Bibidi : les origines du mal

[sonluffy-z]

Vraiment sympa ton Pui Pui, par contre verrons nous des sbires inédit parceque la ta planète noire, je suis sur que c'est la planète de Yakon.

Sinon les parties avec Kaioshin étaient bien, j'aurais bien vu Kibito essayait de retirer l'éée, dans le manga Kibito le dit :

Plusieurs Kaioshin dont moi n'ont même jamais réussi à bouger cette épée légendaire

Sinon Kaioshin va s'assurer de la mort de Bibidi, il est prudent.

[asm75]

Trés bon chapitre

J'ai bien aimé les échanges Kibito/Kaio-Shin ainsi que ta gestion des relation pui-pui/ Babidi (qui doit plus traiter Puipui en allié qu'en esclave vu que son contrôle sur ce dernier est limité).

Je vois qu'on va en apprendre plus sur les Kaios.

Je suivrais la suite avec autant d'attention

[quent68]

Merci à vous deux !

Vraiment sympa ton Pui Pui, par contre verrons nous des sbires inédit parceque la ta planète noire, je suis sur que c'est la planète de Yakon.

Pour ta question Sonluffy, je ne sais pas si il y aura des sbires inédits sur cette planète, par contre ils risquent d'apparaitre lors de la prochaine étape, donc après Yakon. Je n'en dis pas plus pour l'instant.

Sinon, Asm et toi, vous avez à peu prêts deviné ce qui allait se passer prochainement. Maintenant, un peu de patience la suite ne tardera pas trop


EDIT : Nouveau chapitre, assez long, car il y a beaucoup de dialogues. J'espère que ça vous plaira, même si l'histoire n'avance pas forcément.


Chapitre 23 : Rencontres ! La hiérarchie de l'au delà


Devant Kibito et Kaioshin se trouvait un grand palais, orné de décorations magnifiques. Le genre de demeure que seule une haute divinité pouvait avoir. Ce n’est pas un Kaioshin qui y résidait, mais un autre individu, apprécié et respecté dans ce monde méconnu de l’humanité. En effet, seuls les morts et les dieux l’avaient rencontré, et le nombre de privilégiés ainsi comptés, ne sont que très peu nombreux.

- Je voudrais m’entretenir avec le Dai Kaio.

- Qui le demande ? Répondit le garde de la porte principale.

- Dites lui que c’est le Kaioshin de l’Est.

- Oh ! Oui très bien ! S’inclina immédiatement le garde, embarrassé car il ignorait l’apparence de ce dieu.

- Dai Kaio ! Cria le garde en courant à toute vitesse vers lui.
Quelqu’un vous attend, c’est extrêmement important !

- Qui veut me parler ? Demanda t-il, assit sur un grand fauteuil rouge.

- Le Kaioshin ... de l’Est. Fit le garde, essoufflé par cette course.

- Quoi ? Il vient s’adresser directement à moi ? C’est étrange. Deux cas possibles. Soit c’est une visite exceptionnelle en vue d’un évènement, et on s’en fiche, soit il y a un gros problème et ça va me retomber dessus. Prions pour que ce soit la première issue. Avec la mort des Kaioshins, je n’ai plus beaucoup de temps pour m’amuser moi...

- Ravi de vous revoir, Dai Kaio !

- Moi de même ! Qui est cet homme ?

- Ah ! Je vous présente Kibito ! C’est en quelque sorte mon assistant, qui m’a déjà bien aidé dans mon travail.

- Très honoré, majesté ! Fit Kibito, en plus d’un geste de politesse en guise de profond respect. Le Dai Kaio l’imita :

- Enchanté ! Je vous en prie, venez à l’intérieur.

En marchant dans un long couloir revêtu d’un tapis rouge, en direction de la salle personnelle du Dai Kaio, ce dernier entama la discussion sans plus attendre :

- Alors ? Que me vaut cette visite ?

- J’ai voulu tout d’abord vous présenter à Kibito, car il doit savoir que les dieux ne sont pas seuls dans leur travail, et qu’ils bénéficient d’une aide précieuse, notamment les Kaios.

- J’imagine que ce n’est pas la seule raison.

- En effet. Je souhaiterais voir Enma par la suite.

- Très bien. Mais tu feras ça plus tard, hein. Nous avons le temps ici.

Le Dai Kaio prit place dans son fauteuil rouge et épais. Il convia ses invités à un petit repas, apporté directement par l’une de ses serveuses.

- Tu es peut être un dieu, mais je suis certain que tu as un petit creux. Un jeune comme toi se doit de manger comme il faut ! Toi aussi Kibito, tu es un grand gaillard quand même !

Les deux compères s’asseyaient à côté du souverain de ce palais. Kaioshin, malgré son rang plus élevé, semblait un peu timide face au Dai Kaio, beaucoup plus âgé.

- Tu sais, la première et seule fois qu’on s’est vu, tu étais encore très jeune. Maintenant, tu as l’air plus mature. Néanmoins, je te trouve encore un peu crispé, détends toi donc !

Le dieu rougissait au niveau des pommettes, alors que Kibito n’était pas sûr d’avoir compris :

- Tu n’es que venu une fois ici ? Demanda t-il à Kaioshin.

- Oui, durant mon parcours initiatique. C’est le Dai Kaioshin lui-même qui m’a emmené. Cette occasion ne s’est jamais représentée, jusqu’à maintenant. Les dieux doivent rester indépendant des Kaios aux yeux des autres. Leurs relations doivent être discrètes.

- C’est vrai. Vous les Kaioshins, vous étiez toujours isolés dans votre Kaioshinkai, pendant que moi et mes Kaios, on passe notre temps à surveiller l’univers ! Chacun s’occupe comme il peut ! S’exclama le Dai Kaio, la bouche pleine de riz.

- Alors votre travail est globalement le même que celui des Kaioshins, ou bien votre rôle est plus précis ? Questionna Kibito.

- Pas exactement. Le Dai Kaio posa son bol de riz, et prit un air plus sérieux qu’avant.
Actuellement, il existe un Kaio par galaxie : Nord, Sud, Est, Ouest. Chacun d’entre eux doit surveiller son univers, en détectant les menaces et en les éradiquant s’ils en sont capables.

- Et dans le cas contraire ?

- C’est là que les Kaioshins interviennent, en théorie. Les Kaios ont des pouvoirs, mais n’ont pas une force physique extraordinaire comme les Kaioshins. A ce jour, il n’y a pas encore eu de situation impliquant ce type d’intervention. La raison est simple. Lorsque nous avons repéré les méfaits de Bibidi, il était trop tard, car ...

- Il était déjà au Kaioshinkai, prêt à réaliser le massacre que nous connaissons tous, et que nous n’allons pas raconter ici. Fit Kaioshin, au bord des larmes.

- Nous ne connaitrons jamais de pire tragédie. Continua le Dai Kaio.
Suite à cela, les Kaios, et moi le premier, avons été fortement choqués. Etait-ce de notre faute ? De la faute des Kaioshins ? Une erreur commune ? Peut importe, la seule chose à faire, c’est de penser à l’avenir, afin de ne pas réitérer cette négligence.

Un climat froid s’était installé, et plus personne ne voulait prendre la parole. Une minute de silence, finalement interrompue par le maitre des lieux :

- Tu voulais voir Enma, non ? Si tu veux, je peux t’y emmener.

***

- Allez ! Tout le monde à l’intérieur ! S’écria Babidi.

Les soldats se dirigèrent vers les deux entrées du vaisseau. Deux escaliers métalliques, solides comme le reste de l’appareil, incomparable avec celui de son père, qui n’avait pas survécu aux multiples chocs.

- Nous sommes dans la salle de conférence. C’est ici que je transmettrai mes directives, lorsque nous serons en déplacement. Je vais commencer par vous présenter l’ensemble du vaisseau, à l’aide de ça.

Il posa un papier au milieu de la table. Il s’agissait d’un gigantesque plan de la construction.

- Débutons par le haut. La petite ouverture servira d’accès à la surface d’une planète. Vous l’aurez compris. Je veux jouer la carte de la prudence, et c’est pourquoi mon vaisseau pourra être enterré dans le sol. Sur la gauche, ces cellules constituent vos chambres, là ou vous résiderez tout le temps, sauf convocation de ma part et missions sur le terrain. A droite, la salle de méditation, accessible uniquement sous mon autorisation. En dessous, ma chambre, et une autre chambre qui restera vide jusqu’à nouvel ordre. Au centre, ce sont les différents sous sol. Ils seront gardés au cas où quelqu’un souhaiterait s’introduire dans le vaisseau. Je compte sur vous pour faire en sorte que celui-ci soit protégé. Nous l’avons construit pour le voir durer !

