[Fanfic] Le chaos pour racines

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Jeu Nov 04, 2010 0:40

Et ben, moi qui croyais que j'allais avoir le temps de glander un peu avant de m'y mettre ^^

Nous sommes donc au complet. Voici la liste des guerriers/participants :

1- Kame-Boy : Bajirisuku (ou Bajiri)
2- Pigeta : Coco
3- Machemont : Courga
4- Rusk : Ukero
5- Nimitz : Toumorokoshi (ou Toumo)
6- Majin Vegeta : Kyuuri
7- BlackYokho : Tamato
8- Ao-Tora : Potatoes
9- Cory : Kyabetsu
10- MajinVegeto89 : Ginseng

Je vais donc prendre quelques jours pour imaginer une trame, qui servira de base à toute l'histoire et je l'enverrai par MP aux 10 veinards ^^ J'essayerais notamment de créer deux équipes équilibrées et surtout complémentaires (tant au niveau de la force que de la personnalité). Ensuite, vous pourrez me donner votre avis par retour de MP, surtout concernant votre propre "avatar" et j'ajusterais en conséquence, si nécessaire.

Je pense vous envoyer ça ce week-end et le premier chapitre, en avant-première, en milieu de semaine prochaine.
Dernière édition par Kame-boy le Jeu Nov 04, 2010 15:19, édité 1 fois.
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Rusk le Jeu Nov 04, 2010 0:43

Ah nickel! Bienvenu aux nouveaux participants, et vivement le MP Kame-boy :mrgreen:
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Jeu Nov 04, 2010 1:15

Si je déçois vos attentes, vous aurez le droit de m'envoyer toutes vos attaques spéciales en même temps, je devrais difficilement m'en remettre... ou bien le générique français chanté par Arianne, effet garanti :mrgreen:

Au fait, petite requête qui restera peut-être sans réponse, mais je tente au cas ou la chance nous sourirait : si un dessinateur en herbe nous lit, ça serait sympa de sa part s'il pouvait faire quelques illustrations de temps en temps.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar cory le Jeu Nov 04, 2010 8:30

Problème (déjà!) tu a nommé mon "avatar" chou:son nom est Kyabetsu la traduction étant chou
Dernière édition par cory le Jeu Nov 04, 2010 18:17, édité 1 fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Jeu Nov 04, 2010 15:30

cory a écrit:Problème (déjà!)


Pourquoi "déjà" ? Il s'agit d'une simple petite erreur d'inattention sans conséquence sur la rédaction de la fic ;) (je me base sur les présentations détaillées des personnages, que j'ai imprimé, et pas sur cette liste récapitulative).

Et puis, j'espère que si j'en fais d'autres tu ne m'en tiendras pas rigueur, ça peut arriver (si je ne m'abuse, quelques fanfiqueurs de DBM ont bien des relecteurs pour les aider ^^).

En tout cas, merci d'avoir l'oeil, j'ai corrigé ;)

Edit : Merci aux 3 personnes ayant donné pour l'instant leur avis en MP, par rapport à la trame que j'ai envoyée aux 9 saiyens que vous êtes ^^ Ce qui ressort de vos réponses est que l'histoire et le concept sont intéressants mais que je n'ai pas encore donné de détails concernant certains personnages, et donc qu'il est encore trop tôt pour se prononcer à leur sujet. J'enverrai de toute façon les chapitres en avant-première à l'équipe, 24h à l'avance, ce qui permettra au fur et à mesure d'apporter suggestions, objections ou confirmations. Mais ne vous gênez pas pour anticiper et m'aiguiller avant que j'écrive, si vous avez des idées à me proposer ;) Je vais commencer à écrire le premier chapitre ce soir et je vous l'enverrai ce week-end.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Dim Nov 07, 2010 11:56

°
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"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Majin-vegeto89 le Dim Nov 07, 2010 13:10

Machemont a écrit:Pourqu'oi tu poste pas pour tout le forum ??? Sa pourrais être cool


il va poster ne t'en fait pas, mais étant donnée que "nous" sommes ses héros, il nous envoi la première version de chaque chapitre pour qu'on lui donne notre avis. quand tout les membres sont content, il poste le chapitre définitif, ça évite les ennuis du genre "eh!pourquoi mon perso il est mort en se coupant le poignée avec une feuille de papier?? moi je voulais pas ça!"
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

mon avatar est un cadeau de Greg 131982, un immense merci!
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Dim Nov 07, 2010 15:17

Le chapitre I, envoyé en avant-première aux "héros", ayant été validé par tout ceux qui m'ont répondu, je le poste donc maintenant sur le forum. Le seul problème était 3 erreurs de frappe, dont une qui gênait la compréhension (thanks Rusk ;)). Au tour des autres membres, "non-saiyens", de donner leur avis ^^

Chapitre I :


D’un point de vue divin, cela se passait dans la pièce d’à côté, une simple galaxie voisine. D’un point de vue terrien, il s’agissait, au choix, d’un flipper, pachinko ou film de science-fiction rocambolesque. Pour les saiyens qui habitaient sur la planète en question, cela n’avait rien d’un jeu… Des sphères métalliques quittaient tant bien que mal leur grande sœur minérale aux reflets pourpres et turquoises, vivotaient avant de retomber pitoyablement, s’enflammaient, explosaient, ou bien même s’entrechoquaient les unes contre les autres. Cette scène ridicule arracha une discrète grimace au pourtant si imperturbable souverain de ce monde. Sa tenue royale lui donnait une prestance rare : un plastron blanc à épaulette, recouvert en grande partie de chitine protectrice brune, semblait pouvoir le protéger de tout les dangers. Il y était accrochée une longue cape rouge sang, comme celui ayant coulé de ses victimes et imprudents rivaux. Une tunique bleue-roi moulait ses muscles saillants et renforçait ainsi ce tableau d’élégance et de force. Cet homme dégageait de la froideur et sévérité jusqu’aux pics noirs acérés formés par sa barbe et sa chevelure. Il était à l’abris, au sommet d’une haute tour blanche, et scrutait de nombreux écrans de contrôle situées à quelques mètres du trône qu’il occupait. Il en détourna subitement le regard, avec dédain, puis ordonna :

- Préparez une navette pour cet incapable de chercheur ! Il mourra ainsi à cause de sa propre incompétence, ce ne sera que justice !

