Twin Pain

Attention, version collector... le premier jet avec toutes les fautes ! \o/
Version "entre-deux" sur le site DBM.
J'ai entièrement réécrite la fic, en la passant au passé, pour la version imprimée de DBM.
Coucou la revoilou...
Bon, le style dans lequel j'ai écrit "Spécial 2008" vous a tellement déplu que maintenant j'ai tout plein de gros complexes... si, si !
Et comme je ne suis pas du genre à me laisser abattre (chez moi c'est plutôt le contraire, c'est moi qui abat... non mais !)... je vous en écris une autre... dans un style beaucoup, beaucoup plus académique.
Je tiens à vous prévenir... le thème choisi étant un poil plus sombre (beaucoup plus sombre en fait...), apprêtez-vous à vous servir plus souvent de vos mouchoirs que de vos zygomatiques...
Je vous fais confiance pour vite deviner de quoi il retourne... et vous comprendrez que c'est un passage qui ne se prête guère à l'humour...
Cette fic est aussi plus compliquée à construire que le ludique "Spécial 2008"... inutile donc de compter sur une page par jour... va falloir vous armer de patience...
Bon, comme d'hab... je sais ce que je veux raconter... je connais la fin (vous aussi d'ailleurs...)... mais j'ai pas encore toutes les pièces... je sais, c'est bizarre... mais je suis incapable de synthétiser mon texte tant qu'il ne passe pas par le filtre de mes doigts... alors je ne peux absolument pas vous garantir que mon histoire sera totalement réussie... A Dieu vat !
Edit du 9 oct 2009 :Ici figure la première version "brute d'écriture" de Twin Pain... je vous invite à découvrir la version corrigée et améliorée sur le site de Dragon Ball Multiverse...
http://www.dragonball-multiverse.com/fr/fanfic_u14_fr/chapter-1.html
TWIN PAIN
"Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, des larmes et de la sueur." Winston Churchill
Le vieil homme regarde autour de lui.
Il ne comprend rien.
Où que son regard se pose, il n'y a plus que des gravats fumants recouverts d'une poussière âcre. Tout est gris. D'un gris uniforme et morne. Un gris de circonstance, un gris qui fait oublier l'azur pourtant éclatant de ce beau ciel d'été, un gris qui a étouffé en un instant les joyeux éclats de vie qui, il y a si peu de temps, emplissaient l'espace.
Oui, il y a peu, il y avait ici une ville, une de ces joviales petites villes de province… où tout le monde se côtoie, se connait, s'entraide…
il y avait une jolie petite ville… et il n'y a plus rien.
Plus rien que cette poussière grise… et le silence.
La poussière grise, le silence et quelques silhouettes qui semblent émerger des décombres.
Le vieil homme grimace. Ces silhouettes, il ne les reconnaît pas. Elles ne font pas partie de son univers.
Son univers, c'était cette petite ville avec son bar ouvert à toute heure, le barbier d'en face jamais à court de blagues, le sourire de l'épicière, Jojo le garagiste et son rire sonore… et puis Alba…
Un sanglot s'étrangle dans sa gorge… Alba…
Il essaie encore une fois de repousser l'énorme masse qui lui écrase le bas du corps… il serre les dents, crispant ses mains qui ne sont plus que plaie sur le béton poussiéreux, il gémit en rassemblant ses dernières forces… avant de se laisser retomber, encore une fois, en haletant.
Il ferme les yeux tandis que de grosses larmes diluent le sang et la poussière qui raidissent ses joues. Sa main droite s'emplit de cette poussière grise, cette poussière brûlante et glacée, cette poussière… seul vestige du bonheur passé.
Il ne reverra plus jamais le doux sourire de son Alba… il la revoit pourtant, éclatante de beauté, auréolée de sa jeunesse dans la petite robe bleue qui soulignait avec tant de grâce sa taille fine. Il sent à nouveau son cœur battre en la regardant s'avancer, plus belle qu'un soleil, dans l'écrin si pur de sa robe de mariée. Il la revoit, radieuse… leur enfant nouveau né dans les bras. Il sent à nouveau l'odeur si rassurante de ses petits plats… et puis la caresse de ses mains légères sur sa peau… dans ses cheveux… son parfum…
Alba… un flot incommensurable lui tord l'estomac avant de remonter lui écraser la gorge… il ne reverra plus jamais sa douce Alba, il le sait.
