Fanfiction: Erabu

[Khanard]

Tu es sûr que les ["] soient des guillemets anglaises ? J'ai toujours pensé qu'il s'agissait des ['].

Enfin, de toute façon il ne s'agit que de détails mais ce sont des choses toujours bonnes à apprendre

Je chercherai des infos de mon côté également.

[Masenko]

Voilà, j'ai fais quelques petites recherches...

Les guillemets que j'emploie dans ma fic (j'arrive pas à les mettre ici, ça me donne direct " ...) sont les guillements français standard, de premier rang!

les guillemets anglais sont soit les " mais plus couramment ceux-là en forme de croche (et un à l'endroit au début de phrase et l'autre à l'envers à la fin) et servent de citation dans la citation en général en français.

tandis que ' sont des guillemets simples ou apostrophe sont employé aussi courbe et serve de troisième rang (et dans mon lien, ils disent même que c'est vraiment pas conseillé...)

et les " sont donc bien des guillements anglais mais qu'on appelle aussi guillemets droits et ne sont pas conseillé dans la rédaction

N.B. : Les guillemets dactylo servent généralement de guillemets substitutifs lors de la saisie de texte, c’est-à-dire que l’utilisateur les tape (ce sont les seuls visibles sur la plupart des claviers) pour obtenir les guillemets, l’environnement logiciel s’occupant de la substitution à la volée en fonction de préférences définies par l’utilisateur. Il ne s’agit pas ici de remettre en cause l’utilisation des guillemets droits en tant qu’auxiliaires de saisie, mais de mettre en garde l’utilisateur sur le fait qu’il doit s’assurer de leur gestion correcte et, notamment, de celle des espaces encloses par les guillemets français. On sera particulièrement vigilant lors de l’utilisation de logiciels en version U.S., et d’échanges de textes entre applications. En tout état de cause, les guillemets dactylo ne devraient jamais apparaître à l’écran, et encore moins à l’impression, sauf dans les seuls contextes énoncés au paragraphe précédent.

Bref... Mon emploi de guillemets est dans le même contexte que le ton deuxième conseil de rédaction : et les deux sont déconseillés

Il va falloir à un moment ou à un autre que je colle à la correction de tous mes chapitres

Sources: Wikipedia et http://listetypo.free.fr/ortho/guillemets.html

[Masenko]

Chapitre 6 : Il est de retour


Goten et Mady discutaient joyeusement sur le petit muret habituel devant l’école. Ils sortaient ensemble depuis quelques semaines maintenant et tout se passait bien, à part qu’ils avaient encore un peu de mal à se bécoter devant Trunks… Même si tout avait été éclaircit à propos des sentiments de ce dernier envers Mady, ils n’étaient plus un trio mais un couple et un ami… cela demandait une nouvelle organisation de vie ; et les tourtereaux avaient toujours peur que leur camarade ne se sente « de trop ». Ce genre de comportement, le fils de Végéta l’avait vite remarqué et ça le mettait plus mal à l’aise qu’autre chose, car c’est dans ces moments qu’il avait vraiment la sensation d’être de trop vu que ses deux amis n’étaient pas naturel avec lui. Il venait de plus en plus tard pour ne pas avoir à papoter trop longtemps avant les cours mais en plus lorsqu’il arrivait, automatiquement, les deux amoureux se lâchaient les mains et faisaient comme si ils n’étaient pas ensemble.

« Bonjour la compagnie ! » salua Trunks à l’attention de Mady et Goten qui lui répondirent d’un trop grand sourire pour être naturel.

« Salut ! Comment ça va ? » répondirent-ils en chœur. Trunks fut surpris de la réponse polyphonique.

« Eh ben… Vous êtes vraiment bien assortis… »

Goten et Mady se tournèrent l’un vers l’autre en même temps, les joues roses, eux-mêmes étonnés de la réaction de Trunks, puis ils comprirent qu’ils avaient exactement les mêmes comportements depuis trente secondes. Ils ne purent s’empêcher d’en rire amoureusement un court instant. Leur air inquiet réapparut tout en revenant à la réalité, ils se réinstallèrent correctement, reprenant leur rôle de « bons amis ».

« Vous savez, vous êtes mauvais comédiens… » ne pu s’empêcher de dire le fils de Végéta. « Arrêtez ce cinéma, c’est bon, je sais que vous êtes totalement dingue l’un de l’autre et que vous ne pouvez pas vous empêcher de vous coller en ce moment. C’est normal, c’est le ‘syndrome du jeune couple’ et je sais aussi que vous vous forcez à ne pas étaler votre bonheur partout pour ne pas me mettre mal à l’aise et je suis content de cette attention mais ça crève tellement les yeux que vous aller contre votre vraie nature que je préfère encore vous voir vous tripoter, je me sens moins ridicule... »

Mady et Goten le regardaient bêtement, assimilant le petit discourt que venait de tenir Trunks, debout devant eux. Ils soupirèrent, soulagés et se prirent automatiquement la main sans même se consulter, ce qui bluffa le fils de Végéta, il les savait liés mais pas à ce point. La sonnerie retentit, ils se dirigèrent tous les trois vers la cours de l’école. Mady et Goten se séparèrent d’un gros bisou affectueux et se donnèrent rendez-vous à la sortie. Ensuite, la jeune fille suivit Trunks vers leur classe.

Une fois que Goten eut tourné le dos à sa petite amie et son meilleur ami, Mady attrapa le bras de Trunks et le fit tourniquer en même temps qu’elle tout en continuant d’avancer vers leur classe.

« Je suis si contente !! » s’exclama-t-elle.

« Je vois ça. » répondit son ami, souriant.

« Quel bonheur de vous avoir rencontrés… Autant lui, il est unique et j’espère ne jamais le perdre, mais toi aussi, je suis si contente de te connaître ! Vous êtes des héros pour moi ! Et j’ai hâte qu’on fasse des sorties à quatre avec ta futur copine lorsque tu auras trouvé ta perle rare ! »

Trunks regarda son amie entrer et prendre place sur son siège. Il était aussi très heureux de la connaître mais il devait avouer intérieurement qu’il aurait difficile de trouver chaussure à son pied, il avait beau avoir toutes les qualités rêvées pour une fille, ce n’était jamais une fille à la fois belle, intelligente, sympathique et qu’il pourrait aimer qui tombait amoureuse de lui…
Il n’écouta pas le cours une seule minute, il était trop absorbé dans ses réflexions négatives, fixant évasivement le tableau, ce qui donnait à l’impression au professeur qu’il était attentif.

Mais Mady, elle, n’était pas dupe.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » murmura-t-elle en s’abaissant vers lui.

Trunks sortit de ses pensées. « Rien, je vais bien. »

« Je n’en suis pas si sur… »

Trunks allait lui répéter que tout allait bien mais le professeur avait entendu Mady et s’était donc retourné pour voir ce qu’il se tramait.

« Là-bas derrière ! ça suffit les bavardages ! »

Mady se redressa illico tout en jetant un dernier regard à Trunks qui sourit pour la rassurer en croisant ses doigts sur le bureau, imitant l’élève obéissant et attentif. Mady s’en contenta et répondit d’un autre sourire à son attitude moqueuse envers leur professeur.

La fin de la journée se passa sans que Mady ne parle une nouvelle fois de l’attitude un peu mélancolique de son ami. Ils sortirent dans la cour. Le visage de Mady s’illumina à la vue de son amoureux qui était à une vingtaine de mètres d’elle, en train de lui faire un signe de la main, l’autre portant son téléphone portable à son oreille. Elle allait se précipiter à sa rencontre lorsque Trunks lui retint le bras. Elle se tourna vers lui, les yeux interrogateurs.

« Je voulais juste te dire… Ne t’inquiète pas pour moi… J’ai mes raisons pour l’instant de me sentir ainsi, c’est dans mon caractère… Dans quelques jours il n’y paraîtra plus. Je suis quelqu’un de très… »

« Complexe. » termina son amie, souriante. « Mais sache que si tu as besoin de te confier, à quelqu’un d’autre que ton meilleur ami, bien sur. Je suis là. Sincèrement. »

« Je le sais, Mady. Les personnes à qui j’ai envie de parler de moi sont rare et tu en fais partie. »

Mady était très touchée par ces paroles pleine de sincérité et d’amitié. « J’ai envie que tu me connaisse aussi. » répondit-elle simplement. « même si j’ai la sensation que vous avez plus à me raconter » finit-elle de penser sans émettre un son.

« Et je suis vraiment content pour toi et Goten. Comme quoi, j’ai eu raison de te poursuivre ! »

« Oh ! » elle se détacha de son étreinte, croisa les bras et fit semblant d’être offusquée.
« Mais je te signale que c’est moi qui t’ai suivi après, espèce de BCBG susceptible ! »

« fausse blonde ! » répondit Trunks du tac au tac.

« Eh ! ça suffit les chamailleries ! » intervint Goten qui les avait rejoint durant leur petite conversation. Trunks eut un grand sourire en voyant Mady sauter dans les bras de son petit ami. Oui, il était vraiment heureux pour eux. Dommage qu’il croyait vraiment que son véritable caractère mélangé à sa situation et ses origines le rendaient impossible à aimer…

Le lendemain, Goten se réveilla en sursaut. Il se redressa dans son lit, hébété. Quelque chose n’allait pas. Il regarda vers sa fenêtre où le soleil était déjà haut. Ça confirma son impression étrange. Lorsque ses yeux se posèrent sur son réveil, il comprit ce qui n’allait pas.

