sonluffy-z a écrit:Vivement la suite et au fait Tiert, ton cross-over avec Majin, il serait ptet temps de poster la suite.
Que vous puissiez vite remettre après le cross over de l'ES et Versus.
Comme vous l'avez sans doute compris, Majin et moi avons été assez pris ces derniers temps. Il préférait se concentrer sur sa fic, ce qui me satisfaisait parfaitement puisque je pouvais ainsi avoir la suite de l'Empereur Saiyen. Et je me suis concentrer à mon tour dessus, je pense cependant que nous nous y remettrons dès que le temps nous viendra. Pendant les vacances par exemple^^
En attendant, chapitre suivant. Un poil plus long que d'habitude je pense, il marque un tournant important pour le tome 2.
Chapitre 28 : RévélationBulma attendit patiemment que les portes du hangar se referment complètement, réduisant peu à peu la lumière du soleil à une simple ligne de lumière chaude qu’elle sentait contre sa joue. Elle ne bougea pas immédiatement, son regard restant fixé inexplicablement sur les deux panneaux de ferraille.
- Il est reparti ?
Elle ne sursauta même pas à l’intrusion de Maître Karine, alors qu’il n’avait fait aucun bruit en s’approchant. Depuis le début de l’entretien avec Ades, elle se doutait qu’il suivait tout cela de loin, elle était rassuré de voir qu’elle avait vu juste.
- A l’instant, il nous a laissés ça.
Elle brandit devant le maître chat un petit disque de données noir. Elle fit tourner brièvement entre ses doigts, plongée dans ses réflexions.
- Qu’est-ce qu’il contient ? Finit par demander Karine.
- Les plans d’un vaisseau, cela ne nous intéresse pas tellement mais il y aussi les plans d’un appareil permettant de dissimuler complètement un vaisseau aux senseurs de l’Empire.
- Je suppose qu’il ne nous le donne pas pour rien.
La femme eut un maigre sourire, l’ancien maître de la tour avait parfaitement saisit le personnage.
- Oui, il espère que je serais en mesure d’adapter le modèle pour des vaisseaux plus grand … Je pense que ça nous seras utile, je travaillerais dessus.
Le matou opina lentement du chef, Bulma se retourna vers lui pour qu’ils se dirigent ensemble vers le bâtiment sécurisé, à quelques mètres seulement de ce qui leur servait de cloison vers l’extérieur.
- Vous avez sans doute eu raison, seuls, nous ne pouvons pas continuer la lutte bien longtemps. Même avec Bra. S’il dit vrai, alors l’union fera la force.
Elle ne pouvait qu’être d’accord avec ce raisonnement mais son instinct de mère lui dictait une tout autre attitude. Elle ne pouvait pas envoyer son enfant à la mort, c’est pourquoi elle désirait que sa jeune fille soit certaine de sa victoire si elle devait combattre les troupes de Kalta. C’est pour cela qu’elle n’en avait pas parlé à Ades, par crainte que l’information ne finisse par sortir. Elle était pourtant bien consciente qu’il faudrait sans doute un jour en parler, afin que tous sache qu’il existait quelqu’un capable d’affronter un Nihilien. Ce serait un risque calculé, elle le savait et cela lui faisait déjà mal.
Elle ne pouvait pas perdre sa fille, sous aucun prétexte. Elle ne le supporterait pas. Un instant, son cœur se serra quand elle repensa à sa vieille amie. Chichi avait été effondré par la mort de Gohan, elle avait plusieurs fois failli se jeter à travers les troupes de Freezer pour récupérer les Dragon Balls et souhaiter le retour de son fils. Si Tortue Géniale et Gyumao n’avait pas été là, sans doute serait-elle morte ainsi. En y repensant, c’était sans doute ce qu’elle voulait en vérité. Quelques semaines seulement après les morts consécutives de son mari et de son fils, qui était tout pour elle, on avait retrouvé le corps de la jeune femme dans sa petite maison éloignée de tout. Personne n’avait imaginé qu’elle se laisserait dépérir ainsi et tout le monde s’en était voulu de l’avoir laissé seule. Gyumao le premier. On ne sût jamais exactement ce qui s’était déroulé dans le nouveau château bâti sur les ruines de la Montagne de Feu. Mais toujours est-il que deux soldats de Freezer trouvèrent la mort ce jour-là, sans nul doute emportés dans la tombe par le grand Gyumao dans sa rage.
