand on a pas la culture nécessaire comme moi. Pour le reste c'est assez rigolo de la voir essayer de comprendre Freezer tout en décidant de ce qu'elle va faire ensuite.
Je trouve personnellement que certaines scènes décrites vite fait dans ses notes auraient mérités d'avoir une vraie scène écrite pour être vraiment bien drôle, comme celle où elle donne des papiers aux soldats pour voir s'ils comprennent, pareil pour Cold. Je me dis que tant qu'à nous décrire toutes les réflexions qu'elle se fait pour être safe, ça aurait permis un peu plus de dynamisme de "voir" les scènes en question se jouer. Cela dit, ça aurait été plus long et ce n'est donc pas ce que tu recherchais, je suppose

Toujours curieux en tout cas et hâte de voir ce que c'est que ce "Rendez-vous" puisque si elle y va avec un baluchon, je présume que ce n'est pas l'arrivée sur Terre.

par **Dr642** le Dim Juin 18, 2023 14:26

Bonjour,

intéressant concept. J'aime bien le concept de l'histoire et où le plot nous emmène !

C'est bien écrit aussi. Même si je n'aime pas trop le style du troisème chapitre. Le style de journal intime avec contradictions internes fait un peu trop brouillon pour moi.

J'attends la suite avec patience !

par **Heika** le Dim Juin 18, 2023 18:32

Tierts a écrit:Hello ! Je n'abandonne pas encore cette fic :p

Merci ! ToT

Tierts a écrit:Je pense comprendre pourquoi tu penses ces trois chapitres moins bien, en tout cas pour celui-ci. C'est vrai que le choix de nous faire suivre tout le cheminement de pensée de ta protagoniste est risquée, surtout quand tu le laisses autant dans son jus que ça, comme tu dis.

C'est un point qui fait que j'ai mis du temps pour écrire cette partie scindée en 3 : à la base, j'ai de suite eu en tête tout ce qui se passe entre le réveil et le départ, ainsi qu'une fois arrivée sur Terre. Entre les deux, le voyage... Je l'avais zappé ! :oops:

Mais ne pas en parler n'était pas envisageable pour autant.
~~Me connaissant~~ Connaissant la mentalité de la protagoniste (toussote) jz savais qu'il n'y aurait pas beaucoup d’interaction, mais énormément de prise de... Ahum. De réflexion.
Et plein de réflexions en style récit pour quelques rares scènes "d'action" m'a semblé moins approprié et plus lourd que le style "journal intime".

Par contre, autant le choix de format se discute, autant le côté "dans son jus", au final, est quelque peu too much, je le reconnais.
Dire que l'idée d'écrire à la main et de publier les photos m'a traversé !! :lol:

Heureusement, je DETESTE écrire à la main. Mes quelques lecteurs sont sauvés.

Tierts a écrit:Ici, j'ai trouvé que certaines digressions dans ses réflexions étaient longues à lire, et pas forcément super intéressante. Notamment tout son débat interne sur la puissance de Cold qui aurait sans doute put être résumé de façon plus court. Dans l'ensemble, peut-être que le chapitre aurait gagné en fluidité en simplifiant tout ce qu'elle raconte ou, à défaut, en ne nous en montrant qu'une partie. Avec des [...] pour indiquer qu'une partie de ses réflexions ont été coupées ou quelque chose dans ce goût là. Je ne sais pas à quel point cela aurait fonctionné pour ce que tu veux faire cela dit ^^

Alors, déjà, tu as fait la connaissance de ma pire ennemie : DIGRESSION. Elle passe son temps à me pourrir la vie, tu ne peux pas imaginer à quel point.
Toujours là où on ne l'attend pas, elle sait s'affranchir de toute barrière dressée à son encontre. Tu la jettes par la porte ? Elle est en suivant de retour par la fenêtre. Elle est là, toute calme dans son coin, mais dès qu'elle le peut, elle a LE mot qui pourrit la réflexion, qui la fait partir en vrille.
En plus, comme elle a l'air de rien, les gens, autour, ne se doutent de rien, et j'ai beau tenter de lui faire comprendre qu'elle n'a rien à faire par ici, elle arrive toujours à s'incruster. Même sur ma fic'.
Je vais tenter de l'intéresser à autre chose pendant que je vais réviser ces chapitres. On va bien voir ce que ça donnera.

Après, concernant les réflexions pas intéressantes, je m'attendais plus à voir cité les réflexions intimes que les réflexions sur Cold, et donc sur l'univers DB.
Concision n'aime pas non plus Digression, et elle vient rarement me rendre visite.

Tierts a écrit:En ce qui concerne le contenu du chapitre en lui-même, c'est parfois assez dur de suivre la réflexion de la protagoniste, surtout quand elle parle de tout ce qui est Isekai et ses sous-genres, quand on a pas la culture nécessaire comme moi.

Succinct, où es-tu ? :lol:

J'avais cru que tu m'avais accompagné lors de ce passage, mais c'était un simili !

Tierts a écrit:Pour le reste c'est assez rigolo de la voir essayer de comprendre Freezer tout en décidant de ce qu'elle va faire ensuite.

J'ai au moins réussi çaaaaaaaaaaaaa !!!!
...
Pour la première partie. :lol:

Tierts a écrit:Je trouve personnellement que certaines scènes décrites vite fait dans ses notes auraient mérités d'avoir une vraie scène écrite pour être vraiment bien drôle, comme celle où elle donne des papiers aux soldats pour voir s'ils comprennent, pareil pour Cold. Je me dis que tant qu'à nous décrire toutes les réflexions qu'elle se fait pour être safe, ça aurait permis un peu plus de dynamisme de "voir" les scènes en question se jouer. Cela dit, ça aurait été plus long et ce n'est donc pas ce que tu recherchais, je suppose

'___'
Va regarder dans les précédents messages

Tierts a écrit:Est-ce que tu prévois surtout des chapitres courts comme celui-là ? (C'est pas une critique, au contraire, ça se lit très bien avec ce format)

Miah-même a écrit:Et pour terminer avec ta question sur la taille des chapitres : oui, je pense rester dans une moyenne de... Regarde le chapitre qui vient. Disons que je ne devrais pas dépasser les 3000 mots.

...
Dire que j'étais si fière d'avoir, en prime, réussi à faire quasiment 3000 mots pour chacune des trois parties. :cry:

Allez, on fait comme si je n'avais rien dit, et on verra comment ça sortira.

Tierts a écrit:Toujours curieux en tout cas et hâte de voir ce que c'est que ce "Rendez-vous" puisque si elle y va avec un baluchon, je présume que ce n'est pas l'arrivée sur Terre.

