Continuité...

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Continuité...

Messagepar Bab le Jeu Jan 21, 2010 12:04

Merci beaucoup pour tous ces commentaires qui m'encouragent à continuer ! Voilà le chapitre 4.

Chapitre 4 :

Les émotions se bousculaient dans ma tête. Les informations filaient à toute vitesse dans mon esprit. Comment était-ce possible ? Je n’étais pas humain ? La pensé troublante continuait de s’afficher, impérissable, dans mes pensées. J’avais du mal à supporter cette information, et ma vue se brouillait quelque peu à cette étonnante nouvelle. Je ne voyais plus Mina qui s’agitait devant moi. Je ne l’entendais plus étaler des informations plus improbables les unes que les autres. Je ne voyais plus non plus le paysage défiler à une vitesse vertigineuse, mon esprit était accaparé par la terrible question de mes origines. Avec difficulté, je tentais de rassembler mes idées, et de me rappeler de toutes les folies que Mina m’avait dites. C’était peine perdue. Mes pensées s’entrechoquaient violemment dans mon esprit, m’empêchant de raisonner calmement. Extra-terrestre… sayan… autre planète… descendants… Je tentais de reprendre mes esprits. J’aurais dû m’en douter, après les étranges révélations de ma mère… Mais tout de même… Etranger à cette planète ! Happé par cette effrayante pensée, mon regard se porta sur les incroyables paysages qui se présentaient au dessous de moi. Ces paysages me parurent soudain beaucoup moins familier, ce n’était pas ma planète ici… Je me sentais comme rejeté, expulsé de chez moi.
Je ne devrais pas. Je devrais être fier de mes origines. Après tout, qui pouvait se vanter de faire partie d’une si incroyable famille ? Avec force et volonté, je reportai mon attention sur Mina.
« […]Ils ont combattu pour défendre la Terre pendant de nombreuses années… Vegeta et Son Goku… Ces deux héros à la force extraordinaire… venus d’un autre monde…
Ils ont bien fini par disparaître un jour, et ne pouvaient plus assurer la protection de notre planète… Ils ont laissé des descendants derrière eux, qui continuent la défense de la Terre comme leurs aïeuls. Ces descendants sont séparés en deux lignées. Les descendants de Vegeta et ceux de Son Goku.
Elle me regarda droit dans les yeux, tentant d’évaluer mes réactions, quant à moi je m’efforçais d’assimiler chaque information, en essayant de conserver mon esprit rationnel, mis à rude épreuve.
-Comme je te l’ai déjà dit, Kenji, tu es un descendant de Son Goku, de par Son Goten, son deuxième fils.
Elle avait pris une voix frêle en disant ce nom, prouvant qu’elle était encore très touchée par la mort de son arrière-arrière-grand-père.
-Je…
-Laisses moi finir ! M’interrompit-elle. Je suis également comme toi mais je suis le résultat d’une union particulière. Elle sourît en disant cela. Mon père est un descendant du héros Son Goku, alors que ma mère est une descendante de Vegeta…
-… J’ai du mal à croire à tout ça, lachai-je, nous n’avons rien de particulier par rapport aux autres.
Elle éclata d’un rire bruyant en entendant mes paroles. Elle me répondit, après s’être remise de son fou rire :
-Laisses moi te dire une chose, Kenji… Nous ne sommes pas totalement humains, et c’est une chose à laquelle tu devras te faire… Il n’y a rien d’humain à déraciner un arbre sans le moindre effort, à faire effondrer un mur d’un simple coup de poing, ou même de voler dans les airs sans avoir besoin du moindre artifice… »
En disant cela, elle quittait lentement le nuage, se plaçant à coté, au dessus du vide en levitant, un sourire espiègle sur le visage.
Nous continuâmes ensuite le voyage
Après encore quelques heures à bord de cet étonnant moyen de transport, Mina finît par m’interpeller : « Nous arrivons ! C’est l’île juste là bas »
En effet, le nuage, Mina et moi nous rapprochions à grande vitesse d’une petite île visible au loin, où en son centre trônait une petite maison .

___________
Nous arrêtâmes notre voyage, sur la petite plage d’une île perdue en plein milieu de l’océan. Mina atterrît avec grâce sur le sable, sur une jambe. Alors que je sautai difficilement de mon perchoir, m’écrasant avec maladresse sur le sol.
Mina soupira, blasée.
« Allez viens, ils doivent être à l’intérieur…maugréa-t-elle »
Je me relevai et la suivait, alors qu’elle faisait le tour de la petite maison. Elle semblait a ssez vieille avec ses couleurs délavées et aurait bien eu besoin d’être retapée à certains endroits. Elle s’arrêta devant le perron, où l’on pouvait voir écrit au dessus en gros : « KAME HOUSE »
Mina s’approcha de la porte, qui n’était pas verrouillée, elle l’entrouvrît légèrement avant de crier à travers toute la pièce : « Papa ? Tu es là ? »
Pas de réponse. Mina fronçât les sourcils, et ouvrît la porte en grand. Elle entra dans la petite pièce, parcourant à grands pas le salon piètrement décoré. Je la suivis avec peine, et alors que nous étions à la moitié de ce parcours, Mina s’immobilisa. Elle écoutait.
« Le dragon Radar… Il a été volé cette nuit, et tu… »
La voix s’interrompit brusquement, et un homme sortit tout à coup la tête du cadre de la porte. Il était grand, et portait un kimono. Il avait les cheveux noirs, en bataille, tombant jusque sur sa nuque, il devait avoir la trentaine, et sa musculature en disait long sur sa force. Son visage était dur, et à première vue, ne semblait pas très amical.
« Mina… Ce n’est pas bien d’écouter aux portes…
Mina se mît tout à coup à rougir abondamment.
-Je… Je suis désolée, Papa…
L’oncle Meïlin regarda alors dans ma direction, et je lus une lueur d’étonnement dans son regard.
-Qui est-ce ? Son ki a quelque chose de familier… Et ce bâton… dît-il en regardant l’arme accrochée à ma ceinture.
Mina sembla soulagée que son père ne s’attarde pas plus que ça sur son espionnage.
-C’est… ton neveu ! dît-elle avec un petit sourire. Il était venu te voir au mont Paozu mais…
Le visage de Meïlin se crispa.
-C’est le fils de… Hanna ?! Meïlin avait changé de ton, il était maintenant très agressif.
-Oui, en effet… murmura Mina, quelque peu étonnée.
-Qu’est-ce qu’il veut ?demanda-t-il, énervé
-… Et bien… Sa mère l’a envoyé te voir, pour qu’il découvre ses origines, dont elle ne lui avait rien dite, et il voudrait aussi un entrai…
-Elle me l’a envoyé ? hurla-t-il presque. C’est à cause de lui qu’elle a fait tout ça… Qu’il aille se faire voir ! Je n’entraîne pas les fils de traîtres !
J’avais du mal à comprendre ses paroles. Ma mère, une traître ? Pourquoi ? Mina semblait tout aussi décontenancée.
Un vieil homme passa alors le cadre de la porte. Il était chauve, portait une barbe, et avait une imposante paire de lunettes de soleil noires.
-Qu’y a-t-il Meïlin ? demanda le vieil homme. N’avions nous pas une conversation ? demanda-t-il, un sourire en coin.
-Ce n’est rien, Maître… Nous reprendrons notre conversation plus tard. »
Il eut dans ma direction un regard presque écoeuré, puis ajouta : « Quand l’air sera moins… Pollué. »
Après cette étonnante prestation, il sortît de la petite maison, avant de s’envoler, à une vitesse fulgurante.
J’étais choqué de la façon dont mon oncle m’avait reçu . je m’étais attendu à des « Oh, tu es le fils de Hanna ? Heureux de te voir ! ». Et il n’en étais rien.
Le vieil homme avait un regard amusé que l’on pouvait voir même à travers ses lunettes. Il dît : « Ne fais pas attention à Meïlin, il a toujours été très vexé par le départ de Hanna, mais il ne te déteste pas autant qu’il le laisse penser. De plus, tu es un descendant de Son Goku, on ne peut pas te laisser comme ça. Il te faut un entraînement, et si ton oncle ne s’en occupe pas, je m’en chargerai. » Il sortit lentement de la petite pièce, pour se retrouver à l’exterieur. Alors que je me demandais comment un vieillard à l’air si fébrile pouvait entraîner qui que ce soit, Mina m’interpella : « Alors tu viens ? C’est une occasion en or ! ».Elle était déjà dehors.
Je courrai rapidement vers la porte, fuyant cet endroit brûlant encore du regard pesant de mon oncle.
Le vieillard m’attendait dehors, son bâton à la main. A ses côtés se tenait Mina, fière et sérieuse.
Le vieil homme v’approcha lentement de moi et me dit doucement :
« J’ai entraîné ton ancêtre, il y a très longtemps, et bon nombre de ta famille ces dernières années… Il y a une chose que j’ai apprise au cours de ces entraînements : vous êtes de loin plus fort que des humains… Pour les gens comme vous, mon entraînement est presque obsolète, mais ça sera déjà ça de gagné.
-Passe tout de suite au combat, Tortue Géniale, on verra si je peux lui apprendre quelques trucs après… dit-elle avec un air dédaigneux.
Sur ce, l’homme au nom curieux acquiesça et s’approcha de moi, avec un sourire visible à travers sa barbe.
Il s’approcha jusqu'à n’être plus qu’à quelques centimètres de mon visage. Intérieurement, je jubilais. Ce vieil homme ? Un combat ? Il avait à peine l’air de tenir debout.
Sûr de moi, j’adoptai une pose de combat, un bras et une jambe en avant, comme j’avais pu le voir aux derniers championnats d’arts martiaux, à la télévision. Le dénommé Tortue Géniale eût un petit rire en voyant cela , puis il disparût tout à coup.