« Merde !!! Je suis en retard !! » Il sortit de son lit en vitesse et courut dans la cuisine.

« Il était temps ! Tu comptais dormir jusqu’à quelle heure ? » demanda sa mère, les poings sur les hanches dans la salle à manger.

« Pas le temps ! » dit-il juste avant d’engouffrer un petit pain après l’avoir pêché dans une corbeille sur la table. Il avala péniblement son rapide petit déjeuner en trois bouchées. Il manqua de s’étouffer à chacune d’entre elles. Une fois qu’il eu tout engloutit, il continua vers sa mère. « J’ai pas mis mon réveil, je suis en retard ! »

« n’oublie pas qu’aujourd’hui, tu manges chez Gohan parce que Bulma et moi, on part toute l’après-midi dans un nouveau centre Bien-Être à Banana Place, et… »

Chichi s’interrompit dans sa phrase en voyant son fils remonter à toute vitesse dans sa chambre après avoir avalé un dernier verre de jus d’orange. Elle croisa les bras, vexée qu’il ne l’écouta pas. Goten redescendit 2 minutes plus tard, en finissant de passer son t-shirt. « Tu es en retard pour quoi d’abord ? » arriva-t-elle tout de même à demander, voyant que son cadet s’était arrêté un court instant pour sortir la brosse à dent qu’il avait dans la bouche.

« J’ai rendez-vous avec… » commença-il en déposant sa brosse à dents sur la table. Il réalisa tout à coup qu’il parlait avec sa mère et qu’elle ne le laisserait pas partir avant d’avoir eu des détails si il lui avouait qu’il avait une petite amie. Il décida d’être lâche… « Quelqu’un. Rien de grave. Amuse-toi bien et bonjour à Bulma ! »

Il s’enfuit littéralement de la maison avant que Chichi n’aie pu répondre quoi que ce soit. Il entendait ses cris de colère derrière lui mais il fit mine de ne pas les entendre.

Goten volait à la plus grande vitesse possible et arriva très vite à voir au loin Satan City où il avait rendez-vous avec Mady pour la journée. Il atterrit dans une plaine non loin de l’entrée de la ville et remplaça son vol par une course effrénée qu’il s’efforça de minimiser pour ne pas choquer les gens qu’il croisait en arpentant les trottoirs. Il soupira après avoir regardé sa montre, il n’avait plus que dix minutes pour traverser la moitié de la ville. Pourquoi s’étaient-ils donc donner rendez-vous sur la place principale ?

Mady était dans le bus qui reliait la capitale de l’Ouest et Satan City. Elle venait de rentrer dans la ville du champion. Elle regarda l’heure indiquée dans le bus où elle était et fut soulagée de voir qu’elle arriverait à temps pour son rendez-vous. Elle se replongea dans son livre un instant avant de lever de nouveau les yeux vers l’avant de l’appareil qui venait de s’arrêter dans un embouteillage. Elle soupira et se mordit la lèvre nerveusement, réalisant que si ils étaient immobilisés longtemps, elle arriverait en retard. « On était si proche ! Qu’est-ce qui se passe ? » se demanda-t-elle.

Le fils de Goku avait du mal à garder sa cadence ralentie, sentant les minutes passer inexorablement. Il en était arrivé à courir d’une manière tout à fait ridicule, de grande enjambées longues et lentes, se retenant sans arrêt d’accélérer le mouvement, il souriait aux gens dans la rue qui le regardaient étrangement. Il déboula sur le boulevard principal et fut surpris de l’animation qui y régnait. Les voitures étaient arrêtées et toutes alignées dans une longue file de bouchon. « Ils ne sont pas arrivés, ceux-là. » pensa-t-il. Certains perdaient patience et se mettaient à klaxonner à tort à et à travers, ça ne changeait rien mais peut-être que ça les défoulait. La tour de la ville sonna onze coups, ce qui réveilla Goten qui s’était arrêté pour constater le bouchon qu’il avait en face des yeux. Paniqué, il reprit sa route, un peu trop vite pour quelqu’un de normal mais il n’y prit plus garde, il était officiellement en retard depuis trente secondes et il n’était pas encore arrivé à destination.
Soudain, il aperçut un groupe de personnes en effervescence au milieu du trottoir et débordant sur la route, il grogna, espérant qu’ils ne lui barrent pas la route. Il aperçut ensuite la raison des ralentissements, il y avait eu un accident et maintenant, visiblement, tout se passait à l’intérieur du bâtiment autour duquel les gens s’étaient attroupés pour combler leur curiosité malsaine. La police était déjà là et avait un peu du mal à contenir l’attroupement, ils avaient l’air dépassés par les évènements. Il soupira profondément et choisit d’éviter tout ce capharnaüm pour rejoindre au plus vite sa petite Mady, il priait également qu’elle ne se fâcherait pas de son retard. Il slaloma entre les voitures à l’arrêt pour rejoindre l’autre trottoir, moins encombré. Il dépassa la minorité des spectateurs puis pu recommencer à courir le plus vite que la discrétion le lui permettait.

« Goten !! »

il n’entendit d’abord pas son nom dans le brouhaha ambiant, mais quand la voix féminine se rapprocha, il identifia son prénom. Il reconnut la voix de sa belle-sœur. Mais il n’avait pas le temps, il accéléra sensiblement sa course pour qu’elle abandonne l’idée de venir le saluer. Ça aurait certainement marché avec n’importe qui, mais pas avec Videl qui, quand elle avait une idée en tête, ne changeait jamais d’avis ! Elle appela de nouveau le petit frère de son mari, plus fort cette fois et se mit à courir à sa poursuite. Goten fit mine de ne pas avoir entendu encore une fois. Videl accéléra sa course, perdant patience.

« Goten Son ! Arrête-toi !! » hurla-t-elle. L’appelé grimaça et freina, comprenant qu’il ne la lâcherait pas. Autant en finir vite.

« Quoi ? » répondit-il, agacé, en se tournant vers elle, fronçant les sourcils.

Videl s’arrêta devant lui et repris son souffle, s’épongeant le front avec une manche de sa belle veste de Capitaine de la police. « Tu tombes à pic ! » haleta-t-elle. Goten fronça encore plus les sourcils, les minutes passaient…

« J’ai pas le temps, je suis en retard et… »

« On a besoin de Sayaman ! » coupa-t-elle, son souffle n’était toujours pas revenu tout à fait, Goten se dit que finalement, il courrait peut-être encore un peu vite si Videl s’était épuisée à le rattraper… Il lui répondit le plus naturellement du monde, ne laissant pas transparaître son impatience.

« Heu, oui… Gohan arrive, je suppose. »

« Gohan ? » cria la femme du nommé, outrée, faisant sursauter le cadet. « Gohan est à l’hôpital ! Gohan soigne des gens, Gohan court partout et fait tout son possible pour tout le monde mais il n’est pas inhumain non plus, il n’en peut déjà plus avec les entraînements de Pan, sa thèse à terminer, les séminaires et les conférences auxquels il doit participer et organiser, l’hôpital où il a été engagé et tout ce qu’il fait en plus pour rendre service à ce même hôpital et à tous le village dans lequel on vit ; alors non, Gohan n’arrive pas, Gohan est déjà partout en même temps, c’est déjà assez étrange comme ça alors je ne vais pas en plus lui rajouter la gène de devoir expliquer des disparitions soudaines pour faire quelque chose qu’une autre personne pourrait faire aussi facilement que lui ! »

Goten en était bouche béé, il regardait Videl recommencer à haleter, les joues rougies d’avoir parler quasiment sans respirer avec autant de force et de conviction. Le jeune homme était scotché, il oubliait à quel point c’était vrai que Gohan était toujours partout où on avait besoin de lui et qu’il commençait à s’épuiser bien qu’il ne le montrait jamais. Les épaules de Goten s’affaissèrent, il se sentit nul tout d’un coup mais l’image de Mady lui revint en tête, il était en retard, il était en retard à son rendez-vous avec sa petite amie qu’il aimait de plus en plus et qu’il ne voulait en aucun cas décevoir.

« Je… Je sais que je… Videl, je peux pas, je suis en retard, j’ai ma copine qui m’attend et je veux pas qu’elle se fâche et… » il réalisa soudain la futilité de ses paroles en entendait les malfrats gueuler des menaces aux policiers qui ne savaient que faire, il fallait faire vite ici aussi. Videl le regardait avec des yeux plein d’espoir et en même temps, elle était décontenancée par les arguments du jeune homme. Elle se mit en colère.

