Fanfiction: A.G.P.

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Messagepar RMR le Sam Nov 24, 2007 1:37

Bon, j'aime toujours autant. Mais j'aimerais bien connaître les projets de ce Berduck non rebelle. Je veux dire les projets à long therme. Je doute qu'il songe sérieusement à s'installer sur Terre et je m'interroge quant au fait qu'il ne cherche plus trop le pourquoi du comment de son arrivée sur Terre (idem pour les héros). Je dis ça parce que j'ai l'impression que ça commence à tourner en rond, sans but évidents.

Enfin, je me demande pourquoi Boo se met à parler comme un débile. Je sais qu'il est pas bien malin, qu'il fait plein d'onomatopées, mais quand il parle, ses phrases sont bien construites...
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Messagepar Masenko le Sam Nov 24, 2007 15:20

RMR a écrit:Bon, j'aime toujours autant. Mais j'aimerais bien connaître les projets de ce Berduck non rebelle. Je veux dire les projets à long therme. Je doute qu'il songe sérieusement à s'installer sur Terre et je m'interroge quant au fait qu'il ne cherche plus trop le pourquoi du comment de son arrivée sur Terre (idem pour les héros). Je dis ça parce que j'ai l'impression que ça commence à tourner en rond, sans but évidents.

Enfin, je me demande pourquoi Boo se met à parler comme un débile. Je sais qu'il est pas bien malin, qu'il fait plein d'onomatopées, mais quand il parle, ses phrases sont bien construites...


ahh ça me fait réfléchir ce que tu me dis là... Mon Boo est donc "mauvais" parce que mon but n'étais évidemment pas de le débiliser... Mais en relisant après ton commentaire, c'est vrai que comme j'en dis pas grand chose, je le débilise un peu... Il va falloir que je révise ça ! D'autant que j'en aurais encore besoin après donc je vais m'appliquer à bien le faire passer... Je demanderais bien l'avis à tous le forum dans la section adéquate quant à "l'intelligence" et ses rapports concrets avec le monde depuis la fin du manga...

Et une des raisons pour laquelle il y a cette impression de lenteur en ce moment c'est que j'arrive un peu à un moment "charnière" donc vachement déliquat... Je peux pas l'aborder comme ça et il y a le pourquoi de la présence de Bardock mais j'essaie d'attirer l'attention sur les autres personnages... Ce chapitre ne fait rien avancer pour le saiyen tomber de nulle part mais je crois qu'on en apprend plus sur le contexte, non? Aurait-il fallut un chapitre plus long pour à chaque fois mettre un passage de "l'intrigue" ?... Ne serait-ce pas trop long?

Et je suis loin d'écrire facilement et clairement du premier coup donc pour le moment, je tate le terrain... J'ai mes idées mais faut qu'elles tiennent debout et correctement et surtout faire passer mon histoire le mieux possible.

Vos encouragements me motivent! Merci beaucoup ^^ Maintenant que mon ordi "revit" je vais pouvoir, je crois, réécrire petit à petit en prenant vos questions et vos remarques en compte !

A bientôt!
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Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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Messagepar Masenko le Dim Déc 16, 2007 15:57

Ce chapitre ne satisfera pas encore beaucoup RMR vu qu'il ne sert pas à faire avancer la trame principale mais bien à donner un contexte à tout ça... Etant attachée à tous les personnages, je me dois de ne pas les oublier. C'est donc un petit chapitre transition, que j'ai essayé de rétrécir le plus possible parce que c'est vrai qu'il ne fait pas avancer le Schmilblik comme on dit (merci Coluche...) mais j'ai pris du plaisir à l'écrire.

Normalement, ce sera le seul chapitre à ne servir uniquement à l'ambiance et à la remise en contexte de la suite...

Bonne lecture. N'hésitez pas à commenter. Ici, je crois qu'il y a plus à dire sur la forme et non le fond... Mais n'hésitez pas à commenter les deux :lol:
Le reste de mon histoire est encore commentable aussi biensur ;)


Chapitre 8 : Les métiers

« Attendez avant de traverser ! » dit Goten en agrippant le bras d’un des petits garçons de sa classe qui voulait se précipiter sur la route pour rejoindre l’autre trottoir. Il le remit dans le rang et s’approcha du poteau du feu de signalisation pour pousser sur le bouton qui accélérait, théoriquement, le passage du feu au rouge pour la route. Il eut à peine le temps de pousser un demi soupire qu’il fut attiré par la voix de sa stagiaire qui gérait le groupe d’enfants âgés de cinq à huit ans à l’arrière. Miiky, Yanu et Zarina ne faisaient pas partie de sa classe. Il était instituteur dans une petite école à Niku city, en banlieue, tandis que son fils avait été placé dans la même école que les deux autres, dans la capitale de l’ouest. Deux petits se disputaient à l’arrière du rang, l’étudiante de première année essayait activement de les faire se réconcilier pour qu’ils se reprennent la main avant de traverser pour plus de sécurité. Sentant qu’elle ne s’en sortira pas seule, Goten décida d’intervenir.

« Mademoiselle ? Venez à l’avant, s’il vous plait. » La jeune fille s’exécuta, intimement soulagée de s’éloigner de cette dispute qu’elle n’arrivait pas à gérer. Ils échangèrent leur place. L’instituteur s’accroupi au niveau des deux petits garçons qui n’arrêtaient pas leur « conversation » en gigotant dans tous les sens. « Alors, ici… Que se passe-t-il ? » Les deux garçons levèrent les yeux plein de larmes et de colère vers leur maître, leurs bras et poings crispés sur leur petite poitrine.

« Y me tape ! » fit l’un des deux, avant de reprendre sa moue fâchée.

« Parce que y dit des gros mots ! » ajouta l’autre, en tentant de nouveau de frapper son opposant.

Goten ne changea pas d’expressions, ce genre de dispute était très courant à cet âge.

« Je vois… » fit-il. « Mais on ne punit pas le mal par le mal. »

« Mais il est bête ! »

« Il est méchant ! »

« Si vous ne vous réconciliez pas, vous ne pourrez pas entrer à l’aquarium. » déjà les enfants changeaient d’air. « Si les requins voient que vous ne vous aimez pas, ils vous mangeront tous les deux ! » La bouche des enfants s’agrandirent de stupeur et de crainte. Moins d’une seconde plus tard, les deux petits se prenaient à nouveau la main sagement. « C’est bien. Et redevenez amis, c’est plus sage… Il est possible que les requins vous attaquent tout de même dans un accès de colère, vous pourrez mieux vous défendre si vous vous réconciliez vraiment, parce que l’amitié peut tout vaincre ! » Les deux petits se regardèrent discrètement, l’un d’eux se risqua à sourire à l’autre qui lui rendit aussi un signe de trêve en resserrant leur lien. Goten regagna l’avant du rang, la stagiaire l’avait regardé faire avec attention et avait été très impressionnée. « Tout est réglé. »

« Waw ! J’ai encore beaucoup à apprendre. » réalisa la jeune fille.

« ça viendra. » sourit l’instituteur. Le feu passa enfin au vert et ils allèrent tous de l’autre côté sans autre forme d’incident. Goten rassembla sa troupe autour d’un banc à l’entrée d’un petit parc. Ils n’étaient pas encore arrivés à l’aquarium mais Goten avait une dernière petite chose à faire. « Je vais à la banque chercher l’argent pour le déjeuner et les billets d’entrée, attendez-moi ici, j’en ai pour cinq minutes. » La stagiaire avait un peu peur de rester seule avec les enfants, elle savait qu’elle n’y était pas autorisée… « Je n’en ai que pour cinq minutes ! » répéta l’instituteur, sentant le doute dans les yeux de la jeune fille de 18ans. Goten tourna les talons et traversa la rue en trottinant vers la banque qui était juste en face. Il fronça les sourcils en entendant la cloche de la ville sonner. Il leva les yeux pour apercevoir qu’il était déjà midi passé de quart… Il accéléra le pas vers la banque, priant pour qu’ils ferment à midi et demi et non pas à midi pile… « Et merde ! » s’exclama-t-il en voyant l’horaire. C’était effectivement fermé. Il posa quand même son front sur la vitre pour voir si il y avait encore quelqu’un dans le bâtiment. Il crut voir une silhouette alors il décida d’essayer quand même d’ouvrir la porte, il avait vraiment besoin de ces billets et de cet argent pour le déjeuner… Son visage s’illumina quand la porte s’ouvrit sur la pièce sombre. Soulagé, il referma derrière lui et se dirigea vers les guichets illuminés par les panneaux qui indiquaient la direction des sorties de secours, allumés en permanence. « Bonjour ! Désolé d’être entré, mais la porte n’était pas verrouillée et… »

« …Maintenant tu fermes ta gueule et tu poses tes mains à plat contre le guichet. » entendit-il après un petit clic et la sensation d’un objet froid frôlant sa tempe. Goten obéit, retenant un soupire lassé. Il se laissa traîner vers le fond de la salle à droite par un homme brusque qui gardait le revolver contre la tempe de son nouvel otage. Le malfaiteur ouvrit une porte et le poussa à l’intérieur. « Eh ! Les gars ! Qui a oublié de fermer la porte ? » demanda-t-il une fois la seconde porte refermée.

« Crétin. C’est toi qui devais la fermer ! » lui répondit un de ses complices. « On est pas encore repéré ! On a besoin de temps ! Retourne faire le guet et ferme cette porte ! On va bientôt téléphoner… »

« Mais… Pourquoi ne pas allumer et faire comme si c’était ouvert ? y’aurait plus de monde… » dit un deuxième homme dans la salle, satisfait d’avoir un otage supplémentaire.

« On sera repérer, je t’ai dis ! Les coffres ne sont pas encore tous vidés, et puis c’est moi le chef, c’est moi qui décide ! » Le kidnappeur de Goten soupira et sortit de la pièce pour retourner à son poste et fermer la porte. Le demi-saiyen n’avait pas été oublié, un pistolet n’avait jamais quitté sa tempe une seule seconde. « assieds-toi là ! Et pas de blague ! De toutes façons, on est cinq hommes armés jusqu’aux dents. »

« J’ai compris. » dit Goten sans aucun ton particulier. Il essayait de faire le terrifié pour ne pas qu’on se méfie de lui mais il était bien un piètre comédien. Il s’assit maladroitement par terre tout en gardant ses mains levées et garda le regard baissé. Ils étaient dix-sept otages à présent, sept hommes, neuf femmes et un bébé. Calme, pour l’instant. Il n’y avait qu’une des femmes blessées, une brune d’une vingtaine d’années, elle tenait fermement son bras ensanglanté, le père de Yanu ne su dire si elle le tenait pour calmer la douleur ou arrêter le saignement, il n’entrevoyait que ses yeux noisettes fixant avec insistance et haine l’un des malfaiteurs.