- Excusez-moi maitre, j’ai une question. A quoi sert la petite salle en dessous de celle ou nous sommes ?

- Sans importance. Tu n’as pas à le savoir Pui Pui.

- Euh... d’accord, désolé.

***

- Ca alors ! J’ai enfin le privilège de rencontrer un Kaioshin. Permettez-moi de me présenter. Enma Daio, pour vous servir !

Kaioshin et Kibito étaient subjugués par la taille du géant, qui venait de s’agenouiller pour s’incliner face à la divinité suprême.

- Euh... n’en fait pas trop, Enma. Répondit Kaioshin, qui ne savait pas trop comment réagir.
Si j’ai bien compris ce que m’as dit le Dai Kaio ici présent, c’est par ici que tous les morts doivent passer.

- En effet. Lorsqu’une personne morte arrive à mon bureau, je suis le seul à décider s’il va au paradis, ou en enfer. J’ai accès à un grand nombre d’informations relatives à la personne jugée, notamment grâce aux Kaios.

- Lorsqu’un esprit tombe dans ce monde, nous avons le pouvoir de sonder ses pensées. Nous connaissons donc toute sa vie, ce qu’il a fait de bien, ou de mal. C’est pourquoi la plupart des jugements émis par Enma sont légitimes.

- Ce n’est pas tout ! Chaque individu est enregistré dans ce registre.

Enma ouvrit son tiroir et sorti un cahier plus grand que Kibito, qui n’avait pas encore osé dire un mot.

- Tous les noms sont répertoriés là dedans. Après avoir été affectés au paradis ou en enfer, les morts perdent leur enveloppe corporelle, sauf dans le cas ou ce sont des combattants intéressants. On leur autorise à la conserver afin de s’entrainer. Les meilleurs d’entre eux ont même la chance de s’entrainer avec un Kaio.

- Ce qui constitue une autre de leurs missions. L’interrompt le Dai Kaio.
Les Kaios ont de nombreux guerriers à leur disposition, mais uniquement dans le but de combats amicaux. Nous savons que les arts martiaux diffèrent entre chaque planète, chaque galaxie, et c’est un art que nous souhaitons conserver et enseigner à ceux qui en sont dignes.

- Nous faisons à peu prêt la même chose au Kaioshinkai. Dit fièrement Kibito.
Il ne s’agit pas de recruter de nouveaux Kaioshins, mais de préparer les guerriers qui seraient potentiellement capables de devenir des Kaioshins à l’avenir. Higashi no Kaioshin a été repéré de cette manière, et c’est lui qui est venu à ma rencontre, lorsque je les encadrais en permanence.

- C’est un peu plus compliqué, en fait. Ajouta Kaioshin.
Ces êtres ont été repérés car ils avaient un Ki particulier, faisant penser à celui des Kaioshins. Croyez moi ou non, mais on ne sait pas si ils ont été choisis au hasard, nous n’avons que fait suivre notre instinct. A ce jour, il semblerait que leurs racines soient communes, en partie. La descendance des dieux, en quelque sorte. C’est comme si une infime partie de Ki appartenant à un Kaioshin leur avait été implantée à la naissance. De plus, cet héritage a eu pour conséquence un changement physique progressif. Ils nous ressemblent, et c’est bien ça le premier signe de leur identité.
- Le hasard fait bien les choses. A moins qu’une force dépassant notre vision des choses n’ait crée tout cela. Après tout, l’univers ne s’est pas fait tout seul. Exprima le Dai Kaio.

- C’est l’un des mystères qui ne sera jamais résolu. Mais il faut se dire que notre rôle n’est pas de comprendre nos origines, mais d’assumer notre mission. Que renferme cet univers ? On ne le sait pas totalement. Faut-il le protéger ? La réponse, nous l’avons tous.

- Désolé de vous interrompre, mais je suppose que vous êtes venu pour quelque chose de précis. Demanda Enma.

- Oui, pardon. Je me suis laissé emporter par mes réflexions. Pourrais-tu voir dans ton registre, si un certain Bibidi est passé ?

- Bibidi ? Bien sûr ! Comment oublier cette canaille ! Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi arrogant et insolent. Rassurez-vous, je n’ai pas eu choix cornélien à faire. Un aller simple pour l’enfer, aussi simple que cela ! J’ai d’ailleurs reçu un nombre record de décès quelques mois avant.

- Hmm, évidemment. Et Majin Boo. Ce nom te dit quelque chose également ?

- D’après cette page, il n’apparait pas. Dois-je m’inquiéter ?

- Non, ce n’est pas vraiment surprenant. Il semble que Bibidi nous a dit la vérité. Avant sa mort, il s’est débarrassé de Boo, pour je ne sais quelle raison. Comme il ne l’a pas tué, cela signifie qu’il l’a caché. Ce dernier n’a plus jamais émis d’énergie, ça va être dur de le trouver.

- A partir d’aujourd’hui, nous ferons le maximum pour repérer la moindre trace de ce monstre. Affirma le Dai Kaio.

- Merci de votre aide. Nous allons repartir vers le Kaioshinkai, mais restons en contact régulièrement, cher Dai Kaio. Quant à vous Enma, continuez à bien faire votre travail.

Kibito utilisa sa téléportation, et après un bref geste de salut, on ne les vit plus dans l’autre monde.

[sonluffy-z]

En effet le chapitre ne fait pas beaucoup avancé l'histoire mais au moins les relations entre le Kaioshin et le dai kaioh sont intéressante.
Et puis le chapitre éclaire le rôle des Kaio.

[quent68]

Merci les zamis

C'est une bonne idée que tu as eu, Bejitasan ! Je crois que je ferais de même un jour. Et oui, je prends aussi plaisir à relire ma fic, en plus de celle des autres.

Voici un nouveau chapitre !


Chapitre 24 : Je ne vois rien ! La menace de l'obscurité (Partie 1)


Le discours de Babidi étant terminé, les troupes se dirigèrent vers les chambres. Parmi eux, plusieurs groupes s’étaient formés et discutaient en suivant le chemin étroit. Pui Pui, au milieu de cette foule, parlait tout seul :

- Je ne comprends pas pourquoi il a refusé de me répondre. Si ça se trouve, il cache des choses, ou bien il planifie et ne veut pas nous dévoiler ses plans. Bah, je m’inquiète pour rien. Maitre Babidi doit avoir une bonne raison.

Arrivés au bout du couloir, deux directions possibles : une montée à gauche, en direction de la chambre, ou une descente à droite. Tout le monde emprunta la gauche, à l’exception d’un.

- Tant pis ! Je veux voir ce qu’il y a dans cette pièce ! S’exclama Pui Pui. Il accéléra, puis se mit à courir tandis que personne n’avait remarqué sa fuite.

A l’intérieur, la déception se fit sentir. Il n’y avait quasiment rien, si ce n’est quelques objets posés sur une table. Pui Pui les saisit, à la recherche d’un indice supplémentaire. Il reconnut l’arme pointue qui avait servie à mesurer sa force. A côté, il vit une jarre disposant du même genre de compteur. Cependant, ce qui retint le plus son attention se trouvait au fond de la salle. Il ne l’avait vu tout de suite, mais il y avait une étagère remplie d’une dizaine de petits cahiers. Ce meuble était intégré au mur, et légèrement caché. La prochaine fois, Pui Pui sera plus réactif. Il s’empressa d’aller contempler ces ouvrages, mais lorsqu’il était sur le point d’en ouvrir un, il le fit tomber à cause d’un bruit suspect.

- Je vois que tu as fait un détour. Dit Babidi, ne cachant pas son mécontentement.

Par réflexe, Pui Pui recula, et fit la gaffe de marcher sur le livre qui venait de tomber :

- Je ne l’ai pas fait exprès Maitre. Je me suis égaré, et...

- Allons, ne me parles pas comme si j’étais stupide. Tout le monde s’est dirigé dans le même sens, sauf toi. Qu’est ce que tu pensais découvrir ?