« Tu réagis à ce que tu racontes ? Des gens vont mourir Goten ! Ils vont mourir parce que la seule personne qui peut les aider a un stupide rendez vous avec une petite conne qui ne peut pas comprendre qu’elle doit passer après ! »

Goten ne manqua pas l’insulte. « Mady est loin d’être une petite conne ! Et elle est très humaine et merveilleuse ! Elle n’hésiterait pas une seule seconde à aller les aider et elle a le sens des priorités ! »

« Alors !! Pourquoi avons nous cette conversation ? Tiens ! Dépêche-toi le temps presse, l’otage est blessé ! Elle ne tiendra pas des négociations interminables ! » elle lui tendit la montre qui permettait à son porteur de se transformer en Great Sayaman. Goten se calma mais ne prit pas la montre tout de suite. « Qu’est-ce que tu attends ? »

« C’est pas humain de faire ça… J’en ai marre de pas être normal… »

« Arrête tes bêtises et va sauver ces gens ! Ta Mady préférera un homme généreux en retard qu’un petit poltron égoïste et ponctuel ! »

Goten attrapa la montre mais perdit encore du temps avant de l’attacher au poignet. « Comment si elle allait le savoir que je me suis transformé en guignol pour sauver des gens ! »

« Si elle en vaut la peine, elle saura un jour et tu ne regretteras rien ! »

« Ouais, c’est ça ! Et on vivra tous heureux sur Kinto’un comme des anormaux qu’on est ! »

Il finit d’attacher la montre et commença à courir pour rejoindre l’autre trottoir, Videl lui cria au passage.

« T’es encore un gamin, Goten ! Mais merci du fond du cœur ! Tâche de bien faire les mouvements qu’on reconnaisse bien qui tu es ! »

Goten grimaça, comprenant qu’elle voulait qu’il fasse un sayaman convainquant, la chorégraphie et les répliques ringardes comprises.

Entre temps, la circulation avait légèrement repris, on avait débarrassé une des voitures accidentées donc le flux des voitures se résorbait petit à petit. Le bus de Mady était arrivé près de l’accident et la prise d’otage qui en découlait, les ravisseurs avaient cambriolés une banque et suite à un accrochage avec d’autres automobiles pendant leur fuite, ils avaient décidé d’enlever un des accidentés pour faire pression sur la police qui les avait rattrapés à cause de l’accident. Ils s’étaient réfugiés dans un bâtiment et réclamait une rançon ou bien l’otage ne « succomberait pas à ses blessures ».
La jeune fille regardait par la fenêtre du bus, elle ne regardait plus l’heure depuis un moment, elle était bien en retard et s’énerver n’aurait pas fait avancer les choses, elle attendait donc patiemment. Son attention fut attirée par un jeune homme qui courrait entre les voitures, elle le vit passer devant le bus et devant la fenêtre sur laquelle elle était accoudée. Elle reconnut son amoureux et son cœur s’emplit de joie pendant qu’un sourire radieux illuminait son visage. Oubliant de se demander ce qu’il fichait là, elle frappa à la vitre, espérant attirer son attention. En vain. Il y avait bien trop de bruit dehors et en plus il avait l’air pressé. Elle refit face au siège en face d’elle dans un petit soupir, déçue. Quand elle tourna de nouveau la tête, elle ne vit plus Goten nulle part alors qu’elle n’avait été distraite que deux secondes. Elle en conclu qu’elle avait rêvé… C’était impossible de toutes manières, Goten devait sûrement l’attendre au point de rendez-vous depuis longtemps… Elle aurait voulu l’appeler pour lui dire qu’elle serait retardée mais elle avait stupidement oublié son portable dans sa chambre, en partant.

« Oh ! Regardez !! » s’exclama une dame sur l’autre rangée de sièges. Mady regarda dans la direction pointée et un énorme sourire amusé apparut sur son visage.

« C’est… Mais oui, c’est… »

« C’est Great Sayaman ! » acheva un homme. Des murmures s’élevèrent à ces propos.

« Qui est-ce ? » demanda Mady.

Tous la regardèrent surpris. Une femme lui expliqua, rayonnante. « C’est un super héros qui a disparu depuis des années, il a une force extraordinaire et venait toujours aider à la police du temps où madame Videl Satan était encore une jeune fille, il y a… Oh ! Je dirais presque dix ans maintenant ! Ça fait plaisir de le revoir ! »

« Il n’a pas un peu rétrécit ? » demanda un peu bêtement une autre femme du bus. Tous se penchèrent pour observer mieux le héros tant aimé de retour. Un « oh » de déception sortirent de toutes les bouches ; le bus venait de dépasser l’accident et accélérait, pour de bon cette fois. Mady regarda le héros perché sur le toit avec un regard amusé, elle en avait raté des choses pendant qu’elle vivait quelque part dans les bois de l’est…

Goten en habit de Great Sayaman était perché sur le toit, réfléchissant à comment il allait arranger les choses au mieux et au plus vite. Il pesta également sur le costume de son grand frère, légèrement trop grand pour lui, il dû retrousser légèrement les manches du costume et le bas des jambes pour ne pas risquer d’être dérangé sans cesse. Il prit la décision de foncer dans le tas, pour pouvoir rejoindre Mady au plus vite et faire cesser cette ambiance moite et inquiétante qui régnait depuis le début de la prise d’otage. Il sauta franchement sur le parvis du bâtiment, entre les flics et l’entrée. Il se tourna vers les spectateurs qui avaient commencés à l’acclamer. Il vu Videl, près de ses collègues au premier rang, qui le regardait à gigotant un peu des bras pour lui faire comprendre qu’il devait un peu plus se donner en spectacle à la manière de Gohan. Goten soupira et s’exécuta de très mauvaise volonté, de manière très molle et n’importe comment ! Videl croisa les bras et prit son air vexé. Goten termina son petit show par un classique salut avec les doigts en ‘V’ ; là, la femme du vrai Great Sayaman ne put s’empêcher de sourire, émue, des souvenirs lui revenant. Goten fut touché de l’air sensible qu’avec sa belle sœur à cet instant. Il sourit et fit irruption dans la bâtiment en fracassant la double portes en verre, assommant un des brigands qui était venu voir ce qu’il se passait en ayant entendu les cris des joie des spectateurs. Le reste fut vite liquidé grâce à deux ou trois coups bien placés, un bras tordu, un croche-pied, ainsi que quelques balles de pistolet de retour à l’envoyeur et l’accidentée fut sauvée. Goten sortit en la portant dans ses bras, une civières et des ambulanciers attendaient dehors, prêts à intervenir.
Il ne s’attarda pas davantage, il salua tout le monde sous un tonnerre d’acclamations et s’envola. Il fit une halte dans une ruelle deux maisons plus loin, il retira son casque, heureux de retrouver l’air ambiant, à cause de sa masse de cheveux, il s’était senti un peu à l’étroit dans ce casque… Videl couru vers lui.

« Merci beaucoup, encore ! » dit-elle. Goten dirigea sa main vers sa montre pour reprendre son apparence normale. « Garde-là ! Je ne te demande pas de l’utiliser à nouveau mais tu pourras aller plus vite pour faire le reste du chemin sans te faire voir. »

Goten s’illumina. « Merci Videl ! Je me dépêche ! A tout à l’heure ! » et il partit en courant à tout vitesse pour son rendez-vous, il avait déjà dépassé le quart d’heure académique…

Mady descendit du bus, soulagée d’être enfin arrivée à destination. Elle se posta au lieu de réunion exact et patienta. Soudain, quelqu’un l’accosta en lui posant une main sur l’épaule. Elle se retourna sur un homme en costume vert. « Je suis enfin là ! Pardon ! » dit-il.

La blonde écarquilla les yeux… Elle devait encore rêver. Elle patienta trente secondes, Goten ne comprenait pas pourquoi elle le regardait ainsi, on aurait dit qu’elle ne le reconnaissait pas… Etait-ce ainsi qu’elle râlait ? En l’ignorant ? Un tourbillons de pensées déferlèrent dans sa tête, il cherchait déjà ses mots pour s’excuser et lui expliquer, mais ce qu’elle lui dit l’estomaqua encore plus.

« Vous… Vous êtes le super héros qui a sauvé les gens tout à l’heure ? »

Gros blanc. Goten baissa les yeux vers ses bras encore tout vert et blanc. « Heu… » Qu’allait-il trouver comme excuse pour être venu la trouver… « Je, heu… »

« Vous vous êtes trompé de personne. » l’aida-t-elle. Goten sauta sur l’occasion, bénissant sa copine.

« Oui ! C’est ça ! De dos, vous ressemblez fort à ma… à ma… à ma… Nièce ! » et il éclata d’un grand rire nerveux. « Bon ben, salut ! Désolé du dérangement ! » Et il partit en courant très vite sana attendre de réponse, mort de honte. Mady avait esquissé un geste de salut qui resta en suspend. Elle sourit à l’attitude bizarre du sauveur tant aimé de cette ville.

Great Sayaman s’arrêta sur le toit d’un haut building et redevint Son Goten. Il s’écroula assit, totalement subjugué par ce qu’il venait de faire. Il se prit la tête entre les mains et prit deux secondes pour reprendre ses esprits, rien de grave n’était encore arrivé, se dit-il. Il se redressa, épousseta son pantalon et descendit par l’escalier de service. Il vit sa douce et tendre assise sur un banc non loin d’où il venait de la quitter en tant que sayaman. Il la vit tourner la tête vers lui, il l’identifia et leva le bras pour le saluer. Goten traversa et la rejoint, un air un peu penaud sur le visage.