Après quelques longues secondes de silence, le surveillant le plus proche de Goten lui adressa la parole. « Et qui t’es, toi, le nouveau ? T’es quelqu’un d’important ? T’es riche ? » Il s’ennuyait et était content d’avoir un nouvel arrivant. L’intéressé tourna la tête lentement vers lui « Ben fais pas cette tête-là… C’est logique qu’on te demande si t’es riche… Plus t’es riche et important, plus on donnera de thunes pour te récupérer… »

« J’ai un jeans qui commence à s’user et une chemise sans marque… ça se voit que je ne suis pas riche, non ? Imbécile… » pensa le demi-sang. Il ne répondit rien tout haut pendant un moment.

« Eh ! Je te cause ! » reprit le malfrat. Toujours aucune réponse de la part de Goten. Il voulait rester calme, il ne voulait pas faire d’excès de zèle, il voulait attendre les secours comme tout le monde, bien que ce fut difficile de résister à l’envie de se défendre. Mais là n’était pas son rôle. Il devait rester à sa place, Il devait se persuader ! Si il se défendait, ça allait faire encore des histoires…

« Je… Je suis instituteur. » dit-il finalement avec une petit voix timide. Le ton inquiet qu’avait pris le frère de Gohan fit rire tous les kidnappeurs en chœur, avec la réponse tardive, il était vrai que la réponse de Goten dans le silence avait quelque chose de risible.

« Allez ! faites les tous reculer vers le fond ! Exécution ! » fit soudainement le chef de la bande après avoir jeté un coup d’œil à sa montre. Il regarda l’assemblée d’otages qui rampaient sur les fesses vers l’arrière, surveillés de près par leurs gardiens. « Dans moins d’un quart d’heure, on comprendra qu’il se passe des choses pas net, ici… On va téléphoner à la police avant et demander une rançon pour chacun d’entre vous… J’espère que vous resterez tranquilles… Sinon… » il chargea et arma son énorme pistolet dans un bruit mécanique qui fit frissonner les trois quart des otages. « Et toi, arrêtes de faire l’imbécile ! Tu crois franchement qu’il va te le dire si il est riche ? » Cette remarque était évidemment destiné à son acolyte qui avait entamé une « conversation » avec Goten.

« Ben non, mais bon… On sait jamais, dans le stress il aurait pu parler… »

Le chef se tourna ensuite vers le fond de la salle où il y avait une autre porte ouverte. « Alors, là-bas, ça avance ? »

Un de ses hommes arriva vers lui, le sourire aux lèvres. « Ouais, chef ! C’est fini ! Tous les sacs sont remplis, il ne reste plus rien ! »

« Parfait… » il sortit alors son téléphone portable pour appeler la police. « Allô ?... C’est pour vous annoncer un cambriolage à la banque Couronne de la rue Sukiyaki. » il éclata soudainement de rire au téléphone avant de continuer. « Non, non… Moi je ne suis pas blessé, je suis le responsable des cambrioleurs… Nous tenons en otage les employés, le directeur, sa famille et les quelques clients… Nous demandons deux millions de zénis par tête, le double pour les employés et le triple pour le directeur et chaque membre de sa famille. » Les sirènes de la police se faisaient déjà entendre au loin, le commissariat était tout proche. « Vous avez fait vite, comme je l’espérais… Vous verrez à quel point je ne rigole pas. » Il raccrocha sans attendre de réponse et fit à un de ses hommes. « Attache une des femmes avec une ceinture chargée et va sur le palier accueillir nos amis les poulets ! »

Goten était sidéré, non seulement ils cambriolaient une banque juste avant un temps de midi pour pouvoir vider les coffres sans peine d’être suspectés mais en plus, ils osaient demander une rançon… Et ils étaient bien équipés ! Les ceintures explosives étaient à commande à distance, chacun des malfrats portait un gilet pare-balle, ils étaient également armés jusqu’aux dents et nombreux. « Après tout, c’est normal qu’ils aient besoin de tant d’argent pour que chacun aie sa part. » finit par raisonner le fils de Goku.

« Non, laissez ma femme ! Pitié ! Ne lui faites pas de mal ! » dit soudain un homme, en larmes, non loin du demi-saiyen. Sa femme avait été sélectionnée pour être équipée de la ceinture tueuse et suivre un des kidnappeurs pour faire pression sur les policiers pour leur faire comprendre que rien de tout ceci n’était une plaisanterie.

« T’inquiète pas ! » répondit le malfrat qui coupait la sécurité de la bombe. « ça sera de la faute aux flics si elle meure… Puis ça sera pas une énorme perte, c’est une cliente, elle ne vaut qu’un million, eheh… » et il emmena la femme impuissante avec un rire goguenard sous le regard désespéré du mari. Le comportement des kidnappeurs dégouttait de plus en plus Son Goten. Il vit le chef appeler quelqu’un d’autre.

« Les gars, ici, tout est ok, les coffres sont vidés et la rançon ne devrait pas tarder ! Et de votre côté ? » il écouta la réponse de l’interlocuteur puis continua « Bien, vingt-trois otages, c’est pas mal du tout, bravo ! Je contacte les trois autres points d’attaque ! A plus tard ! » il raccrocha et rangea son téléphone, visiblement satisfait, tout se déroulait comme il le voulait.

« Vous… Vous faites plusieurs casses en même temps ? » comprit Goten, estomaqué. Il n’avait pas pu se taire, c’était sortit tout seul. Il avait de plus en plus de mal à se comporter comme un simple petit instituteur de banlieue.

« C’est ça, mon pote… Mais tu sais que c’est pas poli d’écouter les conversations et de poser des questions comme ça ? » Il gifla furieusement Goten qui se laissa tomber sur le côté, feignant que le coup lui avait fait quelque chose.

« Eh ! C’est injuste de le frapper ainsi ! » intervint la seule femme attachée qui était également la seule blessée. « Votre coup ne marchera jamais ! » Goten fit mine de se redresser difficilement vers elle. Elle continua dans sa direction. « Ils prennent cinq banques en même temps, ils sont une cinquantaine dans cette bande ! Ils sont totalement mégalo ! »

« Ta gueule !! » se fâcha le garde le plus proche d’elle en la giflant furieusement. Elle s’étala de tout son long dans un gémissement de douleur, mais courageusement, elle se remit en position assise, digne. « On devrait les bâillonner, chef ! »

« On a utilisé tous les adhésifs pour les bombes, et puis c’est tellement marrant de les frapper quand ils l’ouvrent trop ! »

« Ren…Rendez-vous ! Aaah !!... » entendit-on crier de manière craintive et étouffée à cause de la distance, de l’extérieur. C’était le responsable de la police, qui était totalement dépassée. Des coups de feu retentirent, c’était le malfrat en face d’eux qui venait de leur faire peur pour qu’ils reculent se réfugier derrières leurs voitures.

Goten grimaça, ils étaient vraiment dans une toute petite ville et le commissariat n’était pas préparé à ce genre de grosse attaque. La police de Satan city, bien plus conséquente, avec à sa tête Videl Satan, devait sans doute faire face à une prise d’otages bien plus conséquente que celle-ci, ils ne pouvaient donc pas venir aider la brigade de ce gros village.

« Eheh… C’est encore plus facile que prévu… » marmonna le chef armé qui regardait par les stores ouvert les policiers désemparés à l’entrée de la banque.

« Voi…Voilà une partie de la rançon, libérez le nombre de gens qui valent cette somme, la suite arrive ! » entendit-on de la voix de, semble-t-il, le chef de la police.

Goten soupira, c’était vrai que la police avait cédé bien vite… Mais avaient-ils un autre choix ? Il sursauta et sentit sa colère monter en entendant le chef des brigands prendre la parole pour parler à celui qui venait d’amener une partie de la rançon à l’intérieur.

« On en profite. Ne leur rendez personne. » l’homme a qui il s’était adressé acquiesça puis il prit son talkie-walkie et dit à l’homme qui était dehors, près de la femme-bombe. « Fais monter les enchères. Et vite, on a pas toute la journée, donne leur une heure. Enclenche une minuterie sur la femme et éloigne-toi. On sait jamais, ils pourraient être trop lent… »

« Meutriers !!! » hurla l’effrontée du fond de la salle déjà blessée à deux reprises pour avoir intervenu à tort et à travers. Goten n’en pouvait plus lui non plus.

« Tu ne tiens pas à ton genou, pouffiasse ? » demanda le gardien qui s’était déjà énervé une fois sur elle en la braquant avec son pistolet. Il tira. Tout le monde retint son souffle avant d’entendre l’os craquer et l’effrontée hurler. Aucun des deux ne vint. La balle avait été déviée par une mystérieuse force. Un silence perplexe ampli la salle. Personne n’avait remarqué que Goten n’était plus dans la même position, il était tourné vers l’attaque. Personne ne le vit non plus ranger la balle discrètement dans sa poche. Il espérait secrètement que la jeune femme arrêterait ses provocations. C’était la première fois qu’il se trouvait dans cette situation et il avait un peu peur d’empirer les choses au lieu de les arranger si il continuait ainsi. Il reprit sa respiration lorsqu’il fut certain que les malfrats ne l’avaient pas capté.

Hélas, la jeune femme inconsciente et en colère ne comptait pas se taire.

« Avec un pistolet en plastique, vous n’irez pas loin ! » se moqua-t-elle.

Goten grimaça en sentant que cette fois, il allait être plus difficile de sauver la situation sans se faire voir. Tout alla très vite. Un autre garde avait tiré dans le dos de la fille, le demi-sang se déplaça à grande vitesse pour intercepter la balle et pour que les bandits ne s’interrogent pas sur son déplacement dans la pièce. Soudain, il neutralisa un autre pistolet tout proche qui glissa à terre. Dans l’incompréhension et la panique soudaine, un troisième gars à l’opposé de la pièce avait tiré sur le flingue volant, créant un mouvement de panique dans les otages qui reculèrent tous dans un mouvement de défense, se collant les uns aux autres.