- C’était de la simple curiosité. Regardez, je range votre livre sans l’ouvrir. Je regrette sincèrement. Vous avez le droit à vos secrets après tout.

- Merci de ton autorisation ! Répondit ironiquement Babidi.
Pour l’instant, il y a des choses que tu ne dois pas savoir. Merci de respecter cela à l’avenir. Mais oublions tout ça, tu veux ?

- D’accord, Maitre. Je vous assure que je ne recommencerais plus.

Babidi se dirigea vers un hublot disposé au milieu de la paroi arrondie du vaisseau.

- Que faites-vous Maitre ? Préférez vous que je sorte immédiatement ? Pardon, mais je me pose tant de questions sur vous, c’est difficile de se retenir.

- Non, tu peux rester. Du moment que tu ne fouilles pas mes affaires, tes questions ne me dérangent pas. A part ça, et bien je visualise le paysage. Je doute qu’on retourne sur la planète Zun, ainsi je dois m’imprégner de son image. Je vais tout de suite te dire pourquoi. Ouvre bien tes oreilles. Si mon cerveau retient suffisamment l’image d’un lieu, il est capable de le matérialiser.

- C’est... euh... de la téléportation ?

- Non, pas exactement. En fait, c’est mon cerveau qui crée une réplique du lieu souhaité. En combinant ce pouvoir avec une formule magique puissante, l’endroit ou nous nous trouvons deviendra comme cette image.

- Ca alors ! Dans ce cas, prenons un exemple. Vous seriez capable de reproduire l’environnement sombre de ma planète natale, et même la gravité élevée ?

- Parfaitement. Changer ces conditions nous permettra de prendre un avantage considérable dans un combat. Imagine que ton adversaire soit à l’aise dans un milieu éclairé, avec une atmosphère légère. En un tour de main, la surface de l’affrontement deviendra sombre et lourde.

- Vous m’épatez !

- Et tu n’es pas au bout de tes surprises. Ricana Babidi. Donne-moi les coordonnées. En route vers la planète noire !

***

- Ou nous as-tu emmenés Kibito ?

Pour la première fois depuis leur rencontre initiale, l’espace d’une seconde, Kaioshin eut un doute sur les véritables intentions de son partenaire. Pourquoi n’étaient t-ils pas revenus au paisible Kaioshinkai ?

- Nous sommes sur la planète ou Bibidi a été tué de nos propres mains. Répondit Kibito, le regard vers l’horizon.

Il pleuvait et quelques nuages empêchaient le soleil de passer. Les gouttelettes leur procuraient une sensation bien étrange, par rapport au Kaioshinkai ou il la pluie n’existait. La nature a toujours été luxuriante là bas. Les seules sources d’eau se trouvaient dans les cascades et les petits lacs.

- Ce n’était pas prévu au programme.

- Qu’est qui était prévu alors ?! S’irrita Kibito. Nous avons perdu assez de temps. Il y a des chances que Boo soit ici, et je ne partirai pas tant que je ne l’aurai pas retrouvé !
- Et si tu le retrouves ? Tu vas le tuer peut être ?! Répliqua Kaioshin.

- C’est toujours mieux que de rester là haut sans rien faire ! Se préparer à une menace invisible est totalement inutile !

- Très bien, tu l’auras voulu. On va se séparer, et pour nos recherches, on communiquera par télépathie.

- Entendu.

Kibito s’envola à toute vitesse, déployant son aura transparente et brassant beaucoup d’air. Les environs étaient hostiles, à en juger par les nouvelles créatures habitantes. Au loin, un volcan grondait, tandis que l’orage se mêlait au vacarme. Le grand disciple rose a choisi de ne pas entamer les recherches au sol, car il pourrait se faire attaquer, et donc se faire remarquer.

Après des heures de fouilles infructueuses, Kaioshin interpella Kibito par la pensée :

- Je commence à être sceptique. Je ne ressens aucune énergie négative et rien de particulier sur cette planète.

- Fais-moi confiance ! Tu finiras tôt ou tard par te rendre compte que j’ai raison. Je ne sais pas comment l’expliquer. Tu n’as jamais fait des choses par instinct ?

- Un cocon… c’est ce genre de choses que tu pensais trouver. Rejoins-moi tout de suite.

Dans l’instant qui suit, Kibito se téléporta à l’endroit ou se trouvait le dieu, médusé.

- Tu vois cette crevasse. Regarde au fond. Il y a une grosse boule rose. On dirait qu’elle abrite quelque chose.

- La demeure de Majin Boo. C’est probable, mais pourquoi Bibidi l’aurait abandonné ici ?

- Aucune idée. Si Boo est vraiment à l’intérieur de ce truc, c’est qu’il l’a mérité. Lorsqu’il a absorbé le Kaioshin du Sud, puis le Dai Kaioshin, il a beaucoup changé, physiquement mais aussi au niveau du caractère.

- Peut être qu’il n’arrivait plus à le contrôler.

- Puisqu’on est ici, on doit faire quelque chose avec ce cocon. Proposa Kaioshin.

Les deux guerriers descendirent dans l’abime, pour tenter de remonter la prison du Majin. A leur grande surprise, l’objet était complètement collé aux parois rocheuses.

- Quel est ce maléfice ? Malgré toute notre force, on n’arrive pas à le faire bouger !
- Bibidi a du utiliser un de ces innombrables sorts, combiné à la structure de Boo lui-même. Expliqua Kaioshin.

- Autrement dit, on n’a aucune chance de le libérer. Bibidi a pris les devants, et a prévu son coup ! Constata Kibito, un peu essouflé par ce défi physique.

- C’est ce qu’on va voir. Pousse-toi, Kibito !

Kaioshin s’éleva au dessus du cocon, ouvrit la paume de sa main droite, et tira un Kikoha de force moyenne. Cet essai fut un échec.

- A deux, on aura plus de chance !

Kibito et Kaioshin attaquèrent en même temps, avec un kikoha plus puissant. Cependant, ce n’était toujours pas suffisant. Le cocon bougea à peine, et reprit sa place initiale.

- Rien à faire. On va épuiser notre énergie. Si on arrive même pas à le détacher, les chances qu’on le détruise sont nulles. Affirma Kibito.

- J’ai bien peur que tu ais raison. Admet Kaioshin.
Nous sommes contraints de laisser Boo ici, du moins si notre hypothèse est juste. Il faudra surveiller cette planète, constamment si il le faut. Il faudra également demander aux Kaios de l’observer aussi souvent que possible, quand nous ne serons pas à même de le faire.

- Message reçu Kibito. Tu m’as prouvé, une fois de plus, que tu étais de bons conseils. Merci !

- C’est ensemble que nous avancerons, je te l’ai déjà dit.

***

Après un voyage relativement, Bibidi entama une manœuvre de positionnement sur la nouvelle planète cible.

- Surface creusable. Dit-il-en remontant un capteur en forme de canne qui venait de toucher la terre. Tout le monde dehors !

Les troupes obéirent et se placèrent à quelques mètres du vaisseau. Bibidi ordonna grâce à un pouvoir l’enterrement de son appareil. Celui-ci s’exécuta automatiquement, dans un bruit assourdissant dû aux rochers broyés. En l’espace de quelques minutes, on ne distinguait plus que la porte du haut.

- Vous ne croyez pas que ce bruit a attiré les créatures avoisinantes ? Demanda Pui Pui.

- Si justement, cela va les attirer, nous n’aurons pas besoin de les traquer. Avant de démarrer la mission, mettez-moi le plancher en ordre.

Les hommes du Madôshi ramassèrent les pierres et tassèrent le sol de façon à ne pas montrer le dessus de l’engin. Même si il ne cherchait pas à être discret, il voulait protéger le vaisseau, car sa destruction serait beaucoup plus embêtante qu’auparavant. En effet, Bibidi était incapable de se déplacer autrement, notamment à cause de l’absence d’oxygène dans le vide de l’espace.

Soudain, il fut effrayé par une présence derrière lui. Il bondit en arrière, sous le coup d’un mauvais pressentiment. Pui Pui, lui, n’avait pas eu le temps de faire pareil que son maitre. Il resta au sol, après s’être pris un gros coup de griffe.

- Déjà mort ? Fit une voix inconnue, alors que le bras armé se dissimula dans l’ombre.

