par vicabouc le Dim Déc 13, 2015 20:43
Chapitre 33 : réveiller la guerrière
Partie 1 : nouveau beau père
Panty ouvrit la porte d'un de ses laboratoires avec fracas.
- Miss Brief, s'il vous plaît. Dit Alphonse sur ses talons.
Dans de nombreux tubes se trouvaient des clones d'elle même. Le scientifique en chef se raidit en voyant la femme. Il voulut balbutier des salutations mais Panty ne lui laissa pas le temps.
- Où est le corps modifié ? Dit la femme au responsable.
- Miss Brief, nous n'avons pas encore eu le temps...
- Où ? Dit la femme en fronçant les sourcils.
- C'est celui-là mais...
Indifférente aux jérémiades de son employé, Panty se dirigea vers le tube et observa le corps en détail.
- Elle me semble complète. Qu'est-ce qui cloche ?
- Il y a eu un ajout imprévu.
Perplexe, la femme fit une inspection plus détaillée et vit une queue aux poils lavandes située au bas du dos.
- Ça ? Tout les saiyens et les métis des premières générations en ont eu une. C'était inscrit dans le dossier.
- Ah ? Pardonnez moi, nous sommes trois équipes de scientifiques qui se relaient pour assurer un travail 24 heures sur 24. Cette information n'est pas arrivée jusqu'à nous.
- Peu importe, autre chose ?
- Le corps semble viable mais il nous reste encore quelques tests...
La femme mit son index contre sa tempe.
- Panty, non ! Cria Alphonse.
La femme se tira un kikoha qui transperça son crâne. Elle s'écroula par terre et elle fut prise de convulsions. Quelques secondes après, le tube s'ouvrit. Le corps s'anima et sortit du tube.
- Tout a l'air ok, pas de douleurs. Appliquez les changements aux autres corps de tous les laboratoires. Vous aurez plein de sujets pour faire vos tests.
Panty s'arrêta et porta sa main à son ventre.
- Miss Brief ? Vous allez bien ? Demanda Alphonse inquiet.
- Ça va, j'ai juste, faim.
- Habille toi. Dit Alawen à Saulon.
Lichti venait de sortir en silence. L'oracle alla vers sa fille qui avait de plus en plus de mal à tenir debout. Elle rattrapa la saiyenne et l'aida à s'asseoir sur le canapé. Alawen était embarrassée, elle ne savait pas par quoi commencer.
- Je savais qu'il fallait que je te l'annonce mais... J'aurais préféré que tu ne l'apprennes pas de cette manière.
La saiyenne ne réagissait pas. Elle semblait perdue dans ses pensées.
- Lichti ?
La fille prit soudainement le visage de sa mère dans ses main et commença à le palper et l'observer attentivement.
- Qu'est-ce qui te prend ?
- Je cherche un signe d’envoûtement, de sortilège.
- Eolin l'a déjà fait et plus subtilement que toi.
Lichti se leva en apercevant Saulon.
- Doucement, tu es encore faible. Dit Alawen.
La saiyenne fit quelques pas maladroits vers Saulon et le frappa. Le coup de poing était très faible sans force.
- Je suppose que je le mérite. C'est vrai que je t'ai envoûté mais c'était pour ton propre bien.
Lichti donna un second coup de poing. Saulon poussa un grognement exaspéré.
- Tu n'avais aucune chance face à miss Brief. Tu as échappé de peu à la mort. C'est fini oui ? Cria Saulon en bloquant le poing de la saiyenne.
- Je ne sais pas ce que tu complotes avec cette Brief. Je ne sais pas ce que tu as fait à ma mère mais sache que je ne te laisserai pas parvenir à tes fins.
Le sorcier mit sa main sur le front de Lichti.
- Qu'est-ce que tu fais ? Ne me touche pas ! Lâche moi !
Sans un mot, Saulon allongea sur le canapé la saiyenne qui se débattait. Lichti fut prise de vertiges et s'évanouit.
- Elle a de la fièvre ! Pourquoi pousse-t-elle toujours les limites de son corps ? Demanda Alawen.
- Tu connais déjà la réponse. Elle cherche toujours à se dépasser. Ce doit être frustrant pour elle d'être aussi faible. Elle va très mal vivre la convalescence, tu le sais.
Alawen baissa les yeux et sortit le senzu de sa poche.
- Oui mais je sens que si elle affronte Panty à nouveau, elle va y rester. Je souffre de la voir comme ça, si fatiguée, si vacillante. Elle a toujours été pleine de vie, active et énergique. Cependant, je préfère qu'elle reste dans cet état plutôt que de la perdre. Dit l'oracle en rangeant le senzu.
Sur Terre, dans les appartements de Brief, Panty finissait un plateau repas.
- J'ai encore faim. Dit elle en repoussant le plateau.
- Vous semblez contrariée. Intervint Alphonse.
- C'est le second plateau repas que je termine et il n'est pas encore midi. Ce n'est pas normal.
- Les saiyens étaient réputés pour leur grand appétit.
- A ce rythme-là, je vais devenir obèse.
- Goku et Vegeta restaient minces malgré l'énorme quantité de nourriture qu'ils avalaient. Je pense que vous ne risquez rien.
Panty, lasse, poussa un soupir.