« Qu’es-ce qui se passe, ici ? » hurla le chef qui avait assisté à la scène, toujours à l’avant de la pièce. Un silence empli d’angoisse suivi son cri. « Je répète ! Qui est responsable de tout ça ? » Pas de réponse, chacun savait qu’il allait souffrir si il répondait…

« M… » Goten évita une nouvelle fois la catastrophe en posant sa main sur la bouche de la fille en colère qui ne cessait d’énerver davantage les preneurs d’otages.

« Taisez-vous ! Vous n’arrangez rien avec un comportement pareil. » lui murmura-t-il à l’oreille. Elle lui lança un regard désespéré et en colère. Le saiyen soupira et la lâcha. Elle grimaça de douleur, sa blessure au bras s’était réveillée un instant.

« Eh ! Arrêtez le copinage, là ! » Sur ces mots, le chef arpenta la salle en enjambant les otages et empoigna la blessée sans ménagement. Elle ne put retenir un cri de douleur qui fendit le cœur de Goten.

« Vous lui faites mal ! » fit-il remarquer vivement. Le patron lui lança un regard méprisant et moqueur avant de continuer sa route, tirant une nouvelle fois sur le bras de la jeune femme qui pleurait de mal. Pire encore, par jeu, il arracha un morceau du t-shirt de la prisonnière et la bâillonna avec, sans aucune douceur, se délectant de la colère qui montait petit à petit en Goten. Toujours sans le lâcher des yeux, il termina d’enfler sa colère en attachant une ceinture explosive autour de la taille de la fille. Le fils de Goku baissa les yeux, pas par soumission mais pour ne pas amplifier sa colère et risquer de blesser les autres otages. Mais il décida d’agir. Le chef de bande avait fait une bêtise… Une énorme bêtise.

« Comme ça, tu te tairas, l’instit’ ! » termina le malfrat en jetant la jeune fille à terre à l’écart des autres.

Les négociations à sens unique continuaient à l’extérieur, la police était vraiment dépassée et commençaient à être à court d’argent.

« On a pas assez pour tous les otages, dépêchez-vous, dans cinq minutes, madame mon otage explose. » dit le malfaiteur à l’extérieur qui était chargé du chantage, déjà à l’écart pour ne pas être blessé par l’explosion imminente.

Goten décida d’agir. Les malfrats n’avaient aucun l’air de s’y connaître assez en art martiaux pour suivre ses mouvements. Neutraliser toutes les armes et les ceintures explosives permettrait à la police de prendre le dessus. Il analysa la situation et le matériel qu’il leur restait. Et il passa à l’action. Il neutralisa un premier pistolet qui vola des mains du malfrat sans que celui-ci ne comprenne.

« Eh !! Mais… Qu’est-ce qui se passe ? »

« Arrête tes bêtises, c’est pas drôle ! On a pas que ça à faire… » répondit un autre.

« Mais je vous jure, mon arme a sauté toute seule ! »

Comme pour appuyer ses dires, une deuxième arme en face sauta « toute seule » des mains d’un de ses collègues… un troisième, pris de panique et croyant avoir vu une forme bouger, pointa son propre pistolet dans le vide et appuya sur la gâchette ! Rien de sortit… Quand il regarda son arme, il constata qu’elle était toute tordue et hors d’usage.

Un silence livide et tendu ampli la salle. Aussi bien les malfrats que les otages avaient peur de la nouvelle tournure des choses. Aucun ne comprenait.

Vlan ! Une nouvelle arme vola. Puis une autre. Un des propriétaires des armes voulu se pencher pour ramasser un des pistolets qui avaient valsés à terre. Il constata avec horreur qu’ils étaient tous mis hors d’état de marche.

« Cette banque est hantée !! » paniqua soudainement un autre complice.

Histoire d’empirer encore les choses, Goten reprit ses actions invisibles en se mettant même à frapper soudainement – pas trop fort – les malfrats. L’effet fut immédiat, la panique s’empara d’eux et bientôt, le demi-saiyen pu courir dehors en arrachant en passant la ceinture explosive de la dame qui tomba sous le choc. Goten continua de courir et lança directement la ceinture dans le ciel le plus haut possible, avec le choc, elle allait éminemment exploser. Un feu d’artifice éclata au-dessus de la foule et les policiers qui étaient devant la banque. Ces derniers firent une ovation à Goten qui, dans le stress de rater son coup, s’était arrêté lui aussi pour regarder la ceinture exploser. Il comprit à ces acclamations qu’il était repéré. Il n’eut pas le temps d’être déçu, le kidnappeur qui avait emmené la dame dehors tira sur lui à bout portant. Il éjecta la balle avec son bras et assomma l’homme d’un coup de poing. Les policiers en profitèrent pour venir menotter l’assommé.
Goten retourna à l’intérieur et attaqua franchement les autres qui étaient toujours dans la panique, pensant être dans une maison hantée. Le fils de Goku s’occupa de tout le monde très rapidement, la bande de voleurs était trop hébétée pour répliquer de manière raisonnable et efficace.

« C’était toi !! » entendit Goten dans le capharnaüm qu’il avait engendré.

« Sortez tous !!! Maintenant !! » cria le sauveur aux otages avant de finir d’assommer les kidnappeurs.

Dans l’agitation, le patron comprit que c’en était fini de leur opération… Ils n’avaient pas été assez prudents… Il décida d’assurer ses arrières en emportant la fille du directeur, Penny, celle qu’il avait déjà blessée et attachée près de lui. Il sortit par la fenêtre. Les policiers, trop occupés à menotter les malfrats et à récupérer les otages, ne firent pas attention à lui.

Quelques minutes plus tard, Goten, plus calme, sortit encore du bâtiment, portant deux sacs d’argent sur le dos.

« Tenez. » dit-il au policier le plus proche. « Les autres sont au fond de la banque près des coffres. »

« Merci beaucoup, jeune homme, vous nous avez beaucoup aider ! Quel est votre nom ? Comment pouvons-nous vous remercier ? » demanda le chef de la police qui venait de le rejoindre.

« Oh… Ne vous inquiétez pas, je ne veux rien comme récompense, oubliez moi, merci beaucoup. Mais… » en parlant, il avait jeté un coup d’œil aux otages sauvés et il vit l’un d’eux, un homme en costume, parler de manière paniquée à un agent de police. Il entendit le mot « Penny » perdu dans la phrase et comprit tout de suite… Elle n’était pas là et il n’avait pas touché au chef des bandits qui avait dû filer à l’anglaise avec elle. « Merde !! » jura-t-il pour lui-même. Il s’éloigna des deux policiers qui en étaient encore à le remercier à lui demander ce qu’il voulait en retour. Goten n’écoutait plus. Il réfléchissait… Devait-il retourner près de ses élèves ou partir à la poursuite de la fille du directeur ?

« Sois raisonnable, Goten… » se dit-il en lui-même, regardant vers le parc où attendaient sagement et anxieusement sa classe et sa stagiaire. Cette dernière le vit, sain et sauf et lui fit un signe de main que le frère de Gohan remarqua… Mais il n’y répondit pas, plongé dans sa réflexion.

« Monsieur ? Monsieur ! » appelait le policier près de lui. Il vit Goten secouer la tête, il venait de se décider. Il tourna les talons vers l’opposé du parc et se mit à courir dans la direction où avait probablement dû partir le kidnappeur et son dernier otage.




« Du calme, ça va très bien se passer. » assura Gohan, la voix assourdie par un masque de chirurgien. Il était penché sur un patient, les mains derrière le dos. « Ne trembler pas, c’est très facile, vous avez toute la place qu’il faut en plus. »

« Facile à dire. » répondit la stagiaire, dont c’était la première pratique sur être humain vivant. Deux autres chirurgiens regardaient la scène de l’extérieur de la salle, à travers une vitrine d’un air ampli de doutes malgré la confiance qu’ils avaient en l’éminent Docteur Son Gohan.

La nouvelle termina ce qu’elle avait à faire à l’intérieur du patient.

« Eh bien, voilà ! » fit Gohan d’un air enjoué. Sa stagiaire soupira de soulagement. « Aiguille et fil. » ordonna-t-il ensuite. « non, non, pour elle, encore. Elle doit finir le travail. » l’infirmière obéit et donna le matériel pour refermer le corps du patient à la stagiaire qui n’osa pas discuter. « La chirurgie c’est pas compliqué… C’est toujours le même schéma : ouvrir, opérer et refermer. Froidement. » Il avait dit cette dernière phrase avec un air un peu las. Il attendit de rencontrer les yeux de la jeune fille qui avait entamé son travail de couture pour lui dire. « Voilà, vous n’avez plus besoin de moi. Au revoir, mademoiselle. » et sous les yeux ébahis et abasourdis des deux médecins chargés d’observer et de la stagiaire qui n’avait pas fini de recoudre le patient, Gohan quitta la salle d’opération en retirant ses gants et son masque d’un air des plus naturel.

Il se dirigea vers la salle de repos pour échanger sa blouse stérile contre une blanche de médecin plus traditionnelle. Une fois fait, il prit un café à la machine à disposition et s’assit à table pour le siroter au calme. Enfin, ça, c’était ce qu’il espérait. La porte s’ouvrit soudainement et un groupe de médecins et d’infirmiers fit son apparition, en criant.

« Bon anniversaiiiire !! »

Gohan sursauta, se brûla en renversant du café sur sa chemise jusque là propre. Il attrapa une serviette à proximité « Mais, heu… Non ! » bredouilla-t-il en commençant à frotter sa tâche. « C’est dans une semaine ! »

La joyeuse troupe fut arrêtée dans son élan par cette annonce plutôt surprenante, elle s’attendait plutôt à de l’émotion, un cri, un grand sourire ou des remerciements… Du coup, ils étaient un peu perdu, ils se consultèrent du regard, cherchant comment réagir à ce comportement inattendu.