[sonluffy-z]

Tres bon chapitre, j'aurais bien vu Babidi torturé Puipui lorsque celui-ci s(est introduit dans la salle d'expérience.

[quent68]

Alors, suite au jugement divin qui a frappé le forum, j'ai édité le premier post du sujet, en y ajoutant les premiers chapitres qui avaient disparus. C'est peut être indigeste, mais bon, c'est pas dramatique non plus ^^

En plus de cela, je poste le nouveau chapitre.


Chapitre 24 : Je ne vois rien ! La menace de l'obscurité (Partie 2)


La bête se dévoila enfin. Elle était immense, à la peau verte et épaisse, avec d’énormes griffes aux extrémités de ses membres. Il affichait un sourire narquois devant la peur des soldats. Babidi ne montra aucun signe d’inquiétude, alors que Pui Pui se releva péniblement.

- Ah quand même ! Je me doutais bien que tu n’allais pas succomber dès le premier coup.

- Enfoiré ! Tu ne m’y reprendras plus. Je vais avoir l’occasion de tester mes pouvoirs !

Dans un élan de rage intense, Pui Pui fonça sur son adversaire, dont personne n’avait encore d’informations. Ce dernier se fit expédié d’un revers de l’avant bras. Babidi s’écarta tranquillement tandis que son guerrier s’envola dans le décor. Le sorcier observa le monstre, à nouveau terré dans le noir. On ne voyait plus que ses gros yeux globuleux, qui donnaient froid dans le dos.

- Il reste dans le noir après avoir frappé. L’obscurité est son arme locale. Pensa t-il.

Pui Pui, fou furieux, jeta quelques pierres avant de se préparer à se relancer de plus belle. Le Madôshi l’arrêta de vive voix :

- Pui Pui ! Cette fois ci ne fonce pas sans réfléchir ! Essaye de capter son énergie, et tu pourras le surprendre. Autrement, il aura constamment l’avantage si tu ne le vois pas.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Je ne sens aucune énergie, à part la mienne. D’ailleurs, je sens que je vais tout détruire si il reste planqué une seconde de plus !

- Calme-toi. Fais un effort et tu sentiras ses mouvements. Moi aussi, j’ai du mal à ressentir le Ki, mais je suis tout de même capable de développer mes sens. Lorsque tu es privé d’un sens comme la vue, tu te concentres pour utiliser les autres sens à fond. Compris ?

- Très bien, comme vous voulez. Mais si le combat s’éternise, je pulvérise ce truc et tout ce qu’il y a autour !

- Je te mettrais bien au défi de détruire cette planète, si tu en es capable, mais je tiens à ma vie, désolé. D’ailleurs, ça me fait penser...

Babidi activa son appareil de mesure et pointa à distance Pui Pui. Il avait mis au point un système de capteur identique au précédant, mais qui n’obligeait pas son contrôleur à être en contact avec l’autre personne.

- Presque 300 kilis. En y allant à fond, il pourrait détruire la planète. Sans rire, ce petit a gagné de la force depuis qu’il est passé dans mon camp. Constata Babidi.
Hey ! Un autre conseil ! Cible tes attaques, et ne détruit pas tout autour de toi ! C’est un ordre ! Cria t-il.
- Inutile de crier ! Je sais ce que j’ai à faire. Répondit Pui Pui, alors qu’il avait disparu en même temps du champ de vision.

En se téléportant, le guerrier souhaitait créer la surprise. Il se déplaçait très rapidement, ne reparaissant qu’une fraction de seconde devant les yeux du monstre. Cela attira son attention et s’extirpa de sa cachette. Malgré la noirceur permanente de la planète, certains endroits étaient d’un ton bleuté très foncé. Sans doute un effet de réverbération quelconque. De plus, ses yeux brillants le trahissait, car il avait besoin de les garder grands ouverts afin de contrôler la situation.

Pui Pui se matérialisa dans les airs, et tenta une frappe soudaine. Un réflexe arrivé à point nommé l’avait incité à donner ce coup. En effet, suites aux paroles de son maitre, le combattant de la planète Zun avait prêté attention à la masse d’air déplacée par la créature. C’est ainsi qu’il s’en approcha, et se plaça en hauteur. Cependant, le coup fut inefficace, et interpella la bête, qui lui asséna un coup de coude de manière aléatoire, et termina par une puissante manchette sur son crâne allongé. Pour la deuxième fois, Pui Pui se retrouva en difficulté.

- Un autre enchainement de ce genre, et tu y passeras. Dit-il en contemplant Pui Pui, mal en point.

- Ca suffit ! Tu es face à un des plus grands chefs guerrier de tout l’univers ! On intervient les gars !

Cinq soldats, issus de régiments différents de celui de Pui Pui, mais désormais tous sous l’emprise de Babidi, se mirent à foncer sans réfléchir vers l’animal massif.

- Les idiots ! Ils n’en font qu’à leur tête, et je ne peux encore rien faire ! Enragea Babidi.

Le premier des téméraires partis au casse pipe se fit attraper comme un vulgaire insecte inoffensif, et sa colonne vertébrale céda rapidement sous l’étreinte. Le corps inanimé du soldat servi d’amuse bouche au monstre, qui se délecta de manger quelque chose de si particulier. Mais pour les autres, il était trop tard pour reculer. Ce sont eux qui furent pris de vitesse, au moment ou ce géant vorace bondit et saisit un des combattants dans chaque main. En quelques instants, il les expédia de plein fouet dans les rochers. Une fois de plus, un coup fut suffisant pour les éliminer. Quant aux deux derniers, ils furent littéralement atomisés par une boule d’énergie violemment crachée. Pui Pui avait eu la force d’éviter le choc en s’élevant très haut dans les airs. Babidi avait fait de même et prit la parole :

- Maintenant, ne fonce pas sans réfléchir, il est beaucoup plus fort que toi ! Contente toi de faire diversion.

- Vous avez un plan, maitre ?

- Peut être bien. Mais j’ai besoin de toi.

Pui Pui ne fit pas la même erreur que la dernière fois. Il temporisa ses mouvements, afin de se retrouver à la meilleure distance, pas trop près ni trop loin de son monstrueux adversaire. Contrairement à ce qu’il anticipait, c’est le plus grand qui recula, bondissa de plusieurs mètres et ouvrit grand la bouche. Le guerrier de Babidi, qui avait déployé une légère aura transparente pour rassembler ses dernières forces, s’arrêta. Il ne voulait pas tomber dans un énième piège. Le Madôshi se tint également en garde, dans une position plus reculée.

- J’ai encore faim. Donne-moi ton aura !

Une véritable bourrasque s’abattut sur eux. Cela les déstabilisait fortement, et le sorcier se rendit alors compte que le vent qui environnant provenait directement de leur ennemi. A cause de ce vent, ils avaient du mal à tenir debout.

- Pui Pui ! Intensifie ton aura ! Ordonna Babidi.

- Je n’y arrive pas. Je sens que mes forces se vident ! Merde ! Répondit Pui Pui sur un ton paniqué.

Le pouvoir d’aspiration de la créature était impressionant. Son ventre se contracta et se mit à gonfler. Il semblait en extase et n’était pas prêt de s’arrêter. Pui Pui se faisait attirer de plus en plus contre son gré. Les minutes passèrent sans que le Madôshi ne bougea le petit doigt.

- Je vais pas me laisser faire ! Cria Pui Pui.

Celui-ci fit un bond monumental et lutta contre le pouvoir d’attraction de son opposant. Il matérialisa une boule d’énergie dans la paume de sa main.

- Essaye d’avaler ça !

Le projectile se fraya un chemin parmi la tornade ambulante, et toucha sa cible en pleine figure. Cela eut pour effet immédiat l’arrêt de ce processus d’aspiration. Malheuresement, son instigateur tenait toujours, plutôt bien même.

- Et maintenant que tu n’as plus d’énergie, qu’est ce que tu vas faire ? Demanda t-il en armant son poing, les griffes retroussées.

- Tu es à moi ! Parapappa ! L’interrompt Babidi, les mains tendues en sa direction.

L’atmosphère se métamorphosa. Le ciel dénué de lumière devint un vaste champ luminescent. Le monstre, ébloui au point de se mettre à genoux, laissa la liberté à Pui Pui de prendre la fuite, bien que celui-ci aurait pu attaquer avec aise, à condition d’avoir davantage d’énergie.