- À vos ordres, Seigneur Vegeta ! répondit un garde, aux cheveux bruns dressés sur la tête et à la tenue de combat grise.

Le subalterne s’éloigna en courant, en direction d’une plate-forme dallée faisant office d’ascenseur. Elle passait inaperçue pour un œil non habitué car le sol était ainsi dans toute la pièce, d’une couleur ivoire aveuglante. Tout était fait pour que la cape rouge du souverain se détache de ce qui l’entourait, pour que tout les yeux soient braqués vers cet illustre personnage. Une main se permis pourtant de tirer sur la précieuse étoffe.

- Qu’est ce que tu veux ?! demanda Vegeta, d’un ton sec.

Derrière lui se trouvait un jeune homme à la solide stature, d’environ 1m80, osant pointer le bout de ses épaulettes écarlates prêt de sa majesté. Le reste de son plastron contrastait avec sa tunique d’un noir profond. Sa chevelure en bataille, palmier capillaire, accompagnée par de grands yeux naïfs, avait le don d’énerver le rigoureux Vegeta. Ce-dernier ne prit donc même pas la peine de se retourner et ajouta :

- Qu’est ce que tu attends espèce d’ahurit ?! Je t’ai posé une question !
- Euh… et bien je voulais juste vous demander la permission de sortir du palais.
- Non !
- Mais…
- Tamato, ce n’est pas négociable ! Je t’ai déjà dit de nombreuses fois que ta puissance dérisoire ma ferait honte à l’extérieur ! On sait que je t’héberge ici, en compagnie de ta famille – dont tu n’es pas digne - en attendant que la ville soit reconstruite. De plus, quelques survivants tsufuls, armés, rodent encore ; même contre eux tu ne ferais pas le poids !

Si cela n’était pas suffisant, Vegeta balaya l’air de sa main gantée, signifiant que l’insolent devait le laisser tranquille. Déçu, l’adolescent s’éloigna, tête baissée et queue de primate entre les jambes. Mais il retrouva bien vite le sourire : une main réconfortante se posa sur son bras, elle appartenait à son cher ami…

- Courga !!!
- Doucement Tamato, je ne suis sortit que deux petites journées ! répondit le nouvel arrivant, un sourire discret se logeant au coin de ses lèvres.
- Mais tu m’as manqué, on s’ennuie ici ! J’aimerais tant t’accompagner en exploration, ça doit être grisant !
- Je sais, je sais… Si ça ne tenait qu’à moi, on formerait un sacré duo de combattants, mais les ordre sont les ordres !

À peine eut-il prononcé ces mots qu’il s’aperçut que le roi était à quelques pas de lui. Il se redressa alors brusquement, droit dans ses bottes, tout en recoiffant ses cheveux mi-longs d’un vif geste de la main. Malgré son jeune âge, tout au plus 15 ans, il avait un visage très sérieux et mature, un regard profond. Il ajusta sa tenue, étrangement similaire à celle du souverain (tout de même dépourvue de cape) puis posa un genou à terre.

- Monseigneur, me voici de retour ! J’ai accompli la mission que vous m’aviez confiée !
- Je t’écoute ! répondit le roi, le regard et l’esprit plongé dans le ciel étoilé tâché de nuages pourpres et de feux d’artifices sordides.
- J’ai observé les habitants de Kanasa. Ils sont méfiants, insaisissables, comme s’ils anticipaient le moindre de mes déplacements. Par contre, leur puissance est pitoyable, tout au plus 1000 unités, précisa Courga en tapotant l’écran semi-opaque cachant son œil droit, un « scaouter » flambant neuf.
- Pfeuh ! Même les plus faibles de nos saiyens pourraient rivaliser avec eux, alors je ne parle même pas de nos élites !

Cette phrase fit rougir Tamato, peu fier de ses aptitudes actuelles et honteux d’être comparé indirectement à ces pauvres créatures.

- En tout cas, si je peux me permettre, je vous conseillerais de ne pas chercher à les piéger, ils déjoueraient tout nos plans. Le plus efficace serait une attaque frontale, destructrice. Il y aurait de la casse, des immeubles à reconstruire pour que la colonie puisse ensuite s’installer mais je ne vois pas d’autres options pour l’instant.
- Très bien, je tiendrais compte de ton avis. Mais nous aurons tout le temps d’y réfléchir : comme tu peux le constater, notre armée spatiale est loin d’être prête… conclut le roi, désignant d’un coup de menton rageur le triste spectacle aérien qui s’offrait à eux, à travers le plafond translucide.

Les jours passèrent, au même rythme que les bulldozers et pelleteuses volantes, c’est à dire trop lentement. La tour du roi tarda à voir la naissance de sa jumelle, réservée aux invités. Ne parlons pas du salon faisant office de salle du trône, qui du attendre plus d’une année pour sortir de la terre ocre aux reflets turquoise. Tamato, qui allait bientôt avoir 19 ans, patientait à sa façon, en dévorant du matin au soir les milliers de livre de la bibliothèque royale. La quasi totalité de ces ouvrages contaient l’extermination de ce peuple « inférieur et indigne d’exister qui, suprême injure, refusait de partager les richesses de cette planète avec leur voisins saiyens ». Le jeune adulte était particulièrement friand des tomes racontant les exploits de son oncle Baddack et père Salsifi.

- Il peut être fier de sa cicatrice, c’est le symbole de sa bravoure ! J’aurais bien été incapable d’un tel courage… Se planter ainsi devant des dizaines de canons tsufuls et éviter leurs salves d’énergie les unes après les autres, quitte à ce que certaines frôlent son visage… Wouah ! Sans cet acte héroïque, Vegeta et son commando, dont faisait partie mon père, n’aurait pas pu entrer dans la tour de contrôle pour désactiver le rayon anti-oozaru ! Et dire que pendant ce temps là je croupi ici… » rêvassait Tamato, tout haut.