« Non ! Enfin, merci, c’est génial ! » dit soudain Gohan, comprenant que c’était lui qui les bloquait par sa réaction peu conventionnelle. « C’est juste… Je m’y attendais pas… Comme mon anniversaire c’est dans plus d’une semaine… »

« Mais c’est fait exprès ! » dit une des infirmières en se détachant du groupe. « Si on avait fait ça le jour même, la surprise aurait été moins grande ! »

Les autres membres de la « surprise » se détendirent après l’infirmière, encouragés par le sourire – un peu forcé – qu’avait Gohan depuis quelques secondes. Ce dernier prit sur lui, comme on dit, pendant que ses collègues lui offraient deux ou trois cadeaux et une bouteille de vin dans une belle haute boite rouge, d’il ne savait plus trop quel endroit… Il n’écoutait pas vraiment le flot de paroles continu qui venaient à lui, les médecins et infirmiers parlaient tous en même temps ou presque, émerveillés et fiers d’être les premiers à avoir souhaiter un bon quarantième anniversaire à Son Gohan qu’ils appréciaient tous beaucoup. Le fêté remercia tout le monde le plus chaleureusement qu’il le pu.

« Je dois bientôt y aller, j’ai rendez vous avec le directeur de l’hôpital. » dit-il soudainement dans une petite accalmie de paroles, tout le monde avait quelque chose à lui dire et il n’y avait pas moyen d’en placer une…

« Ah non !! » s’exclama une des infirmières en se levant de la table sur laquelle elle s’était assise. Tout le monde regarda vers elle, surpris. « Alors, c’est donc vrai ? » Gohan fronça les sourcils, il n’avait parlé de rien, à personne. « Vous partez !... » Cette annonce refit partir les questionnements et les paroles vers lui dans tous les sens. Tant et si bien que Gohan ne suivait plus rien, il leva les bras en signe de défense et tout le monde se recula en se taisant, réalisant qu’ils l’assaillaient un peu de trop…

« En réalité, commença Gohan calmement lorsque le silence ce fut fait, je change de service. » il s’apprêta à devoir refaire le calme si besoin était mais ce ne fut pas le cas, son petit auditoire l’écoutait attentivement, à présent. « J’en ai assez de la chirurgie… Je m’y ennuie… C’est trop régulier, impersonnel, les patients seraient appelés « clients » ou auraient des numéros que ça reviendrait au même… Tout le monde y est blasé, pire qu’en soins intensifs et… Je… Je ne m’y sens plus à ma place, je serais plus utile ailleurs… J’ai de la force, de la motivation, du temps devant moi… J’en ai marre d’être chirurgien, j’ai besoin de changement ! » il sembla entrer dans une profonde réflexion intérieure. Il en fut tiré par les sanglots d’une des infirmières. « heu… Est-ce que ça va ? »

« Oui, mais… » elle renifla une bonne fois. « Vous êtes si gentil, vous… Vous allez nous manquer ! »

des « ohhh » des autres infirmiers et médecins s’élevèrent avant d’aller consoler l’infirmière sensible. Gohan sourit, touché, c’était exactement ce qui lui manquait, finalement… Un groupe de gens qui se connaissent et travaillent ensemble dans la passion de sauver des vies. Il avait l’impression que les chirurgiens agissaient comme si les patients n’avaient pas de visage… Combien de fois s’était-il fait enguirlander parce qu’il était retrouvé à discuter avec des patients ou des collègues d’autres services alors que « ce n’était pas sa place » …

« Mais vous n’êtes pas logique. D’habitude, on change pour un travail moins prenant pour pouvoir s’occuper de ses enfants ou sa famille… Vous êtes chef, maintenant, et… » dit un ami médecin.

« …c’est le problème. » coupa le père de Pan et Miiky, vivement, comme si il allait dire quelque chose qu’il devait vraiment sortir. « C’est ennuyeux, je ne fais plus rien à part conseiller et former certains étudiants qui savent très bien se débrouiller sans moi. Sans parler de toute la paperasse à laquelle je ne comprends pas grand chose, c’est ma femme qui fait les trois-quart ! Etre chef de la chirurgie c’est être encore plus froid et avoir des horaires aussi ennuyeux que tous les autres ! Et puis j’ai envie de faire autre chose, d’être sur le terrain, de bouger, de faire mon métier, en bref !... Je le faisais déjà mais en me cachant parce que, en effet, je suis quand même débordé dans cet hôpital parce que je sais pas m’empêcher d’aller me mêler aux autres services un peu plus vivant et intéressant à mon goût, donc quand j’aurais enlevé mon horaire de chirurgien tout devrait aller et là, donc, je pourrai voir ma famille plus souvent comme il faudrait que je fasse à mon âge ! »

« C’que c’est beau, c’que vous dites… » commenta une autre infirmière pendant que sa collègue finissait de sécher ses larmes. Un silence perplexe suivit d’un reniflement empli la pièce. Gohan trouva le moment opportun pour s’éclipser.

« Bon ! L’heure de mon rendez-vous ne va pas tarder, je vais y aller. Merci beaucoup pour les cadeaux ! » Il se leva de sa chaise en emportant les quelques cadeaux.

« Eh ! Attends, tu ne veux pas manger un morceau de gâteau avant de partir ? » demanda le médecin qui lui avait déjà posé la question sur son changement de service.
Sans surprise, le regard de Gohan changea à l’annonce du gâteau… Il baissa les yeux sur la grosse boite carrée qu’il n’avait pas encore ouverte et comprit ce qu’il y avait à l’intérieur.

« Il me reste un peu de temps finalement… attaquons ce gâteau ! » annonça Gohan en souriant. Il rangea le reste de ses dons dans son casier et rejoint la table avec la pâtisserie tant convoitée. Un infirmier alla chercher un couteau plus loin dans la salle de repos pour couper le gâteau. Tout le monde éclata de rire au soudain air ravi du bientôt ancien chirurgien. On coupa le gâteau en six parties, Gohan attaqua sa part avant d’être interrompu par une « blague » d’un de ses collègues.

« C’est à partir de quarante ans qu’il faut faire attention à son cholestérol, non ? »

Le mouvement du fêté s’arrêta, il fusilla son collègue du regard et saisit l’ironie. Il répondit avec autant d’humour. « Justement, je profite que je ne les ai pas encore pour me goinfrer !... »

Tout le monde éclata de rire et la dégustation repris.



La maison de Goten était équipée d’une salle d’entraînement de taille moyenne à l’arrière du bâtiment. Il s’y trouvait et répétait plusieurs mouvements pour se défouler un peu quand il entendit sa femme rentrer. Il s’arrêta et soupira, il devait prendre son courage à deux mains et lui faire face… Il sortit de la salle et déboula dans la cuisine où Mady déballait les quelques courses qu’elle avait été faire en revenant du travail.

« Bonjour ! » dit-elle joyeusement en tournant brièvement la tête vers son mari. « tu ne devineras jamais combien j’ai payé les pains ?... C’est pas croyable, ils l’augmentent sans arrêt ! Je sens que je vais arrêter d’en acheter et demander à ta mère de m’apprendre à en faire parce qu’avec la quantité de pains que vous mangez toi et Yanu, on aura vite plus rien. » elle ne disait absolument pas ça d’une manière catastrophée mais elle le pensait. La question n’attendait pas de réponse. Elle poussa un petit « eh ! » faussement indigné quand son fils attrapa un de ces petits pains et sauta dans les bras de son père.

« Ils ont de la chance dans ta classe d’avoir été à l’aquarium ! Moi aussi j’aurais bien voulu y aller ! » s’exclama-il avant de mordre un morceau dans sa petite miche.

« Si ça peut te rassurer, on est jamais arrivé à l’aquarium, finalement… » répondit son père, morose.

« Quhoi ? Alors Fou afez été hoù ? » s’emporta Yanu en gigotant dans ses bras, la bouche pleine. « au Zoo ? » reprit-il après avoir avalé. « Je voulais encore plus aller au zoo !! On fait jamais rien de bien dans mon école ! »

Goten sourit à la vivacité de son fils, il aimait vraiment les enfants à cet âge… ça découvrait tout et commençait à avoir son avis sur tout… Il soupira en regardant Mady finir de ranger les commissions. Elle se tourna ensuite vers lui, il allait devoir tout lui raconter…

« Comment ça se fait que vous n’avez pas fait l’activité prévue ? » demanda-t-elle.

« Ben… Il y a eu une prise d’otages à la banque où j’allais chercher les billets. »

« Oh, mince… ! Les enfants vont bien ? »

« Oui, très bien. Ils m’attendaient dans le parc avec l’étudiante… C’est moi qui étais parmi les otages… »

Mady fronça les sourcils à l’air ennuyé de son mari. « Tu as fait comment pour t’en sortir ? »

« Je voulais passer inaperçu mais ils devenaient fort dangereux et agressif, tu devrais voir ça au journal télévisé tout à l’heure. » Il s’arrêtait sans arrêt pour retarder le plus possible la fin de l’histoire.

« Et ça a pris tant de temps que ça que vous n’avez pas eu le temps d’aller à l’aquarium. » conclut Mady qui voulait que son mari termine.

« Pas exactement. » Sa femme fut surprise de la réponse encore une fois, Goten était vraiment douteux. « Assieds-toi. » demanda-t-il en s’installant lui même en face d’elle après avoir déposé Yanu. Il se tourna vers ce dernier. « Va te changer pour l’entraînement de tout à l’heure, d’accord ? » il obéit puis le père se tourna vers Mady. Après un silence court, il continua son histoire : « Le chef des otages s’était enfui en emmenant la fille du directeur de la chaîne de banques… Alors je l’ai suivi pour la récupérer. »

« Avec les enfants ? » demanda Mady sans trop y croire. Le hochement négatif et honteux de son époux la fit pâlir. « Tu les as laissés tout seuls avec la stagiaire ? » Un « oui » inaudible s’échappa des lèvres de Goten. « Mais t’es malade ! » s’exclama-t-elle en se redressant.

« Mais ils étaient plus en sécurité que l’otage, qu’aurais-tu voulu qui leur arrive dans un parc ? » se défendit-il.

« Ce n’est pas la question ! Tu étais responsable de ces enfants et de cette étudiante ! Un fois sorti de la prise d’otages tu te devais soit de les faire raccompagner à l’école, soit de les rejoindre mais pas de courir après les méchants ! » se fâcha Mady.