- A présent, nous pouvons parler un peu. Comment t’appeles-tu ? Tu es en position de faiblesse, alors je te conseille de répondre.

- Yakon. Prononça t-il avec difficultés. Il y a trop de lumière ! Ajouta t-il, incapable d’ouvrir les yeux.

- J’ai remarqué que tu te nourissais de lumière pour augmenter ton énergie et déposséder celle de ton adversaire. Alors je me suis dit qu’une surdose de luminosité serait une idée ingénieuse.

- Je resterai le plus fort ici, même sans voir devant moi !

- Pas besoin d’être plus fort pour te mettre hors d’état de nuire. A présent, concentre toi sur moi, sur ma voix. Tu ne dois pas rester ici. Tu vas me suivre, car je vais t’apporter beaucoup de choses. Je peux t’offrir un pouvoir grandissant, comme tu ne l’as jamais envisagé dans ta misérable vie de prédateur.

- Je n’y comprends rien. Arrête de parler, tu me donnes mal au crâne !

- Je n’y suis pour rien. C’est ton cerveau qui te guide vers moi.

- Sors de ma tête !!!

L’emprise psychique de Babidi fonctionnait de mieux en mieux. Il ne fallait pas lâcher dans cette situation s’il voulait vraiment bénéficier des services de ce Yakon.

Une réplique de Yakon, sous forme d’aura lumineuse, s’approcha de lui. La silouhette, un véritable reflet, s’introduisit dans sa bouche et son nez, telle une vapeur inhalée. La créature se sentit revigorée tout d’un coup.

- La lumière… ta proie favorite. Tu en raffoles, je l’ai vu. Et je suis capable de t’en donner à volonté. Ta volonté !

Yakon avait de plus en plus de mal à résister. La force de persuation du Madôshi était sa meilleure arme, même contre quelqu’un de dix fois plus imposant.

- Non ! Je n’ai pas … besoin de … toi !!! Hurla Yakon.

Soudain, après ce combat mental intense, il serra les dents, et parvint à se calmer. La marque Majin, le fameux M, se dessina progressivement sur son front cabossé. Il se crispa. D’abord les poings, puis ses larges épaules, ainsi que le reste du corps.

- C’est vous… qui avez besoin… de moi.

La phrase s’acheva par un léger sourire de sa part.

[sonluffy-z]

Très sympa la majinisation de Yakon, je pensais pas Puipui tenirent si longtemps face au monstre de l'ombre d'ailleur.

[quent68]

Yakon ne cherchait pas vraiment à le tuer, il voulait juste se montrer supérieur. Maintenant qu'il a été pris au piège (ravi que ce passage t'ait plu), voici la suite !


Chapitre 25 : Entrainement divin ! Kaioshin vs Kibito (Partie 1)


- Pourquoi voulais-tu à tout prix retourner dans le sanctuaire ? Se demanda Kibito.

- Je t’avais dit que prochainement, nous allions nous entrainer sérieusement. Quoi de mieux que de le faire ici, devant des futurs guerriers aguerris. S’enthousiasma Kaioshin.

- C’est trop dangereux ! Rétorqua Kibito.
Nous risquons d’endommager la zone, et pire encore, de blesser des gens !

- Mais non voyons. Nous nous maitriseront un minimum. Nous ne sommes pas des sauvages. De plus, cela leur donnera un exemple de niveau à atteindre. Ils ne seront peut être jamais de ce niveau là, mais qui sait...

Kibito était sceptique, tandis que le public se formait, frétillant d’impatience face à cette proposition. Voir leurs mentors se battre amicalement était un véritable privilège. Kaioshin reprit :

- Et puis un combat amical, ça ne se refuse pas. Ne me dis pas que tu as peur d’être ridicule ?!

L’acolyte du dieu mit son orgueil en avant, et était aux bords de l’énervement. Il accepta finalement la requête :

- Très bien, mais je n’y irais pas de main morte !

- Tu m’en vois ravi !

L’affrontement débuta sur les chapeaux de roue. Pas de positionnement de départ, ni de salut respectueux. Kibito, réticent au premier abord, se déplaça furtivement pour coller une petite pichenette à son compagnon de bataille. Il réapparut à l’endroit précis ou on le vit une seconde avant.

- Il va falloir mettre tes réflexes au point. Ironisa Kibito.

La foule qui avait pris place, constituée des locaux, se mit à ricaner. L’ambiance était au rendez vous.

- Bien joué, mais tu aurais pu frapper un peu plus fort, comme ça.

A son tour, un déplacement supersonique de Kaioshin lui permis de frapper dans le dos de Kibito d’un revers de la main. Ce dernier se ressaisit et plaça astucieusement un coup de pied, paré de justesse par le dieu. Chacun fit un bond en arrière. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cet exercice n’était en rien un échauffement ou une manière de jauger l’autre. En effet, les deux compères se connaissaient sur le bout des doigts, et ils n’avaient pas besoin de s’affronter continuellement pour parfaire leur complicité.

***

- Doit-je comprendre que tu acceptes de me suivre ? Je vais finir par croire que j’ai de belles paroles. Dit Babidi.

Yakon se mit à rire. Une exclamation diabolique qui collait bien avec son profil.

- Maitre Babidi c’est ça ? Sachez que je ne serai ni votre esclave, ni votre garde personnelle. Je n’ai pas pour habitude de défendre les intérêts des autres. Donnez-moi ce que vous m’avez promis, et le respect marchera dans les deux sens.

- Dans ce cas, tu peux te considérer comme un invité, cher Yakon ! Voici ta demeure. Fit Babidi en indiquant le vaisseau camouflé dans la roche.

***

Les combattants, spectateurs d’un jour, furent ébahis par la démonstration de leurs enseignants. Il faut dire que leurs déploiements de Ki étaient plutôt spectaculaires, et ils ne laissaient rien en réserve.

- Quelle belle aura Kibito ! Félicita Kaioshin.

- Je te retourne le compliment !

A présent, la phase sérieuse allait débuter. Les auras se dissipèrent dans les airs, et il était difficile de percevoir les protagonistes de ce duel. La vitesse s’était mêlée aux deux puissances qui s’entrechoquèrent à plusieurs reprises. Les combattants, débutants pour la plupart, ne distinguaient plus que quelques bribes de Kibito ou de Kaioshin.

C’est le géant rose qui prit le dessus en premier. Après une énième onde de choc, Kibito ralentit et obligea son adversaire à faire de même. Kaioshin tenta un coup, malheureusement trop court de portée. Kibito en profita pour taper dans le mille et tenta un kikoha pour l’empêcher de riposter ou de se stabiliser dans le ciel. Kaioshin l’évita et s’envola encore plus haut pour être sûr de ne pas être pris au piège. Mais c’était sans compter l’ingéniosité de son adversaire qui guida son kikoha en verrouillant sa cible première. Kaioshin accéléra, mais ce n’était pas la solution adéquate. Il s’en rendit vite compte.

C’est alors qu’il décida faire un tour sur lui-même, et de s’opposer à la salve. Il tendit la main avec hargne, et la repoussa sans la toucher. L’explosion de son projectile fit reculer Kibito, qui n’avait pas vu sa proximité avec le sol. Il se posa en catastrophe, sans dégât, mais fut surpris par Kaioshin qui le réceptionna d’un coup de pied sauté. Le premier enchainement, initié par Kibito, fut donc retourné contre lui.

Vite remis sur pieds, il pensait déjà à préparer une autre technique, alors que son opposant enclencha la conversation :

- Alors, que penses-tu de mon Kiai ? Beaucoup plus puissant qu’avant, n’est ce pas ?!

- Peut mieux faire... grommela t-il. Ne t’attends pas à pouvoir contrer mes attaques aussi facilement.

- Oh, je vois que tu prends ça au sérieux, comme toujours !

Kaioshin fit disparaitre son sourire et avança son bras. Kibito restait sur ses gardes, accompagné du silence pesant qui régnait autour. Un Kikoha se dégagea, d’abord sous forme de rayon, puis prenant peu à peu une apparence sphérique.

- Il va un peu trop loin là ! Pensa Kibito, qui se tenait prêt à retenir la boule.

Le guerrier recula de plusieurs mètres. Ses grands pieds s’enfoncèrent dans la roche, et la boule grandissait alors que sa rétention était de plus en plus difficile.