Un sifflement provenant de l’extérieur le sortit de ses pensées brumeuses et le fit se lever d’un bond. Il traversa de ses longues foulées un interminable couloir au dallage blanc, puis zigzagua entre les tables couvertes de nappes rouges du salon royal, hérissant au passage les cheveux de son roi, qui dînait – ou plutôt se baffrait – tranquillement. Il dévala en un éclair les centaines de marches qui le séparaient de l’entrée du palais et leva les yeux au ciel. Entre les longs bâtiments argentés, aiguilles d’une ville peu accueillante, une capsule spatiale sphérique se frayait un chemin. Elle n’était plus qu’à une cinquantaine de mètres du sol et pourtant ne décélérait pas, ce qui surpris Tamato. Il compris lorsque le sol s’ouvrit sous ses pieds et laissa place à un coussin rond, d’un mètre de diamètre tout au plus. C’est à dire le même que celui de l’engin volant… Tamato n’allait pas tarder à être écrasé ! Le jeune homme se servi de la matière élastique située sous ses pieds pour se propulser le plus haut possible et ainsi éviter la bille lancée à grande vitesse. Celle-ci s’enfonça dans le cercle rembourré prévu à cet effet, puis en fut expulsée par un rebond étonnement discret. À croire que toute l’énergie produite par la course de la capsule venait d’être absorbée et digérée, en un instant. Le sas de la minuscule cabine s’ouvrit et laissa apparaître :

- Courga !!!
- Oui oui, ce n’est que moi… Hey, au fait, as-tu oublié que tu savais voler ?
- Euh... je me suis tellement empâté ici que je n'ai plus ce réflexe...
- J'en toucherai deux mots à Potatoes, il devrait vite arranger ça...
- Alors, alors ?! Comment sont les nameks ?!
- Chez eux il n’y a pas grand chose à détruire, ils sont en chantier tout comme nous. Mais leur rythme est encore plus lent que le notre, c’est consternant… Ils sont donc d’une grande patience, ne s’énervent jamais et quelques uns de leurs congénères semblent nés pour combattre, c’est étonnant ! Je pense conseiller à oncle Végéta de signer un pacte avec eux, plutôt que d’essayer tout de suite de les coloniser.
- En tout cas, tu as bien de la chance, moi je ne peux explorer que des livres… Et tout ça, tu le vis à seulement 15 ans… (soupir).

Courga appuya sur le bouton noir de son scaouter, situé sur la coque réservée à son oreille droite et déclencha ainsi toute une série de tintements électroniques. Une écriture cunéiforme saiyenne apparut, au même rythme, sur le fin écran.

- Hum… en effet… 1 152, tu n’as gagné que 100 unités en 1 an et demi… annonça Courga, gêné.
- Les salles d’entraînement ne sont pas encore prêtes et je n’ai pas le droit d’aller en mission comme toi. Je ne risque pas de rattraper tes 10 000 unités et quelques…
- Mais si, tu en es capable ! Tu as le potentiel mais il faudrait peut-être passer moins de temps dans tes bouquins, tu ne crois pas ?
- Euh… peut-être. Mais je n’ai de toute façon pas l’âme d’un combattant.
- Ne t’inquiètes pas, dès que notre roi lancera la phase de colonisation des mondes alentours, nous pourront combattre côte à côte et tu progresseras à pas de géant !
-Pfff… tu dis seulement ça pour me faire plaisir…

Pendant ce temps, dans sa tour, le souverain débattait avec ses deux meilleures hommes, autour d’une table ovale garnie de verres aux alcools pourpres.

- Mais, Salsifi, tu ne peux nier que la puissance est importante pour un saiyen digne de ce nom ! criait un homme à la coiffure pourvue de nombreux et très larges pics. Son regard intense pénétrait celui de son interlocuteur.
- Je n’ai pas dit le contraire Baddack, je précise juste que se fier seulement à la force du nourrisson est une bêtise. L’entraînement, la motivation, l’expérience, tout cela permet de passer des cap.
- As-tu des exemples à nous donner ? demanda fermement Vegeta
- Non mon seigneur, mais je pense que nous pouvons au moins l’envisager.
- Je ne peux pas baser mes réflexions sur des théories, je veux des faits !
- C’est pour cela que nous devrions éliminer les faibles dès leur naissance, proposa Baddack.
- C’est une bonne idée, approuva le roi. Mais, que diriez vous plutôt de les envoyer coloniser d’autres planètes. S’ils mourraient, nous ne perdrions rien et, si par miracle ils accomplissaient leur mission, nous aurions agrandit notre collection de mondes.
- Que faire des adultes de bas niveaux ? demanda alors Salsifi, coiffant avec élégance ses longs cheveux noirs.
- Bonne question ! Je pense qu’ils ne sont pas beaucoup plus utiles que des mioches et puis il y aurait le risque qu’ils se reproduisent et donnent la vie à d’autres ratés comme eux, répondit Vegeta, sans nuance.
- Il n’y aurait qu’à les castrer, non ? demanda Salsifi.
- Ce serait une perte de temps ! Nous n’avons qu’une poignée de scientifique tsufuls dociles, ils ont d’autres travaux plus importants à accomplir et aucun saiyen ne peut les remplacer ! Il serait inconcevable de laisser à nouveau la responsabilité des voyages spatiaux à l’un d’entre nous, vous vous rappelez sûrement du résultat... Une honte que je ne veux plus jamais ressentir ! vociféra le souverain.
- Au fait, concernant mon fils… s’apprêtait à demander Salsifi.
- Oui oui, je sais… Ce sera l’exception qui confirme la règle, confirma Vegeta.
- Je pense que nous avons fait le tour de cette question, n’est-ce pas ? Si nous passions aux autres critères ? demanda Baddack, grattant la cicatrice encore fraîche qui ornait sa joue.
- Tu as raison, la puissance n’est pas la seule caractéristique saiyenne. Nous devons mettre le doigt sur tout ce qui fait la supériorité de notre race, intérieurement comme extérieurement. Aucune mauvaise herbe ne doit ralentir notre développement !
- La taille ? proposa Baddack. Les tsufuls étaient de minuscules et pitoyables êtres.
- Dois-je te rappeler que je suis loin d’être le plus grand, répondit Végéta, fusillant son garde et ami du regard.
- Pardonnez-moi, répondit le guerrier maladroit, gêné.
- La couleur des yeux et de la peau me semblerait plus adéquat, corrigea Salsifi.
- En effet, mais connais-tu des saiyens en ayant d’autres teintes que les notres ? À ma connaissance, ça n’existe pas…
- Détrompez vous Seigneur. Je traverse la planète de long en large pour repérer d’éventuelles recrues et j’ai croisé à deux ou trois reprises les membres d’une famille à l’épiderme noir. Leur patriarche s’appelle Yashi je crois. Quelques uns de ses fils sont prometteurs. Ce serait dommage de se passer de tels surdoués mais, s’il le faut, dans l’intérêt du peuple saiyen…
- Mais comment leur peau a t’elle pu se différencier à se point de la notre.
- Ils habitent depuis des décennies au sud du continent et doivent donc avoir des ancêtres du «premier monde», ceux qui habitaient ici avant que les tsufuls et nous-mêmes agrandissions nos territoires respectifs.
- Je vois, ce sont d’affreux métisses ! Leur sang n’est donc pas purement saiyen et le risque de donner naissance à des combattants de seconde zone est trop élevé. Ils connaîtront le même sort que les faibles !