« Bonjour ! Pardon mile fois pour le retard ! » dit-il, juste avant de l’embrasser. « Je… »

« Je viens d’arriver ! Toi aussi tu as été retardé par l’embouteillage ? » s’empressa-t-elle de demander. Il fit mine de la regarder sans comprendre. « Il y a eu un accident et une prise d’otage si j’ai bien compris, y’avait un bordel pas croyable sur l’avenue principale ! » Goten ne répondit rien tout de suite, cherchant encore ses mots, elle ne le remarqua pas et reprit. « Et tu sais quoi ? J’ai vu un super héros ! Enfin… Tu dois le connaître, c’est Great… Great… Sama… Sa… »

« Sayaman ? Il est de retour ? » fit Goten, innocemment.

« Oui ! » sourit Mady, heureuse de se souvenir du nom. « Il est adoré, ici, il me semble ! J’avais l’air bête dans le bus, j’étais la seule à pas le connaître ! » Goten sourit en l’écoutant, elle avait de si jolies expressions et il aimait tellement l’écouter avec toute sa gaieté et son innocence. « Et puis tu devineras jamais quoi ! » Elle attendit qu’il essaye de deviner mais son petit ami ne dit rien, comme elle n’avait pas de patience et qu’elle ne savait pas garder ce qu’elle avait envie de dire, elle lâcha très vite le morceau. « Le héros est venu me trouver, juste avant que tu n’arrives ! Il m’a prise pour sa nièce ! Trop drôle ! Il avait une tête toute perdue, enfin j’imaginais quoi, comme il avait un casque… » Mady fit soudain un pas en arrière, les poings sur les hanches, après avoir inspecté Goten en parlant. « Mais tu sais tout ça… Tu étais sur le lieu de l’accident tout à l’heure… Je t’ai vu… T’avais ces mêmes habits et tu traversais… »

Les yeux de Goten se dilatèrent et il se mit à transpirer. Quelle horreur ! elle l’avait donc vu, comment allait-il lui expliquer ? Heureusement, encore une fois, elle lui prodigua elle-même une excuse. « Boh, j’ai du rêver… en plus t’es pas arrivé du tout par cette artère, niveau timing, t’aurais jamais pu être si vite et surtout, sans vouloir t’offenser, mon Goten, tu ne t’habilles pas vraiment de manière originale ! à mon avis, j’avais tellement envie de te voir que j’ai vu quelqu’un d’autre avec ta tête ! » et elle éclata d’un grand rire franc en enlaçant les hanches de son petit ami, qui fut soulagé de ne pas avoir une copine suspicieuse. Il répondit à son étreinte.

« Alors, c’est quoi toi, ton excuse pour ton retard ? » demanda-t-elle après qu’ils se soient lâchés. Elle vit Goten rougir jusqu’aux oreilles en se mettant à se gratter l’arrière de la tête, il était devenu soudainement moite et nerveux.

« Je… Heu… C’est à cause de… » Mady le regardait sans comprendre son trouble. « J’ai dû faire une course… » il n’était pas convainquant. Ça crevait les yeux à l’air perdu de Mady. Il finit par craquer devant ses grands yeux bleus. « Rhan et puis zut ! Je suis vraiment désolé, pardon, sincèrement ! »

« Mais quoi ? Que se passe-t-il ? Tu commences à me faire peur, Goten ! T’es bizarre ! » lâcha Mady, qui commençait à perdre son sourire.

« J’ai… oh… » il avait baissé la tête à présent. « J’ai bêtement oublié mon réveil hier et donc aujourd’hui je me suis levé en retard. Pardon… sans cet accident et cette occupation, tu aurais du m’attendre une éternité. Pardon, sincèrement, je recommencerai plus, promis ! » Mady lui sourit.

« De toutes façons, t’aurais même pas su me prévenir, j’ai oublié mon portable chez moi ! » ça ne rassura pas Goten pour un sous dont les épaules s’affaissèrent encore plus.

« J’ai même pas pensé à vouloir te prévenir par téléphone. Je suis vraiment nul. »

Mady rit doucement en lui prenant la main. « Non, t’es pas nul, juste distrait ! Comme moi ! » ça, par contre, ça lui remonta le moral et l’air sincère et doux de Mady lui confirma qu’elle n’allait pas se fâcher du tout. « C’est puis c’est tellement gentil. »

« De quoi ? »

« De t’inquiéter autant de mon confort, de penser autant à moi et de faire de ton mieux. »

Ces paroles réchauffèrent le cœur de Goten. Ils restèrent ainsi un moment à ce sourire mutuellement, heureux de se voir. Ils commencèrent leur balade dans la ville, d’un commun accord sans se lâcher.

Une heure plus tard, Goten était seul à la table d’une terrasse, Mady avait été aux toilettes. Son téléphone sonna, il répondit. « Allô ? »

« Salut, Goten ! C’est encore moi ! »

« Ah non, Videl, tu ne vas pas me demander d’intervenir une deuxième fois ! »

« Mais non, ne t’inquiète pas ! » se vexa sa belle-sœur. « Je t’appelle pour te proposer quelque chose… » Goten se détendit un peu et demanda la suite. « Ta mère n’est pas là, ce soir… J’ai donc pensé que tu pourrais inviter ta copine, pour qu’on fasse connaissance ! »

Tout ceci faisait penser à des excuses… ça fit plaisir à Goten. « Je vais lui demander. C’est vrai que c’est l’occasion. »

« Oui, si elle est vraiment stupide, on te le dira. »

Goten fit la moue et se renfrogna un peu, il avait « pardonné » à Videl mais là, elle était de nouveau un peu trop vexante… Elle avait le caractère indomptable d’une Chichi ou d’une Bulma… Elle n’était pas vraiment normale, quoi ! Cette réalité le frappa soudain et il ne voulait pas que sa Mady, magnifiquement normale, ne fasse les frais de sa famille de fous « Mais seulement… »

« Il y a des conditions en plus ? Je te signale que c’est moi qui ai proposé ! c’est moi qui devrait mettre des conditions ! » cria sa belle-sœur. Il dû éloigner le téléphone pour ne pas avoir mal à l’oreille.

« Mais ce n’est pas vraiment une condition, je voudrais juste qu’on se comporte normalement ! C’est à dire ne pas voler, se battre, parler de voyage dans le temps ou de résurrection, bref, ne pas parler de nos histoires bizarres ! Mady et moi, ça fait pas encore très longtemps qu’on est ensemble, je veux pas encore lui parler de ça… Donc, contenez vous ! »

Videl poussa un long soupire à l’autre bout du téléphone. « J’espère qu’elle est pas trop neuneu ! Mais bon, c’est d’accord… nous seront calme. »

La remarque sur Mady vexa de nouveau Goten, il préféra mettre fin à la conversation pour ne pas avoir encore à rouspéter longtemps. « Bon… Elle revient. A ce soir ! »

Il ne mentit pas tant que ça, une minutes plus tard, sa copine se rassit en face de lui. « C’était un gros pipi ! » commenta-t-elle avec un grand sourire ironique. Elle prit son sandwich en mains et recommença à manger. Goten imita son geste mais posa sa question avant de manger.

« Dis… Tu… Tu voudrais que je te présente mon frère ? »

« Oh oui !! » répondit Mady en recrachant à moitié ce qu’elle avait dans la bouche. Confuse, elle rattrapa un morceau qui s’échappait de ses lèvres sous un petit rire amusé de son petit ami.

« Ma mère est pas là. » reprit Goten, son hilarité passée. « ça serait l’occasion que tu voies ma maison et que tu rencontres mon frère, ma belle-sœur et ma nièce. » cette fois, Mady se contenta d’hocher la tête, n’ayant toujours pas fini de mâcher. « Pas que je veux pas que tu rencontres ma mère mais… »

La blonde avala et acheva sa phrase. « C’est pas facile les mères ! Les parents en général… Je flippe à l’idée de te présenter aux miens aussi, t’en fais pas… »

« Oui… Mais là, ça sera plus simple, Gohan et Videl seront très content de te rencontrer ! Faudra montrer à ma belle-mère que t’es pas une cruche ! » termina-t-il, une petite rancune dans la voix. Mady prit cette réplique comme une blague mais joua le jeu.

« Ouais !! Elle va voir comme je suis cool ! » elle se mit à fouiller dans son sac. Au bout de quelques longues secondes de recherches, elle s’exclama vers Goten, paniquée. « Mince !! J’ai perdu mon portable !! Comment je vais faire !! » c’était la panique dans ses yeux. Elle fixa Goten, angoissée. Ce dernier était tout éberlué par le stress qu’il sentait en elle, il ne savait pas trop quoi faire, elle semblait chercher de l’aide dans ses yeux et réfléchir au fil de sa journée. « Ah, que je suis bête, je l’ai oublié chez moi ! » se souvint-elle, soudainement plus calme. Elle soupira de soulagement en se laissant aller sur sa chaise. « Tu… Veux bien me prêter le tiens alors ? Je dois prévenir mes parents que je ne mange pas à la maison ce soir. » Goten lui sourit de toutes ses dents en lui tendant son téléphone. Qu’est-ce qu’il adorait cette fille, à la fois intelligente, distraite, spontanée et très gentille. Et il la trouvait très jolie et elle avait l’air de l’aimer. Qu’est-ce qu’il se sentait heureux ! Il ne voulait pas tout gâcher en lui parlant trop vite de ses bizarreries.