Je le cherche du regard, quand je reçois un violent coup dans le dos. Suffoquant, je me retourne pour voir Tortue Géniale, son bâton à terre, tout indiquant qu’il était le porteur du coup. Comment était-ce possible ? Un homme de son age ne pouvait pas faire si mal… Le combattant ne me laisse pas une seconde de répit. Avec force et agilité, il me frappe au ventre, m’expulsant au loin. Je me relève avec difficulté, pour le voir arriver lentement vers moi, ayant perdu son sourire malicieux. Je m’avance le premier, bien décidé à ne pas me laisser faire. Je ferme mon poing, et le lance avec violence en direction de l’estomac du vieil homme. Tortue Géniale l’intercepte avec force de son coude, et de son genou relevé avec rapidité, frappe mes côtes. Je les sens se briser sous ce coup visant à faire très mal.
Le vétéran semble me narguer, son genou fiché dans mes côtes, provoquant une immense douleur. Avec rage, j’attrape sa jambe, faisant tourner autour de moi le vieux maître déconcerté, je le projette puissamment contre un gros rocher, faisant apparaître quelques fissures. J’avais voulu en finir de ce combat grotesque dans cette frappe, pourtant le vieux combattant se relève sans trop de peine de cette attaque .
Il pose pied à terre, et me regarde avec dureté. Il arrive soudain à grande vitesse, le pied en avant, et me frappe violemment à la tête, en appuyant tout le poids de son corps. Je suis envoyé violemment vers le sol, à la merci de mon adversaire. Celui-ci s’avance vers moi, et me dit avec un regard amusé : « Relève toi… Tu ne sais pas faire plus que m’envoyer sur un rocher ? »
Je tourne la tête vers le côté, et j’aperçois Mina, la mine déçue et consternée. Elle semble trouver ce combat dénué de niveau et d’intérêt. Je me redresse douloureusement, me massant légèrement la tête. Mais le vieil homme ne me laisse pas de repos, et il lance un premier coup sur ma joue, enchaînant avec plusieurs dizaines de coups, partout sur mon corps. Je suis incapable de bouger, et la douleur est intense. Je lache plusieurs gémissements de désespoir, entre deux souffles coupés. Tortue Géniale ne semble pas vouloir s’arrêter et ne présente pas le moindre signe de fatigue.
Rassemblant mes forces, je joins les deux poings, et prenant appui sur le sol, je saute soudain afin de me libérer des coups de mon adversaire. Avec cette hauteur, je frappe violemment la tête du vieillard de mes deux poings liés. Il s’écroule lourdement sur le sol, pour se relever peu après, vraisemblablement très sonné.
« Hum, ton potentiel est grand… Mais quelle technique pitoyable ! Il ne me reste plus qu’un seul moyen pour gagner maintenant… Je me demande si tu seras capable de l’arrêter… »
Sur ces paroles énigmatiques, le vieil homme joint les deux mains, semblant se concentrer énormément.
Les pieds de nouveau à terre, j’attendais avec appréhension ce que le vieil homme me réserve encore. Je ne pensais pas mener le combat jusqu’alors, mais ma dernière attaque semblait l’avoir plus amoché que je ne le croyais. Le vieil homme se mit soudain un murmurer une formule intelligible : « KA… » La musculature du combattant doubla soudain de volume, faisant éclater ses habits, des gouttes de sueur perlaient sur son front. Avec frayeur, je me demandais par quelle magie ce tour était-il possible. Mes jambes se mirent à trembler devant la puissance qui s’apprêtait à s’abattre sur moi. Instinctivement, je reculai de plusieurs mètres. Tortue Géniale continua de marmonner, semblant produire un incroyable effort : « ME… » Une lueur bleue apparût entre les mains du maître. Je m’attendais à tout moment à recevoir la rage de cet homme aux muscles disproportionnés, m’étant encore reculé, j’étais maintenant à une dizaine de mètres du terrifiant vieillard. Avec un ton beaucoup plus insistant, le maître des tortues prononça une nouvelle syllabe : « HA … » La lueur bleue s’intensifia entre les mains de mon adversaire. Il semblait à l’apogée de son effort, et devait avoir mis toute son énergie dans cette petite sphère bleue, pour être tant épuisé. « ME… » Tortue Géniale avait prononcé cette syllabe avec puissance, et la petite sphère bleue avait explosé pour prendre toute la place que leurs offraient les mains du vieux combattant.
Tortue Géniale leva les yeux vers moi, et prononça la dernière syllabe en tendant les bras dans ma direction : « HA ! »
Une énorme vague d’énergie bleue s’échappe alors des deux mains ouvertes du vieillard, se dirigeant à une vitesse fulgurante dans ma direction.

___________
Dans une clairière,une femme aux cheveux blonds était étendue sur le sol. A ses cotés était agenouillé un jeune garçon aux cheveux de la même couleur. Trois hommes munis d’une cape se tenaient autour de la femme, jubilant. A coté d’eux se trouvait une petite maison totalement détruite.Un des trois hommes ricana et dît en direction d’un garçon agenouillé auprès de la femme : « Tu vois ? Elle est morte ! Elle aurait mieux fait de nous le donner tout de suite… » En disait cela, il faisait bouger entre ses doigts une petite boule orange, ornée de six étoiles. Le jeune homme se jeta avec rage sur son interlocuteur, le frappant violemment à la joue. Celui-ci tomba à terre. Il se releva vivement, se jeta sur le garçon, et lui fendit le visage d’un coup de poing.
Le jeune homme aux cheveux blonds se redressa rapidement, et dans un cri de rage, joignît ses deux mains afin de produire une vague d’énergie en direction du vicieux meurtrier. L’homme dévia aisément le rayon. Le jeune garçon étonné se rapprocha alors à toute allure de son ennemi, lui donnant un fantastique coup de pied dans l’estomac. L’homme grimaça, puis attrappa la jambe du garçon, et le projeta au loin. Il lui dît ensuite, d’une voie pleine d’ironie : « Tu as de la chance, nous sommes attendus… Je n’ai pas le temps de jouer avec toi. » Les trois hommes encapuchonnés s’envolèrent alors dans un nuage de poussière.

Chapitre que j'ai eu pas mal de difficultés à écrire, notamment la scène de combat avec Tortue Géniale. j'espère qu'il vous a plu !
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Re: Continuité...