Cette pensée ravive la douleur qui étreint son corps brisé, qui lui vrille la colonne jusqu'à la taille… il fait un effort pour avaler sa salive, mais c'est le goût du sang qui descend dans sa gorge brûlée par la poussière.
Que s'est-il donc passé… comment son monde a-t-il pu s'effondrer ainsi en un instant ?...
Il relève la tête et regarde à nouveau les silhouettes qui se sont rassemblées au loin.
Qui sont-ils ces étrangers venus du ciel ?
A les voir ainsi, ils ont pourtant l'air si ordinaires. Tous presque ordinaires sauf un.
Est-il possible ?...
Mais non, cela ne se peut pas… sinon cela ne serait pas… il aurait empêché tout ça, cette tragédie, cet effroyable carnage.
Un archange aurait sans aucun doute arrêté ces démons avant que l'impitoyable feu des enfers ne les engloutisse tous.
Pourquoi ? Pourquoi mon Dieu ? Pourquoi ?...
Mais alors, qui pouvait donc être ce mystérieux étranger ?
Il n'a pourtant pas rêvé… il l'a vu de ses yeux… coincé sous la poussière grise, il avait ressenti le sol trembler et l'air vibrer quand cet inconnu s'était enflammé soudain de cette lumière dorée… quand tout son corps s'était nimbé d'une aura pareille à celle qui ceint le front des saints et des archanges dans l'évangile. Il avait ressenti jusqu'au plus profond de son être la formidable puissance que dégageait alors ce corps qui semblait taillé pour le combat.
Une telle lumière, une telle force, une telle énergie ne pouvait qu'être divine… alors pourquoi ? Comment la main de Dieu avait-elle pu se
révéler aussi inutile…
Bien sûr, cet inconnu était arrivé après le drame, bien sûr, il ne pouvait plus rien pour Alba et les autres… mais voir ces assassins payer pour leur crime, le mal plier devant les justes… cela n'aurait été que justice !
Version "entre-deux" sur le site DBM.
J'ai entièrement réécrite la fic, en la passant au passé, pour la version imprimée de DBM.
Coucou la revoilou...
Bon, le style dans lequel j'ai écrit "Spécial 2008" vous a tellement déplu que maintenant j'ai tout plein de gros complexes... si, si !
Et comme je ne suis pas du genre à me laisser abattre (chez moi c'est plutôt le contraire, c'est moi qui abat... non mais !)... je vous en écris une autre... dans un style beaucoup, beaucoup plus académique.
Je tiens à vous prévenir... le thème choisi étant un poil plus sombre (beaucoup plus sombre en fait...), apprêtez-vous à vous servir plus souvent de vos mouchoirs que de vos zygomatiques...
Je vous fais confiance pour vite deviner de quoi il retourne... et vous comprendrez que c'est un passage qui ne se prête guère à l'humour...
Cette fic est aussi plus compliquée à construire que le ludique "Spécial 2008"... inutile donc de compter sur une page par jour... va falloir vous armer de patience...
Bon, comme d'hab... je sais ce que je veux raconter... je connais la fin (vous aussi d'ailleurs...)... mais j'ai pas encore toutes les pièces... je sais, c'est bizarre... mais je suis incapable de synthétiser mon texte tant qu'il ne passe pas par le filtre de mes doigts... alors je ne peux absolument pas vous garantir que mon histoire sera totalement réussie... A Dieu vat !
Edit du 9 oct 2009 :Ici figure la première version "brute d'écriture" de Twin Pain... je vous invite à découvrir la version corrigée et améliorée sur le site de Dragon Ball Multiverse...
http://www.dragonball-multiverse.com/fr/fanfic_u14_fr/chapter-1.html
TWIN PAIN
"Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, des larmes et de la sueur." Winston Churchill
Le vieil homme regarde autour de lui.
Il ne comprend rien.
