Merci encore à vous tous !
yajirobe a écrit:Un seul petit truc, je trouve qu'avec la mort de tous les membres de la Z team, il n'y a plus d'éléments comiques, même plus un peu. C'est surement choix de ta part vu le côté sombre que prend l'histoire dés le départ, mais j'aurai aimé qu'il y ait dans les soldats de l'empire du froid des personnages un peu débiles à certains moments... mais c'est vraiment un détail.
C'est tout à fait vrai mais je dois avouer que je ne pense pas être particulièrement doué pour l'humour, pas dans une histoire en tout cas. Et comme je n'ai pas envie de faire quelque chose de raté, je préfère tout simplement m'en passer ^^"
Mais ne vous en faites pas, vous aurez votre dose de Nik.
Et voici une petite réponse à vos questions ^^
Chapitre 60 : Vieil ennemi.Un mois plus tard, sur Cold 357.
Le centre de commandement impérial semblait bien décidé à s’effondrer de lui-même, vacillant environ toutes les cinq secondes. De nombreux appareils s’étaient déjà brisés en tombant à terre et les explosions qui retentissaient, de plus en plus proche, ne faisaient qu’accentuer cette impression de chaos perpétuel. Au centre de la pièce construite à la va-vite quelques semaines auparavant, les gradés semblaient en pleine discussion. Quoiqu’à en juger par le ton de celui qui commandait, cela ressemblait plus à une engueulade.
- Et les rebelles, y foutent quoi ?
Un jeune sergent, probablement fraîchement promu jugea Nik, baissa la tête au moment de déclarer.
- La majorité de leurs vaisseaux ont déjà quittés l’atmosphère, ils bombardent la zone depuis l’espace, mais ils semblent viser prioritairement nos ennemis.
Bien, c’était toujours cela dont il n’aurait pas à se soucier. Il aurait dû s’attendre à une attaque pareille, on en répertoriait de plus en plus, toujours de la même façon. Extrêmement rapide, avec quasiment aucun survivant et pas de témoignage précis, les planètes tombaient rapidement et proprement. Et c’était dans la zone de l’espace où il se trouvait.
- Et ces saloperies ? Elles visent quoi d’puis tout à l’heure ?
Comme pour confirmer les propos du général, une nouvelle explosion parvient à leurs oreilles, depuis quelques minutes, elles semblaient toutes confinées au même endroit, comme si l’ennemi visait un point en particulier.
- Eh bien … euh …
Devant le manque d’information général, Nik fit signe à un de ses subordonnées d’afficher les images du champ de bataille au centre de la pièce. Il n’aimait pas l’idée de se trouver si loin de là où ses hommes mourraient en combattant, mais il lui fallait admettre l’idée que transmettre ses ordres en ayant une vision globale était beaucoup plus pratique et intelligent. Il devait avoir confiance en son unité, c’était l’élite de l’Empire, certains parmi eux le dépassaient déjà.
- Là, déclara-t-il simplement en désignant un coin de la bataille qui semblait remplacé par une véritable boule de feu.
La caméra zooma rapidement, de sorte que l’on pouvait distinguer chaque explosion provoquée par l’artillerie de l’ennemi. C’était beaucoup trop concentré ; ils visaient quelque chose. C’est alors qu’une forme sombre se matérialisa au milieu des flammes, s’avançant en vitesse, sans présenter le moindre dommage. Persée, cette saloperie là était encore vivante et présente, il aurait pourtant cru qu’elle disparaîtrait avec les autres rebelles.
La guerrière d’élite fit un geste rapide de la main et un grand nombre de ses assaillants mécaniques furent pulvérisés sur le sol. Mais il en venait toujours plus, c’était comme s’il n’y avait aucune fin à cette armée. Alors, l’armure s’envola.
- Monsieur ! Elle se dirige vers …
- …Ici, compléta-t-elle en entrant dans le centre par la porte, grande ouverte grâce à son coup de poing précédent.
L’instant d’après, tous les officiers pointaient, qui leurs mains, qui son arme, vers elle. Seul Nik resta impassible.
- Vous croyez réellement avoir une chance d’écorcher mon armure alors que ceux qui sont en train de vous détruire n’ont pas réussis avec toute leur puissance de feu ?
Ce n’était pas une question, pourtant aucun ne baissa sa garde. Il fallut attendre que Nik lui-même déclare.
- Baissez vos armes. Que voulez-vous, Persée ? Je suppose que si vous étiez resté pour achever le travail, nous serions déjà morts.
- Je couvre la fuite de nos vaisseaux mais l’ennemi brouille la vision depuis l’atmosphère, j’ai besoin de quelqu’un qui puisse voir l’ensemble de la bataille d’ici.
Sans que quiconque ne songe à l’en empêcher, de toute façon personne n’aurait pu le faire, elle s’avança pour écrire quelque chose dans l’ordinateur central de la pièce.
- Vous pouvez me contacter à cette fréquence pendant quelques temps. Je vous conseille de faire fuir vos soldats aussi, je ne pourrais pas contenir éternellement un tel déferlement d’ennemi.
- Vous n’êtes pas de réputation très agréable, ironisa Nik. D’où vous viens une telle sollicitude ?
- Je peux vous exploser la tête si ça vous rassure.
- Sans façon, merci.
A vrai dire, Persée elle-même se demandait ce qu’il lui prenait parfois, elle avait bien changée depuis toutes ses années. En fait, la raison semblait évidente, mais il lui arrivait encore de s’étonner des changements qu’elle avait subis. Sans même un regard aux autres officiers, elle quitta la pièce tandis que le Général Nik remettait son scooter en place après avoir enregistré la nouvelle fréquence.
