Rêve de pleine lune...

[Foenidis]

A l'origine de cette histoire... Salagir qui m'a invitée à lire "Quête cruelle" qu'il a écrite en réponse au concours lancé par RMR...

L'idée d'en proposer ma propre version m'a amusé... la voici :

Edit du 6 novembre 2013 : vieille fic, du temps où je ne travaillais pas encore mon écriture... ne soyez donc pas trop exigeant. ^^°

REVE DE PLEINE LUNE...

Onze ans… onze ans et déjà plein de soucis.

Mes notes à l'école n'étaient pas fameuses, j'étais la tête de turc de la cour de récré et ma grande sœur ne manquait jamais une occasion de me traiter comme le plus méprisable des insectes.

Il n'y avait que Papa pour me donner du baume au cœur.

Pauvre Papa, qui partageait son temps entre son travail de nègre à la fonderie et la salle de sport qu'il s'était aménagé au garage. C'était ainsi depuis la mort de Maman.

Il brûlait son chagrin et sa colère en poussant de la fonte… toujours plus de fonte… c'était devenu comme une drogue.
De sorte que le costaud qu'il avait toujours été s'était métamorphosé en véritable colosse ; une montagne de muscles et de tendresse.

Le seul qui me comprenait un peu et savait trouver les mots pour me réconforter :

"Mais non tu n'as pas une drôle de tête, et encore moins une tête de singe… les autres sont des idiots, des idiots jaloux, jaloux du beau jeune homme que tu vas devenir…".

- "Merci Papa !"

Grâce à lui, une fois de plus je me réfugiais avec délice sous le couvert protecteur de mes draps l'esprit apaisé.

D'habitude j’avais un sommeil de plomb. Mais cette nuit là, il en fut tout autre ! Mon sommeil était agité… très agité ; secoué de cauchemars, je ne cessais de me réveiller.

Aucune position n'était bonne et je me tournais et me retournais sans cesse.

J'avais de plus en plus chaud et fut rapidement en nage.

- "Super ! Je suis en train de prendre de la fièvre, je vais pouvoir rester à la maison demain !" pensais-je...

Mais cette perspective réjouissante était toutefois ternie par une sourde inquiétude.

En effet, une douleur à la fois diffuse et profonde me tenaillait le bas du dos, à l'endroit exact où je ressentais des démangeaisons plutôt désagréables depuis plus d'un mois.
Et si cela était le signe d'une maladie grave… si j'étais sur le point de finir paralysé ?...

Cette perspective me glaça le sang… une fois de plus je me retournais et fermais les yeux… vite… dormir pour arrêter de penser… retrouver l'oubli rassurant du domaine des songes…

De fait, sans doute épuisé, je me suis rapidement endormi. Combien de temps ais-je réellement dormi, je n'en ai aucune idée. Tout ce dont je me souviens, c'est que ce sommeil fut lui aussi perturbé de cauchemars plus horribles les uns que les autres.
Le dernier m'arracha un hurlement qui me réveilla en sursaut.
A peine avais-je ouvert les yeux que je les ouvris tout grands, écarquillés par la surprise.

Retenant mon souffle je n'en revenais pas et scrutait la pénombre, cherchant anxieusement du regard le monstre qui venait de me poignarder le bas du dos tandis que mon cœur battait la chamade.

Ce cauchemar semblait tellement réel… d'ailleurs la douleur elle l'était et tandis que je m'aventurais à tendre une main pour allumer la lumière, l'autre partit naturellement se poser sur l'endroit douloureux.

Le rythme de mon cœur s'accéléra encore quand mes doigts glissèrent sur un liquide chaud et poisseux…

Je retirai vivement ma main pour la regarder : du sang !
Mes doigts étaient couverts de sang !

D'un bond je fus hors du lit. Un étrange vertige me saisi, et tandis que je me redressais d'un mouvement réflexe, j'éprouvais une étrange sensation…

J'ai alors lentement tourné la tête pour regarder derrière moi et la surprise me fit sursauter avec une telle force que je me suis retrouvé assis par terre.

Elle gisait là, à côté de moi.

Une longue et fine queue entièrement recouverte de poils soyeux.

Elle était bien là.

Je suis resté un long moment complètement immobile, le regard fixé sur elle, comme hypnotisé. Puis, j'ai trouvé le courage de tendre la main pour la toucher. Je l'ai aussitôt retirée en sursautant. Ma main avait senti que je touchais la queue… mais j'avais aussi senti que ma main touchait la queue !

Cette chose faisait partie de moi ! Je tendis la main une nouvelle fois et eut le courage de le prendre cette fois.

