Diantre ! San999 m'a rattrapé ! Il va donc falloir que j'accélère la publication des chapitres !
... Ahahaha, non, je déconne, désolé ^^ Je poste celui de cette semaine, ensuite je reprends les commentaires de San un à un en essayant de répondre et je posterais la réponse complète durant le week-end, du moins, je l'espère ^^ A noté, pour ceux qui s'intéressent à la fic Star Warsienne, que vous pouvez la commenter sur mon topic de présentation, je pense que ce sera le plus pratique mais elle risque bien d'avoir un rythme encore plus lent que celle-ci.
Chapitre 25 : ÉcouteCet Ades était donc un extra-terrestre. Il était vrai que son calme incroyable face aux évènements étranges et son teint extrêmement blanc aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Mais elle avait d’abord mis les objets volants sur le compte de l’étrange créature sombre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle avait fini par accéder à la requête de cet homme, le faisant pénétrer dans le bâtiment qui servait de base à sa petite résistance. A condition toutefois de l’éloigner de la créature et de rester sous contrôle permanent de soldat, bien armé cette fois-ci. Ils s’étaient donc assis dans une salle au mur gris, une petite table noire en son centre avec seulement deux chaises. Ce qui n’était qu’une petite salle du réfectoire ressemblait maintenant furieusement à une salle d’interrogatoire. Le problème c’est que Bulma avait l’impression que c’était elle qui était interrogé et non l’intrus.
- Donc … vous aussi, vous cherchez à faire tomber l’Empire ?
Le jeune homme paraissait détendu au possible, comme s’il n’avait rien à craindre, ni de Bulma, ni des dizaines de soldats qui les observaient de loin. Ce n’était pas une impression complètement fausse mais Ades prenait un malin plaisir à l’accentuer pour se rendre plus impressionnant et ainsi encourager ces terriens à se ranger à ses côtés.
- Tout à fait, prononce-t-il d’un ton calme et rassurant. Je comprends que vous n’en ayez pas pleinement conscience mais vous devez comprendre que vous êtes loin d’être les seuls à vouloir que cette tyrannie cesse. Il y a des dizaines de planètes prêtes à se battre si nécessaire … S’il n’y avait pas Cold et son petit-fils.
- Sans oublier Siberia, la compagne de feu-l’empereur.
Ades acquiesça avec un petit sourire rassuré. Pendant un instant, la mère de Bra hésite, le regardant intensément, se demandant si ce n’était pas un petit test, pour vérifier qu’elle était bien consciente de la situation. Elle avait bien vu que ce type était loin d’être un imbécile, son regard étrange brillait d’une intelligence presque malsaine, pas du même genre que Gero mais … dérangeante tout de même.
- Sans l’oublier en effet. C’est là le plus gros problème avec cet Empire. Leur puissance est trop éloignée de celle du commun des mortels, beaucoup n’oseront pas s’engager tant que cette menace restera en vie.
Elle l’observe plus intensément encore, commençant à se douter de ce qu’il allait ajouter, comme si elle avait redouté ce moment depuis toujours.
- Je dois vous avouer que j’espérais un peu trouver une solution à ce problème en venant ici.
Une vague de soulagement la traverse. Il ne sait pas. Personne n’est au courant de l’existence de sa petite fille pour le moment, ou uniquement des gens de confiance. Elle ne lui dira pas, elle ne le connait pas assez bien pour cela. Mais elle ne peut pas non plus lui dire qu’il n’y a rien ici pour motiver les terriens à continuer la lutte, elle doit lui donner un os à ronger pour que la chose soit crédible. La peur qu’inspire l’Empire motive le cerveau, elle l’aide à trouver des solutions aussi vite que possible, autant pour elle que pour sa fille. C’est pour cela que Bulma n’eut que quelques secondes de blanc avant de répondre.
- Je crains cependant qu’il n’y ait rien de suffisant pour le moment. Je travaille actuellement sur un prototype de cyborg basé sur les recherches du Docteur Gero, peut-être en avez-vous entendu parler ?
Cet homme avait l’air informé mais il ne lui avait encore jamais dit comment il savait tout cela, c’était à son tour de le tester, voir jusqu’où s’étendait son savoir. S’il en savait trop, ce serait suspect, à moins qu’il n’ait une excuse valable. Le nom de Gero pouvait lui être connu, après tous des avis de recherches avaient circulés sur Terre durant les deux ans qui avaient séparés la défaite des cyborgs de la mort de leur créateur. Peut-être que cet homme les avait vus mais il ne devait pas connaître grand-chose d’autre de cet homme qui était resté secret jusqu’à la fin de sa vie.
- Oh je vois, un opposant vigoureux à l’Empire. Il est soupçonné d’avoir créé les cyborgs qui ont posés énormément de mal à l’Empereur et à sa famille, cela fait bien longtemps maintenant. S’il avait laissé des travaux exploitables derrière lui, ce serait vraiment formidable.
Le sourire qu’il arbora alors était en totale contradiction avec l’air effaré que Bulma s’efforcait de dissimuler comme elle pouvait. Comment pouvait-il savoir cela ? Même l’Empire était resté discret à ce sujet, jugeant probablement que révéler au monde que des cyborgs venant d’une petite planète ait pu concurrencer la famille impériale n’était pas une très bonne idée.
- Vous semblez surprise, remarqua Ades.
Intérieurement, il se délectait de l’expression qu’affichait son interlocutrice, il devait se poser maintenant comme celui qui savait tout, celui qui avait toutes les cartes en main. Personne ne devait être en mesure de contester son autorité.