J'avais spoilé, en parlant de "3 chapitres de souffrance".

A très vite, pour une redite ! (woh, ça rime ! :3 )

Dr642 a écrit:Bonjour,

intéressant concept. J'aime bien le concept de l'histoire et où le plot nous emmène !

C'est bien écrit aussi. Même si je n'aime pas trop le style du troisème chapitre. Le style de journal intime avec contradictions internes fait un peu trop brouillon pour moi.

J'attends la suite avec patience !

Déjà et avant toute chose, BIENVENUE et MERCI à toi, Dr642, d'avoir pris la peine de me lire !
Si cela t'intéresse, n'hésite pas à aller lire ce que j'ai répondu à Tierts, ci-dessus, pour avoir quelques éclairages quant à cet étrange parti que j'ai pris pour ce chapitre.
Cependant, sache que tu as été lu, et je vais m'atteler à améliorer un peu ce chapitre et les deux suivants, qui sont dans la même veine.

Sur ce, chers amis, ma publication hebdomadaire redevient hebrodamdaire... :mrgreen:

Allez, Frifri, par ici, on a du boulot !!

FREEZA AT WORK

par **Tonay** le Dim Juin 18, 2023 21:31

Aloooooors, ce troisième chapitre...

Hmm... comment dire ça simplement et sans être désagréable... beeeen... il est bien. Oui, c'est un bon chapitre, tout simplement
Cesse d'être aussi dure vis-à-vis de toi-même, je peux comprendre à quel point il est stressant d'écrire et à quel point on peut porter un regard dur sur sa propre création, mais d'expérience tout ce que cela engendre c'est du malaise et du découragement (découragement qui entraîne abandon, et ce serait dommage)

Bien sûr, ça revient à dire "sois contente, pas triste", plus facile à dire qu'à faire, mais à défaut, sois-moins impitoyable à ton égard
La preuve, tu as des lecteurs !

Je suis toujours intéressé par les pensées de ton personnage, surtout son regard sur l'œuvre et les différents personnages qui y vivent
Sans oublier ses différentes techniques pour passer inaperçu (notamment le coup de l'écriture, c'était pas mal)

Néanmoins, je vais rejoindre l'avis de Tierts (pour changer tiens !)
Trop de digression. Je saisis très bien les termes employés par la protagoniste et ses diverses réflexions, néanmoins ça part dans tous les sens, à un point où on perd le point de départ
Résumé ses pensées par un instant d'angoisse, voire de panique peut être intéressant
Sans oublier d'éventuelles erreurs comme tirer un rayon de ki dans le vaisseau, pour tester les compétences de ce nouveau corps, ou les compétences télékynésiques (moment comique et tendu qui aurait pu déboucher sur le blâme des malheureux des scientifiques qui auraient mal régler les implants de Freezer, scientifique qui aurait pu passer un quart d'heure plus ou moins... mauvais)

Enfin, problème majeur, et là, il est nécessaire de le résoudre : les PAVAY
La mise en page doit être retravaillée, généralement, personne n'a envie de se lancer dans un bloc de texte massif (un défaut que je retrouve dans mes anciens chapitres de Survivants et que je dois absolument corriger)
Un paragraphe permet de rendre le propos plus fluide et surtout s'assurer qu'une idée ne s'étende pas trop
Dans l'idéal, un paragraphe de 5-6 lignes grand max est amplement suffisant
Quant à la taille des phrases, dans l'ensemble, rien à redire, c'est du court et dynamique

En bref, un chapitre intéressant, j'attends le suivant avec curiosité !
Pour ma part, je pense que notre protagoniste va faire un bref arrêt sur une planète pour tester son corps et apprendre à le maîtriser

par **Ladybug** le Lun Juin 19, 2023 12:23

De plus en plus curieuse de voir l'héroïne faire face aux terriens, le potentiel comique est tellement grand car elle ne sait pas contrôler le corps de Freezer et je pense qu'elle sera très paniquée

Reste plus qu'à savoir où tu vas nous amener en réalité et quels seront tes choix scénaristiques.
Allez quoi la suite ! :mrgreen:

par **Heika** le Dim Août 06, 2023 23:30

Tonay, Ladybug, désolée de ne pas vous avoir répondu de suite, j'ai préféré attendre d'être "de retour" pour le faire.
Mais je vous avais lu, et c'était très enrichissant.

Tonay > "un bon chapitre". Nnnnnnnon. Je ne suis pas dure avec moi, je suis réaliste : ce chapitre ne m'a pas apporté autant de fun que les autres à écrire, donc si, je le trouve plutôt mauvais.
Si moi-même je n'ai pas trop de fun dans une histoire que je veux être fun, d'une comment je veux que mon lectorat ait lui aussi du fun, de deux, ne serait-ce pas le signe que je me suis fourvoyée quelque part ?
Par contre, rassure-toi, s'il y a une chose qui n'arrivera pas, c'est l'abandon. Je peux mettre des plombes à écrire (coucou mon autre fic'), mais hors de question d'abandonner.
Même si je n'ai plus de lecteur qui commente. (recoucou mon autre fic'.)

Les digressions. Mon GROS point faible ever. Comme quand j'indique une route : je pense trop, et entre autre aux moyens les plus confortables pour la personne qui cherche son chemin d'atteindre son but, donc je pars dans tous les sens... =__=
Sache que j'ai réussi à perdre un touriste à 100 mètres de sa destination. Destination à 100 mètres de là où on était, donc. Qui m'a abordé au portail de chez moi. Donc dans un coin que je connais très bien. Et même là pour raconter, je suis sûre de t'avoir perdu.
A ce niveau, on peut se demander si ça ne serait pas un don. è__é
Oh, j'ai peut-être en fait un sort de Confusion Automatique de haut niveau !! :lol:

Alors c'est très con, mais je n'avais absolument pas pensé à raconter les erreurs que tu as cité... :lol:

Merci pour l'idée (pourtant évidente !) Je crois que, quelque part, je comptais au départ mettre ça plus tard, et ça serait passé à la trappe...

LES PAVAYS !
Là, c'est un point où je vais avoir du mal à m'accorder avec les gens...