J'étais là, assis par terre en pleine nuit au pied de mon lit avec en main la queue qui venait de me pousser dans le dos… je ne saurais décrire quels étranges sentiments m'envahirent alors.

Un peu revenu de ma surprise, je considérais ce bout de queue qui pendait inerte dans ma main… et si j'essayais de la faire bouger…

- "Mais comment fait-on ? Bon sang !
Je ne sais pas comment on fait bouger une queue !"

C'est alors que j'ai pensé à mon personnage de manga favori et que mon regard s'est porté sur la collection de livre qui figurait en bonne place sur les étagères qui ornaient le mur à côté de mon lit.

Mon cœur s'est mis à battre encore plus fort si cela était possible, une idée folle venait de me traverser l'esprit !

- "Et si ?... Non, c'est impossible !"

D'un bond je fus debout. N'hésitant plus, saisi d'un fol espoir, je prenais la queue et l'enroula autour de ma taille. Incroyable ! Elle était juste de la bonne taille pour la ceindre parfaitement.

Je la repris et me concentrais à nouveau, rien ! Elle ne bougeait toujours pas…

- "A quoi sert une queue morte ?..." cela ne rimait à rien !

Je me frappais le front ! Découragé je me suis assis sur mon lit, la queue toujours en main et le regard vide perdu sur le sol. C'était vraiment trop bête…

- "Une queue qui ne sert à rien ! Les autres avaient vraiment raison de se moquer de moi."

Perdu ainsi dans mes sombres pensées, je me mis à marteler le sol de mes doigts de pieds et tout s'éclaira.

- "Bien sûr imbécile !

Quand tu veux bouger les doigts de pieds, tu n'as pas besoin de penser "je veux bouger les doigts de pieds", tu le fais et puis c'est tout. Pour la queue, c'est sûrement pareil !"

Et là miracle ! Le petit bout de queue qui dépassait de ma main se mit à s'agiter… éclatant de rire, je jouais un long moment avec cette nouvelle partie de moi, me chatouillant le nez avec, la faisant glisser le long de mon cou, puis frappant le lit en rythme. Le lit ! Je réalisais alors que les draps étaient maculés de sang ! Mince ! Mon pyjama aussi !

Vite ! Un peu affolé je me mis à défaire mon lit, puis je me suis glissé subrepticement jusqu'à la salle de bain mon linge sale sous le bras et la queue soigneusement cachée sous mon pyjama propre. J'ai mis le linge à la machine à laver dont je savais heureusement me servir, pour une fois qu'une des idées tordues de ma sœur me servait à quelque chose. J'ai regardé soulagé le tambour commencer à tourner avant de passer sous la douche.

Bien entendu, le lendemain matin, je n'ai pas échappé à l'inévitable inquisition de la sorcière de service !

J'ai répondu que j'avais été malade et que j'avais vomi.

Mon père s'est inquiété :

- "Tu n'as pas de fièvre au moins ?"

Craignant un examen approfondi, je répondis que non, tout allait bien maintenant, en serrant un peu plus fort ma queue autour de ma taille. C'était incroyable, elle n'était là que depuis quelques heures, mais c'était comme si je l'avais toujours eu.

Prétextant un rendez-vous avec un copain, j'ai englouti avec frénésie toute la boîte de céréales sous le regard ahuri de la peste avant de me diriger en trombe vers la porte.

- "Attends !"

Je m'arrêtais net, le coeur battant et la main crispée sur la poignée de la porte… ça-y-est, cette fois, il s'est aperçu de quelque chose… Mais non, souriant, mon père me tendait un grand verre de son mélange spécial, celui qui faisait de gros biscottos comme il disait en riant…

- "Tiens mon grand, ça te feras du bien…!"

-"Non merci Papa, j'ai vraiment plus faim tu sais… et puis je suis à la bourre…" et je sortis enfin, soulagé.

Ce n'était pas vrai, j'avais encore une faim de loup malgré le litre de lait et le paquet complet de céréales, mais même la brulûre qui me déchirait l'estomac n'était pas suffisante pour me convaincre d'avaler l'imbuvable mixture de mon père, un mélange d'œuf cru, de jus de fruits, de légumes et d'épices enrichi d'ingrédients mystérieux dont rien que l'improbable couleur suffisait à me mettre le cœur au bord des lèvres.

La journée fut interminable. Interminable et pénible. Garder la queue ainsi enroulée autour de la taille demandait plus de concentration que je ne l'aurais cru… et puis je n'arrêtais pas d'y penser, je n'avais qu'une envie : jouer avec. Et puis, si avec la queue j'avais les autres caractéristiques d'un Saïyan. Car c'était bien une queue Saïyan, j'en étais persuadé !