- Allez ! Qu’est ce que tu attends ? Cria Kaioshin pour couvrir le bruit.

Kibito força un bon coup, puis expédia le kikoha incandescent dans les airs. Cependant, il n’eut pas le temps de contre attaquer car l’instigateur de cette attaque s’approcha instantanément, et lui asséna un coup de coude.

- Transposition ! Dit Kaioshin.

Le dieu avait compris la supercherie. Kibito avait laissé trainer le reflet de lui-même dans la ligne de mire de Kaioshin. Le véritable corps, était déjà bien plus loin, niché à quelque part dans le sanctuaire.

La plate forme sur laquelle Kaioshin et Kibito se battaient était flottante, alors que l’ilôt le plus vaste qui faisait office de terre d’habitation pour les autochtones se trouvait un peu plus bas. Il y avait d’autres parcelles autour, et l’ensemble formait un majestueux archipel voguant dans les cieux, à quelques kilomètres du légendaire Kaioshinkai.

Kaioshin s’éleva plus haut que tout le monde, mais n’avait pas la moindre trace de son ami. Nul doute que celui-ci savait parfaitement cacher son énergie, aussi grande soit-elle.

- Ma boule n’est pas encore retombée. Si tu ne sors pas de ta cachette, je la relâche. Menaça t-il.

Kibito, accroupi dans la foule, fit signe à un de ces élèves :

- Ne bouge pas ! Reste bien devant moi. Je vais tenter quelque chose.

Au moment où il allait sortir de l’anonymat, Kaioshin laissa tomber inconsciemment son kikoha suspendu.

- Mais tu es fou ?! Hurla Kibito, qui venait de se manifester au dessus du public.

Kaioshin ne bougea pas d’un sourcil, les bras croisés. Il attendait une réaction de son compagnon. La boule s’approchait très dangereusement.

- Tu l’auras voulu ! Je vais l’exploser !

Il tendit les mains, et lorsque la lueur de Ki commençait à apparaitre, le projectile s’auto détruit. Le dieu, responsable de tout cela, s’était servi de ses yeux pour activer un pouvoir de destruction à distance. En fixant la boule, sa force psychique avait crée l’explosion in extremis.

- Il va falloir être plus réactif la prochaine fois.

- Quoi... comment ça ? Demanda Kibito, essoufflé par ses palpitations au cœur, causées par cette frayeur mémorable.

- Je voulais tester ta capacité à prendre des décisions dans un délai bref. Si tu n’avais pas réussi à contrer mon attaque, toutes les personnes derrière toi l’auraient pris de plein fouet.

- Ca ne faisait pas partie des règles ! Se vexa Kibito.

- Au contraire. On avait rien précisé à ce propos. J’ai le droit d’interagir sur les éléments autour de nous. Mais désolé d’avoir pris des risques. Afin de terminer ce combat sur une bonne entente, je te propose un duel simple. Le premier qui touchera la plate forme qui est en dessous de toi, c'est-à-dire là où les élus ont pris place, ou qui tombera plus bas, sera le perdant.

- Tu veux limiter la surface de combat ? Et comme l’ilôt ou nous sommes est petit, tu prends en compte une partie du ciel. Cette idée me convient. Constata Kibito.

- Oui. Nous nous sommes pas mal dépensés en énergie, et ce, en peu de temps. Je propose donc qu’on s’affronte sous ces contraintes. Posons nous au sol, et quand tu veux, on démarre. Répondit Kaioshin et son compagnon, qui avait repris son calme habituel.

***

- Suivez moi dans la salle de conférence, et sans faire de grabuges ! Insista Babidi.

Yakon devait se recroqueviller pour traverser le premier couloir du vaisseau. Pui Pui marchait juste devant, mais n’était pas tranquille. A vrai dire, il n’était pas du tout favorable à l’idée de son maitre. Le guerrier pensait que Yakon profiterait de la première occasion pour les trahir. Il y a quelques minutes, le monstre avait encore des envies de meurtres, alors il n’était pas évident d’en faire son partenaire tout de suite.
- Chacun dans un coin.

Babidi prit les dispositions nécessaires pour éviter la catastrophe. A la manière de deux garnements bagarreurs, il les sépara simplement, puis prépara deux fioles similaires sur la longue table au milieu de cette pièce.

- Tout d’abord Pui Pui. Sers-toi cette injection pour te soigner, car à ce rythme, tu risques de t’écrouler. Puis venons-en à cette fiole. Dans ce récipient, il y a un élixir. Je l’ai concocté il y a peu de temps, et il est destiné à vous deux, aux autres soldats, ainsi qu’à moi-même. Il est très puissant, alors allez y doucement. Vous en boirez un peu chaque jour.

Pui Pui grimaça en pensant ses blessures. Le remède ressemblait fortement à la mixture qui avait servi d’ingrédient principal à la création de Majin Boo. Il prit ensuite la fiole en main et demanda :

- Au fait ! Vous n’avez pas dit à quoi servait cette étrange boisson.

- Oh ! Suis-je bête ! Et bien, elle permet tout simplement de rester en vie, et de ne pas mourir de vieillesse. J’ai l’intention de vivre un bon paquet de millions d’années, et il parait que les Madôshis ne sont pas immortels. Il faut donc prendre nos précautions.

- Wahh ! Vous voulez dire que nous sommes immortels maintenant ?! S’exclama Pui Pui.

- Mais non voyons ! En gros, l’elixir, pris à une dose faible mais régulière, ralentit le vieillissement naturel des cellules. D’après mes calculs, nos réserves sont suffisantes pour que chacun d’entre nous puissent vivre environ dix millions d’années.

Alors que Pui Pui n’en revenait pas, Yakon semblait dubitatif. Avant même qu’il puisse poser une question à son tour, le sorcier se retourna :

- Tu vois, quand j’ai dit que tu pouvais avoir ce que n’importe qui rêverait, je ne mentais pas.

[sonluffy-z]

Bon chapitre mais qui pour l'instant ne me permet toujours pas de situer le niveau de Kibito.

Concernant Yakon, c'est ingénieux de ne pas en faire un soumis a Babidi mais quelqu'un qui coopère car il peut obtenir de Babidi ce qu'il désire, j'aime bien.

[quent68]

Plus d'indices sur Kibito par la suite.

Pour l'instant, j'évite d'en faire des vrais esclaves car il n'y aurait aucune opposition, ce qui limiterait les dialogues et les interactions entre eux.


EDIT : Nouveau chapitre !


Chapitre 25 : Entrainement divin ! Kaioshin vs Kibito (Partie 2)


- Tu crois que Kibito a une chance ? Il se débrouille pas mal pour l’instant.

- C’est vrai. Je pensais que notre dieu le surclasserait rapidement. C’est un combat assez équilibré et beau à voir. C’est drôle, on doit pas avoir un dixième de leurs pouvoirs !

- De toute façon on va continuer à s’entrainer et on deviendra imbattable ! Et puis toi, tu ressembles tellement au Kaioshin, je suis sûr que tu es l’un de leurs descendants ! Allez Chibiyoshin, quand est ce que tu l’avoueras ?

- Va savoir Kogata. Je ne connais rien de mes origines, et le Dai Kaioshin ne m’a jamais dit pourquoi il m’avait recueilli. Certains sont ici parce qu’ils ont été héroïques ou parce qu’ils sont nés avec une force incroyable. Moi je n’en dispose pas encore...

- Comme lui ! Pas vrai ? Fit Kogata en désignant un homme à leurs côtés.

Il s’agissait d’un véritable géant. Une force de la nature comme on en voyait peu.

- Moi aussi j’ai encore beaucoup à apprendre, tu sais. Nous ne sommes pas ici pour une compétition, mais plutôt pour une mission. Si ça se trouve, personne n’atteindra le niveau du Kaioshin de l’Est ou de Kibito-Sama. Tant que nous pouvons progresser, nous nous contenterons de cela.

- Bien dit ! Répondirent t-ils en même temps.

***

- Cette mixture est alléchante en tout cas. Babidi ! Vous êtes vraiment quelqu’un de spécial ! Je sens qu’on va bien s’entendre.

Le Madôshi se mit à sourire jusqu’aux oreilles, satisfait de ce marché avec la terreur de la planète noire.