L’Empire de Freezer avait détruit la famille de Chichi autant que celle de Bulma. Pourtant cette dernière était encore debout, ne survivant que grâce à sa jeune fille. Une fille qu’elle devait pourtant envoyer se battre contre les monstres qui lui avaient tout prix. La culpabilité serait éternelle, elle l’avait bien compris et elle faisait avec, mais cela ne l’empêcherait pas de prendre le moins de risque possible, avec tout le monde.
- J’ai peur que l’Empire ne puisse nous détecter maintenant qu’ils sont passés nous voir.
Karine parut un instant surpris mais se reprit rapidement pour déclarer.
- Il n’y a aucun risque Bulma, même alors qu’il était juste à côté de nous, j’avais du mal à percevoir son aura. Quant à la créature avec laquelle il est venu, elle ne dégageait absolument rien.
Soudainement, la femme s’immobilisa, braquant un regard brûlant de question sur le vieux matou.
- Vous avez senti son aura ? Etait-elle maléfique ? Dangereuse ?
Bien qu’elle essaye de le dissimuler, sa voix devait être pressée puisqu’il s’empressa de calmer le jeu, agitant doucement les pattes devant elle.
- Ce n’est pas aussi simple, Bulma. Il n’est pas un démon comme l’était Piccolo et son énergie ne ressemble pas à celle de Freezer ou son père.
Elle ne répondit pas, se contentant de presser le chat de répondre à sa question d’un geste de la main. Ce dernier finit par pousser un soupir et prononcer un peu plus bas.
- C’est très difficile. Mais je dirais qu’il se dégage de lui une volonté de vengeance, contre je ne sais quoi.
Bulma parut rassuré, elle reprit doucement la marche.
- Contre l’Empire certainement, il disait que sa planète avait été attaquée.
- Vous avez eu tout ce qu’il vous faut ? Ils nous aideront ? Demanda Sio de sa voix grave et rauque.
Elle semblait se retenir de courir auprès d’Ades qui avançait d’un pas calme et mesuré, comme tout le reste chez lui, en direction de son vaisseau, camouflé dans une anfractuosité de la roche.
- Je pense que oui. Ils me cachent encore des choses mais ce ne sont pas les seuls. Les terriens sont faibles mais je suis sûr qu’ils pourront nous apporter quelque chose.
La créature pencha la tête sur le côté, un signe que le jeune homme commençait à bien connaître. Elle l’examinait, curieuse, cherchant à mieux comprendre ses expressions et son attitude. Son visage resta de marbre.
Le silence dura jusqu’à ce qu’ils atteignent le vaisseau et qu’ils y entrent tous les deux.
- Pour où partons nous ? demanda la créature.
- Nous ne partons pas, répondit simplement Ades. J’ai une communication importante à passer avant.
Sans rien ajouter, il activa le dispositif de cryptage de son appareil. Personne ne devait avoir vent de ce qui allait bientôt se dire. Personne.
Elle hésitait, son bec s’ouvrant et se fermant sans cesse, comme si les mots ne pouvaient pas quitter sa gorge. Ou plutôt parce qu’elle n’arrivait pas à trouver les mots justes pour parler à son commandant.
- Parlez sans crainte, Varidal.
La voix de Palpi était douce, comme à son habitude, dénuée de l’autorité ou de la violence qu’on ressentait chez beaucoup de gradés impériaux.
- Commandant … si … si l’Empire est responsable de tant de souffrances pour vous et votre peuple … Pourquoi ? Comment pouvez-vous le servir ?
Il se tourna vers elle, ses yeux sombres la fixant intensément durant un long moment avant qu’il ne finisse par répondre.