Prochain chapitre vers jeudi je pense (mercredi dans la boite mail des "membres saiyens").

Edit : Au fait, pourriez-vous me donner par MP vos adresses e-mail, pour que je puisse vous envoyer à tous, en même temps, les prochains chapitres ? Merci d'avance ;)
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Nimitz le Lun Nov 08, 2010 19:45

tu mets en place petit a petit les personnages ainsi que leur caractère (ainsi que des personnages "secondaire" dans le sens ou ce n'est pas nous LoL)

très bon premier chapitre Kame-boy

Bravo :)

hate de voir la star entrer en scène(c'est-a-dire moi ^^) :lol: :lol:
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Lun Nov 08, 2010 19:56

Vantard Nimitz pour le moment ses de Courga et moi qu'on parle sinon bon début j'aime bien :D
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Lun Nov 08, 2010 21:54

°
Dernière édition par Axaca le Jeu Août 25, 2022 19:23, édité 1 fois.
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Lun Nov 08, 2010 22:56

Eh oui, chacun aura son heure de gloire, même s'il se pourrait que pour certains ça soit un peu plus souvent que d'autres ^^ Ca dépend entre autres de la profondeur du perso. Merci en tout cas pour votre enthousiasme

P.S : J'ai 5 adresses mails pour l'instant, il m'en manque donc encore la moitié ;) J'ai quasiment terminé le deuxième chapitre donc je vous l'enverrai ce soir ou demain. Je pense l'envoyer d'abord aux personnes qui m'ont envoyé leur adresse et ensuite au fur et à mesure aux autres, à chaque fois que je recevrai une nouvelle adresse.

Chapitre II :



Les mots grinçants du roi raisonnaient encore quand les premiers hangars à exilés ouvrirent leurs porte, quelques semaines plus tard. Leur bruit était tout aussi désagréable car ils dévoilaient de longues chaînes de couffins avançant inexorablement vers de morbides destinés. Les cercueils sphériques semblaient pouvoir ne jamais être rassasiés et partaient semer la mort aux quatre coins de l’univers. D’autres usines malsaines poussaient sur la surface rocailleuse de Plant : les salles d’entraînement. Ou plutôt de conditionnement. De grandes pièces cubiques aux allures de frigo sans âme, transformant progressivement les jeunes pouces saiyennes en robots dénués de sentiments. Tamato n’y passait pas toutes ses journées et conservait ainsi une part de sa bonne humeur, malgré le traitement de choc infligé par son jeune « instructeur », le redouté Potatoes. Celui-ci, fils du concepteur de ces fabriques à psychopathes et promu formateur adjoint, malgré son jeune âge, n’était pas peu fier de son rang. Du haut de ses 15 ans, il toisait systématiquement les personnes se présentant devant lui, même ses aînés. Il ne respectait que les guerriers dépassant largement son niveau, alors ce moustique de Tamato ne valait même pas la peine qu’on lui adresse la parole. Face à son colosse d’élève, plus lourd de 20 kilos, il ne semblait pas le moins du monde impressionné, au contraire, un sourire sadique se dessinait sur son visage. Sa coupe de cheveux, dressée comme pour tout saiyen qui se respecte, mais courte et sobre, était à l’image de son comportement tout en retenu. Lentement, il tendit son bras droit vers la paroi la plus proche et se délecta de la surprise teintée d’inquiétude qu’il provoquait par ce simple geste. Après de trop longues secondes, une boule d’énergie parsemée d’éclairs mauves sortit de sa paume et alla rebondir contre le mur visé. L’angle avait été soigneusement calculé et permis au kikoha de fouetter le visage de Tamato. Ce dernier, sonné, fut contraint de poser un genou au sol. Il secoua la tête dans tout les sens, pour retrouver ses esprits, puis se redressa lentement, jambes flageolantes. Une brûlure profonde ornait maintenant sa pommette et venait compléter sa triste collection. Son regard exprimait plus de dureté que d’habitude mais on y lisait surtout la peur.

Au même moment, au sud du continent, à quelques dizaines de mètres à peine d’un océan aux spasmes nerveux, des voix s’élevaient et venaient troubler la tranquillité habituelle. Dans un village de quelques centaines d’habitants, aux maisons froides par leur couleur argent mais chaudes par leur hauteur humaine, des silhouettes agitées se concentraient. Elles convergeaient vers les cris et protestations roques d’un de leur frère, un saiyen de sang-mêlé. Salsifi, plastron blanc et tunique rouge du plus bel effet, était planté face au trublion qui osait l’apostropher ainsi. La personne en question avait aux alentours des 25 ans, un corps parfaitement proportionné malgré sa très grande taille, des traits fins. Ce jeune et beau garçon portait une armure identique à celle de Courga, accompagnée cependant d’une tunique grise, comme il était de coutume lorsqu’on était sans lien royal. Le rouge et le bleu étaient réservés à la famille du souverain et à ses proches. Le crâne rasé de cet homme, perlant de sueur, témoignait de son angoisse et de sa colère. Entre deux phrases, il ajustait fébrilement d’étranges petites lunettes rondes, dépourvues de branches.