Mais les heures prirent un malin plaisir à prendre leur temps. En plus, distrait par ma queue, j'avais été pris en flagrant délit de rêverie, et cette vieille chouette de prof d'histoire m'avait mis une heure de colle ! Une heure de plus ! Une vraie torture…

Le supplice passé, je pris le chemin de la maison en courant. Et quelle course ! Moi qui avais toujours eu horreur du sport, je ne courrais pas, je volais, chaque foulée était un enchantement… tout à mon plaisir, c'est avec distraction que j'aperçus un petit groupe discrètement placé à l'abri du recoin d'une ruelle.

Il me fallut plusieurs dizaines de mètres pour réaliser.

En fait, j'avais reconnu le garçon derrière le mur de grands… c'était Boris, le fils d'un riche industriel.

- "Mince, si ça se trouve, il est en train de se faire racketter !"

Je me suis arrêté pour regarder derrière moi.

- "Tu peux pas laisser faire ça"…

Et pourquoi pas, ce sale gosse de riche passait son temps à me cracher dessus… Je me remis en marche, pensif, puis m'arrêtais à nouveau… avant de faire demi-tour.

- "Tant pis !

C'est vrai qu'il ne peut pas me piffrer et que c'est une sale enfoiré… mais c'est justement l'occasion de lui montrer qu'un vaurien comme moi à mille fois plus d'honneur que lui…

Mon père n'a pas d'argent, mais lui au moins m'a appris que la vraie richesse d'un homme, c'est de pouvoir se regarder tous les matins dans son miroir en n'ayant pas à rougir de ses actes.

Je ne pourrais sûrement pas me regarder droit dans les yeux en sachant que j'avais délibérément refusé de secourir quelqu'un qui en avait besoin… même si c'était un péteux de première !"

Et puis je dois bien avouer qu'il me tardait de pouvoir tester ce sentiment de force qui ne cessait de grandir en moi...

Je fus rapidement dans la ruelle en question. Quatre grands de quinze ou seize ans entouraient Boris.

C'est vrai que c'était une crevure, mais il ne manquait pas de courage, on ne pouvait pas lui enlever ça. Il avait sûrement du essayer de leur résister, car il gisait recroquevillé à terre en se tenant le ventre. Les autres ricanaient :

- "Bien fait microbe ! Aboule la monnaie où on te refait le portrait façon Picasso !"

Une voix forte résonna dans la ruelle :

- "Quatre contre un, bravo les gars ! Quel courage !"

J'étais surpris, cette voix je ne l'avais pas reconnue, pourtant c'était la mienne !

En un clin d'œil, les quatre larrons se retrouvèrent face à moi.

De toute façon, Boris semblait incapable de se relever, la ruelle était en cul de sac et les quatre affreux me coupaient maintenant le chemin de la sortie, je ne pouvais plus reculer.

La suite se déroula comme dans un rêve. J'avais esquivé le premier coup sans peine et bloqué le second plus facilement encore. Voulant écarter le poing suivant censé venir m'éclater le nez, j'entendis nettement un craquement sinistre, puis un hurlement de douleur. Mon attaquant se tenait le bras tandis que sa main avait pris une position bizarre. Un cri à résonné puis en un clin d'œil je me suis retrouvé seul avec Boris qui se relevait avec peine.

Dès le lendemain, j'étais devenu le nouveau meilleur ami de Boris et le héros de l'école.

Situation qui m'embarrassait plus qu'autre chose, cet imbécile était aussi superficiel qu'ennuyeux, nous n'avions absolument rien en commun.

Mais j'avais d'autres préoccupations que les péroraisons d'un gosse de riche.

Ma nuit avait été habitée par un rêve étrange.
En effet, cette nuit là, j'avais rencontré Bulma.
Ou plutôt, elle m'avait trouvé. Comme dans ma série et mon livre préféré, sauf que dans mon rêve, Sangoku, c'était moi. Bon, encore ça, c'est un rêve vous me direz… mais pourquoi avais-je donc une grosse bosse à l'endroit exact où j'avais reçu la balle qu'elle avait tiré ?

Les nuits suivantes, j'ai retiré la culotte de Bulma (j'ai un peu hésité c'est vrai, mais bon, Goku le fait bien lui...), j'ai rencontré Oolon, puis Yamcha.
El là, pareil, le lendemain des combats avec Yamcha, j'avais mal partout ! En plus, j'avais eu beaucoup plus de mal que le Sangoku original pour le battre. Mais cela devait être normal, après tout, il a été élevé et initié aux techniques de combat par son grand-père Sangohan qui était maître en arts martiaux… pas moi.


