J'en suis ravi !
Et oui, cette seconde partie est très différente de la première : il y a plus de personnages, en dehors de Bibidi et Boo. Lors de ces chapitres, j'ai plutôt misé sur les interactions comme les relations Pui Pui/Babidi d'un côté, et Kibito/Kaioshin de l'autre.
Mais il y aura d'autres arrivants. De plus, vous aurez des infos sur ces fameux combattants privilégiés encadrés par Kibito. En le qualifiant d'instructeur, tu as vu juste. Et puis, j'essaierais au mieux d'intégrer des combats, plus ou moins importants dans mon récit.
EDIT : Nouveau chapitre, avant une absence de 3 jours. Je reviendrai Dimanche pour répondre Chapitre 22 : Préparatifs ! Voyage vers un autre monde- Voila ce que je te propose Kibito. On va faire un tour rapide dans l’autre monde, et après, on s’entrainera.
- Et les jeunes ?
- Ils se débrouilleront très bien sans toi une journée. On ne peut pas rester longtemps dans l’autre monde. Ce n’est pas une visite de bienfaisance que nous allons faire. En tant que résidents du Kaioshinkai, l’autre monde n’est pas un lieu de balade.
- Tu me parles depuis hier de cet autre monde, mais je ne sais même pas à quoi il sert. Je te rappelle que je ne suis pas un Kaioshin, moi.
- C’est vrai, et bien voici un petit résumé. Outre le Kaioshinkai, un autre royaume existe, construit également dans un but de surveillance de l’univers : Le Kaio Kai, avec sa tête, les Kaios. Au nombre de quatre, ils sont chargés de surveiller chacun une partie de l’univers. A la manière des Kaioshins, ils se partagent la tâche par point cardinal, à savoir le nord, le sud, l’est et l’ouest. A cela s’ajoute un chef, le Dai Kaio, qui assure le lien entre les Kaios et les Kaioshins. Contrairement au sanctuaire du Kaioshinkai, le Kaio Kai n’est pas isolé. Il fait partie de l’autre monde, autrement dit, l’endroit ou tous les morts transitent. Personne n’est immortel, et il faut gérer toutes les âmes qui se sont envolées.
- Je vois. Et est ce qu’on le verra ce Dai Kaio ?
- Il y a des chances. Mais il parait que c’est un homme bizarre. Rien à voir avec les puissants Kaioshins qui ont péri face à Boo et Bibidi.
Kaioshin et Kibito continuèrent leur discussion dans les airs, en volant à une vitesse non négligeable. Cette promenade du matin à travers le ciel était devenue une habitude quotidienne.
Sur la sombre planète Zun, Babidi avait aisément réussi ce qu’il avait entrepris. Devant lui, une foule de guerriers lobotomisés dont la résistance avait été bien faible.
- Pour qui travaillez-vous ? Testa Pui Pui.
- Nous travaillons pour le seigneur Babidi ! Répondirent-ils en chœur, sous l’étonnement de celui qui venait de poser cette question.
Babidi prit la liberté de rire très fort, et ajouta :
- Et ce n’est qu’un début. Ils seront bientôt mille fois plus à mes pieds ! Mais j’aurais besoin de dominateurs dans mon armée.
- Comment ça ?
- Des combattants plus forts que d’autres, capables de diriger un groupe.
- Et moi alors ?
- Si je veux m’investir de nombreux guerriers, tu ne pourras pas tous les gérer, voyons.
- Hmm d’accord. Néanmoins n’oubliez pas que vous m’avez promis une bonne place.
- Je sais Pui Pui. Tu veux des responsabilités et tu les auras. Pas de soucis la dessus. Le rassura Babidi.
« Il va falloir que je fasse attention. Pui Pui n’est pas aussi bête qu’il en a l’air. Pour l’instant, j’ai réussi à le rallier de mon côté, mais il est encore mentalement capable de me trahir d’un jour à l’autre. » Pensa le sorcier.
- Connaitrais-tu des combattants plus puissants que la normale dans les planètes aux alentours ? Poursuivit-il.
- Justement j’allais vous en faire la proposition Maitre. La planète noire à quelques milliers de kilomètres vers là bas. Fit Pui Pui en indiquant le nord de son index.
- Une planète encore plus noire que celle-ci ? Ironisa Babidi.
- Exact. Je ne l’ai pas vu de mes propres yeux, mais il parait que des monstres avaleurs de lumière résident là bas. C’est pourquoi l’obscurité y est permanente.