La lecture sur forum, j'ai du mal, mais plus la personne va rajouter d'espaces entre chaque lignes, plus j'aurai de mal à lire. J'ai étrangement moins de mal avec des groupes un peu épais, et, par conséquent, je ne peux appliquer une mise en page qui ne me semble pas naturelle.
Et pourtant, depuis que j'ai posté le premier chapitre de Sykia, j'ai fait des progrès ! J'essaie de ne pas dépasser un certain nombre de lignes avant d'en sauter une, j'essaie de mettre cette coupure de façon logique... Mais j'ai bien conscience que ce n'est pas parfait, loin de là. Parce que déjà, la coupure qui va me paraître "naturelle" n'est régulièrement pas là où visuellement j'aimerais la mettre. Donc je me retrouve à rajouter un peu... La palme à ce qui m'agace à quand je me retrouve en quelque sorte obligée de mettre un plus gros bloc, parce que là où je peux mettre le retour à la ligne, ça ne laisse que deux malheureuses lignes derrière. C'est craignos. =__=
Bref c'est un sujet qui est... Sujet à débat !
Peut-être qu'un jour j'arriverai à plus adhérer à ce qui se fait plus communément sur le forum, je ne sais...

En tout cas encore un super Merci pour ton retour !

Ladybug > La question de savoir où je vais amener mes lecteurs est une éternelle grande question... A laquelle je crois que je suis incapable de répondre moi-même !! :mrgreen:

Côté potentiel comique, perso, je me suis vraiment bien marrée à l'arrivée sur Terre. J'espère que ça sera aussi le cas pour mon lectorat.

De toute façon, comme je l'ai dit un peu plus haut, il n'y a pas que les commentaires de Tonay et Ladybug que j'ai jugé très enrichissants. Tous ceux auxquels j'ai eu droit le sont. Sachez que chaque commentaire fait, peu importe la fic', m'est très précieux et m'aide à réfléchir.
Ma nullité en réponses me rend pas capable de vous montrer combien vos commentaires sont tels des trésors, pour moi. <3

Sur ce, me revoici !
Ça a été long, ça aurait pu être encore un peu plus long, vu que je comptais avoir repris le 6e chapitre avant de poster, mais que là, sur un coup de tête, j'ai décidé de me lancer.

Si j'avais vraiment voulu pouvoir reprendre les chapitres 3, 4 et 5, il aurait fallu attendre au moins 2 ans. Bof, quoi. Là, ils sont trop récents pour que j'arrive réellement à me décider à trancher dans le vif pour changer plus radicalement des choses.
Là, je sens que vous commencez à avoir peur.
Vous pouvez.
Oh oui, vous pouvez.
Vous devriez, même.
Parce qu'en fait, il n'y a pas vraiment de changements. Juste du rajout.
Genre ce chapitre 3 a juste doublé.

Vous allez souffrir.

Mais moi, arrangé ainsi, je me marre bien. ENFIN. :mrgreen:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

-3 bis-

Onze mois s’étaient désormais écoulés, et le voyage touchait à son terme.
« Le vaisseau du saiyen Son Gokû avance toujours à la même vitesse, maître Freeza. Notre synchronisation est correcte, et notre arrivée toujours prévue trois heures avant lui. »
Elle remercia le soldat de son rapport d’un signe de la tête. Il la salua en retour et rejoignit son poste.
« Est-ce-que les événements se déroulent à ta convenance, mon fils ?
Elle servit au père de son corps son sourire le plus freezien possible. « Tout à fait, père. J’ai hâte de découvrir sa tête quand il découvrira une planète morte. Tout ce qu’il a toujours voulu protéger… Anéanti.

-Bien. Tu ne peux savoir combien cela me ravit de constater que ta fierté n’a pas été émoussée.
-Comme quoi, père, un état de choc peut arriver même aux meilleurs… Mais du moment qu’on se ressaisit…
-Oui. C’est l’essentiel. » Le roi s’était renfrogné. Il détestait entendre sa progéniture parler si facilement de faiblesse.
« Avec votre permission, je vais retourner à mes exercices. »
Son actuel géniteur la laissa partir en la congédiant d’un geste de la main. Il n’avait jamais fait cela avant "l’accident Namek", mais désormais, quand il faisait ainsi la lippe, c’était devenu un réflexe.

Elle déambula dans les couloirs en soupirant. Elle ne devait pas se relâcher, mais au moins elle était presque assurée de survivre au chapitre "mécanisation – le voyage vers la Terre".
Elle se remémora le jour de son réveil, quand elle avait compris qu’elle ne pourrait pas échapper au périple vers la planète bleue. Elle s’était précipitée vers la pièce où se trouvait son nouveau paternel.
« Père ! On va sur Terre ! Je dois absolument me venger de ce saiyen ! »
A voir la tête de Cold, cette première interprétation de son fils avait été une réussite.
Mais derrière, elle avait préféré s’isoler, une fois embarqués dans le vaisseau. Elle ne savait pas comment dans le manga Freeza avait passé les longs mois du trajet, s’il avait été constamment en présence de son parent ou s’il avait éprouvé le besoin de s’isoler, mais elle, elle ne se voyait absolument pas risquer de se retrouver empêtrée dans un tête-à-tête permanent avec la personne censée la connaître le mieux au monde. Ou plutôt de l’univers.

De retour dans sa chambre, elle reprit son carnet, caché entre le sommier et le matelas.
Pour pouvoir plus facilement mettre de l’ordre dans ses idées, elle s’en était procuré un, où elle notait ce qu’elle voulait quand elle pouvait.

Carnet de bord du capitaine, année galactique 764.8. Notre long voyage arrive à son terme, sans que nous puissions deviner si ce sera la mort ou la vie qui nous y attend. Ces jours d’angoisse touchent enfin à leur terme. L’équipage et moi-même…
-Raison ! Elle ouvre le carnet !
Dans une salle des commandes digne des séries de science-fiction des années ’60… Voire éhontément copiée sur une série en particulier, un mini Freeza se passa une main sur le visage.
Il occupait le siège du capitaine, qui se trouvait en retrait d’une console de commande où étaient installés deux autres mini Freeza ; un quatrième mini Freeza se tenait debout en retrait du fauteuil principal et un cinquième non loin du périphérique biplace. La salle circulaire était tapissée d’ordinateurs devant lesquels sept encore plus mini Freeza œuvraient. Tous, Minis comme Super Minis, étaient en forme finale non cybernétisée.
Les Super Minis se ressemblaient tous, avec de grands yeux tout mignons dans leurs gros visages sans nez et sans bouche surplombant des tout petits corps. Leur kératine était à tous d’un bleu roi et leurs yeux bleu indigo.
Chez les Minis, celui qui était agacé d’avoir été interrompu et avait été interpellé sous le nom de Raison portait une paire de lunettes devant un regard décidé jaune et une kératine rouge.