Mais qu'est-ce que je raconte… ce ne sont que des rêves, un rêve ne se vit pas…

Mais les nuits passaient et l'histoire continuait à se dérouler, et chaque combat était plus difficile à remporter que le précédent.

J'étais couvert de bleu et perclus de courbatures. Il devenait évident que ces rêves, je les vivais réellement. Comment ? je n'en avais aucune idée, peut-être dans une dimension parallèle…

Et moi qui avais horreur du sport, je me mis à fréquenter assidument la salle improvisée de mon père et à avaler les kilomètres à un rythme effréné.

Le plus drôle, c'est que j'adorais littéralement ça et cela se voyait… je rayonnais.

Mon père s'en était aperçu et était ravi de cette métamorphose. Comme de bien entendu, je dévorais, jamais rassasié j'avais toujours faim. Ce qui conduisait régulièrement mon pauvre père à me proposer son affreux cocktail, que je refusais avec obstination.

La seule ombre au tableau, était cette inquiétude qui devenait carrément une angoisse plus forte chaque matin.

En effet, même si je m'en étais sorti jusqu'à maintenant, je me débrouillais nettement moins que Goku durant les combats. Et si je venais à en perdre un que lui a gagné… l'histoire serait immanquablement changée, avec quelles conséquences ? Cette question me minait.

Toujours torturé par cette inquiétude sourde et tenace, une lumière crue attira mon attention alors que je fermais les rideaux de ma chambre avant d'aller me coucher.

- "La pleine lune !"

Affolé j'en détournais rapidement le regard.

- "Mince ! Je l'ai échappé belle !"

Une idée me traversa l'esprit :

- "Et si j'essayais, rien que pour voir ?..."

Mais non, ce n'était pas raisonnable. Parce que si en me transformant, j'oubliais tout, comme le Sangoku original… et puis je n'avais pas envie de détruire notre appartement.

Je me suis donc résolu à me coucher et eu, ce soir là, bien du mal à trouver le sommeil, le regard rivé sur la lumière blanche filtrant des rideaux tandis que je fouettais l'air de ma queue.

Ce que je n'avais pas vécu dans ma chambre ce soir là, je le vis dans mon rêve, car j'en étais arrivé au château de Pilaf.
Et cette sensation fut effroyable, la transformation était incroyablement douloureuse, j'ai bien cru que mon cœur allait éclater.

Mais était-ce bien toujours un rêve ?

A la vérité non ! Car était-ce dû à la pleine lune, à la transformation ?

Je ne le saurais jamais. Toujours est-il que depuis cette fameuse nuit, je vis réellement l'aventure de Dragon Ball, et c'est la nuit quand je dors que j'évolue dans mon ancienne vie… en rêve.

Aujourd'hui, j'ai grandi et alors que je vous parle, je suis en train de revenir à toutes vitesses de la petite planète de Me Kaïo pour rencontrer Nappa et Vegeta.

Je vole avec inquiétude. Je sais que le combat qui m'attend contre Vegeta sera le plus rude que j'ai connu jusqu'à maintenant…

J'ai aussi peur pour mon fils, Sangohan... je dois à tout prix arriver à temps !

Bien sûr, dans cette vie je connais en quelque sorte l'avenir… mais je dois réellement me battre pour survivre et protéger ceux que j'aime, en plus vivre en faisant semblant de ne pas savoir n'est pas toujours facile.

Dans mon autre vie, celle des rêves, je n'ai plus ma queue, ni ma force de Saïyan.

Je les ai perdus cette fameuse nuit de pleine lune. Mais j'ai gardé mon goût pour le sport et la compétition.

Je suis devenu à la fois un athlète de haut niveau, mais aussi un homme d'affaire fortuné…

En effet, Boris et ses riches camarades voulaient à tout prix connaître le secret de ma nouvelle force… et je leur ai vendu à prix d'or l'infâme mixture de mon père, riant sous cape en les imaginant l'ingurgiter...

Il n'a pas fallu longtemps pour que la réputation de cette "potion magique" grandisse… et que la demande explose.

Comme j'avais eu la présence d'esprit d'en garder la compositon secrète, le père de Boris a fini par ma demander de m'associer avec lui pour la commercialiser. Maintenant, j'ai racheté toutes ses entreprises.

Mais cette vie là n'est qu'un rêve…

[RMR]

J'ai adoré la réécriture de la scène initiale que j'avais concocté pour le concours. Très bon niveau d'écriture sur toute la durée du texte, avec une très bonne narration, et un glissement du personnage d'un monde vers l'autre habilement mené. J'aime!