- Comme disait l’un de nos grands écrivains : « il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader.»
- Cesse de déblatérer tes citations ridicules et suit nous sans histoires ! ordonna le guerrier d’élite.
- «Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir.»
- "Tu répètes bien trop souvent le mot "bouche", tu veux insister sur le fait que tu l'ouvre trop, c'est ça ? Je vais te la fermer, et vite fait ! "

Salsifi venait de saisir le poignet du « sang-mêlé » et soutenait son regard. Personne ne s’en rendait encore compte, mais le combat avait déjà commencé. L’inconnu ne lâchait pas prise et frustrait de sa force d’esprit l’envoyé du roi. Le père de Tamato n’eu comme pauvre réponse qu’un coup de poing rageur. Son adversaire l’évita en tordant son corps en arrière, ce qui donna de l’élan à celui-ci pour assener un terrible coup de tête. Assommé, Salsifi fit quelques pas désordonnés, tout en portant la main à sa figure. À nouveau libre de ses mouvements, l’homme noir commença à charger ses poings d’énergie, à l’aura rouge sang. Mais… une main se posa doucement sur la sienne et le dissuada d’attaquer. Un homme blessé, au front couvert de profondes plaies, plantait ses yeux doux et bienveillants dans ceux du guerrier qui avait l’âge d’être son petit fils.

- Coco, ne fais pas l’idiot ! Si tu le tue, d’autres viendront, puis encore d’autres, un flot incessant. Ainsi, notre culture finirait noyée dans une mer rouge. Laissons nous faire, nous survivrons, je te le promets !

- Yashi, tu es bien naïf ! Mais tu es notre sage, notre phare, alors je n’ai pas d’autre choix que de suivre ton conseil.

- Te voici enfin raisonnable, tu m’en vois ravi ! Tu n’es finalement pas si méchant que ça, dit un Salsifi odieusement sarcastique.

Courga distribua alors des convocations à tout les habitants du village, en prenant leurs noms, afin de les consigner dans son registre.

- Toi, tu nous suis tout de suite ! ordonna Salsifi, en s’adressant à Coco. Il serait capable de fomenter une rébellion ! pensait-il.

Dignement, le jeune homme au sang-mêlé s’approcha avec prestance du guerrier d’élite et lui présenta son poignet. L’ami du roi l’agrippa et ils s’envolèrent tout deux vers l’est du continent, sous le regard déçu de Courga. Quant à Coco, il ne se retourna pas, il voulait que son peuple garde le souvenir d’un homme fier, affrontant sans peur son destin.

À des milliers de kilomètres de là, en plein cœur de la grande cité saiyenne, un chapiteau métallique assez particulier se mettait en place. Des saiyens de toutes tailles et corpulences y entraient par vagues successives. Dans celle qui entrait à présent, un visage crispé par l’angoisse tentait de faire bonne figure. Il appartenait à un adulte d’une trentaine d’année grand maximum, aux cheveux courts drôlement implantés, formant un « v » légèrement arrondi sur le front. Cet homme n’était pas le plus impressionnant physiquement, loin de là, mais ses yeux en amende pouvaient déstabiliser plus d’un guerrier. L’instant était d’importance car il bouillonnait intérieurement et se chuchotait des encouragements par saccades. Il prit place, tout comme une centaine de ses congénères, au centre d’une gigantesque piste de terre ocre, véritable arène promettant des épreuves bestiales.
Des rangées se formèrent, disciplinées, prêtent à recevoir les ordres. Le saiyen tendu se trouvait en première ligne, ce qui n’était pas fait pour le rassurer. Baddack, le fameux Baddack, s’approcha et fit monter la tension d’un cran, par sa simple présence. Sa réputation, ainsi que son charisme, inspiraient le respect et la crainte. D’une voix puissante, il s’adressa aux combattants :

- Mes amis, si vous êtes convoqués ici aujourd’hui, c’est que vous êtes dignes de servir le grand roi Vegeta, dignes de participer à sa conquête spatiale. Vous pouvez être les pionniers d’une nouvelle ère ! Mais seuls 5 d’entre vous auront l’honneur de former la première équipe d’élite. Les places sont chères, elles vous coûteront sang et sueur, courage et détermination ! Nous aurions pu choisir tout simplement les meilleurs guerriers, mais il ne suffit pas d’être puissant pour servir loyalement notre majesté, il faut aussi et surtout une grande dévotion, qui permet de se dépasser dans les moments difficiles. C’est pour cela que nous avons formés 5 groupes d’environ 100 saiyens. Vous l’avez compris, il n’y aura donc qu’un seul sélectionné parmi vous ! Comme cela a été le cas lors des 4 sessions précédentes. Tenez vous prêt, la première épreuve va commencer !

Les préselectionnés se regardaient maintenant en chiens de faïence, prêts à vendre chèrement leur peau. Quelques uns d’entre eux crurent apercevoir des silhouettes sous le toit du chapiteau. Ce fut si fugace qu’ils n’en étaient pas sûr… Ils n’avaient pourtant pas rêvés, des cris stridents se firent entendre tout autour d’eux : ils étaient cernés ! Les boules d’énergie se mirent alors à fondre sur eux, sans qu’ils puissent voir leurs auteurs, cachés dans les moindres recoins de la construction. Plusieurs techniques défensives furent employés : la « carapace » qui consistait à croiser les bras devant le visage pour éviter d’être touché mortellement, les esquives qui demandaient moins de puissance mais une rapidité et concentration de tout les instants, ou bien les « détournements », méthode choisie par le saiyen aux cheveux étrangement implantés. Il faisait preuve d’une grande habilité lorsqu’il voyait arriver les attaques, les propulsait dans les airs avec un timing certain, mais était en même temps tête en l’air, pris par surprise plus d’une fois. Heureusement que son armure de chitine brune le protégeait efficacement. Sa tunique noire fut frôlée à plusieurs reprises, sauvegardée tout de même par quelques réflexes innés. D’interminables minutes passèrent ainsi, faisant de plus en plus de victimes, avec la fatigue pour alliée. Lorsque l’offensive cessa, seule une trentaine de saiyens était encore debout. Les victimes, pour la plupart défigurées ou dans un état critique, furent laissées sur place. Ceux qui pouvaient se traîner ou boiter furent tout de même conduits à l’extérieur, où des cuves remplies d’un liquide régénérateur avaient été disposées au préalable. Des tsufuls, surveillés de près, appuyèrent sur les combinaisons de touches nécessaires. Dans l’arène, la deuxième épreuve de sélection avait déjà commencé. Les guerriers encore en lice se battaient les uns contre les autres, leur instinct de survie pleinement éveillé.