Raison : Angoisse ! J’étais en train de faire mon rapport !
La seconde à être intervenue fit la moue. Ce qui ne la changea pas de d’habitude, vu qu’elle arborait constamment un air au mieux boudeur, au pire larmoyant, avec ses petites joues gonflées et sa lèvre inférieure mordue presque en permanence. Elle avait des yeux verts pleurnichards et arborait une dominante de jaune sur son corps.
Angoisse : Mais c’est toi qui as dit qu’il fallait te prévenir quand…
Raison : Pas quand je m’occupe à relater notre vie !
-Oh, c’est bon capitaine Kirk ! Arrête ton trip Star Trek !

Raison : NON !! Fangirl ! Pourquoi tu as dit ça ?? Tu sais pertinemment qu’il va…
-Arrête ton cliip, clip, clip, clip ! J’en ai ma claaaque, clac, clac, clac ! Arrête ton cliiip, clip, clip, clip…
Raison, Angoisse et la dénommée Fangirl, s’affalèrent sur leurs sièges en soupirant de lassitude.
Fangirl : Désolée, j’avais oublié que cette phrase allait relancer Juke-Box…

Ce dernier, le cinquième cité précédemment, détonnait par rapport aux autres : il ressemblait plus à une machine aux traits de Freeza qu’à un vrai Freeza. Là où tous les autres avaient de la peau blanche, il arborait un aspect métallique gris clair ; ses yeux, deux losanges orangés, semblaient taillés dans des catadioptres ; sa bouche était un fin rectangle aux allures de sélecteur de station de poste de radio des années ’50 ; ses oreilles étaient des petites antennes de réception avec un quadrangle au bout ; il n’avait pas de nez, mais un trait semblait séparer ce qui lui servait de visage, partant du dessus de la bouche et montant jusqu’à la partie la plus basse de sa pièce de crâne ; de plus, les lignes que tous les Freeza forme 4 avaient de sous leurs yeux jusqu’au menton traversaient chez lui ses yeux à facettes et montaient, là encore, jusqu’au crâne ; son corps était d’un bloc, n’avait ni bras, ni jambes, mais arborait des décorations là où les autres avaient la kératine : le motif des épaules était relié par celui du torse, et ceux des bras rejoignaient ceux des jambes. Ils étaient tous en vert, mais quand il se mettait à chanter, on pouvait voir leurs couleurs varier. Dans son dos, symbolisant la queue du modèle d’origine, une longue fiche traînait. En USB-C.

Fangirl : On lui reparle du nom de notre groupe, pour le changer de disque ?
Elle pointa du doigt la bannière au-dessus du sas d’entrée, sur lequel était écrit "Q.G. Frizzy".
Raison la foudroya du regard.
Raison : Jamais de la vie. Il se lassera plus vite de cette chanson que du refrain de la publicité.
Fangirl : Oh, ça va, ça va…

Elle se repositionna devant son clavier. Avec Juke-box, elle partageait la particularité d’avoir un appendice caudal différent des autres : en effet, elle arborait une queue de chat, assortie au serre-tête à oreilles de chat posé sur son crâne violet. Au lieu d’avoir un nez court et large et une bouche délicate et marquée, elle avait le même museau qu’un chat brachycéphale, ce qui lui donnait l’air de sourire en permanence. Ses iris -en amande, forcément- étaient roses. Ses lignes de visage formaient des pointes sur les côtés, comme s’il s’agissait là de fourrure, ou de moustaches. Et elle était la seule à être habillée : elle portait un tee shirt à manches raglan longues bleu primaire sur une pièce de corps blanche où était écrit "Capsule corp.". Sa couleur était un violet clair tirant sur le lavande, loin du pourpre d’origine, et elle avait pour habitude de dire de préciser à chaque fois que c’était le "violet Trunks, pas le violet Freeza".

Le dernier membre, quant à lui, semblait absent, éteint. Ses yeux gris foncé restaient dans le vague, et sa kératine noire faisait ressortir l’or du fin diadème enserrant son crâne. Sur le devant, le bijou formait une pointe vers le bas où était enchâssée une pierre bleue. Il avait aussi un collier tubulaire autour de son cou, qui passait approximativement là où devait se trouver la pomme d’Adam, pour autant qu’il en ait possédé une, ainsi qu’un collier plastron sur son torse, incurvé sur le dessus, avec une pointe au-dessous, et la même pierre bleue en son centre. Son nom était Colère.

Cet étrange groupe venait du même univers que la réincarnée. Auteurs des notes, ils l’avaient accompagnée par-delà la mort, mais n’avaient pris forme qu’après le premier réveil dans cet univers, ce qui, pour eux, avait été un éveil.

Les caméras de la salle des commandes où ils se trouvaient, les yeux, montraient le carnet qui s’ouvrait.
Raison : Silence ! Il est temps de se lancer dans la relecture finale, pour nous préparer à ce qui va advenir !

Entrée 1 a écrit:Je déteste toujours autant écrire à la main.
Mais si jamais j’écris sur un ordinateur, ils pourraient plus facilement avoir accès à ces notes, et surtout, ils pourraient les lire. Et vu ce que ça risque de contenir, ça pourrait me valoir la vie, si c’était compris.
Avant de commencer à écrire ceci, j’ai fait un test. J’ai écrit : "Crie ‘Vive Freeza’ si tu ne veux pas que je te tue dans l’instant." Et je l’ai fait lire à un soldat. Il a regardé la feuille sans rien comprendre. Et il était assez paniqué.

Fangirl se tourna vers Raison : C’est chiant à liiiire ! Je préfère quand elle écrit ses fanfics d’amour avec Trunks !
Le chef soupira.
Raison : Son écriture est toujours aussi pénible à déchiffrer. Lance plutôt la vidéo du souvenir lié à cette entrée, on ira plus vite.

… Elle sortit prudemment de sa chambre, en se demandant si c’était une si bonne idée que cela. Cependant, avant d’envisager quelque suite possible, il fallait qu’elle en ait le cœur net. Elle pouvait lire leur écriture, même si la première fois qu’elle l’avait vue, elle l’avait trouvé bizarre. Alors qu’en était-il de la sienne ?
Elle avisa un soldat, au loin, qui allait disparaître de sa vue en raison de la courbure du couloir. Elle le héla. Perplexe, il se retourna, et se mit immédiatement au garde-à-vous.
Nerveuse, elle lui tendit une feuille. « Repos. »
Il la prit et commença à s’éloigner.
Elle l’arrêta immédiatement. « Où vas-tu ?
-Porter ceci à maître Cold…
-Ce n’est pas pour lui. »

Le guerrier ouvrit des yeux ronds de surprise. « Ah bon ? Mais… Que dois-je en faire, maître Freeza ? »
Il commençait à paniquer.
Elle était bien embêtée. Si elle lui disait de lire, et qu’il ne le pouvait pas, il saurait que c’était de l’écriture, et, au cas où, elle ne voulait pas le mettre sur la piste. Oh, mais n’était-elle pas, à l’origine, une écrivaillonne ? N’avait-elle pas l’habitude de tourner les phrases différemment pour éviter les répétitions ?
« Regarde la feuille. »
L’homme s’exécuta sous le regard intense de sa supérieure. Puis il se mit à lui jeter des regards en douce, de plus en plus mal à l’aise.