[Salagir]

Le retour de Saiyaman !
Cela me fait penser à cette fan-BD :
http://img118.imageshack.us/my.php?image=page13hf2.jpg
(version complète)

moi ça me choquerait plus de voir "Les aventures de Piccolo au lycée" que d'imaginer

Hum c'est un challenge là !
Mais je pense que je vais réserver mon temps pour Hanasia ;p
Et puis j'avoue que j'aurai du mal à écrire ceci sur un ton sérieux.

ou bien, tu reprends un truc à zéro en reprendant juste les personnages mais c'est plus une fanfic... C'est un original avec des personnages existant...

C'est justement ce que j'allais dire : si Goten n'a pas de supers pouvoirs, pourquoi utiliser ce personnage ?

[Masenko]

C'est justement ce que j'allais dire : si Goten n'a pas de supers pouvoirs, pourquoi utiliser ce personnage ?

heu... où ai-je écrit ou sous-entendu que Goten n'a pas de super pouvoir? ... Je ne repars pas à zéro, je suis l'histoire de dragon ball mais je considère qu'en tant qu'à moitié terrien et ayant toujours vécu sur terre dans un monde civilisé (en tout cas, plus civilisé que l'enfance de son père...) en allant à l'école etc comme tout être humain, je me dis que quand c'est pas utile il peut se comporter comme un être humain normal et qu'il n'aiguise pas ses sens sans arrêt pour se contrôler et éviter de trébucher...

C'est un choix et une vision des choses.

Quand je parlais de reprendre juste un nom et un personnage, c'est vraiment ne reprendre QUE les noms et éventuellement le physique et en refaire une histoire totalement originale...
Ma fic est certes fort romancée et occidentalisée (mais comme toutes les fics européennes... vu qu'on est en occident huhu... On vous l'avez jamais faites celle-là!) mais je ne crois pas non plus ne RIEN respecter de l'univers original... Il n'a jamais été dit ni vu clairement dans le manga qu'un saiyen ne trébuche jamais et est attentif sans arrêt à 100% tout le temps

muarf, quand tu auras fini ton histoire (dont je n'ai lu que le premier chapitre il y a longtemps, il serait temps que je m'y remette ) si le coeur t'en dit de nous faire une bonne parodie sur Piccolo au lycée ça peut être bien loufoque... personnellement, la parodie pure, je ne suis pas très douée, j'ai du mal... je te laisse ce plaisir :p (ou à San... Dans le genre il gère ça très bien aussi )

Bon heu... Le prochain chapitre n'est pas encore écrit et ne le sera peut-être pas avant quelques temps... il est dans ma tête mais il faut le mettre sur word en français plus ou moins correct :p

hé!! Pour la fan-BD, je l'ai lue c'était pas trop dur comme idée sauf que j'en avais une version un peu différente et je ne prend pas DBGT en compte... y'a mile façons de rendre Goten en great saiyaman c'est ça que j'adore dans les fics.. On peut retrouver les mêmes choses mais faites différemment, c'est chouette ^^

[Salagir]

C'est justement ce que j'allais dire : si Goten n'a pas de supers pouvoirs, pourquoi utiliser ce personnage ?

heu... où ai-je écrit ou sous-entendu que Goten n'a pas de super pouvoir?

Mais non ce n'est pas ça que je veux dire... (/me se gratte l'arrière de la tête de façon très manga)
Je voulais dire que la fic que nous lisons, que j'apprécie fort, a pour personnages des êtres capables de détruire des planètes, et que cette BD pourrait avoir, avec exactement les mêmes textes et actions, Xander et Oz de Buffy contre les vampires...
En bref, que tu n'utilises pas les caractéristiques qui font ce que Goten et Trunks sont, c'est à dire comme tu le dis souvent, les fils de Goku et Végéta.

Des hybrides extraterrestres.

Des supermans en moins con (encore que... ca reste des ados)

Des Super Saiyens.

l'univers original... Il n'a jamais été dit ni vu clairement dans le manga qu'un saiyen ne trébuche jamais et est attentif sans arrêt à 100% tout le temps

mais ca va.. j'ai déjà dis que tu faisais ce que tu veux !
Grlmlgrmrlg Super Saiyen Glrm peut pas renverser des gens en courant grlmrm

muarf, quand tu auras fini ton histoire (dont je n'ai lu que le premier chapitre il y a longtemps, il serait temps que je m'y remette )

D'autant que, nouveau mois nouveau chapitre, la suite arrive dans quelques jours !

si le coeur t'en dit de nous faire une bonne parodie sur Piccolo au lycée ça peut être bien loufoque...

On verra ça.... du temps, il me faut une salle du temps !

on heu... Le prochain chapitre n'est pas encore écrit et ne le sera peut-être pas avant quelques temps...

C'est parfait. y'a trops de choses à lire en même temps ici, je m'en sors plus !

c'est ça que j'adore dans les fics.. On peut retrouver les mêmes choses mais faites différemment, c'est chouette ^^

Oui !

[Masenko]

Oh, miracle, un nouveau chapitre.

Bonne lecture! Avis et commentaires positifs ou négatifs toujours appréciés

Chapitre 7 : Petite belle-sœur


Goten bailla largement et profondément en clignant plusieurs fois des yeux. Il était vrai que le chemin en jet bas de gamme de Satan-city à son petit village du Sud était long et monotone. L’absence de radio n’aidait pas à se réveiller. Mady ne disait plus rien depuis une heure, elle s’était laissée emporter au pays de Morphée. Goten la regardait régulièrement du coin de l’œil avec un petit sourire amoureux. Cependant, il la regarda une fois trop longtemps et vira très sec soudainement pour que la voiture évite de justesse un arbre sur leur passage. Inquiet d’avoir troublé la tranquillité de sa petite amie, il regarda à nouveau Mady en entendant un petit gémissement. Pourtant, elle ne s’était pas réveillée avec le choc, ce qui le soulagea, non sans l’étonner.

Quelques dizaines d’interminables minutes plus tard, Goten fut soulagé de se poser en face de chez lui. « Enfin arrivé. » soupira-t-il. Personne ne lui répondit, contrairement à ce qu’il pensait, sa copine ne s’était pas réveillée avec l’atterrissage. Goten ne la réveilla pas et sortit de l’appareil, il pensait en profiter pour prévenir Gohan et Videl de l’attitude à avoir avec elle.

Son frère sortit de la maison quand il fut presque arrivé à la porte.

« Salut, Goten !... Tiens, tu n’es pas avec ton amie ? »

« Si, elle dort dans la voiture. Qu’est-ce que le trajet était long… »

« Vous auriez du venir en volant. »

le plus jeune fronça les sourcils. « Oui, ben non… Et justement, pas un mot là-dessus, aujourd’hui, on est normaux ! »

« Mais on est toujours normaux… » et après lui avoir lancé son habituel sourire rassurant, il ajouta, après avoir regarder vers le ciel. « Tiens, voilà Toby. » Il ne fit pas attention au long soupir agacé de son petit frère et trottina pour accueillir le dragon bleu aussi haut que lui qui venait de se poser à quelques dizaines de mètres d’eux. « Bonjour, Toby ! Alors, quoi de neuf ? »

« Et voilà, je le savais ! Non ! ça non plus ce n’est pas normal ! » se fâcha Goten en les rejoignant rapidement.

« On vit en pleine montagne, c’est normal les dragons… Puis on s’entend bien avec l’un d’eux et alors ? N’exagère pas tout de même… » Gohan continuait de caresser la bête pendant que son petit frère jetait des regards inquiet vers sa voiture. « N’aie crainte, elle dort… ça se sent à son ki. » ça ne rassura pas son frère qui garda son air renfrogné. « Arrête de râler. Ça, ce n’est pas naturel… »

« Par contre, ta mauvaise foi d’adolescent, ça, c’est naturel. »

Goten, furieux, se tourna vers Videl qui arrivait les bras croisés dans leur direction.

« Arrête. Et puis, je ne suis plus si adolescent que ça. »

Son frère ou sa belle-sœur allait répondre quand ils entendirent Pan crier.

« Youppie ! Toby ! »

En moins de deux secondes, elle avait sauté sur l’animal qui était ravi de l’étreinte de la petite fille. Son oncle croisa les bras et battit du pied en faisant la moue.

« Je suis invisible ? » demanda-t-il, amer, pendant que sa nièce se faisait léchouiller amicalement par le jeune dragon. Quand elle remarqua enfin la présence de son oncle, son visage s’illumina une deuxième fois et elle sauta également dans ses bras sans autre forme de procès. « Ah, quand même… »

« Bonjour tonton ! Elle est où, ta copine ? »

« Elle est toujours dans le jet, elle… Pan ! Non ! »

Trop tard, sa petite furie de nièce s’était déjà échappée de ses bras pour voler vers le véhicule d’où Mady ne s’était pas levée. En quelques enjambées, il l’avait déjà rattrapée mais il eut à peine le temps de la tenir par les hanches au dessus de sa petite amie que Mady commençait à se réveiller à cause des bruits autour d’elle. « Bonjour ! »

La jeune fille ouvrit les yeux, se les massa avec les mains en se redressant légèrement, puis elle regarda son petit ami qui avait l’air assez nerveux en soutenant à bout de bras une petite fille aux cheveux courts et noir au-dessus de sa tête.