« Je sais… C’est exactement ce que m’a dit le proviseur de l’école… »

« Il est au courant ? » Mady était de plus en plus surprise et de plus en plus désappointée. « Il a dit quoi ? »

« Ce que tu viens de me dire… Et il a voulu me renvoyer. »

« C’est normal, tu as fuis ton boulot ! »

« N’exagère pas ! » s’emporta légèrement Goten à son tour. « Je suis désolé mais j’étais le seul à pouvoir le poursuivre, je savais où il allait, il allait rejoindre ses complices, la situation était délicate et la fille était blessée, j’avais pas… »

« Si, tu avais le choix ! »

« Oui et j’assume mon choix ! » un silence suivit cet entretient qui montait de plus en plus haut, Goten repris, plus doux. « Les enfants étaient en sécurité et l’otage non, je m’en serais voulu toute ma vie si j’avais choisi de me remettre à ma place. »

Mady avait un air plus triste qu’en colère à présent. « Alors tu t’es fait virer pour négligence ? »

« Pas tout à fait, encore une fois… »

« L’école te garde ? »

« Non… J’ai démissionné. J’étais pas d’accord avec ce qu’il racontait, je trouve ça ridicule et injuste d’être puni parce que j’ai aidé mon prochain ! J’étais plus utile à poursuivre le kidnappeur, je regrette ! » Il coupa une nouvelle fois sa femme qui allait intervenir. « Et non, je ne lui ai pas dit ça, il a juste pris ça comme une fuite ce qui n’a pas arrangé mon cas, mais quand je l’ai vu me déblatérer ses inepties sur le devoir de l’instituteur et tout ce qui s’en suit, j’ai compris qu’il allait me virer alors j’ai anticipé et j’ai démissionné ! »

Mady frotta son visage de ses mains en se rasseyant dans un long soupir. Goten l’observait, il attendait sa réponse, c’est une voix pleine de dépit qui dit « Tu aurais du te laisser virer. » ça l’étonna, sa femme était pas souvent en désaccord avec lui. Il attendit ses raisons. « En démissionnant, tu n’auras aucune indemnité ! Alors que si tu t’étais laissé virer, tu en aurais eu ! Là tu n’auras même pas ton salaire du mois !! Mais enfin, Goten, où avais-tu la tête ? » elle était maintenant fâchée sur lui, ce qui était encore bien plus rare que les désaccords…

Goten trouvait tout de même sa réaction démesurée… Bien que… Il posa les yeux sur le calendrier une seconde et blémit. Non, la réaction de Mady était loin d’être démesurée… « On est que le trois mai… T’as raison… J’aurai pas mon salaire… On est dans la merde… »

« Bravo, quelle perspicacité ! On n’a pas encore payé les factures non plus ! Et je ne gagne pas assez pour tout payer !! Sans parler du crédit pour la maison !! Tu comprends où est le problème ? On est déjà tout pile tous les mois et faut que tu fasses cette stupide erreur de démissionner au lieu de te faire virer et indemniser !! »

« ça va, c’est bon, remue pas le couteau dans la plaie ! »

« Si ! C’est vraiment la cata ! On va devoir aller mendier près de ton frère et ça je ne le supporte pas, tu le sais que c’est ce qui m’insupporte le plus ! Quelle humiliation… »

« Mais non, on aura pas besoin de leur demander de l’argent, je vais… Je vais trouver une solution, je te le promets ! »

« Tu vas faire quoi ? Prostituer Yanu ? » continua Mady, cynique et en colère.

« Non, ça ne marchera pas, personne ne voudra d’un gamin aux parents pauvres plein de dettes… » Il vit le regard de sa femme changer, elle comprenait mieux son propre cynisme que celui de son mari. Celui-ci éclata d’un rire nerveux. « mais enfin, Mady, c’était pour rire… Calme-toi ! » il avança sa chaise vers elle et pris sa femme dans ses bras. « Je te promet que ça va aller… Et on n’aura pas à demander d’argent à qui que ce soit, je te le jure ! » il obligea sa femme à le regarder en face. Il lui essuya les larmes qui commençaient à sortir de ses yeux. « Pardon d’avoir été si idiot et orgueilleux… »

Yanu revint dans la cuisine, habillé pour l’entraînement. Il perdit son sourire en voyant l’air triste de sa mère. « Maman, pourquoi tu pleures ? » Il se précipita vers ses parents. Mady sourit tristement et accepta le câlin de son fils qui lui fit beaucoup de bien. Goten caressa la tête du petit, la mine à moitié réjouie… Il allait devoir priver son fils pendant un moment indéterminé, c’était vraiment ce qui lui faisait le plus de mal… Il aurait vraiment dû réfléchir avant d’agir par orgueil… « Qu’est-ce qu’il y a ? » répéta le petit, qui n’aimait pas la mine triste de ses parents.

« On a plus d’argent. » avoua Mady avant de serrer plus fort le petit corps costaud de son fils. Goten grimaça, doutant du côté pédagogique qu’avait cette annonce.

« Oh. » fit Yanu, qui malgré son jeune age, avait compris que « pas d’argent » signifiait moins de choses. Il réfléchit deux minutes puis son visage s’illumina. « Mais si, on va en avoir ! Je vais gagner le tournois dans quinze jours et on aura plein d’argent ! »

ça ne réconforta pas vraiment sa mère, qui lui sourit tout de même après avoir sortit sa tête du cou de Yanu. « C’est gentil, mon cœur… Mais tu gagneras des jouets ou un voyage dans un parc d’attraction, pas de l’argent… »

« Mais moi bien ! » s’exclama fort Goten derrière eux, dans une soudaine illumination. Sa femme le regarda, intriguée. « Mady, la voilà la solution !! Le 7 mai c’est le tournois adulte ! Je vais y participer et gagner ! La solution est toute trouvée ! Pourquoi j’y ai pas pensé plus tôt ! » il fut satisfait de voir sa femme se remettre à sourire sincèrement et reprendre espoir. Il serra sa famille dans ses bras, soulagé et heureux. Yanu était évidemment ravi, non seulement ses parents avaient de nouveau le sourire mais en plus, son père allait se battre pour du vrai et ça le rendait très fier !
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Messagepar RMR le Dim Déc 16, 2007 18:31

Mais ce chapitre est génial! A partir du moment ou il n'a pas la prétention de participer à l'avancée de l'histoire, il est excellent! On n'y voit pas Berduck, donc mes objections du chapitre précédant n'interviennent plus. Et pour un chapitre de transition, je suis fan.
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Messagepar Masenko le Lun Déc 17, 2007 0:45

RMR a écrit:Mais ce chapitre est génial! A partir du moment ou il n'a pas la prétention de participer à l'avancée de l'histoire, il est excellent! On n'y voit pas Berduck, donc mes objections du chapitre précédant n'interviennent plus. Et pour un chapitre de transition, je suis fan.



*heureuse*

que ça à dire ;) C'est toujours délicat les chapitres hors trame principale, il ne faut pas ennuyer... Et j'avais aussi peur que mon hold-up ne tienne pas la route... Mes rares lecteurs critiques et lucides (:D) dont vous faites partie ont finalement apprécié ce chapitre.

J'espère rester à la hauteur dans le retour à ma trame principale. :)

Merci et A bientôt!
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Messagepar Salagir le Jeu Déc 27, 2007 12:52

Ca y est ! Je l'ai enfin lue !
Oui je suis lent à la détente mais bon voilà, c'est lu, et du coup j'en ai eu pleins en une fois :)

j'ai pas compté les jours, je sais pas quand les 60 seront passés, mais le suspence me tue ! On verra ce que Shenron a dégotté. Comme il ne peut pas créer un guerrier plus puissant que Dendé, il sera dans l'obligation d'aller en chercher un, comme il a fait pour l'AGP.
Je m'étonne un peu que, comme homme idéal de Pan, Shenron n'ai pas trouvé autre chose que l'AGP, mais bon ca sent surtout l'astuce de scénario ;)

Histoire de foutre ma merde, je rappelle que les Dragons ne peuvent pas agir sur les plus puissants qu'eux. La définition d'agir n'est pas claire (il ne peuvent tuer, ne peuvent rendre un cyborg humain, mais peuvent enlever une bombe dans un cyborg, redonner l'énergie d'un saiyen fatigué).
Ma théorie (perso hein) est que lorsqu'il s'agit d'agir sur un être plus puissant, le dragon demande son autorisation avant. Mais pas de manière directe. Il sonde l'être qui lui réponds sans s'en rendre compte. Je dis cela pourquoi ?
1) parce que Porunga ne téléporte pas Goku sur Terre, il lui a donc demandé l'autorisation avant d'essayer
2) parce que C17 et C18 ne veulent pas perdre leur puissance et leurs "immortalité", mais veulent bien perdre cette bombe immonde. [*]
[*] evidement là j'invente un peu. Shenron dit "notre ecart de puissance ne m'empeche pas de le faire"
Evidement, Bardock répond sans hésiter oui à une resurection+teleportation, mais il ne sait pas qu'il a répondu. Ou alors je fume totalement et tout ceci n'a rien à voir.
Mais je pense quand même que Super-Cell-Buu-SSJ4 qui vit à 17 galaxies de là ne peut ête téléporté sur Terre dans 60 jours contre son grès. Voilà.

Un autre truc, tu est Belge ? J'ai vu plusieurs fois l'utilisation du verbe savoir là où je mettrais "pouvoir" ;)
"Tu sais surveiller ma mère et ...."
Ce genre de phrase est très choquant pour les français, ils ne pigent pas ce qu'il veut dire ;)
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Messagepar Masenko le Jeu Déc 27, 2007 15:17

*heureuse fois mile*

Pour les précisions sur Shenron, je te remercie... ça m'aide beaucoup :) Je vais pouvoir rendre juste mon idée qui n'était pas fausse mais juste inexpliquée... Merci de donner un sens à mon histoire :lol: (j'exagère biensur ;) )

C'est ça que j'aime ici... Des critiques constructives qui font avancer et corriger *contente*

Quoiiii, des belgicismes? où çaaa??? ouiiin T.T Pourtant, je fais tout pour les enlever... Et même si je n'ai pas énormément d'accent liégeois, je suis imbibée d'expressions XD "Pouvoir" pas "Savoir"! vilaine belge :twisted: Faut que je fasse gaffe à ça... nan mais c'est vrai quoi... J'écris pas une histoire "Liech' only" ...

Dés la prochaine relecture de mes chapitres, je regarderais ça plus précisément... en même temps que la correction des encore quelques fautes d'orthographe, de grammaire et de frappe qui trainent... :roll:

En tout cas, ça me fait trèèès plaisir que tu aies pris le temps de lire :) (et que tu n'aies pas arrêté, rempli de dégoût... :p) mais mon histoire restera assez spéciale et j'espère bien la faire passer, et être la plus juste possible au niveau de l'histoire originale...