- Intéressant. Ce sera notre prochaine escale. Mais d’abord, mon projet consiste à bâtir un vaisseau digne de ce nom. J’ai déjà les plans en tête ! Tu ne t’imagines pas comme je suis excité tout à coup ! Se réjouit le Madôshi.
- Et moi donc ! Approuva Pui Pui.
- Stop ! Cria Kibito.
- Quoi ? Ne m’effraye pas comme ça !
Les deux compagnons se posèrent sur un haut rocher, avec à sa tête, une magnifique épée plantée depuis une éternité, à en juger la profondeur.
- A qui appartient cette arme ? Demanda Kibito, perplexe.
- J’en sais trop rien. Répondit Kaioshin légèrement embarrassé.
- En tant que dieu, tu pourrais en savoir plus sur ton monde non ? Déjà que je n’ai pas compris grand chose à tes explications tout à l’heure.
Kaioshin tomba à la renverse sous de telles critiques :
- Et c’est maintenant que tu le dis ?! Tu as du culot ! Et pour répondre à ta question, cette épée est un objet sacré et légendaire !
- Moi qui pensais que c’était un jouet, je me suis fait avoir ! Fit Kibito, d’humeur très taquine visiblement.
- Pour ta gouverne, gros malin, personne n’a réussi à la retirer. Donc n’essaye même pas. Et ne sois pas si moqueur, ça ne te va pas du tout ! Se vexa Kaioshin.
- Ha ha ! Ca va ! Pour une fois que je cherche à plaisanter, c’est toi qui boude. Une dernière question : Minami No Kaioshin n’a jamais tenté de sortir cette arme ? Je suis sûr qu’il en aurait eu la force.
- Moi aussi je le pense. Mais aucun des Kaioshins n’a souhaité faire l’essai. J’ignore pourquoi. Pourtant, le Dai Kaioshin m’a raconté un jour qu’elle donnait une grande force, si on parvenait à la manier.
- C’est bien dommage qu’une si belle arme soit plantée, et que personne ne puisse la déloger.
- Oui, c’est la vie ! Répondit bêtement Kaioshin, le genre d’expression indigne d’un dieu de son rang.
- Bien ! Commençons par récupérer tous les matériaux qui n’ont pas été détruit. J’ai déjà en ma possession tous les objets précieux qui ont échappé aux flammes, donc ne soyez pas délicats, et dépêchez vous de faire le ménage dans ce foutoir. Ordonna Babidi.
Pui Pui, les bras croisés, prenait un malin plaisir à superviser les recherches, sans bouger le petit doigt. Il souriait, observant tranquillement les va-et-vient de ses sbires. Le Madôshi derrière lui fit mine de toussoter :
- Cela vaut aussi pour toi Pui Pui. Ajouta t-il calmement.
- Ah ! Euh... oui maitre ! J’avais l’intention de ... de les aider ... après...
- Pardon. Je t’ai fait peur peut être ?
Pui Pui ne se retourna pas et rejoignit les autres soldats. Sur le coup, il avait vite décroisé ses bras, sous peur de se faire gronder, ou pire encore. Sa relation avec Babidi se devait d’être saine, car il ignorait de quoi le sorcier était capable.
- J’ai bien le droit de jouer au chef moi aussi... grommela t-il silencieusement, en prenant soin de ne pas se faire entendre.
A nouveau au sol, environ une heure après leur départ initial mais toujours au Kaioshinkai, Kaioshin tapa dans les mains. Une petite porte translucide fit apparition, et les deux compères y pénètrent. Arrivés instantanément de l’autre côté, le paysage était très spécial : un ciel rose, sans aucun nuage.
- Voici le Kaiokai ! Nous allons dire bonjour au Dai Kaio, puis nous passerons au poste frontière.
- Si tu le dis... fit Kibito, pas franchement emballé.
- A mon avis, quelqu’un que nous connaissons bien y est passé il y a peu de temps. Je veux m’assurer qu’il s’est bien retrouvé là ou il doit être actuellement. Dit Kaioshin malicieusement.
- Tu parles encore par énigmes, mais je t’en prie, continue. Je te suis.
Retour sur la planète Zun, un mois après les évènements qui ont engendré la rencontre diabolique entre Pui Pui et Babidi. Le sorcier, très heureux de son travail, prononça un petit discours face à ses hommes.
- Chers escla... camarades ! Il y a de ça un mois, nous avons entamé un partenariat à long terme, visant un but évident. La conquête de l’univers. Je ne vais pas m’attarder sur l’explication de ce projet ambitieux, mais je tiens à vous féliciter. Notre première action officielle vient de s’achever. La construction du vaisseau !
Les troupes applaudissaient et acclamaient leur maitre de vive voix, Pui Pui le premier.