Messagepar RMR le Jeu Jan 21, 2010 16:22

La scène du kaméhaméha est excellemment décrite! Pour le reste, c'est toujours aussi sympa. J'ai hâte que le héros ait un but. Pour l'instant, il a perdu prise et se laisse complétement emporter par les événements. Mais bon, c'est normal, il est dans la phase de révélation.
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Re: Continuité...

Messagepar Bab le Jeu Jan 21, 2010 18:28

Oui, c'est vrai que le scénario met un peu de temps à se dérouler. Mais c'est une grande introduction pour que Kenji rentre doucement dans le monde de sa famille. Le but ne tardera pas à se laisser deviner, dans le prochain chapitre...
Merci pour ce commentaire ! Content que la scène du kaméhaméha ait plue ! J'en ai bavé de celle là. :D
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Re: Continuité...

Messagepar Firestar le Ven Jan 22, 2010 23:43

Je viens de découvrir et j' aime beaucoup Bab !Chapeau !
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Re: Continuité...

Messagepar Bab le Mar Fév 16, 2010 22:36

Merci beaucoup ! Ca fait plaisir !

Ce chapitre est le dernier de la période "préparatoire". Dans les prochains chapitres, le véritable scénario se met en place.

Chapitre 5 :

La puissante vague déferlante arrive sur moi à toute vitesse, m’irradiant de sa lumière bleutée. Je n’ai pas le temps d’esquiver, qu’elle est déjà sur moi. Je plaque alors mes mains contre la boule incandescente, hurlant de douleur et d’effort. Le rayon tente de m’emporter, mais je résiste tant bien que mal à la terrible attraction… La force de cette attaque est telle que j’ai l’impression de me faire emporter à chaque moment. Mes bras hurlent de douleur sous le poids et la puissance de la technique de mon adversaire. Je tente de repousser l’énorme rayon, bandant mes muscles, j’essaie d’empêcher la sphère brûlante de me happer. Le vieillard essoufflé me dit avec un sourire contraint: « Allez gamin, tu ne peux pas faire mieux que ça ?». Redoublant d’efforts, oubliant ma douleur, je force à nouveau sur mes bras, les obligeant à obéir et à détourner le rayon.
Je sens alors que le kaméhaméha dévie peu à peu, me laissant une chance de le renvoyer à son destinataire. Avec un sourire, je rassemble mes forces afin de renvoyer l’énergie brûlante entre mes mains, mais le vieil ermite ne semble pas de cet avis. Il redouble d’efforts, ses muscles semblent exploser, laissant ses veines ressortir. La puissance du kaméhaméha double tout à coup, réduisant en lambeaux mes vêtements et m’emportant à toute vitesse, dans une douleur extrême. Mes pieds frottant violemment le sol, je parviens tout de même à reprendre prise, et j’entreprends, à deux mains et avec force une nouvelle fois de renvoyer le rayon à mon adversaire. Celui-ci est à bout de force, et il ne semble plus pouvoir tenir très longtemps.
Avec le reste de mes forces, je dévie violemment la vague d’énergie, ne parvenant qu’à l’envoyer dans les cieux… Je ne tiens presque plus debout…
Le vénérable combattant me regarde alors, exténué. Il lâche , dans un souffle : « Pas… mal… Petit… ». Il s’écroule enfin, dans le sable et la poussière.

Je regardais mes mains brûlantes de douleur, qui m’arrachaient un gémissement à chaque fois que je les bougeais. Mina arriva interrompît mes pensées et arriva à toute vitesse devant moi. Elle me dît :
« Bravo cousin ! C’était vraiment pas mal ! Il n’y a pas beaucoup de personnes qui ont vaincu le Maître des Tortues aussi facilement !
-Facilement… dis-je, éberlué.
-Bah oui, c’est vraiment très dur de renvoyer une attaque de ce genre à mains nues tu sais… Si tu avais été un peu entraîné, tu aurais riposté avec une autre technique similaire.
C’était… peu conventionnel… Mais pas mal. »
Tortue géniale se relève alors avec difficulté, et s’approche de Mina et moi, en soupirant :
« De toute façon, avec vous, c’est toujours pareil… »
Sur ce , il rentra en titubant dans sa petite maison. « Au-revoir ! » cria Mina. Mais Tortue Géniale était déjà installé devant sa télé, bavant devant des émissions fitness : « Un ! deux ! Un ! Deux ! » pouvait-on entendre d’ici.
Mina me tapota l’épaule pour attirer mon attention et me dît :
« Allez viens, on va chez moi, j’ai deux trois trucs à t’apprendre, avant que tu ne repartes, dit-elle avec un sourire.
-Ton père ne me laissera pas rentrer…
-Il est sûrement parti, et puis, ne discutes pas, tu dois aussi changer de vêtements… dit-elle en désignant mon T-shirt crasseux, et en lambeaux. »
J’hochai de la tête, et Hanna décolla, soulevant un nuage de sable. Je la suivis rapidement en montant sur mon nuage, un sentiment d’allégresse au cœur.

___________
Nous avions volé pendant plusieurs heures, dans un silence presque absolu. J’étais trop fatigué
pour parler. J’avais du faire attention à ne pas m’écrouler sur le nuage, moelleux à souhait.
Alors que nous apercevions enfin une grande ville au loin, Mina s’arrêta, et me fit signe de descendre. Je m’exécutai et fit un mouvement de piquée vers le sol, avec le nuage. Nous étions dans une plaine rocheuse, non loin de la ville. Alors que je posais le pied à terre, me demandant pourquoi nous nous arrêtions ici, Mina répondît à ma question : « On ne peut pas risquer de se faire repérer en train de voler au dessus de la Capitale de l’Ouest. Même avec un nuage. On va continuer en navette. » En disant cela, elle avait sorti une petite capsule métallique. Elle appuya sur l’interrupteur situé au dessus de celle-ci dans un « clic » caractéristique . Elle me fit rapidement signe de m’écarter, je m’exécuta. Elle lança alors la capsule devant elle en criant : « Hop !». La capsule explosa dans un bruit assourdissant, un peu plus loin, pour découvrir une petite navette à deux places. Avec un sourire, je m’approchais. C’était une capsule vraiment chère qu’elle avait là. Mina s’installa au volant du véhicule, et m’invita à m’asseoir également. Avec un regard abasourdi, je m’installai également sur le confortable fauteuil. Mina démarra à toute allure, soulevant des nuages de poussière, et se dirigeant vers la grande et belle Capitale de l’Ouest.