Ce qui est bien aussi c'est que pour la suite, je corrige mes idées aussi en même temps... C'est top! ^^

A bientôt j'espère ^^
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Messagepar Redd le Dim Jan 13, 2008 21:33

excellente fic !!! Le caractère de Berduck est bien rendu. Très bien même. On sent le Saiyen de pure souche.

par contre, je sais pas pourquoi, mais j'ai des "?" un peu partout, ce qui ne simplifie pas la lecture.

Juste un truc, je trouve que l'apport de Thales lors du flashback n'apporte pas énormément de choses, et du coup est dommage car basé sur la VF (en VO, Thales n'est pas le frère de Goku).
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Messagepar Masenko le Lun Jan 14, 2008 0:45

Redd a écrit:excellente fic !!! Le caractère de Berduck est bien rendu. Très bien même. On sent le Saiyen de pure souche.

par contre, je sais pas pourquoi, mais j'ai des "?" un peu partout, ce qui ne simplifie pas la lecture.

Juste un truc, je trouve que l'apport de Thales lors du flashback n'apporte pas énormément de choses, et du coup est dommage car basé sur la VF (en VO, Thales n'est pas le frère de Goku).


merci :) Mais je trouve le flash-back en général pas très utile vu que je ne compte plus en faire... Je le laisse parce que, comme il est en début d'histoire, ça n'a pas le même rythme donc il ne choque pas, je pense...
Pour Thalés, j'avais une idée pour lui qui ferait partie de l'histoire de Bardock... Sachant tout à fait que c'est une pure adaptation, je sais parfaitement que cette histoire de jumeau était une erreur de la VF... Mais j'ai une petite idée... sans pour autant prendre les films en compte, sinon, ça deviendrait trop compliqué étant donné qu'il n'y a aucune logique entre les films et la série... Dans ma fic, je ne considère pas que Goku aie rencontré Thalès, je lui invente un frère en fait... mais je reprend un nom existant... Et avec ta remarque, je vois bien que ça porte trop à confusion... je vais donc changer le nom. Comme ça, ça arrange tout. Je peux garder mon idée et éloigné la débilité de la VF.

Merci de ta remarque :)

Pour les "?" j'ai le problème aussi parfois :( je ne sais vraiment pas commencer arrangé ça... parfois j'ai les accents, parfois je ne les ai pas... D'ailleurs, si quelqu'un a une solution pour réussir à copier-coller sans avoir des ? partout...

Merci de tes compliments, j'espère ne pas te décevoir pour la suite :)
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Messagepar Redd le Lun Jan 14, 2008 1:53

Masenko a écrit:Dans ma fic, je ne considère pas que Goku aie rencontré Thalès, je lui invente un frère en fait... mais je reprend un nom existant... Et avec ta remarque, je vois bien que ça porte trop à confusion... je vais donc changer le nom. Comme ça, ça arrange tout. Je peux garder mon idée et éloigné la débilité de la VF.


Très bonne idée.
Car justement, je m'étais posé la question suivante : pourquoi un gueux comme Berduck fait partie des généraux ? Ok, il est fort, mais ça reste un grouillot ^^

Le fait qu'il fasse partie des généraux grâce à un éventuel fils plutôt bien vu du roi est une bonne idée. Après, que ce soit Thales ou un autre, c'est pas important.

Sinon, moi j'aime beaucoup les flashbacks, surtout quand ils vont intervenir Freezer ou le Roi Vegeta.

En fait, j'ai pas fini de lire. Je suis au chap6, donc je vais m'y remettre :)
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Messagepar Masenko le Mar Jan 15, 2008 16:00

Redd a écrit:
Masenko a écrit:Dans ma fic, je ne considère pas que Goku aie rencontré Thalès, je lui invente un frère en fait... mais je reprend un nom existant... Et avec ta remarque, je vois bien que ça porte trop à confusion... je vais donc changer le nom. Comme ça, ça arrange tout. Je peux garder mon idée et éloigné la débilité de la VF.


Très bonne idée.
Car justement, je m'étais posé la question suivante : pourquoi un gueux comme Berduck fait partie des généraux ? Ok, il est fort, mais ça reste un grouillot ^^

Le fait qu'il fasse partie des généraux grâce à un éventuel fils plutôt bien vu du roi est une bonne idée. Après, que ce soit Thales ou un autre, c'est pas important.

Sinon, moi j'aime beaucoup les flashbacks, surtout quand ils vont intervenir Freezer ou le Roi Vegeta.

En fait, j'ai pas fini de lire. Je suis au chap6, donc je vais m'y remettre :)


huhum... Je peux espèrer un nouveau commentaire de ta part après alors 8) coool... (je suis très contente que tu me lises :) )
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Messagepar Redd le Mar Jan 15, 2008 16:37

La suite est plaisante, mais c'est vrai qu'elle ne fait pas avancer le Schmilblik. J'ai hâte de voir le mystérieux ennemi arriver, et voir quel sera le rôle de Berduck là dedans.

je suis très contente que tu me lises


C'est moi qui suis content de te lire. C'est agréable de lire des bonnes fanfics, qui parlent d'autre chose que de SSJ 5 ^^
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Messagepar RaitoKamui le Mer Mars 05, 2008 0:45

Ayant enfin du temps libre, je me suis finalement décidé à mettre un commentaire sur une fic. Et par la même occasion, mon "premier message hors présentation".

Bref, je ne vais pas pour l'instant revenir sur la fic entière que je tien en estime ; L'histoire est bonne, le style est fluide, pour moi c'est du tout bon !

Venons en au chapitre en question ; Un chapitre plus pour "poser" les personnages et leurs caractères que pour faire avancer l'histoire, et je le trouve assez bien mené.
Une idée qui m'a particulièrement plu est le fait de mettre Goten et Gohan en situation de travail avec des stagiaires ; On est tellement habitué à les voir plutôt élèves ou apprentis ces deux là que ça fait une petite piqûre de rappel du genre " Ah oui c'est vrai, ils sont adultes et responsables"

Néanmoins pour en rester sur le fond, je trouve la démission de Goten un peu précipitée. Après tout, il y avait une stagiaire avec lui qui, sans même avoir d'expérience, peut avoir suffisamment de jugotte pour prendre en charge des enfants. Enfin, mettons ça sur le dos d'un proviseur sévère et sûr de lui pour oser "virer" un enseignant du jour au lendemain sans rien préparer.
Et puis, cela va nous permettre de voir notre petit Goten en action dans un tournois, en espérant qu'il ne se fera pas ridiculiser ! :lol:


Pour en venir maintenant sur la forme, je trouve que ce coté la s'améliore de chapitre en chapitre. C'est simple pour s'en rendre compte il suffit de regarder la part de narration/description par rapport au dialogue.
Dans ce chapitre, cette part est bien équilibrée, rendant un texte lisible et agréable à lire.
Pour la syntaxe ou les différentes formulations des phrases, je n'ai pas remarqué de problème particulier. Sans avoir l'ambition d'être un texte purement littéraire, les phrases ne sont pas non plus enfantines ou trop simples. encore une fois il faut trouver un juste milieu entre le "trop complexe' et le "trop enfantin" et, pour ma part, j'ai le sentiment que tu t'en sors avec brio.

Enfin voilà, c'est à peu près tout ce que j'avais à dire sur ce chapitre. Je suis entrain de relire la fic depuis le début pour faire un commentaire plus approfondi sur l'ensemble de l'histoire. Je pense le poster en même temps qu'un petit mot sur le prochain chapitre qui, j'espère, sera aussi intéressant que le précédent !

En espérant ne pas vous avoir ennuyé ! :wink:

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Messagepar Masenko le Ven Oct 21, 2016 11:23

Bonjour à tous !!

Croyez-le ou non, je fais un grand retour ! :lol: . Pour ceux qui ne me connaissent pas... Je suis une vieille carne qui repense régulièrement à ses hisoires mais qui ne trouve jamais le temps et/ou la motivation pour continuer à écrire... Et là je suis dans une phase un peu plus disponible où il est indispensable pour moi de finir mes histoires...

... Cela dit, je ne les finirai pas toutes. Mon projet de "mille fics" du premier post ne verra jamais le jour... Seulement une histoire sera terminée avec certitude et peut-être deux si je ça ne traine pas trop ;) Car ce sont les deux seules qui tiennent encore la route et que j'ai envie de continuer.

Vous l'aurez compris : A.G.P. est une de ces deux histoires !

Je l'ai réécrite donc il faudrait que je reposte chaque chapitre... Or, je viens de relire le principe d'édition et la politique de conservation du forum (que je trouve être une très bonne chose !!) m'empêche de remplacer mon ancien premier chapitre par le nouveau... Que faire donc ?

Je propose la solution suivante : Reprendre ici avec le premier chapitre dans une autre couleur et le mettre en lien dans le répertoire dans fanfics pour que les gens qui cliquent arrivent directement sur la nouvelle édition. Ainsi, les anciens messages sont conservés (et tous les supers commentaires !!! :D) et il est aisé d'arriver à la nouvelle édition ! J'espère que j'ai tout bien fait :oops:

Bon, trêve de bavardages techniques ! Voici A.G.P. nouvelle mouture ! Le Fond reste le même à quelques enrichissements près... Mais la forme est améliorée (je n'ai toujours pas le style de George Sand non plus ! :D) Je suis évidemment toujours friande de vos avis, commentaires et encouragements !

AGP


À 17 ans et demi, je viens de perdre la personne qui m’a fait ouvrir les yeux sur le monde… Il n’a fait qu’un court passage dans ma vie mais il restera pour toujours dans mon esprit et dans mon âme… Il est arrivé à cause de quoi ? Un souhait que je ne pensais pas avoir réellement formulé.


Prologue :

Fin mars 796, Satan city. La paix régnait depuis de nombreuses années. Pan, les cheveux mi-longs à la coupe effilée et négligée, était attablée dans un salon de thé avec un jeune homme avec qui elle sortait depuis plus de deux mois. Il but une gorgée hors de sa tasse fumante puis la déposa sur la table en disant :

« Je trouve qu’on est bien tous les deux ! Tu peux pas savoir comme j’étais heureux lorsque tu as accepté mon invitation pour la première fois !... On se connaissait depuis tellement de temps, je ne pensais pas que tu accepterais d’aller plus loin. »

Chaque semaine à peu près, il lui disait des choses similaires : Qu’il était bien avec elle, qu’elle était une des plus belles choses qu’il lui soit arrivé, qu’il tenait beaucoup à elle, qu’il voulait être avec elle depuis leur toute première rencontre, à un des tournois d’arts martiaux organisés par Mr. Satan. Elle lui répondait d’un sourire poli. Ça lui faisait fort plaisir qu’il lui dise tout ça et il avait raison, ils allaient très bien ensemble, jeunes et athlétiques, ils étaient en parfaite entente, jamais une dispute, ils aimaient discuter pendant des heures, ils faisaient tous les deux des arts martiaux, ce qui ne les empêchaient pas de suivre leurs études avec sérieux et succès.