- Je vous rappellerai tous les deux après le repas du soir. Je veux que vous soyez tous informés pour la suite des évènements. Yakon, un soldat va te montrer ta chambre. Veux-tu bien le suivre s’il te plait ?

- Mais avec plaisir !

Le soldat, pétrifié, se précipita vers les escaliers qui menaient à la chambre isolée de Yakon. La créature dégaina les deux plus longues griffes de sa patte gauche, et chuchota :

- Je n’ai pas besoin d’un guide. Tu feras office de diner avant l’heure.

- Yakon !

La bête perdit l’équilibre et prit appui contre le mur. Il posa la patte sur son front et semblait avoir mal.

- Ne gâche pas tout. Lui conseilla Babidi, par la voie des pensées.

La douleur s’atténua et Yakon ne fit plus un mouvement. Il avait compris que son nouveau maitre pouvait observer le moindre de ses faits et gestes. La petite migraine était un rappel de cette surveillance constante.

***

Retour au spectacle du sanctuaire, à l’endroit où les deux compères continuaient à discuter et à rire joyeusement. Cependant, cette camaraderie ne pouvait plus durer, quelque chose d’important allait commencer, à en juger par l’attention générale.

- Chut ! Vous ne voyez pas qu’ils vont démarrer ?!

- Mince ! Excuse nous.

- Ils sont très concentrés cette fois ci. La concentration, les gars... c’est la clé. Kibito-Sama nous l’a dit à plusieurs reprises. Ajouta le grand blond musclé, qui avait pris part à la conversation un peu plus tôt.

- HAAAA !!!

Kaioshin mit la pression grâce à un Kiai, décidément cette technique était l’une de ses favorites. Il avait vraiment libéré toute la puissance qui lui restait, et le cri dégagé caractérise bien la détermination du dieu. Kibito recula de nouveau rapidement, jusqu’à l’extrême limite de la plate forme mais se réveilla à ce moment. Il se parla intérieurement :

- Je mets toute l’énergie dans ma main, et il sera repoussé à son tour.

Kibito s’exécuta et contracta son robuste bras droit. L’onde de choc provoquée par sa main fit trembler les alentours, mais Kaioshin avait disparu de justesse avant de la percuter. Le public avait ressenti la secousse et se montrait très impressionné par cette démonstration de puissance pure. Puis une fois de plus, ils entamèrent une poursuite au loin dans les cieux.

Kaioshin s’arrêta lorsqu’on son champ de vision était optimal. D’ici, il n’avait aucun angle mort, sauf si son adversaire était au dessus, chose que Kibito avait bien évidemment fait dans le seconde qui suit. Armé d’un kikoha dans la main, il le lança à bout portant. Kaioshin ne put esquiver, mais se protégea suffisamment pour ne rien subir. Les poings liés, Kibito tenta ensuite un coup de massue par le haut, mais l’attaque était trop lente, tout comme le coup de pied de Kaioshin qui rata sa cible. Et ainsi de suite...

- Tu vois quelque chose ?

- J’ai du mal. Ils bougent rapidement depuis l’explosion, mais on sent des vibrations. Je crois qu’ils se rapprochent de nous. Attention !

Chibiyoshin et son ami tituba. La foule fut remuée par une onde de choc plus importante que les précédentes, malgré la distance. Kaioshin avait le visage déformé. Le poing massif de Kibito était fixé à sa joue. C’était le premier coup vraiment douloureux dans cet entrainement pour le dieu, et ça n’allait pas s’arrêter.

Profitant de la position de faiblesse de son opposant, l’imposant Kibito fit une pirouette et assomma Kaioshin avec son pied. Il vola à une vitesse folle contre son gré vers la surface de combat. Certains spectateurs redoutaient déjà la violence de l’impact et voyaient leur colosse vainqueur de cette démonstration.

Mais que nenni ! Ce n’est pas en deux coups que le combat allait se finir. En effet, Kaioshin se réceptionna avec une aisance incroyable, comme si il venait de faire un bond de trente centimètres. Pas la moindre trace d’un écrasement, sa légèreté et la maitrise de son corps en étaient les raisons. Un peu sonné, il resta à genoux le temps de reprendre ses esprits, mais il n y avait pas de blessures à déplorer.


Toujours sans aucun temps mort, il anticipa la venue de son adversaire et jeta au loin deux kikohas. Kibito, fidèle à son déplacement instantané, se posa au sol et envoya promener la première salve au loin, qui se désintégra d’elle-même. En revanche, la deuxième fut placée furtivement par le dieu, et percuta le dos de Kibito. Dégât superficiel ou pas, cela constituait une opportunité pour attaquer et prendre l’avantage. Le guerrier rose était légèrement brûlé et mis instinctivement une main dans son dos.

Kaioshin fonça vers lui et frappa efficacement. Pas à la manière brute comme l’avait fait Kibito, mais en usant de sa rapidité. Ainsi, il martela à de nombreux endroits du corps, et avec une main occupée, Kibito fut vite pris de vitesse. En faisant abstraction de sa douleur, il tenta de parer un maximum de coups avec ses deux mains. Mais le rythme de Kaioshin était infernal, et la pression s’intensifiait.

L’instant fatidique approchait. Kaioshin comptait faire tomber Kibito de la plate forme et l’empêcher de remonter, ce qui le donnerait vainqueur, selon leurs propres règles. Lorsque le pied de Kibito n’eut plus d’appui, il comprit vite. Derrière lui se tenait le vide, presque synonyme de défaite. Et c’est sous pression que Kibito parvint à trouver une solution, comme il le fait souvent. Il bloqua le poing de Kaioshin et le poussa au niveau de la poitrine en le lâchant. La partie s’équilibra, mais les deux combattants démontraient de sérieux signes de fatigue.

Soudain, comme si leurs cerveaux s’étaient connectés, ils prirent une décision commune : celle de s’élancer de toute leur force, et de donner un ultime coup à l’autre. L’effet de symétrie était parfait, et l’îlot se fracassa comme sous l’effet d’une bombe. Les deux poings qui se percutent, la stupeur du public était présente, mais l’identité du gagnant demeurait inconnue.


La zone de combat était plongée dans la poussière propagée par le choc. La foule avait quittée les lieux, heureusement à temps, car leur réceptacle n’était plus. Les deux plates formes avaient été soufflées, et il ne restait que des gros morceaux et des gravats flottants dans le ciel. La première étant la plate forme de l’affrontement et la deuxième étant une simple surface plane, leur destruction était sans conséquence grave.

Tout le monde se maintenait facilement dans les airs. Cette technique était l’une des premières enseignées lors de leur précoce apprentissage. C’est ainsi qu’ils comprirent tous en même temps, en scrutant les environs, que cette ultime collision n’avait que laissé un homme debout.

[sonluffy-z]

Le combat est super bien décrit mais j'espère que Kaioshin est vainqueur.

J'aime bien, on en apprend un peu plus sur les disciples qui se feront sans doute tuer par la suite.

Le passage avec Babidi et Yakon m'a beaucoup plu, tu as raison mieux vaut ne pas en faire des pantins dès maintenant, pour l'instant Yakon "collabore" plus qu'autre chose avec le sorcier.

[quent68]

Merci !

Par contre, pourquoi partir du principe que les disciples vont se faire tuer parce qu'ils n'apparaissent pas dans le manga ? C'est drôle, parce que j'ai eu la même réaction sur le forum de jv.com.

J'ai attendu de répondre afin de poster le nouveau chapitre par la même occasion, un peu transitoire mais qui apporte des informations avant une nouvelle étape de Babidi.


Chapitre 26 : Un projet toujours plus grand ! De nouveaux horizons



« Le Makaï est un monde à part. C’est le royaume des démons, la source même du mal. Les mortels ne foulent pas ce lieu, car ils n’y seront jamais les bienvenus. Personnellement, je trouve cela intriguant, et rien ne m’empêchera d’y aller faire un tour. Je suis certain que de nombreuses trouvailles sont faisables là bas, et ce serait un gâchis de renoncer à cette aventure. »

Voici les premières lignes d’un ouvrage découvert par Babidi. Ecrit par son père, ce texte datait du moment où la création de Majin Boo n’était qu’une expérience. Cette phase expérimentale, qui n’était pas garantie d’aboutir, avait causé des difficultés au sorcier. Celui-ci cherchait une autre alternative pour éviter l’impasse, et un lieu inconnu comme le Makaï pouvait renfermer de choses bien utiles.