[Foenidis]

J'ai adoré la réécriture de la scène initiale que j'avais concocté pour le concours. Très bon niveau d'écriture sur toute la durée du texte, avec une très bonne narration, et un glissement du personnage d'un monde vers l'autre habilement mené. J'aime!

Mille merci !!

[Firestar]

Bravo, c' est très bien écrit et les petites références sont très sympas !
Bravo !

[Salagir]

Le temps que je revienne sur le forum tu as décidée de la poster toi-même... très bien
Lent comme je suis...

[San999]

Lu.

Excellent! Déjà, j'ai aimé le début avec le fait qu'il ne sache pas comment bouger une queue tout de suite et ensuite qu'il joue avec. J'ai trouvé que cela mettait bien dans l'ambiance découverte. L'évolution du récit avec le mélange dans le monde de Dragonball m'a bien plus aussi. Et la chute est bien trouvée. Original, en tout cas.

Attention, cependant, il y a parfois des erreurs d'accords des temps. Comme d'utiliser le présent dans une narration au passé. Autant, parfois ce sont juste les pensées des personnages mises directement sans utilisation de guillemets, autant c'est parfois clairement pas le cas. Mais c'est bien la seule critique que je pourrais émettre. Tout le reste est parfait. J'ai beaucoup aimé!

[Foenidis]

Merci...

C'est vrai que j'ai un peu (beaucoup) négligé les guillemets de dialogue... et que j'ai carrément zappé la disposition classique avec rappel du personnage quand celui-ci se remémore ses pensées ou paroles du moment (bien entendu au présent...).

De plus, l'histoire est présentée comme reflétant la pensée retrospective du héros pendant son vol au dessus du chemin du serpent (expliquée par le : "aujourd'hui j'ai bien grandi"...) personnage qui repasse de ses souvenirs au passé à l'instant présent d'où le changement de temps à ce moment là...

On pourrait aussi critiquer le fait que mon héros n'ait pas de nom... mais j'ai trouvé que cela n'avait aucune importance... le but étant que le lecteur s'identifie plus ou moins à lui...

Cette histoire est juste un petit délire pour le plaisir...écrite sans prétention aucune...

A-y-est !! N'ai tout rajouté les guillemets tout partout pour les plus tâtillons d'entre vous...

[Hel]

Merci beaucoup pour cette histoire, très originale. Les petits détails, comme la queue ou les parallèles avec DB sont très bien décrits. San999 est sévère, moi je trouve que c'est fort bien écrit par rapport à ce que je trouve d'habitude dans les fanfictions que je lis

Merci encore !

[Foenidis]

Tout le plaisir fut pour moi....

[Masenko]

Très sympa !

L'essentiel a été dit... J'ai bien aimé. C'est pas facile de faire une histoire intéressante avec un parallèle sur notre propre monde... Tu as bien réussi ça. Je pense que c'est parce que justement tu n'as pas développé énormément les deux mondes, grâce à ça, tu n'as rien ajouté comme passages qui auraient pu clocher ou paraître ridicule... Tu laisses le champ libre à notre imagination, ce qui fait qu'on sélectionne nous-même ce qui nous parait vraisemblable ou non.

Joli travail je vais lire ton deuxième récit ^^

[Foenidis]

Merci... mais tu risques d'être déçue par mon spécial 2008... le terreau de départ étant relativement pauvre... je ne peux y mettre guère plus de choses que dans l'histoire originale... sinon essayer de corser du mieux que je peux le suspens...

[Gakin]

Pouah...j'ai réussi à aller dans les ruines du forum seul, les Ronrygyakus ne sont plus qu'une formalité pour moi

Tout ça pour dire que j'ai lu ta fanfic Foe, elle m'a bien plus, l'histoire est intéressante et bien écrite. Et surtout, on peut presque s'identifier à ce personnages (C'est sans doute l'effet voulu ^^ )

[Foenidis]

Whaaaa !

Ça c'est du déterrage de topic !

Souvenir, souvenir... le tout premier truc que j'ai écrit en arrivant ici... ^^°

Merci pour cette lecture et contente que ça t'ai plu (ça doit être bourré de fautes... lol)

[Axaca]

Grâce à ce déterrage moi aussi j'ai pu apprécier cette petite fiction Oh noble Phoenix!

C'est clair, sympathique, concis et net, ça va droit au but, mais aucun détail ne manque, bref c'est très agréable à lire.

Chapeau bas

[Foenidis]

Merci... ^^