Mina ne respectait absolument aucunes règles de la circulation, s’attirant toutes les injures possibles des autres conducteurs. Je me cachais au fond de mon siège, espérant qu’on ne m’associerait pas à elle. Elle finît par arriver en trombe devant un bâtiment. Elle sortit de la navette, et je fîs de même. Mina rangea alors le véhicule dans sa capsule avec un « BOM » assourdissant.
Le logo du bâtiment était inscrit en caractères géants sur la façade : « CAPSULE CORPORATION ». Mina me fit signe d’entrer, avec un geste impatient. Je la suivis, passant les portes coulissantes.
L’intérieur était spacieux, mais presque vide. Il n’y avait que ce qui ressemblait à un bureau d’acceuil, au fond, et une porte. Il y avait également un ascenseur.
Une jeune femme aux cheveux bleus vint alors à notre rencontre, s’adressant à Mina :
« Te revoilà ma chérie ? Je croyais que tu allais t’entraîner chez Maître Karine…
-Il n’était pas vraiment à la hauteur. Et nous avons eu une visite incongrue, à la tour.
-S’agirait-il de ce jeune homme ? demanda-t-elle en me désignant.
-Effectivement… C’est assez compliqué… Papa ne semble pas l’aimer, pourtant il s’agit de son neveu… dit Mina en fronçant les sourcils..
-C’est le fils de Hanna ? … Tu aurais pu faire les présentations, tu ne crois pas ? Et il aurait bien besoin de vêtements propres… Avança la femme aux cheveux bleus, fronçant également les sourcils.
-Oh ! Excuses-moi, ça m’est sorti de la tête. dit Mina avec un sourire gêné. Maman, je te présente Kenji, mon… cousin. Kenji, je te présente ma mère, Lynnie.
-En-enchanté… bafouillai-je
-De même ! me répondit-elle avec un sourire radieux. Amusez vous bien ! Et Kenji… Ne reste pas trop longtemps, ta mère risquerait de s’inquiéter. »
Elle s’en alla en direction de ce qui semblait être un laboratoire, sans un mot de plus.
Je n’y avais pas pensé, mais cela faisait 3 jours que j’étais parti sans donner aucune nouvelle ! En plus, on était Lundi… Une journée de plus à ajouter à mon carnet de séchage... Une question me vint alors à l’esprit :
« Tu ne devrais pas être à l’école à cette heure là Mina ? lui demandai-je, soucieux.
-L’école, c’est ennuyeux. Je sais déjà tout, et je préfère rester ici pour m’entraîner. » Dît-elle, d’un ton neutre, comme si c’était tout ce qu’il y avait de plus normal.
« Allez viens ! » dît elle d’un ton plus enjoué en m’emmenant à l’étage. Arrivés devant une porte, elle entra dans une vaste pièce, joliment décorée, et largement éclairée ornée de dizaines de photos, où on pouvait apercevoir la famille des Son et celle de Vegeta. La pièce était remplie de différents meubles, et d’un lit deux places en son centre. Une partie de la chambre était très bien rangée et très propre, faisant contraste avec l’autre partie de la pièce, ou tout était en désordre, et où les choses s’entassaient les unes sur les autres. Mina ouvrît alors un placard, et en ressortit un kimono orange. « Va te changer dans la salle de bain, et rejoins moi dans la salle au bout du couloir ensuite. Cette tenue appartenait à mon père, quand elle était jeune.» me dît elle en me tendant le vêtement. « Et enlève tes chaussures ! On ne pourra pas s’entraîner correctement avec tes semelles toutes déchirées. » Je hochais la tête, me rappelant douloureusement le moment ou Mina avait voulu elle même « tester mes capacités »puis je me dirigeai vers l’endroit que m’indiquait Mina. Je me débarrassai de mes vêtements crasseux, et j’enfila le drôle de kimono orange, serrant la ceinture bleue à ma taille. J’enlevai mes chaussures en lambeaux, et je sortis de la petite salle de bain, pieds nus.
Je me dirigeai vers la salle que m’avait indiqué ma cousine, marchant à pas énergiques sur le sol. Je traversai donc le couloir, quand je vis un vieillard sortir d’une salle à proximité.
Il avait les cheveux violets, et semblait extrêmement vieux, malgré son assurance quand il marchait. Mon esprit ne fît qu’un tour. C’était l’homme qui avait fait ce long discours à l’enterrement de mon arrière-arrière-grand-père ! Le vieil homme me sourit et me dit :
« Bonjour ! Lynnie m’a parlé de toi.
-B-Bonjour ! Dis-je en le saluant poliment.
-Je n’ai pas le temps de te parler pour le moment, j’ai un prototype de robot à finir. Bonne chance pour ton entraînement ! »:
Et il partît aussi énergiquement qu’il était venu. J’avais à peine eu le temps de dire un « Merci… ».
Quelqu’un me tapota alors l’épaule. Je me retournai pour voir que c’était Mina. Elle me sourît malicieusement avant de me dire :
« Tu as rencontré grand-père Trunks ? Il est très vieux, mais il est aussi très très fort . Il est à
la tête de la société, avec Maman.
-A son age ? Il n’a pas pris de retraite ? Il est courageux… répondis-je, abasourdi.
-Les affaires de Capsule Corporation n’ont jamais été aussi bien depuis que Trunks a repris le flambeau. Il est très intelligent…
-Est-ce un descendant de Vegeta, comme ta mère ?
-C’est plus que ça, il est son fils. Autrement dit, le plus proche des sayans, de toute la planète, depuis la mort de Goten… En ce moment, il est extrêmement triste d’ailleurs… Ton arrière-arrière-grand-père était son meilleur ami…
-Waouh… ne trouvais-je qu’à dire.
-Allez, on a pas que ça à faire de bavasser ! on doit t’entraîner un peu ! »
Elle se dirigea alors vers la porte située au fond du couloir. Je la suivis. Elle ouvra la porte, découvrant une immense salle, avec en son centre une grosse machine. Mina entra, et je fis de même.
C’était une grande pièce, vide, au milieu, une machine très sophistiquée. Alors que je regardais autour de moi avec étonnement, Mina m’expliqua : « Cette salle était à l’origine utilisée par Vegeta. Elle contrôle la gravité, et permet donc de s’entraîner à pleine puissance . De plus, elle est très solide, et c’est assez dur d’y faire des dégâts. On avait pas vraiment besoin de venir là, mais bon… »
J’acquiesçais, terrifié en me demandant quel genre de tortures j’allais bien pouvoir subir.
« On va commencer simplement par développer ton ki…
-Mon ki ?!
-C’est… L’énergie qui circule en toi. Tu peux apprendre à la maîtriser. Et à l’utiliser, lui donner une forme… »
Elle ouvrit alors la paume de sa main, laissant apparaître une petite sphère brillante. Lorsque je la regardais, fasciné par tant d’étrangeté, Mina referma sa main, faisant disparaître la petite sphère…
Elle me regardait droit dans les yeux. M’empoignant de son regard, elle me dit : « Ce n’est pas très compliqué. Pour les sayans et leurs descendant, la maîtrise de cette énergie est instinctive. Allez, essaies de faire comme moi. » Elle s’assît devant moi, et me fît signe de faire de même. Je m’exécutai et m’assit, sur le sol dur de Capsule Corporation.
Mina se mît alors en position de méditation, et ferma les yeux. Elle entrouvrit un œil, et remarqua avec agacement que je la regardai, les yeux écarquillés.
« Allez, concentre toi… Contente toi d’essayer de sentir ton ki.» Elle ferma à nouveau les yeux, me laissant seul avec moi même.
Sentir mon ki ? Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?
Je fermai les yeux, me concentrant, essayant de comprendre cette notion d’énergie. Qu’avait dit Mina déjà ? C’était de l’énergie qui circulait en moi… Comment ça qui circulait en moi ? je ne sentais rien du tout !
J’inspirai longuement, bougeant légèrement mes doigts, essayant de sentir chaque parcelle de mon corps. Je recherchais au plus profond de mon esprit, cette « énergie ». J’étais dans un état de sérénité absolue, je pouvais entendre la légère respiration de Mina, à coté de moi.
J’entendais également un bruit de mécanique et de tournevis, venant d’une salle voisine. Etait-ce ce « Trunks » qui travaillait ?
Je remarquai alors quelque chose d’étrange émanant de Mina. Je l’avais déjà remarqué auparavant, c’était cette « aura » que je croyais propre au gens de ma famille.
Cette « aura » ne cessait d’amplifier, elle irradiait de tout le corps de Mina, j’en ressentais l’incroyable puissance.
Pourtant, Mina n’avait pas bougé, et elle semblait toujours aussi sereine, assise en face de moi.
Etait-ce donc ça, le ki ?
Je recherchai alors tout au fond de moi, et me concentrant, j’espérais déclencher la même chose que Mina.
Je ne pensais plus, tout mon esprit était focalisé là dessus. J’y mettais tant de force que ma tête aurait pu exploser. Mais rien ne se passait. Je rouvris les yeux, déçu.
Je découvris alors avec surprise que… Je ne touchais plus le sol. En effet, j’étais à quelques centimètres du sol. D’étonnement, je relâchai mon attention, tombant maladroitement par terre. Mina avait les yeux ouverts, et un petit sourire : « Tu vois, c’est pas si difficile, il suffit juste de se concen… » Elle n’eut pas le temps de finir, en effet, Meïlin venait d’ouvrir la porte, et nous fixait avec des yeux rouges de fureur.
Il entra en trombe dans la pièce, et m’attrapa par le col, il me dît, dans une voix vibrante de rage : « Qu’est ce que tu fais chez moi, sale morveux ? »
Je ravalais douloureusement ma salive, me demandant comment j’allais bien pouvoir me sortir de ce mauvais pas, mais étrangement, mon oncle me reposa.
Il me regarda, toujours aussi en colère : « Rentre chez toi, petit… J’ai de plus importants problèmes à gérer que de jouer les babysitters. »
Il s’en alla, laissant une traînée de terreur derrière lui. Encore tremblant, je mis la main à ma gorge, content qu’elle n’ait pas été trop amochée. Je dis, encore essoufflé : « Je crois que je ferais mieux de rentrer… »
Je sortis en courrant de la salle, et me dirigeai alors vers la sortie, déambulant dans les couloirs, dépité que cette journée se soit terminée comme ça. Je partis ramasser mes affaires, laissés dans la salle de bain, et je ressortis, prêt à partir et rentrer chez moi. Je longeai les mondes de la plus riche institution au monde.
Alors que je noyais mes noires pensées, je percutai un jeune garçon blond, dans les couloirs de la société. Je le regardai un instant. Il avait les joues rouges, sûrement à force d’avoir beaucoup pleuré. Il ne s’excusa même pas, et descendit en trombe l’escalier situé à ma droite. Je restai quelques secondes, éberlué par cette étrange rencontre.
La curiosité l’emporta alors sur les menaces de mon oncle, et je descendis silencieusement les marches, veillant bien à ne pas faire de bruit.
J’aperçus, à travers les rampes de l’escalier, le jeune garçon. Il parlait à Lynnie, la mère de Mina. Il y avait également Meïlin, et Trunks.
Le vieux demi-sayan fronça les sourcils et demanda au jeune garçon :
« Qu’est-ce qui t’amène, Isan ? Nous avons répondu à ton appel dès que possible. Que s’est-il passé ?
-Je… Je n’ai rien pu faire… Ils étaient trop forts ! Ils ont… Ils ont…
Isan avait du mal à parler calmement, et à contenir sa rage et ses larmes apparentes.
-Qui ça, « ils », mon garçon ?
-Je… Je ne sais pas. Ils étaient encapuchonnés et… Ils ont… Ils ont tué ma sœur…
-Ils ont tué une descendante ? Mais qui étaient-ils ? demanda Lynnie, visiblement effrayée.
-Ils étaient tellement forts… Je n’ai rien pu faire… Pourtant, j’aurai voulu les tuer de mes mains…
Une certaine fureur avait accentué ses mots.
-Et… Et mon frère ? Est-il… mort aussi ? demanda la mère de Mina, tremblante.
Le garçon regarda la femme dans les yeux, la foudroyant du regard. On pouvait y sentir la rage, brûlante à l’intérieur de son esprit.
-Mon père… Votre frère… Il est parti… Lorsque j’avais l’age de 5 ans… Il nous a abandonné, ma mère, ma soeur et moi.
-Je-Je suis désolée… balbutia la jeune femme, visiblement décontenancée.
-Et qu’est-il advenu de ta mère ? demanda mon oncle.
-Ma mère… Est morte il y a quelques années… Elle nous avait laissé, à ma sœur et à moi, le dernier souvenir qu’elle avait de mon père… Et aujourd’hui, je l’ai perdu, ils me l’ont arraché… En plus de ma famille, j’ai perdu une chose très importante aux yeux de ma mère…
-Et… Quel était ce souvenir qu’ils t’ont pris ? demanda le vieil homme, visiblement très soucieux.
-Une petite boule orangée, ornée de six étoiles, ça n’avait pas beaucoup de valeur mais…
Mon cœur s’emballa. Je venais d’avoir un flash. C’était la description exacte de la petite boule qui se trouvait chez Maman ! A l’exception près que celle de ma mère n’avait que trois étoiles.
-Une dragon ball ! souffla Trunks, horrifié.
-C’est étonnant… Notre père avait confié la boule à mon frère mais… Il aurait du la garder avec lui. Dît Lynnie, qui fronçait les sourcils
Meïlin prît de nouveau la parole, semblant être le seul à garder un œil critique sur la situation :
-Le radar a été volé cette nuit… Quelqu’un essaie de réunir les boules de cristal…
Trunks soupira, visiblement exaspéré. Il sortit un petit appareil de sa poche.
-Que… Qu’est-ce que c’est ? Un radar ?! balbutia Lynnie.
-En effet. Ceci est mon dragon radar personnel. Cela fait des années que je ne l’ai pas utilisé… Pas depuis ma dernière chasse aux dragon balls, avec Goten…
Trunks semblait perdu dans ses pensées, mais le jeune homme nommé Isan leva la tête et demanda :
-Attendez une seconde… Qu’est-ce que c’est que les « dragon balls » ? C’est… Pour cela qu’ils sont venus chez moi ?
Trunks regarda le jeune homme avec force et lui répondît :
-En effet. Je vais te raconter la légende des dragon balls, Isan. Ecoute attentivement.
Le jeune garçon acquiesça, puis le demi-sayan reprît.
-Les dragons balls existent depuis très longtemps. Ils ont été créé, à la base par l’ancien dieu de la Terre, Kami-sama. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, mais le principe reste le même.
Il existe sept dragon balls, et lorsque ces sept boules sont réunies, le dragon sacré apparaît, et exauce le vœu de celui qui l’a appelé. Comme tu peux le supposer, ces boules ont attiré toutes les convoitises dans le passé. C’est pourquoi, il y a quelques années, nous les avons séparé, et confiées à des personnes capables de les protéger.
-Je… je n’avais jamais entendu cette histoire… chuchota le descendant. »
Trunks lui sourît malicieusement, puis il appuya sur le petit bouton bouton supérieur du radar. Un petit « bip » retentît alors dans la salle. Le vieillard aux cheveux violets fronça les sourcils et annonça : « Ils se dirigent vers le nord, à environ cinq mille kilomètres d’ici… »
Meïlin sursauta à ces paroles, lâchant un « Oh non… » désespéré. Il partît à toute vitesse de la salle. Il me vit alors, et me prît par le bras, continuant sa course. Alors que je paniquais, celui-ci m’hurla presque dessus : « Viens avec moi, c’est très important ! ». Nous quittâmes capsule corporation à toute vitesse, tellement je ne voyais même plus les murs et les couloirs. Meïlin décolla, au plus grand étonnement des touristes, et il ne me lâchait pas.