- Vas y Bajiri, tu peux le faire ! se disait intérieurement l’homme à la tunique noire, tout en bloquant de ses avant-bras les offensives ennemies, quelles soient sous forme de poing, pieds ou projections de ki.

Patient, il attendait que ses rivaux s’épuisent, ce qui s’avéra être une tactique payante. En effet, les saiyens qui attaquaient sans retenue furent vite hors course et achevés par l’un de leurs congénères. Ils n’étaient plus que 10, lorsque Bajiri choisi de changer de stratégie. Il balaya les environs du regard :

- Non, lui est puissant mais bien trop confiant… Ah, celui-là est pas mal, mais je sens de la crainte en lui, il ne me sera d’aucun secours… Voilà, c’est lui que je cherchais ! Une vraie âme de leader, sang-froid et prises d’initiatives !

Le jeune homme zigzaga entre les nombreuses vagues d’énergie, en direction de sa cible. Le saiyen en question était plutôt bien charpenté, à vue de nez légèrement moins puissant que Bajiri mais exploitant bien mieux ses capacités. Il observait vivement quelques courtes secondes puis passait aussitôt à l’action, sans fioritures, puis repartait dans une réflexion éclair, etc. Aucun sentiment ne se lisait sur son visage, seuls ses cheveux courts aux nombreux épis sur le devant du crâne apportaient un peu de fantaisie, sans oublier son armure noire à chitine jaune plutôt voyante. Bajiri avait été bien inspiré de s’approcher de ce phénomène car cela lui permis de voir les mains du saiyen s’illuminer. Une attaque spéciale allait en sortir d’un moment à l’autre. In extremis, le combattant à la tunique noire se posa derrière l’inconnu et se recroquevilla. C’est à cet instant précis qu’un rayon d’énergie se matérialisa, une fine lame ayant pour poignée la paume de son créateur. Elle transperça aussitôt sa première victime, un colosse à l’armure intégrale, protection d’ordinaire efficace mais bien dérisoire dans le cas présent. Il ne resta du malheureux qu’un tas de cendre. L’homme au « sang-froid » se mit alors à tourner sur lui même, coupant plusieurs têtes au passage. Il ne semblait pas se rendre compte de la présence de Bajiri, mais pourtant…

- Qu’est ce que tu fais là, toi ?! Tu attends pour m’attaquer lâchement pendant que je m’occupe des autres ?! demanda t-il.
- Non, pas du tout ! Je suis venu te proposer de t’allier avec moi. Ensemble, on viendra à bout de nos rivaux sans problème. Ensuite, on verra qui est le plus fort de nous deux, à la loyale !
- Mouais… Ce n’est pas idiot… Attends deux secondes et je te réponds !

L’escrimeur saiyen fit apparaître une deuxième épée, dans son autre main, tout en continuant son manège dévastateur. Vue des combles du stade, on aurait pu croire qu’il s’agissait d’une immense pendule aux aiguilles mortelles. Deux guerriers, qui jusque là suivaient le rythme, furent dépassés par les événements et, malgré leurs balais aériens, finirent en rondelles. Par contre, un duo plus agile, aux corps et armures légères, évitait les lames meurtrières en se contorsionnant comme des pantins.

- Hum… je vois… Tu as finalement raison, si on veut assurer le coup vaut mieux s’associer. Tu vas avoir l’honneur de combattre aux côtés de Kyuuri ! T’es prêt partenaire ?

Il n’attendit pas de réponse de son collègue et réunit brusquement les deux rayons, pour qu’il n’en forme qu’un seul, surpuissant et grésillant. L’énergie qu’il dégageait faisait reculer, contre leur volonté, les deux survivants, obligés de s’agripper à des cadavres volumineux pour ne pas être propulsé quelques mètres plus loin. Ils étaient en bien mauvaise posture mais cela ne leur donna pas un élan de solidarité. Au contraire, ils profitèrent d’être accrochés au même corps pour se battre de leur main libre. L’un d’eux, à la coiffure iroquoise et au visage couvert de cicatrice, attrapa vivement le col de son rival et envoya le pauvre saiyen contre l’épée tant redoutée. Celle-ci, d’avantage chargée en énergie que ses devancières, était plus difficile à manier… C’est pour cela que l’aide de Bajiri fut crucial : le jeune homme saisit les bras de son temporaire associé et l’aida à diriger l’arme vers leur dernier adversaire. Le saiyen esseulé, dans un baroud d’honneur, lança un lasso de ki. Il pu l’enrouler autour des bras de Kyuuri et diriger, d’un coup sec et précis, le rayon vers le visage de son créateur. Celui-ci, les réflexes affûtés, fit disparaître son arme juste à temps. Bajiri vit le coup d’œil de son partenaire et tira instantanément un kikoha sur la corde d’énergie déployé par l’iroquois. Ce dernier reçu une telle décharge au niveau de la main qu’il en perdit l’usage. Aveuglé par la douleur, il ne vit fondre sur lui une fine lame sans pitié…

- Bien, bien ! Félicitations ! Vous n’êtes plus que deux à présent, c’est l’heure de la dernière manche ! annonça Salsifi, qui venait de rejoindre Baddack. Vous avez fait preuve d’un formidable esprit de coopération, dommage que vous ne puissiez faire partie de la même équipe. Vraiment dommage… Mais ne vous inquiétez pas, si le perdant survit, il aura sûrement à nouveau sa chance l’année prochaine, lors de la création de la deuxième équipe spéciale.

- L’année prochaine ?! J’aurais le temps de mourir pendant ces entraînements idiots, se dit Kyuuri. Je dois y arriver dès aujourd’hui !

Son ex-collègue se fit la même réflexion. Il était d’avantage confiant à ce stade là de la « compétition ». Autant lors de batailles générales il n’était pas à l’aise, autant en un contre un il allait pouvoir exprimer toute sa puissance, déployer ses techniques sans craindre un coup fourré.

- Vous vous demandez sûrement pourquoi ce chapiteau est si haut, n’est-ce pas ? demanda un Salsifi goguenard.

- Euh… fit un Bajiri circonspect, n’étant pas du tout sûr de sa réponse.
- J’ai ma petite idée, pensait Kyuuri, au sourire hautin.
- Il faut de la place pour un combat d’oozaru ! annonça avec plaisir l’ami du roi à la longue chevelure.
- Héhé ! Enfin ! ne pu retenir le guerrier aux épis.