Elle restait là, à le fixer, sans rien dire. Un ou deux autres hommes de main passèrent à côté d’eux, incapables de répondre aux suppliques silencieuses de leur camarade à la torture.
Au bout d’une éternité de bien cinq minutes, il se décida à rompre le silence.
« Maître Freeza… Puis-je vous poser une question, sans vouloir me montrer insolent ?
-Je t’écoute.
-L-loin de moi l’idée d’être insultant, ou malpoli, ou…
-Parle, au lieu de me faire perdre mon temps.
-Ou-oui !! De suite, Maître Freeza ! … Je suis censé faire quoi, de cette feuille ? Je l’ai regardée, et maintenant ? »

Sans répondre, elle lui prit le papier des mains et s’en retourna en son sanctuaire.
Elle s’écroula sur son lit, soulagée. « Ce premier essai est un succès ! »
Elle porta son regard sur le papier. "Crie ‘Vive Freeza’ si tu ne veux pas que je te tue dans l’instant." Le texte était, lui semblait-il, suffisamment explicite pour provoquer une réaction immédiate de la part du lecteur.
Dans le doute, elle allait faire d’autres essais, comme une personne pouvait, potentiellement, connaître ce langage en dehors d’elle, et avec d’autres formulations, un peu moins violentes.
Elle se mit alors à déambuler dans les couloirs, avec en plus du premier texte, "Salue-moi en frappant ton torse trois fois au niveau de l’insigne ou je te pulvérise dans l’instant" ainsi que "Mets-toi une gifle ou je t’atomise".

Une part d’elle reconnaissait que la violence n’était pas vraiment inférieure au premier essai, au final ; cependant, après moultes réflexions, elle n’avait pas trop eu le choix.
Elle débusqua chaque soldat et le soumit à la torture comme ce fut le cas du premier. Le mot dut passer rapidement entre eux, comme une heure plus tard ils prenaient la feuille, l’air grave, et la regardaient sans rien dire jusqu’à ce qu’elle en ait assez et s’en aille en ayant repris son bien sèchement.
Elle avait quasiment fait le tour de tous les membres du vaisseau lorsqu’une ombre s’abattit sur elle.
Elle vit le mécanicien -dernière victime en date de sa lubie- blêmir. Elle-même déglutit.

« Je t’observe depuis quelques minutes, mon fils, et… A quoi joues-tu donc ? »
Elle reprit la feuille et tenta de cacher le tout dans son dos. « Père ? Est-ce donc déjà l’heure de votre promenade ? Que le temps passe vite… »
Avant qu’elle ait pu réagir, il se saisit des objets et les observa. Elle fit son possible pour ne pas se départir de son sourire obséquieux.
« Qu’est-ce ? » Le géant fronçait les sourcils, dubitatif.
« Ce sont… Des frises, père. Des frises décoratives. Je me souviens de certains peuples qui portaient des dessins ressemblant à cela sur leur peau. Ayant trouvé cela joli, je me disais que, peut-être, je pourrais les reproduire sur les murs de ma chambre… Mais je ne suis pas sûre du design.

-Et c’est pour cela que tu troubles mon équipage ?
-Troubler, dites-vous ? » Elle prit un air choqué. « Quand donc ?
-Quand tu passes de longues minutes à les regarder sans rien dire alors qu’ils restent les yeux rivés sur leurs feuilles. Tu ne vas pas me dire que c’est une attitude normale ? »
Elle prit un air offusqué. « Voyons, père ! Si je leur dis quoi que ce soit, comment voulez-vous que j’aie une réponse objective de la part de ces pauvres insectes tout juste capables de lacer leurs chaussures sans nous ?
-Lacer leurs chaussures ? » Il renifla dédaigneusement, préférant oublier cette partie du discours.

Il était plus que temps de couper court à cette conversation. Elle lui reprit lestement les feuillets et s’éloigna prestement.
« Vous avez raison, père ! Les murs blancs, c’est plus sobre et plus chic ! Merci pour le conseil ! »
Une fois dans sa chambre, elle n’eut même pas la force d’atteindre son lit.
Affalée au beau milieu de la pièce, sentant son cœur reprendre un rythme normal, elle gloussa. « Il n’a pas bronché lui non plus, c’est juste un truc de fou ! »

[…] Ils n’ont pas le même système d’écriture que moi, et le peu d’alphabet romain qui doit traîner est constitué de lettres en caractères d’imprimerie, pas d’écriture cursive. C’est un peu comme pour les kanjis : quand ils sont écrits au pinceau par des maîtres calligraphes, faut s’accrocher pour réussir à lire. Surtout pour les étrangers.
Note : contrairement à mon moi dans ma fic, je comprends très bien l’écriture d’ici. Tant mieux.

Entrée 2 a écrit:Quand même, ça me travaille depuis mon réveil…
POURQUOI Freeza ? On n’a pas vraiment de points en commun, il me semble…
Je vais laisser de la place sur cette page pour compléter si jamais il me venait des idées. Mes idées d’aujourd’hui, je vais les mettre avec un tiret, les autres, je mettrai une étoile.
-Nous sommes deux égocentriques (+égoïstes ?).
-… Ok, je n’ai pas d’autre idée. C’est un peu maigre.
*"Aimer ? C’est quoi ?" (4) et (6)
*"Si je t’aime, prends garde à toi" (9)
*"femelle un jour, femelle toujours ?" (11)
* "une question d’esthétique" (12)
*le centre de l’univers (13)
*"faiseurs de morts" (16)

Entrée 3 a écrit:Dans les webtoons/mangas/séries où le protagoniste "se fait isekai par mort", il arrive souvent à récupérer les souvenirs de son nouveau corps. Enfin, dans le cas où il se retrouve dans la peau d’un être déjà existant, et pas avec un corps tout beau tout neuf créé pour l’occasion, évidemment. Comme dans les "je suis devenue la grande méchante finale du jeu de romance et il faut que j’évite le ‘bad end’". … Ce que je suis quelque part en train de vivre, quoi. Même si Dragon Ball n’est pas un jeu de romance. Enfin bon.