___________
Hanna était furieuse. Elle venait de sortir de l’école de son fils, pour apprendre qu’il avait été renvoyé. Elle marchait d’un pas vif dans la rue sombre, énervée comme jamais. Ne pouvaient-ils pas comprendre ? Ce n’était pas de la faute de son fils si il cassait tout !
Et dire qu’elle avait été l’actrice de son renvoi… Elle n’aurait jamais du le laisser partir !
Et avec tout ça… Elle avait encore des problèmes avec la justice, après ce que son mari avait fait…
Elle arriva devant chez elle, et elle tapa le code de sécurité de sa maison, à l’abri des regards indiscrets. Elle ouvrît la porte et entra.
Elle sut tout e suite que quelque chose n’allait pas. La lumière était allumée
Elle entendît du bruit dans la cuisine, et la voix forte d’un homme « Allez dépêche toi de la trouver ! »
Hanna entra silencieusement dans la maison, se disant qu’elle allait donner une bonne leçon à ces cambrioleurs. Quand soudain, quelqu’un l’attrapa violemment à la nuque. Elle étouffa un cri.

Voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu ! C'était en quelque sorte un chapitre de transition, pour passer à la deuxième partie de l'histoire.
Dernière édition par Bab le Sam Oct 30, 2010 14:08, édité 3 fois.
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Re: Continuité...

Messagepar RMR le Mer Fév 17, 2010 0:50

C'est moi ou vous écrivez de mieux en mieux? Niveau description, c'est excellent, on se représente bien tout ce qu'il faut! Et le rapport récit/pause descriptive est savamment dosé!

La voilà, la quête du héros! Je me demande qui sont ces puissants ravisseurs de dragon balls, s'ils n'ont rien à voir avec les familles de Goku et Végéta.
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Re: Continuité...