Le visage de son rival, par contre, se figea. Pétrifié, Bajiri restait sans voix…


Je n'ai malheureusement pas de nouvelles de Pigeta depuis 4-5 jours, il n'a donc pas pu donner son avis. Mais, comme je souhaite garder un rythme de parution assez régulier, j'ai quand même posté le chapitre où son personnage apparait pour la première fois. Je compte sur son avis en MP pour que je puisse rectifier le tir si besoin, lors des prochains chapitres. Idem pour Ao-Tora, même si son "avatar" n'a pas encore eu beaucoup le loisir de s'exprimer.

P.S : il me manque donc les adresses mails de Ao-Tora et Pigeta.
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
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"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Rusk le Ven Nov 12, 2010 1:12

J'adore! On a le droit à une mise en situation et une présentation des personnages que j'aime beaucoup.
Leur présentation s'intègre parfaitement bien avec la continuité de l'histoire, on a pas de coupure pour dire voici untel, et j'adore. :wink:
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Ven Nov 12, 2010 17:57

Bon chapitre l'histoire se mes en place peut a peut, j'attends la suite qui je l'espère sera aussi bien faite .
Edit fais ^^ pardon pour le spoil stp ne me tue pas et pour le chap j'est pas encore ete sur msn :oops:
Dernière édition par BlackYohko le Ven Nov 12, 2010 20:45, édité 1 fois.
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Ven Nov 12, 2010 18:15

Tu attend la suite avec impatience mais normalement tu l'as reçu par mail aujourd'hui (ou plutôt cette nuit). Sinon, dis moi et je te l'enverrai à nouveau.

P.S : faudrait que tu édites ton message parce que tu as fait un mini spoil en donnant une info que seule les 10 participants sont censés avoir pour l'instant (si tu ne vois pas laquelle, contacte moi par MP stp ^^)

Chapitre III :


Sous les yeux d’un Bajiri exprimant son malaise par un nerveux massage capillaire, Salsifi créa une boule de ki aux allures de néon, avant d’envoyer celle-ci sous le toit du chapiteau. Les pupilles des quatre saiyens se dilatèrent à la vue de cette drogue lumineuse, leur donnant un air béat. Bajiri semblait lutter contre cette tentation, sa main aux doigts écartées couvrant son visage, mais laissant passer tout de même une grande quantité d’ondes « Zénos ». Un concert de craquements d’os et de toile accompagna la métamorphose des guerriers en singes géants. Salsifi et Baddack, reconnaissables à leurs armures respectivement blanche et vertes, s’assirent lourdement aux abords de l’arène, non sans avoir poussé auparavant un puissant cri de satisfaction. En temps normal, Kyuuri était déjà plus grand que son adversaire mais, sous cette forme bestiale, l’écart était bien plus évident : 10 centimètres s’étaient mués en 1 mètre. Cependant, cette différence n’était pas la plus marquante, le contraste de comportement s’imposa vite comme moyen de distinguer chacun des protagonistes. Bajiri sautillait sur place, se frappait la poitrine de rage, bavant d’impatience d’attaquer. Ce qu’il fit d’ailleurs sans plus attendre, en bondissant vers un imperturbable et souriant ennemi. Ce dernier recula tranquillement, laissant Bajiri se tromper de cible. En effet, l’énorme poing du primate fracassa inutilement le sol. Les tentatives suivantes connurent le même sort, dans une tempête de coups de poings désordonnés. Un rire guttural agita alors le buste de Kyuuri, moqueur :

- Ah ah ah ! À ton âge tu ne maîtrise pas encore ta forme Oozaru ? Je parie que tu pisses encore au lit !

Vexé, Bajiri sentit la moutarde lui monter au nez ; un peu plus et de la fumée sortait de ses naseaux. Il n’articula aucune réponse et se limita à des grognements indistincts. Le peu de lucidité qu’il lui restait lui commandait d’arrêter de jouer au moulin à vent et il passa à la phase de destruction massive. Des kikohas sortirent de sa gueule par salves successives, arrosant toute la surface de l’arène. Salsifi et Baddack furent obligés de se lever pour esquiver les quelques « balles perdues » qui se dirigeaient vers eux.

- On lui coupe la queue ? demanda Baddack, contrarié.
- Mon frère, je me suis posé la même question… mais, même si un tel manque de maîtrise mérite une disqualification, on ne peut pas écourter ce combat. Un guerrier doit être prêt à lutter au péril de sa vie pour être digne de servir notre roi !

Kyurri, malgré son sang-froid, n’arrivait pas à trouver l’ouverture. Il s’aperçut vite que ses propres kikoha ne faisaient qu’énerver d’avantage son gorille d’opposant, insensible à la douleur, shooté à l’adrénaline. Il fit alors la moue, contrarié.

- Pardon ! cria t-il à son adversaire.

Surpris, les deux sélectionneurs haussèrent les sourcils avec une parfaite synchronisation. Ce fut encore plus le cas quand les doigts de Kyuuri se mirent à danser, à se plier et déplier si vite qu’on ne les voyait plus. L’espace d’un instant, on eu pu croire qu’il s’agissait des battements d’ailes d’un papillon.

- Gokusha An’na Shikyo ! annonça sobrement le saiyen à l’armure jaune et noire.

Le ki de Kyuuri se manifesta alors sous l’apparence d’un éclair bleuté, sortant de sa main droite en sifflant. Le serpent d’énergie grésillante se faufila entre les attaques de Bajiri et, même dépourvu de gueule, goba le grand maladroit. L’oozaru surexcité se débattit dans cette prison ainsi créée, impalpable mais causant une douleur bien réelle. Plus Kyurri serrait fortement ses poings, plus son attaque se densifiait et empêchait l’oxygène de passer. Le corps de la victime ne tarda pas à être parcouru de spasmes, de soubresauts annonciateurs de mort imminente. Les yeux humides de Bajiri fixaient la lune artificielle, implorant son aide, un très hypothétique don de puissance brute. Ses prières ne furent pas exaucées mais il obtint bien mieux… Un éclair de lucidité venait de frapper à la porte du subconscient de la bête, l’instinct de survie saiyen avait un invité inattendu : une idée ! La forme de la boule d’ondes zénos inspirait à Bajiri la création d’une sphère. Une sphère d’énergie, tournant sur elle-même et entraînant dans sa valse le ki de Kyuuri. Sa geôle en était réduit au statut de fil retournant à l’état de bobine. Les doigts de fée de l’oozaru au plastron jaune et noir exécutèrent une vaine chorégraphie, pour tenter d’inverser la tendance. Mais le serpent obéissant n’était désormais plus qu’une espèce de corde entre les mains de l’ennemi… Enfin libre de ses mouvements, Bajiri projeta l’énergie qu’il s’était approprié. Celle-ci n’allait pas bien vite et le singe visé était plutôt rassuré :

- Ma technique lui aura quand même fait perdre beaucoup de vitalité, il n’a plus la force de lancer convenablement une attaque !