Il jeta un regard noir aux autres officiers qui le fixaient, éberlués.
- On a pas l’temps pour ça, faites évacuer vos gars. J’vais tâcher de gagner du temps ici.
Ils semblèrent réfléchir un moment, avant de quitter les lieux à leurs tours, le laissant seul en compagnie d’une jeune recrue qui s’occupait seul de gérer l’informatique du lieu depuis que ses collègues avaient été dépêchés au combat.
- Barres-toi aussi p’tit, j’vais garder ça tout seul.
Le petit en question se retourna, c’était en réalité une gamine, d’une espèce aviaire, un peu comme la petite tête du Commando impérial, mais en plus jeune. Trente-deux grand max, enfin, à l’échelle de son espèce à lui. Elle pourrait avoir l’âge de sa fille cadette à présent.
Secouant brusquement la tête après s’être assuré qu’elle partait bien, il se concentra de nouveau sur les images du champ de bataille, à présent Persée était indiquée par un point rouge clignotant au centre.
- A votre droite, plein sud, c’est l’artillerie, y’a plus personne, tirez à fond.
Une explosion titanesque retentit presque aussitôt, l’artillerie ennemie venait d’être rayée de la carte. Un souci en moins pour ses vaisseaux.
Pendant quelques dizaines de minutes, il sema la désolation dans les rangs métallique, par le biais de l’ancienne soldate de Cold. Juste assez longtemps pour que les vaisseaux impériaux quittent les lieux, emportant les quelques survivants.
Soudainement, une explosion fit trembler le centre de commandement.
- C’était quoi ? Demanda la voix de Persée à son oreille.
- Le vaisseau amiral, l’est détruit on dirait, tenta d’exprimer Nik avec calme même s’il venait de perdre son ticket de sortie.
- Mais ils n’ont plus d’artillerie.
- C’est pas l’artillerie, il est tout seul … Revenez ici.
Sans même attendre la réponse, il changea de fréquence, reprenant celle des soldats de la 501ème.
- Messieurs, on vient de perdre votre transport, rentrez immédiatement au centre de commandement et défendez le jusqu’à ce qu’on vienne nous chercher.
Le temps qu’il se retourne, Persée était déjà là.
- Barrez-vous. J’vous l’conseille.
- Vous plaisantez ? Dit l’armure avec son ton froid habituel. De nous tous, j’ai le plus de chance de survivre à tout ça.
Nik désigna la silhouette qui s’avançait au milieu du champ de bataille, confiante.
- Pas contre lui, personne n’a une chance. Vous pouvez rejoindre vos vaisseaux, barrez-vous. Ils auront besoin de vous par la suite.
Persée examina longuement l’écran, avant d’acquiescer légèrement.
- Et vous, vous allez faire quoi ?
- On va tâcher de s’défendre au mieux, maintenant cassez-vous. Faites-moi confiance.
L’armure se raidit soudainement, son poing cognant contre son thorax. Le salut traditionnel de l’armée de Cold, du moins il y a longtemps. Avec un sourire, Nik lui rendit son salut.
- Ce fut un honneur.
- Pour moi aussi.
Persée disparut rapidement, remplacée peu à peu par les quelques hommes qui étaient encore en vie et se massait dans le petit local.
- Bon, j’vous cache pas qu’on va méchamment dérouiller les mecs, mais on a pas l’choix. Alors faites vot’ possible pour rester en vie.
Il n’y avait rien à rajouter, si ce n’est que lui aussi aimerais bien en ressortir vivant, cela faisait un moment qu’il n’avait pas vu sa femme. C’est lorsqu’il se fit cette réflexion que le centre de commandement explosa brusquement, traversé de toute parts par de nombreuses boules d’énergies qui achevèrent de détruire la position impériale.
La silhouette argentée s’avança tranquillement au milieu des débris, apparemment satisfaite de son travail ; elle avisa alors le dernier survivant qui se relevait péniblement en dégageant un morceau de mur. Avec une lenteur presque sadique, elle pointa sa main vers lui.
- Désolé mon gars, cracha Nik, mais j’ai des gamines à r’voir. Alors il est hors de question … que j’crève ici.
Sa main droite lâcha un puissant rayon d’énergie, qui s’écrasa sans effet sur la poitrine de son adversaire. Celui-ci sourit à peine, ses doigts s’illuminant soudainement. L’instant d’après, Nik était transpercé de toutes parts par une myriade de boules d’énergie. Il resta un instant figé, le bras toujours en avant, crachant soudainement une grande quantité de sang. Son corps retomba lentement vers le sol alors qu’il semblait tenter d’articuler.
- Je … suis… désolé…
Dans la salle de commandement de l’Imperator, la vidéo qui avait enregistré la bataille n’avait malheureusement pas été jusque-là. Néanmoins elle fournissait de très bonnes images sur l’identité des attaquants. Rapidement, on afficha en pleine écran le soldat de base de l’ennemi, ou plutôt le robot de base. De grande taille, à la coque blanche, il semblait conçu pour la bataille en masse.
- Ça ne fait aucun doute, prononça quelqu’un.
Néanmoins, même si le Seigneur Cold n’était pas encore présent, personne n’osait prononcer ce nom qui semblait pourtant évident. Finalement, une petite voix s’éleva, de telles sortes qu’on ne puisse savoir qui avait parlé.
- Le Grand Guédester.
Un amiral, le visage grave, acquiesça lentement. Puis, plus personne ne prononça un mot, chacun comprenant ce que cela signifiait. Cold sera en colère. Une de ses rares erreurs venait de le rattraper.