En tout cas si vous êtes adeptes de fics où un héros insipide fusionne 3 fois et se transforme en SSSJ627 en terassant un pseudo-méchant sans psychologie et sans histoire avec un Genkidama Rasengan en sauvant la Terre pour la 72ème fois et en rescussitant tous ses amis morts... vous vus êtes trompés d'adresse


KUROKI
Châpitre 1
Mauvais rêve 悪夢
On ne vit qu'une fois... C'est un fait. Une vérité indéniable. Pourtant, ce principe fut autrefois détourné : des objets en forme de sphère et au nombre de 7, appelés Dragon Balls, permettaient une fois réunis, de réaliser trois voeux. N'importe lesquels. Même celui-ci de rendre la vie... Des personnes en découvrirent un jour l'existence, et s'en servirent pour faire le bien. Mais ils finirent tout de même par mourir un jour... Leur esprit fut enfermé dans des stèles, à l'intérieur d'une pyramide. Par la suite, les hommes se mirent à rechercher les Dragon Balls, mais pour des raisons beaucoup moins nobles. Une scientifique du nom de Bulma Brief avait conçu un radar capable de détecter les signaux électriques émis par ces boules... Son invention lui valut d'être assassinée. D'abord, seules quelques personnes les recherchaient, mais l'avancée de la technologie permettait de fabriquer des détecteurs toujours plus perfectionnés à partir de l'original, qui étaient vendus sur le marché noir. Très vite, ce furent des petites bandes, puis des groupuscules, puis des organisations plus importantes, puis des communautés entières qui cherchèrent à s'approprier les Dragon Balls. Ensuite, le Dragon Radar fut utilisé comme matériel militaire.
En l'an 1127, une guerre sanglante éclata, et après plus d'un siècle de combat, en 1249, un général réussit à réunir les 7 boules magiques et invoqua le dragon Shenron, auquel il demanda la vie éternelle d'abord, puis l'extermination de tous ses opposants ensuite. Mais ce second voeu ne fut pas réalisé... Le dragon hurla de douleur, s'illumina, puis vola en éclat... Les Dragon Balls étaient transformés en pierre, et réduits en poussière. Le combat interminable qui coûta la vie à plus de trois milliards de personnes et détruisit la plupart des forêts et rivières n'avait servi qu'à satisfaire les caprices d'un seul homme...
Mais il n'est pas dans la nature des humains d'assumer leurs erreurs. Car une communauté avait brillé par son absence dans ce conflit insensé : les Sarunins. Les hommes ayant la particularité physique d'avoir une queue de singe. Cette epèce était naturellement pacifique, et bien que certains humains refusaient également cette guerre, ceux qui avaient fait couler le sang pour servir leurs interêts rendirent les Sarunins responsables de la décadence de l'humanité... Et ces derniers devinrent très vite des boucs émissaires...
" Rejoindre les rangs des Sarunins est un crime passible de mort !
Porter assistance à un Sarunin, quelque soit la situation, est passible de prison à vie !
Toute liaison amicale ou affective avec un Sarunin est prohibée !
etc."
Bien sûr, les Sarunins qui avaient le malheur d'être capturés étaient torturés, humiliés en public, avant d'être exécutés. Mais loin de s'appitoyer sur son sort, cette noble race se réfugia là où les humains n'iraient pas les chercher pour les exterminer... sous terre. Et l'espèce prospérait et se développait avec des idéaux et une culture propre, loin des préjugés et de la barbarie. Dans la cité d'Arata, tout le monde vivait en harmonie... Mais il fallait bien s'approvisionner à l'extérieur en minerais et en nourriture, ce qu'il n'y avait pas vraiment en abondance, sous terre... Et en fin de compte, cette vie n'était pas celle méritée...
7 avril 1788. Dans les plaines enneigées de Chiyuki, un jeune Sarunin de 22 ans, aux cheveux noirs et à la veste grise, ainsi que son meilleur ami âgé de 20 ans, aux cheveux blancs, muni d'une épée et portant au bras gauche un anneau métalique gravé, couraient pour échapper à la horde de fanatiques qui les avait pris en chasse. Pour les humains, chasser du Sarunin, c'était comme traquer du gibier... Leurs "proies" étaient plus fortes physiquement, mais trop peu nombreuses... Les deux traqués trouvèrent refuge dans une cavité, leurs poursuivants espérant que le lapin les mènerait à son terrier. L'un des humains s'approcha doucement de la cachette... Le Sarunin aux cheveux blancs l'aggripa, plaqua sa main gauche devant la bouche du chasseur et lui mit son épée sous la gorge. L'autre Sarunin, appercevant tout un groupe à quelques centaines de mètres de là, conseilla à son ami d'éliminer le prisonnier, par précaution... Mais le bras du jeune homme resta comme paralysé. Le pauvre garçon n'avait jamais tué qui que ce soit. Il n'avait pas le mental nécessaire... Il était faible, si faible, trop faible... L'autre lui prit l'épée des mains et exécuta l'humain, mais se crispa brusquement peu après, avant de s'écrouler dans la seconde qui suivit. Sa queue était parcourue par un puissant courant électrique... Puis une seconde décharge frappa de plein fouet lla même cible, affaiblie par le premier coup, mais dans le dos cette fois. Il était déjà à moitié mort et ne put que conseiller à son camarade de prendre la fuite...
Ce dernier comprit enfin, en voyant l'interrupteur que l'humain tenait dans sa main gauche : un signal de détresse. S'il l'avait tué de suite, ce chasseur n'aurait peut-être pas eu le temps de prévenir les autres. Ses sentiments et sa faiblesse d'esprit étaient seuls responsables de cette situation. Alors qu'il s'apprêtait à s'enfuir en emportant le corps affaibli de son ami, un 3ème décharge frappa et acheva celui-ci.
Il vit alors, à une centaine de mètres de là, un tireur embusqué tout de blanc vêtu, et tout un groupe d'humains se dirigeant vers lui à vive allure. Ces monstres connaissaient les faiblesses de leurs proies par coeur, depuis le temps... Voyant le corps inerte de son ami, son regard vitreux et le filet de sang qui coulait de sa bouche, le jeune homme décida de suivre son conseil. Ne prenant pas la peine d'emporter son corps, il frappa de toutes ses forces dans le sol pour soulever un épais nuage de neige qui lui permit de s'enfuir sans être suivi...
Au moment où le poing frappa le sol... Je me réveillai enfin. Ce n'était qu'un rêve... Ce rêve me rappellait sans cesse ma faiblesse passée... Les inscriptions sur l'anneau que je portais au bras irradiaient, comme à chaque réveil. Cet enfant qui prit la fuite, laissant le corps de son meilleur ami à ses bourreaux... C'était moi, un an plus tôt.
à suivre...