« Bonjour, mais… Goten, pourquoi tu portes cette petite ?... »

« Ben, heu… heu… Elle voulait… Te voir de plus près. C’est ma nièce, Pan. »

La jeune fille sourit et salua la petite. Goten ramena Pan contre lui pour laisser sortir Mady de la voiture. Il remit rapidement sa machine en capsule et suivit sa copine à distance raisonnable pour ne pas qu’elle l’entende chuchoter à l’oreille de Pan.

« Ce soir, si Mady ne remarque pas que tu voles et que tu ne lui parles pas de ça, tu auras une surprise demain, d’accord ? »

« D’accord ! Pourquoi elle peut pas savoir ? »

« Parce que ! » il la déposa au sol et observa la rencontre qui se déroulait un peu plus loin.

Gohan et Videl s’approchèrent de la jeune fille qui venait vers eux. Ils se saluèrent.

« Bonjour ! Je m’appelle Mady Net, j’ai 18ans. Vous devez être Gohan et Videl ? Je suis ravie de vous rencontrer ! » La jeune fille se redressa, souriante. Toby émit un cri, vexé que l’attention ne lui soit plus portée. La copine de Goten en sursauta et se pencha pour voir derrière le couple, curieuse de découvrir l’origine du rugissement. « Mais c’est un dragon ! » s’exclama-t-elle, ravie.

Goten, derrière eux et inquiet, courut vers sa petite amie et entoura ses épaules d’un bras. « Oui ! Ne t’inquiète pas, il n’est pas dangereux et va bientôt partir, n’aie pas peur. »

Mady tourna la tête vers son copain sans changer d’air. « Il ressemble à ceux qui vivaient près de chez moi, dans le Nord ! C’est génial ! »

« Tu n’habites pas dans la capitale de l’Ouest ? » demanda Gohan.

« Si, mais c’est assez récent, j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence dans un petit village du Nord où il y avait pas mal d’animaux ! Et comme mon père est chasseur, on était proche de la forêt ! Et il y a aussi des dragons là-bas ! »

Videl et Gohan ne purent s’empêcher de se jeter un regard, agréablement étonné.

« Lui, c’est Toby ! Il vient souvent nous voir ! » annonça Pan en remontant sur le petit dragon.

« Je peux le toucher aussi ? » demanda la jeune fille.

Les deux frères répondirent en chœur.

« Non »

« Oui, bien sur. Il adore les caresses. » Goten regarda son aîné de manière assassine. Mady ne se posa pas de question et trottina, ravie, vers l’animal tout aussi content de se faire dorloter. Elle gratouilla le dos de l’animal puis remarqua l’air contrarié et crispé de son petit copain.

« Goten… ça te dérange que je m’occupe un peu de lui ? Tu n’aimes pas ces animaux ? »

« Eh bien… C’est que… Je… En fait… »

Gohan soupira discrètement au comportement de son frère. Il décida de l’aider sans pour autant le mettre encore plus mal à l’aise comme une minute avant. « Si nous rentrions ? Le soleil se couche. »

« Entrez, Mady, nous allons vous faire visiter la maison. » ajouta Videl en montrant le chemin.

« Avec plaisir. » Elle dit au revoir à l’animal d’une petite tape sur l’épaule et suivit ses hôtes en souriant à Goten passant. Pan les suivit en sautillant.

Le jeune métis regarda discrètement pour voir si ils étaient bien rentrés et qu’ils ne pouvaient plus le voir. Il hésita un instant puis se décida à aller voir Toby qui s’empressa de lui lécher la figure de contentement. L’animal attendait un contact de l’humain qu’il considérait comme son meilleur ami. Goten le prit affectueusement dans ses bras et s’excusa d’avoir été distant. « Les humains ont parfois des comportements compliqués. Je te promets que demain on va se promener. » Le petit dragon cria pour lui répondre et se frotta à lui, plein d’affection. Le métis lui sourit et lui gratouilla le museau.

Lorsqu’il rentra dans la maison de son frère, il tomba nez à nez avec sa famille et Mady entrain de descendre l’escalier central. « C’est vraiment une jolie maison ! » commenta-t-elle. « Mais ce n’est pas un peu loin de la ville ? Vous m’avez dit que vous travailliez tous les deux à Satan-city. J’ai pas calculé le temps qu’on a mis pour arriver mais le jour baisse déjà. »

Tout en parlant, ils s’installèrent à table dans la salle à manger. « En effet, mais on se débrouille, répondit Videl, on aime tellement vivre ici que ça vaut la peine de faire ces trajets. Pan va à la maternelle pas très loin d’ici et Goten dort souvent chez Trunks, la semaine. On a un bon jet aussi. »

« Quand je vivais dans le nord, dans notre village, on avait une petite école, une épicerie, et tout ce qui était nécessaire pour vivre. Quand je suis entrée au lycée, c’est devenu plus compliqué. On a fini par devoir déménager. »

« Tu te plais bien, ici ? » demanda Gohan. Videl s’était mise à vaquer dans la maison en prévision du dîner.

« Mon père est assez dépaysé mais ma mère et moi on s’adapte vite donc ça se passe bien. Et j’ai fais de chouettes connaissances ! » sur cette dernière phrase, elle avait attrapé fièrement le bras de Goten. « J’adore la ville aussi ! J’ai appris l’existence de beaucoup de choses depuis que je suis ici ! »

« Comme quoi ? » demanda Videl en déposant de quoi mettre la table.

« Eh bien, tout d’abord, tout le monde connaît Mr. Satan, évidemment… Mais je savais pas qu’il faisait des tournois d’art martiaux !... » La famille Son, Goten y compris, fronça les sourcils. « Quoi ? » Mady avait remarqué leur mine étonnée.

« Tu pensais qu’il faisait quoi ? Tu savais pourtant qu’il était le sauveur du monde ? » demanda son petit ami.

« Oui… Mais je savais pas qu’il était champion de tournois mondiaux, je le croyais simplement pro de catch à la télé. Comme mes parents. Qui sont super fan ! Mon père, depuis la première heure, il adore quand il fait du catch… Parce qu’il n’aime pas les arts martiaux. Et ma mère aussi, elle le trouve beau, sexy, fort, intelligent. Une vraie groupie, c’est drôle quand elle le voit deux secondes à la télé. Hum… Je parie qu’elle sait aussi qu’il fait des arts martiaux mais elle me l’a sans doute caché pour ne pas me choquer, enfant. C’est tellement violent. C’est vrai, au moins, le catch, on sait que c’est pour du faux, du vrai spectacle quoi. » Elle marqua une pause pour observer les têtes d’ahuris qui lui faisaient face. « … Je parle trop ? »

« Eh ben… » souffla Videl. « il y a encore des fans comme ça de mon père, pas croyable. »

« Papy, il est beau ? » s’étonna Pan.

« Pour la maman de Mady, oui. » répondit son père.

« Vous êtes la fille de Mr. Satan ? » s’exclama la jeune fille précitée en se levant de surprise. « Oh, mais oui ! Videl Satan ! Et j’ai entendu parler de vous dans le bus, ce matin, en plus ! ça alors ! » elle se tourna vers son petit ami. « T’aurais pu me le dire ! »

« Je croyais que ça allait de soi. » soupira Goten affalé sur sa chaise, totalement démoralisé par les récentes déclarations de Mady.

« Vous faites des arts martiaux alors ? »

« Oui » répondit l’intéressée. « Moins maintenant mais j’en ai fais beaucoup. »

« ça rend moins trapu que le catch, je le reconnais » elle fronça les sourcils, se souvenant des catcheuses.

« C’est une des raisons qui m’ont poussé à choisir les arts martiaux. » sourit Videl.

« Moi aussi j’en fais ! » s’exclama Pan, contente de pouvoir participer à la conversation qu’elle ne comprenait pas tout à fait jusqu’à présent. « Et c’est papa et maman qui m’entraînent ! »

« J’en ai fais beaucoup aussi, ainsi que Goten. » ajouta Gohan pour Mady.

« Et j’ai participé au tournois ! T’as regardé, dis ? » demanda la petite à moitié montée sur la table d’enthousiasme.

« Eh bien… non, vu que je pensais plus que ça existait depuis les catastrophes qu’il y a eue il y a longtemps… » la jeune terrienne se sentait maintenant un peu gênée de son manque de connaissance et des critiques qu’elle avait faites alors qu’elle se trouvait visiblement devant une famille de passionnés.

Une sonnerie aigue retentit. Videl sursauta. « Mince ! Le repas ! » elle courut vers la cuisine. Un grand silence gêné empli la salle à manger. Gohan allait ajouter quelque chose mais ce fut Goten qui prit la parole rapidement.