- Bien, j’ai toute la nuit pour lire ce cahier. Se motiva Babidi, alors que ses serviteurs avaient tous regagnés leurs quartiers.

***

Dans le sanctuaire non loin du Kaioshinkai, le combat était probablement terminé. Il n’avait plus rien d’un simple entrainement, mais il s’agissait bel et bien d’une démonstration de pouvoirs. C’est le plus grand des deux combattants qui n’avait pas encore ouvert les yeux.

- Kibito-Sama est vaincu.

- Comment le sais-tu ? Demanda Chibiyoshin.

- Ca tombe sous le sens. Il a quitté la surface de combat, et ne va pas prendre le risque de revenir comme une furie. Le terrain est presque entièrement détruit, et on sens qu’ils sont tous les deux épuisés. C’était le coup final qui a tout décidé.

- Et c’est tout ?! Ca ne t’impressionne pas plus que ça, le grand monsieur blond à la musculature de rêve, Olibu pour les intimes ?! S’énerva Kogata, qui n’appréciait pas toujours la droiture de son camarade. Cet énervement était surtout très exagéré, car tout le monde savait que leurs relations étaient amicales malgré cela.

- Je ne le montre pas, mais j’aimerais tant échanger quelques mots avec le Kaioshin de l’Est. Répondit Olibu, le sourire en coin.

- Pff, et moi donc ! Fit Kogata, en croisant les bras et en essayant de prendre un air sérieux à son tour.
On nous bassine avec cette histoire d’élus, et au final, tout ce qu’on fait ici c’est s’entrainer en toute sécurité !

- Tu n’es pas ici par hasard. N’oublies pas que tu n’as que treize ans. Tu es de loin le plus jeune, mais tu fais partie... disons de la première moitié des plus talentueux.
- Tu aurais pu dire parmi les trois meilleurs ! Je n’ai pas à t’envier, tu n’as pas prouvé plus que nous jusque là ! Tu sais quoi ? On devrait aussi s’entrainer s’ensemble devant les autres, si tu vois ce que je veux dire !!

- Hey calme-toi ! Je ne voulais pas te froisser. Fit Olibu en posant une main sur la tête de son petit rival.

Kogata recula et repoussa le gros bras qui s’était posé sur lui :

- Ok ok. Mais faudra me prendre au sérieux un de ces jours.

***

« C’est dans ces moments que je me dit que la téléportation est un pouvoir sans limite. Depuis quelques jours, Majin Boo est très flegmatique, il passe son temps à dormir. Cela confirme mon souhait de me débarrasser de lui. J’occuperai mes journées de la manière suivante dans le mois à venir : conception et fabrication du cocon qui servira à enfermer Boo, puis visite du Makaï. Cette deuxième activité me tient à cœur depuis longtemps, et je voulais le faire depuis une éternité. Le projet de création de Boo m’a empêché de m’y rendre, mais maintenant plus rien ne me retient.

Bibidi, Madôshi. »


Babidi souri. Son père avait pris le soin d’écrire cette petite introduction avant son départ, ce qui signifie qu’il avait bien l’intention de faire lire toutes ses notes.

- Je n’ai pas connu mon père, mais il m’a laissé volontairement des dizaines de cahiers, remplis d’informations importantes. C’est grâce à lui si je suis encore tranquille aujourd’hui. Kaioshin ne me retrouvera peut être jamais après tout.

La nuit tombée, il décida de ne pas fermer l’œil, ne démontrant aucun signe de fatigue tant il était absorbé par sa lecture active.

« J’ai réussi à apparaitre dans un endroit qui semble désert. Tant mieux pour moi. Je ne serai pas dérangé dans l’immédiat. J’ai quand même pris quelques potions régénérantes dans ma poche et je me suis efforcé de me reposer au préalable. Comme je l’ai dit, Majin Boo ne sort plus du vaisseau depuis plusieurs jours, et à vrai dire, il peut faire ce qu’il veut, je m’en fiche. De toute façon, il m’écoute de moins en moins. J’ai également pris la précaution de cacher tout ce qui est précieux à mes yeux : mes objets les plus rares, et l’ensemble de mes carnets.

Donc... premières impressions. Le ciel est mauve. Un mauve très clair, un peu comme sur la planète Madôshi les jours de mauvais temps. Par contre, aucun nuage à l’horizon, ni de soleil. Peut être celui-ci apparaitra plus tard. Je n’ai aucun indicateur temporel pour l’instant. L’environnement au sol est rocheux, je vois un ruisseau au loin, trop loin pour savoir de quel liquide il s’agit. »

- Il a vraiment noté tout les détails, tout ce qu’il voyait. Si seulement j’étais aussi minutieux que lui. J’aurais peut être pu faire comme lui. Constata Babidi.

« Les rochers ont des formes étranges. Certains d’entre eux sont suspendus dans les airs sans que je ne sache pourquoi. Je me suis approché de ce ruisseau. Le liquide qui y transite est noir, et légèrement visqueux. Je ne l’ai pas touché car il semble brûlant et corrosif. Ca doit faire environ une heure que je me balade, et j’aperçois un astre qui se lève dans le ciel. Il ressemble à un petit soleil, mais d’un rouge aveuglant. On dirait une sphère de sang. Elle n’éclaire pas vraiment le lieu où je me trouve. Je commence aussi à entendre des bruits. Il y a probablement des créatures qui vivent ici. »

- Pour l’instant, rien de bien intéressant à me mettre sous la dent. Je vais terminer cette page, puis je ferais une petite pause pour voir si tout va bien dans le vaisseau.

Babidi se leva et emprunta la porte de sortie de la salle, la salle de conférence comme il aimait l’appeler. Il erra quelques minutes dans ses longs couloirs, et se rendit compte que personne ne faisait de bruit. Il se sentit soulagé par ce calme presque surprenant.

- J’admire ce que mon père a fait durant toutes ces années. Sa longévité est incroyable, mais j’espère vivre encore plus longtemps. Il a du être sacrément courageux pour créer un gérer un monstre capable d’anéantir des dieux, et avec le recul, je me dis que je n’ai pas encore la force mentale pour réitérer ce genre d’exploit. Je préfère jouer la prudence et conserver mes guerriers autour de moi. De plus, j’ai choisi de miser sur mes compétences techniques.
Bibidi avait certainement des pouvoirs que je n’ai pas à ce jour, mais l’inverse est vrai tout autant. Moi, je sais déceler la part de vice chez quelqu’un, lui a crée le vice à l’état pur, son incarnation. Je ne pense pas avoir perdu au change. Je suis le digne fils du plus grand Madôshi qui ait existé, et je le surpasserais. J’en suis convaincu.

Suite à ce long monologue, il repassa par les escaliers du dernier étage et prit place à son bureau. Sa longue nuit d’études était loin d’être finie.

***

- Si je me souviens bien, Kibito-Sama nous avait raconté que cette recherche de dignes combattants qui nous a conduit dans ce sanctuaire remonte à environ treize ans. Un an plus tard, soit il y a environ douze ans, Bibidi et Majin Boo ont commencé leur règne de terreur, leur quête de destruction. Autant dire que vous avez une chance inouïe de pouvoir vivre dans cet endroit. Vous avez survécu à la disparition de votre planète natale, rappelez vous en toute votre vie. Expliqua Olibu, plein de sagesse.

Olibu était plus âgé que ses deux jeunes compagnons. Cela faisait vingt ans qu’il avait pu entrer au paradis. A son époque, il était le plus puissant combattant d’une belle planète, appelée la planète bleue.

- Un jour, je lui en collerai une à ce Majin Boo, et il ne pourra même pas se relever ! Je suis sûr qu’il n’est pas si fort qu’on veuille nous le faire croire.

- Pour l’instant, il est introuvable, mais au moins il ne fait plus de mal à personne. De plus, on sait que son maitre est mort. Il n’y a rien à craindre dans l’immédiat, je crois.

- ON lui collera une, Kogata ! On sera les plus forts du Kaioshinkai, et on se débarrassera de tout les méchants de l’univers ! Ajouta le juvénile Chibiyoshin.

[sonluffy-z]

J'avais toujours pas capté que ces disciples étaient en provenance des fillers .

J'aime beaucoup ton Babidi, j'ai hâte de voir le voyage dans le makai.