La fille de Son Gohan réfléchissait en touillant dans sa propre tasse. Elle l’avait écouté distraitement. Il venait d’avoir 19 ans, il était grand, beau, fort, gentil, serviable, généreux, amoureux, passionné de combat comme elle… ! Elle devait être en joie en permanence !... Mais alors pourquoi n’était-elle pas si heureuse que ça lorsqu’elle les imaginait ensemble ?...

Un silence un peu tendu s’installa entre les deux jeunes gens. Danuki se gratta le crâne, au-dessus de son oreille gauche, il était coiffé d’une large crête bleue, ses cheveux relativement disciplinés vers l’arrière. Avec courage, Pan reprit la parole dans un souffle :

« Au fait, pour samedi ! Si notre emploi du temps le permet, il y a un film que je voudrais aller voir, ça devrait te plaire et… »

« Attends s’il te plait !... » La coupa-t-il en lui prenant les mains pour attirer nettement son attention.

Elle le regarda interloqué puis il continua, le ton qu’il avait employé était diamétralement opposé à celui employé quelques minutes avant. Il avait remarqué que sa petite amie était distante depuis quelques jours et il avait décidé d’agir. C’était un de ses traits de caractère majeur : il ne laissait pas trainer les choses, au moindre obstacle, il réagissait immédiatement. C’était, selon lui, le meilleur moyen d’avancer : tout mettre en œuvre pour arriver à son but en écartant tous les obstacles.

« Je suis amoureux de toi Pan… Ou en tout cas les sentiments que je te porte s’approchent de plus en plus de l’amour. Par contre, je ne ressens aucun sentiment semblable de ta part pour moi… Je viens encore de le ressentir à l’instant. Je te couvre d’éloges depuis que tu as accepté de sortir avec moi mais toi tu n’as pas changé. »
Il avait visé juste. Et elle ne savait pas quoi répondre…Il était très bien et elle l’aimait beaucoup… Mais il y avait quelque chose qui clochait.

« Oui… » Dit-elle, un peu bêtement. Elle vit le regard se son compagnon marqué par la surprise et la déception.

« Tu ne me contredis pas alors ? »

« Je suis désolée… Je ne tombe pas amoureuse facilement, je crois. »

« Tu… Tu crois ? C’est moi ? J’ai fait quelque chose ?... »

« Non, c’est pas ça… Tu es très gentil, généreux, je te trouve même beau et attirant, je dois dire… En plus, j’adore discuter avec toi… Mais… » elle repensa à tous leurs moments passés ensemble puis dit enfin « ça s’arrête là. »
Elle avait la tête baissée et dit cela avec beaucoup de calme et de sincérité. Elle n’osait plus le regarder en face… Alors Dan fut fidèle à lui-même. Aussitôt, il lui lâcha les mains, se leva, sortit un billet de sa poche pour payer les consommations et s’en alla en lui disant une dernière chose :

« Donc c’est fini. À la prochaine. »

Elle ne répondit rien et il partit, sa voix était froide et pleine de conviction. Elle frappa brusquement la table de son poing et se sentit idiote. C’était le troisième garçon respectable en un an qu’elle repoussait mais c’était surtout celui en qui elle avait le plus d’espérance ! Qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? Pourquoi était-elle si difficile ?...

« Eh ben ! Tu fais une de ces têtes ! » S’exclama Bra en s’asseyant à la place de son ancien petit copain en déposant tous ses sacs débordant de vêtements neufs par terre. Elle était devenue une très belle jeune femme, responsable, brillante, spontanée, pleine de caractère, et elle était la meilleure amie de Pan bien qu’elle ait un an de moins qu’elle. Leur seule différence était que Bra ne combattait pas, elle avait appris à voler puis s’était arrêté là, préférant jouer au mécano avec sa mère et faire les boutiques ; Elle ressemblait d’ailleurs très fort à Bulma avec ses longs cheveux violets. Pan la regarda avec les larmes aux yeux, elle comprit tout de suite. « Rhan non ! Tu l’as plaqué aussi ! Soupira-t-elle. Mais il était génial ce mec ! Tu lui reprochais quoi ? »

« Rien, pleurnicha Pan, justement, je ressentais rien !... Et c’est pas moi qui l’ai compris en premier, c’est lui. »

« En plus, c’était un clairvoyant, dommage. » elle enchaina en voyant que sa dernière remarque n’enchantait guerre son amie. « Enfin, relativise !! Tu as battu ton record ! Deux mois et demi ! »

Bra avait un gros défaut : elle compatissait très peu. Lorsque Pan lui confiait des choses, elle la laissait parler sans rien faire lui donnait rarement de conseils constructifs ! Enfin elles savaient qu’elles s’adoraient et qu’elles pourraient toujours compter l’une sur l’autre et de toutes façons, pensait Bra, la fille de Gohan pleurnichait souvent pour pas grand-chose, elle finirait bien par aimer quelqu’un pour de vrai ou se contenterait de ce qu’il y a quand elle le voudra! Se disait-elle.

Pan s’essuya les yeux, termina son café et changea de sujet, comprenant que son amie n’ajouterait rien.
« On sont les petits ? »

« En face, évidemment. » répondit Bra « ils jouent aux jeux vidéo ! »

Les petits en question étaient Miiky et Zarina, respectivement le petit frère de Pan et la nièce de Bra. Cette dernière avait les cheveux châtains, touffus et épais comme des saiyens et Miiky, lui, était le portrait craché de son père quand il avait les cheveux courts avec la naïveté et la passion des arts du combat de Goku.

Les deux jeunes filles sortirent du bistrot dans lequel elles étaient et allèrent rejoindre les enfants.

« Youppie !! Je gagne !! Regarde grande sœur ! »

En effet, quelques secondes après le cri de joie de Miiky, la machine annonça d’une voix mécanique ‘player two winner’. Zarina tapa du pied et grogna de rage.

« Tu verras en vrai quand on s’entraînera ! Je te le ferais payer !! »

Trunks et sa femme Tracy travaillaient beaucoup pendant la semaine, Zarina passait énormément de temps en compagnie de son grand père Végéta, qu’elle adorait et idolâtrait presque et elle avait inévitablement adopté son mauvais caractère ainsi que son petit genre hautain… De plus, elle n’arrêtait pas d’être agressive avec tout le monde, particulièrement avec le frère de Pan, sans doute parce que celui-ci lui répondait toujours avec naïveté !

« Et c’est quand qu’on va chercher les dragon balls ensemble ? » demanda ce dernier. « J’ai super hâte !! J’ai plein de trucs à demander ! »

« Mais t’es bête ou quoi ! Ya que deux vœux ! Faut qu’on choisisse bien ! » S’exclama Zarina.

« Il y a moyen de faire deux très beaux vœux à long terme ! » ajouta Pan en direction de son petit frère qui boudait déjà, déçu de ne pouvoir faire plus de vœux.

« On peut encore faire une partie, s’il vous plait ? » demandèrent les enfants, en chœur. Les ainées acquiescèrent.

Après une dernière partie interminable où Zarina finit par gagner, Bra reconduisit Pan et Miiky jusqu’à la sortie de la ville en voiture. Les Son saluèrent les Végéta Briefs et ils s’envolèrent pour leur propre maison.

En arrivant à leur maison, voisine à celle de Chichi et Son Goku, ils apercevèrent au loin deux silhouettes en mouvements. Il s’agissait de leur oncle Goten entrain de s’entrainer gentiment avec son fils Yanu. Ce dernier avait un an de plus que Miiky et était très gai et enthousiaste comme son père.

Le petit faisait des tas de gestes totalement loufoques dans tous les sens en face de son père, en position de combat.

« Je t’ai déjà dit et répéter que ça ne servait à rien tous ces gestes de ballerine ! » lui dit-il.

« Mais si ! »
Soudain, il fit deux tours sur lui-même et sauta en l’air. Il retomba pile devant son père qui n’avait pas bougé d’un iota et lui flanqua son pied au beau milieu de la figure. Goten recula sous la surprise en se prenant le nez à deux mains, il était totalement déconcerté en dévisageant Yanu qui s’était écroulé de rire.

« Joli coup, Yanu !!! » s’exclama Miiky en atterrissant près d’eux avec sa sœur. « Je peux me battre avec vous ? » Demanda Miiky qui avait repris son envie d’activité principale.

« Ouais, sans problème ! C’est partiiii … »

« Ce sera sans moi ! Tu m’as déjà pété le nez, je m’en vais ! » déclara Goten en rentrant dans la maison de Videl qui le croisa à la porte quand elle sortait saluer ses enfants.

« Bulma vient de téléphoner Pan » lui annonça-t-elle en accueillant son fils qui avait sauter dans ses bras. « Tu pourras aller chercher le détecteur de dragon balls dés demain mais interdiction de partir à l’aventure avant le week-end sinon Zarina ne travaillera pas pour l’école, a-t-elle dit. »

« Génial !! » S’exclamèrent en chœur les deux petits.

C’est eux qui avaient fait part de leur souhait de partir à la chasse aux dragon ball. Toute la famille Son et la famille de Bulma avaient fait des vœux, il était temps que les trois petits en profitent à leur tour ! Ça faisait des années que les deux familles des probables derniers saiyens de l’univers vivaient sans aucune sorte de problème, il semblait que la paix s’était installée pour toujours !

Le lendemain soir, Pan arriva à Capsule Corporation en même temps que Trunks. Il avait sa mallette jetée sur son épaule et marchait les yeux dans le vague.

« Eh ! Trunks ! » Cria-t-elle en voyant qu’il passait en face d’elle sans même la voir. Il ne répondit pas et passa la paume de sa main libre devant le capteur de sa porte d’entrée. Sa maison le salua. Contrariée, Pan cria son nom en avançant plus rapidement dans l’allée. Le fils de Végéta se retourna en roulant des yeux.