- Vous voyez l’Empire par ce qu’il apporte de plus mauvais. Ce n’est pas la bonne attitude.
Elle resta choquée, comment pouvait-il trouver des bons côtés à l’Empire après ce qu’il avait vécu ? Varidal prit pourtant bien garde à ne rien montrer, ce n’était pas le moment pour cela. Elle le laissa continuer.
- Ils ont envahis ma planète mais depuis, vous savez ce qui se passe ? C’est la première fois depuis des millions d’années que Niost est en paix et que nous ne passons pas notre temps à nous déchirer.
Elle ouvrit la bouche pour parler mais il l’a fit taire en continuant.
- C’est le cas de beaucoup de système et de planètes à travers l’univers. Dans sa volonté d’unification de la Galaxie à ses pieds, Cold a apporté plus de paix qu’il ne pourrait le croire.
- Une paix pour le moins violente, vous ne trouvez pas ?
Il eut un léger rire, blasé.
- Évidemment, mais on ne peut pas tout avoir. Je crois qu’il faut savoir profiter des bons côtés de la chose.
Pendant un temps, elle envisagea qu’elle soit en train de perdre son temps avec un fou dangereux. Puis elle se rappela qu’elle parlait à son commandant, le Commandant Palpi. La soldate se gifla mentalement pour reprendre d’une voix apaisée.
- Il y a sûrement d’autres solutions que l’Empire.
- Non, acheva-t-il simplement. Il est trop tard à présent. L’Empire est trop puissant, Kalta est trop fort pour qu’on puisse le vaincre. Personne ne pourra changer la réalité : l’univers est en passe d’appartenir à la famille Cold, c’est un fait.
Elle avait les yeux écarquillés, à vrai dire elle n’avait jamais imaginé qu’il pourrait être aussi fataliste.
- Mais … mais
A nouveau, il se tourna vers elle, avec un sourire presque paternel.
- Vous êtes de ceux qui ne se sont pas engagés par choix personnel, n’est-ce pas ?
Elle clôt son bec, donnant ainsi sa réponse sans prononcer le moindre mot.
- Je vous comprends, vous espérer toujours que Cold tombe et récolte les fruits de ce qu’il a semé. Mais cela n’arrivera pas. On ne peut changer l’Empire, pas par la force.
Varidal releva un peu la tête, intéressée par la dernière phrase de son commandant.
- Néanmoins, il reste une chance de rendre les choses … eh bien … un peu plus juste.
La jeune soldate ouvrit des yeux comme des soucoupes, comprenant peu à peu de quoi parlait son chef.
- Kalta, murmura-t-elle. Vous espérez le rendre meilleur que son père ou son grand-père.
Avec un sourire amusé, il se tourna vers elle.
- Et vous m’avez appris il y a peu que cela marche plutôt bien, non ?
Varidal était encore un peu sous le choc en ressortant de la chambre de Palpi, elle n’avait jamais pensé que Palpi puisse avoir tout cela en tête. Et bien que ce qu’elle pensait se voyait ainsi confirmer : son commandant était trop bon pour soutenir complètement l’Empire, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être un peu déçu de ne pas le voir plus désireux d’affronter Cold.
Toutefois, elle essaya de ne pas y penser en ces termes en rentrant dans ses quartiers. Elle devait faire son boulot, froidement, sans réfléchir aux conséquences pour les gens comme Palpi. D’un geste elle alluma son transmetteur avant d’y ajouter un dispositif de cryptage, elle attendit de longues secondes que la communication passe. Elle ignorait quel visage allait apparaître, il changeait beaucoup en ce moment, à mesure que tout s’organisait, c’était une bonne chose.
Enfin, une forme sombre apparut sur l’écran, les seules touches de couleur étaient deux éclats blancs au niveau de ce qui pourrait bien être des yeux.
- Varidal, au rapport, monsieur, prononça-t-elle à voix basse, comme si elle avait peur d’être entendu malgré les murs insonorisés.
- Je vous écoute, répondit la voix déformée d’Ades.