Messagepar Firestar le Jeu Fév 18, 2010 18:42

Rien à dire....Love !!!
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Re: Continuité...

Messagepar Bab le Sam Oct 30, 2010 20:17

Le 2 mars 2010

Merci beaucoup pour ces commentaires !
J'essaie de m'appliquer dans mon travail, et je suis vraiment content que cela se remarque !

Le 30 Octobre 2010

Bon, je sais bien qu'on appelle plus vraiment ça un retard quand ça fait aussi longtemps que le dernier chapitre a été posté, mais je m'excuse quand même pour le retard phénoménal de ce sixième chapitre :( Je suis vraiment désolé que vous ayiez du attendre si longtemps... Vous avez sans doute cru que la fic était abandonnée, mais non, je suis toujours là, et Kenji aussi :D
Donc voilà, bonne lecture quand même !

Chapitre 6 :

La vue de ma mère, sereine, allongée sur le sol me foudroya avec une puissance que je n’aurais jamais pu imaginer. La douleur me transperça de toutes parts, comme si l’on plantait un couteau dans chaque infime partie de mon être. La douleur, voilà ce qui m’animait alors que je m’avançais, tremblant, dans une marche qui me semblait interminable, sans poser un regard sur les meubles fracassés et la maison saccagée. C’est la douleur qui fît couler des larmes le long de mes joues, alors que je prenais dans mes bras le corps sans vie de celle qui m’avait guidé pendant toutes ces années. C’est la douleur qui me fit croire pendant un instant que rien n’était vrai, que ma mère allait bientôt se relever en riant. C’est la colère qui m’envahît lorsque je me rendis compte que cela n’arriverait pas. C’est la colère qui fit surgir ce cri inhumain de mes entrailles. C’est la colère qui fît s’imposer dans mon esprit l’idée que les coupables devaient payer. C’est la colère qui me fît me lever, détachant mes mains de celles de la défunte. C’est la colère qui fît jaillir dans mes yeux cette lueur guerrière que je ne leur connaissais pas.
C’est la fureur qui soudain, à travers moi, se décida de détruire tout ce qui était à sa portée.
___________
« Il s’est calmé ? disait une voix qui ne pouvait appartenir qu’à Lynnie.
-Oui, mais je ne te conseille pas de monter pour vérifier. Sa puissance a bien plus que décuplé tout à l’heure ! Cela me donne des frissons rien que d’y repenser. Même si j’ai pu le maîtriser sans trop de difficultés, sa puissance était très impressionnante pour son âge, disait la voix dure de mon oncle.
Je soupirai intérieurement à la pensée de l’effroyable raclée que m’avait mise Meïlin quand il avait estimé que j’en avais fait suffisamment.
-C’est effroyable, je n’arrive pas à croire qu’ils l’aient tués, ce sont de véritables monstres… Je comprends que le petit soit à ce point chamboulé, disait Trunks, la voix fatiguée.
-J’aurais du partir plus tôt… Je m’en veux, je m’en veux affreusement… C’est de ma faute si Kenji n’a plus personne maintenant.
J’imaginais presque les larmes dans la voix de mon oncle, même si ses paroles ne me parvenaient plus tant j’étais déconnecté.
Un silence pesant s’installa, ramenant en moi, avec une violence extraordinaire les évènements de la nuit. La voix de Mina brisa le déluge de mes sombres pensées.
-Il est en haut ? Je peux aller le voir ?
-Non ! S’il nous repique une colère comme tout à l’heure, ça pourrait être dangereux pour toi. Et il a déjà eu assez d’ennuis pour la nuit, pas besoin que son enquiquineuse de cousine vienne remuer le couteau dans la plaie, trancha la voix dure de Meïlin.
J’entendis un vague grognement suivi de pas retentissant sur le carrelage. Quelques secondes après, j’entendis la porte s’ouvrir, et le bruit tonitruant caractéristique de quelqu’un qui s’envole à grande vitesse.
-Mina…
La voix de mon oncle s’était tout à coup radoucie, trahissant son regret.
-C’est extrêmement triste, et nous organiserons des funérailles dignes de ce nom à Hanna. Il faudra également que nous nous occupions de Kenji … Il pourrait peut-être venir vivre avec nous, s’il le désire.
Trunks émit un triste et long soupir avant de continuer :
- Tu as ramené le corps, Meïlin ? disait la voix éreintée de Trunks
-Bien sûr, je m’en suis occupé tout à l’hure avec Lynnie, on l’a mise dans un container, au cas où…
-Il n’en est pas question, les dragon balls ne doivent pas être utilisées pour notre usage personnel.
-Mais… Trunks…
-Non. C’est un serment que nous avons fait avant ta naissance, et nous ne le briserons pas aujourd’hui. Je suis désolé, mais tu dois faire ton deuil, Meïlin.
Un silence glacial s’installa, et je sentais une immense haine naître contre cet individu qui s’opposait au retour de ma mère. Soudain, j’entendis des murmures surpris, ceux d’Isan et Lynnie. Je me rendis compte avec surprise de la présence du jeune garçon.
-Calmes toi, Meïlin. Tu ne me feras rien, car ce n’est pas moi le responsable de la situation.
Malgré mon manque de capacités, je devinais aisément que le ki de mon oncle avait énormément augmenté, provoquant la surprise des personnes présentes dans la pièce.
-Oui … Je… Désolé.
-Passons. Hanna avait une dragon ball sous sa protection, pas vrai ? Nous sommes donc sûr que ces individus sont à la recherche des dragons balls. Ils en ont maintenant deux en leur possession…
-Je savais bien que ce n’était que de la bêtise de la part de mon père, que de donner la dragon ball à Hanna, mais oui, elle en avait bien une.
-Hum… Si seulement nous pouvions savoir qui sont ces personnes…
-Tu n’as aucune idée sur leur identité ?
-J’ai quelques pistes, mais je ne préfère pas les dévoiler tant que je n’ai rien de concret.
Bon, il faut nous mettre au travail. Il est évident que nos ennemis vont se mettre en chasse des autres boules de cristal. Lynnie, Meïlin, occupez vous d’aller prévenir les protecteurs qui sont trop isolés pour avoir le téléphone. Quant à moi, je vais passer quelques coups de fil. A votre retour, nous nous occuperons des funérailles de Hanna.
-C’est d’accord, allons-y Meïlin, dît alors Lynnie. La porte s’ouvrit une seconde fois, suivi du bruit de l’envol des deux amoureux.
Une petite pause s’ensuivit, vite rompue par la voix d’Isan :
-Et moi, je peux faire quelque chose pour aider ?
-Non, rien j’en ai bien peur. Rentres chez toi et enterres ta sœur, petit, répondit Trunks, une véritable tristesse dans la voix.
-Mais, je veux aider ! Je veux sentir le cœur de celui qui a tué ma sœur s’arrêter sous mes coups…
La rage coulait à flot dans chacun des mots d’Isan.
-Ce n’est pas à toi de t’en occuper. Tu ne devrais même pas être au courant. C’est à nous, et aux protecteurs de résoudre le problème.
-Mais…
-Rentre chez toi, je t’ai dit.
La porte s’ouvrit à nouveau, et fût claquée avec violence. Cependant, Isan ne s’envola pas.
J’entendis ensuite le bruit des pas de Trunks, qui montait les escaliers. Il passa tout près de la porte où j’avais collé mon oreille, et marcha le long du couloir. Les pas s’arrêtèrent, puis j’entendis comme des cliquetis, suivis de « bip » caractéristiques. Trunks tapait un code. Un bruit de coulissage retentit, Trunks entra, et la porte se referma derrière lui.
Le silence s’installa alors, définitif cette fois ci, puisque le rez-de-chaussée était désormais vide. Essayant à tout prix d’échapper aux horribles souvenirs de cette nuit, qui –je n’en doutais pas- n’allaient pas tarder à m’assaillir, j’observais avec attention l’endroit ou je me trouvais. En effet, j’étais encore trop sous le choc lorsque Meïlin m’avait déposé là pour me rendre compte d’où j’étais. Je m’étais ensuite précipité vers la porte dès que la conversation avait commencé.
Je me trouvais dans une suite luxueuse, qui était en réalité bien plus grande qu’une chambre. Un grand lit à baldaquin occupait une place centrale, près du couloir qui menait au reste de la suite. Une grande fenêtre, presque une baie vitrée, donnait vue sur toute la capitale de l’ouest, magnifique à cette heure de la nuit.
Déçu par la piètre distraction que m’avait offerte l’observation de la pièce, je m’apprêtais à détourner le regard de la fenêtre pour m’adonner à la douleur, quand soudain, Isan surgît à ma vue, devant la paroi de verre. Lévitant à plusieurs mètres au dessus du sol, ne pouvant retenir un petit sourire devant ma mine surprise, il cogna à la fenêtre, me demandant implicitement de l’ouvrir.
Je m’exécutai, et il se glissa à travers l’ouverture avant de se poser sans bruit sur le sol. La surprise passée, fît place à l’agacement que quelqu’un vienne troubler mon silence.
« Qu’est-ce que tu fais là ? Trunks t’avait dit de rentrer chez toi !
-Ah ah, tu as écouté pas vrai ? J’en étais sûr.
-Que… Qu’est-ce que ça peut faire de toute façon ? Tu n’as rien à faire ici !
-Je ne peux pas rentrer chez moi, Kenji. Rien ne m’attend plus chez moi désormais.
-Je…
-Ma sœur est morte Kenji ! Et je ne trouverais le repos que lorsque je l’aurais vengé de mes mains. Tu comprends ça aussi, pas vrai ? Ils ont tué ta mère, et ils ne s’arrêteront pas là.
-Je… Je comprends. Plus que tout au monde j’aimerais mettre fin à leurs jours comme ils ont mis fin à ceux de ma mère. Mais c’est impossible, jamais je ne pourrais les retrouver, et les autres ne me laisseraient jamais aller les affronter, de plus ils ont l’air d’être vraiment forts.