« Quoi ?! »

« Bonjour quand même. »

« Tu viens tous les jours ou presque, j’ai l’impression de tout le temps te dire bonjour ! »

« Oh quel culot ! » Ils rentrèrent dans la maison. « Tu as déménagé chez moi pendant six mois quand t’avais quinze ans je te rappelle !! »

« T’avais deux ans ça t'a pas trop dérangé ! » il déposa ses affaires, retira son veston et se dirigea vers la cuisine, en se souvenant de cette époque où Goten et lui ne faisaient jamais rien de productif !

« Je n’ai jamais eu autant envie de te frapper qu’à cette époque, Trunks… » Fit remarquer Végéta qui venait d’accéder à la même cuisine par un autre accès.

« C’était ma période rebelle… Tu n'as jamais compris que plus on provoque un adolescent moins on a de résultats ! Et d'abord, j’y peux rien si les saiyens ont leur puberté après 15ans… ! »

« C’est bien le contraire, à cet âge, les saiyens sont des hommes ! » osa dire le prince d’un air presque solennel.

« Des hommes d’un mètre de haut comme Goku était à 12ans ?... » Il ajouta, en voyant son père grogner. « J'ai vu des photos. »

Le père n'ajoute rien, il savait que Trunks avait dit cela pour dire de manière détournée que Végéta lui-même ne devait pas être grand en taille à cet âge… Il décida de ne pas relever. Une petite fusée déboula dans la cuisine.

« Papa !! » Zarina s’arrêta juste devant lui, cassant brusquement son élan. Elle croisa les bras à la manière de son grand-père et lui dit d’un air qu’elle voulut froid et cassant « T’es encore en retard ! »

« Oui ! » répondit Trunks d’un air lassé. Il avait avec sa fille un rapport particulier, ils ne se parlaient pas vraiment comme un père avec sa fille mais plus comme des camarades en continuel conflit… à l'image de la relation qu'il avait avec son propre père d'après sa mère et son épouse. « Mais je travaille pour te faire vivre, ma grande ! » Il s’assit en l’emportant sur ses genoux.

« Menteur ! Notre famille est riche ! »

« Et alors ! Si je te coupe les vivres, tu feras quoi ? » il se mit à la chatouiller. Elle essaya de garder son sang-froid mais n’y parvint pas longtemps.

« Puh ! » répliqua Zarina avec une autre mimique à son grand-père « je viendrais vivre avec grand-père, tiens ! »

Pan quitta la pièce vers les escaliers en tentant de cacher son hilarité, elle trouvait les trois générations Végéta Brief très drôles et elle aurait bien aimé continuer à écouter leur discussion mais Bra l’attendait et la princesse gâtée n’aimait pas attendre.
Végéta haussa les sourcils à la remarque de Zarina et intervint :

« Tu ne pourras vivre ici plus d’une semaine de suite que si arrives à battre Yanu, trois fois de suite !… »

Sa petite-fille le regarda d’un air effaré puis reprit un air renfrogné pour bouder. Son grand-père sourit, Zarina était bien prévisible… Elle ne savait plus quoi répondre car elle refusait de rire à propos de ce sujet, parce que c’était précisément le but ultime de la petite fille, dépasser le cousin de Miiky et c’était difficile car il avait un an de plus et une technique déjà plus efficace que la sienne… Le frère de Pan n’était pas directement son rival car il ne cherchait pas à avoir d'adversaires, son unique but était de se surpasser lui-même, c’était ce que lui avait appris son papa qu’il disait toujours.

Zarina était recroquevillée dans les bras de Trunks et ne bougeait plus. Celui-ci lui déposa une main dans le dos, l’invitant à réagir. Il fut surpris de sentir un léger soubresaut, puis elle se mit à avoir les larmes aux yeux et à couiner. Végéta poussa un gémissement d’exaspération et Trunks la serra un peu plus dans l’espoir de désamorcer une potentielle crise de larmes.

« Zarina, tu ne vas pas pleurer quand même, c’est pour rire, tu sais. »

« Toi oui mais grand-père non, il est fâché parce que je ne suis pas forte… » Renifla-t-elle dans son cou.

« Mais non, ton grand-père râle à longueur de journée, ça ne veut rien dire… Je suis sure que tu fais des progrès… » il lança un regard significatif à son père qui était appuyé contre un plan de travail à observer sa petite-fille pleurnicher pour rien. Il ne voulait pas s’en mêler mais Trunks ne le laisserait rester muet. « N’est-ce pas, papa ? »

Il se décolla du meuble et dit, agacé : « Disons que ça ne tient qu’à toi, Zarina, de faire des progrès. Arrête de rouspéter une fois sur deux quand je te demande de venir t’entraîner serait un bon début ! »

Zarina se détourna vivement du cou de son père, se redressant sur les genoux et regarda Végéta avec un air de défi. « D’accord ! Je viens demain à l’aube et on se battra toute la journée !! »

Trunks soupira, il trouvait que sa fille s’entraînait assez mais ce n’était pas du goût de son père à première vue… Il n’ajouta rien à ce moment, se disant que c’était lui qui avait insisté pour que son père réponde à sa petite-fille. Il fronça malgré tout les sourcils, réalisant que le lendemain était un jeudi… Il fut coupé dans sa pensée par sa mère qui fit irruption dans la cuisine, pas très ravie de ce qu’elle venait d’entendre.

« Végéta, si tu vas dans la salle de gravité avec Zarina demain matin tu peux plier bagage et ne jamais revenir ! Tracy m'a confié ses études pendant son voyage d’affaires dans la capitale du Nord et j’ai déjà beaucoup de mal à la faire travailler alors mets-y un peu du tien ! »

Son fils la remercia intérieurement. Les enfants de Bulma n’avaient jamais eu des problèmes à l’école, s’en était presque vexant pour Goten parce que Trunks ne foutait absolument rien et avait mieux réussi que le fils de Goku qui avait dû faire des efforts pour réussir ; Bulma n’avait donc pas l’habitude de faire travailler un enfant et ça la rendait un peu nerveuse… D’autant plus qu’étant quasiment à la retraite et plus faible elle ne pouvait plus autant se remuer qu’avant et ça la frustrait, parfois. Et Végéta, ayant un an de plus qu’elle, en paraissait dix ou quinze de moins, ce qui ne l’aidait pas à la rendre souriante… Le silence régnait à présent dans la cuisine car lorsque Bulma parlait avec autant d’autorité, il était inutile de répondre…

Soudain ils entendirent des voix et des bruits de pas venant de l’escalier. Il s’agissait de Pan et Bra qui redescendaient sans cesser de discuter.
« Mais il faisait des arts martiaux à bon niveau en plus, c’était ce que tu voulais, non ?... » Fit Bra.

« Ahhh !! Non ! J’avais complètement oublié ! » S’exclama Pan sans répondre à son amie. « Je vais le voir vendredi prochain comme il est élève et entraineur à l’école de mon grand-père !! Je vais lui dire quoi, moi ? Avant mes anciens petits amis je les revoyais quasi jamais… Et surtout pas une semaine après !... »

« Pan, tu t’inquiètes pour rien !... tu dis poliment bonjour et tu continues ton chemin ! »

Elles se tournèrent et se retrouvèrent face aux autres dans la cuisine. Végéta soupira.

« J’ai supporté Goten pendant 20 ans au moins trois fois par semaine et maintenant j’ai Pan… » Fit-il remarquer.

« Pardon… Je dérange ? » Demanda la fille de Gohan en rougissant voyant que toute la famille de son amie était à la maison. Trunks s’en amusa et répondit oui pour la mettre encore plus mal à l’aise. Puis il sourit en la voyant rougir.

« Tu sais bien que tu es la bienvenue, j’ai squatté chez toi pendant vingt ans aussi comme tu l’as rappelé tout à l’heure ! à propos comment va Goten ? Ça fait des jours que je ne l’ai plus vu… Que de temps perdu dans cette société… »

« Dis ! Tu permets, c’est toi qui a voulu que je te lègue la Capsule Corporation, avant même que j’ai l’âge de la retraite ! » Répliqua Bulma, piquée au vif.

« Et j’en suis très content mais je peux quand même dire que ça me bouffe du temps sans cracher dans la soupe ! »

« Et ne t’avise pas de tout laisser tomber, ça serait la mort de la corp… Aucune chance que je fasse ce que tu fais ! » Ajouta Bra.

Pan cacha son sourire derrière le biscuit qu’elle avait commencé à manger. Elle avait toujours adorer la famille de Végéta et Bulma, elle trouvait leurs personnalités tout à fait géniales ! Il n’y avait aucun adopté et ça se voyait !... Et Tracy, l’épouse de Trunks, malgré sa grande différence avec son mari et sa belle-famille, se fondait très bien dans le décor : elle était tout le contraire d’eux : discrète, modeste, les cheveux châtain, elle avait une toute petite voix et ne criait quasiment jamais. Grâce à son visage d’ange, son honnêteté et son impartialité, elle avait su se faire respecter. Elle a rencontré Trunks quand elle est devenue sa secrétaire, l’une des premières années où il est devenu responsable de la Capsule Corps. Petit à petit, ils avaient fini par se rapprocher, jusqu’à ne plus vouloir se quitter. A présent, Tracy était présidente adjointe de la corp, elle s’occupait principalement des tâches commerciales et publicitaires, pendant que Trunks gérait d’une main de maître les équipes techniques, logistiques et politiques.
Bulma sursauta en se souvenant subitement le pourquoi de sa remontée du laboratoire.

« Oh ! Tiens, Pan ! J’ai terminé le détecteur ! » Dit soudainement Bulma. Elle le sortit de sa poche et le lui tendit. Zarina bondit des bras de son père et lui prit des mains. Elle sourit de satisfaction face à la petite machine. Elle avait vraiment hâte d’être le week-end.
- Masenko -


Fanfiction : A.G.P.

Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: Fanfiction: A.G.P.

Messagepar Tinky Dan Dan le Ven Oct 21, 2016 11:42

Oh my god, je t'avais justement envoyé un MP ce matin pour te parler de AGP :lol: :lol:

Je suis toute excitée à l'idée de suivre ta fic à nouveau !! Très bon premier chapitre, j'ai hâte de redécouvrir la suite.

J'aime bien la façon dont tu introduis les nouveaux petits personnages, c'est bien de voir que les années ont défilées, ça se ressent bien.

(Sinon, ce n'est pas mieux de verrouiller ce topic et de mettre la nouvelle version dans un nouveau ?)
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