« Ne t’inquiète pas, Mady. Ils ont eu leur phase, sans doute moi aussi, quand j’étais jeune et stupide, mais maintenant c’est terminé, on ne se bat plus vraiment. Pan a participé au tournoi pour faire plaisir à son grand père… » voyant que la petite mourrait d’envie d’ajouter quelque chose, il anticipa. « …ses grands-pères. Maintenant, changeons de sujet, ça met mal à l’aise, Mady ! Et d’ailleurs, on mange ! »

En effet, Videl revint avec un énorme plat qu’elle déposa sur la table au milieu de tout le monde.

« ça a l’air délicieux ! » s’exclama l’invitée.

Le repas commença sans autre forme de procès. Tout en mangeant, le petit frère jeta un regard à l’autre pour s’assurer qu’il mangeait bien calmement et dans des quantités raisonnables. Ce que Gohan faisait très bien, il avait maintenant l’habitude de manger en communauté.

« Eh ben… T’avais faim ! » commenta Mady en voyant la part de Goten. Ce dernier cligna des yeux et vit son bol vide. En surveillant son frère, il n’avait pas réalisé que lui-même engloutissait son repas. Devant son air bêta, sa copine éclata de rire. « Tu n’engloutis pas que la glace ! »

« Il mange aussi vite et beaucoup avec toi ? » demanda Videl, malicieuse.

« Oui ! Mais moins depuis quelques temps, j’ai l’impression. »

« C’est l’amour, il fait attention à sa ligne, le petit goinfre. » Son beau-frère lui lança un regard assassin. La terrienne invitée rit encore plus et embrassa son amoureux. Qui, alangui, commença un peu à perdre son air contrarié.

« Mais il est mignon quand il mange ! Allez, je vois que tu as encore faim ! Tiens. » Avec la complicité de Videl, elle tenta de lui remplir son bol de force. Il râlait vraiment un moment mais il finit par se prendre au jeu, voyant que Mady ne s’inquiétait finalement pas de son appétit et surtout qu’il adorait la voir rire.

La conversation était redevenue bonne enfant. Goten s’était détendu et son frère et sa belle sœur ne faisaient plus d’humour ni d’allusions à leurs particularités. Le dîner continua et s’acheva sur ce ton.
Après réflexions, il fut décidé que Mady resterait dormir chez Gohan. Ils partiraient tôt le lendemain matin pour l’école.

Après avoir commandé au robot ménager de la maison de ranger la table, ils allèrent s’installer dans le salon pour continuer à discuter. Ils parlèrent pas mal de monsieur Satan et de la vie de Videl. Mady parla également de son histoire, puis ils dévièrent sur Trunks, son père bizarre, les cours, l’avenir, le travail… Pan était assise par terre entre tout le monde, elle jouait avec des poupées. Elle les faisait se faire battre entre elles en murmurant un scénario intense.

« Tu sais déjà dans quelle école tu veux entrer après le lycée ? » demanda Gohan à Mady.

« Oui, mon choix s’est porté sur la ‘Upper professionnal Pedagogic School’ ! J’espère être acceptée… Je voudrais donner cours à des étudiants vraiment intéressés par les maths, que ce soit leur choix, comme moi maintenant, donc au lycée. »

« C’est une bonne école ! J’y ai été stagiaire quand j’étais en quatrième année de chimie, à l’université. »

« Ah bon ? Vous n’êtes pas diplômé de médecine ? »

« Si, je suis sorti l’année passée. Mais c’est assez compliqué. » Gohan se gratta la tête, cherchant comment expliquer rapidement son parcourt scolaire.

« Gohan a fait les deux en même temps. Il ne le dira jamais mais il a toujours été avancé. Après le lycée, il avait une capacité à mémoriser phénoménale et c’était un véritable passionné alors il a pu faire les deux en même temps. Mais, je te rassure, pour la chimie, il s’est arrêté après le premier diplôme. »

« Oui… Mais je suis avancé parce que depuis tout petit, ma mère m’a fait étudier des matières que je n’aurais vues à l’école, que plusieurs années plus tard, j’étais donc décalé. Goten n’a pas eu cette contrainte. »

« En tout cas, ne vous inquiétez pas, maintenant, c’est moi qui m’occupe d’aider Goten à travailler ses maths et ses sciences ! » Elle embrassa rapidement son amoureux, qui était assis près d’elle, un petit sourire aux lèvres, il adorait quand elle parlait de lui, même si c’était pour sous-entendre qu’il était nul en math. « Mais vous travaillez à l’hôpital déjà ? Et votre doctorat en plus ! Vous continuer à cumuler il me semble… Vous avez du courage… Et vous trouvez encore du temps pour bavarder le soir et vous occuper de votre famille ? »

« Comme tu vois ! » sourit l’aîné. Il jeta un coup d’œil vers sa fille et sourit. Pan était couchée dans une position bizarre, affalée sur ses poupées comme si elle venait de s’effondrer de sommeil.

« Pan s’endort très vite et n’importe où. » expliqua Videl.

Le père de la petite se leva et prit délicatement Pan dans ses bras. Elle se laissait faire, toute molle. Mais quand elle fut déposée sur une des larges épaules paternelles, ses yeux s’entrouvrirent légèrement embués de sommeil et elle bredouilla. « Mé… ‘pas dormir… GreatsayaPan doit battre…méchant… »

Gohan sourit, amusé par la faible résistance de sa petite qui s’était aussitôt rendormie après sa plainte. Il fit un clin d’œil à l’assemblée, dit qu’il arrive et monta coucher sa fille.

« Elle est adorable ! Je veux pas même ! » dit Mady, émerveillée et attendrie par la petite fille épuisée. « Et elle a une poupée qui me rappelle Great Sayaman ! Je ne le connaissais pas non plus avant de déménager ! Vous devez le connaître, j’ai entendu dans le bus qu’il apparaissait pendant votre jeunesse ! » Videl répondit par l’affirmative. « je l’ai rencontré ce matin ! C’était drôle… Enfin, il était gêné, il est carrément venu m’aborder par erreur ! »

« ça alors ! » Videl avait jeté un regard moqueur à son beau-frère qui avait commencé à rougir et à stresser. « Je l’ai connu, en effet. On a le même âge ! On se rencontrait souvent, au lycée. »

« Waw ! Je me demande comment il faisait pour allier tout ça avec sa famille, ses études, etc. »

« Eh bien, c’est assez simple, en fait. Je buvais beaucoup d’eau devant tout le monde comme ça je pouvais donner comme excuse un besoin pressant quand Videl avait une alerte pendant la classe ! ça marchait presque à chaque fois, alors je montais vite sur le toit, je regardais ma montre et je me transformais au plus vite pour rejoindre Videl. Au besoin, je la prenais en passant, et… »

« Gohan ! » Goten avait anormalement haussé la voix vers son frère qui refaisait son apparition. Un silence empli la pièce. Videl secouait doucement la tête, amusée de la situation tandis que Mady regardait tout le monde avec des yeux ronds. Ne comprenant pas trop de quoi le demi-sang parlait.

Gohan avala sa salive, réalisant qu’il s’était laissé aller et avait fait une potentielle bourde. Son petit frère avait vraiment l’air en colère et désemparé. Il fallait qu’il rattrape la situation, vite.

« Je… Je croyais que vous… Heu… »

« On parlait du great sayaman, Gohan. Plus de toi. » Ce fut au tour de Videl de recevoir un regard meurtrier et de ressentir la haute teneur en agacement dans l’énergie de Goten.

« Oui, heu… Je me disais aussi, mais… » il se gratta nerveusement la tête très vite. « Je… Parlais aussi de lui, je faisais des suppositions ! Et si je parlais à la première personne, c’était pour, heu… Faire… Heu… une blague ! Voilà ! C’était une blague ! » il éclata d’un rire forcé qui l’étrangla presque. « Oh… Si on peut même plus rigoler, hum… Vous avez tous marché, ah… » il reprit sa respiration dans un grande inspiration et expira fort. Quand il regarda à nouveau l’assemblée, Goten n’avait pas changer d’expression assassine, il voyait Videl retenir et puis lâcher un fou rire, sincère celui-là. Quant à Mady, il la vit finalement sourire largement.

« C’est vrai que j’ai marché deux secondes ! Vous avez tellement parlé avec un air si décontracté et naturel que ça faisait vrai ! »

« Oui ! Je peux être drôle quand je veux ! C’est dans ma nature, je suis un farceur. » il sourit de toutes ses dents. Sentant que son frère n’était pas encore calmé, il décida à nouveau de changer de sujet. « Bon ! Après cet instant d’hilarité, vous voulez un rafraîchissement ? jus de fruit, thé, café, chocolat,… »

« Rien, merci. » grommela le petit frère entre ses dents, tentant de paraître le plus calme possible.

« Je veux bien un thé, merci ! » dit Mady.

Dans son fou rire, Videl ne su pas répondre et préféra remuer de la main pour dire qu’elle ne désirait rien. Le gaffeur ressortit.
Goten fut bientôt exaspéré de l’hilarité de sa belle-sœur qui n’en finissait pas.

« C’est bon, Videl ! Ce n’était pas si drôle que ça. »

« C’était surprenant… Il a vraiment bien fait ça, je suis encore sous le choc. » répondit Mady, malgré tout ravie d’avoir eu ces émotions.

Ensuite, la soirée se termina plus calmement. Goten et Mady annoncèrent qu’ils devaient aller se coucher car ils devaient se lever le lendemain, tôt.