- Ne le soyez pas, je ne sais tout cela que parce que j’ai eu accès aux données impériales. Grâce à une de mes connaissances, j’ai eu accès à tout ce qu’il y avait besoin de savoir. Notamment sur cette planète qui m’a beaucoup intrigué.
Bulma haussa un sourcil, ayant retrouvé un calme apparent. Elle se demandait déjà pourquoi la modeste Freezer 82 avait attiré le regard de cet homme. En fait, il n’était pas très difficile de deviner, si ce type s’était intéressé aux crises que l’Empire avait subies, alors le nom devait être revenu plusieurs fois.
- Des Saiyens, des cyborgs, des démons, cette planète attire les ennuis ou bien est-ce simplement la présence de Freezer sur son sol qui provoquait tous ces remous.
La jeune femme haussa les épaules, feignant de ne pas savoir. En réalité, seuls les Saiyens s’intéressaient particulièrement à leur vengeance sur Freezer, Gero leur avait dit vouloir reconquérir la Terre pour le Ruban Rouge, quant aux démons, elles n’avaient jamais eu tous les détails de l’histoire mais il était presque certain que cela n’avait pas de rapport direct avec Cold et sa famille. Au lieu de s’engager sur ce terrain, plutôt inutile soit dit en passant, elle essaya d’en apprendre un peu plus sur ce que savait cet extra-terrestre. Peut-être pourrait-il lui apprendre quelque chose d’intéressant.
- Comment nous avez-vous trouvé ?
C’était là la première question qu’elle s’était posé en les voyant débarquer, elle l’avait un peu oublié depuis, allant de surprise en surprise. Mais cette interrogation restait d’une importance capitale, si un inconnu avait pu les débusquer, rien ne disait que l’Empire ne le pourrait pas non plus. Et à ce moment-là, il n’y aurait pas de mot pour décrire la catastrophe que cela provoquerait.
- Un jeu d’enfant, déclara-t-il avec un léger sourire qui lui fit se demander s’il ne se moquait pas d’elle. Voyez-vous, le Seigneur Paragus s’est rendu sur ma planète en fuyant après sa défaite. C’est pourquoi j’ai été informé d’un détail que l’Empire ne pouvait pas soupçonner : Végéta ne travaillait pas du tout avec lui.
La mention du nom de son compagnon disparut fit chanceler le cœur de Bulma mais elle fit son possible pour rester de marbre, écoutant ce qu’avait à dire son interlocuteur. Elle devait avouer qu’elle n’avait jamais envisagé la possibilité que l’Empire ne découvre que Végéta ne travaillait pas avec cet autre Saiyen et elle en avait toujours été heureuse puisque personne ne pouvait alors soupçonner qu’ils étaient sur Terre. Toutefois, si cet homme disait avoir parlé à ce Paragus, il fallait espérer qu’il soit le seul, ou alors le seul encore en vie. Ses propres pensées la surprirent mais elle commençait à s’y faire. Elle se souvenait s’être réjouie en apprenant la mort du dernier Saiyen, croyant à ce moment que plus personne ne pourrait révéler ce détail. Et maintenant, elle en venait à souhaiter la mort de gens qu’elle ne connaissait même pas. Qu’est-ce que cette situation était en train de faire d’elle ?
La voix d’Ades la tira de ses sombres pensées.
- C’est pourquoi j’ai pensé à Freezer 82 mais je me doutais que vous vous cachiez des radars et des scooters impériaux. J’ai longuement cherché comment être plus efficace que ces systèmes mais je dois avouer n’avoir jamais rien trouvé. Et il y a un an, je me suis rendu sur une planète lointaine où j’y ai découvert une espèce très intéressante.
Bulma l’interrompit.
- La créature avec laquelle vous êtes venu en fait partie ?
- Précisément, lui assura le jeune homme. Elles sont capables de détecter l’énergie, ce qu’elles appellent « force vitale » mais avec une précision bien plus importante. Et surtout ; elles ne sont pas trompés par des machineries comme celles que vous utilisez, elles peuvent sentir tout ce qui est vivant à la surface d’une seule planète, c’est très impressionnant.
La terrienne ne pouvait qu’acquiescer, elle qui avait longtemps cru son système infaillible. Elle ne pouvait évidemment pas prévoir l’existence de telle créature mais cela restait inquiétant, peut-être essaierait-elle, dans les jours à venir, de le perfectionner un peu plus.
- Nous avons comparé les données des scooters impériaux avec ce qu’elle détectait. Et c’est ainsi que nous avons découvert un petit îlot de force qui n’apparaissait pas pour les appareils de l’Empire. Je dois vous avouer que cela nous as pris un peu de temps mais j’étais tout de même très content du résultat.
Bulma poussa un petit soupir. Cet homme semblait sincère en disant qu’il voulait détruire l’Empire mais il y avait quelque chose chez lui qui ne lui plaisait pas. Son air trop sûr de lui peut-être ? Cette attitude un peu hautaine qu’il prenait avec les gens. Mais sans doute était-ce là un moindre défaut comparé à ce qu’il pouvait apporter. Justement, elle aurait beaucoup aimé savoir ce qu’il pouvait apporter exactement, avant de prendre une décision. Par chance, elle n’eut même pas à aborder le sujet elle-même.
- Mais maintenant que ceci est mis au point, peut-être pourrions-nous évoquer plus en détail ce que j’ai déjà réunis pour lutter contre l’Empire, je suis persuadé que nous pouvons faire front commun.
Un sourire sans joie apparut sur les lèvres de la femme, fatiguée et lasse.
- Bien sûr, je vous écoute.