En fait, ce n'est pas Végéta qui a tué Freezer il y a huit ans ^^
Et il ne faut pas oublier que contrairement à Palpi, Ades savait que Paragus et le prince n'était pas allié, c'est pour ça qu'il a put savoir. Comme promis, chapitre aujourd'hui. Et là, j'me demande vraiment ce que vous allez en penser
Chapitre 19 : Nouvelle conquêteLorsqu’Akan avait accepté de travailler avec Ades, il n’aurait jamais imaginé qu’il se retrouverait lié à un complot interplanétaire ayant pour objectif de renverser Cold lui-même. Toutefois, il devait reconnaître que cette perspective, loin de le rassurer évidemment, avait le don de l’exciter au plus haut point. Lui qui avait toujours travaillé pour le compte des autres, pour la première fois il se retrouvait impliquer personnellement dans ce qu’il faisait. L’Empire lui avait autrefois tout pris, il tenait peut-être sa chance de lui faire payer ce qu’il avait fait, alors même si elle était faible, il allait la tenter.
Il devait aussi admettre que plus il passait de temps avec Ades, plus il prenait confiance en ce qu’ils faisaient. Ce type était fou, c’était certain, mais c’était un fou d’une intelligence extrême. Alors certes ; sa nouvelle lubie de retrouver la compagne présumée du Saiyen qui avait failli vaincre l’Empereur précédent par deux fois semblait un peu étrange mais Akan ferait tout pour l’aider dans cet objectif.
- Tu va partir sur Freezer 82 alors ?
La réponse fut directe et pour le moins étonnante.
- Non, ce serait inutile.
- Pardon ?
Ades se tourna vers lui avec le sourire tranquille de celui qui sait, c’est incroyable comme il avait l’air condescendant quand il faisait ça.
- Même s’ils n’ont pas fouillés de fond en comble Freezer 82, elle reste une planète très surveillée, pour les raisons qu’on connaît. Il est donc fort probable que si elle se trouve encore dessus, elle soit très bien cachée.
Akan haussa les épaules, cette argumentation se tenait plutôt bien, il avait cependant relevé un détail important.
- « Si », comment ça « si », je croyais que tu étais sûr de toi.
- J’en suis sûr, si elle est en vie, elle se trouve là-bas. Mais je te rappelle qu’elle a vraisemblablement perdu un compagnon et très probablement un fils. Je ne connais pas bien le mode de pensée des Terriens mais sur pas mal de planète que j’ai visité depuis mon arrivée, les gens ont tendance à se tuer pour moins que ça.
Le hackeur resta silencieux un petit moment, assimilant l’information.
- Tu as toujours le mot pour remonter le moral, hein ?
Son allié eut un rire léger, il ne semblait pas particulièrement dérangé par cette option.
- Quoi qu’il en soit, il sera très difficile pour nous de la retrouver. Si l’Empire ne l’a pas fait, c’est qu’ils doivent se cacher de tous leurs détecteurs parce qu’à mon avis, ce Végéta n’est pas resté inactif tout le temps.
- Tu as sans doute raison, il existe déjà quelques appareils qui peuvent brouiller les radars impériaux et les scooters, j’en ai quelques-uns.
- Oui je sais, répondit Ades avec un sourire, mais je crois qu’il s’agit ici de quelque chose de plus … subtil. Un brouillage se repère facilement, je pense pour un appareil qui permet qu’un endroit semble vide de puissance et de vie sur un périmètre donné. Ou alors une pièce particulièrement isolante, ce serait encore plus pratique.
- Ouais, en clair on n’arrivera jamais à la retrouver.
Ades se releva et tapota rapidement l’épaule du hackeur, lui souriant doucement.
-Mais si, ça prendra juste un peu de temps. Essaye d’obtenir les données des radars pratiqués sur Freezer 82 et toutes les sortes de détecteurs que l’Empire puisse avoir. Ensuite … tâche de te renseigner sur les moyens de s’en cacher ou de retrouver quelqu’un qui s’en cache.