Goten s’assit sur le lit qu’il venait de préparer pour Mady, dans la chambre d’ami. Il était soulagé que tout soit fini pour la journée, il avait eu son quota d’émotions pour le soir. Sa copine entra dans la chambre, vêtue d’un pyjama.

« Videl m’a fait rire, encore. Elle a fait une de ces têtes en voyant que je savais mettre son pyjama mais que ce qui faisait pantalon chez elle fait ‘pantacourt’ chez moi. Mais comme je suis plus maigre, ça passe ! »

« Tu n’es pas maigre. »

Elle s’assit à côté de lui. « Merci. Je ne suis pas très épaisse quand même. Mais dis donc ! Il te va super bien ton pyjama aussi. »

« C’est gentil. C’est encore très large, je sais, mais j’aime pas quand ça colle. » Rien qu’en y repensant, il secoua un peu sa chemise comme si elle était trop étroite. Il ne put s’empêcher de rougir quand sa petite amie passa un de ses doigts entre deux boutons pour lui chatouiller le ventre. Il se sentit frissonner. « ça chatouille. »

Mady rigola. « On ne dira pas, t’as l’air tout pétrifié. » elle se pencha et l’embrassa tendrement. Goten était en effet un peu raide, parce qu’il était bouleversé par ce contact. Il se rendait compte qu’il trouvait non seulement que sa petite amie était formidablement sympathique, drôle et intelligente mais qu’il la trouvait aussi terriblement mignonne et attirante. Dans l’ambiance calme et douillette de la petite chambre, il avait l’impression de le ressentir au centuple quand elle ne faisait que le frôler ou le regarder. Il avait réussi à répondre au baiser aussi doucement qu’elle. Elle le regardait à présent dans les yeux, un petit regard à la fois fatigué, ému et tendre. Il sentit son cœur se serrer quand elle lui prit la main en entrelaçant leurs doigts. « J’ai vraiment passé une magnifique journée. Merci de m’avoir emmené ici. J’étais ravie de rencontrer une partie de ta famille. Vous avez l’air si proche, j’ai eu la sensation, en faisant leur connaissance, de me rapprocher encore de toi. Et c’était vraiment agréable. » le fils de Goku l’écoutait attentivement, il se sentait bien, il aurait voulu rester toujours ainsi avec elle, dans cette atmosphère pleine de tendresse. Il leva doucement sa main libre vers elle mais arrêta son mouvement lent quand elle reprit « Merci de me faire confiance, petit à petit. Même si je te découvre de plus en plus, je sais que tu ne me dis pas encore tout. Moi non plus. C’est normal. Tout va bien entre nous. Mais je suis de plus en plus persuadée que je saurais tout te dire. On saura se faire une confiance totale. J’en ai envie. On se dira tout n’est-ce pas ? » c’en était trop pour lui et son corps, ces paroles douces raisonnaient dans sa tête, il reprit son mouvement, agrippa la nuque de Mady et l’embrassa. Ça ne lui ressemblait tellement pas, lui qui savait tellement bien perdre ses moyens quand ça devenait important. Mais pas là, il n’avait eu qu’une seule envie, la prendre dans ses bras et l’embrasser. Il l’enlaça comme si c’était la seule chose importante, comme si c’était vital. Sans même y réfléchir, il l’étreignit, sans jamais exagérer, sans jamais trop la serrer. Elle fit de même, en y mettant beaucoup de passion. Ses bras musclés caressaient son dos pendant que ses petites mains parcouraient doucement mais langoureusement ses omoplates puis le bas de son dos. Quand son bras passa sous sa grande chemise de pyjama, Goten frissonna tant qu’il en interrompit leur baiser. Mais un seul regard de Mady lui fit reprendre leur contact. Avec malgré tout une courte hésitation, il osa passer sa main sous la petite blouse de sa petite amie. C’était une douce proximité, très simple, délicate, mais qui était aussi le début d’une étape qu’ils n’avaient pas encore envisagé. Leur union ne cessa pas, chacun sous la blouse de l’autre, ils s’effleuraient tendrement, sans détacher leurs lèvres enflammées, avides de contacts passionnés, ils avaient besoin de se transmettre toute l’affection qu’ils ressentaient l’un pour l’autre.

Ils s’arrêtèrent soudainement, stoppés par un bruit. Ils s’immobilisèrent. Le bruit se renouvela, on frappait effectivement à la porte. Un peu hébétés, ils se jetèrent un regard incrédule puis se séparèrent lentement, à contrecoeur. Encore un peu hébétés, ils ne répondirent pas tout de suite à l’appel, ce n’est qu’au troisième coup que Goten bredouilla, comme sortit d’un rêve. « Oui ? »

La porte s’ouvrit doucement. La petite tête de Pan apparut dans l’embrasure. « Tonton ? Je peux entrer ? »

« Pan ? tu ne dors pas encore ? »

« Non… J’ai envie que tu me racontes une histoire. »

Il jeta un regard à sa copine qui lui répondit d’un acquiescement et d’un sourire. Goten était un peu déçu, mais maintenant qu’il était plus détendu, il devait reconnaître qu’il ne s’était pas beaucoup occupé de sa nièce, par rapport à d’habitude. Il se leva du lit. « J’arrive. Mais viens dire bonne nuit à Mady. » La petite se précipita et embrassa la jeune fille, ravie de cette petite tendresse.

« Bonne nuit, tata ! » s’exclama Pan. Puis elle se recula pour laisser son oncle embrasser sa petite amie à son tour. Mady soupira d’aise et murmura en s’installant confortablement dans les couvertures, ravie.

« Elle m’a appelé, ‘tata’. »

Goten sourit. « Bonne nuit, Mady. » il l’embrassa sur le front et partit après lui avoir caressé le visage. Elle les regarda sortir puis ferma les yeux dans un soupir de bonheur.

Après avoir border sa nièce, Goten descendit dans l’intention de rejoindre sa propre maison. En passant par la cuisine, il trouva son frère entrain de manger une part du repas préparé pour la fringale possible pendant la nuit. Il s’assit à côté de son aîné, occupé à dévorer ce qu’il s’était retenu de manger quelques heures plus tôt.

« ça va ? » demanda-t-il avait de reprendre une bouchée.

« Oui. » soupira Goten. « je viens de recoucher Pan, qui s’était réveillée. » après un instant de silence, il ajouta. « Elle est bien, hein ? »

Gohan avait compris de qui il parlait, il prit le temps de capter le regard de son petit frère. « Oui. Très gentille et spontanée. »

« Je suis amoureux. Enfin, je crois, je fais des trucs bizarres. »

Gohan rit en mâchant ce qu’il avait dans la bouche. « ça ressemble bien à ça, oui. »

« Tu as faillit tout gâcher. »

« N’exagère pas. Elle n’a pas l’air stupide. Puis elle était si sympathique que j’ai oublié, l’espace d’un instant, qu’on devait un peu… enjoliver notre histoire. »

Le cadet ne répondit pas tout de suite, il était redevenu un peu morose. « Je veux en profiter un maximum. Quitte à peut-être disparaître et changer de vie quelques temps. Même si je sais que c’est impossible. Mais elle, je veux en profiter au maximum. Elle est très importante. Je ne veux pas tout gâcher. Je sais que ça ne durera pas toute la vie. »

« Pourquoi ? »

« Tu le fais exprès ? Elle est ordinaire, simple, petite vie régulière. Elle n’a jamais vu un vrai combat, elle n’a pas besoin de ça et ne le mérite pas. Le jour où elle saura que j’éprouve du plaisir à me battre, que je risque d’en mourir un jour et que je ne suis pas humain, elle me quittera sûrement. Ce qui sera normal.»

« Huhum… » Gohan ne répondit rien de moins vague, il n’avait pas la même vision des choses que son petit frère mais se garda bien de le dire clairement, il savait Goten têtu en ce moment. « Ne va pas trop vite en besogne, les gens ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Laissez-vous une chance. »

« Ouais… » soupira l’autre.

« Elle me rappelle quelqu’un. Sa mère s’appelle comment ? »

« Je ne sais pas vraiment… Mais elle est enfant unique. »

Gohan fronça les sourcils et reprit son repas. « Je dois confondre. Ce serait un drôle de hasard. »

Goten bailla de toute sa mâchoire. « Sûrement une petite famille idéale comme elle mérite. Bref, je vais dans mon lit. »

« Tu peux aller dormir avec elle, tu sais. Je ne suis pas maman. »

« Non. T’inquiète pas. Et elle doit sûrement déjà dormir profondément. Et nous devons être raisonnables. On a école demain. Bonne nuit, Gohan. » il bailla une nouvelle fois.

« Bonne nuit, Goten. A demain. » sourit Gohan, avant de se resservir pour la cinquième fois.

Le cadet partit en traînant des pieds, faisant un petit au revoir de la main à son grand frère qui finissait de se rassasier.

[TRUNCKS]

C'est vraiment sympa Masenko, je n'ai pas eu le temps de lire en entier ( en ce moment le temps me manque énormement ) mais je trouve que c'est bien écrit et interessant à lire.
Je t'en dirais plus quand j'aurais avancé un peu, bonne continuation