-On a pas besoin de leur demander l’avis des autres voyons. Pour les retrouver, sur le papier c’est assez simple. En pratique par contre…
Il s’assît par terre, j’en fis de même.
-Ils sont très discrets sur le ki, et lorsqu’ils utilisent beaucoup d’énergie, ils s’en vont très rapidement afin de ne pas être repérés. Ils n’avaient sans doute pas pensé au fait que Trunks avait encore un dragon radar… Si j’en ai bien compris le fonctionnement, il devrait nous permettre de les repérer, vu qu’ils possèdent deux dragon balls.
-Trunks ne voudra jamais nous passer son radar ! Il en a besoin lui aussi, pour les retrouver, et il ne sera jamais d’accord pour que nous partions à leur recherche.
-Trunks, Meïlin et les autres ne feront rien de concret. Ils sont dépassés par cette situation. Je suis persuadé que le radar ne leur manquera pas, ils se contenteront de prévenir les « protecteurs » et ils s’arrêteront là. De toute façon, je suis sûr que Trunks pourrait en reconstruire un en cas de besoin.
Peu convaincu, mais avide de venger ma mère, j’acquiesçais lentement.
-Voilà le plan donc. Comme tu l’as dit plus haut, Trunks ne sera certainement pas d’accord pour nous prêter son radar. Alors on va lui emprunter sans son consentement.
-C’est du vol ! Et tu crois qu’il va nous laisser faire ? Il a beau être vieux, il ne ferait qu’une bouchée de nous.
-Parles pour toi. Mais tu as raison, on ne peut pas prendre le risque. Alors voilà mon idée : Je vais aller le distraire dans la cour de Capsule Corporation,en faisant une démonstration excessive de ma formidable énergie. Pendant qu’il sera en bas à m’enguirlander, tu forceras la porte de son bureau, ensuite tu chercheras le radar, il doit être quelque part dans cette pièce.
-Ton idée est géniale, mais comment je suis censé forcer la porte ? Il y a un code sur la porte, disais-je, une pointe d’ironie dans la voix.
-Je sais bien, et pas question d’enfoncer la porte, l’alliage de métal est impressionnant, tout à l’heure, j’ai lancé un coup de poing rageur contre un mur, et je me suis bien abimé !
Il montra sa main rouge et légèrement ouverte sur les phalanges.
-Oh, vous n’êtes as censés pouvoir tout casser, vous les descendants entraînés ?
-On peut dire ça comme ça, mais les murs de capsule corporation ont été conçus pour éviter sa destruction lors d’un entrainement. Enfin d’après ce qu’on m’a dit.
-Ca ne change rien pour moi, je ne vois toujours pas comment ouvrir la porte.
-C’est simple, une décharge énergétique à l’endroit où le code doit être rentré, et la porte s’ouvrira comme par magie.
-Je ne sais pas faire ça moi ! J’arrive à peine à contrôler mon ki !
-Il faudra bien que tu y arrives. Sinon, tous nos efforts seront réduits à néant. Trêve de bavardages, plus on attend, et plus on a de chances de voir revenir les autres.
-Mais, attends !
-On a plus le temps, je vais distraire le génie.
Il disait ça en se dirigeant vers la fenêtre.
-Je ne suis pas sûr que je pourrais y arriver, disais-je, stressé à l’idée de tout faire rater.
-Si tu veux coincer ceux qui ont fait ça à ta mère. Tu as intérêt à réussir.
Il s’était mis léviter et se glissait à travers la fenêtre.
-Dès que tu entendras Trunks descendre les escaliers, précipites toi hors de cette chambre et forces la porte de son bureau !
Avant que j’ai le temps de dire quoi que ce soit, il avait accéléré subitement et disparu de ma vue.
Je restais un instant sans bouger, me demandant si c’était une très bonne idée de suivre les plans de ce garçon que je ne connaissais même pas. Je me ressaisis alors, me disant que c’était la seule carte que j’avais pour venger la mort de ma mère. Tant que la vengeance était dans mon esprit, la tristesse était loin.
Je ravalais avec difficulté ma salive, et je m’avançais vers la porte. Je collais à nouveau mon oreille contre celle-ci, à l’affut du moindre bruit. Soudain, j’entendis comme plusieurs explosions consécutives, j’en déduisis qu’Isan avait commencé à lancer ses kikohas. Le bruit était assourdissant, et Isan ne semblait pas vouloir s’arrêter là. J’entendis une autre explosion, suivi d’un énorme craquement. Quelque chose de très gros s’abattit alors sur le rez-de-chaussée, faisant voler les vitres en éclat, et provoquant un effroyable fracas qui fit trembler tout le rez-de-chaussée. Isan avait abattu un arbre. J’attendis, me doutant bien que Trunks n’allait pas tarder à sortir, fou de rage. Je n’eus pas à attendre très longtemps. La porte coulissa, et des bruits de pas précipités résonnèrent dans le couloir. Les pas atteignirent l’escalier, avant de s’éteindre dans le rez-de-chaussée dévasté. J’ouvris la porte, et me dépêcha de sortir de la pièce. Les couloirs étaient vastes et vides, cernés par les murs à l’alliage de métal si résistant. Je courus vers le bureau de Trunks, assez proche et facilement repérable grâce aux bruits que j’avais entendu. La porte était imposante, et devait faire plusieurs mètres de haut. Là ou habituellement on trouvait une poignée, se trouvait une sorte de clavier, uniquement composé de chiffres. Respirant lentement, je posai ma main à plat contre le clavier. J’essayais de me rappeler les conseils de Mina pour utiliser le ki. Je fis le vide dans mon esprit, me concentrais uniquement sur l’énergie qui circulait en moi. J’entendais le moindre bruit. Celui de ma respiration lente et mesurée, et celui des éclats de voix de Trunks dehors. Je visualisais dans mon esprit l’énergie qui circulait en moi dans chaque parcelle de mon corps. Dans un unique effort, je concentrais toute cette énergie dans ma main, et lorsque je la sentis arriver à son maximum, je la relâchai entièrement à l’extérieur de ma paume. La décharge énergétique passa à travers toute ma main, et dans une explosion retentissante, détruisit le dispositif de code. Avec un sourire de satisfaction, je fis coulisser avec difficulté la porte. Alors que j’allais entrer, une alarme se déclencha alors, accompagné du système incendie, sûrement déclenché par la fumée qui se dégageait maintenant du dispositif. Je m’engouffrai alors dans la pièce avec précipitation. L'endroit était assez petite, une armoire était placée sur le côté, et un bureau occupait la place centrale de la pièce.
La fenêtre était ouverte, ce qui avait pour conséquence que j’entendais tout ce qui se disait dehors :
« L’alarme s’est déclenchée, quelqu’un s’est introduit dans Capsule Corporation ! Disait la voix de Trunks
-Ah oui, ça ne m’étonnerait pas ! J’ai vu des gens louches discuter devant l’entrée principale tout à l’heure ! Si ça se trouve, ce sont les voleurs de dragon balls ! fanfaronnait Isan, trop heureux de cette opportunité que lui offrait le vieux demi-sayan .
-Je vais voir. Restes là, tu ne bouges pas ! Je n’en ai pas encore fini avec ton cas.
-Bien sur, je ne bouge pas d’ici, disait Isan, la voix pleine d’ironie que Trunks ne semblait pas percevoir. »
Il y eut à nouveau ce bruit caractéristique de quelqu’un qui s’envole. Trunks était parti. Isan hurla alors : « Dépêches ! On a pas beaucoup de temps avant qu’il revienne ! »
Je me mis à farfouiller à toute vitesse dans les tiroirs du bureau, dans l’armoire, semant le désordre partout où je passais. Après plusieurs minutes de recherche, je m’inquiétais sérieusement, sachant pertinemment que Trunks pouvait rentrer d’un moment à l’autre. Je pensai alors à regarder au dessus de l’armoire, montant avec mes chaussures sales sur la belle chaise en cuir de Trunks. Au sommet se trouvait une petite boite faite dans un alliage métallique différent que celui des murs, et qui semblait réellement indestructible. La boite disposait également d’un petit dispositif, demandant un code pour son ouverture. Je plaquai à nouveau ma main contre celui-ci, et beaucoup plus facilement que la dernière fois, dégagea une petite vague d’énergie de ma main, qui fit disjoncter le dispositif. La boîte s’ouvrit.
A ma grande surprise, le radar trônait au centre de la boîte, mais pas seulement : une boule de cristal se trouvait également dedans. Sans réfléchir, je refermai la boite, et l’emportai avec moi jusqu'à la fenêtre. Isan m’attendait, légèrement énervé.
« Tu l’as ? me demandait-il du jardin
-Oui, c’est bon, soufflais-je en tenant la boite à bout de bras pour la lui montrer.
-Alors viens, sautes !
Je m’avançai sur le bord de la fenêtre, et d’un bond rapide et souple, je me retrouvais aux côtés d’ Isan.
-Appelles ton nuage. Mina m’a dit que tu en avais un. Ca nous permettra de ne pas nous faire repérer en volant.
J’acquiesçai , et je criai :
-Nuage magique !
Le nuage apparut alors à grande vitesse, et s’immobilisa arrivé à hauteur de mon épaule. Je montai dessus, et tendit ma main à Isan, qu’il ne prit pas.
« -Je peux très bien me débrouiller seul ! »
Je haussai les épaules. Isan sauta, tendit les jambes pour atterir sur le nuage et… passa au travers.
Etonné, je lui tendis à nouveau la main pour l’aider à monter, tandis qu’il se relevait, rouge de honte.
« Je ne dois pas avoir le cœur assez pur… chuchota t-il »
Il prît cette fois-ci ma main, et s’accrocha à mes épaules afin de ne pas traverser le nuage une nouvelle fois.
C’est dans cette position inconfortable, que j’ordonnai au nuage de s’envoler, portant Isan et moi vers la recherche des assassins de nos familles.