Raison : Je suggère une fois de plus de développer cette partie, pour ceux d’entre nous qui ne sont pas au fait des termes employés.
Angoisse et Fangirl se jetèrent des regards en coin.
Angoisse : Mais, Raison, il n’y a personne ici qui ne connaît pas l’isekai…
Raison : Et alors ?? On est peut-être observés par des gens, sans le savoir ? D’accord, on n’a jamais lu 1984, ou regardé The Truman Show, mais on ne peut jamais savoir quand on est exposé au regard d’autrui !
Angoisse fit la moue.
Angoisse : Et c’est moi la paranoïaque de l’équipe, il paraît…

Raison : Alors il faut dire que le terme d’isekai se réfère aux changements d’univers ! Que c’est très très populaire en ce moment dans notre univers d’origine ! Et que nous suivons actuellement le schéma classique de la personne morte dans l’univers d’origine de celle qui lit l’histoire ou regarde l’animé, et qui finit réincarnée dans son histoire préférée, dans le rôle du méchant censé mourir à la fin de ladite histoire ! Et que sachant cela, nous devons tout faire pour sauver notre peau ! Parce que… QUI aurait envie de mourir ? Surtout en se réincarnant dans son univers préféré !!
Emporté par son discours, il s’était levé et brandissait son poing vers le plafond.
Fangirl : Ouiii, ouiii… Et on va finir avec un harem.

Raison, ramené au présent, se laissa lourdement retomber sur son siège, exaspéré.
Raison : Non, parce que Dragon Ball n’est PAS un jeu de drague !
Fangirl : Justement !! C’est ce que je lui reproche !! Et en plus, même si on rencontre Trunks, je ne vois vraiment pas comment réussir à le pécho !
Angoisse soupira de lassitude.
Angoisse : Moi, je continue la lecture.

Je pense qu’il faut que j’essaie de méditer. C’est tout sauf facile, puisque je n’arrête pas de réfléchir en permanence. Je ne dis pas que je suis intelligente. Pas du tout. Parce que ce n’est pas le tout de beaucoup réfléchir, ce qu’il faut, c’est réfléchir BIEN. De façon EFFICACE. Et LOGIQUE. Et ça, même si je tends à essayer de m’améliorer, ce n’est pas gagné…

Raison rougit.
Raison : Je suggère de rayer cette partie. Je la trouve inutile.
La proposition fut rejetée à deux voix contre une.

D’ailleurs, je ne peux pas mettre dans l’entrée 2 l’intelligence : je pense que Freeza l’est plus que moi. D’ailleurs, ça me fait flipper : si je m’en sors, comment je vais réussir à gérer l’empire ??
Bah, chaque chose en son temps. Il faut pour le moment que je me concentre sur "comment survivre jusqu’à la Terre ?" et "comment survivre sur Terre ?". Heureusement, pour cette seconde partie, j’ai plein de temps (pour y réfléchir). Malheureusement, pour la première partie, j’ai plein de temps (pour me démener pour survivre).

Entrée 4 a écrit:La méditation porte ses fruits !!
Ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas facile, mais je réussis à avoir accès aux souvenirs de Freeza !
Pas tout. Je n’arrive toujours pas à savoir s’il est un mâle ou une femelle (y a-t-il eu un sujet sur ça sur le forum, au fait ?), voire un spécimen asexué, ni comment peuvent se reproduire ceux de son espèce. Ce corps se fiche de moi. Surtout que comme il ne reste plus beaucoup du corps originel, je n’ai aucun moyen d’obtenir une réponse sans risquer ma peau ! Parce qu’évidemment, LA "zone sensible" n’existe plus ! (Et je ne me vois pas aller demander à Cold. Autant c’était amusant le "comment on fait les bébés ?" de ma précédente vie, autant là… Aussi drôle que l’idée puisse être, je n’ai pas envie de risquer ma vie aussi bêtement. Ça a beau ressembler à une fiction à deux balles, ça reste ma vie. La dernière, très certainement.)

Par contre, il va falloir que je trouve des idées pour m’habituer totalement à ce corps et aux prothèses. Parce que la méditation et les souvenirs, c’est bien, mais habiter entièrement le tout, ce serait mieux.
J’ai la base, pour marcher, par exemple. En fait, mon corps se place tout seul en "pas de canard", les pieds partant vers l’extérieur, mais c’est tout à fait naturel. C’est quand je tentais de marcher avec les pieds droits que ça n’allait pas : avant, j’avais des terminaisons étroites, maintenant j’ai des choses larges. Evasées. Donc si je ne veux pas me marcher sur les gros orteils, je laisse faire mon corps.

Fangirl : Hé ! Et si on en profitait pour se repasser la scène du réveil, quand elle a voulu aller à la porte ?
-On est à peine au troisième épisode que déjà tu cherches à faire du remplissage avec des scènes des épisodes précédents. Et après, c’est quoi ? Le générique qui mixe des images des deux premiers ? Tu te crois où ? Dans un animé du siècle dernier ?
Les regards convergèrent vers la nouvelle voix qui venait de s’exprimer. Le trio de minis Freeza actifs soupira.
Raison : Ironie… Tu ne nous avais pas manqué.

Le visage de Juke-box s’était ouvert à la ligne médiane pour laisser apparaître une sorte d’estrade de théâtre aux profondes ténèbres sur lesquelles se détachait un nouveau personnage. C’était un mini Freeza pas plus grand qu’un doigt à l’air dédaigneusement blasé, enveloppé dans une grande cape lui donnant des allures de chauve-souris au repos. Tout comme Juke-box avait sur son corps de métal des motifs rappelant les parties colorées du modèle d’origine, ce tout petit être portait des motifs sur sa cape de la même teinte que son crâne, d’un rouge orangé à tendance carotte.
Raison : Disons que je n’ai pas trop compris de quoi tu parlais, et que je suis d’accord pour l’idée. On continue la lecture.
Fangirl : Dommage, j’adore revoir la tête de ce soldat, quand il nous découvre avec notre pied sur la tête…

Comme pour la queue. Depuis un peu plus d’un mois que je la trimballe, je l’ai assimilée comme une extension, elle ne pose plus de problème. Oui, enfin, je n’en suis quand même pas encore à la bouger comme un bras. Genre là je ne pourrais pas soulever Vegeta avec en l’étranglant pour lui filer des gnons. De toute façon d’une ce passage est passé, de deux je n’ai aucune envie de faire ça. Ça sera déjà difficile de ne pas kyatter en le voyant, alors vouloir lui faire du mal, no thank you.
Plus intéressant : j’ai eu accès aux souvenirs des sentiments. Ou/et émotions. Zut, je n’ai pas accès à un dictionnaire pour vérifier la nuance entre ces deux termes. Parce que je suis sûre qu’ils ont beau être synonymes, il y a des subtilités entre les deux mots.