Où que son regard se pose, il n'y a plus que des gravats fumants recouverts d'une poussière âcre. Tout est gris. D'un gris uniforme et morne. Un gris de circonstance, un gris qui fait oublier l'azur pourtant éclatant de ce beau ciel d'été, un gris qui a étouffé en un instant les joyeux éclats de vie qui, il y a si peu de temps, emplissaient l'espace.
Oui, il y a peu, il y avait ici une ville, une de ces joviales petites villes de province… où tout le monde se côtoie, se connait, s'entraide…
il y avait une jolie petite ville… et il n'y a plus rien.
Plus rien que cette poussière grise… et le silence.
La poussière grise, le silence et quelques silhouettes qui semblent émerger des décombres.
Le vieil homme grimace. Ces silhouettes, il ne les reconnaît pas. Elles ne font pas partie de son univers.
Son univers, c'était cette petite ville avec son bar ouvert à toute heure, le barbier d'en face jamais à court de blagues, le sourire de l'épicière, Jojo le garagiste et son rire sonore… et puis Alba…
Un sanglot s'étrangle dans sa gorge… Alba…
Il essaie encore une fois de repousser l'énorme masse qui lui écrase le bas du corps… il serre les dents, crispant ses mains qui ne sont plus que plaie sur le béton poussiéreux, il gémit en rassemblant ses dernières forces… avant de se laisser retomber, encore une fois, en haletant.
Il ferme les yeux tandis que de grosses larmes diluent le sang et la poussière qui raidissent ses joues. Sa main droite s'emplit de cette poussière grise, cette poussière brûlante et glacée, cette poussière… seul vestige du bonheur passé.
Il ne reverra plus jamais le doux sourire de son Alba… il la revoit pourtant, éclatante de beauté, auréolée de sa jeunesse dans la petite robe bleue qui soulignait avec tant de grâce sa taille fine. Il sent à nouveau son cœur battre en la regardant s'avancer, plus belle qu'un soleil, dans l'écrin si pur de sa robe de mariée. Il la revoit, radieuse… leur enfant nouveau né dans les bras. Il sent à nouveau l'odeur si rassurante de ses petits plats… et puis la caresse de ses mains légères sur sa peau… dans ses cheveux… son parfum…
Alba… un flot incommensurable lui tord l'estomac avant de remonter lui écraser la gorge… il ne reverra plus jamais sa douce Alba, il le sait.
Cette pensée ravive la douleur qui étreint son corps brisé, qui lui vrille la colonne jusqu'à la taille… il fait un effort pour avaler sa salive, mais c'est le goût du sang qui descend dans sa gorge brûlée par la poussière.
Que s'est-il donc passé… comment son monde a-t-il pu s'effondrer ainsi en un instant ?...
Il relève la tête et regarde à nouveau les silhouettes qui se sont rassemblées au loin.
Qui sont-ils ces étrangers venus du ciel ?
A les voir ainsi, ils ont pourtant l'air si ordinaires. Tous presque ordinaires sauf un.
Est-il possible ?...
Mais non, cela ne se peut pas… sinon cela ne serait pas… il aurait empêché tout ça, cette tragédie, cet effroyable carnage.
Un archange aurait sans aucun doute arrêté ces démons avant que l'impitoyable feu des enfers ne les engloutisse tous.
Pourquoi ? Pourquoi mon Dieu ? Pourquoi ?...
Mais alors, qui pouvait donc être ce mystérieux étranger ?
Il n'a pourtant pas rêvé… il l'a vu de ses yeux… coincé sous la poussière grise, il avait ressenti le sol trembler et l'air vibrer quand cet inconnu s'était enflammé soudain de cette lumière dorée… quand tout son corps s'était nimbé d'une aura pareille à celle qui ceint le front des saints et des archanges dans l'évangile. Il avait ressenti jusqu'au plus profond de son être la formidable puissance que dégageait alors ce corps qui semblait taillé pour le combat.
Une telle lumière, une telle force, une telle énergie ne pouvait qu'être divine… alors pourquoi ? Comment la main de Dieu avait-elle pu se
révéler aussi inutile…
Bien sûr, cet inconnu était arrivé après le drame, bien sûr, il ne pouvait plus rien pour Alba et les autres… mais voir ces assassins payer pour leur crime, le mal plier devant les justes… cela n'aurait été que justice !