En ésperant que ce chapitre vous aie plu et qu'il vous aie aidé à oublier mon impardonnable retard :(
Dernière édition par Bab le Mer Nov 10, 2010 23:35, édité 1 fois.
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Re: Continuité...

Messagepar RMR le Sam Oct 30, 2010 20:44

L'action arrive ! J'ai hâte de voir la tournure de l'aventure !
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Re: Continuité...

Messagepar tenma le Lun Nov 01, 2010 9:40

bab, je suis super content que tu continues ta fic ; C'est une de mes préférées et je pensais que tu avais stoppé. Je e demande qui sont ces assassins, et je me souviens que tu m'avais dit qu'on verrait goku et vegeta, je me demande comment tu vas les faire intervenir
la suite de DB, la véritable histoire du peuple saiyen, et Sangoten en héritier, c'est ici
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4781
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tenma
 
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Re: Continuité...

Messagepar Bab le Mar Nov 02, 2010 0:10

Merci à tous les deux pour les commentaires !
RMR a écrit:L'action arrive ! J'ai hâte de voir la tournure de l'aventure !

Je me suis rendu compte que j'avais dit que la phase préparatoire était finie tout ça, et qu'il y aurai de l'action au 6eme chapitre. En fait, il n'y en a ps eu beaucoup, je me sens mal d'avoir fait de la publicité mensongère :lol: Mais bon, prochain chapitre, sans trop spoil, premier gros combat, et pas un entraînement cette fois ci.
tenma a écrit:bab, je suis super content que tu continues ta fic ; C'est une de mes préférées et je pensais que tu avais stoppé. Je e demande qui sont ces assassins, et je me souviens que tu m'avais dit qu'on verrait goku et vegeta, je me demande comment tu vas les faire intervenir

Je n'avais pas abandonné, ne t'inquiètes pas. J'y pensais souvent à mon scénario, c'est juste que je n'avais pas le courage de m'y remettre sérieusement. C'est en voyant le topic sur les fics préférées de l'union sacrée, et que certains me citaient, que ça m'a vraiment donné envie de m'y remettre à fond. Et cette fois-ci je ne compte plus m'arrêtter :). Ca me fait plaisir de voir que tu t'intéresses autant à ma fic :D
Sinon, pour Goku et Vegeta, ne t'attends pas à ce qu'ils aient un trop grand rôle, ils seront un peu comme des VIP dans cette fic :mrgreen:
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Re: Continuité...

Messagepar Axaca le Mer Nov 10, 2010 18:08

°
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Re: Continuité...

Messagepar Bab le Mer Nov 10, 2010 23:12

C'est à peu près ça, un peu plus peut-être. Je place la moyenne des descendants adultes à 10 000 unités, parce qu'ils se tournent un peu les pouces et ne font pas grand chose, quoi. Pour vous donner une idée, Hanna était à 11 000 environ je dirais, Mina doit être à peu près à 3000-4000. Pour les meilleurs d'entre eux, celà monte jusqu'à la puissance que possédait Goten et Trunks au début de la saga Boo sans se transformer en SSJ. Mais ça ne monte jamais jusqu'au puissances qu'avaient Goku et Vegeta à la fin de dbz (faute d'un entrainement correct et d'adversaires à la hauteur). Après il y a quelques exceptions pour les descendants les plus vieux, ceux qui ont été en contact avec nos héros, comme Pan ou Trunks. Pour moi, la puissance de Trunks a régressé avec l'age, mais il est le seul à pouvoir encore se transformer en SSJ (Pour le moment ? On verra, je me suis pas encore trop décidé à ce sujet)

En tout cas merci pour ton commentaire ! Ca me fait plaisir d'avoir aussi de nouveaux lecteurs !
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Re: Continuité...

Messagepar Cavaren le Dim Avr 19, 2015 11:38

C'est dommage je crois que tu as abandonné ta fanfiction, j'ai beaucoup aimé ta fanfiction en tout cas le début et j' espère que tu vas reprendre :cry: :cry: :cry:
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Re: Continuité...

Messagepar niicfromlozane le Dim Avr 19, 2015 12:23

Tinky Dan Dan a écrit:
(…) tu devrais regarder la date des fics que tu commentes, pour ne pas te faire d'illusion quant à une éventuelle suite.
Le dernier chapitre a été posté il y a [5] ans.
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