Raison : Par contre, ici, je suggère de rayer la suite de ce paragraphe. Je n’aurais jamais dû laisser Angoisse le terminer. Ça me fiche le bourdon, à chaque fois.
Cette dernière gonfla les joues.
Angoisse : Maieuh ! Je fais ce que je peux !
Ironie : HA ! HA ! HA ! Et voilà ! Ça a eu la flemme, et maintenant ça se plaint !
Raison jeta un regard blasé à Ironie.

Raison : Cela s’appelle ‘déléguer’. Une pratique que tout bon chef se doit d’employer.
Ironie : Oh, je vois. C’est beau de reconnaître que tu n’en es pas un souvent.
Le rouge monta aux joues de Raison.
Raison : Je vais la…
Fangirl : Raison ! La lecture continue !

Reprenons avec les émotions. Oui, plutôt émotions. Je crois que la meilleure des images serait celle d’un jardin où l’on aurait tenté de faire pousser plein de plantes différentes (correspondant aux différentes émotions et sentiments). Il y aurait la zone des petits pois, des tomates, des haricots… Et justement, la zone des tomates (allez, ça ressemble un peu à un cœur, hein), ben les graines n’ont pas pris, il y a à peine trois pieds sur tous les semis effectués, et en plus ils sont tout rachitiques, à peine une main de haut. Mais la zone n’est pas vide ! Non, puisque les orties, gardées en bordure parce que c’est utile [-X-]

Raison : HAAAA !! Angoisse, qu’est-ce que tu viens de faire ??
Cette dernière fit encore plus la moue.
Angoisse : Ben quoi ?? Tout le monde se plaint que mon analogie avec le potager nous fait déprimer, alors je nous ai fait sauter ce passage, puisqu’il nous rappelle que… Que… Qu’on est moooorts et qu’ooon verraaaaa pluuuuus maaaamaaaaaan… !!!
Raison et Fangirl échangèrent un regard, dépités.

Ironie : Je suis tellement contente d’être arrivée à temps pour partager avec vous ce moment de complicité et de fusion émotionnelle. J’admire tout particulièrement notre si admirable capitaine et son sens de l’à-propos, qui sait faire preuve de finesse dans les moments délicats, de sensibilité et de discrétion quand son interlocuteur est dans une situation difficile…
Raison : Merci de nous avoir partagé ton opinion qui n’intéresse personne, Ironie, et au revoir.
Ironie : Oh, non, je reste. Je pense que le spectacle n’est pas terminé. Je regrette juste de ne pas avoir de pop-corn. … Oh, zut. Je n’aurais pas dû dire ce mot. Bon, ben à très vite.

Raison soupira de soulagement en voyant le visage de Juke-box se refermer et entamer Pop-corn.
Les pleurs d’Angoisse s’étaient calmés, de leur côté, grâce à un câlin de Fangirl.
Fangirl : Allez, souffle fort dans le mouchoir !
Angoisse prit le tissu en boudant.
Angoisse : C’est bon ! Je ne suis plus une enfant !
Raison : Bon, on reprend… Et on ne saute plus de passage sans l’accord du commandant, compris ? Dire que moi, on m’a refusé la suppression d’un morceau, tout à l’heure… Pfff…

[…] Note : j’ai bien l’impression qu’il n’y a pas de canal lacrymal sur ce corps. Du moins le système d’hydratation des globes oculaires n’a pas d’accès à de grandes fontaines, comme chez les humains. Punaise, qu’est-ce-que j’ai envie de chialer, mais je n’y arrive pas. Ça fait encore plus mal.
Bon. Tentons de reprendre notre leçon de jardinage. Donc la parcelle de tomates n’a pas poussé correctement, voire pas poussé tout court, mais la place n’est pas vacante, puisque d’autres plantes y ont poussé. Celles de l’égo, principalement.
Tout est dans le besoin de la satisfaction personnelle. Tout dans l’autosuffisance. Faire par soi, pour soi. Les autres ne sont qu’un outil pour obtenir ce qui est désiré, et le désir n’est pas un moyen de remplir un vide en soi. Il n’est pas ainsi par manque affectif ou quelque chose dans ce genre. C’est juste sa nature.
Je m’arrête là. J’ai besoin de me vider la tête.

Entrée 5 a écrit:Je visite le vaisseau dès que je peux, parce que… Ben parce que je ne sais pas trop quoi faire d’autre.
J’ai tenté de donner un coup de main en cuisine et au ménage, sous prétexte -justifié- de chercher des activités pour m’habituer à ce corps de métal, mais je leur fais trop peur. Ça s’est mal passé à chaque fois. Je ne suis clairement pas la bienvenue.
Je me sens terriblement seule. J’ai beau aimer la solitude, il y a quand même une limite à ce que je peux tolérer. Deux mois sans personne avec qui parler un minimum de tout et de rien, entourée d’inconnus tous plus dangereux les uns que les autres -potentiellement, et pas directement, puisque ce corps est plus puissant qu’eux, mais leurs mots dans la mauvaise oreille pourraient avoir de graves retombées sur mon avenir-, ça tourne à la torture mentale.

Et je ne peux pas rester avec Cold. Vu ce que j’ai appris sur leur façon d’être, c’est trop dangereux, et en plus ce genre de personnes me hérisse.
Et puis…
Qui de nous deux est le plus fort ? Qui de Cold et Freeza aurait l’avantage, non, la victoire dans un combat ?
Cette question commence de plus en plus à m’obséder. Si j’étais sûre d’être la plus forte, je serais plus tranquille, mais…
Quand Trunks est arrivé, seul Freeza a mouillé la chemise, pour se faire découper proprement en très peu de temps.

Là, Cold, voyant qu’il n’aurait pas le dessus, a tenté de soudoyer mon saiyen préféré, et a fini en un instant avec un trou au milieu du torse.
D’un côté, je me dis que c’est juste du scénaristique. Il fallait rapidement en terminer avec eux, pour bien montrer la puissance écrasante de Trunks et ainsi mettre en exergue celle des Humains Artificiels : Trunks, qui avait pourtant réussi à éclater la famille la plus dangereuse de l’univers en dix minutes chrono (parce qu’il y était allé coolos tranquillos), était totalement impuissant face à eux, au point de chercher à modifier le passé pour tenter d’avoir une chance, au moins dans une ligne temporelle.