- Je vous prépare un plateau de shashimis ?
Lichti ouvrit les yeux et vit un plafond blanc. Elle réalisa qu'elle était de retour à l'hopital.
- Maman !
Vilya bondit sur le lit pour enlacer sa mère. Cette dernière poussa un gémissement de douleur.
- Oh pardon ! Dit la fillette en reculant.
- Vilya, doucement ! Ta mère est encore fragile. Dit Alawen.
Fragile, ce mot sembla poignarder Lichti en plein cœur. Préférant passer à autre chose, elle regarda le monde autours d'elle : sa mère, sa fille, Eolin, Alathorn et Nenya.
- J'ai fait un drôle de rêve. J'ai crue que Saulon était de retour et qu'il avait séduit ma mère.
Tout le monde fut immédiatement gêné. Intriguée, Lichti inspecta encore la pièce. Elle aperçut Saulon adossé contre un mur.
- Oh non...
- Lichti, je sais qu'il a changé même s'il encore beaucoup de choses à se faire pardonner. Dit Alawen.
- Avant que tu me le demandes, j'ai bien vérifié que ta mère n'a pas été envoûtée. Ne le prenez pas mal dame Alawen mais je préfère vérifier que votre jugement n'a pas été altéré. Intervint Eolin.
- Vous lui faites confiance après tout ce qu'il a fait ?
- Disons qu'on lui laisse le bénéfice du doute. Dit Alathorn.
- Je ne le crois pas, vous, vous... Heu, où est Mairry ?
- Il négocie ta sortie de l'hôpital. Après ta petite évasion, il vaut mieux que tu passes ta convalescence chez toi.
- Ma convalescence, bien sûr... Ça doit arranger ta complice, Panty.
- Je ne collabore pas avec elle. Répondit Saulon.
- Dis moi, séduire ma mère, ça faisait aussi partie de tes plans ou c'est juste pour le plaisir ?
- Lichti, je crois que tu vas trop loin. Intervint Alathorn.
- Quoi ? Je devrais laisser ce pervers profiter de la naïveté de ma mère ?
- Pervers ? Répéta Saulon.
- Naïveté ? Répéta Alawen.
- Oui, tu es bien un pervers. Je parie que tu as utilisé un de tes trucs de sorcier pour la séduire. C'est impossible que tu aies pu gagner son cœur d'une autre façon.
- Écoute Lichti. Que tu m'insultes passe encore mais je t'interdis de penser que ta mère puisse aussi facilement tomber sous mon emprise.
- Ne t'approche pas pervers.
- Ne me traite pas de pervers !
- Et qu'est-ce tu vas me faire, pervers ?
Saulon poussa un grognement exaspéré. Il eut un sourire malicieux.
- Lichti, je crois que nous sommes partis du mauvais pied. Après tout, tu es ma fille à présent.
- Quoi ? Enfoiré...
- Ne sois pas timide, appelle moi papa.
La saiyenne frappa aussitôt Saulon. Alawen poussa un cri de panique.
- Ne t'inquiète pas, elle ne peut pas me faire de mal. Elle n'a plus de force dans les bras. Frappe moi autant que tu veux Lichti si ça peut te soulager.
La saiyenne grinça des dents mais ne frappa pas.
- Brave petite. Dit le sorcier en tapotant la joue de la saiyenne.
Saulon cria, Lichti venait de lui mordre la main.
Mairry était en train de rejoindre la chambre de sa femme. Lichti pourra rentrer à la maison. Il entra dans la pièce et s'immobilisa. Saulon, mordu par la saiyenne, semblait se retenir de frapper Lichti. Eolin essayait de desserrer la mâchoire de la saiyenne.
- Assez ! Cria Alawen. Toi ! Ouvre la bouche, maintenant !
Intimidée, Lichti obéit.
- Un, je ne suis pas un jeune vierge naïve ! Deux, même si ce n'est pas facile, je te demande de faire preuve d'ouverture d'esprit car Saulon a changé ! Et trois, tu vas te reposer et prendre soin de toi si tu ne veux pas passer une convalescence deux fois plus longue.
La saiyenne se tassa dans son lit. Saulon ne put retenir un sourire.
- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Cria l'oracle.
Le sorcier recula de trois pas.
- Je te croyais assez adulte pour ne pas répondre à ses provocations. Je te demande d'être patient et compréhensif avec ma fille ! C'est clair ?
Saulon hocha la tête. Alawen furieuse sortit de la chambre. Tout le monde resta silencieux. Le sorcier quitta la pièce également.
- Croyez moi ou non. Ça s'est mieux passé que je le pensais. Dit Eolin.
- (Incapable, déchet, bonne à rien...)
Panty Brief se remémorait les années sombres passées avec son père. Elle sentait la rage monter en elle. Alphonse, dans la pièce voisine, sursauta en entendant un cri de colère.
- Panty, vous allez bien bien. Dit il en entrant avec fracas.
La femme se tenait face à un miroir. Ses cheveux blonds étaient hérissés. Une aura dorée sortait de son corps. Elle se tourna vers son majordome avec un sourire triomphant.
- Tout va bien. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
A suivre...
Dernière édition par
vicabouc le Lun Déc 14, 2015 19:12, édité 1 fois.