- … Tu te rends compte que ce que tu me demande va probablement prendre des mois si tu veux vraiment tout avoir.
- On a tout notre temps Akan, il faut justement y aller doucement, à petits pas. La précipitation nous tuerait, tu comprends ?
Akan se releva, regardant son allié se diriger de nouveau vers la porte.
- Et toi pendant ce temps ?
- Je vais sur la future conquête de l’Empire, il s’y passe des choses intéressantes. Je veux voir ça de mes propres yeux. Je sais pas quand je reviendrais, on reste en contact.
Ades eut juste le temps d’entendre le « Ok » du hackeur avant que les portes ne se referment derrière lui. Il sourit et alla ouvrir la porte de la petite maison qui leur servait de base, c’est fou ce que l’on pouvait cacher dans une maison innocente, au milieu d’une agglomération tranquille sur Freezer 98. Il n’avait qu’à s’éloigner un peu et il retrouverait, bien camouflé dans une grotte aménagée, un superbe vaisseau Stygien, entièrement furtif. Akan lui avait vraiment été d’une grande aide, il fallait tout de même ne pas trop compter sur lui, il restait un simple hackeur qui finirait peut-être par ne plus se mêler de tout ça.
A ce moment-là, l’ex-général devrait s’assurer qu’il ne puisse jamais en parler. A qui que ce soit.
-
Wind ? Ici contrôle. Vous allez devoir vous posez loin de nous, il n’y a pas tellement de place par ici.
- Et j’peux savoir pourquoi ? Interrogea le général Nik.
- Regardez vous-même, général. Trop de forêt, on n’arrive pas à la couper. Il y a une petite clairière à quelques centaines de mètres, je vais vous y guider.
- Ouais, c’ça oui. Guide nous … Salop’rie d’arbre.
- Monsieur ?
- Guide nous j’te dis !
Le tour opérateur ne se fit pas prier plus longtemps, indiquant au pilote le chemin à suivre pour pouvoir enfin se poser sur cette planète aussi verte qu’une émeraude. Nik comprenait pourquoi maintenant qu’il s’en était rapproché, elle n’était qu’une immense étendue d’arbre. Et pas des petits arbres en plus, les plus gros devait largement dépasser les deux cents mètres. Le climat était le même partout, chaud et humide, le genre de truc qui n’était bon qu’à enrailler les armes. Pire encore, au-dessus des arbres, l’atmosphère était différente, mortelle, on ne pouvait pas respirer à ce niveau-là, ni même un peu en dessous. Le général sentait que cette conquête allait être galère.
- Voilà, maintenant, vous sortez, vous devriez voir un genre de petit chemin, c’est tout ce qu’on a pu dégager pour vous rendre la vie plus facile général. Surtout, n’oubliez pas vos armes.
- Parce que t’imaginais qu’on allait les laisser dans le vaisseau histoire qu’elle puisse discuter pendant qu’on s’tape la conquête ? Beugla Nik dans le micro.
- Non Général, je voulais dire, n’oubliez pas de les avoir prête à faire feu quand vous prendrez le chemin.
- Vous n’avez pas sécurisé c’te putain de zone ?!
Il y eu un long silence au bout du fil, jusqu’à ce que la voix du technicien reprenne, elle semblait amère et fatiguée.
- Général, on ne peut rien sécuriser ici.
Nik préféra couper avant de se mettre à insulter l’équipe qu’on avait envoyée avant eux. Il préféra allumer le micro pour parler à travers tout le vaisseau qui venait à peine d’atterrir.
- Debout tout l’monde ! On est arrivé ! Que chacun prenne son arme et se prépare à tirer à vue, apparemment les clampins d’soldats ont pas jugés utile de nous sécuriser le chemin.