A partir de là, on peut imaginer deux choses (et peut-être plus, si j’avais pris la peine de lire tous les sujets sur la question sur le forum…). Ok, JE peux imaginer deux choses :
*Cold est réellement inférieur à Freeza, et il a "baissé culotte" face à Trunks, préférant la ruse à un affrontement perdu d’avance.
*Cold est supérieur à Freeza, et aurait pu tenter de combattre en évoluant, mais ça n’a pas été retenu pour passer vite fait à la suite, qu’importe que le résultat final eût été le même.

Fangirl : Dites, et si on abrégeait la suite ? Ce n’est plus intéressant, on n’y parle plus de Trunks…
Raison : Ça ne va pas, la tête ?? Écourter mon chef-d’œuvre ? Ma réflexion profonde et poussée sur nos chances de survies face à l’autre olibrius ?? On continue !

Après, il y a le fameux combat de la ligne temporelle où Trunks n’apparaît pas, et où Vegeta est là grand victorieux. D’ailleurs, si je me souviens bien (et avec l’espoir que ça ne fasse pas partie des fausses informations obscures trouvées dans les magazines des années ’90, comme cette histoire comme quoi Vegeta est le 33e prince saiyen…), Vegeta était censé atteindre le stade de super saiyen lors de cet affrontement. Info à garder avec des pincettes.
Quoi qu’il en soit, dans cette ligne temporelle, Vegeta finit sûrement par battre en premier Freeza, Cold ayant visiblement tendance à laisser faire son enfant pour des questions d’honneur
(parenthèse au passage : j’ai oublié de souligner un petit peu plus haut que Cold, quand il "invite" Trunks à entrer dans sa "famille" montre le même style d’attachement que j’ai ressenti en Freeza : tu es utile, je veux bien te reconnaître en tant qu’égal ou presque, et je me servirai de toi tant que tu ne m’auras pas prouvé que tu es bon à jeter. Et aussi le fait "d’investir" dans l’autre tant qu’on voit qu’il lui est possible de retrouver sa valeur. Sans quoi Cold ne m’aurait pas gardé en vie. N’aurait pas gardé Freeza en vie après sa cybernétisation. ET il avait peur de Trunks, oui, je sais.)

Donc je disais que Cold avait laissé Freeza combattre seul pour l’honneur, et peut-être aussi pour qu’il surmonte son trauma lié à Gokû. Et ce qu’importe que ce soit face à Vegeta ou à Trunks.
Mais une fois Freeza éliminé…
*soit Cold est moins fort, et même s’il est sûrement crevé, Vegeta arrive à gérer le monstre et à l’éliminer, sûrement aidé de Kulilin, Yamcha, Ten Shin Han et compagnie Piccolo (désolée, Piccolo, de te traiter de "compagnie" alors que j’ai fait le tour… Sans Gohan, ah, zut… Ils étaient combien ? 7 ? 8 ? 9 ? Qui j’ai pu oublier ? Je crois que j’ai tout le monde, dans les combattants.),

Fangirl : Tu es vraiment sûr que tu veux lire la suite ? Parce que pour moi, elle est un peu inutile…

*soit Cold est plus fort que Freeza, et… Et j’aurais vraiment dû aller lire ce qui s’est dit sur le sujet, parce que le fait que Vegeta doive gérer une puissance encore plus phénoménale après celle de Freeza me laisse perplexe. Même avec de l’aide. Et il n’a jamais été dit que Gokû s’était téléporté pour l’aider. Il me semble. Même si quelque part, c’est l’hypothèse la plus plausible. Cold se transforme, le groupe est dépassé, Piccolo et Vegeta mis probablement K.O., et là Gokû, tout frais, arrive et termine le boulot.
Sauf que ça ne colle pas, puisque dans ce cas comment Bulma aurait pu donner les coordonnées du point d’atterrissage du monoplace ? Ils n’en ont plus rien à faire… Et j’ai bien le souvenir comme quoi il est dit qu’ils ont géré sans Goku. (jeu de mot pourri inside.) ((ok, après relecture, je vois que je l’ai fait 2 fois de suite, avec père et fils, cette blague pourrie, sans même m’en rendre compte. Super. Alzheimer iz in za place.))
Quelque part, cela me fait pencher sur l’hypothèse que Cold est moins fort que Freeza.

Fangirl : Tout ça pour en arriver là…
Raison rougit de gêne.
Raison : Oui, ben… Il fallait bien explorer toutes les pistes à fond pour être sûr d’arriver à une conclusion à peu près correcte, hein.
Fangirl : Ouaiiis, ouaiiis…

Sauf que j’ai trop peur pour tenter de vérifier.
Déjà, je ne sais pas me battre, moi.
Ni utiliser le ki.
Si je fais quoi que ce soit qui viendrait à contrarier Cold, je ne sais pas comment je pourrais faire.
J’ai vraiment la trouille.
Vivement qu’on soit arrivés sur Terre.

Oh, j’allais oublier d’écrire que je viens de découvrir un coin vraiment paumé, dans le vaisseau, où un groupe fait de la musique…
Ça aussi, ça me manque tellement… Je suis restée les écouter, cachée, jusqu’à ce que je les entende bouger. Je vais y retourner dès que possible.
(Au moins ma trouille de Cold me permet de moins chouiner sur ma solitude. A tout malheur… =__= )

On frappa à la porte.
« C’est l’heure du rendez-vous. »
Elle ferma son carnet et le rangea sous son matelas, un sourire sur le visage.
« Super ! »
Elle attrapa un baluchon et sortit dans le couloir.

*******

Voilà...
J'espère que vous ne regrettez pas trop le voyage...
Air Heika a été heureuse de vous accueillir et espère vous revoir prochainement sur ses lignes...
Nota : je voulais vous mettre la version chantée de Pop-corn, telle que je l'ai sur le 45 tours, mais je n'ai trouvé que cette version instrumentale :cry:

(mais qui est celle que j'ai aussi en face B.)
Ah, et j'allais oublier : bon, j'ai quand même tenté de rajouter des sauts de lignes, finalement.
Et là, quoi qu'il arrive, je ne reprendrai pas une troisième fois ce chapitre.

Au secours ! Je me suis réincarnée en... -7V2-

Au secours ! Je me suis réincarnée en... -7V2-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en...

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en...

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en...

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en...

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -2-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -2-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -2-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -2-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3-

Re: Au secours ! Je me suis réincarnée en... -3-

Qui est en ligne ?