- Nami Gen’ei ! pensa avec conviction Bajiri, à défaut de pouvoir l’hurler.

Sa boule de ki disparut alors soudainement. Le son qu’elle produisait s’éclipsa lui aussi, laissant planer, quelques centièmes de seconde, un silence de mort. Kyuuri n’eu pas le temps de se demander ce qu’il se passait, il n’eu que le loisir de ressentir une douloureuse surprise. Un vif courant électrique venait de parcourir sa colonne vertébrale, secouant jusqu’au plus profond de sa conscience d’oozaru : sa queue venait de partir en fumée. L’audience en était médusée, y compris un nouveau venu…

Un saiyen châtain observait la scène, planant sous les combles du chapiteau. Il devait avoir 22-23 ans mais son sourire mutin lui donnait une allure plus jeune. Il portait les cheveux longs, jusqu’aux épaules, une petite touche rebelle. Tout comme Bajiri, sa queue n’était pas visible. Sage précaution. Son gabarit, par contre, se rapprochait plutôt de celui de Kyuuri. Il se dégageait de lui à la fois force et tranquillité, concentration et bonhomie. Il fixait de ses yeux de chat l’arène, visiblement satisfait par la tournure des événements :

- Bien joué mon grand ! Je savais que tu en étais capable, ma poule ! On a peut-être, nous autres, les neurones qui dansent la javanaise quand on est transformé, indisciplinées, mais au moins ça bouge là-dedans ! Et paf, vlà une idée qu’elle est bonne ! pensait l’inconnu, fier et amusé.

Lorsqu’il vit sous ses pieds le massif Bajiri maltraiter son insecte d’adversaire, à coups de poings, massues titanesques, son sang ne fit qu’un tour :

- Un peu de fair-play, que diable ! Je t’ai connu plus sport ! Oui, je sais, tu as la cervelle sur courant alternatif dans cet état. Laisse faire tonton Toumo, je vais arranger ça !

Le saiyen châtain ferma les yeux et se dirigea vers la lune artificielle, située juste au-dessus de lui. Il posa sa main sur la fine pellicule d’énergie sphérique et se laissa chatouiller la moelle épinière par les ondes traversant ainsi son corps. Il laissa échapper un petit rire enfantin, puis son visage se ferma brutalement ; il y avait un moment pour tout ! La boule d’ondes Zenos se déforma, comme tordue par la douleur, avant d’éclater dans un déluge de lumière. Les oozarus, aveuglés, durent se protéger de leurs épais avant-bras. Lorsqu’ils purent réouvrire les yeux, le coquin avait filé, laissant derrière lui quatre nigauds décontenancés.

Non loin de là, dans la même cité, Tamato sortait vidé de sa séance d’entraînement quotidienne. Potatoes lui assena une claque derrière la tête, en guise de salut, puis retourna dans le couloir glaçant menant aux salles inhumaines. Courga attendait son vieil ami dans le vestiaire, comme d’habitude, obsédé par les progrès qu’il pouvait bien faire. Il procéda au rituel de chaque début de semaine et actionna son scaouter dernier cri, objet rare que seuls l’élite avait le privilège d’utiliser.

- 1240, pas mal du tout ! Tu as gagné d’avantage en un mois que lors de la dernière année et demie. Ces nouvelles salles sont de vraies usines à champions, des mines d’or ! Je suis passé de 9530 unités à 9620, ce qui est déjà satisfaisant, mais tu fais mieux que moi. Continue comme ça, mon ami !

- J’ai du mal à te reconnaître, tu es si enthousiaste, remarqua Tamato sur un ton monotone.

- C’est normal, je sens qu’on est à l’aube d’une nouvelle ère, j’ai du mal à contenir mon excitation.

- Et puis, après tout, tu es un ado, c’est normal que tu sois grisé pour un rien…

- Je peux te retourner ta remarque de tout à l’heure… Où est l’imagination si fertile de ce bon vieux Tamato ? Où est ta soif d’aventure ?

- Pfff, tu parles… Vive l’aventure dans 50 mètres carrés…

- Tu plaisantes ?! Mais c’est le prix à payer Tama… Tu n’arriveras à rien sans effort !

- Mon âme n’a pas de prix ! assena l’aîné des deux saiyens, plantant son regard noir dans celui déchiré de son ami, sonné par cette réplique cinglante.

Il n’eut pas le temps de rejouer la scène dans sa conscience, de recoller les morceaux du puzzle afin de réagir, une série de tintements se chargea de le sortir de sa léthargie. 45 000. Son détecteur venait de capter une énergie de 45 000 unités !

- Pas possible… Qui peut bien avoir une telle puissance ?! En plus, elle vient de disparaître… Si c’était un oozaru, la puissance aurait augmenté progressivement…
- Ca vient d’où ? demanda Tamato, seulement à moitié intéressé.
- C’est tout près d’ici, à 20 kilomètres vers l’ouest. Attends… Il y a des sélections par là-bas… J’espère que…

Courga manipula de ses doigts crispés la coque de son scaouter, cherchant fébrilement des informations sur l’écran.

- Non…
- Qu’est ce qu’il y a ? demanda le jeune homme aux grands yeux et cheveux en bataille, soudain plus concerné.
- R… rien… Bouge pas, je reviens ! dit Courga en déglutissant, se levant doucement pour cacher son sentiment de peur. Il quitta doucement la pièce, à un rythme qui n’était pas du tout celui de son cœur.

Alors qu’il s’éloignait du complexe d’entraînement royal et du palais qui le jouxtait, il sentait que son ombre avait trouvé une camarade…
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
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"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
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