Il y eu un rire général, la 501ème était l’élite de l’armée, elle avait l’habitude de se moquer du reste des troupes mais il fallait admettre que cette situation était exceptionnelle. Chacun se dépêcha donc de se préparer, vérifiant son armure et ajoutant le canon à sa main pour les quelques-uns qui ne pouvait tirer eux-mêmes. En revanche, tout le monde s’équipa de la nouveauté, un appareil qui n’était pas encore disponible pour toutes les armées, capable d’absorber l’énergie et de la renvoyer ou de la stocker. Le meilleur équipement imaginable, même s’il avait sa limite.
Le Général attendit à peine le sas du vaisseau ouvert, il recompta ses troupes, diminuées depuis la bataille de Métamol, enfin, de Cold 302, la plupart des morts n’avaient pas encore été remplacés. Ils n’eurent qu’un léger détour à faire avant de voir le chemin.
- Un chemin ça ? Bande de merdeux, cracha le Général. Y en a qu’ont des lampes ?!
La végétation était tellement dense au-dessus d’eux qu’on ne voyait pas à dix mètres. Deux soldats s’avancèrent, c’étaient les plus faibles de tous et à ce titre, ils avaient des canon accrochés à leur avant-bras, ils allumèrent deux lampes qui éclairèrent un peu. On voyait maintenant à vingt mètre.
- Bon ! On y va doucement, faites bien gaffe à ce qui se passe !
C’était impossible, déjà que Nik forçait la voix pour se faire entendre par-dessus les bruits de la forêt, repérer un ennemi là-dedans autrement qu’à la vue semblait bien difficile. Le général passa le premier, escorté par les deux propriétaires de lampes, les troupes suivirent. Ils avançaient dans le plus grand calme, tous intimidé qu’ils étaient par l’immense couverture végétale qui les surplombait. Ils entendaient des oiseaux qui piaillaient, des beuglements d’herbivores et d’autres bruits improbables.
Ce n’est qu’au bout de cent mètre qu’ils entendirent un hurlement puissant, long et grave, tenant presque du hululement. Il s’éleva dans la forêt, faisant taire tous les oiseaux, tous les herbivores alentours. Il n’y eut qu’une seule seconde de silence avant qu’un caquètement étrange ne retentisse, d’abord faible, il semblait se rapprocher. Une grande feuille sembla bouger, tous se retournèrent vers elle, arme braqué. Mais le caquètement s’était déjà éloigné, il fut rejoint par un autre, légèrement différent. Puis encore un, il y en eu bientôt trop pour les compter. La troupe s’était remise à avancer, lentement, le plus sûrement possible, maintenant complètement entouré par ces bruits étranges. Il n’y avait plus d’oiseau, ni aucune autre bestiole aux alentours.
Surgissant brusquement à droite, une ombre se jeta sur un soldat, il hurla de douleur alors qu’elle disparaissait avec lui dans le feuillage. Le hurlement s’éteint très vite. Une autre ombre surgit de la gauche, saisissant au vol un autre soldat.
- Dans les airs ! Hurla Nik.
Ils s’envolèrent tous d’un même mouvement, l’un d’eux fut attrapé au vol par une forme sombre et diffuse qui l’emmena entre les arbres.
- Pas trop haut ! Rappela-t-il à ceux qui auraient oubliés que la mort les attendait au sommet de la couche végétale.
Un soldat tira au hasard, croyant avoir vu un arbuste bouger, la boule d’énergie fut renvoyée à toute vitesse dans les airs. Une ombre jaillit d’une branche, retombant littéralement sur un soldat. Il en venait de partout à présent, sans que les scooters n’indiquent quoi que ce soit.
Une gerbe de sang vient brutalement tâcher le général Nik qui se tourna juste à temps pour voir l’un des deux êtres les plus faibles de son unité disparaître dans le feuillage, emporté par une silhouette noire. Cette fois, il n’avait plus le choix.
- Foncez !! Hurla-t-il de toutes ses forces. Droit devant !
Et ils foncèrent, abandonnant toute discipline et toute formation. Ils foncèrent pour leur survie.